Cesare Battisti cesse de s’alimenter et de se soigner
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article1825
Cesare Battisti cesse de s’alimenter et de se soigner
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article1825
Bris de vitrine du local associatif Le Barricade, agression de journalistes, l’extrême-droite en roue libre sous l’œil bienveillant de la police
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article1632
#coronavirus #fascistovirus #France
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
50 ans après le 22 mars 1968 : #répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Ils veulent recommencer #mai_68 ou le #fascisme de 1928 ?
#recension :
#Toulouse (#flics) :
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►https://seenthis.net/messages/693354
#Grenoble (#flics et #fachos) :
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►https://seenthis.net/messages/682451
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►https://seenthis.net/messages/689755
►https://seenthis.net/messages/690723
#Montpellier (#milices_fascistes) :
►https://seenthis.net/messages/679029
▻https://seenthis.net/messages/679073
▻https://seenthis.net/messages/679117
▻https://seenthis.net/messages/679206
▻https://seenthis.net/messages/679406
►https://seenthis.net/messages/679721
►https://seenthis.net/messages/680045
►https://seenthis.net/messages/680287
►https://seenthis.net/messages/680319
►https://seenthis.net/messages/680868
►https://seenthis.net/messages/683854
#Strasbourg (#flics et #milices_fascistes) :
▻https://seenthis.net/messages/679151
►https://seenthis.net/messages/681346
#Lille (#CRS et #milices_fascistes) :
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►https://seenthis.net/messages/679565
►https://seenthis.net/messages/679787
►https://seenthis.net/messages/680506
►https://seenthis.net/messages/681401
►https://seenthis.net/messages/687645
#Paris (#milices_fascistes et #flics) :
▻https://twitter.com/lautogere/status/976791851142385664/photo/1
►https://seenthis.net/messages/679301
►https://seenthis.net/messages/680788
►https://seenthis.net/messages/682422
►https://seenthis.net/messages/682475
►https://seenthis.net/messages/683823
►https://seenthis.net/messages/687853
►https://seenthis.net/messages/687903
►https://seenthis.net/messages/688513
►https://seenthis.net/messages/688897
►https://seenthis.net/messages/689394
►https://seenthis.net/messages/689595
►https://seenthis.net/messages/693367
►https://seenthis.net/messages/693589
►https://seenthis.net/messages/695399
►https://seenthis.net/messages/695499
et aussi ce qui concerne le #lycée #Arago à Paris (#flics). Quelques liens :
►https://seenthis.net/messages/696783
►https://seenthis.net/messages/696803
►https://seenthis.net/messages/696895
►https://seenthis.net/messages/697030
►https://seenthis.net/messages/697374
►https://seenthis.net/messages/698202
►https://seenthis.net/messages/701382
#Bordeaux (#flics)
►https://seenthis.net/messages/680892
#Dijon (#flics)
►https://dijoncter.info/?recit-de-l-occupation-de-la-maison-de-l-universite-104
#Nantes :
►https://seenthis.net/messages/676910
►https://seenthis.net/messages/676986
►https://seenthis.net/messages/678173
►https://seenthis.net/messages/678961
►https://seenthis.net/messages/680559
►https://seenthis.net/messages/680565
►https://seenthis.net/messages/682630
►https://seenthis.net/messages/687845
►https://seenthis.net/messages/671718 (enseignants sanctionnés, voir ci dessous)
#Nice :
►https://seenthis.net/messages/683418
#Lyon (#flics) :
►https://seenthis.net/messages/682713
►https://seenthis.net/messages/687159
►https://seenthis.net/messages/689506
►https://seenthis.net/messages/694806
#Marseille :
►https://seenthis.net/messages/683755
#Nancy (#flics)
►https://seenthis.net/messages/692614
A propos de la montée de l’extrême droite en France et de ses pratiques de plus en plus violentes :
►https://seenthis.net/messages/684368
►https://seenthis.net/messages/684448
A propos de la répression étatique grandissante du mouvement social en France :
►https://seenthis.net/messages/699900
►https://seenthis.net/messages/700734
►https://seenthis.net/messages/700734
Ailleurs qu’en France :
►https://seenthis.net/messages/701194
Articles globaux :
►https://seenthis.net/messages/688187
►https://seenthis.net/messages/713881
Dans le cadre des #Gilets_Jaunes (décembre 2018) :
►https://seenthis.net/messages/737434
►https://seenthis.net/messages/741687
►https://seenthis.net/messages/741773
►https://seenthis.net/messages/741813
►https://seenthis.net/messages/741924
►https://seenthis.net/messages/741959
►https://seenthis.net/messages/744912
►https://seenthis.net/messages/746449
►https://www.youtube.com/watch?v=053igl9JC8A
#CRS #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #complicité_police_milice_fasciste #extrême_droite
Pétel Pétain (Montpellier)
►https://lepressoir-info.org/spip.php?article1196
Durant l’après-midi et le début de soirée, une vingtaine de personnes est restée dans l’amphithéâtre, proférant insultes et menaces. « Cette nuit, ne dormez que d’un oeil » ; « Faudra pas se plaindre une fois aux urgences ».
L’un des occupants a alors été pris à partie et frappé par certains d’entre eux, menés par le professeur d’université en droit de la santé M. François Vialla.
Le doyen de l’université Phillipe Pétel a, tout le long de l’occupation, encouragé ce petit groupe d’étudiants à perturber celle-ci. Suite au refus de sa demande d’intervention policière par la préfecture, le ton monte : « vous nous prenez en otage, nous allons devoir répondre » s’exclame M. Pétel.
« Pris en otage », par une centaine d’étudiants et de travailleurs, qui ont occupé pacifiquement un amphithéâtre pour s’organiser conjointement contre la série de loi scélérate de destruction du service public portée par le gouvernement Macron.
Entre minuit et une heure, le doyen et ses adjoints contactent des étudiants en droit qui participaient à l’occupation, leur demandant de quitter l’amphithéâtre « avant que ça chauffe ». Dans les minutes qui suivent, une dizaine d’individus cagoulés, armés de bâtons et de taser le rejoint dans un coin du hall central.
#Manifs ce vendredi à Toulouse, Rennes, Paris, ...
#Occupations à Bordeaux, Lille...
Appel à manifester et agir le 28 mars, fac de droit occupée de Lille
▻https://twitter.com/LilleInsurgee/status/977307094062858243
▻https://pbs.twimg.com/media/DZAWz80WAAAul-j.jpg:large
Violences à la faculté de droit de Montpellier : le doyen démissionne
Camille Stromboni, Le Monde, le 24 mars 2018
►http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/24/violences-a-la-faculte-de-droit-de-montpellier-le-doyen-demissionne_5275960_
Encore plus coordonné que je ne le pensais :
Des étudiants lillois appellent à une mobilisation nationale mercredi
AFP, le 24 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/679565
et
Des étudiants lillois appellent à une mobilisation nationale mercredi 28 mars !
Front Syndical de Classe, le 25 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/679787
#Nantes, #Bordeaux, #Paris, #Dijon, #Strasbourg, #Lille, #Toulouse, #Grenoble, #Montpellier
Une #pétition sur le sujet :
La démocratie doit revenir dans les lieux d’études !
►https://www.change.org/p/fr%C3%A9d%C3%A9rique-vidal-la-d%C3%A9mocratie-doit-revenir-dans-les-lieux-d-
Deux jours plus tard, manifestation à Montpellier :
►https://seenthis.net/messages/679721
French university protests threaten to spread after violence | World news
Angelique Chrisafis, The Guardian, le 26 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/680045
Violences à la fac de Montpellier : qui sont les vrais coupables ?
François-Xavier Lucas, Le Figaro, le 26 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/680287
Peste brune à la fac de Montpellier
Émilien Urbach, L’Humanité, le 26 mars, 2018
►https://seenthis.net/messages/680319
La mobilisation étudiante se renforce malgré la répression
Baptiste Giraud et Maxime Lerolle, Reporterre, le 27 mars 2018
▻https://seenthis.net/messages/680281
Des étudiants de Lille 2 agressés par des militants d’extrême droite après une Assemblée Générale
Quentin Vasseur, France Info, le 27 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/680506
Fac de Montpellier : « Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif », dit un prof accusé - Libération
Par Sarah Finger , Fabien Leboucq et Marie-Perrine Tanguy — 27 mars 2018
Attaqué par des militants « se réclamant du GUD », le lycée autogéré de Paris porte plainte
Romain Herreros, Huffington Post, le 25 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/680788
A Bordeaux, la police frappe un journaliste, snj cgt
Un journaliste de Kedistan agressé par la police, Kedistan
▻https://seenthis.net/messages/680892#message680892
Fac de Droit de Montpellier : l’ex-doyen Pétel et un professeur en garde à vue
Le Midi Libre, le 28 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/680868
La contestation étudiante prend de l’ampleur malgré les attaques
Répression policière et agressions par des groupes #identitaires tentent de tuer dans l’œuf le mouvement contre la sélection, qui continue pourtant d’agiter les universités.
▻https://www.politis.fr/articles/2018/03/la-contestation-etudiante-prend-de-lampleur-malgre-les-attaques-38577
#parcours_sup #répression_policière
Reçu avec ce commentaire sur la liste GeoTamTam :
D’après cette carte jointe (source J. LeMazier) le mouvement étudiant de protestation contre la loi ORE et qui semblait limité à quelques universités métropolitaines se diffuse . Il concerne désormais Paris et des universités de taille plus restreinte (Nîmes, Le Mans) avec des traditions plus limitées de combativité.
La tendance est clairement à l’extension nationale.
L’agression de Montpellier joue-t-elle un rôle ? Il est probable que le niveau central a essayé de calmer le jeu en poussant très vite Pétel à la démission et sans doute en empêchant l’enterrement des plaintes par le parquet local. Mais en dépit de cette recherche d’apaisement et parce qu’il dépasse le cadre strict de cette affaire, le mouvement continue à s’étendre. Il faudrait désormais ajouter Nancy à la carte.
A Strasbourg : « courez bande de gauchistes sinon on vous bute »
Libération, le 29 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/681346
Luttes Etudiantes de Lille1 , Lille2 , Lille3
Seenthis, le 29 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/681401
Un splendide isolement. Les politiques françaises du maintien de l’ordre
Tandis qu’en France, la police tenue pour coupable d’acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l’interaction entre police et manifestants se distingue par la maîtrise et le dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de maintien de l’ordre, articulés autour de la notion de désescalade. O. Fillieule et F. Jobard expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal.
►http://www.laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html
Un article qui date de mai 2016, relayé ces jours sur twitter par Edwy Plenel, avec ce commentaire :
« De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c’est la retenue » (Thucydide). En ces temps de manifestations étudiantes, relire cette instructive étude comparative sur le maintien de l’ordre
Récit d’un après-midi un peu fou passé à l’université de Bourgogne.
►https://dijoncter.info/?recit-de-l-occupation-de-la-maison-de-l-universite-104
▻https://seenthis.net/messages/681763
source : @rezo
Bastion Social, le mouvement néofasciste qui s’implante en France
Nicolas Lebourg, Slate, le 28 mars 2018
▻https://seenthis.net/messages/682379
Université de Nantes : vers un blocus illimité
Bertrand GUILLOT, Seenthis, le 3 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/682630
Grenoble : Lettre ouverte aux organisateurs du colloque de « Frontex à Frontex »
Lundimatin, le 3 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/682451
Nice : Un printemps de manifs, faculté Valrose, le 3 avril 2018
►https://www.youtube.com/watch?v=GH_YhkZlq30
#Nantes : la fac est à nous, la fac est à toi et moi
►https://seenthis.net/messages/680565
[Nantes - Agenda des luttes] Pour une montée en puissance du #mouvement social
►https://seenthis.net/messages/680559
[Nantes] 22 mars : début d’une #lutte prolongée ?
►https://seenthis.net/messages/678961
#Nantes:occupations d’amphis en soutien à Toulouse
►https://seenthis.net/messages/678173
[16 mars - #Nantes] La situation à la fac après quatre jours de blocage
►https://seenthis.net/messages/676986
#Nantes, 15 mars, éclaircies dans un ciel gris ?
►https://seenthis.net/messages/676910
/.../ et y’en a surement d’autres aussi depuis mais on dirait que le flux ne marche plus depuis 5 jours ?
Occupation du Grand Amphi de Lyon 2 : Communiqué et RDV du Mercredi 4 avril
Rebellyon, le 4 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/682713
#Grenoble : un bâtiment de la fac bloqué
La mobilisation contre #Parcoursup prend de l’ampleur sur le campus de l’agglomération grenobloise.
La mobilisation contre la loi Orientation réussite étudiante (#ORE) et son fameux Parcoursup a franchi un cap, jeudi matin, à l’université Grenoble Alpes (UGA). Pour la première fois, un bâtiment universitaire, l’UFR Arts et sciences humaines, a été bloqué. Devant le bâtiment vide et fermé aux entrées obstruées par des poubelles et des grilles, une assemblée générale (AG) a eu lieu jeudi matin, suivie par plusieurs centaines d’étudiants (400 selon l’Unef). L’#occupation du lieu a été votée pour en faire « le quartier général » de la mobilisation, ainsi que le blocage, à partir de lundi matin, du bâtiment principal de la faculté de lettres et langues. Pour Joris Rouillon, président de l’Unef Grenoble « la mobilisation prend clairement de l’ampleur à Grenoble ces dernières semaines ». L’Unef soutient les décisions de blocage et d’occupation prises par l’AG, « à condition que cela se passe dans les meilleures conditions et que le bâtiment occupé devienne un lieu de débats ».
L’université, dans un communiqué publié à la mi-journée, a estimé qu’il s’agit « d’un mouvement de protestation très isolé », que « le reste du campus n’est pas impacté par ce mouvement » et indique que « les cours ont lieu normalement ». Dans l’après-midi, les étudiants chargés de mettre en application les décisions de l’AG, face aux portes fermées de l’UFR et à l’absence de réponse de l’université à leur demande de remise des clefs, ont décidé de ne pas investir les lieux face à la perspective probable d’un recours aux forces de l’ordre pour les évacuer.
« Vols et propos outrageux »
Le blocage « simple » de l’UFR des arts et sciences humaines continuera vendredi et sera étendu à partir de lundi au bâtiment principal de la fac de lettres et langues. Ce bras de fer intervient dans un contexte tendu, après une occupation des locaux de la présidence de l’UGA par les étudiants, mardi après-midi, qui s’est prolongée en soirée. Selon l’UGA, « le bâtiment de la Présidence a été envahi puis saccagé par des individus dont certains avaient le visage dissimulé. De nombreux dégâts matériels, vols et propos outrageux ont été recensés ». L’UGA estime à 20 000 euros les dégâts, a porté plainte et condamné « avec la plus grande fermeté ces actes de violences ».
Côté étudiant, on explique que l’occupation « courtoise » décidée en AG, s’est déroulée dans le calme, sans dégâts tout l’après-midi et on s’interroge sur l’ampleur réelle des dégâts annoncés. « Ce qui s’est passé après la fin de l’occupation étudiante, en début de soirée, sont des actes individuels que nous ne soutenons pas », insiste le syndicat Solidaires étudiants Grenoble. L’Unef « condamne toute forme de dégradation » et « regrette ce qui s’est passé », tout en indiquant que le président de l’université, Patrick Lévy, devait « rendre des comptes ».
Au-delà de la loi ORE, les étudiants grenoblois sont mobilisés contre Patrick Lévy et demandent sa démission. Ils lui reprochent d’avoir demandé à la préfecture de l’Isère, le 22 mars dernier, l’évacuation d’un colloque sur l’agence européenne de surveillance des frontières (Frontex), organisé sur le campus et envahis par des étudiants et militants protestataires. L’évacuation musclée par la police a été qualifiée de « violente » par les étudiants qui déplorent quatre blessés soignés à l’hôpital, dont deux pour des plaies ouvertes.
►http://www.liberation.fr/france/2018/04/05/grenoble-un-batiment-de-la-fac-bloque_1641355
v. aussi, plus en lien avec #parcours_sup :
►https://seenthis.net/messages/671718
#Nice :
Les étudiants de l’université de Nice bloquent le site de Valrose
Laurent Verdi, France 3 PACA, le 30 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/683418
#Marseille : 150 étudiants bloquent un amphi à la fac Saint-Charles
Sidonie Canetto, France 3 PACA, le 5 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/683755
Depuis la fac de Tolbiac occupée, dont on peut suivre l’actualité sur Commune libre de Tolbiac :►https://twitter.com/TolbiacLibre, deux #vidéo marrantes et critiques
Parodie d’émission tv :
►https://www.facebook.com/Grozeille.co/posts/2037828256469842
Auto-conférence de presse avec masques et chien
▻https://www.facebook.com/Paris1Deter/videos/1804222176546044
Une vue de l’attaque d’hier
▻https://twitter.com/TolbiacLibre/status/982376528599232512
ils avaient emmenés avec eux un reporter (ex FN)
▻https://www.facebook.com/taranisnews/videos/2050679391812238
Après avoir dûment commémoré 68, la présidence de la fac de Nanterre refuse de laisser des locaux disponibles pour la coordination nationale de ce week-end, via @paris
▻https://paris-luttes.info/le-president-de-l-universite-de-9915
Une milice d’extrême droite attaque l’université bloquée de Paris I :
Six personnes en garde à vue après des échauffourées au site de Tolbiac de l’université Paris-I
Le Monde, le 7 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/683823
Fac de droit de Montpellier :
Jean-Luc Coronel de Boissezon s’explique, six jours après sa mise en examen
Guillaume Roulland, France Bleu Hérault, le 4 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/683854
Les enseignants précaires de l’université disent leur ras-le-bol
Doctorants ou même déjà titulaires d’un doctorat, ils enchaînent les vacations en attendant un poste, parfois pour 1 000 euros par mois. Les collectifs de défense se multiplient dans les établissements.
►http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/04/06/les-enseignants-precaires-de-l-universite-disent-leur-ras-le-bol_5281438_440
#travail #précariat #précarisation #précarité
A propos de la montée de l’extrême droite en France et de ses pratiques de plus en plus violentes :
Forces de l’ordre liées à l’ultra-droite violente : la DGSI s’inquiète
Matthieu Suc et Marine Turchi, Médiapart, le 9 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/684368
Fachos 2.0 ou comment les idées d’extrême droite se répandent jusque chez vous
Stéphane François, The Conversation, le 9 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/684448
Violences sur les étudiants : on ne peut pas régler tous les problèmes à coup de CRS. Monsieur le Premier Ministre, comptez-vous régler tous les vôtres ainsi ?
▻https://twitter.com/ElsaFaucillon/status/983709322101362688
Urgent. Le gouvernement aurait donné l’ordre de débloquer les facs coûte que coûte
Une coïncidence, la vague de répression actuelle contre les facs bloquées ? Pas du tout. Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal aurait donné l’ordre aux présidents d’université de faire débloquer l’ensemble des sites mobilisés par tous les moyens nécessaires, y compris par la force.
Violences policières à Lyon 2 : la CGT appelle la présidente de l’Université à démissionner
Rebellyon, le 16 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/687159
Lille 2 : 300 étudiants devant la fac pour recevoir un diplôme “d’agitateurs professionnels”
France 3 Hauts de France, le 17 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/687645
Lille Indomptée
▻https://www.facebook.com/lilleindomptee2018
#manif_de_droite :
Des diplômes pour les "agitateurs professionnels"
Lille Indomptée, Youtube, le 16 avril 2018
Nantes et #ParcoursSup :
Parcoursup : à l’université de Nantes, devant le refus de trier les dossiers, la présidence riposte
Laura Taillandier, L’Etudiant, le 17 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/687845
Paris :
Sexe, drogue et violence : Brenard de la Villederrière est de retour à Tolbiac
Tolbiac Automedia, Youtube, le 18 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/687853
►https://www.youtube.com/watch?v=Lo6xe3cfIVY
Dénonçant la « dictature macronienne », des élèves bloquent l’accès à Sciences Po
Soazig Le Nevé, Le Monde, le 18 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/687903
Malgré les interventions policières et les commandos d’extrême-droite, le mouvement étudiant s’amplifie
Ivan du Roy et Mathieu Paris, Basta, le 19 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/688187
Les étudiant·e·s ont raison de se révolter contre l’ordre de la sélection et de la répression
250 universitaires dont Etienne Balibar, Ludivine Bantigny, Stéphane Beaud, Frédéric Lordon, Toni Negri, Judith Revel, Danièle Linhart, Michèle Riot-Sarcey, Alessandro Stella... s’insurgent de la répression à l’œuvre aujourd’hui sur les campus. « Les mêmes arguments ou presque, un demi-siècle après 68, sont resservis, pour faire sonner l’heure de la matraque et discréditer la jeunesse » relèvent-ils.
►https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/180418/les-etudiant-e-s-ont-raison-de-se-revolter-contre-l-ordre-de-la-sele
Un étudiant a été grièvement blessé lors de l’évacuation très violente de #Tolbiac par la police
L’évacuation de la faculté de Tolbiac, vendredi matin, s’est déroulée dans une extrême violence de la part de la police. Un étudiant, déséquilibré par un policier, est tombé de plusieurs mètres de hauteur. Il est grièvement blessé.
(...) Récit de l’accident, que vous retrouverez à la fin de l’article : Désiré*, présent depuis neuf jours, rapporte les détails de l’accident : « On s’échappait par les toits, à l’arrière du bâtiment, pour descendre dans une petite rue à côté. Les gars de la BAC [Brigade anti-criminalité] étaient à nos trousses. Un camarade a voulu enjamber le parapet pour se laisser glisser le long du mur. Un baqueux lui a chopé la cheville. Ç’a l’a déséquilibré, et le camarade est tombé du haut du toit, en plein sur le nez. On a voulu le réanimer. Il ne bougeait pas. Du sang sortait de ses oreilles… » Désiré* et ses camarades ont aussitôt appelé les pompiers, « en courant ». Emmené par les pompiers, dans un état d’inconscience, on ne sait pas dans quel hôpital il se trouve. Quoi qu’il en soit, la rue où a eu lieu sa chute demeure barrée par la police. Désiré*, qui est allé y jeter un coup d’œil, revient, fulminant de rage : « Les enfoirés ! Ils ont effacé toutes les traces de sang ! »
►https://reporterre.net/Un-etudiant-a-ete-grievement-blesse-lors-de-l-evacuation-tres-violente-d
Evacuation de l’université de Tolbiac : un étudiant annoncé gravement blessé
Lors de l’évacuation par la police du site universitaire de Tolbiac à Paris, ce vendredi 20 avril à l’aube, un étudiant s’est grièvement blessé à la tête, annonce à « Marianne » la représentante de l’Unef dans cette université. Le préfecture maintient de son côté qu’il n’y a eu aucun blessé.
▻https://www.marianne.net/societe/evacuation-de-l-universite-de-tolbiac-paris-un-etudiant-annonce-gravement-
Expulsion de Tolbiac ce matin, un homme dans le coma, rassemblement à 18h !
Paris-Luttes Info, le 20 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/688513
Trois témoins racontent comment un occupant de Tolbiac a été blessé à la tête
Maxime Lerolle, Reporterre, le 21 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/688897
Question(-piège) envoyée via formulaire électronique par le président de mon université...
No comment.
« Êtes-vous favorable à la liberté d’accès aux bâtiments des étudiants et des personnels permettant notamment la mise en œuvre des examens dans des conditions normales à l’Université Grenoble Alpes ? »
Réponses proposées : "Oui, je suis favorable" "Non, je ne suis pas favorable" "Je ne me prononce pas »
Je répète. No comment.
A la Faculté des Sciences de Montpellier, les identitaires prêtent main forte à la droite pour étouffer le mouvement étudiant.
▻https://scalp34.wordpress.com/2018/04/24/a-la-faculte-des-sciences-de-montpellier-les-identitaires-pretent
Rassemblement de soutien à Tolbiac
Indymedia Grenoble, le 20 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/689394
Blessé grave à Tolbiac : un témoin avoue avoir menti, le site « Reporterre » rétropédale
Libération, le 24 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/689595
« Une ligne rouge a été franchie par l’équipe présidentielle », un membre du Conseil d’Administration de Lyon 2 démissionne
Bernard Bouché, Rebellyon, le 25 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/689506
Réponse des étudiant·es de Strasbourg à une question qui leur a été posée dans un sondage... j’imagine que c’est le même genre de questions à laquelle on a eu droit à l’Université de Grenoble.
Pour rappel, « notre » question :
« Êtes-vous favorable à la liberté d’accès aux bâtiments des étudiants et des personnels permettant notamment la mise en œuvre des examens dans des conditions normales à l’Université Grenoble Alpes ? »
Université Grenoble-Alpes : étudiants et enseignants grévistes prévoient de nouveaux blocages
FIL INFO – Un millier de personnes, étudiants et personnels confondus, se sont réunies ce mardi 24 avril en assemblée générale afin de discuter des suites de la mobilisation contre la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (Ore). Outre le boycott du vote électronique, ils ont voté la poursuite des actions de blocages.
Grenoble. Des fachos incendient la fac, et les flics délogent les étudiants mobilisés
Enora Lorita, Anti-K, le 23 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/689755
La « commune de Tolbiac » a vécu
Après trois semaines d’occupation, l’université parisienne de Tolbiac a été évacuée par les CRS vendredi. La veille, les étudiants nous racontaient leur expérience singulière.
Chroniques de l’agitation professionnelle - Une semaine de lutte à Grenoble
Indymedia Grenoble, le 23 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/690723
Occupation de l’Université de Grenoble
Lundi Matin, le 30 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/690723
#Censier à nouveau occupé. Un témoignage.
@vacarme relaie, avec leur accord, des récits d’étudiant.es et d’enseignant.es. Cette troisième publication est l’expression d’une enseignate aussi membre du comité de rédaction de la revue.
Censier évacuée par la police, puis #grève_administrative de #profs, des nouvelles avant et après.
▻https://twitter.com/CommuneCensier
L’Université en danger : la situation est grave !
La Coordination nationale des universités, réunie à Paris le samedi 5 mai 2018, a rassemblé des représentant.e.s de 38 établissements de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La CNU appelle à la grève illimitée jusqu’au retrait de la loi ORE, à l’arrêt de la répression policière dans les universités et à la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour la rentrée 2018.
▻https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/050518/l-universite-en-danger-la-situation-est-grave
Ce matin, violences policières sur le campus de Grenoble...
Ici une vidéo, partagée sur FB, du coup, je ne sais pas si tout le monde y a accès :
►https://www.facebook.com/nicolas.marlin.73/videos/2062844813730002
►https://twitter.com/NMarlin_/status/993389402121482241
Mais je ne sais pas comment faire autrement pour partager la vidéo...
Dans tous les cas, ici 2 témoignages, reçus par email, d’enseignants-chercheurs de l’UGA, que j’ai anonymisé :
Cher YYY,
En tant que directeur du département d’histoire, et attentif au fait que les étudiants victimes des brutalités policières ce matin étaient en partie des étudiants d’histoire et que l’étudiant victime de menaces de mort est, si je ne me trompe pas, un étudiant d’histoire, je suis très inquiet.
J’ai affiché publiquement mon hostilité viscérale à la présence policière sur un campus universitaire, qui ne fait qu’envenimer la situation, et les faits semblent malheureusement me donner raison.
Je souhaiterais donc - et je pense être le porte-parole de mes collègues historiens - que tu sollicites la Présidence pour avoir des explications concernant les événements inqualifiables qui se sont déroulés ce matin à la galerie des amphis et les violences subies par les étudiants, qui pour partie sont des étudiants d’histoire dont j’ai la charge et qui sont en principe sous ma protection. Je souhaite aussi que le cas de l ’étudiant Tordjman, que j’ai eu en cours et qui a été menacé de mort, soit sérieusement pris en compte par la Présidence.
Je tiens aussi à te remercier de n’avoir jamais, parfois contre vents et marées, sollicité les dites « forces de l’ordre » ou, pire encore, les vigiles, sinistres et coûteuses milices d’une époque nauséabonde, pour pacifier - je ne trouve pas d’autre terme - l’ARSH. C’est tout en ton honneur, et en l’honneur des personnes, dignes, qui t’entourent.
Bien amicalement,
XXX
–-----------------------
Chers tous,
Je voudrais m’insurger à mon tour contre l’usage qui a été délibérément fait de la violence ce matin contre des étudiants qui n’opposaient aucune résistance et ne manifestaient aucune violence. Je peux d’autant plus l’affirmer et en être choqué que j’étais, pour un examen de licence 3, présent devant le bâtiment. Devant des policiers visiblement venus pour en découdre, les étudiants n’ont jamais montré une quelconque agressivité. Une fois l’ordre d’intervenir donné, les policiers ont fait un usage de la force disproportionné, gazant à hauteur de visages tous les étudiants présents dans le périmètre (moi y compris) et ont agressé un étudiant qui n’y était pour rien, l’immobilisant en l’écrasant à plusieurs (pratique désormais interdite, il me semble) et l’emmenant le visage en sang. Lorsque devant ce déferlement de violence inutile, j’ai tenté de m’interposer pour protéger les étudiants menacés, j’ai reçu un coup de matraque, de bouclier et des insultes.J’aimerais que la présidence (le président, tout simplement) s’explique et m’explique la raison pour laquelle il donne l’ordre aux forces du désordre de venir agresser des étudiants et des enseignants sur le campus.
