A Kaboul, les graffeurs font parler les murs
Ils sont toujours plus hauts, plus larges, plus imposants. Les murs érigés dans la capitale afghane pour protéger certains bâtiments des attentats suicides donnent la mesure du danger. Le 25 mai, un kamikaze a encore fait dix morts dans la banlieue de Kaboul ; le 19 avril, 65 personnes avaient été tuées et près de 350 autres blessées en plein cœur de la ville. Ces enceintes enferment Kaboul dans la peur et l’isolement, séparant les nantis des autres. Un artiste a eu l’idée de peindre des graffitis pour transformer ces murs de la « division » en « ponts symboliques ». « Je voulais faire disparaître ces symboles horribles de la violence et les utiliser comme supports d’expression pour dénoncer la guerre et les injustices », explique Kabir Mokamel, qui vit entre l’Australie et l’Afghanistan.
▻http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2016/06/03/a-kaboul-les-graffeurs-font-parler-les-murs_4933361_4497271.html
#graffitis #art_de_rue #street-art #Afghanistan
cc @albertocampiphoto @clemencel