صورة نادرة لـ « محمد علي كلاي » مع « القرضاوي »
▻http://www.cairoportal.com/story/550731/صورة-نادرة-لـ-محمد-علي-كلاي-مع-القرضاوي
Cheikh Qardawi en compagnie de Cassius Clay (Muhammad Ali), photo publiée par le Global Mufti sur son compte Twitter.
صورة نادرة لـ « محمد علي كلاي » مع « القرضاوي »
▻http://www.cairoportal.com/story/550731/صورة-نادرة-لـ-محمد-علي-كلاي-مع-القرضاوي
Cheikh Qardawi en compagnie de Cassius Clay (Muhammad Ali), photo publiée par le Global Mufti sur son compte Twitter.
Décès de Muhammad Ali, champion de boxe, de la cause palestinienne et des droits civiques
dimanche 5 juin 2016 - Ma’an News
▻http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16066
(...) Né sous le nom de Cassius Clay de parents de la classe moyenne à Louisville dans le Kentucky, Ali a renoncé à ce qu’il appelait son « nom d’esclave », et s’est fait appeler Muhammad Ali peu après la conversion à l’Islam en 1963.
Alors âgé de 22 ans, le boxeur, qui comptait déjà une médaille d’or aux jeux olympiques, est vite devenu tout aussi célèbre pour ses commentaires radicaux sur les questions sociales et politiques, que pour s’être proclamé « le plus grand de tous les temps » sur le ring.
Au plus fort de la guerre du Vietnam en 1967, Ali a été appelé dans l’armée des États-Unis, un service qu’il considérait comme moralement indéfendable, et il a immédiatement refusé.
Dans une interview désormais célèbre au sujet de son refus de servir dans la guerre, Ali a cité des raisons religieuses, en disant : « Ma conscience m’interdit d’aller tuer mon frère, ou certaines personnes à la peau plus sombre, des pauvres, des gens affamés dans la boue, pour la puissante Amérique. »
Immédiatement après avoir affiché son intention de refuser [son enrôlement], il a été dépouillé de son titre de champion de boxe, reconnu coupable d’insoumission et condamné à cinq ans de prison.
Bien qu’il ait été libéré en appel, Ali est resté interdit de reprendre la compétition ou de quitter le pays. En conséquence, il se tourna vers son autre talent : prendre la parole en public.
Intervenant sur les campus universitaires, Ali s’engageait dans des débats difficiles, utilisant toutes les occasions pour souligner l’hypocrisie de la pratique de l’Amérique de refuser des droits aux Noirs à l’intérieur du pays, tout en leur ordonnant de participer aux guerres menées à l’étranger.
Il a encore gagné en célébrité en faisant connaître son mécontentement avec la politique intérieure et étrangère américaine, en réponse à un étudiant blanc d’un collège qui contestait sa décision de refuser l’enrôlement et en disant : « Mon ennemi est le peuple blanc, pas le Vietcong ou le peuple chinois ou japonais. Vous vous opposez à moi quand je veux la liberté. Vous vous opposez à moi quand je veux la justice. Vous vous opposez à moi quand je veux l’égalité. Vous ne levez même pas le petit doigt pour moi en Amérique pour mes croyances religieuses, et vous voudriez que j’aille quelque part et combattre, alors que vous ne bougerez pas quand il s’agit de défendre mes droits ici même. »
En plus d’être un symbole pour les nationalistes noirs et les militants anti-guerre, Ali est rapidement devenu un symbole de la solidarité avec la Palestine.(...)
Angry Arab propose celle-ci, qui n’est pas mal dans le genre... ▻http://angryarab.blogspot.fr/2016/06/muhammad-ali.html
Dommage, l’article sur info-palestine (traduit de Ma’an News) n’a pas cité la phrase finale de Mohamed Ali en entier, passant à côté de son humour dévastateur : il termine en disant « comme un homme qui s’est battu pour l’égalité, et cela ne me dérangerait pas que les gens oublient à quel point j’étais mignon »
En prière avec Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, à Beyrouth :