J’ai encore le goût aigre des gazes lacrymogènes dans la gorge.
Cordialement,
ZZZZZ
Toujours Grenoble, toujours ce matin, 07.05.2018 :
Et, cerise sur le gâteau... voici un message que le président de l’université de Grenoble, Patrick Lévy, a envoyé aujourd’hui...
A gerber !
Nouvelle action de blocage violent pour empêcher la tenue d’examens - lundi 7 mai 2018
Mesdames, Messieurs, Chers collègues,
Ce matin, 580 étudiants de l’UFR ARSH et de l’UFR SHS étaient convoqués pour passer leurs partiels à la galerie des amphithéâtres, bâtiment Pierre Mendès France, sur le campus de Saint Martin d’Hères de l’Université Grenoble Alpes. Aux alentours de 6h30, une vingtaine de bloqueurs ont commencé à entraver les accès au bâtiment, en usant de violence à l’égard des agents de sécurité (envoi d’excréments notamment), ce qui a contribué à faire monter la tension. Ils ont ensuite fait savoir qu’ils étaient déterminés à rester.
Au vu des tensions depuis plusieurs semaines entre bloqueurs et étudiants désireux de passer leurs examens, je ne pouvais laisser seuls face à face des bloqueurs et des étudiants qui souhaitent aller passer leurs examens. Aussi, j’ai demandé l’intervention des forces de police. Les bloqueurs ont souhaité rester malgré la présence des forces de l’ordre, et se sont volontairement affrontés avec les forces de police, entravant par là même le passage d’étudiants qui souhaitaient malgré tout intégrer le bâtiment (entrave vers l’accès au cordon de sécurité, insultes, etc.).
Au regard de la tournure des événements, avec un niveau de tension croissant, il était devenu impossible de laisser les étudiants passer leurs examens à l’heure prévue. Pour les protéger, et compte tenu de l’état de stress dans lequel certains ont pu être mis – évidemment défavorable au passage de leur partiel, j’ai demandé le report des examens prévus à la galerie des amphithéâtres à 8h et à 11h. Les examens organisés dans les autres bâtiments, y compris le bâtiment Stendhal, se sont tous tenus sans problème.
Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, je dénonce toute violence, notamment celle d’une trentaine de bloqueurs, empêchant le libre accès des personnels et de centaines d’étudiants à un bâtiment de l’université et ce faisant la tenue d’examens. Je réitère mon accord pour des discussions ouvertes et sereines, comme je le fais chaque semaine lors d’un échange avec les syndicats étudiants représentatifs.
Afin de préserver la valeur des diplômes de l’Université et de respecter l’ensemble des étudiants, je réaffirme, comme exposé depuis le début des événements, qu’il n’y aura aucun aménagement d’épreuve. La Présidence mettra tout en œuvre avec l’appui de l’administration pour la tenue effective des examens tels que prévu dans le règlement des études de chaque diplôme.
Bien cordialement,
Patrick Lévy
Président de l’Université Grenoble Alpes
Ta video marche meme si on a pas de compte facebook @cdb_77
C’est dans cette fac qu’un prof ou membre du personnel cagoulé accompagné de néo-nazis est venu tabasser des élèves ? Le président à pas été suspendu pour une faute aussi grave ?
edit : non c’etait à Montpellier.
En tout cas ces présidents d’université on sais ce qu’illes auraient fait pendant l’occupation.
#Nancy : une loi antiterroriste utilisée contre le mouvement étudiant
Stéphane Ortega, Rapports de Force, le 7 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/692614
À Nancy, un étudiant est poursuivi pour n’avoir pas donné le code PIN de son téléphone portable pendant sa garde à vue faisant suite à l’intervention de la police sur le campus le 3 mai. Il est accusé du refus de donner la clef d’un système de chiffrement ayant pu servir à la commission d’un délit. Une infraction inscrite dans la loi sur la sécurité quotidienne votée en France au lendemain des attentats du World Trade Center en 2001.
Une lettre adressée à la direction de l’ARSH (Arts et Sciences humaines) par une étudiante de l’Université de Grenoble (lettre que j’ai anonymisée) :
Lettre adressée à la direction, l’administration et au corps professoral de l’ARSH concernant les évènements de Lundi matin contre des étudiants de l’ARSH. Par xxxx, Elue représentante étudiante de l’UFR ARSH, déléguée L3 Histoire, Présidente des Apprentis Chercheurs de l’ARSH, Apolitisée.
Chère ARSH,
« J’ai mal à mon Université. »
En tant que représentante élue étudiante de l’UFR ARSH je me dois de réagir, sous la volonté des étudiants de l’UFR, à l’atteinte physique qui nous a été portée lundi matin devant la galerie des amphis et à donner voix et mots à notre communauté. Vous étiez nombreux à assister à cet évènement choquant et abusif. Il n’est plus question de politique ! Il n’est plus question de manifestants ou non manifestants ! La direction n’a pas fait de distinctions lorsqu’elle a ordonné cette intervention, elle a marché sur les libertés et les droits de chacun d’entre nous !
Notre université fonctionne grâce à quatre principaux collaborateurs et à la teneur de leur relation : la direction, l’administration, le corps professoral, et le corps étudiant. J’aime ce mot : Relation, n’est-il pas bien commode ? Pour notre part la qualité de notre relation avec la direction est passée de médiocre, à exécrable ! Elle se résume à ceci : la direction de l’UGA a fait exactement ce qu’elle voulait faire au mépris de ses étudiants et de notre respect. Elle nous a donné rendez vous à une heure, une date et un lieu précis sur le campus pour passer un examen. Nous sommes venus, et nous nous sommes fait frapper et gazer. Il n’y a rien de plus à ajouter. Nous ne viendrons plus si c’est à cela que devons nous attendre.
Quand un collaborateur nous tyrannise, ce n’est plus un collaborateur. Et comme un tyran ne comprend que la force, nous sommes prêts aujourd’hui à faire preuve de plus de force. La direction de l’Université se heurtait récemment à un groupe d’étudiants mobilisés pour la défense de leurs idées vis-à-vis d’une loi gouvernementale. A présent, qu’elle se prépare à se heurter à tous ses étudiants, ceux qui croient encore que nous sommes libres, ceux qui croient encore à un état de liberté, de justice et d’équité, et non de violence, ceux qui croient que nous ne sommes plus en sécurité ici, ceux qui sont blessés, outrés et scandalisés par cette intervention gratuite sur des innocents, ceux qui ont peur pour leur avenir et leurs partiels et qui ne comprennent pas pourquoi l’UGA n’est pas de leur côté, et ceux qui se battent depuis le début pour que Faculté et Egalité continuent de rimer. La direction de l’Université a en face d’elle non plus des étudiants dispersés et en désaccord, mais une seule et unique voix étudiante, celle qui crie sous vos matraques, celle qui crie colère, justice et liberté ! « Vives nos partiels, on aime se faire frapper ! ».
Vives nos partiels, on aime se faire frapper !
L’ensemble des élus étudiants de l’ARSH et les étudiants de l’ARSH s’accordent la plupart sous ces mots : Nombreux d’entre nous, arshiens, avons été atteint physiquement ou moralement par cette attaque. Direction de l’ARSH, administration de l’ARSH, professeurs de l’ARSH, êtes-vous de notre côté en ce temps de troubles où la direction de l’UGA ordonne ces violences ?
Nous voici dans une situation complexe. La plupart des étudiants de l’ARSH ne veulent pas mettre en péril leurs examens et donc leur diplôme. Néanmoins, accepter de notre part de nous rendre sur les lieux des examens et à l’heure de notre convocation est d’une part un danger physique et d’autre part cela revient à accepter ce qu’il s’est passé lundi matin et à continuer d’assurer notre part du contrat avec la direction de l’UGA. Et cela, nous le refusons catégoriquement. J’espère que vous comprendrez. Par ailleurs, nous savons et reconnaissons l’immense courage, professionnalisme et entraide dont les professeurs et l’administration font preuve depuis le début de cette crise Grenobloise. Nous ne voulons pas nous positionner face à vous, mais avec vous. En respectant notre front contre la direction de l’UGA. Pour l’heure, comprenez que pour nous, nous rendre sur les lieux des convocations aux examens est en proie à plusieurs débats. Et nous paraît être, pour les raisons énoncées juste au-dessus, une très mauvaise chose. Comprenez aussi qu’en tant qu’élue étudiante non politisée, de la liste des Arshiens, je me suis entretenue avec des leaders du mouvement étudiants qui manifestent contre la loi ORE (appelés vulgairement « les bloqueurs ») afin d’assurer mon soutien et celui des étudiants de l’ARSH, non pas à leurs valeurs politiques, mais au refus et à l’opposition à la présente direction de l’UGA et ses méthodes d’agissements. Nous nous unissons contre un front commun, et pour se faire, la situation actuelle ne donne à la multitude (donc comprenant les étudiants lambda et non politisés et aussi les autres) que je représente, qu’une solution possible, semble-t-il ? Soutenir les actions contre l’UGA et refuser d’honorer notre part du contrat en tant qu’étudiant à l’Université Grenoble Alpes ? Nous sommes ouverts à la discussion, et je vous demande, chers tous, chers arshiens, de nous entendre et de répondre à mon dialogue afin que nous trouvions une solution pour la multitude arshienne. Les étudiants de l’ARSH que je représente, mes collègues, mes amis, sont inquiets et ont également envie de s’exprimer après ce Lundi. Je vous ai exposé nos positions. J’attends votre réponse, les étudiants de l’ARSH attendent votre réponse. Soyez assurés cependant, de la fermeté de nos décisions.
Néanmoins, soyez assurés également que certain d’entre nous se sentent forcés de se rendre aux examens, et ils y iront. J’espère de tout mon coeur qui ne leur arrivera rien…
La lutte politique des étudiants
Le #blocage des universités est accusé de n’être qu’un désordre public, organisé par des militants rompus à l’exercice. J. Le Mazier montre pourquoi ce jugement ne reflète pas ce qui se passe sur les campus.
Les mensonges de Patrick Lévy, président Uni Grenoble Alpes, sur France bleu (twitter).
Vu le 10.05.2018
HALTE AUX VIOLENCES DU GOUVERNEMENT SUR LES CAMPUS UNIVERSITAIRES
Dans le cadre du mouvement de protestation contre la loi Orientation et Réussite des Étudiants (loi dite ORE) et la sélection à l’entrée de l’université, les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises ces derniers mois (voir la liste des sites concernés ci-dessous) dans des locaux universitaires ou les campus, soit à la demande des président.e.s d’université, soit à la suite de décisions judiciaires.
La fréquence et la violence de ces interventions sont inédites. Diurnes ou nocturnes, annoncées ou non, elles ont donné le plus souvent lieu à des coups de matraque, des gazages, des étouffements, des insultes à l’encontre des usagers et des personnels. Ces actes de violence physique et psychologique, qui peuvent laisser de graves séquelles, sont inacceptables et le SNESUP-FSU les condamne fermement.
Par ailleurs, nous observons que les président.e.s d’université font de plus en plus appel à des sociétés privées de sécurité qui accomplissent sous leur autorité des tâches de maintien de l’ordre, dont certaines sont susceptibles de constituer des entorses à la loi : contrôles d’identité, filtrage des étudiants, déblocages de bâtiments, interdiction d’accès aux examens... Le SNESUP-FSU tient à rappeler que les vigiles, qui doivent être agréés et titulaires d’une carte professionnelle, peuvent effectuer une inspection visuelle des bagages à main, mais, non assermentés, ils ne sont pas autorisés à procéder à des contrôles d’identité. Rappelons plus généralement que selon les termes de l’article L613-2 du code de la sécurité intérieure il est interdit aux agents des sociétés privées de surveillance et de gardiennage de « s’immiscer, à quelque moment et sous quelque forme que ce soit, dans le déroulement d’un conflit du travail ou d’événements s’y rapportant ».
La violence n’est pas une réponse acceptable à un mouvement social légitime et au défaut de dialogue, tant au niveau local que national. Ces interventions policières violentes ne visent pas à mettre fin à des troubles à l’ordre public, mais bel et bien à intimider celles et ceux qui aujourd’hui protestent de manière non violente contre la « casse » de l’enseignement supérieur et de la recherche publique. Cette violence révèle l’incapacité du Gouvernement à répondre aux revendications légitimement exprimées.
Le SNESUP-FSU demande au Gouvernement de mettre fin à cet usage de la force publique et rappelle son attachement au respect des franchises universitaires. Les universités sont des lieux de débat où la violence ne peut être tolérée. Le SNESUP-FSU apporte tout son soutien aux victimes et demande la levée de toutes les poursuites intentées aux étudiant.e.s et personnels interpellé.e.s. n
Liste – non exhaustive - des sites concernés par des interventions policières violentes :
• Toulouse Le Mirail : 9 mai • Rennes-II : 2 mai • Nancy : 25 avril & 3 mai • Lyon-II : 13 avril • Nanterre : 10 avril • Lille : 9 avril • Tolbiac (Paris-I) : 7 avril • Nantes : 4 avril • Paul-Valery (Montpellier) : 23 mars • Grenoble-Alpes : 22 mars, 23 avril & 7 mai • Strasbourg : 22 mars & 4 avril • Dijon : 16 mars • La Victoire (Bordeaux) : 7 mars
Message reçu via mailing-list du syndicat SNESUP, 11.05.2018
A propos de Grenoble, je tombe là dessus, mais j’anonymise aussi :
–----------------------------------------------
À Grenoble, ça continue…
Après une consultation fantoche :
“Êtes-vous favorable à la liberté d’accès aux bâtiments des étudiants et des personnels permettant notamment la mise en œuvre des examens dans les conditions normales à l’Université Grenoble Alpes ?”
et plus que douteuse dans sa mise en place, la présidence assurant dans son invitation de vote (mail du 24 avril) :
La consultation est organisée par des moyens électroniques permettant d’assurer l’anonymat des réponses. Elle fait l’objet d’une déclaration à la CNIL dans le respect des obligations informatiques et libertés. Les données seront conservées une semaine.
Or, il s’avérerait que c’était un mensonge délibéré :
▻https://www.facebook.com/LICORNEGrenoble/posts/1810852848952928
La présidence semble s’être senti pousser des ailes avec les résultats de ce vote boycotté par la plupart des organisations syndicales (toutes ?). Elle a ainsi continué à dépenser sans compter pour "sécuriser" l’entrée de certains bâtiments en déployant des effectifs d’agents de sécurité privés jamais vus sur le campus.
Une entrée tellement sécurisée que les entreprises contractées ne laissaient pas toujours entrer les enseignants-chercheurs.
Mais comme ces effectifs exceptionnels ne sont pas toujours suffisant pour "la mise en œuvre des examens dans les conditions normales", les examens sont délocalisés, les enseignants en charge des examens étant parfois mis au courant du lieu de l’examen à peine 24h avant leur tenue.
Mais comme ce n’est pas encore assez normal, la présidence a fait appel à la police à plusieurs reprises, par exemple le 3 mai.
Encore plus normal, cette lettre d’un prof, le 7 mai :
Je voudrais m’insurger à mon tour contre l’usage qui a été délibérément fait de la violence ce matin contre des étudiants qui n’opposaient aucune résistance et ne manifestaient aucune violence. Je peux d’autant plus l’affirmer et en être choqué que j’étais, pour un examen de licence 3, présent devant le bâtiment. Devant des policiers visiblement venus pour en découdre, les étudiants n’ont jamais montré une quelconque agressivité. Une fois l’ordre d’intervenir donné, les policiers ont fait un usage de la force disproportionné, gazant à hauteur de visages tous les étudiants présents dans le périmètre (moi y compris) et ont agressé un étudiant qui n’y était pour rien, l’immobilisant en l’écrasant à plusieurs (pratique désormais interdite, il me semble) et l’emmenant le visage en sang. Lorsque devant ce déferlement de violence inutile, j’ai tenté de m’interposer pour protéger les étudiants menacés, j’ai reçu un coup de matraque, de bouclier et des insultes.J’aimerais que la présidence (le président, tout simplement) s’explique et m’explique la raison pour laquelle il donne l’ordre aux forces du désordre de venir agresser des étudiants et des enseignants sur le campus.
J’ai encore le goût aigre des gazes lacrymogènes dans la gorge.
Voir aussi le point de vue étudiant :
►https://twitter.com/NMarlin_/status/993389402121482241
De ce fait, nous commençons à nous organiser un peu moins peu… et quelques initiatives commencent à se mettre en place :
▻http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8306
À part ça, tout va bien, Raphaël Enthoven et consort peuvent continuer à donner des leçons d’objectivité aux étudiants mobilisés…
Toulouse : l’étudiant grièvement blessé par la police témoigne
Lundi Matin, le 10 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/693354
PARIS 8 OCCUPÉE : LES ÉTUDIANT-E-S DÉGAGENT UN FLIC DE LEUR FAC !
Saint-Denis VIII Révolutionnaire, Facebook, le 10 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/693367
Paris 8 occupée : les étudiant-e-s dégagent un flic de leur AG !
Paris-Luttes Info, le 11 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/693589
Reçu via une mailing-list de personnels qui ont réagi aux violences policières de l’Université Grenoble Alpes (j’anonymise), 14.05.2018 :
La question des tensions entre étudiants est en effet aussi à prendre en compte, sans la minorer : une poignée de personnes violentes (ce que les étudiants mobilisés contre la loi ORE ne sont pas), soutenues par l’#extrême_droite, comme on l’a vu dans d’autres universités, se manifeste de plus en plus régulièrement. Il semble que la présidence n’ait toujours pas porté plainte contre les tentatives d’incendie des jardins d’utopie. La question des examens est aussi une réflexion sur ce que nous pouvons faire pour ne pas créer des situations de tension.
Ce matin, 14.05.2018, Université Grenoble Alpes :
ce matin devant le DLST 9 camions de CRS, deux voitures banalisées...
Reçu via un collègue.
Témoignage, reçu par email aujourd’hui, 14.05.2018. Témoignage que j’anonymise, comme coutume, et qui se rapporte aux événements du 7 mai sur le campus de Grenoble :
Enseignant dans le secondaire et par ailleurs en reprise d’études, je faisais
partie le 7 mai dernier des étudiants convoqués à leurs examens. Contrairement
aux messages alarmistes répétés du président de l’université (qui n’était pas
présent sur place), aucune tension n’était perceptible à mon arrivée vers 7H45
et ce jusqu’à ce déploiement de violence inouïe de la part de forces de
l’ordre à l’encontre d’étudiants totalement pacifiques. J’ai été (et je reste)
profondément choqué et révolté devant un usage de la force totalement
disproportionné : plusieurs policiers casqués, munis de matraques et de
boucliers se ruant sans ménagement aucun (visiblement très pressés de « faire
mal ») sur des étudiants pacifiques venus passer leurs partiels. Comme monsieur
xxxxx, je m’insurge contre le traitement (non réglementaire d’ailleurs)
infligé à un étudiant malmené à terre par plusieurs policiers faisant preuve
d’un acharnement particulièrement choquant. J’ai également été amené à
tranquilliser une étudiante particulièrement choquée et atteinte de manière
sévère par des gaz lacrymogènes. J’ai aussi discuté avec un pompier soignant
un de mes collègues étudiant tellement malmené qu’il en avait l’épaule démise
(diagnostic du pompier) et je passe sur les étudiants ayant subis les gaz à
hauteur de visage (là aussi, je doute que la déontologie policière soit
respectée !!!) ou une autre tellement choquée qu’elle en vomissait.
L’université de Nanterre fera passer des examens en ligne, une AG étudiante s’y oppose
Deux cents étudiants réunis en assemblée générale ont voté le blocage administratif de l’université pour empêcher que les partiels soient organisés à distance.
Ouverture violente et forcée de Lyon 2 le 14 mai, communiqué de la CGT FercSup
Rebellyon, le 16 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/694806
Universités : violences policières et privatisation de la sécurité
Le gouvernement et de nombreux présidents d’université ont fait en moins de deux semaines le grand ménage de printemps sur les campus mobilisés. A coups de matraque et de « police privée » ! Universitaires et élus s’inquiètent ou s’insurgent. Billet écrit à quatre mains avec Isabelle Krzywkowski et publication de deux lettres ouvertes, de Grenoble et de Strasbourg.
Soutien à notre collègue chercheur et aux étudiant.e.s victimes de violences policières à l’EHESS le 1er mai
L’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux) Paris, le 14 mai 2018
Le 1er mai 2018 vers 20h30, notre collègue Nicolas Jaoul, chercheur au CNRS (IRIS), ainsi que des étudiant.e.s, ont été victimes de violences policières attestées par différents témoignages écrits et audiovisuels. Elles/ils se trouvaient à l’EHESS au 96 boulevard Raspail, occupée depuis la veille par les étudiant.e.s, lorsque des manifestant.e.s poursuivi.e.s par des policiers se sont réfugié.e.s sur le site, aussitôt fermé par ses occupants et encerclé par la police. Nicolas Jaoul, qui cherchait une voie de sortie à l’arrière du bâtiment, s’est fait rouer de coups et mettre à terre par cinq agents de la police nationale en équipement anti-émeute. Alors qu’il n’opposait aucune résistance et déclinait son identité et sa fonction d’enseignant-chercheur, il a été insulté et a reçu des coups de pieds dans la tête. Les policiers l’ont menacé, lui disant qu’après ce qu’ils s’apprêtaient à lui faire subir, il « ne pourrait plus jamais se relever » et qu’ils allaient le « faire payer pour les étudiants », qui « font ça à cause de toutes les merdes » qu’il leur apprenait. Par ailleurs, une quinzaine de policiers, dans un état de rage manifeste, tentaient de forcer la porte cochère, bloquée de l’intérieur par les étudiants, qui ont reçu des coups de bâton-tonfa et des jets de gaz lacrymogène à quelques centimètres du visage. Les policiers se sont retirés après l’intervention sur place du Président et du bureau de l’EHESS, qui ont accepté de raccompagner jusqu’au métro les étudiant.e.s souhaitant sortir du site et inquiets de possibles représailles dans le quartier.
De nombreux témoignages, y compris au sein du bureau de l’EHESS, soulignent l’état d’excitation des policiers, s’accordant à considérer que la résistance des étudiant.e.s empêchant l’accès du site à la police, puis l’intervention du Président ont évité ce soir-là des faits de violence dramatiques – une petite centaine d’étudiants étant encerclés, avec pour seule « échappatoire » l’échafaudage de chantier sur un bâtiment voisin.
De nombreux membres de l’IRIS étudient et dénoncent depuis longtemps les mésusages de la force et le climat de violence discrétionnaire auxquels sont souvent confrontés les habitant.e.s des quartiers populaires, les migrant.e.s et les minorités racisées. A présent, cette violence s’exerce aussi dans nos universités. D’ailleurs, les répressions de manifestations ou d’occupations dans les universités de Grenoble, Strasbourg, Nanterre, Paris 1 ou encore Toulouse ces dernières semaines indiquent une routinisation de l’usage disproportionné de la force en première instance, sans préavis de dispersion ni aménagement de voie de retrait.
La mission première de l’université est l’enseignement et la recherche, et cette mission s’est construite historiquement dans une perspective de liberté de pensée, de gratuité et d’ouverture sociale. Nous sommes aujourd’hui concernés par la remise en cause de ces principes, par les atteintes souvent violentes aux franchises universitaires, par la paupérisation de l’université et le tri social à l’entrée comme mode de gestion de l’insuffisance chronique de ressources.
Dès lors, nous personnels, étudiant.e.s, chercheur.e.s, et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’IRIS, condamnons la politique de répression violente des mobilisations étudiantes et réaffirmons notre soutien entier à celles et ceux qui, au sein des universités et institutions de recherche, et en solidarité avec d’autres secteurs du service public, se mobilisent contre les réformes en cours, et notamment le projet de loi ORE.
Nous tenons à souligner que les faits qui se sont déroulés le 1er mai à l’intérieur et à la sortie de l’EHESS 96 bd Raspail sont graves. Nous soutenons notre collègue, les étudiant.e.s agressé.e.s et blessé.e.s, et d’une façon générale les étudiant.e.s mobilisé.e.s, dont nous saluons le courage et l’engagement.
Nous regrettons fortement l’état d’indifférence qui s’installe au sein de nos institutions vis-à-vis des luttes en cours et de leur traitement policier et tenons à nous en démarquer activement. Nous saluons l’attachement de la présidence de l’EHESS aux franchises universitaires et son engagement à les défendre. Aussi, nous appelons les présidences de l’EHESS, du CNRS, de l’INSERM, et de l’Université de Paris 13 à condamner fermement et publiquement ces violences policières injustifiables dans les locaux de l’EHESS et à leur sortie, rétablissant par là-même auprès du personnel et des étudiant.e.s mobilisé.e.s un climat de confiance et de sécurité.
Signataires :
L’IRIS
Julie Ancian
Aurélie Audeval
Christelle Avril
Anne-Claire Baratault
Adèle Blazquez
Etienne Bard
Véronique Bayer
Benoit Belloni
Elisabeth Belmas
Pierre Benetti
Abdel-Halim Berretima
Thierry Bonnot
Véronique Bontemps
Stefano Bory
Elsa Boulet
Michel Bozon
Hélène Bretin
Aurélien Cadet
Pénélope Calmejane
Julie Castro
Chiara Calzolaio
Mona Claro
Guigone Camus
Lisa Carayon
Gaëlle Chartier
Antoinette Chauvenet
Isabelle Clair
Natacha Collomb
Pamela Colombo
Emilie Counil
Christel Cournil
Christophe Coutanceau
Sébastien Dalgalarrondo
Gisèle Dambuyant
Blandine Destremeau
Helena Devillers
Antonella Di Trani
Antonin Dubois
Marie Ducellier
Emmanuelle Durand
Franck Enjolras
Didier Fassin
Camille Foubert
Tristan Fournier
Marcos Garcia de Teresa
Nolwenn Gauthier
Jérémie Gauthier
Maziyar Ghiabi
Sabine Guez
Déborah Guy
Pascale Haag
Benoit Hachet
Ratiba Hadj-Moussa
Boris Hauray
Thomas Huet
Moritz Hunsmann
Daniele Inda
Gaelle Krikorian
Anouche Kunth
Rose-Marie Lagrave
Flavienne Lanna
Corinne Lanzarini
Eliane de Latour
Michèle Leclerc-Olive
Clémence Léobal
Chowra Makaremi
Hadrien Malier
Audrey Marcillat
Pascal Marichalar
Marion Maudet
Ali Mekki
Franck Mermier
Anne-Charlotte Millepied
Danielle Moyse
Julia Monge
Bernard Müller
Michel Naepels
Magnifique Neza
Barbara Niederer
Gérard Noiriel
Cécile Offroy
Shahnaz Ojaghi
Julie Pagis
Michel Peraldi
Constance Perrin-Joly
Luisa Piart
Anna Pomaro
Giovanni Prete
Luigigiovanni Quarta
Paco Rapin
Zoe Rollin
Sahar Saeidnia
Monique de Saint Martin
Caroline de Saint Pierre
Claire Salem
Sarah Sandré
Sara Scata
Mohammed Sharqawi
Constance Schuller
Regis Schlagdenhauffen
Nathanaëlle Soler
Alexis Spire
Annie Thébaud- Mony
Cécile Thomé
Mathieu Trachman
Benoit Trépied
Anne-Sophie Vozari
Hugo Wainsztok
Eric Wittersheim
Reçu par email, le 17.05.2018
« Tu vas payer pour les étudiants » : un enseignant de l’EHESS affirme avoir été tabassé par des policiers
Anna Breteau, Marianne, le 17 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/695399
Et la fac elle est à qui ?
Studio Doitsu, Youtube, le 12 mai 2018
►https://www.youtube.com/watch?v=053igl9JC8A
Soutien à notre collègue chercheur et aux étudiant.e.s victimes de violences policières à l’EHESS le 1er mai
Les membres de l’IRIS, le 14 mai 2018
►https://seenthis.net/messages/695499
Au rassemblement à Nation, les témoignages des parents de la centaine de lycéens embarqués en garde à vue depuis hier à #Arago font froid dans le dos. Certains cherchent encore leurs enfants, des jeunes filles de 16 ans sont détenues dans des conditions brutales et indécentes.
