Syriza, Podemos... quelles perspectives pour les « gauches radicales » ?

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  • #Syriza, #Podemos... quelles perspectives pour les « gauches radicales » ? | Analyse de #Lutte_Ouvriere
    http://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/syriza-podemos-quelles-perspectives-pour-les-gauches-radicales-68207 #nuitdebout #réformisme #mélenchon #front_de_gauche

    Les initiateurs du mouvement Nuit debout et ceux qui participent au campement qui se tient place de la République rêvent eux aussi de suivre l’exemple des Indignés espagnols et de Podemos. Pour le moment, ces rassemblements sont très loin d’atteindre le niveau de ceux qu’à connus l’Espagne en 2011. Nous ne savons pas si un tel mouvement peut se développer dans les semaines ou les mois à venir. Mais nous avons voulu revenir sur ce qui s’était passé en Espagne, pour voir les limites des perspectives de Podemos et de tous ceux qui s’en inspirent.

    Par-delà leurs différences, tous ces mouvements de la prétendue gauche radicale qui prétendent incarner une «  ouvelle façon de faire de la politique  ne font que proposer une nouvelle variante du réformisme. Tous prétendent que, dans le cadre des institutions parlementaires, il est possible d’imposer une politique favorable aux plus pauvres, d’influer sur les choix de ceux qui dirigent le monde capitaliste, d’obtenir de leur part qu’ils respectent les droits des peuples, leurs droits sociaux, leur droit à manger, se vêtir, se soigner, se loger.

    Ils se présentent comme antisystème mais ils défendent le système politique bourgeois en le présentant comme certes imparfait mais réformable puisqu’il suffirait de voter pour eux pour que cela change.

    Et tous ces mouvements partagent un autre point commun  ils se gardent bien de faire appel à l’intervention des travailleurs, à leur lutte, à leur mobilisation. Ils ne parlent d’ailleurs jamais de la classe ouvrière, ni de lutte de classe. Non, ils se posent en représentants du «  euple , en partisans de la «  raie démocratie . Sans même s’en rendre compte, cette gauche radicale ne fait que recycler les vieux discours, usés après avoir servi pendant des décennies aux politiciens traditionnels du monde bourgeois.