▻https://twitter.com/cmoreldarleux/status/999336371469869056
Et à défiler :
▻https://twitter.com/StephChehab/status/999364881299202048?s=19
►https://twitter.com/TaranisNews/status/999384857724772353
►https://twitter.com/TaranisNews/status/999384857724772353
#Arago #garde_à_vue #GAV #Lycée_Arago #détention
Reçu via une mailing-list contre les violences policières sur le campus... Je partage ici en anonymisant.
Voici un communiqué de XXXXX, dont l’adresse mail universitaire a été bloquée par l’université, à destination de tous les étudiant-e-s de l’UGA. Ceci n’étant pas une prise de parole personnelle, je ne donnerais suite à aucune éventuelle réponse. Bonne lecture.
Bonsoir à toutes et à tous,
J’ai décidé d’envoyer ce mail, à l’intégralité des étudiant-e-s de l’UGA, car il me semble que la situation que nous vivons toutes et tous aujourd’hui sur le campus est hors de contrôle, et qu’il est bien temps, de se poser, et de parler non pas avec des grands discours, mais avec des faits.
Hélas, les faits sont révoltants. Bien que nous ne soyons pas d’accord, de toute évidence, avec les moyens d’actions que peuvent prendre nos luttes, il me semble cependant qu’il y a certaines limites qui ne peuvent nullement être dépassés. Certes, personnellement je ne suis pas tout blanc nous plus. J’ai moi-même, dans un moment de rage, lancé un fond de bouteille d’eau sur la tête d’un anti bloqueur, ce que je regrette, et je tiens à m’excuser avec cette personne qui se reconnaitra. Certes, je participe activement au blocage des examens, ce qui, de toute évidence, met à mal plusieurs personnes. Certes, j’ai moi-même confronté les actions de membres de la direction et autres sur des réseaux sociaux. Hélas, toutes ces choses, qui sont dérangeantes, en effet, ne sont rien face à ce que moi-même je subis depuis maintenant un mois, et ne sont rien face à un ensemble de choses que toutes les personnes mobilisées nous subissons depuis plusieurs semaines.
Bien que cette liste ne soit guère exhaustive, j’ai préféré me référer uniquement aux faits que je peux démontrer avec des preuves à l’appui. Je vais diviser cette liste en plusieurs sous catégories, de choses qui me semblent inadmissibles.
Veuillez consulter ce lien pour l’intégralité des photos servant à appuyer mon argumentaire : ▻https://drive.google.com/drive/folders/1BnD9OPg5wpCX8VjjVPfJWJLoX6Goofli?usp=sharing
Violences policières à l’université :
– Le 23 avril, lors du deuxième blocage du bâtiment DLST, les forces de police sont venues pour débloquer le bâtiment. Des membres du personnel (des profs, mais aussi des services), des étudiant-e-s, ainsi que des sympathisant-e-s à notre cause, ont été chargés par les forces de l’ordre. Le résultat fût extrêmement grave : une enseignante à l’hôpital, un étudiant en garde à vue (c’était la première fois qu’il participait au mouvement), et plusieurs personnes agressées. Sur ces deux vidéos, il est possible de voir (hélas pas très clairement, la qualité de la vidéo laisse beaucoup à désirer), une étudiante se faire étrangler par un agent de police. ▻https://www.facebook.com/alain.deraucourt/videos/10156262891188373 et ▻https://www.facebook.com/alain.deraucourt/videos/10156262891378373
– Le 26 avril, lors du blocage du bâtiment les Alpilles, des forces de l’ordre ont procédé à un déblocage extrêmement violent du bâtiment. Il est possible de voir sur la vidéo un policier de la BAC (brigade anti criminalité, oui ils envoient la BAC face à des étudiant-e-s) taper à plusieurs reprises et ceci avec une extrême violence, et, avec un certain sadisme que nous pouvons observer avec le geste qu’il fait avec son bras. Voici la vidéo ▻https://www.facebook.com/GrenobleEnLuttte/videos/1910151649003227
– Lundi 7 mai, les forces de l’ordre sont venues pour débloquer la galerie des amphis. Alors qu’une foule d’étudiant-e-s qui n’avaient rien à voir avec le mouvement, ni la grève, attendait l’ouverture du bâtiment, les forces de l’ordre ont chargé la foule et les manifestant-e-s. Des enseignant-e-s, des étudiant-e-s, grévistes ou pas, ont été matraqué-e-s, gazé-e-s, violenté-e-s par les forces de police. Encore une fois, trois personnes ont dû aller à l’hôpital. Suite à cela, l’administration du bâtiment ARSH a annulé les partiels et les a aménagés sous forme de devoir maison chronométré. Voici la vidéo : ►https://www.facebook.com/nicolas.marlin.73/videos/2062844813730002
– Les violences policières ne concernent pas que Grenoble, hélas, mais l’ensemble des universités mobilisées contre le plan Vidal et son monde. Voici une vidéo des violences à Rennes : ▻https://www.facebook.com/AG.Rennes2/videos/770955669760965
– Suite à l’évacuation de l’université de Toulouse, un étudiant a été gravement blessé par l’explosion d’une grenade policière. (Image dans le lien plus haut)
Violences provenant de groupuscules :
– Le 23 mars, un groupuscule est rentré à l’occupation de Montpellier. Plusieurs étudiant-e-s ont été agressés par des barres de fers, par des barres en bois, et autres armes. Voici la vidéo ▻https://www.facebook.com/ajplusfrancais/videos/572890946411892
– Le dimanche 22 avril, un incendie criminel a été déclenché sur le campus, par des inconnus. Le bâtiment qui a brûlé est le jardin des utopies, qui se trouvaient à quelques mètres de la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettre. Sur cette vidéo, commenté de manière assez pauvre, je m’excuse, nous pouvons observer la violence des flammes qui auraient pu brûler la bibliothèque si le feu n’avait pas été contenu. ▻https://www.facebook.com/alain.deraucourt/videos/10156260293908373
– La nuit dernière, celle entre le dimanche 13 et le lundi 14 mai, nous avons reçu des informations diverses nous alertant d’une attaque des anti-bloqueurs, qui comptaient venir à plusieurs dizaines, voire une centaine, pour nous dégager à coups de bâton et de barres de fer. Finalement une très large mobilisation des étudiant-e-s en lutte a dissuadé ce groupuscule de venir. (Images dans le lien plus haut)
– J’ai moi-même subi plusieurs attaques sur des réseaux sociaux, dignes de d’harcèlement scolaire de lycée. Des attaques ad-hominem se moquant de mon surpoids, usurpant mon nom et mon image sans mon consentement (actes illégaux). En dehors du ridicule de ces attaques, cela s’avère extrêmement dangereux pour moi, vu que depuis que ce groupuscule me met en évidence, j’ai reçu plusieurs menaces de mort par Facebook et autres plateformes. (Images dans le lien plus haut)
Violences provenant de membres de l’administration et des agents de sécurités :
– Depuis le début du mouvement, Patrick Lévy, président de l’université Grenoble Alpes maintient une communication extrêmement violente, qui incite à la violence à l’égard de nous autres manifestant-e-s pacifistes. Par ailleurs, toutes les violences policières ayant eu lieu sur le campus sont de sa responsabilité, vu que seul le président de l’université peut décider de faire intervenir les forces de police sur le domaine universitaire.
– Depuis le premier blocage du DLST, Yves Markowicz ne cesse d’utiliser les réseaux sociaux, sur lesquels il insulte continuellement les étudiant-e-s et enseignant-e-s en grève, encourageant la violence et la haine. Dans d’autres images il donne des détails sur les résultats scolaires de ses étudiant-e-s, ce qui est complétement illégal. (Images dans le lien plus haut)
– Hier, 14 mai, j’ai été empêché pendant un temps d’accéder au bâtiment universitaire IAE, où mon partiel de Croissance et Fluctuations devait avoir lieu. Grâce à l’intervention d’Alexis Garapin, directeur d’UFR de la faculté d’économie de Grenoble, j’ai pu me rendre à mon examen. Si je n’avais pas pu, j’aurais dû rembourser 4700 euros de bourse au CROUS, mettant ainsi fin à mes études puisque je suis très précaire. Par ailleurs, l’agent de sécurité qui m’empêchait de rentrer m’a humilié devant tous mes camarades, pendant que des policiers prenaient en photo le moment où j’ai dû ramasser mes affaires qui étaient tombées. Quand j’ai pu rentrer au bâtiment, un agent de sécurité m’a suivi jusqu’à ma salle d’examen. La radio de l’agent sonnait tellement fort que presque la moitié de l’amphi écoutait les appels radio alors qu’un partiel était en cours. L’après-midi, trois vigiles faisant plusieurs fois ma taille, ont suivis tout mes déplacements à l’intérieur du bâtiment. J’ai fait une crise d’angoisse pendant que je composais, ce qui m’a empêché de composer correctement. Deux agents de sécurité m’ont même suivi dans le tram lors du retour sur le campus, plusieurs de mes camarades de classe en sont témoins. Ceci m’a vraiment mis sur les nerfs, ce qui s’est traduit par un comportement violent de ma part. Je me suis excusé auprès des camarades qui ont dû supporter ma panique et mes nerfs.
– Le même traitement a été donné à d’autres étudiant-e-s en lutte lors des examens. L’université menace systématiquement les étudiant-e-s de commission disciplinaire, faisant en sorte que leur parole ne soit pas écoutée par leurs camarades de classe.
Pour donner suite à toutes ces violences, inadmissibles, il est temps de faire un constat : certes, nous ne sommes pas toutes et tous d’accord avec les moyens d’action et de lutte, mais, il me semble, nous ne pouvons que nous consterner face à l’inadmissible.
C’est ainsi, que je fais un appel à votre sens de la démocratie, votre respect de la liberté de faire grève, et vous demande de nous soutenir, massivement, sur les réseaux sociaux, dans les blocages (si ce mode d’action vous convient), dans les assemblées générales et dans les dates de mobilisation.
Je vous invite à venir demain, mercredi 16 mai à 6 heures du matin devant le CLV, afin de bloquer le plus grand nombre possible de partiels, pour démontrer que notre mouvement est loin d’être minoritaire, pour protester contre l’inadmissible, pour protester contre les violences.
Mais mon appel ne s’arrête point-là. Essayez de vous organiser, dans chaque composante, faites des réunions, des assemblées générales de composante (l’ARSH, l’IUGA et le BSHM l’ont déjà fait), décidez entre vous les modes d’actions que vous semblent légitimes et souhaitables, par exemple : bloquer des examens, organiser des grèves massives de copies, organiser des débats, des rassemblements.
Voila le fond même de notre mouvement. Patrick Lévy pense, dans son ignorance et son mépris, que je suis le « leader charismatique » du mouvement. Rien n’est plus éloigné de la réalité, car justement, notre mouvement n’a pas de leader, n’a pas de chef, n’a pas de meneurs. Notre mouvement se crée, se modèle, s’organise, par l’auto-gestion, par des comités de mobilisations où tout le monde vote, où tout le monde débat autour des modalités d’actions, autours des moyens de lutte. Organisons-nous donc tous et toutes ensemble, contre la loi ORE, contre les violences, contre la barbarie d’une répression que n’a jamais atteint un tel degré à l’université de Grenoble.
Mobilisons-nous donc ! Disons non aux partiels surveillés par des agents de sécurité violents. Disons non à la présence policière sur notre campus ! Disons non à la violence des anti-bloqueurs. Bref, disons non à la violence, à la barbarie, à la haine.
Mobilisons nos enseignant-e-s, en leur envoyant ce mail, afin qu’ils et elles puissent le faire tourner entre eux et elles.
Rendez-vous demain, et après-demain, et les jours qui suivent, à 6h devant le CLV pour continuer les blocages jusqu’à l’aménagement des examens (comme cela a été fait à l’ARSH).
Et rendez vous le 22 mai à 10 heures devant la place de la gare de Grenoble pour la grande manifestation nationale !
Il est temps de montrer que nous sommes une majorité !
Non à la haine ! Non à la violence ! Non à la sélection !
Non, nos étudiants ne font pas « n’importe quoi » ! Lettre sur deux conceptions de l’université
TRIBUNE LIBRE – En pleine période de manifestations liées à la loi Ore (loi relative à l’Orientation et à la réussite des étudiants), les tensions entre ses opposants et la présidence de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) perdurent. Le président de l’Université a, mercredi 16 mai, tenu des propos sur les étudiants qui ont suscité de nombreuses réactions. Parmi elles, cette lettre, signée par bon nombre de professeur(e)s de l’UGA.
Monsieur le Président,
Le mépris que vous déversez depuis des semaines sur les étudiants et sur les personnels, tant par vos courriers internes que dans la presse, est insupportable.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase
Non seulement vous ne vous êtes pas une fois préoccupé de l’état de santé des étudiants et des personnels blessés, physiquement et psychiquement, par les interventions policières et les vigiles que vous commanditez ;
Non seulement vous noircissez et criminalisez à plaisir, mais heureusement jusqu’au ridicule (du « saccage » aux « excréments »), une mobilisation légitime et nécessaire ;
Non seulement votre plébiscite nous a doublement pris pour des imbéciles, par sa formulation, puis par sa publication biaisée des résultats ;
Mais voici que vous nous salissez publiquement dans la presse (Dauphiné libéré, 16 mai 2018). Car, oui, c’est nous insulter, nos étudiants et nous mêmes, leurs enseignants, que de prétendre qu’ils font « n’importe quoi » et cherchent à « torpiller l’université ».
Une vision différente de l’université
C’est l’honneur en tout cas des disciplines de sciences humaines et sociales – mais aussi de toute pratique universitaire – que de se nourrir du débat, et non de l’apprentissage par cœur de données à recracher dans des QCM. C’est aussi leur honneur de se nourrir de la pensée collective, et non de la concurrence. Par cette formule, on comprend mieux, certes, la distance incommensurable et inaliénable qui nous sépare du modèle que vous prônez, et que les étudiants refusent.
Nous soutenons pleinement et avec enthousiasme le fait que nos étudiants « ont travaillé collectivement » pendant les examens, et même le fait qu’ils aient mangé des crêpes. Quel pédagogue ne se réjouirait pas d’un apprentissage qui se fait dans la joie ? Nous saluons leur inventivité, leur curiosité, leur ironie critique et leur goût du partage. Nous les remercions et les félicitons d’avoir ainsi su mettre en pratique et en discussion leurs cours et leurs lectures.
Nous vous invitons, Monsieur le Président, à méditer cette pensée de Cornélius Castoriadis : « Nous appelons praxis ce faire dans lequel l’autre ou les autres sont visés comme êtres autonomes et considérés comme l’agent essentiel du développement de leur propre autonomie. La vraie politique, la vraie pédagogie, la vraie médecine, pour autant qu’elles ont jamais existé, appartiennent à la praxis. » (L’Institution imaginaire de la société, 1975, 1999, p. 112)
Premiers signataires (en ordre alphabétique) : Jennifer Buyck – Rémi Clot-Goudard – Jean-Marc Colletta – Sylvain Coulange – Cristina Del Biaggio – Laurence Delpérié – Giovanni Depau – Catherine Frier – Nathalie Gary – Florent Gaudez – Franck Gaudichaud – Myriam Houssay-Holzschuch – Caroline Imbert – Marie-Paule Jacques – Kirsten Koop – Olivier Kraif – Isabelle Krzywkowski – Francis Lazarus – Lison Leneveler – Sébastien Leroux – Tanguy Martin-Payen – Sarah Mekdjian – Chloé Muteau-Jaouen – Judith Nelson – Martial Pisani – Marianne Prévost – Olivier Razac – Fanny Rinck – Julie Sorba – Jean-Yves Tizot
▻https://www.placegrenet.fr/2018/05/24/non-nos-etudiants-ne-nimporte-quoi-lettre-deux-conceptions-de-luniversite/192678
Et vous l’aurez vu, je suis parmi les premièr·es signataires !
Au delà des universités, on pourrait aussi rajouter tout ce qui concerne le lycée #Arago à Paris. Quelques liens :
►https://seenthis.net/messages/696783
►https://seenthis.net/messages/696803
►https://seenthis.net/messages/696895
►https://seenthis.net/messages/697030
►https://seenthis.net/messages/697374
►https://seenthis.net/messages/698202
►https://seenthis.net/messages/701382
Les médias s’empressent à parler de « 1 mio EUR » de dégâts aux bâtiments de la fac de Grenoble suite à l’occupation par les étudiant·es :
VIDÉO - Plus « d’un million d’euros » de dégâts dans un bâtiment de la fac de Grenoble débloqué jeudi
Après six semaines d’occupation, les opposants à la loi ORE ont quitté le #Centre_des_Langues_Vivantes (#CLV), le bâtiment qu’ils occupaient depuis six semaines. Face aux dégâts considérables, l’UGA va déposer plainte. Le CLV ne devrait pas être utilisable pour la rentrée en septembre.
▻https://www.francebleu.fr/infos/education/video-le-dernier-batiment-occupe-de-la-fac-de-grenoble-debloque-les-degat
Ici la réaction de deux collègues, reçues par email le 27.05.2018.
Je copie-colle leur message, en l’anonymisant :
Bonjour à tous,
Non les étudiants n’ont pas fait 1 million d’euros de dégâts au CLV (il faudrait certainement commencer par diviser ce chiffre par 10 pour s’approcher d’un chiffre discutable)
Pourtant, ce chiffre circule dans les médias nationaux sans aucune mise en discussion à ma connaissance (toujours l’excellent travail des journalistes qui prennent les informations données par les autorités pour la vérité)
Ces mêmes autorités (et médias) qui versent des larmes de crocodile sur la désinformation et autres « fake news »...
Or, la lutte politique passe d’une manière décisive par la définition de la réalité : d’où vient ce chiffre ? qui l’a produit et comment ? est-il possible de se donner les moyens d’un contre-chiffre ? etc.
J’ajoute que si les dégradations commises aux CLV restent problématiques, ce serait une terrible défaite éthique et théorique d’accepter l’équivalence « dégradation »="dévastation" (lu dans un message de l’administration) et 100.000 (?)=1 millions (cf. la fin du 1984, d’Orwell)
–-----------
Bonjour à tou.te.s,
Il est important de rappeler que le CLV était déjà classé avant les grèves contre la loi comme bâtiment à rénover. Le toit végétalisé était déjà à refaire, de même que de nombreux aspects du bâtiment. Le chiffre de 1 millions d’euros comprend nécessairement les travaux qui étaient déjà prévus.
Par ailleurs il a été dit que les tours d’ordi avaient été volées (apparemment elles avaient été enlevées bien avant et déplacées pour que des étudiants passent le TOEIC ailleurs) et que le système d’alarme ne fonctionne plus (mais il avait été supprimé pour la galerie des amphis et potentiellement aussi pour le CLV par l’université elle-même).
On peut aussi rappeler combien cette situation entre en écho avec un mouvement qui a été réprimé par la violence policière et dans le silence assourdissant des autorités, qui envoyaient les forces de l’ordre mais n’ont jamais ouvert de discussions.
Pour finir le « Makhno <3 » sur le bâtiment de Science Po est à voir (et ça rime).
Bien à toutes et tous,
Gardes à vue par centaines, blessures graves et prison ferme : le mouvement social de plus en plus réprimé
Rachel Knaebel, Basta, le 5 juin 2018
►https://seenthis.net/messages/699900
@cdb_77 : ça ne me dérange pas que tu « ranges » ici les articles sur parcoursup, mais au départ c’était plutôt sur la répression des flics et des fachos...
A propos de la répression grandissante du mouvement social :
Gérard Collomb défend sa vision du maintien de l’ordre
Confrontés à de nouvelles formes d’affrontements, policiers et gendarmes tentent d’adapter leur méthode.
Julia Pascual, le Monde, le 8 juin 2018
►https://seenthis.net/messages/700734
PHOTOS - VIDEOS : revivez la visite du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb en Dordogne
Antoine Balandra, France Bleu Périgord, le 8 juin 2018
►https://seenthis.net/messages/700734
#violences_policières qui répriment les mouvements estudiantins ailleurs qu’en #France :
►https://seenthis.net/messages/701194
Tu as bien raison cher @sinehebdo... je vais dans les prochains jours (en espérant trouver le temps) faire un peu le ménage et déplacer les post parcoursup vers ce fil de discussion : ▻http://seen.li/eeau
;-)
@sinehebdo : done !
Les articles sur parcoursup sont désormais sur ce fil de discussion : ►https://seenthis.net/messages/671718
Nantes : suspension de fonctions validée pour le sociologue opposé à la loi ORE
Guillaume Frouin, Libération, le 10 juillet 2018
►http://www.liberation.fr/france/2018/07/10/nantes-suspension-de-fonctions-validee-pour-le-sociologue-oppose-a-la-loi
Nantes : deux enseignants sanctionnés après les blocages à l’université
Maïa Courtois, Libération, le 2 août 2018
►http://www.liberation.fr/france/2018/08/02/nantes-deux-enseignants-sanctionnes-apres-les-blocages-a-l-universite_167
Les textes de ces deux articles ici :
►https://seenthis.net/messages/671718
Un article revient sur cette année de mobilisation et de répression :
Fac : désorientation, occupation, répression
La Brique, le 9 août 2018
►https://seenthis.net/messages/713881
Coups de pieds dans la tête d’un prof : Les 5 policiers voulaient le « faire payer pour les étudiants »
A l’#EHESS, le #1er_mai 2018 vers 20h30, Nicolas Jaoul, chercheur au CNRS (IRIS), ainsi que des étudiant.e.s, ont été victimes de violences policières. Insultes, mise à terre, coups de pieds dans la tête, menaces. Nous relayons ci-dessous le communiqué de soutien de personnels, étudiant.e.s, chercheur.e.s, et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’IRIS.
Soutien à notre collègue chercheur et aux étudiant.e.s victimes de violences policières à l’EHESS le 1er mai
L’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux) Paris, le 14 mai 2018
Le 1er mai 2018 vers 20h30, notre collègue Nicolas Jaoul, chercheur au CNRS (IRIS), ainsi que des étudiant.e.s, ont été victimes de violences policières attestées par différents témoignages écrits et audiovisuels. Elles/ils se trouvaient à l’EHESS au 96 boulevard Raspail, occupée depuis la veille par les étudiant.e.s, lorsque des manifestant.e.s poursuivi.e.s par des policiers se sont réfugié.e.s sur le site, aussitôt fermé par ses occupants et encerclé par la police. Nicolas Jaoul, qui cherchait une voie de sortie à l’arrière du bâtiment, s’est fait rouer de coups et mettre à terre par cinq agents de la police nationale en équipement anti-émeute. Alors qu’il n’opposait aucune résistance et déclinait son identité et sa fonction d’enseignant-chercheur, il a été insulté et a reçu des coups de pieds dans la tête. Les policiers l’ont menacé, lui disant qu’après ce qu’ils s’apprêtaient à lui faire subir, il « ne pourrait plus jamais se relever » et qu’ils allaient le « faire payer pour les étudiants », qui « font ça à cause de toutes les merdes » qu’il leur apprenait. Par ailleurs, une quinzaine de policiers, dans un état de rage manifeste, tentaient de forcer la porte cochère, bloquée de l’intérieur par les étudiants, qui ont reçu des coups de bâton-tonfa et des jets de gaz lacrymogène à quelques centimètres du visage. Les policiers se sont retirés après l’intervention sur place du Président et du bureau de l’EHESS, qui ont accepté de raccompagner jusqu’au métro les étudiant.e.s souhaitant sortir du site et inquiets de possibles représailles dans le quartier.
De nombreux témoignages, y compris au sein du bureau de l’EHESS, soulignent l’état d’excitation des policiers, s’accordant à considérer que la résistance des étudiant.e.s empêchant l’accès du site à la police, puis l’intervention du Président ont évité ce soir-là des faits de violence dramatiques – une petite centaine d’étudiants étant encerclés, avec pour seule « échappatoire » l’échafaudage de chantier sur un bâtiment voisin.
De nombreux membres de l’IRIS étudient et dénoncent depuis longtemps les mésusages de la force et le climat de violence discrétionnaire auxquels sont souvent confrontés les habitant.e.s des quartiers populaires, les migrant.e.s et les minorités racisées. A présent, cette violence s’exerce aussi dans nos universités. D’ailleurs, les répressions de manifestations ou d’occupations dans les universités de Grenoble, Strasbourg, Nanterre, Paris 1 ou encore Toulouse ces dernières semaines indiquent une routinisation de l’usage disproportionné de la force en première instance, sans préavis de dispersion ni aménagement de voie de retrait.
La mission première de l’université est l’enseignement et la recherche, et cette mission s’est construite historiquement dans une perspective de liberté de pensée, de gratuité et d’ouverture sociale. Nous sommes aujourd’hui concernés par la remise en cause de ces principes, par les atteintes souvent violentes aux franchises universitaires, par la paupérisation de l’université et le tri social à l’entrée comme mode de gestion de l’insuffisance chronique de ressources.
Dès lors, nous personnels, étudiant.e.s, chercheur.e.s, et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’IRIS, condamnons la politique de répression violente des mobilisations étudiantes et réaffirmons notre soutien entier à celles et ceux qui, au sein des universités et institutions de recherche, et en solidarité avec d’autres secteurs du service public, se mobilisent contre les réformes en cours, et notamment le projet de loi ORE.
Nous tenons à souligner que les faits qui se sont déroulés le 1er mai à l’intérieur et à la sortie de l’EHESS 96 bd Raspail sont graves. Nous soutenons notre collègue, les étudiant.e.s agressé.e.s et blessé.e.s, et d’une façon générale les étudiant.e.s mobilisé.e.s, dont nous saluons le courage et l’engagement.
Nous regrettons fortement l’état d’indifférence qui s’installe au sein de nos institutions vis-à-vis des luttes en cours et de leur traitement policier et tenons à nous en démarquer activement. Nous saluons l’attachement de la présidence de l’EHESS aux franchises universitaires et son engagement à les défendre. Aussi, nous appelons les présidences de l’EHESS, du CNRS, de l’INSERM, et de l’Université de Paris 13 à condamner fermement et publiquement ces violences policières injustifiables dans les locaux de l’EHESS et à leur sortie, rétablissant par là-même auprès du personnel et des étudiant.e.s mobilisé.e.s un climat de confiance et de sécurité.
Signataires :
L’IRIS
Julie Ancian
Aurélie Audeval
Christelle Avril
Anne-Claire Baratault
Adèle Blazquez
Etienne Bard
Véronique Bayer
Benoit Belloni
Elisabeth Belmas
Pierre Benetti
Abdel-Halim Berretima
Thierry Bonnot
Véronique Bontemps
Stefano Bory
Elsa Boulet
Michel Bozon
Hélène Bretin
Aurélien Cadet
Pénélope Calmejane
Julie Castro
Chiara Calzolaio
Mona Claro
Guigone Camus
Lisa Carayon
Gaëlle Chartier
Antoinette Chauvenet
Isabelle Clair
Natacha Collomb
Pamela Colombo
Emilie Counil
Christel Cournil
Christophe Coutanceau
Sébastien Dalgalarrondo
Gisèle Dambuyant
Blandine Destremeau
Helena Devillers
Antonella Di Trani
Antonin Dubois
Marie Ducellier
Emmanuelle Durand
Franck Enjolras
Didier Fassin
Camille Foubert
Tristan Fournier
Marcos Garcia de Teresa
Nolwenn Gauthier
Jérémie Gauthier
Maziyar Ghiabi
Sabine Guez
Déborah Guy
Pascale Haag
Benoit Hachet
Ratiba Hadj-Moussa
Boris Hauray
Thomas Huet
Moritz Hunsmann
Daniele Inda
Gaelle Krikorian
Anouche Kunth
Rose-Marie Lagrave
Flavienne Lanna
Corinne Lanzarini
Eliane de Latour
Michèle Leclerc-Olive
Clémence Léobal
Chowra Makaremi
Hadrien Malier
Audrey Marcillat
Pascal Marichalar
Marion Maudet
Ali Mekki
Franck Mermier
Anne-Charlotte Millepied
Danielle Moyse
Julia Monge
Bernard Müller
Michel Naepels
Magnifique Neza
Barbara Niederer
Gérard Noiriel
Cécile Offroy
Shahnaz Ojaghi
Julie Pagis
Michel Peraldi
Constance Perrin-Joly
Luisa Piart
Anna Pomaro
Giovanni Prete
Luigigiovanni Quarta
Paco Rapin
Zoe Rollin
Sahar Saeidnia
Monique de Saint Martin
Caroline de Saint Pierre
Claire Salem
Sarah Sandré
Sara Scata
Mohammed Sharqawi
Constance Schuller
Regis Schlagdenhauffen
Nathanaëlle Soler
Alexis Spire
Annie Thébaud- Mony
Cécile Thomé
Mathieu Trachman
Benoit Trépied
Anne-Sophie Vozari
Hugo Wainsztok
Eric Wittersheim
▻http://www.revolutionpermanente.fr/Coups-de-pieds-dans-la-tete-d-un-prof-Les-5-policiers-voulaient
Arago, comico, Renzo Piano : retour sur la répression du 22 mai
Une soixantaine de personnalités et des syndicats appellent à soutenir les victimes de la vaste opération policière et judiciaire qui a frappé les occupants de ce lycée parisien.
Au moment où la France affiche mondialement son patrimoine historique de Mai 1968, la belle commémoration se trouve traversée par une constellation de luttes (des cheminot.e.s, étudiant.e.s, soignant.e.s jusqu’aux postier.e.s) qui répondent aux attaques historiques de Macron et de son gouvernement. La séquence de luttes hétérogènes ouverte depuis avril et le début de la grève des cheminot.e.s est la première période de conflit d’ampleur contre le plan quinquennal de restructuration de « la start-up France ». Le projet macronien fait feu de tout bois : après les salarié.e.s du privé visé.e.s par les ordonnances, les syndicalistes remuants à licencier, contre les salarié.e.s à statut – cheminot.e.s « privilégié.e.s », fonctionnaires, les entrants à l’université à mieux sélectionner, bientôt les chômeurs. Ironie du moment : on célèbre la marchandise photogénique « casseurs » de 68 et on réprime toute conflictualité sociale et politique.
De nombreuses facs occupées contre la sélection et parcoursup sont évacuées manu militari, des partiels placés sous contrôle policier, des postiers en lutte dans le 92 et leurs soutiens sont nassés par les CRS au centre de tri de la Défense, des cheminot.e.s en grève contre le « pacte ferroviaire » évacué.e.s du centre de tri de Villeneuve-Saint-Georges. Quant aux manifestations, elles sont rituellement noyées sous les gaz lacrymogènes. Après le 1er Mai, un battage médiatique est organisé autour des « black blocs » « casseurs », et les irrationnelles pulsions destructrices contre les vitrines de banques, d’assurances ou de McDo. « ILS veulent des examens en chocolat », a dit en substance le Président, ils devraient plutôt travailler sans broncher dans un McDo franchisé. Gérard Collomb qui se félicite toujours, en bon chef de guerre, des opérations de sa police, à la ZAD où un jeune homme de 21 ans vient de perdre une main, à la frontière italienne et ailleurs contre les migrants, annonce bille en tête : pour manifester il faudra désormais dénoncer son voisin de cortège potentiel « casseur ».
Mais voilà que la Justice vient seconder les œuvres de la Police.
Que s’est-il passé le 22 mai au lycée Arago ?
À la fin de la manifestation du 22 mai des travailleuses et travailleurs du secteur public, ouverte par un cortège de tête énergique malgré l’orage, une occupation s’improvise place de la Nation. Il s’agit de faire une assemblée générale à l’heure où les résultats de parcoursup sont en train de tomber, laissant sur le carreau près de 400 000 lycéen.e.s. Une centaine d’occupants sont au rendez-vous, discutent, s’organisent, et découvrent les belles arcades en pierre de taille cachées aux yeux du quidam qui entourent la cour.
Aux alentours de 19 heures, les CRS pénètrent brutalement dans le lycée : interpellations, fouilles, contrôles d’identité. Les occupant.e.s sont embarqué.e.s dans des bus en direction du commissariat de l’Évangile dans le XVIIIe arrondissement. Un des bus plein à craquer stationne près de cinq heures dans la cour du commissariat – pas d’air, pas d’eau, pas de toilettes. Tout le monde est gardé à vue, y compris les mineurs, et dispatché dans différents commissariats, de la Goutte-d’Or jusqu’à Puteaux ou Villeneuve-la-Garenne. Les occupant.e.s du lycée Arago sont mêlé.e.s à la trentaine d’arrêté.e.s de la manifestation.
« Nos enfants ont été enlevés »
La loterie commence. Certains font 24, d’autres 48 heures de garde à vue. Certains sont déférés, d’autres non. Sur ordre du parquet, des procédures judiciaires sont improvisées. Certains font l’objet de rappels à la loi, d’autres d’enquêtes. Quinze personnes sont présentées en comparution immédiate. Tous ont refusé d’être jugés immédiatement et sont reconvoqués le 15 juin mais deux jeunes hommes ont été placés en détention provisoire. Les autres sortent avec des contrôles judiciaires : interdiction du XIIe arrondissement, interdiction de voir ses camarades, interdiction de manifester.
Le traitement des mineur.e.s indigne à raison les parents d’élèves et l’opinion. Des nouvelles ne sont données aux parents que tard dans la nuit et ils ignorent quel sort sera réservé à leur enfant.
Ce qui frappe, ce sont les conditions de la garde à vue – cellules minuscules, pleines de pisse, coups de pression des policiers ; un jeune homme reçoit une gifle – mais surtout la qualification des délits.
En substance, deux qualifications sont retenues pour tous : « Intrusion non autorisée dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement scolaire commise en réunion » et « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens ».
La première s’appuie sur une loi promulguée en mars 2010 pour prévenir la contestation au sein des établissements scolaires. Si le délit de « réunion » a été mis en place sous Sarkozy et visait d’abord les jeunes de banlieue regroupés dans des halls d’immeuble, il est maintenant étendu aux manifestations, aux actions politiques, et considéré comme une circonstance aggravante. La seconde qualification est la plus impressionniste : le fait délictueux n’a plus besoin d’avoir été accompli, il s’agit de le prévenir. Le fait n’a plus besoin d’être établi, comme dans le film Minority Report, il s’agit de légiférer sur un élément aussi impalpable qu’un but supposé. Le droit s’affranchit définitivement du fait. À ce régime, tout devient preuve : un K-Way bleu un jour de pluie signe d’appartenance au « black bloc », du sérum physiologique marque d’une violence inflexible contre la police.
Ces qualifications permettent de distribuer des rappels à la loi : une mesure apparemment bénigne mais qui ne permet pas de se défendre, ne respecte aucun principe contradictoire, et pourra peser en cas de « récidive ». Celles-ci justifient des comparutions immédiates, plus sérieuses, où les peines encourues ne sont pas minces et où on risque la prison si l’on demande le report de son procès. Les deux personnes présentées en comparution immédiate ont rejoint les nombreux prisonniers de France en attente de leur procès.
Ces procès sont l’occasion de voir à l’œuvre le nouveau TGI de Paris, véritable complexe architecturel situé Porte de Clichy, dans le XVIIe arrondissement. L’architecte Renzo Piano nous décrit son œuvre : « L’édifice ne devait pas apparaître comme obscur ou hermétique, il devait exprimer son rôle et pas sa force ; c’est un bâtiment photosensible, le verre de ses façades reflète le ciel et la ville. » C’est en effet un grand complexe panoptique, monstre de six étages, ultra-moderne, hyper-sécurisé. Les cellules sont neuves, répétitives à l’infini, alvéolaires, tellement nombreuses qu’elles isolent les détenu.e.s les un.e.s des autres. Nous approchons de l’isolation sensorielle : ni son, ni odeur, une énorme lumière dérègle toute notion de jour et de nuit. Tout est fait pour sonner, isoler, rendre docile, vulnérable ce qui est combattu.
Une très vaste opération policière et judiciaire a eu lieu ce 22 mai. Cette journée fait suite à la répression du 1er Mai. À la manifestation du 26 mai aussi, de manière revancharde et préventive, la police a arrêté avant la manifestation une trentaine de personnes. L’État tente de remettre en ordre le cortège de tête et de prévenir toute agitation lycéenne contre la sélection.
Le mode opératoire – interpellations, garde à vue, défèrements à cette échelle – est le produit évident d’une volonté politique. Mais, ce 22 mai, la méthode s’est mêlée à l’improvisation. Des outils policiers et judiciaires relativement inédits ont été mis en place, notamment sur des mineur.e.s. Ces mesures représentent l’extension et la systématisation de mesures ordinairement réservées à la petite délinquance et testées sur les lycéens de Seine-Saint-Denis (lycée Suger) en mars 2017. Le droit est de manière obscène utilisé à des fins politiques : si c’est habituellement le cas, là c’est visible. Ce 22 mai, une population préservée socialement a fait l’expérience d’un traitement que l’État réservait jusqu’à présent aux classes populaires et particulièrement aux banlieues. Ce qui apparaît, c’est la possibilité que ce type de mesures se banalisent, se propagent à grande vitesse à toutes les sphères de la vie sociale. Rencontrons-nous, montrons-nous, ne les laissons pas faire.
Soyons là en particulier :
Lors du concert de soutien qui aura le mercredi 13 juin à la Brèche (EHESS, 96 boulevard Raspail, Paris).
Lors des procès qui commenceront ce vendredi 15 juin au tribunal de grande instance de Paris (Cité judiciaire de Paris, 29-45 avenue de la Porte-de-Clichy, métro, RER C Porte-de-Clichy).
Signataires : Des arrêtés et inculpés du 22 mai et leurs soutiens, Sud Éducation, CNT-Sans Papiers 75, Sud Poste Haut de Seine, la CNT-Solidarité Ouvrière, la CGT-HPE, Plateforme d’enquête militante,
Pouria Amirshahi, directeur de Politis, Nils Andersson, ancien éditeur, Bertrand Bernard, éditeur, Bastien Cabot, historien, Emmanuelle Canut, sciences du langage (Université de Lille), Elodie Cassan, professeure de philosophie, Laurence De Cock, historienne, Elsa Daillancourt, artiste, Alain Damasio, écrivain, Alèssi Dell’Umbria, auteur-réalisateur, Emmanuel Dockes, juriste, Elsa Dorlin, philosophe (Université Paris VIII), Jean-Marc Dupuis, directeur artistique, Michel Duret, directeur d’association, Stéphane Elmadjian, réalisateur, Jules Falquet, sociologue féministe (Université Paris Diderot), Fantazio, musicien, Eric Fassin, sociologue (Université Paris VIII), Jean-Louis Fournel, italianiste (Université Paris VIII), Jean-Luc Gautero, philosophe (Université Nice-Sophia Antipolis), Odile Henry, sociologue (Université Paris VIII), Sarah Hatchuel, littérature et cinéma (Université du Havre-Normandie), Régis Hébette, Directeur du théâtre de l’Echangeur, Valerie Hillion, professeure des écoles, Praline Gay-Para, auteure comédienne, Frédéric Goldbronn, documentariste, Laurent Hurard, artiste, Nicolas Jaoul, anthropologue (CNRS-IRIS), Georges Labica, philosophe, Dominique Larièpe, retraitée, Mathilde Larrère, historienne, François Lelièvre, directeur de « la Sèvre nantaise », Catherine Libert, réalisatrice, Laurence Lizé, économiste (Université Paris I Sorbonne), Olivier Long, universitaire et peintre, Seb Martel, musicien, Guillaume Meurice, chroniqueur à France Inter, Isabelle Meyrat, juriste (Université de Cergy-Pontoise), Guylaine Monnier, auteure, Yves Pagès, écrivain et éditeur, Alain Parrau, littérature (Université Paris VII), Karine Parrot, juriste (Université de Cergy-Pontoise), Evelyne Perrin, LDH94, Monique Pineau, syndicaliste Sud Santé, Emmanuelle Posse, professeur de philosophie dans le 93 et mère d’une inculpée, Zahra Pourazizi, auteure et poétesse, Philippe Poutou, syndicaliste et homme politique, Jacek Przybyszewski, artiste, Serge Quadruppani, écrivain, Nathalie Quintane, écrivaine, Gaël Quirante, Syndicaliste, Josep Rafanell I Ora, psychotérapeute, Jean Rochard, producteur de musique, Muriel Roland, artiste et pédagogue du théâtre (Université Paris VIII), Fabien Tarrit, économiste (Université de Reims Champagne-Ardenne), Isabelle Saint-Saens, membre du GISTI, Juliette Saladin, conceptrice graphique, Makis Solomos, musicologue (Université Paris VIII), Romain Telliez, historien (Université Paris 1 Sorbonne), Bruno Turcq, chercheur sur les changements climatiques (Université de Lima, Pérou).
▻https://www.politis.fr/articles/2018/06/arago-comico-renzo-piano-retour-sur-la-repression-du-22-mai-38960
Je signale ces deux liens seenthis, je ne sais pas si ils y sont déjà, mais au cas où :
▻https://seenthis.net/messages/696938
►https://seenthis.net/messages/695399
Toulouse : l’étudiant blessé s’inquiète des zones d’ombre de l’enquête
Blessé par une grenade de désencerclement lors d’une opération faisant suite à l’expulsion de la fac du Mirail au printemps, #Guilhèm, étudiant, attend toujours les conclusions des enquêtes. Ses avocates réclament le « désarmement » de la police du quotidien.
La vie de Guilhèm, vingt quatre ans, a basculé le 9 mai 2018, lors d’une intervention policière consécutive à l’évacuation de l’université de Toulouse. Presque deux mois après les faits, le jeune homme tenait, Vendredi 6 Juillet 2018, une conférence de presse en compagnie de ses avocates, Claire Dujardin et Sara Khoury. Il a livré son récit de l’explosion d’une grenade de désencerclement qui, le 9 mai 2018, l’aurait blessé, à proximité de la gare de Toulouse Matabiau.
Les derniers étudiants occupant l’université du Mirail venaient d’être évacués à la suite d’une opération policière mettant un terme à un mouvement de grève et d’occupation long de plusieurs mois. « Nous étions un groupe d’étudiants pacifiques, chassés de l’université, et nous nous dirigions vers un local de la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF), à l’invitation de cheminots », témoigne Guilhèm, la voix encore fragile, assis entre ses deux avocates, « nous nous sommes fait encercler par des policiers et, alors que je tournais le dos, j’ai été attrapé par derrière, tiré par les cheveux et maintenu par les deux bras. Quelqu’un est venu par derrière écraser ma gorge. Plus que la violence des paroles, ce qui m’a perturbé à ce moment-là, c’est que je n’arrivais plus à respirer. J’ai essayé de me dégager de l’étreinte, mais j’ai pris au moins cinq coups de poing assez violents sur le front. À ce moment-là, j’ai les deux mains maintenues et je suis dénué de toute défense. Et là, il y a quelque chose qui a arrêté tout cela, une explosion qui m’a semblé énorme et qui m’a fait très mal à l’intérieur de moi, comme si je m’étais pris une balle ». C’est en fait une grenade de désencerclement qui vient d’exploser à côté de lui.
D’abord amené en Garde A Vue (GAV), il est rapidement transféré aux urgences où il va être menotté, selon son récit, jusqu’à ce que les policiers soient contraints de lui ôter les bracelets afin qu’il puisse passer un scanner. Bilan, plusieurs jours d’hospitalisation, un hémo pneumo thorax, le poumon gauche décollé de la plèvre et soixante dix centilitres de sang et de l’air écoulé entre les deux, des brûlures au second degré sur les bras et dans le dos, un hématome à l’intérieur du larynx et des douleurs pendant plus d’un mois.
Une vidéo de l’interpellation qui a causé ces lésions a été diffusée dès le premier juin 2018 sur le site Lundi Matin. On y voit aussi les policiers faire un usage abondant des gaz lacrymogènes. Au lendemain de l’opération, une version a circulé, selon laquelle deux policiers avaient aussi été blessés légèrement dans l’explosion de la grenade. Mais depuis, aucune précision n’a été donnée pour confirmer cette version.
À ce stade, deux enquêtes ont été confiées à la sûreté départementale, l’une portant sur l’auteur des coups et l’autre visant Guilhèm pour d’éventuels faits de dégradations, selon une version de source policière relayée le 10 mai 2018 par la Dépêche du Midi et démentie par l’intéressé, l’étudiant aurait été interpellé par des forces de police après avoir détérioré une caméra dans le métro. Une troisième enquête a été confiée à l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) et le parquet toulousain, joint par Mediapart, Samedi 7 Juillet 2018, a fait savoir qu’il attendait les conclusions de l’enquête de l’IGPN pour se prononcer sur le fond.
Du côté de Guilhèm, ses avocates s’étonnent des nombreuses zones d’ombre du dossier, « au vu des rares éléments disponibles, nous n’étions pas dans un cadre qui, légalement, permettait l’usage d’une telle arme », note Sara Khoury qui s’interroge, « pourquoi le policier, porteur ou lanceur de la grenade, n’a-t-il pas été mis en examen ». La thèse d’une explosion accidentelle de la grenade, mise en avant par les autorités, est battue en brèche. « Une grenade qui serait tombée de la poche d’un policier et qui se serait dégoupillée toute seule, c’est un peu étrange », note Sara Khoury.
Quand bien même il s’agirait d’un accident, « les forces de l’ordre sont censées maîtriser leurs armes », ajoute Guilhèm pour qui « dans les deux cas, accident ou pas, c’est aussi grave ».
Pour ses avocates, l’affaire doit être replacée dans un cadre plus large. « Nous avons tous en tête la mort d’Adama Traoré, mort étouffé lors d’une interpellation violente », souligne Claire Dujardin, « en France, les opérations de maintien de l’ordre sont plus dangereuses que dans d’autres pays d’Europe ».
« Mais l’état assume complètement le fait que, lors d’une intervention policière, il y ait des morts, des blessés et des personnes qui sont mutilées », déplore sa collègue, faisant référence au rapport de l’IGPN du 26 juin 2018 qui recense les blessés et tués en France lors d’interventions policières. Pour les deux femmes, « l’état doit désarmer la police ». « Nous ne parlons pas des opérations contre les terroristes. Nous parlons du quotidien », précise Claire Dujardin.
Aujourd’hui, Guilhèm n’a plus de douleurs physiques liées à son interpellation. Mais le simple fait de croiser des voitures de police ou de voir clignoter des gyrophares, assure-t-il, lui est encore difficile. « J’ai été sidéré par ce qui s’est passé. Je mesure un mètre et soixante dix centimètres pour cinquante kilogrammes et je n’ai à aucun moment fait preuve de violence. Qu’est-ce qui explique l’usage d’une arme contre moi ». Par une sinistre concordance des temps, le comité Vérité et Justice du département de la Haute Garonne appelait Samedi 7 Juillet 2018 à 17 heures à un rassemblement après la mort d’un jeune, dans le quartier de Breil-Malville à Nantes, « en soutien aux victimes, à leurs proches et aux révoltes ».
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/070718/toulouse-l-etudiant-blesse-s-inquiete-des-zones-d-ombre-de-l-enquete
Protestation contre la loi ORE à Nanterre : deux étudiants condamnés, une relaxe
Trois étudiants étaient poursuivis pour violences contre des policiers à la fac lors des protestations contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), en avril dernier.
Ils viennent d’être condamnés mais promettent pourtant que « la mobilisation pour la relaxe ne fait que commencer ». Déclaré coupable de violence sur un policier lors de l’assemblée générale qui avait dégénéré à l’université de Nanterre, le 9 avril dernier, Victor Mendez n’accepte pas la décision du tribunal. Micro en main devant le palais de justice, l’étudiant de 22 ans fustige les juges, qui ont « voulu faire des exemples » en lui infligeant quatre mois de prison avec sursis pour avoir mordu un policier.
Et en condamnant son camarade Roga, 29 ans, à six mois ferme sans lui imposer un séjour derrière les barreaux : la peine est aménageable. Lui n’est plus étudiant mais il était présent dans la salle du bâtiment E ce 9 avril, alors que débutait la contestation de la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE). Un groupe d’étudiants occupaient une salle du bâtiment, les CRS sont intervenus pour les déloger. Et la situation a dégénéré.
Un rassemblement devant le tribunal
Avec Victor et Roga, un troisième étudiant, Stanislas, a été jugé pour violence sur un policier lors du procès, qui a eu lieu le 19 septembre. Lui a été relaxé « au bénéfice du doute ». Avant que les trois prévenus n’entrent dans le palais de justice, ils étaient rassemblés devant les grilles avec environ 200 personnes venues témoigner de leur soutien. Une foule de laquelle émergent les drapeaux des syndicats Sud solidaires, Solidaires étudiants, SNEP Sup FSU, ceux du Parti ouvrier et du NPA. Et la banderole des postiers des Hauts-de-Seine en grève.
Quelques minutes après le jugement, Roga a décidé d’en faire appel. Victor, lui, doit d’abord discuter de cette option avec son avocat. La « relaxe » encore espérée ne peut venir que de cet éventuel deuxième procès. En tout cas, dès jeudi, les étudiants prévoient une assemblée générale à l’université contre cette décision de justice.
▻http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/etudiants-de-nanterre-deux-condamnations-une-relaxe-17-10-2018-7921008.ph
Procès Arago Épisode 2 : les multiples entorses policières sous silence
Deuxième salve de procès pour les occupants du lycée Arago à Paris le 22 mai dernier contre Parcoursup. Parmi les 102 inculpés, 11 passaient devant le tribunal le 19 et 22 octobre. Malgré les vices de procédure, des conditions d’interpellation violant l’article 3 de la Convention Européenne des droits de l’homme, les procureurs ont requis des peines allant jusqu’à la prison avec sursis contre les militants anti-Parcoursup.
22 mai 2018. La contestation anti-Parcoursup bat son plein et se joint à la manifestation de la Fonction Publique qui termine place de la Nation, à quelques centaines de mètres du lycée Arago. Une centaine de militants décident d’entrer dans le lycée pour l’occuper et tenir une Assemblée générale qui tourne court : les forces de l’ordre entrent dans le bâtiment et arrêtent l’ensemble des militants personnes présentes. Parmi eux, de nombreux étudiants, mais aussi des mineurs.
Tous seront envoyés en garde-à-vue, pour 48 heures, dans les différents commissariats parisiens. Pour une partie d’entre eux, la soirée commence par une séquestration de 4 heures dans un bus de police : entassés, sans possibilité d’aller aux toilettes ni de boire. Aucune garde-à-vue signifiée avant ces 4 heures. Aucun moyen de contacter ses proches, y compris pour les mineurs. Dès le 22 mai s’exprime de la part de l’exécutif une volonté de frapper fort et criminaliser l’opposition étudiante et lycéenne au désastre annoncé du Plan Étudiant.
Parmi les 300 arrestations, 102 seront inculpés. Parmi les chefs d’accusations portés à l’encontre des personnes arrêtées ce 22 mai : celui d’une « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » et d’une « intrusion dans un établissement scolaire ». Dès le mois de juin, les premiers procès commencent. Les premières comparutions immédiates n’ont rien donné. Rien dans les dossiers. Pour ces procès de juin, les procureurs jouent également la montre : faute d’éléments, les procès sont reportés à décembre 2018.
Un procès politique
Le 19 et 22 octobre, 11 personnes ont de nouveau été appelées à passer devant le tribunal de Paris. Pour les avocats des inculpés, l’objectif est de requalifier l’inculpation - « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », tout droit sorti de la législation anti-terroriste - en « infraction politique ». A deux reprises, vendredi et dimanche, les magistrats refuseront cette requête. C’est pourtant ce qui sous-tend toute l’affaire des inculpés d’Arago : punir les militants, couper les têtes du mouvement de la jeunesse, faire un exemple. Et dans la procédure judiciaire, tout est fait pour éviter que ces procès prennent l’ampleur médiatique qui devrait leur être accordée. D’abord, en étalant les procès sur une année : les procès de juin ont été reportés à décembre ; pour ceux d’octobre, 7 ont été renvoyés à septembre 2019, deux à une date ultérieure non déterminée, et pour deux, le verdict sera rendu en décembre. Puis en rendant des peines, aléatoires et arbitraires, allant de la relaxe à la prison avec sursis (requis contre deux inculpés du 22 octobre) en passant par des rappels à la loi ou des contrôles judiciaires. Plusieurs avocats de la défense ont écrit au juge pour tenter d’obtenir des éclaircissements sur la différence de traitement pour des faits similaires : la demande est restée jusqu’à maintenant sans réponse.
« Un PV du commissariat du 4ème arrondissement avec un tampon du 18ème »
Parmi les cas renvoyés, on retrouve ceux de deux inculpés dont les procès verbaux de garde-à-vue sont truffés d’erreur. Pour l’un, « le procès verbal a l’entête du commissariat du 4ème arrondissement alors que le tampon est celui du 18ème arrondissement. En attendant, on ne sait pas où elle a passé la garde-à-vue » raconte une mère d’inculpée, ayant assisté au procès. Sur un autre c’est la date qui n’est pas conforme : le procès verbal est daté du 23 mai alors que les garde-à-vue ont débuté le soir du 22. La défense a beau pointer les multiples entorses à la loi et les vices de procédures, le magistrat abonde dans le sens du procureur. Parmi ces entorses, la notification de garde-à-vue après 4 heures d’interpellation plutôt qu’une ou encore les 4 heures de séquestration dans un bus de la police qui violent l’article 3 de la Convention Européenne des droits de l’homme. Pour justifier les abus policiers, le procureur invoquera des « circonstances exceptionnelles », les atteintes des occupants d’Arago à la « sûreté de l’État », des arguments tout droit sortis de l’arsenal anti-terroriste pour justifier de la détention d’une centaine de militants, dont de nombreux mineurs.
Une plainte de la proviseure d’Arago pour le « vol de 20 iPad Neuf et 2 usagés »
Autre élément à charge qui vient s’ajouter pour un des interpellés, dont le procès du 15 juin a été renvoyé au 4 décembre prochain, une accusation de « recel de vol ». La proviseure du lycée Arago a porté plainte pour le vol de 20 iPad neufs et de deux usagés. Or, parmi tous les interpellés du 22 mai, tous ont subi une fouille au corps avant d’être embarqué en garde-à-vue dans les conditions que l’on sait. Ainsi, le mystère reste entier : comment ces iPads auraient-ils pu sortir du lycée ce jour là ?
Pour les soutiens et les proches venus assistés au procès ce 19 et 22 octobre, outre les incohérences, il y a une « disproportion entre toutes les entorses contre la police et la très grande sévérité contre les inculpés ». Parmi les 11 inculpés passés à la barre, il a été requis une peine de deux mois de prison avec sursis, une peine de prison de deux mois avec sursis assorti d’une amende de 500 euros. Pour les autres le procès a été renvoyé à septembre 2019 ou à une date ultérieure non déterminée faute de PV conforme.
En sortant du tribunal, les proches ont pu être accompagnés, à leur sortie du tribunal, par les services des renseignements généraux. Une manière de signer ces procès de la marque de l’État policier…
Dans le cadre des #Gilets_Jaunes (décembre 2018), une sélection d’articles :
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Attaque de l’extrême-droite à la fac de Montpellier : « J’ai vu l’administration applaudir face au sang d’étudiants en lutte pour leurs droits »
►http://www.revolutionpermanente.fr/Attaque-de-l-extreme-droite-a-la-fac-de-Montpellier-J-ai-vu-l-a
A Montpellier, sous les coups de minuit, ce 22 mars, le doyen de la faculté de droit et de science politique a envoyé une milice d’extrême droite déloger les lycéens et étudiants mobilisés contre le Plan Étudiants, ils occupaient pacifiquement un amphi. Matraque, taser, des étudiants sont blessés à la tête. Le tout sous le regard du doyen et sa sécurité. Le bilan fut de quatre blessés graves, dont deux à la tête.
Il est plus que temps de se préparer à l’affrontement. L’ère macroniste est violente, la répression est intense et si on espère lutter en criant des slogans et dessinant des petits dessins sur les banderoles, vaut mieux rentrer chez soi et regarder la télé. On n’affronte pas les fascistes avec des bonnes intentions.
La police est de leur côté, l’État est de leur côté, la justice est de leur côté. Lutter ce n’est pas aller au sacrifice c’est adapter sa force de frappe à celle de l’adversaire.
C’est un appel aux armes @ninachani ??
All but one were born in the decade after Columbine; like the student gun-control advocates activated by the recent massacre at Marjory Stoneman Douglas High School, in Parkland, Florida, most are in their teens. But the children depicted here—hunters, target shooters, competitors in trap and skeet—occupy a parallel realm, where guns signify not danger, alienation, and the threat of death but safety, discipline, and trust.
#répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
►https://seenthis.net/messages/679256
@vanderling l’appel à l’organisation d’un vrai service d’auto défense par les organisations de gauche surtout quand elles organisent des manifestations publiques ou des AG ouvertes à tout le monde. Avant de prendre les armes en tant que telles, faudrait déjà réfléchir à ce que c’est une protection face à 1 attaque parce que ce genre de situation va se reproduire régulièrement. Ça fait longtemps que l’extrême droite envisage ce mode d’action et s’entraîne, s’organise. C’est illusoire de penser que ce qui s’est passé est un fait isolé. Nous en sommes à un point où manifester est devenu un affront pour les fachos alors ils passent à l’action et en face il y a quoi question opposition physique ? Rien. Des gens non préparés qui pour la plupart ont de la violence et de l’affrontement physique soit une image romantique soit des représentations en décalage avec la réalité. Conséquence : il suffit d’une dizaine de gars cagoulés armés de planches pour faire un carnage. Que tout le monde ne soit pas prêt à l’affrontement, je peux comprendre, mais dans ce cas faut organiser un groupe de protection, c’est vital. Ou arrêter de faire des manifs ou des occupations, à moins d’être masochiste.
Un lecteur du Monde signale :
Surprenant pour M. Petel d’indiquer sur son CV académique, disponible en ligne, où généralement on parle avant tout de ses publications scientifiques, « Aspirant, commandant d’armes du Train militaire français de Berlin (1983) ; lieutenant, puis capitaine de réserve (jusqu’en 1995) ».
Occuper une fac de droit, qui fut comme tant d’autre pro OAS et reste à droite ou fascisante, c’était s’assurer d’être minoritaire à la 1ère AG. Le capitaine Pétel et ses acolytes ont manifestement trouvé que c’était trop de patience.
François Vialla serait l’un des professeurs présent au moment de l’assaut mené contre les étudiants de la faculté de Droit de Montpellier.
À #Lyon2, une centaine d’étudiants [a interrompu] la fête du droit à laquelle le Doyen de l’université de #Montpellier devait participer !
#SolidaritéAvecMontpellier
▻https://twitter.com/hogwxrts/status/977220107305996289
▻https://paris-luttes.info/agression-fasciste-a-la-fac-de-9790
Rassemblement devant la fac de droit le 23 mars 2018
▻https://lepressoir-info.org/home/chroot_ml/ml-montpellier/ml-montpellier/public_html/local/cache-vignettes/L614xH143/29513742_2048355045178940_239110744_o-51c59-7d345.jpg?1521832457
▻https://seenthis.net/messages/679256#message679284
@ninachani ►https://seenthis.net/messages/679301
Depuis le Printemps 2016, médias et institutions travaillent plus que jamais à stigmatiser, délégitimer les luttes s’articulant autour de valeurs anti-autoritaires et de pratiques #offensives. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à des « pratiques insurrectionnelles gauchistes » est désigné comme l’expression d’un terrorisme larvé. Ces dernières semaines, les présidences universitaires néolibérales n’ont pas manqué de solliciter la #flicaille pour une #répression_physique des contestataires et un "nettoyage des campus" . Les cibles des présidences échaudées : migrant.e.s et soutiens, étudiant.e.s et personnel.le.s opposé.e.s à la libéralisation des universités (réforme dite « ParcourSup »).
Pour cet hiver 2018 seulement, sur les campus, nous pouvons noter (entre autres) :
l’expulsion violente d’un amphi à Bordeaux ;
la très récente répression policière sur l’un des campus de Dijon ;
l’intrusion violente de la police sur un campus de Nantes en amont d’une manif’ ;
l’expulsion par la flicaille, à deux reprises, de salles occupées sur le campus de Jussieu à Paris par des étudiant.e.s, des migrant.e.s et leurs soutiens ;
sans parler des menaces très récentes sur l’université du Mirail à Toulouse, avec une mise sous tutelle par le ministère.
Ces décisions sont prises par les présidences dans le silence assourdissant de la communauté des enseignant.e.s-chercheur.euse.s. Une communauté sans grève, sans manifestation, qui une fois de plus se caractérise par une inertie stupéfiante dans un contexte de sévère régression : coupes budgétaires qui asphyxient la recherche, dégradation accélérée des conditions d’enseignement et d’étude, et maintenant mise en place d’une infâme sélection des étudiant.e.s au nom d’une plus grande « efficacité » dans l’organisation des « parcours de formation ». Bref, on nous fout la gueule dans un certain modèle anglo-saxon consistant à réserver les facs aux gosses de bonnes familles, et en parallèle on veille bien à installer toujours plus de vigiles pour surveiller les futur.e.s exploité.e.s.
Bravo à l’initiative de Lyon 2 !! Petel faut le traquer !
Avec le soutien et l’autocongratulation du doyen, dans la presse bourgeoise :
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-etudiants-occupant-fac-droit-passes-tabac-h
@rezo
▻http://www.midilibre.fr/2018/03/23/montpellier-la-faculte-de-droit-prise-d-assaut-par-un-commando,1644825.php
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-commando-arme-de-lattes-en-bois-seme-la-terreur-a-la-fac-de-droit-de-m
La réponse un peu ambigüe du doyen de la faculté !!!
wahou ! AMBIGUITé ?
Je suis fier de mes étudiants. Je les approuve totalement.
Philippe Pétel
sur France3…
Attaque de l’extrême-droite à la fac de Montpellier : témoignage et vidéos d’étudiants
Attaque de l’extrême-droite à la fac de Montpellier : « J’ai vu l’administration applaudir face au sang d’étudiants en lutte pour leurs droits »
Le doyen de la fac de droit de Montpellier admet la possibilité d’un prof de droit parmi les hommes cagoulés
Des étudiants qui occupaient la faculté de droit de l’université de Montpellier en ont été violemment expulsés, et certains blessés ; dans la nuit de jeudi à vendredi par des « hommes cagoulés et armés » de bâtons, après la journée de mobilisation contre le Plan étudiants. Cette évacuation a été filmée par des étudiants, et relayée par la Ligue des droits de l’homme. Interrogé par Libération pour commenter ces événements violents, le doyen de la fac de droit de Montpellier Philippe Petel a estimé que la présence d’un prof de droit parmi les hommes cagoulés soit « possible » tout en réfutant être à l’origine de cette évacuation violente.
▻http://www.liberation.fr/direct/element/le-doyen-de-la-fac-de-droit-de-montpellier-admet-la-possibilite-dun-prof-
A Montpellier, des étudiants violemment expulsés de la fac de droit par des individus cagoulés
Eric Nunès, Le Monde, le 23 mars 2018
▻http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/23/montpellier-des-etudiants-violemment-expulses-de-la-fac-de-droit-par-des-ind
#répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
►https://seenthis.net/messages/679256
Il faut exiger la démission du doyen-Maréchal Philippe Pétel !
#otages_&_fachos
Pétel Pétain - Le Pressoir
►https://lepressoir-info.org/spip.php?article1196
lille, strasbourg evacuation musclée, paris 400 personnes solidaires de montpellier nassés / gazées, reste bordeaux ?
le gud profère des menaces au lycee autogere, Paris
▻https://t.co/Er9jqQAScA
En fait, c’est ça la privatisation de l’ #université : les instances dirigeantes auront le droit d’embaucher des #milices
Le doyen, le Maréchal Philippe Pétel, a démissioné :
►http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/24/violences-a-la-faculte-de-droit-de-montpellier-le-doyen-demissionne_5275960_
Montpellier : des étudiants expulsés de la fac par des hommes « cagoulés » et « armés de bâtons »
Des étudiants de la faculté de droit de Montpellier ont été violemment expulsés de l’établissement dans la nuit de jeudi à vendredi par des hommes cagoulés. Ils occupaient les lieux en signe de protestation contre la sélection à l’Université et la réforme du bac. Une enquête a été ouverte par le parquet de Montpellier et le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé d’une mission interne.
▻http://www.bfmtv.com/societe/montpellier-des-etudiants-expulses-de-la-fac-par-des-hommes-cagoules-et-armes
Témoignage d’une des victimes de l’agression Fasciste à l’Université de Montpellier
Dans la nuit du 22 au 23 mars, des nervis de l’extrême-droite ont pris d’assaut violemment un amphithéâtre de la Fac de Droit de Montpellier, occupé par des étudiants en lutte contre la Loi ORE.
Faculté de Montpellier: les témoignages qui accusent, la vidéo qui accable
Neuf occupants de la faculté de droit de Montpellier ont déposé plainte après les violents incidents de la semaine dernière. Leurs témoignages interrogent sur les éventuelles complicités dont a bénéficié le groupe armé qui a attaqué les étudiants. Une nouvelle vidéo que publie Mediapart montre le doyen de la faculté en train d’applaudir les hommes cagoulés après leur assaut.
Montpellier (Hérault), envoyé spécial.- Les grilles de la faculté de droit de Montpellier sont encore restées baissées, ce mercredi 28 mars. Pour le cinquième jour consécutif, Philippe Augé, le président de l’Université, a prolongé la fermeture administrative de l’UFR qui a été le théâtre d’une violente attaque contre des étudiants la semaine dernière. L’établissement ne devrait pas rouvrir avant le mardi 3 avril.
Dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 mars, un groupe d’hommes cagoulés et armés de planches en bois a fait irruption dans les locaux pour déloger les occupants mobilisés contre la réforme de l’accès à l’université, envoyant trois personnes à l’hôpital. La communauté universitaire est encore sous le choc. Elle attend que les autorités administratives et judiciaires fassent la lumière sur les circonstances de l’intervention de ce groupuscule non identifié, alors que les étudiants ont voté le blocage « illimité » de l’Université Paul-Valéry (sciences humaines et de lettres).
Depuis vendredi, les plaintes s’empilent sur le bureau du procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret. Six étudiants ont saisi la justice dès le lendemain de l’agression. Mais, selon nos informations, le nombre de plaignants s’élève désormais à neuf. Pour la plupart d’entre elles, les plaintes concernent des faits de violences volontaires, avec les circonstances aggravantes qu’elles auraient été commises avec arme et en réunion. Les étudiants doivent être examinés jeudi par un médecin légiste pour évaluer leur incapacité totale de travail (ITT), même si aucun d’entre eux ne présente de séquelles physiques majeures. Tous restent en revanche profondément marqués par cette expédition punitive dans une faculté logée au cœur de la ville.
Près d’une semaine après les faits, les étudiants souhaitent à tout prix que les enquêtes en cours – administrative et judiciaire – n’occultent pas le rôle des responsables de l’UFR présents sur les lieux, dont le doyen Philippe Pétel. Ce professeur de droit aguerri et jusqu’ici bien considéré par ses pairs, à la tête de la faculté depuis juin seulement, a démissionné de ses fonctions de doyen samedi après avoir tout juste reconnu une erreur de « communication » dans le traitement des événements.
Pourtant, il semblerait que les problèmes liés à sa gouvernance ne se limitent pas à un déficit d’information : une vidéo que révèle Mediapart montre en effet le doyen en train d’applaudir les agresseurs juste après leur assaut sur les étudiants.
Il est un peu plus de minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi, quand la scène a été tournée. En quelques minutes, le groupe d’hommes armés est parvenu à repousser les quelques dizaines d’occupants de l’amphithéâtre A en dehors des murs de la faculté. Les grilles se referment. Et les assaillants se retirent à l’intérieur du hall d’entrée, cagoules sur la tête et planches de bois à la main, sous le regard bienveillant d’étudiants et professeurs anti-occupation qui étaient sur place depuis plusieurs heures.
Des extraits de cette séquence montrant la fin de l’agression ont déjà été diffusés dans l’émission Quotidien. Mais le fichier source – en intégralité et de meilleure qualité – que nous publions ici permet d’identifier les personnes qui se sont massées autour des agresseurs pour… les féliciter vigoureusement une fois les grilles fermées. On y voit notamment le doyen Philippe Pétel, mais aussi plusieurs membres du personnel de la faculté (service administratif et corps enseignant) applaudir des deux mains les assaillants.
Invité à commenter ces images accablantes, Philippe Pétel n’a pas répondu à nos multiples sollicitations (voir boîte noire). Selon Le Point, l’ex-doyen de la fac de droit, qui est la cible de menaces depuis plusieurs jours, a déposé une plainte pour diffamation. « Alors que le résultat de l’enquête n’est pas connu, Philippe Pétel est mis sur le pilori du tribunal 2.0 », dénonce, dans les colonnes de l’hebdomadaire, Me Romain Subirats, enseignant à la fac de droit et ancien élu au conseil de l’UFR.
Le président de l’Université, Philippe Augé, a lui accepté de répondre à nos sollicitations par écrit, mais il n’avait pas retourné nos questions à la publication de notre article. Cette nouvelle vidéo renforce les soupçons sur la proximité des agresseurs avec des représentants de la faculté. Vendredi, devant les caméras de France 3, Philippe Pétel avait déjà laissé entendre qu’il avait a minima cautionné cette intervention : « Les étudiants ont voulu se défendre, je ne peux pas les en blâmer. Les étudiants en droit qui étaient là étaient tous contre l’occupation. (...) Je suis assez fier de mes étudiants. Je les approuve totalement. »
L’ancien doyen n’a en revanche jusqu’ici pas levé le voile sur les coulisses de l’intervention de ces personnes masquées. « Tout cela a l’air diablement organisé. Cela ne me semble pas être seulement une réaction épidermique de quelques étudiants ou enseignants à une occupation qu’ils contestaient », relève Me Jean-Louis Demersseman, qui défend huit des neuf plaignants. « Un enseignant n’a pas un Taser et une cagoule dans son matériel quotidien », ajoute l’avocat, qui préside par ailleurs la commission « accès au droit » du SAF (Syndicat des avocats de France).
D’autres étudiants ont confirmé à Mediapart le côté « militaire » et « préparé » de l’opération. Deux plaignants, Pierre et Olivier, en master en sciences humaines à l’Université Paul-Valéry-Montpellier, étaient en bas de l’amphithéâtre, assis au bureau, quand ils ont vu les assaillants investir les lieux, aux cris de « Cassez-vous ! », « Dégagez ! » « Deux d’entre eux sont descendus par les escaliers de droite pour faire remonter les étudiants vers l’entrée opposée, celle de gauche, où d’autres agresseurs attendaient. Là, ça tapait fort ! » racontent-ils. Des vidéos diffusées dès vendredi sur les réseaux sociaux confirment ce scénario. Par contre les témoignages fluctuent sur le nombre d’agresseurs en cagoule, armés de planches de palette de bois : de quatre à sept hommes, selon les témoins et plaignants rencontrés.
Pierre et Olivier expliquent aussi avoir repéré la personne qui aurait tenu la porte de l’amphithéâtre aux assaillants. Son identité, selon eux ? Le doyen Philippe Pétel en personne. José Luis Torres, 45 ans, secrétaire départemental « Solidaires » présent lors du blocage, soutient la même version : « J’étais en haut de l’amphi, à quelques mètres de l’entrée. Et je suis formel : Pétel tenait la porte pour les agresseurs, il était à l’embrasure de la porte », expose-t-il à Mediapart, après avoir, lui aussi, déposé une plainte mardi matin.
Un autre point taraude les manifestants : qui a fait entrer les hommes armés et cagoulés dans l’enceinte de la faculté ? L’accès principal au hall d’accès était occupé par des étudiants et du personnel de sécurité. Et toutes les autres issues avaient été condamnées dans la journée par l’administration avec chaînes et cadenas. « On ne pouvait donc pas accéder au hall d’entrée sans intervention d’un responsable de la faculté », expose M. Torres.
Des professeurs entendus par les enquêteurs
Le rôle de plusieurs professeurs, dont les noms reviennent en boucle sur le campus, est aussi au coeur des discussions. Selon Midi-Libre, quatre enseignants de la faculté de droit ont été entendus ce mardi 27 mars comme témoins dans le cadre de l’enquête.
Un des enseignants publiquement mis en cause, François Vialla, s’estime victime d’une cabale. Interrogé par Mediapart, ce spécialiste en droit de la santé, conteste vigoureusement les accusations dont il fait l’objet. « Je pense que toute la communauté universitaire, étudiants, personnels, enseignants chercheurs peuvent être considérés comme victimes des exactions perpétrées », précise-t-il d’abord par écrit. Avant de se considérer « victime d’une campagne diffamatoire d’une violence inouïe sur les réseaux sociaux » : « Mon nom a été jeté en pâture sans aucune autre raison que le plaisir de nuire à ma réputation et celle de la faculté de droit. » Le professeur annonce avoir déposé plainte pour ces « mises en cause diffamatoires et les menaces qui s’en sont suivies : “Ça va être compliqué de donner des cours, je conseille à ces cibles de changer de métier. Cours petit lapin cours”. »
Relancé pour savoir s’il connaissait le groupe armé et les circonstances de leur arrivée, M. Vialla n’a pas répondu, réservant « [ses] déclarations aux différentes enquêtes diligentées ».
Un autre enseignant est lui nommément cité dans au moins une des neuf plaintes : selon le récit d’un étudiant, Jean-Luc Coronel de Boissezon, professeur d’histoire du droit, n’était pas cagoulé mais aurait participé à l’opération dans l’amphithéâtre. « Je l’ai reconnu a posteriori sur des photos, je suis formel », explique à Mediapart ce jeune homme, qui dit avoir reçu des coups de poing de la part du professeur, alors qu’il se trouvait en bas de la salle. Les gants en cuir de M. Coronel de Boissezon (voir photo ci-dessous) ont aussi marqué les esprits.
Sollicité par Mediapart, le professeur d’histoire du droit reconnaît s’être « défendu » après avoir « reçu » lui-même des coups. Par écrit, il expose la version des faits suivante, qui détonne avec les récits des étudiants qui manifestaient sur place : « Rentré chez moi après mes cours, je ne suis revenu à la faculté que vers dix heures et demie du soir, en raison de toutes sortes d’inquiétantes nouvelles, dont celles d’un collègue professeur frappé, de chargés de T.D. molestés et d’étudiantes attouchées. Il va sans dire que je n’étais évidemment pas “cagoulé”, comme cela a pu circuler dans les plus folles rumeurs de l’Internet. »
Jean-Luc Coronel de Boissezon confirme ensuite avoir été « présent dans l’amphithéâtre A vers minuit dix, lorsqu’un tout petit groupe de personnes masquées y a soudain pénétré, en frappant immédiatement sur les tables, manifestement pour effrayer les occupants ». Selon son témoignage, l’enseignant se serait « précipité pour évacuer les étudiants présents, car la situation devenait à l’évidence dangereuse. La plupart sont partis très vite dans la panique ainsi produite ; quelques occupants cependant ne voulaient pas quitter les lieux qu’ils avaient occupés par la force. Certains m’ont porté des coups dont a témoigné un médecin légiste ; il m’a parfois fallu me défendre. Cependant l’évacuation se termina très rapidement, non sans difficultés toutefois lorsqu’il fallut parvenir à refermer la grille de l’établissement, tandis que les occupants tentaient de revenir et jetaient divers projectiles dangereux dans notre direction, dont des bouteilles de verre cassées. Tout fut terminé aux alentours de minuit et quart. »
M. Coronel de Boissezon s’est-il joint spontanément à un groupe d’hommes cagoulés et armés qu’il ne connaissait pas ? A-t-il eu des échanges avec ces personnes avant de pénétrer dans l’amphithéâtre ? Le professeur n’a pas répondu à nos nouvelles questions, qui portaient également sur ses liens éventuels, évoqués dans un article de Libération, avec la Ligue du Midi, groupuscule identitaire actif à Montpellier.
« La justice doit adresser un signal fort à ces groupes d’extrême droite »
Pour l’avocat Jean-Louis Demersseman, les investigations judiciaires doivent permettre de répondre rapidement aux deux questions fondamentales que pose l’enquête : qui composait le groupe d’assaillants, et quelle était sa relation exacte avec les enseignants, étudiants et représentants de la faculté opposés à l’occupation ?
« La première des choses à faire serait de recenser les numéros de téléphone “entrée” et “sortie” entre 23h et 1h du matin aux alentours de la faculté. Qui a appelé qui ? Qui a envoyé un SMS à qui ? On comprendrait rapidement les différentes interactions », défend l’avocat, qui réclame aussi une exploitation rapide des caméras de vidéosurveillance. Si Me Demersseman rappelle ces évidences, c’est qu’il ne cache pas son « inquiétude » quant à l’évolution du dossier : « Je n’ai aucun retour sur l’évolution de l’enquête, je crains qu’il ne se passe pas grand-chose depuis vendredi. » L’avocat en veut pour preuve la liste de dix témoins qu’il a adressée au procureur de la République dès vendredi et qui n’avaient toujours pas été contactés par les services enquêteurs mardi soir.
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L’avocate Sophie Mazas, entourée de témoins, le 27 mars devant le commissariat de Montpellier. © AR
Une quinzaine d’autres étudiants prêts à témoigner se sont retrouvés, mardi après-midi, devant les portes du commissariat central de Montpellier, à l’appel de la section locale de la Ligue des droits de l’homme (LDH), très impliquée depuis le début de l’affaire. Sophie Mazas, avocate et présidente de la fédération départementale de la LDH, a déjà remis une dizaine de témoignages écrits aux deux membres de la mission d’inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la recherche (IGAENR), l’enquête administrative lancée par la ministre Frédérique Vidal. Mais Me Mazas, qui faisait partie d’une délégation reçue par le préfet de l’Hérault dès le lendemain de l’agression, attend désormais que la justice s’empare fermement du dossier : « Il faut adresser un signal fort à ces groupes d’extrême droite. On ne peut pas agresser des étudiants en toute impunité. »
Les étudiants de Montpellier n’ont eux pas attendu pour agir. Poursuivant le mouvement de grève contre le processus de sélection à l’entrée à l’université, une assemblée générale réunissant mardi près de 3 000 étudiants, professeurs et personnels a voté un « blocus illimité » de l’Université Paul-Valéry. Dans les rangs des manifestants, certains dressent un parallèle avec une précédente mobilisation qui a marqué l’histoire universitaire montpelliéraine. En janvier 1998, l’évacuation violente sous les yeux du président de l’Université d’alors, d’une quarantaine d’étudiants de droit et sciences économiques, qui occupaient les locaux de la présidence de l’établissement, par un « commando » armé, composé de professeurs et de personnels administratifs, mais à visages découverts. Et sans téléphone portable filmant la scène.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/280318/faculte-de-montpellier-les-temoignages-qui-accusent-la-video-qui-accable?o
Violences à la faculté de droit de Montpellier : le doyen et un professeur mis en examen
Les deux hommes étaient placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête pour « violences aggravées » commises par des individus dans un amphithéâtre.
▻http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/29/violences-le-doyen-et-un-professeur-de-l-universite-de-droit-de-montpellier-
Fascisme chic à la Fac de Droit
Les évènements qui viennent de se dérouler à la Faculté de Droit de Montpellier ont conduit à la démission de son doyen. Leur violence semble en faire des faits exceptionnels, relevant de la délinquance plus que de la politique. On soutiendra ici une version exactement contraire où on rappellera ses racines historiques et ses incidences nationales.
▻https://blogs.mediapart.fr/paul-allies/blog/250318/fascisme-chic-la-fac-de-droit
#temoin #plainte #police
#montpellier
►https://www.mediapart.fr/journal/france/030418/fac-de-montpellier-un-temoin-cle-menace-en-audition-par-un-policier
L’affaire de la faculté de droit de Montpellier franchit un nouveau palier. Selon nos informations, un des témoins de l’attaque d’hommes cagoulés contre des étudiants grévistes vient de saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, pour dénoncer les conditions de son audition, la semaine dernière, par un enquêteur du commissariat de la ville.
Pascal* (pseudonyme — voir Boîte noire) est un témoin clé de ce dossier sensible, qui implique des personnalités locales de premier plan. Jeudi 29 mars, le doyen de la faculté de droit a été mis en examen pour complicité d’intrusion et un professeur pour violences volontaires.
Étudiant en droit opposé au blocage des locaux, Pascal s’est retrouvé aux premières loges de l’assaut de l’amphithéâtre A de la faculté par un groupe armé qui a blessé plusieurs manifestants sous les yeux de responsables administratifs et de membres du corps enseignant, dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 mars.
[...]
L’audition de Pascal a débuté sur un ton cordial et respectueux, avant que le fonctionnaire de police, qui a montré plusieurs signes de fatigue et d’agacement, ne hausse le ton à son encontre au bout d’une heure d’entretien.
Pascal évoque alors un point sensible de l’enquête : l’attaque de l’amphithéâtre a débuté quelques secondes après qu’il a lui-même quitté le bâtiment. Selon lui, plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette concordance : les assaillants le connaissaient et savaient qu’il n’était pas en lien avec les grévistes ; ils l’ont confondu avec un membre des services de renseignement, ou ont évité sa présence en raison de sa corpulence. Lors de l’audition, le policier tique sur ce point. « Il m’a dit : “Mais vous vous prenez pour qui ? Vous vous racontez un film ! Quand vous dites ‘ils ont attendu que je parte parce que je fais 140 kilos’, moi je vous casse les deux genoux avant que vous ayez levé le bras droit” », dénonce Pascal.
Dès lors, selon notre enquête, l’audition a bien été émaillée d’incidents : « Le policier m’a dit que je confondais les faits et ce que j’avais cru voir et m’a accusé de vouloir régler mes comptes avec des professeurs que je connais, expose Pascal. Il m’a indiqué qu’il fallait que je me prépare à avoir des retours de bâtons avec tout ce que j’ai écrit [dans sa lettre – ndlr]. » Le policier signifie alors que, s’il avait écrit cela sur lui, c’était « je vous pète les genoux ou diffamation ».
« Il y a un problème global avec la police à Montpellier, prévient Sophie Mazas, avocate et présidente de la fédération héraultaise de la LDH. Nous avons des preuves d’agissements illégaux de certains agents de la BAC dans d’autres affaires. On aimerait vivre dans une ville tranquille où la justice puisse s’exercer sereinement. »
La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.
Paul Valéry
#Procès du #commando de la #fac_de_droit : des peines avec bracelet et du sursis requis | La mule du pape
▻https://www.lamuledupape.com/2021/05/23/proces-du-commando-de-la-fac-de-droit-des-peines-avec-bracelet-et-du-s
Le 22 mars 2018 à Montpellier, un commando d’extrême droite, cagoulé et armé de bâtons et de Taser, déloge des étudiants occupant un amphi de la fac de droit pour lutter contre la sélection sociale à l’université. Trois ans après, les 20 et 21 mai 2021, certains des protagonistes sont jugés, dont l’ex prof Jean-Luc Coronel et l’ex-doyen Philippe #Pétel, respectivement pour violences et complicité de violences. Au total, cinq peines de prison ferme avec bracelet et deux avec sursis ont été requises par le procureur. Les étudiants agressés dénoncent une enquête insuffisante, et ont même quitté l’audience. Après notre émission au soir de la première journée du procès, Rapports de Force, La Mule du Pape, Le Poing et Radio Gine, regroupés au sein des Médias Indépendants de Montpellier, font un retour sur l’ensemble des audiences.
Isolement et vieillissement de la population, l’autre visage de l’agglomération de #Montpellier
[lien supprimé]
Néanmoins, dans certaines communes, le nombre de retraités vivant seuls dépasse les 50 % comme à Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Jean-de-Védas, Teyran ou encore Pérols.
Ca me donne l’impression que c’est surtout des femmes isolées et agées.
▻http://www.linternaute.com/ville/montpellier/ville-34172/demographie
Répartition de la population par sexe à Montpellier
Données 2014 :
nombre habitants % de la population Moyenne des villes
Hommes 128 844 46,8 % 50,1 %
Femmes 146 474 53,2 % 49,9 %
–----------
ici un article sur la répartition des sexes/genres selon les villes
▻http://www.slate.fr/story/91305/villes-femmes-hommes-celibataires
Il me semble que, dans tous les cas, quand un·e des deux retraité·e·s survit à l’autre, statistiquement c’est madame.
Partout où l’on trouve beaucoup de personnes âgées, on a toujours plus de femmes que d’hommes ; et quand on passe dans la catégorie « veuf/veuve », c’est encore plus marqué.
Dans Ponio sur la falaise, d’ailleurs, dans la maison de retraite, il n’y a que des mamies. (Je sais, c’est particulièrement scientifique, comme méthode scientifique.)
Sinon, en juillet dernier, avant de trouver notre nouveau chez-nous, on est restés deux semaines à Lattes. C’était franchement spectaculaire : quand je sortais faire les courses, j’avais l’impression que la moyenne d’âge était d’environ 75 ans. (À priori, je suppose que Lattes est similaire à Pérols, cité dans l’article.)
Oui mais l’article n’en parle pas et utilise uniquement le masculin. Dire qu’on s’intéresse aux vieillissement de la population tout en invisibilisant la très large majorité des personnes concernées ca me semble mal parti.
Lengadoc info, un outil de propagande identitaire déguisé en site d’infos locales :
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article734
@noun : ah merci pour l’info ! Je supprime le lien hypertexte.
La Horde – La Salvetat (34) : son eau qui pétille, ses fachos qui frétillent
►http://lahorde.samizdat.net/2017/09/10/la-salvetat-34-son-eau-qui-petille-ses-fachos-qui-fretillent
D’abord simple aberration du net et source de moqueries, les Brigandes sont devenues en l’espace de deux ans, de par leur comportement sectaire, le cauchemar de nombreux habitants de la paisible ville de La Salvetat-sur-Agout.
C’est complètement fou cette histoire...
Le Clan Brigande demande au préfet de l’Hérault une protection policière contre... la presse
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article1135
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article983 - Le Pressoir
Mardi 12 septembre, toutes et tous dans la rue pour refuser la Loi Travail XXL et la misère sociale !
A Montpellier, le rendez-vous est donné à 10H30 sur l’esplanade du Peyrou. A Béziers, le rendez-vous est à 8h devant la sous-préfecture, puis un départ en bus pour Montpellier est prévu à 9h30.
#LePressoir #Montpellier #MédiasLibres #Mutu #EsplanadePeyrou #LoiTravail #FrontSocial #12Septembre
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article994 - Le Pressoir
L’association Zapatiste Mut Vitz 11 organise la 1ère édition du festival des Luttes populaires. Au menu, ateliers, débats, projections, concerts... C’est le 6-7-8 Octobre à l’Olivette de Langel à Armissan (Aude).
Luttes d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui convergent pour un week-end à Langel.
Connaitre ces luttes, les comprendre, s’en inspirer aujourd’hui pour appréhender le monde et inventer un futur harmonieux. Tel est le but de ce festival ouvert à tou.te.s
Retrouvez sur cette page l’intégralité du programme du Festival des luttes Zapatistes de Narbonne.
Entrée sur le principe de la participation Libre et Consciente, Repas de 5€ à 15€.
Tout au long du festival :
CinéYourte Projection de films,
Atelier de Torréfaction du café MutVitz11,
Réalisation Collective d’une fresque murale.
#LePressoir #Montpellier #MédiasLibres #Mutu #FestivalDesLuttesPopulaires #ZapatisteMutVitz11 #Zapatisme #Langel #Narbonne
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article997 - Le Pressoir
▻https://lepressoir-info.org/home/chroot_ml/ml-montpellier/ml-montpellier/public_html/local/cache-vignettes/L203xH200/arton997-f5e01.png?1505154853https://lepressoir-info.org/home/chroot_ml/ml-montpellier/ml-montpellier/public_html/local/cache-vignettes/L203xH200/arton997-f5e01.png?1505154853
Reprise des permanences et des réunions d’Exploités Énervés Collectif de chômeurs et de travailleurs sur Alès et les Cévennes
Il vise à lutter contre les radiations, les contrôles, les expulsions, l’exploitation, les incessantes difficultés que les administrations, les patrons, les propriétaires nous causent.
Pour le collectif, il n’y a pas d’opposition entre les personnes ayant un emploi ou pas. Quelle que soit notre situation, l’État cherche à nous maintenir dans l’isolement et le cas par cas. Face aux institutions, aux employeurs ou aux bailleurs, il s’agit de prendre acte que la misère est la même pour tous, qu’il ne s’agit pas de situations individuelles, ni même de droits et de devoirs, mais bien des rouages de ce système d’exploitation.
Et nous constatons chaque jour que les différents gouvernements et l’État en général sont toujours du côté des capitalistes. Les dernières ordonnances de Macron sont ainsi une nouvelle attaque contre les travailleurs et les chômeurs. Le collectif vise à s’organiser dans un but de solidarité de classe dans les situations individuelles mais aussi à participer aux luttes sociales.
Dans le bassin d’Alès comme ailleurs, nous avons besoin de nous rencontrer, d’échanger des infos sur les possibilités de débrouille, de construire un rapport de force collectif…
Permanences pour se rencontrer et parler des problèmes administratifs (CAF, Pôle Emploi, caisses de retraites, Sécu…), des problèmes avec son employeur… auxquels on peut être confronté : tous les 2e et 4e vendredis de chaque mois à 18h à la Rétive (local au 42 faubourg d’Auvergne)
Réunions pour organiser les activités et réflexions du collectif : tous les 2e vendredis de chaque mois à 19h (à la Rétive)
#LePRessoir #Montpellier #MédiasLibres #Mutu #Alès #LesCévennes #ExploitésÉnervés
A propos des difficiles choix du second tour (mis à jour régulièrement) :
Pas de capitalisme sans racisme
Mostafa Henaway, Le Devoir (Montréal), le 3 janvier 2017
►http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/488276/pas-de-capitalisme-sans-racisme
Non, l’abstention ne favorise pas le Front national
Antoine Peillon, Reporterre, le 3 mars 2017
►https://reporterre.net/Non-l-abstention-ne-favorise-pas-le-Front-national
PENSER PRINTEMPS
Olivier Foreau, Normalosphère, le 22 avril 2017
►https://normalosphere.wordpress.com/2017/04/22/penser-printemps
Plus de 65% des électeurs français ont voté pour des connards en toute connaissance de cause !
Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 23 avril 2017
►http://yetiblog.org/index.php?post/2398
Je ne voterai pas Macron
Paris Luttes Info, le 25 avril 2017
►https://paris-luttes.info/je-ne-voterai-pas-macron-7976?lang=fr
Déclaration d’Attac France après le premier tour de l’élection présidentielle
Attac France, le 25 avril 2017
►https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/declaration-d-attac-france-apres-le-premier-tour-de-l-election-preside
Dédiabolisation
Mona Chollet, La méridienne, le 26 avril 2017
►http://www.la-meridienne.info/Dediabolisation
BATTRE MARINE LE PEN et nous épargner les arguments absurdes ou indignes
Dominique Vidal, Médiapart, le 26 avril 2017
►https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/260417/battre-marine-le-pen-et-nous-epargner-les-arguments-absurdes-ou-indi
Le barrage ? Sans moi et sans émois.
Paige Palmer, le 26 avril 2017
►http://paigepalmer.neowp.fr/2017/04/26/barrage
Cessez de hurler que l’important est de faire barrage aujourd’hui et on verra demain
Samia Hathroubi, Bondy blog, le 26 avril 2017 :
►http://www.bondyblog.fr/201704261716/cessez-de-hurler-que-limportant-est-de-faire-barrage-aujourdhui-et-on-verr
Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche
Mathilde Larrère, Karl Ghazi, Caroline de Haas et Olivier Tonneau, Médiapart, le 26 avril 2017
▻https://www.youtube.com/watch?v=nzmK77m3auk
Désintéressons-nous, une fois pour toutes, des élections !
Alain Badiou, Médiapart, le 27 avril 2017
►https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270417/desinteressons-nous-une-fois-pour-toutes-des-elections
A genoux !
Floréal, le 29 avril 2017
►https://florealanar.wordpress.com/2017/04/29/a-genoux-2
Contre Le Pen et contre le « front républicain »
Henri Goldman, Politique, le 29 avril 2017
►http://blogs.politique.eu.org/Contre-Le-Pen-et-contre-le-front
« Avec moi » (le 7 mai)
Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
►http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai
Leur dire non. Une réponse au « votez Macron ! »
Ludivine Bantigny, Médiapart, le 30 avril 2017
►https://blogs.mediapart.fr/ludivine-bantigny/blog/300417/leur-dire-non-une-reponse-au-votez-macron
Dire non au désastre
Edwy Plenel, Médiapart, le 1 mai 2017
►https://www.mediapart.fr/journal/france/010517/dire-non-au-desastre
Je prends le risque, je vais m’abstenir, dans la joie
Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 01 mai 2017
►http://yetiblog.org/index.php?post/2413
Un choix « physique »
Benjamin Stora, Médiapart, le 1er mai 2017
►https://blogs.mediapart.fr/benjamin-stora/blog/010517/un-choix-physique
Ni patrie ni patron ! Ni Le Pen ni Macron !
Paris Sous Tension, le 1er mai 2017
►https://parissoustension.noblogs.org/ni-patrie-ni-patron-ni-le-pen-ni-macron
Valls, Raffarin, Royal et Estrosi se rassemblent "contre l’abstention"
BFM TV, le 2 mai 2017
►http://www.bfmtv.com/politique/valls-raffarin-royal-et-estrosi-se-rassemblent-contre-l-abstention-1155118.ht
Face au FN, Jean-Luc Mélenchon (aussi) a raison
Thomas Vampouille, Marianne, le 2 mai 2017
►https://www.marianne.net/debattons/editos/face-au-fn-jean-luc-melenchon-aussi-raison
Il ne suffit pas de « faire barrage » au FN, il faut lutter contre l’origine du mal
Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire, Le Crises, le 3 mai 2017
►https://www.les-crises.fr/il-ne-suffit-pas-de-faire-barrage-au-fn-il-faut-lutter-contre-lorigine-du
Sortir de la nasse électorale
Serge Quadruppani, Lundi Matin, le 3 mai 2017
►https://lundi.am/Sortir-de-la-nasse-electorale
De la prise d’otages
Frédéric Lordon, Les Blogs du Diplo, le 3 mai 2017
►http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages
MACRON-LE PEN : LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE
Alexandre Penasse, Kairos, le 3 mai 2017
►http://www.kairospresse.be/article/macron-le-pen-les-deux-faces-dune-meme-piece
La peur viscérale et l’instinct de survie
Faïza Zerouala, Médiapart, le 3 mai 2017
►https://blogs.mediapart.fr/faiza-zerouala/blog/030517/la-peur-viscerale-et-linstinct-de-survie
Pas avant le deuxième tour
Nicolas Gregoire, Medium, le 3 mai 2017
►https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a
Je sais pourquoi je voterai contre Marine Le Pen
Bahia El Hamma, Les Mots Sont Importants, le 4 mai 2017
►http://lmsi.net/Je-sais-pourquoi-je-voterai-contre
À ceux qui veulent nous faire voter Macron
Paris Luttes Info, le 4 mai 2017
►https://paris-luttes.info/a-ceux-qui-veulent-nous-faire-8058?lang=fr
Lettre ouverte à un futur président déjà haï
François Ruffin, Le Monde, le 4 mai 2017
►https://www.anti-k.org/2017/05/05/francois-ruffin-lettre-ouverte-a-futur-president-deja-hai
La gauche déchirée
Philippe Bach et Christophe Koessler, Le Courrier (Genève), le 5 mai 2017
►https://www.lecourrier.ch/149181/la_gauche_dechiree
LETTRE OUVERTE D’UNE POLONAISE AUX FRANÇAIS
Julia, La Terrasse, le 5 mai 2017
►http://www.journal-laterrasse.fr/lettre-ouverte-dune-polonaise-aux-francais
Comment voter contre Le Pen sans soutenir Macron dimanche ?
Kim Hullot-Guiot, Libération, le 5 mai 2017
►http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/05/comment-voter-contre-le-pen-sans-soutenir-macron-dimanche_1567448
La liste des soutiens d’Emmanuel Macron
Librairie Tropiques, le 6 Mai 2017
►http://www.librairie-tropiques.fr/2017/05/pour-les-indecis.html
Le 7 Mai, je fais ce qu’il me plait !
Auto Média Nantes, le 6 mai 2017
►https://nantes.indymedia.org/articles/37670
2017 a finalement eu lieu
Paris-Luttes Info, le 6 mai 2017
►https://paris-luttes.info/2017-a-finalement-eu-lieu-8085?lang=fr
Pour ceux tentés par le ni-ni : abstention ou vote blanc ?
Olivier Berruyer, Les Crises, le 6 mai 2017
►https://www.les-crises.fr/pour-ceux-tentes-par-le-ni-ni-abstention-ou-vote-blanc
Passer en force dans une France sous tension, c’est dangereux
François Ruffin, France Info, le 6 mai 2017
►http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/francois-ruffin-explique-sa-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-president-
Trois interdictions de séjour en 24 heures, tristement ridicule !
Paris-Luttes Info, le 7 mai 2017
►https://paris-luttes.info/trois-interdictions-de-sejour-en-8094?lang=fr
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Fernand Raynaud - Le Douanier (1972)
►https://www.youtube.com/watch?v=ppzQ-dsdquI
A celles et ceux qui ont peur que Marine Le Pen passe dimanche prochain :
Buzy, Adrénaline, 1983
▻https://youtube.com/watch?v=N56BD0e6qUI
Pour nous détendre et contribuer au débat sur le second tour, Serge Quadruppani propose aussi cette vidéo :
Vidéos de chats à mourir de rire, 2013
►https://www.youtube.com/watch?v=cggl4WN77Mw
Le FN n’est pas d’extrême droite
Chorale de Siné Mensuel avec Sanseverino, Youtube, le 23 novembre 2013
►https://www.youtube.com/watch?v=wK80oQrT_No
C’est la faute aux abstentionnistes !
La Parisienne Libérée, Youtube, le 27 mars 2014
►https://www.youtube.com/watch?v=Ig4MZPt4gzI
Peste, Choléra ou Brochet ?
Dror, Le Psikopat, Janvier 2017
Une petite BD d’Allan Barte, le 25 avril 2017 :
►https://twitter.com/AllanBARTE/status/856875590347042819
La pêche aux carnassiers ouvre le 1er mai
La Dépêche, le 26 avril 2017
►http://www.ladepeche.fr/article/2017/04/26/2563054-la-peche-aux-carnassiers-ouvre-le-1er-mai.html
Ouverture de la pêche au homard en Gaspésie
Radio Canada, le 29 avril 2017
▻http://ici.radio-canada.ca/breve/88260/ouverture-de-la-peche-au-homard-en-gaspesie
Une autre petite BD d’Allan Barte, le 2 mai 2017 :
►https://twitter.com/AllanBARTE/status/859386761507721216
#France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
#recension
“Cessez de hurler que l’important est de faire barrage aujourd’hui et on verra demain” | Bondy Blog
►http://www.bondyblog.fr/201704261716/cessez-de-hurler-que-limportant-est-de-faire-barrage-aujourdhui-et-on-verr
Faire barrage au Front national ou s’abstenir ? Voter pour le moins pire ou opter pour le “ni, ni” ? À gauche comme à droite, le fameux “front républicain” qui est censé faire barrage au Front national ne paraît plus aussi solide qu’en 2002. À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen, Samia Hathroubi, ancienne professeure d’Histoire de formation en Seine-Saint-Denis et militante des droits de l’Homme, pousse un coup de gueule face à ceux qui nous exhortent à accepter la stratégie du moindre mal face au parti d’extrême-droite.
Chez nous le barrage contre l’AfD marche mieux - mais il y a de plus en plus de politiciens de droite et quelques social-démocrates qui préfèrent faire front commun avec les fachos contre les élus du parti de gauche.
L’AfD puise ses électeurs plutôt dans les milieux qui constituent la base typique pour les NSDAP et autres droites extrêmes. Ce cont les petits artisans, les fonctionnaires (Beamte) et membres des professions libérales.
En Allemagne vous n’en êtes qu’au début et il me semble que la situation se dégrade assez rapidement.
"Der Spiegel a été l’un des premiers magazines européens d’après guerre inspiré du modèle des newsmagazines américains, du type Time. Il est largement diffusé hors d’Allemagne, principalement en Europe occidentale (Suisse, Autriche, mais aussi France et Grande-Bretagne) et en Europe orientale. Il a une forte audience dans des catégories sociales aisées"
WSW : S’adressant à Martin Schulz, le nouveau président du Parti social-démocrate (SPD), Augstein écrit : « Pour une vie digne il faut plus que simplement une justice sociale. Une autre condition est l’identité. L’équité sociale doit être arrachée aux intérêts et aux sociétés capitalistes, tout comme l’identité doit être conquise en opposition à la migration. »
Il poursuit en disant que la « protection de la patrie » fait partie de la tâche d’un gouvernement de « gauche ».
La déclaration selon laquelle l’« identité » doit être conquise en opposition aux réfugiés et aux migrants est un slogan du « mouvement identitaire », une variante moderne de l’extrémisme de droite. « Le peuple » (das Volk) y est plutôt défini en terme de culture que de biologie. Elle présuppose une culture nationale hermétiquement scellée, dont l’« identité » est menacée en particulier par « l’islamisation ».
Augstein le sait pertinemment. Il écrit : « Ce sujet est dangereux pour la gauche. » Après tout, « en théorie, l’étranger devrait être un ami. » Mais en réalité, poursuit-il, « l’immigration est source d’inquiétude. »
Puis, il décrète subitement que Heimat (patrie) est un « droit humain ». Il écrit : « Et, dieu sait, ce ne sont pas que les démagogues de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) qui craignent pour leur patrie en raison de l’énorme afflux de migrants. » Les immigrés sont des « concurrents en matière de logements et d’emplois ». Ce sont aussi des « concurrents en ce qui concerne le mode de vie ».
Non, l’abstention ne favorise pas le Front national
Antoine Peillon, Reporterre, le 3 mars 2017
►https://reporterre.net/Non-l-abstention-ne-favorise-pas-le-Front-national
A genoux !
Floréal, le 29 avril 2017
►https://florealanar.wordpress.com/2017/04/29/a-genoux-2
Désintéressons-nous, une fois pour toutes, des élections !
Alain Badiou, Médiapart, le 27 avril 2017
►https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270417/desinteressons-nous-une-fois-pour-toutes-des-elections
Contre Le Pen et contre le « front républicain »
Henri Goldman, Politique, le 29 avril 2017
►http://blogs.politique.eu.org/Contre-Le-Pen-et-contre-le-front
(cité ci-dessus via Christine Delphy par @aude_v )
« Avec moi » (le 7 mai)
Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
►http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai
Leur dire non. Une réponse au « votez Macron ! »
Ludivine Bantigny, Médiapart, le 30 avril 2017
►https://blogs.mediapart.fr/ludivine-bantigny/blog/300417/leur-dire-non-une-reponse-au-votez-macron
Dire non au désastre
Edwy Plenel, Médiapart, le 1 mai 2017
►https://www.mediapart.fr/journal/france/010517/dire-non-au-desastre
Mais sous #paywall, alors disqualifié !
Signalé par @vanderling, dans la deuxième partie de la discussion d’Arrêt sur Image :
Malheureusement, l’argument de Thomas Piketty était déjà idiot en 2002 : « Plus le score de Macron sera fort, plus il sera clair que ce n’est pas son programme que nous accréditons »
▻http://www.liberation.fr/debats/2017/04/28/thomas-piketty-plus-le-score-de-macron-sera-fort-plus-il-sera-clair-que-c
Ensuite, parce que plus le score de Macron sera fort, plus il sera clair que ce n’est pas son programme que nous accréditons. Ce candidat n’a réuni que 24 % des votes au premier tour - et encore, beaucoup d’entre eux étaient tactiques, pas des votes de conviction (à peine 15 %). Plus son score sera haut au second tour, plus il sera bien clair que ce n’est pas son programme qui a gagné, mais l’extrême droite qui a été écartée.
5 ans de PS = 1,2 millions de voix en plus pour Le Pen.
Si c’est pas un bilan, ça !
Depuis cinq jours j’étais privé d’Internet à cause d’un camion de transport de bestiaux, camion trop haut par rapport au câble du téléphone qui traverse le chemin conduisant à l’exploitation voisine. Le fil réparé, je me replonge fébrilement dans le bouillon et je tombe là-dessus (fièrement propulsé par Christine Delphy et son blog « Wordpress » :
▻https://christinedelphy.wordpress.com/2017/05/01/un-choix-physique-par-benjamin-sora
La source :
►https://blogs.mediapart.fr/benjamin-stora/blog/010517/un-choix-physique
La gauche classique française (gauche de la gauche principalement) commet encore la même erreur. Elle attribue la montée en puissance du Front national par des effets de politique et sociale, comme facteur exclusif. Elle ne voit pas, ou ne veut pas voir, que ce qui fonde la force du Front national aujourd’hui, comme hier, n’est pas simplement la crise sociale, mais la « question de l’immigration », « la préférence nationale ». La puissance d’un racisme dirigé principalement contre les populations d’origine maghrébine et africaine, non-européenne. L’extrême-droite utilise le vocabulaire républicain de l’assimilation pour redéfinir les contours d’un néo-nationalisme français, à la recherche de sa gloire impériale perdue. Son programme est celui d’un « sudisme » à la française, le temps colonial où chacun restait à sa place, avec priorité donné au conquérant, au plus fort.Avec, en toile de fond, la matrice originelle d’un antisémitisme ancestrale.
Dans cette perspective, la gauche de la gauche abandonne, au nom d’une conception unitaire, sociale et assimilationniste de la République, la défense des minorités victimes de ségrégations. Elle se refuse à voir combien la nation française a changé, devenant multiculturelle, ce qui provoque la fureur d’un fascisme à la française qui s’est toujours nourri du rejet de l’étranger.
La gauche nouvelle qui apparaitra sur les décombres des partis anciens ne pourra faire l’économie de cet examen de conscience : pourquoi avoir déserté le combat pour la défense des minorités, et pourquoi avoir renoncé au combat contre le racisme d’Etat ou déversé dans la société ?
Les « hésitations » de cette gauche radicale autour du vote en faveur de Macron trouvent là leur origine. Les pratiques traditionnelles, et légitimes, de défense des catégories sociales de la fonction publique s’accompagnent d’un aveuglement devant les contours d’une nouvelle société. Celle de la précarisation violente, et du chômage qui frappe surtout les jeunes des populations maghrébines et africaines. Ces dernières font un choix « physique » pour le vote Macron, explicite. Un choix de survie face à la haine, l’exclusion vécue au quotidien dans le présent, et qui risque de s’aggraver par l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir.
Ainsi, dans le journal algérien, « Le Quotidien d’Oran », du 27 avril 2017, l’éditorialiste Akram Belkaïd écrit :
« Mes amis insoumis ne veulent pas aller voter le 7 mai. Je ne peux que les comprendre. Entre la peste et le choléra, on a le droit de ne pas choisir. Mais, chez certains d’entre eux, je ne peux m’empêcher de détecter une posture plutôt désinvolte, facile. Une ingénuité née de leur propre confort face à une situation qui pourrait déraper. Au fond d’eux-mêmes, tranquilles, ils ne peuvent ignorer que Le Pen et ses affidés ne commenceront pas par « eux ». Et quand ils me demandent pourquoi je vais tout de même me déplacer aux urnes pour faire obstacle à Le Pen, je réponds qu’il est bien plus facile de finasser et d’avoir des états d’âmes quand on s’appelle Jean-Luc, Clémentine, Charlotte ou Alexis que lorsqu’on se prénomme Karim, Ousmane, Jacob, Latifa, Rachel ou Aminata. Contrairement à celles et ceux qui relativisent la menace frontiste – et qui estiment pouvoir se passer de voter -, ces derniers savent que le Front national au pouvoir représente pour eux, via nombre de ses électeurs et sympathisants, une menace physique immédiate. Et cela suffit comme raison pour s’y opposer ».
C’est vraiment un dilemme cornélien :
– Ne pas voter parce qu’on refuse ce système qui reconduit les mêmes peurs de quinquennat en quinquennat depuis 2002
– Voter « Cramon » parce que hein tout de même on est attaché aux « valeurs républicaines » et (surtout) par solidarité avec une partie de la population racisée et/ou genrisée.
Ben là je me dis qu’un non-choix peut vraiment foutre dans la vraie merde pas mal de gens.
Question que je me suis posé tout au long de cette campagne : les abstentionnistes ont-ils un plan B ?
Pour voter :
Un choix « physique »
Benjamin Stora, Médiapart, le 1er mai 2017
►https://blogs.mediapart.fr/benjamin-stora/blog/010517/un-choix-physique
Contre voter :
Ni patrie ni patron ! Ni Le Pen ni Macron !
Paris Sous Tension, le 1er mai 2017
►https://parissoustension.noblogs.org/ni-patrie-ni-patron-ni-le-pen-ni-macron
Et celui ci, je ne sais pas. A priori c’est "pour voter" mais je pense que l’effet est contraire :
Valls, Raffarin, Royal et Estrosi se rassemblent "contre l’abstention"
BFM TV, le 2 mai 2017
►http://www.bfmtv.com/politique/valls-raffarin-royal-et-estrosi-se-rassemblent-contre-l-abstention-1155118.ht
spéciale dédicace années 1980 à tous les castors qui font semblant d’avoir peur que Marine Le Pen passe dimanche prochain :
▻https://www.youtube.com/watch?v=N56BD0e6qUI
Je ne sais pas trop quoi en penser mais Tevanian (dans son long texte, très bon et honnête, texte évoqué dans ce fil mais jamais cité pour l’instant, je crois) parle aussi de la peur (de sa peur) à la fin et il écrit aussi ça :
J’ai évoqué le paternalisme, c’est-à-dire ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations, que Macron partage par exemple avec François Hollande. Mais dans beaucoup des prises de positions que j’ai lues, la question du racisme n’est même pas évoquée, et on se contente d’affirmer un lien mécanique entre l’ultralibéralisme de Macron et le triomphe du lepénisme dans cinq ans. Je reconnais dans ces équations simplistes une pauvreté intellectuelle typiquement franchouillarde, qui consiste d’une part à réduire le vote FN à un vote de protestation sociale, un vote ouvrier, un vote de pauvre, de perdant de la mondialisation libérale, bref un cri de souffrance, en minorant gravement la centralité du racisme dans ce vote (pourtant maintes fois revendiquée par les électeurs eux-mêmes, dans les enquêtes « sortie des urnes »), y compris dans sa frange ouvrière (qui par ailleurs ne représente qu’un septième du vote FN), et d’autre part à ne parler du racisme de cet électorat que comme un réflexe mécanique de peur de l’autre lié à la conjoncture économique – ce qui revient à nier les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche.
« Avec moi » (le 7 mai)
Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
La culpabilisation n’aura donc pas fonctionné. Les « fachos » qui fusent depuis huit jours, non plus. Au terme de leur consultation interne, les militants de la France insoumise (la moitié, en réalité) se sont prononcés à 65% pour le vote blanc, nul ou l’abstention au second tour de la présidentielle le 7 mai, à 34% pour un vote Macron. Et le coupable sera tout désigné ce dimanche soir en cas d’abstention forte, de gros score pour le FN, voire de victoire de Marine Le Pen : ce sera la faute à Jean-Luc.
Car c’est l’antienne répétée partout et par tous depuis le soir du 23 avril : le tribun a trébuché. Mélenchon s’est montré grincheux comme un perdant, voire mauvais joueur quand il espérait encore que les résultats officiels le placeraient in fine en troisième position devant François Fillon. Mais surtout, il n’EN a pas parlé. Pas de FN dans son discours, pas de « No Pasaran » brandi face à Marine Le Pen. Quoi, lui dont l’engagement anti-extrême droite n’a jamais fait défaut durant sa longue carrière politique, lui dont les talents lyriques sont loués même par ses adversaires, n’avait-il donc rien à déclamer gravement en ce soir de retour du péril FN ?
Qu’importe si dans le camp des vainqueurs, Emmanuel Macron n’a pas non plus, ce soir-là, affiché de gravité spéciale. Qu’importe aussi qu’il y a quinze ans, alors que l’arrivée du père Le Pen au second tour avait plongé le pays dans la stupéfaction, Lionel Jospin n’ait pas fait mieux (de fait, le Premier ministre de l’époque a fait pire, attendant le vendredi soir pour pondre un communiqué n’appelant pas à voter Chirac). Qu’importe si depuis, Mélenchon a clarifié sa position anti-FN. En n’étant pas plus prompt, ni plus explicite, il a commis le pire des péchés républicains. C’eût pourtant été une vision de court terme…
C’eût été en effet négliger un fait notable du premier tour de cette présidentielle, dont nous aurions dû nous féliciter : pour la première fois depuis le 21 avril 2002, un candidat a repris du terrain sur le FN, sans se perdre comme la droite Buisson dans ses thèses nauséabondes. Ayant redirigé une partie du vote des déclassés et, au-delà, du vote contestataire vers son nom, Mélenchon aurait-il dû aussitôt prendre le risque de le braquer ? S’il l’avait fait, la presse unanime aurait applaudi sa noblesse. Mais il aurait lâché la proie pour l’ombre. Car la seule progression du FN entre un fameux 21 avril et un certain 23 avril (quinze ans !) prouve bien une chose, dont personne ne semble tirer les conséquences depuis 2002 : le drapeau de l’antifascisme ne fait plus reculer le FN. Il ne convainc que les convaincus.
C’est un fait : dans une partie de la France déclassée, les valeurs républicaines ne sont plus l’alpha et l’omega du vote. Face à la perspective de perdre son emploi, les leçons d’histoire pèsent bien peu, qui plus est face à un FN largement dédiabolisé sous « Marine ». Alors, les partis de tradition républicaine ont raison de rappeler d’où vient le Front national, et surtout où il veut aller. De souligner qui compose l’entourage de sa candidate. De rappeler les mécanismes historiques qui peuvent mener à la catastrophe quand les populismes prennent les rênes du pouvoir. Mais pour que 2022 ne soit pas le troisième épisode de la menace Le Pen, Mélenchon a aussi raison de vouloir continuer à s’attaquer aux racines profondes du vote FN, d’essayer de détourner son électorat de cette chimère. De les conserver donc, précieusement, dans son sillon. Il suit d’ailleurs en cela un principe composant le succès d’Emmanuel Macron, qui le revendique sur le plan économique : regarder la France telle qu’elle est, et non telle qu’on voudrait qu’elle soit. C’est aussi valable au plan électoral.
Face au FN, Jean-Luc Mélenchon (aussi) a raison
►https://www.marianne.net/debattons/editos/face-au-fn-jean-luc-melenchon-aussi-raison
[Refuge] Il ne suffit pas de « faire barrage » au FN, il faut lutter contre l’origine du mal. Par Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire
►https://www.les-crises.fr/il-ne-suffit-pas-de-faire-barrage-au-fn-il-faut-lutter-contre-lorigine-du
En ces heures nous gens ordinaires mais réputés insoumis, récalcitrants, utopistes, sommes priés par une avalanche de « républicains » dont on ignorait jusque-là qu’ils l’étaient, de « faire barrage ». Lourde tâche, faut jouer le béton. Donc on nous commande de choisir entre « l’extrême droite et l’extrême finance ». Avouez que la supplique à considérer le vote Macron –donc Wall Street- comme un geste de « gauche » n’est pas une évidence pour qui n’est pas Alain Minc. Il faut réfléchir.
Sortir de la nasse électorale
Serge Quadruppani, Lundi Matin, le 3 mai 2017
►https://lundi.am/Sortir-de-la-nasse-electorale
Peut-on s’opposer au fascisme en élisant un représentant de l’oligarchie financière ?
Serge Quadruppani, Les Contrées Magnifiques, le 27 avril 2017
►http://quadruppani.blogspot.ca/2017/04/peut-on-sopposer-au-fascisme-en-elisant.html
De la prise d’otages
Frédéric Lordon, Les Blogs du Diplo, le 3 mai 2017
►http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages
MACRON-LE PEN : LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE.
Le fait qu’en France un banquier soutenu par Rothschild se dispute le trône avec Marine Le Pen en dit long sur la décadence européenne, ou plutôt occidentale, qui ne nous laisserait plus le choix qu’entre le noir et le gris. Gandhi, quelques heures avant d’être assassiné, avait exprimé ne plus vouloir vivre dans « ce monde qui plongeait dans l’obscurité ». Le comble de l’obscurité, c’est d’y voir la lumière et de ne plus admettre qu’on s’y perd. Dans le dramatique cas des élections françaises, c’est encore plus inquiétant, car c’est l’obscurité même – Le Pen – qui éclairerait celui que rien n’illumine – Macron.
Un texte d’Alexandre Penasse - la suite sur :
►http://www.kairospresse.be/article/macron-le-pen-les-deux-faces-dune-meme-piece
BATTRE MARINE LE PEN et nous épargner les arguments absurdes ou indignes
Dominique Vidal, Médiapart, le 26 avril 2017
►https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/260417/battre-marine-le-pen-et-nous-epargner-les-arguments-absurdes-ou-indi
Discussion sur la citation par @gata du texte de Pierre Tevanian ici :
►https://seenthis.net/messages/595515
Je ne voterai pas Macron
▻https://paris-luttes.info/je-ne-voterai-pas-macron-7976
et sa suite:
À ceux qui veulent nous faire voter Macron
▻https://paris-luttes.info/a-ceux-qui-veulent-nous-faire-8058
(et merci pour cette compile très utile !)
De rien !
Une petite BD d’Allan Barte, le 2 mai 2017 :
►https://twitter.com/AllanBARTE/status/859386761507721216
Abstention, vote blanc ou vote contre le FN ? Chez ceux qui ne veulent pas de Macron mais encore moins de Le Pen, le débat enfle, non sans haussement de ton et culpabilisation.
Dessin de Deligne pour Urtikan.net
La peur viscérale et l’instinct de survie
Faïza Zerouala, Mediapart, le 3 mai 2017
►https://blogs.mediapart.fr/faiza-zerouala/blog/030517/la-peur-viscerale-et-linstinct-de-survie
–
Je sais pourquoi je voterai contre Marine Le Pen
Réflexions d’une castore arabe en colère
Bahia El Hamma, Les Mots Sont Importants, le 4 mai 2017
►http://lmsi.net/Je-sais-pourquoi-je-voterai-contre
(merci aussi pour cette compil’, @sinehebdo)
Je résume un peu :
Au premier tour, on est sensé « voter pour » (ou pas).
Au deuxième, on est obligé de « voter contre » (ou pas).
Le FN n’est pas un parti comme les autres :
La ville de David Rachline fait tout pour être la vitrine du Front national. Cette stratégie d’implantation locale pour conquérir le pouvoir, Marine le Pen l’avait annoncée. Du discours à la méthode, la commune du Var a franchi le pas. Reportage.
▻http://www.regards.fr/web/article/a-frejus-la-democratie-a-la-poutine-du-front-national
La gauche déchirée
Philippe Bach et Christophe Koessler, Le Courrier (Genève), le 5 mai 2017
►https://www.lecourrier.ch/149181/la_gauche_dechiree
J’ai rajouté ces trois liens à la liste :
Le FN n’est pas d’extrême droite
Chorale de Siné Mensuel avec Sanseverino, Youtube, le 23 novembre 2013
►https://www.youtube.com/watch?v=wK80oQrT_No
Plus de 65% des électeurs français ont voté pour des connards en toute connaissance de cause !
Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 23 avril 2017
►http://yetiblog.org/index.php?post/2398
Déclaration d’Attac France après le premier tour de l’élection présidentielle
Attac France, le 25 avril 2017
►https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/declaration-d-attac-france-apres-le-premier-tour-de-l-election-preside
Dire que j’ai oublié mon propre texte !
Peste, Choléra ou Brochet ?
Dror, Le Psikopat, Janvier 2017
Liste des soutiens d’Emmanuel Macron, le candidat du Parti de la presse et de l’argent (#PPA)
La liste des soutiens d’Emmanuel Macron que nous proposons ci-dessous n’est pas exhaustive mais elle est à notre connaissance la plus complète disponible à ce jour. Les personnalités sont classées par catégorie (« Patrons et banquiers », « Responsables politiques », etc.), puis par ordre alphabétique. Les possédants, que leur capital soit prioritairement économique, politique ou culturel, sont, sans surprise, en bonne place…
▻https://ruptures-presse.fr/actu/liste-soutiens-emmanuel-macron-pouvoir-argent-election-presidentiell
source : ►http://www.librairie-tropiques.fr/2017/05/pour-les-indecis.html
Pour être complet :
Fernand Raynaud - Le Douanier (1972)
►https://www.youtube.com/watch?v=ppzQ-dsdquI
Lettre ouverte à un futur président déjà haï
François Ruffin, Le Monde, le 4 mai 2017
►https://www.anti-k.org/2017/05/05/francois-ruffin-lettre-ouverte-a-futur-president-deja-hai
LETTRE OUVERTE D’UNE POLONAISE AUX FRANÇAIS
Julia, La Terrasse, le 5 mai 2017
►http://www.journal-laterrasse.fr/lettre-ouverte-dune-polonaise-aux-francais
Le 7 Mai, je fais ce qu’il me plait !
Auto Média Nantes, le 6 mai 2017
►https://nantes.indymedia.org/articles/37670
Suite à l’excellent débat entre E. Todd et O. Tonneau sur Arretsurimages.net concernant l’abstention ou le vote Macron voici les dernières précisions sur son analyse du vote pro-européen et pro-Macron :
Lors de l’agréable débat avec Olivier Tonneau j’avais essayé de comprendre le conservatisme pro-euro de la société française, malgré l’échec de cette monnaie qui nous a conduit à 10% de chômage structurel, à une marginalisation des jeunes et, déjà, à une montée de leur violence.
J’avais identifié l’augmentation de l’âge médian du corps électoral comme un facteur majeur. J’avais précisé que je ne considérais plus les retraités, les retraités ordinaires, non-riches, comme conservateurs par essence, mais comme privés d’un véritable droit de vote, parce qu’ils sont officiellement menacés par les puissants qui nous gouvernent de perdre leur pension en cas de sortie de l’euro et de dévaluation du franc. Je maintiens évidemment cet élément d’explication. Les retraités anglais ont eu le droit de voter le Brexit ; les retraités ordinaires français n’ont pas le droit au Frexit.
Je continue, depuis l’émission, à réfléchir, et il m’est finalement apparu – la recherche en direct est un exercice difficile – que j’avais oublié une deuxième dynamique conservatrice. La stratification éducative en éduqués primaires, secondaires et supérieurs explique selon moi la montée d’un subconscient social inégalitaire. Je l’ai dit durant l’émission. Les éduqués supérieurs, trop souvent, finissent par se croire vraiment supérieurs. Olivier Tonneau n’avait pas tort de mettre en doute leur capacité réelle à penser de façon efficace et responsable les problèmes sociaux et économiques.
En 1992, nous avions vu exploser la thématique peuple contre élite, que nous voyons s’épanouir à nouveau, en 2017, jusqu’à la caricature, dans l’affrontement “France d’en haut contre France d’en bas”, dans la comédie “Le Pen versus Macron”. Or, si le quart de siècle écoulé depuis 1992 a bien mis en évidence l’échec de l’euro, il a aussi vu la proportion d’éduqués supérieurs passer de 12% à 25% du corps électoral. Autrement dit, la base socio-culturelle du macronisme est très élargie par rapport à celle du maastrichtisme. La hiérarchisation culturelle de la société française a augmenté et cristallisé. C’est, je crois, avec le vieillissement du corps électoral, la deuxième raison pour laquelle la société française va sans doute rester embourbée un certain temps dans une monnaie qui ne peut pas fonctionner correctement pour les jeunes, les ouvriers, les employés, les professions intermédiaires et les retraités ordinaires.
J’ajoute que j’avais également oublié de préciser que, selon moi, l’euro, qui a privé les Grecs d’un droit de vote effectif et donc de leur citoyenneté, et qui a fait des Italiens, des Espagnols et des Portugais des citoyens de deuxième catégorie, est, de fait, une monnaie qui re-ethnicise le continent, et donc une monnaie multi-xénophobe.
Pour terminer sur une note optimiste, je répète que la structure du vote Mélenchon, qui réconcilie tous les groupes sociaux, et notamment les éduqués de tout niveaux, est une raison d’espérer, pour un jour prochain, l’émergence d’une France toujours insoumise mais aussi fraternelle.
►http://www.les-crises.fr/abstention-ou-vote-macron-emmanuel-todd-et-olivier-tonneau-debattent
Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche
►https://www.mediapart.fr/journal/france/260417/voter-ou-ne-pas-voter-macron-quand-est-de-gauche
▻https://youtu.be/nzmK77m3auk
La question divise parmi les abonnés, comme au sein de la rédaction de Mediapart. Voter Macron ou ne pas voter Macron au second tour de l’élection présidentielle, quand on est de gauche ? Le refus catégorique des uns d’entrevoir l’accession du post-fascisme à la présidence se fracasse contre celui d’une injonction à « faire barrage », que d’autres ne supportent plus.
Pour tenter d’y voir plus clair, Mediapart donne la parole à des contributeurs du club, auteurs de récentes tribunes sur le sujet : Mathilde Larrère, historienne, moitié des Détricoteuses, Karl Ghazi, secrétaire de la CGT Commerce de Paris, Caroline de Haas, militante féministe, blogueuse sur Mediapart et Olivier Tonneau, enseignant-chercheur à l’université de Cambridge, auteur de deux billets remarqués dans Le Club : Face au FN : lettre aux Insoumis tentés par l’abstention et Face au Front National : réponse aux pompiers pyromanes qui ont voté Macron.
L’essentiel est là :
Pas de capitalisme sans racisme
Mostafa Henaway, Le Devoir (Montréal), le 3 janvier 2017
►http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/488276/pas-de-capitalisme-sans-racisme
Bayrou aussi corrompu que Fillon, mais les médias n’ont pas voulu le publier pour protéger Macron :
Pas avant le deuxième tour
Nicolas Gregoire, Medium, le 3 mai 2017
►https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a
A court d’idées :
Comment voter contre Le Pen sans soutenir Macron dimanche ?
Kim Hullot-Guiot, Libération, le 5 mai 2017
►http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/05/comment-voter-contre-le-pen-sans-soutenir-macron-dimanche_1567448
La résistance s’organise :
2017 a finalement eu lieu
Paris-Luttes Info, le 6 mai 2017
►https://paris-luttes.info/2017-a-finalement-eu-lieu-8085?lang=fr
Allez, trois derniers :
PENSER PRINTEMPS
Olivier Foreau, Normalosphère, le 22 avril 2017
►https://normalosphere.wordpress.com/2017/04/22/penser-printemps
Passer en force dans une France sous tension, c’est dangereux
François Ruffin, France Info, le 6 mai 2017
►http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/francois-ruffin-explique-sa-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-president-
Trois interdictions de séjour en 24 heures, tristement ridicule !
Paris-Luttes Info, le 7 mai 2017
►https://paris-luttes.info/trois-interdictions-de-sejour-en-8094?lang=fr
►https://www.youtube.com/watch?v=sn4y2syJ8sU
ÉLECTION PESTILENTIELLE : MOINS “CHARLIE” QUE JAMAIS !
▻https://lignesdeforce.wordpress.com/2017/05/03/election-pestilentielle-moins-charlie-que-jamais
Dans le style mi-sabre mi-goupillon qui se porte dans la presse respectueuse cette fin de saison électorale, Riss a chié dans Charlie Hebdo un éditorial finement titré « Ni abstentionniste ni abstentionniste ».
(je sais pas si ça vaut toujours ou si y’a un autre fil pour les « réactions » d’après élections)
Masse inerte ou armée de réserve : les personnes racisé-e-s dans la campagne
Collectif Le Seum, 14 mai 2017
▻https://leseumcollectif.wordpress.com/2017/05/14/masse-inerte-ou-armee-de-reserve-les-personnes-racise-e-s
Lire alternativement les tribunes des « sans moi » et les « lettres à mes amis abstentionnistes » donne l’impression étrange que 1° le vote est un truc de Blanc-he qui-ne-nous-concerne-pas et 2° l’abstention est un truc de privilégié-e blanc-he. Pour le dire autrement, dans les débats de l’entre deux tours, nous n’avons presque pas existé, sauf en tant qu’objets quasiment inanimés. Des caricatures, sous forme de dessin ou de tribunes, nous ont représenté.es en masses exotiques mais inertes, victimes malheureuses, ou parfois même complices dans leur mollesse, de l’abstentionnisme blanc. Un objet ne peut, en tout état de cause, faire un choix de nature politique, même si ce dernier est en dernier ressort celui de ne pas choisir. Toute résistance à cette assignation fut jugée incompréhensible, déplacée, et pour tout dire, insolente.
–-
(Un autre texte d’avant second tour)
Nouvelles de France : des détections à rude épreuve
David Jamar – sociologue – Université de Mons
Bruxelles Panthères, le 2 mai 2017
▻https://bruxelles-panthere.thefreecat.org/?p=3252
Découvert grâce à
Sans famille, sans patrie, sans patron
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8595
►http://paris-luttes.info/traces-et-pensees-abstentionnistes-8076?lang=fr
Traces & pensées abstentionnistes.
Cet article a pour objectif de proposer un éventail de paroles #abstentionnistes révolutionnaires : des #tags écrits dans la rue ou dans les couloirs du métro, des banderoles et des affiches, le tout étant produit depuis début 2017.
▻http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH461/2017-05-01_d_paris_xiie_blvddiderot-macronie-f1565-9778f.jpg?14939965
▻http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH461/2017-04-25_paris_xviiie_metromarcadetpoissonniers-nilepennimacron-2c5
▻https://expansive.info/Traces-et-pensees-abstentionnistes-450
▻http://www.lesonunique.com/content/la-revanche-des-zh-rissons-3-labstention
Le #bingo de l’#abstentionnisme
@Coco__lasticot, Twitter, le 24 avril 2017
▻https://seenthis.net/messages/809097
►https://twitter.com/i/moments/856570456798883846
A peine la mobilisation des lycéen-nes contre les violences policières démarre, que la répression s’abat sur eux et elles
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article758
Communiqué de soutien aux manifestant-es lycéen-ns arrêté-es. Nous n’appelerons pas au calme mais à la solidarité entre lycéen-es, étudiant-es, chômeur-euses, précaires, galérien-nes, footeux/footeuses, etc contre les violences d’Etat. Nous vous rappelons que dans le cadre de la campagne de solidarité (...) — 1
[Alès] Rassemblement contre la violence d’État le 21/02 à 18h30
►https://lepressoir-info.org/spip.php?article752
L’agression de Théo par les flics aura été celle de trop. Retrouvons nous pour ne pas subir la prochaine offensive et mettre en commun nos moyens face à ce monde et sa police ! Rassemblement mardi 21 février sous-préfecture d’Alès, boulevard Louis Blanc – (...) — Répression - prisons, armes de la police, violences policières, Alès
Montpellier : pour Théo & toutes les victimes de la police
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article742
Dans l’après-midi du 2 février, Théo est violé et passé à tabac par la police d’Aulnay. Suite à ça, une déchirure de 10cm lui a été diagnostiquée, il a dû être opéré et porte maintenant une « poche » gastrique. L’IGPN (la police des polices) dénie la qualification de viol et parle d’une introduction (...) — 1
Ecologie radicale et anticapitalisme. Les écueils des primitivismes et de la conception heideggerienne de la « technique ».
▻https://lepressoir-info.org:443/spip.php?article586
L’article repose la critique de la technique dans le cadre tout particulier du capitalisme, dans le but d’une part de lui donner un ancrage concret et palpable, et d’autre part pour d’échapper tout à la fois à une position idéaliste ainsi qu’à une position naturaliste de notre rapport à la (...) — anticapitalisme
Je pose ça là, à toutes fins utiles, j’essayerai de le mettre à jour quotidiennement :
Liste des rassemblements en soutien à #Théo, contre les violences policières
Mis a jour : le samedi 18 février 2017 à 07:17
De Rémi à Adama, des ZAD aux quartiers, de Notre-Dame-Des-Landes à Aulnay-sous-bois, résistons face aux violences/viols/meutres de la police. Dans le coin plusieurs rendez-vous sont prévus :
!!! Appel à soutien de la Street Medics Nantes !!!
le 18 février à 16h au Palais de Justice de Nantes : rassemblement et prises de paroles d’orgas
les 17, 18 et 19 février à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes : Rencontres de lutte contre les persécutions policières
du 17 au 26 février lors de la Semaine des Resistances à Nantes (et un peu à la zad)
le 25 février à 15h à Nantes lors de la Manif Unitaire
Contact et infos de la Legal Team. Pour rappel à chaque fois qu’il y a des interpellation, c’est VRAIMENT IMPORTANT d’aller faire un relai de soutiens devant Waldeck (pour Nantes), même quelques petites heures, avec des douceurs (pain, café, chansons...) pour que les interpellé.e.s se sentent pas seul.e.s, lâché.e.s après la manif.
Liste de tous les rassemblements à venir (et passsés) plus bas. L’article est actualisé une à deux fois par jour. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez connaissance d’autres rassemblements, idéallement avec des liens sur des médias alternatifs, loin de facebook, mais bon, le principal est de faire tourner l’info (pensez quand même à vous protéger sur les sites qui vous pistent !)... Proposez aussi les liens vers des articles de comptes-rendus du coin ou d’ailleurs (à condition que les photos/video soient safe) et les textes qui vous ont parlé,
cagnotte en soutien aux inculpés d’Aulnay par ici
Deux sites pour aller plus loin :
– Désarmons-les ! un site d’informations sur les affaires de violences policières et leurs armes :
– L’ordre et la force : rapport d’enquête sur les violences policières en France (mars 2016)
Zyed et Bouna, Rémi, Adama... trop de morts ! Trop de blessures, de mutilations, d’humiliations.
Jusqu’à ce dernier affront, qui n’a rien d’un accident : THÉO A SUBIT A LA FOIS UN VIOL RACISTE ET DES VIOLENCES VOLONTAIRES.
Des terres à défendre aux quartiers à reprendre, de Aulnay aux zad ; dans les écoles, dans les usines, dans les manifestations :
Aux abords de chaque frontière,
REFUSONS les harcèlements, violences, meurtres de la Police,
RÉSISTONS aux oppressions systémiques de l’État,
AFFIRMONS que la solidarité n’est pas un crime...
RASSEMBLONS-NOUS !
#Theo #JusticePourThéo #JusticePourTous #PasdeJusticePasDePaix #Racisme #Répression #quartiers_populaires #banlieue
Liste des rassemblements en soutien à #Théo, contre les violences policières
villes : #Aulnay #Amiens #Angers #Annecy #Béziers #Bressuire #Bobigny #Boulogne-Sur-Mer #Caen #ClermontFerrand #Crest #Dijon #Grenoble #Istres #Lille #Lyon #LeMans #Marseille #Martigues #Montpellier #Nantes #Nîmes #Paris #Perpignan #Poitiers #Quimper #Rennes #LaRochelle #Roissy-en-Brie #Rouen #StEtienne #Tours #Toulouse #zad #NDDL et jusqu’à #Bruxelles & #Londres !
Les 17, 18 et 19 FÉVRIER : Rencontres de lutte contre les persécutions policières sur la zad de Notre-Dame-des-Landes : ►http://zad.nadir.org/spip.php?article4345
SAMEDI 18 FÉVRIER
11h, au Marché Barbès, devant le dépôt RATP à Paris 18e : déambulation : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53280
11h, Place Charles de Gaulle à Poitiers : rassemblement : ►https://poitiers.demosphere.eu/rv/1123
11h30, devant la Sous-Préfecture (Place du Général De GAULLE) à Béziers : rassemblement : ►https://herault.demosphere.eu/rv/6627
13h30, Placette des Magnans CC le Prepaou à Istres : rassemblement : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30401
14h, Place de la Monnaie, Bruxelles : rassemblement :►https://bxl.demosphere.eu/rv/11301
14h Place Pierre Bouchard à Caen : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1208471419272845
14h rue de l’Arlequin à la Bruyère à Grenoble : ►https://grenoble.indymedia.org/2017-02-13-Appel-a-une-manif-deter-pour-Theo
14h , Place de la République à Perpignan : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/157104334796855
14h, à Saint Paul ( La Paillade) à Montpellier : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1908201076090828 (+ autre appel à 15h)
14h30, Place de la préfecture au Mans : rassemblement : ►https://sarthe.demosphere.eu/rv/1352 (+ autre appel à 15h)
14h30, place de la Fontaine à Clermont-Ferrand : ►https://www.facebook.com/events/1632288990400461
15h, Préfecture de l’Hérault Place des Martyrs de la Résistance à Montpellier : rassemblement : ►https://herault.demosphere.eu/rv/6623
15h, place Gambetta à Amiens : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1871027239776023
15h, place de la mairie à Rennes : ►https://expansive.info/Rassemblement-mercredi-15-02-Manifestation-samedi-18-02-en-soutien-a-The et ►http://www.rennes-info.org/Manifestation-contre-les-violence
15h, Place du Ralliement à Angers : rassemblement : ►https://alter49.org/rv/4574
15h, Place Washington au Mans : rassemblement : ►http://lemanscipe.lautre.net/index.php/l'agenda/39-mobilisations/402-rassemblement-contre-les-violences-policieres-au-mans
15h, Prefecture De La Haute-Savoie à Annecy : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1428737397177094
15h, Place de la République à Paris : rassemblement : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53197
15h, Place de Verdun à La Rochelle : ►https://nantes.indymedia.org/events/36927
16h, Palais de Justice de Nantes (Quai François Mitterrand) à Nantes : rassemblement : ►https://44.demosphere.eu/rv/806
18h, Le Rallumeur d’étoiles, quai Brescon à Martigues : débat : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30402
Du 17 au 26 FÉVRIER : A l’abordage ! Semaine des Résistances à Nantes (et un peu sur la zad de Notre-Dame-des-Landes aussi) : ►https://nantes.indymedia.org/articles/36821
Dimanche 19 FÉVRIER
14h, Salle Saint Bruno (9 rue Saint-Bruno) Paris 18è : réunion publique : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53288
Lundi 20 FÉVRIER : Journée mondiale de la justice sociale
18h au Carré d’Art à Nîmes : rassemblement : ►https://gard.demosphere.eu/rv/3825
18h, Place de la République à Paris : Rassemblement en mémoire des victimes de disparition au Mexique et dans le monde : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53158
20h au MK2 Quai de Loire à Paris 19 : projection-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52748
Mardi 21 FÉVRIER
12h30, aux Quatre Chemins des Aygalades à Marseille : Marche à la mémoire d’Ibrahim Ali : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30409
18h , Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : réunion : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52385
18h30, au CICP (rue Voltaire ) à Paris 11 : conférence : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53100
Mercredi 22 FEVRIER
20h, École Normale Supérieure (ENS) (45 rue d’Ulm) à Paris 5e : projection-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53266
Jeudi 23 FÉVRIER
18h place du Ralliement, à Angers : rassemblement contre les violences policières : ►https://lecercle49.wordpress.com/2017/02/17/la-parole-aux-quartiers-jeudi-23-fevrier-a-18h
18h, Place Jean Jaures à Tours : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/387608438281481
19h au Luttopia 003 (2 Avenue de Castelnau) à Montpellier : débat : ►https://herault.demosphere.eu/rv/6536
19h à l’Annexe Café (rue Léon Jamin) à Nantes : discussion : ►https://44.demosphere.eu/rv/770
19h, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne - Amphi 2B (12 place du Panthéon) à Paris 5e : soirée-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53202
Vendredi 24 FÉVRIER
20h, place des Terreaux à Lyon : Deuxième goûter d’anniversaire de l’état d’urgence : ►http://rebellyon.info/Deuxieme-gouter-d-anniversaire-de-l-etat-17453
Samedi 25 FÉVRIER
11h, metro Jean Jaurès à Toulouse : manifestation : ►https://www.facebook.com/events/1830443297173894
15h, croisée des Trams à Nantes : manif unitaire : ►https://nantes.indymedia.org/events/36922
15h, Place Victor Hugo à Grenoble : ►https://www.facebook.com/events/598790313665494
Dimanche 26 FÉVRIER
16h Place Pey Berland à Bordeaux : ►https://www.facebook.com/events/744456315719864
Mardi 28 FÉVRIER
18h , Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : réunion : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52551
Jeudi 2 MARS
18h sous l’ombrière à Marseille : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30405
Vendredi 3 MARS
20h30, Centre d’Animation (rue Mercoeur) à Paris 11 : projection-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52516
Samedi 4 MARS
Hh ?, Paris 10e : marche pour Amadou Koumé, mort dans un commissariat en 2015 : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52010
15h, à la Librairie Nouvelle Réserve (rue du Maréchal Foch) à Limay : discussion : ►https://paris.demosphere.eu/rv/49849
6 au 10 MARS 2017 : Cour d’appel de Paris : procès en appel du policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos en 2012 : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52009
Mardi 14 MARS
18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail -67 rue de Turbigo) à Paris 3e : Coordination contre la répression et les violences policières : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52928
!!! Mercredi 15 MARS : journée internationale contre les violences policières !!!
17h : Gare Du Nord à Bruxelles : manifestation : ►https://bxl.demosphere.eu/rv/11389
Samedi 18 MARS
19h30, Salle Emeraude (11, place de l’Hôtel de Ville) à Bressuire : concert anti-répression : ►https://poitiers.demosphere.eu/rv/1112
Dimanche 19 MARS
10h, Metro Charles de Gaulle à Rennes : Pour la Justice et la Dignité pour résister aux violences policières : manifestation : ►https://rennes.demosphere.eu/rv/12054
14h, Nation, Paris, Marche pour la Justice et la Dignité ►https://paris.demosphere.eu/rv/52007
17 JUIN 2017
Paris 20e : marche pour Lamine Dieng, mort dans un fourgon de police en 2007 : ►http://www.anti-k.org/agenda/le-19-mars-une-marche-pour-la-justice-et-la-dignite
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QUELQUES OUTILS UTILES :
– médias libres : ►http://mediaslibres.org - agendas militants ►https://demosphere.eu
– Guide d’autodéfense numérique : ►http://guide.boum.org
– Security in a Box - outils et tactiques de sécurité numérique : ▻https://securityinabox.org/fr/- comment utiliser facebook sans qu’il nous utilise : ►https://seenthis.net/messages/557942
– TOR (navigateur internet anonyme) : ►https://www.torproject.org/projects/torbrowser.html.en (pour utiliser facebook il faudra passer par là : ►https://www.facebookcorewwwi.onion )
– TAILS (une clef usb qui remplace temporairement le systeme d’exploitation de nos ordinateurs) : ►https://tailsfacile.blackblogs.org
– Obscura Cam (appli qui permet de flouter dès la prise de vue ou après) ►https://guardianproject.info/apps/obscuracam
et l’indispensable Guide du manifestant : ►https://gazettedebout.fr/wp-content/uploads/2016/07/Le-guide-pratique-du-manifestant-AvocatsDebout.pdf
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RASSEMBLEMENTS PASSES :
Du 2 au 13 février, la révolte contre les violences et l’impunité policière dans le 93, le 95 et le 77, la révolte contre les violences et l’impunité policière dans le 93, le 95 et le 77
Retour sur le rassemblement insurrectionnel de Bobigny : ►https://paris-luttes.info/revolte-populaire-a-bobigny-appel-7539
Des manifestations un peu partout en France. ►https://lundi.am/JusticePourTheo-Des-manifestations-un-peu-partout-en-France
Vendredi 17 FÉVRIER
– 18h, Place Bara à Bruxelles : rassemblement : ►https://bxl.demosphere.eu/rv/11410
– 18h, au 58 Knightsbridge à Londres : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/227203117742566
– 18h , au métro Saint Sever à Rouen : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/370299690021489
– 18h place du Commerce à Nantes : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/174537399702255
– 18h, au Vieux-Port à Marseille : rassemblement : ►http://mars-infos.org/justice-pour-theo-adama-et-tout-2076
– 19h, Place Du Pont - Guillotière à Lyon : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/976629169138458
JEUDI 16 FÉVRIER
– 12h30, Place Dalton à Boulogne-Sur-Mer : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/187117281773274
– 16h, devant le tribunal de Bobigny (à confirmer) : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53162
– 17h , Salle 120 site des Tanneurs à Tours : projection-débat : ►https://www.facebook.com/events/1832445383644463
– 18h, devant les insurgés à Crest (26) ►https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1224403727673800&set=gm.1239302372813556&type=3&theater
– 18h, Place de Jaude à Clermont-Ferrand : Assemblée Générale : ►https://63.demosphere.eu/rv/222
– 19h30, Place Guichard à Lyon : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/123825748136331
MERCREDI 15 FÉVRIER
– 16h, Maison de la Culture, 2 Place Léon Gontier à Amiens : ►https://www.facebook.com/events/477749365946688
– 16h, gare de Roissy-en-Brie : rassemblement : ►http://paris-luttes.info/roissy-en-brie-rassemblement-7568
– 17h, Rue Lebastard à Rennes : ►https://nantes.indymedia.org/events/36925
– 17h30, Métro Saint Sever à Rouen : ►https://www.facebook.com/events/1100263606774812
– 18h, Place Saint-Cyprien, Toulouse (confirmé) : ►https://www.facebook.com/events/1302338126518798 ►https://iaata.info/Nouveau-rassemblement-Verite-et-Justice-pour-Theo-1874.html compte rendu : ►https://infosnadzieja.wordpress.com/2017/02/16/retour-sur-les-manifestations-en-soutien-a-theo-sur-toulous
– 18h, Place de la République à Lille : ►https://lille.demosphere.eu/rv/5011 et ►https://lille.indymedia.org/spip.php?article30633
– 18h à Barbes-Rochechouart, Paris : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53161 ►https://www.facebook.com/events/254417718316181 et ►https://www.facebook.com/events/1282226521868218 Compte rendu sur ▻https://paris-luttes.info/recit-de-la-soiree-du-15-fevrier-7571- 18h30, Place du Peuple, Saint-Étienne : ►https://www.facebook.com/events/1839047736337540
MARDI 14 FÉVRIER
– 18h, Place de Jaude à Clermont-Ferrand : AG lutte contre les violences policières : ►https://63.demosphere.eu/rv/220
– 19h - Au barricade à Montpellier : ►https://www.facebook.com/events/1176625795787251
LUNDI 13 FÉVRIER
– 12h30, Université Rennes 2 Hall L à Rennes ►https://expansive.info/Assemblee-generale-a-rennes-2-ce-lundi-13-fevrier-a-12h30-317 - 18h, Maison des Associations, 4 rue d’Arcole au Mans : Organisons la solidarité : ►https://sarthe.demosphere.eu/rv/1345
– 18h, RDV place de la République à Dijon : ►https://www.facebook.com/events/101753823680535
– 19h, Place Saint Corentin à Quimper : ►https://www.facebook.com/events/1618190448207408
DIMANCHE 12 FEVRIER
– Sur Lyon, rdv à Venissieux à 13h, devant le collège Elsa Triolet (3 Avenue de la Division Leclerc, tram T4 arrêt Vénissy). ►http://rebellyon.info/Rassemblement-face-aux-violences-17464
– Sur Bordeaux, dimanche à 14h, place de la victoire ►https://www.facebook.com/events/659664524240376
– Sur Paris, assemblée populaire à 17h à République : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53131
SAMEDI 11 FEVRIER
– Sur Amiens à 15H00, Place Gambetta >> ►https://www.facebook.com/events/1564945750197176
– Sur Bayonne à 16h à la mairie ! ►https://www.facebook.com/events/1289908281095160
– Sur Bobigny, rassemblement à 16h devant le tribunal ►https://www.facebook.com/events/1311494865607126
– Sur Caen, 17h place Bouchard. Lire le compte-rendu de la manif ►https://nantes.indymedia.org/articles/36919
– Sur Chambéry, rdvà 16h30, fontaine des éléphants ►https://www.facebook.com/events/725388697627167
– Sur Lille, 18H, Place de Wazemmes à Lille. ►https://www.facebook.com/events/253807651731106
– Sur Lorient, 16h - Place A. Briand. ►https://nantes.indymedia.org/events/36886
– Sur Lyon, "Rassemblement le 11 février a 14h place du pont Guillotière ►https://rebellyon.info/Marche-Noire-Justice-pour-Theo-Justice-17472
– A 15h à Orleans place de Jeanne D’arc !!
– Sur Montpellier, rdv à 14h, place de la comédie ►https://www.facebook.com/events/1176625795787251
– Sur Nantes, samedi 11 février, 16H30, Préfecture ►https://nantes.indymedia.org/events/36855
– Sur Rouen, rdv à 16h30, à l’hôtel de ville ►https://www.facebook.com/events/650947681756420
– Sur Strasbourg à 15H00 Place Kléber >> ►https://www.facebook.com/events/319467755121384
– Sur Toulouse, rdv à 15h au Capitole ►https://www.facebook.com/events/255257351551478 ►https://iaata.info/Toulouse-demande-justice-et-verite-pour-Theo-Luhaka-1869.html compte rendu : ►https://infosnadzieja.wordpress.com/2017/02/16/retour-sur-les-manifestations-en-soutien-a-theo-sur-toulous
VENDREDI 10 FEVRIER
– Sur Grenoble, rdv à 18h, place Notre-dame : ►https://www.facebook.com/events/732152713625484
– Sur Marseille, rdv à 18h sur le vieux port ►https://www.facebook.com/events/1861513827395800
– Sur Paris, Rassem’Zbeul’ment à 18h au Forum des Halles (Place Carrée - Niveau -3)
– Sur Rennes à 18h, république ►https://nantes.indymedia.org/events/36856
MERCREDI 8 FEVRIER
– Sur Nantes, 18h, place Bouffay ►https://nantes.indymedia.org/articles/36833
– Sur Rennes à 20h, place Sainte-Anne ►https://nantes.indymedia.org/events/36835
MARDI 7 FEVRIER
– Sur Toulouse 18h place du Capitole ►https://iaata.info/Bref-retour-sur-la-manif-contre-les-violences-policieres-suite-a-l-agression
J’arrive pas à faire un copié-collé depuis mon smartphone (c’est ballot) du coup je signale juste que l’article semble avoir été sérieusement mis à jour : ►https://nantes.indymedia.org/articles/36908
(Et je m’étonne de ne pas voir ces ensembles de dates diffusées partout ... avec ou sans l’article, on sait bien que c’est l’Ensemble qui fait le mouvement)
Hop ! mis à jour ! c’est énorme... Si vous voyez qu’il manque des dates, si vous connaissez des compte-rendus, je pense que le site sera content de voir ça en commentaire !
apparemment indymedia est down depuis... cette nuit ? j’ai trouvé la liste sur une page facebook mais ça manque clairement de sites qui font le relai. voici donc la dernière version :
Liste des rassemblements en soutien à Théo, Adama et toutes les victimes de #VIOLencesPolicières.
via Soutien à la zad du Testet : ▻https://www.facebook.com/notes/soutien-%C3%A0-la-zad-du-testet/liste-des-rassemblements-en-soutien-%C3%A0-th%C3%A9o-adama-et-toutes-les-victimes-de-viole/760596060761030
#Théo #JusticePourThéo #BlocusPourThéo #JusticePourTous #VIOLencesPolicieres #PasdeJusticePasDePaix
villes solidaires : #Aulnay #Alès #Amiens #Angers #Annecy #Barcelone #Béziers #Bobigny #Bordeaux #Boulogne-Sur-Mer #Bressuire #Brest #Caen #ClermontFerrand #Crest #Dijon #Grenoble #Istres #Lille #Lyon #LeMans #Marseille #Martigues #Montpellier #Montreuil #Nantes #Nîmes #Niort #Paris #Perpignan #Poitiers #Quimper #Rennes #LaRochelle #Roissy-en-Brie #Rouen #StEtienne #Tours #Toulouse #zad #NDDL et jusqu’à #Bruxelles #Genève & #Londres !
Zyed et Bouna, Rémi, Adama... trop de morts !
Trop de blessures, de mutilations, d’humiliations.
Jusqu’à ce dernier affront, qui n’a rien d’un accident :
THÉO A SUBIT A LA FOIS UN VIOL RACISTE
ET DES VIOLENCES VOLONTAIRES.
Des terres à défendre aux quartiers à reprendre, de Aulnay aux zad ;
dans les écoles, dans les usines, dans les manifestations :
Aux abords de chaque frontière,
REFUSONS les harcèlements, violences, meurtres de la Police,
RÉSISTONS aux oppressions systémiques de l’État,
AFFIRMONS que la solidarité n’est pas un crime...
RASSEMBLONS-NOUS !
Pour aller plus loin :
Désarmons-les ! > un site d’informations sur les affaires de violences policières et leurs armes : ►https://desarmons.net
L’ordre et la force > rapport d’enquête sur les violences policières en France (mars 2016) ►http://www.acatfrance.fr/rapport/l-ordre-et-la-force
Kalimero > caisse de solidarité avec les prisonnier.e.s de la guerre sociale (région parisienne) : ▻https://paris-luttes.info/de-l-oseille-pour-kalimero-7587
d’autres articles, vidéos et analyses plus bas, après la liste des rassemblements à venir.
Pour ajouter des événements ou des documents, n’hésitez pas à nous faire signe si possible plutôt avec des liens alliés (voir les outils en bas de la liste)
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Liste des RASSEMBLEMENTS :
Du 17 au 26 FÉVRIER- Semaine des Résistances à Nantes : ►https://nantes.indymedia.org/articles/36821
Mardi 21 FÉVRIER
12h30, aux Quatre Chemins des Aygalades à Marseille : Marche à la mémoire d’Ibrahim Ali : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30409
13h, devant le consulat de France (Ronda Universitat, 22 bis) à Barcelone : rassemblement : ▻https://twitter.com/BComuGlobal/status/833633699392544768
16h, Devant l’Hotel de Ville, Place Martin Bastard, à Niort : rassemblement : ▻https://www.facebook.com/events/199436310535651
17h, au Cicp (21 ter rue voltaire) à Paris : assemblée générale inter-lycées : ▻https://paris.demosphere.eu/rv/53351
18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : Coordination : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52385
18h30, au CICP (rue Voltaire ) à Paris 11 : conférence : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53100
18h30 au Pôle Associatif de la Marbaudais (32, Rue de la Marbaudais) à Rennes : réunion : ▻https://expansive.info/Reunion-a-Rennes-pour-la-marche-pour-la-justice-et-la-dignite-le-19-mars
18h30, devant la sous-préfecture, boulevard Louis Blanc à Alès : rassemblement : ►http://lepressoir-info.org/spip.php?article752
Mercredi 22 FEVRIER
16h, Théâtre des Arts (rue Jeanne d’Arc) à Rouen : manifestation : ▻https://www.facebook.com/events/1794580387234697
18h, place de la Liberté à Brest : rassemblement : ▻http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article664
20h, École Normale Supérieure (ENS) (45 rue d’Ulm) à Paris 5e : projection-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53266
Jeudi 23 FÉVRIER
#BLOCUS DANS LES LYCEES POUR THEO & CONTRE LES VIOLENCES D’ETAT : ▻https://www.facebook.com/events/1392364584140899 et ▻https://nantes.indymedia.org/events/36971
11h, Place de la Nation à Paris : manifestation : ▻http://paris-luttes.info/blocus-dans-les-lycees-pour-theo-7591
18h place du Ralliement, à Angers : rassemblement : ►https://lecercle49.wordpress.com/2017/02/17/la-parole-aux-quartiers-jeudi-23-fevrier-a-18h
18h, Place Jean Jaures à Tours : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/387608438281481
18h, Place de la République à Lille : manifestation : ►https://lille.demosphere.eu/rv/5053
18h, au Condensateur / Les Condos (43 rue de Stalingrad) à Montreuil : Apéro-discussion : ▻https://paris.demosphere.eu/rv/53264
18h30 au monument aux morts, derrière le consulat de France (Rue Jean-Sénebier) à Genève : rassemblement : ▻https://www.facebook.com/events/345326049194146
19h au Luttopia 003 (2 Avenue de Castelnau) à Montpellier : débat : ►https://herault.demosphere.eu/rv/6536
19h à l’Annexe Café (rue Léon Jamin) à Nantes : discussion : ►https://44.demosphere.eu/rv/770
19h, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne - Amphi 2B (12 place du Panthéon) à Paris 5e : soirée-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53202
Vendredi 24 FÉVRIER
20h, place des Terreaux à Lyon : Deuxième goûter d’anniversaire de l’état d’urgence : ►http://rebellyon.info/Deuxieme-gouter-d-anniversaire-de-l-etat-17453
Samedi 25 FÉVRIER
11h, metro Jean Jaurès à Toulouse : manifestation : ►https://www.facebook.com/events/1830443297173894
14h30, Commisariat central à Lille (et appel devant les commissariats) : ▻https://www.facebook.com/events/773212516164836
15h, croisée des Trams à Nantes : manif unitaire : ►https://nantes.indymedia.org/events/36922
15h, Place Victor Hugo à Grenoble : ►https://www.facebook.com/events/598790313665494
Dimanche 26 FÉVRIER
14h30, Maison des Passages (44 rue Saint Georges) à Lyon : meeting : ►https://rebellyon.info/MEETING-CONTRE-LE-RACISME-LES-VIOLENCES-17509
15h, place de la République à Paris : rassemblement : ▻https://paris.demosphere.eu/rv/53206
16h Place Pey Berland à Bordeaux : ►https://www.facebook.com/events/744456315719864
Mardi 28 FÉVRIER
18h , Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : Coordination : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52551
Jeudi 2 MARS
13h30, devant le Tribunal de Grande Instance (10 rue du Palais) à La Rochelle : rassemblement : ►https://nantes.indymedia.org/articles/36819
18h sous l’ombrière à Marseille : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30405
Vendredi 3 MARS
19h, au Royal Occupé à Montpellier : débat suivi d’un concert : ►http://lepressoir-info.org/spip.php?article726
20h30, Centre d’Animation (rue Mercoeur) à Paris 11 : projection-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52516
Samedi 4 MARS
Hh ?, Paris 10e : marche pour Amadou Koumé, mort dans un commissariat en 2015 : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52010
15h, à la Librairie Nouvelle Réserve (rue du Maréchal Foch à Limay (78) : discussion : ►https://paris.demosphere.eu/rv/49849
6 au 10 MARS
Hh ? : Cour d’appel de Paris : procès en appel du policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos en 2012 : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52009
Mardi 7 MARS
18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : Coordination : ▻https://paris.demosphere.eu/rv/52755
Lundi 11 MARS
15h, adresse ? à Montpellier : manifestation : ►http://lepressoir-info.org/spip.php?article726
Mardi 14 MARS
18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail -67 rue de Turbigo) à Paris 3e : Coordination : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52928
Mercredi 15 MARS : journée internationale contre les violences policières
Hh ?, devant le Tribunal de Grande Instance de Montpellier : rassemblement : ►http://lepressoir-info.org/spip.php?article726
17h : Gare Du Nord à Bruxelles : manifestation : ►https://bxl.demosphere.eu/rv/11389
Jeudi 16 MARS
Hh ?, devant le Tribunal de Grande Instance de Montpellier : rassemblement : ►http://lepressoir-info.org/spip.php?article726
Samedi 18 MARS
9h30, Maison de Quartier la Touche (6 Rue Cardinal Paul Gouyon) à Rennes : Rencontres : ▻https://rennes.demosphere.eu/rv/12104
19h30, Salle Emeraude (11, place de l’Hôtel de Ville) à Bressuire : concert anti-répression : ►https://poitiers.demosphere.eu/rv/1112
Dimanche 19 MARS
10h, Metro Charles de Gaulle à Rennes : Pour la Justice et la Dignité : manifestation : ►https://rennes.demosphere.eu/rv/12054
14h, Nation, Paris, Marche pour la Justice et la Dignité ►https://paris.demosphere.eu/rv/52007
Mardi 21 MARS
18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail -67 rue de Turbigo) à Paris 3e : Coordination : ▻https://paris.demosphere.eu/rv/53099
Mardi 28 MARS
18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail -67 rue de Turbigo) à Paris 3e : Coordination : ▻https://paris.demosphere.eu/rv/53260
Mardi 16 MAI
8h45, devant le Tribunal de Grande Instance à Niort : p’tit déj solidaire : ►https://nantes.indymedia.org/articles/36819
Samedi 17 JUIN 2017
Paris 20e : marche pour Lamine Dieng, mort dans un fourgon de police en 2007 : ►http://www.anti-k.org/agenda/le-19-mars-une-marche-pour-la-justice-et-la-dignite
______________________QUELQUES OUTILS UTILES :... ... ... ... ... ... ... ... à compléter
médias libres : ►http://mediaslibres.org
agendas militants ►https://demosphere.eu
Guide d’autodéfense numérique : ►http://guide.boum.org
Security in a Box - outils et tactiques de sécurité numérique : ►https://securityinabox.org/fr
comment utiliser facebook sans qu’il nous utilise : ►https://seenthis.net/messages/557942
TOR (navigateur internet anonyme) : ►https://www.torproject.org/projects/torbrowser.html.en)
TAILS (une clef usb qui remplace temporairement le systeme d’exploitation de nos ordinateurs) : ►https://tailsfacile.blackblogs.org
Obscura Cam (appli qui permet de flouter dès la prise de vue ou après) ►https://guardianproject.info/apps/obscuracam
et l’indispensable Guide du manifestant : ►https://gazettedebout.fr/wp-content/uploads/2016/07/Le-guide-pratique-du-manifestant-AvocatsDebout.pdf
___________________________________ARTICLES / VIDÉOS DE FOND SUR LE SUJET ... ... .. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... à compléter
– Par Olivier Mukuna : continuité structurelle de la négrophobie : ▻http://www.etatdexception.net/negrophobie-la-prochaine-fois-le-feu/- Par Warda Mohamed : M. Rigouste (entre autres) revient sur l’origine coloniale des agressions à caractère sexuel : ▻http://www.bastamag.net/Les_violences_et_sevices_sexuels_perpetres_par_des_policiers_en_France_une Par M. Rigouste (encore) : ▻http://www.revue-ballast.fr/mathieu-rigouste-violences-de-police-nont-rien-daccidentel/- Pour en finir avec les viols, crimes et violences policières : ▻https://paris-luttes.info/pour-en-finir-avec-les-viols-7525- 4 arguments utilisés pour décrédibiliser le récit de Théo, et les réponses à y apporter ▻http://contre-attaques.org/magazine/article/les-4- Les coups de leurs privilèges, film documentaire (2017) de “Va te faire intégrer production” ▻https://vimeo.com/203292784-
18h au Carré d’Art à Nîmes : rassemblement : ►https://gard.demosphere.eu/rv/3825
18h, Place de la République à Paris : Rassemblement en mémoire des victimes de disparition au Mexique et dans le monde : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53158
20h au MK2 Quai de Loire à Paris 19 : projection-débat : ►https://paris.demosphere.eu/rv/52748
Les 17, 18 et 19 FÉVRIER - Rencontres de lutte contre les persécutions policières sur la zad de Notre-Dame-des-Landes : : ►http://zad.nadir.org/spip.php?article4345
Dimanche 19 FÉVRIER
10h, Place Maucaillou à Bordeaux : table de presse "Justice pour Adama" : ▻https://gironde.demosphere.eu/rv/7173
14h, Salle Saint Bruno (9 rue Saint-Bruno) Paris 18è : réunion publique : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53288
SAMEDI 18 FÉVRIER
11h, au Marché Barbès, devant le dépôt RATP à Paris 18e : déambulation : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53280
11h, Place Charles de Gaulle à Poitiers : rassemblement : ►https://poitiers.demosphere.eu/rv/1123
11h30, devant la Sous-Préfecture (Place du Général De GAULLE) à Béziers : rassemblement : ►https://herault.demosphere.eu/rv/6627
13h30, Placette des Magnans CC le Prepaou à Istres : rassemblement : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30401
14h, Place de la Monnaie, Bruxelles : rassemblement : ►https://bxl.demosphere.eu/rv/11301
14h Place Pierre Bouchard à Caen : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1208471419272845
14h rue de l’Arlequin à la Bruyère à Grenoble : ►https://grenoble.indymedia.org/2017-02-13-Appel-a-une-manif-deter-pour-Theo
14h , Place de la République à Perpignan : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/157104334796855
14h, à Saint Paul ( La Paillade) à Montpellier : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1908201076090828 (+ autre appel à 15h)
14h30, Place de la préfecture au Mans : rassemblement : ►https://sarthe.demosphere.eu/rv/1352 (+ autre appel à 15h)
14h30, place de la Fontaine à Clermont-Ferrand : ►https://www.facebook.com/events/1632288990400461
15h, Préfecture de l’Hérault Place des Martyrs de la Résistance à Montpellier : rassemblement : ►https://herault.demosphere.eu/rv/6623
15h, place Gambetta à Amiens : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1871027239776023
15h, place de la mairie à Rennes : ►https://expansive.info/Rassemblement-mercredi-15-02-Manifestation-samedi-18-02-en-soutien-a-The et ►http://www.rennes-info.org/Manifestation-contre-les-violence
15h, Place du Ralliement à Angers : rassemblement : ►https://alter49.org/rv/4574
15h, Place Washington au Mans : rassemblement : ►http://lemanscipe.lautre.net/index.php/l'agenda/39-mobilisations/402-rassemblement-contre-les-violences-policieres-au-mans
15h, Prefecture De La Haute-Savoie à Annecy : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/1428737397177094
15h, Place de la République à Paris : rassemblement : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53197
15h, Place de Verdun à La Rochelle : ►https://nantes.indymedia.org/events/36927
16h, Palais de Justice de Nantes (Quai François Mitterrand) à Nantes : rassemblement : ►https://44.demosphere.eu/rv/806
18h, Le Rallumeur d’étoiles, quai Brescon à Martigues : débat : ►http://www.millebabords.org/spip.php?article30402
Vendredi 17 FÉVRIER
18h, Place Bara à Bruxelles : rassemblement : ►https://bxl.demosphere.eu/rv/11410
18h, au 58 Knightsbridge à Londres : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/227203117742566
18h , au métro Saint Sever à Rouen : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/370299690021489
18h place du Commerce à Nantes : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/174537399702255
18h, au Vieux-Port à Marseille : rassemblement : ►http://mars-infos.org/justice-pour-theo-adama-et-tout-2076
19h, Place Du Pont - Guillotière à Lyon : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/976629169138458
JEUDI 16 FÉVRIER
12h30, Place Dalton à Boulogne-Sur-Mer : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/187117281773274
16h, devant le tribunal de Bobigny (à confirmer) : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53162
17h , Salle 120 site des Tanneurs à Tours : projection-débat : ►https://www.facebook.com/events/1832445383644463
18h, devant les insurgés à Crest (26) ►https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1224403727673800&set=gm.1239302372813556&type=3&theater
18h, Place de Jaude à Clermont-Ferrand : Assemblée Générale : ►https://63.demosphere.eu/rv/222
19h30, Place Guichard à Lyon : rassemblement : ►https://www.facebook.com/events/123825748136331
MERCREDI 15 FÉVRIER
16h, Maison de la Culture, 2 Place Léon Gontier à Amiens : ►https://www.facebook.com/events/477749365946688
16h, gare de Roissy-en-Brie : rassemblement : ►http://paris-luttes.info/roissy-en-brie-rassemblement-7568
17h, Rue Lebastard à Rennes : ►https://nantes.indymedia.org/events/36925
17h30, Métro Saint Sever à Rouen : ►https://www.facebook.com/events/1100263606774812
18h, Place Saint-Cyprien, Toulouse (confirmé) : ►https://www.facebook.com/events/1302338126518798 ►https://iaata.info/Nouveau-rassemblement-Verite-et-Justice-pour-Theo-1874.html compte rendu : ►https://infosnadzieja.wordpress.com/2017/02/16/retour-sur-les-manifestations-en-soutien-a-theo-sur-toulous
18h, Place de la République à Lille : ►https://lille.demosphere.eu/rv/5011 et ►https://lille.indymedia.org/spip.php?article30633
18h à Barbes-Rochechouart, Paris : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53161 ►https://www.facebook.com/events/254417718316181 et ►https://www.facebook.com/events/1282226521868218 Compte rendu sur ►https://paris-luttes.info/recit-de-la-soiree-du-15-fevrier-7571
18h30, Place du Peuple, Saint-Étienne : ►https://www.facebook.com/events/1839047736337540
MARDI 14 FÉVRIER
18h, Place de Jaude à Clermont-Ferrand : AG lutte contre les violences policières : ►https://63.demosphere.eu/rv/220
19h - Au barricade à Montpellier : ►https://www.facebook.com/events/1176625795787251
LUNDI 13 FÉVRIER
12h30, Université Rennes 2 Hall L à Rennes ►https://expansive.info/Assemblee-generale-a-rennes-2-ce-lundi-13-fevrier-a-12h30-317
18h, Maison des Associations, 4 rue d’Arcole au Mans : Organisons la solidarité : ►https://sarthe.demosphere.eu/rv/1345
18h, RDV place de la République à Dijon : ►https://www.facebook.com/events/101753823680535
19h, Place Saint Corentin à Quimper : ►https://www.facebook.com/events/1618190448207408
DIMANCHE 12 FEVRIER
Sur Lyon, rdv à Venissieux à 13h, devant le collège Elsa Triolet (3 Avenue de la Division Leclerc, tram T4 arrêt Vénissy). ►http://rebellyon.info/Rassemblement-face-aux-violences-17464
Sur Bordeaux, dimanche à 14h, place de la victoire ►https://www.facebook.com/events/659664524240376
Sur Paris, assemblée populaire à 17h à République : ►https://paris.demosphere.eu/rv/53131
SAMEDI 11 FEVRIER
Sur Amiens à 15H00, Place Gambetta >> ►https://www.facebook.com/events/1564945750197176
Sur Bayonne à 16h à la mairie ! ►https://www.facebook.com/events/1289908281095160
Sur Bobigny, rassemblement à 16h devant le tribunal ►https://www.facebook.com/events/1311494865607126
Sur Caen, 17h place Bouchard. Lire le compte-rendu de la manif ►https://nantes.indymedia.org/articles/36919
Sur Chambéry, rdvà 16h30, fontaine des éléphants ►https://www.facebook.com/events/725388697627167
Sur Lille, 18H, Place de Wazemmes à Lille. ►https://www.facebook.com/events/253807651731106
Sur Lorient, 16h - Place A. Briand. ►https://nantes.indymedia.org/events/36886
Sur Lyon, "Rassemblement le 11 février a 14h place du pont Guillotière ►https://rebellyon.info/Marche-Noire-Justice-pour-Theo-Justice-17472
A 15h à Orleans place de Jeanne D’arc !!
Sur Montpellier, rdv à 14h, place de la comédie ►https://www.facebook.com/events/1176625795787251
Sur Nantes, samedi 11 février, 16H30, Préfecture ►https://nantes.indymedia.org/events/36855
Sur Rouen, rdv à 16h30, à l’hôtel de ville ►https://www.facebook.com/events/650947681756420
Sur Strasbourg à 15H00 Place Kléber >> ►https://www.facebook.com/events/319467755121384
Sur Toulouse, rdv à 15h au Capitole ►https://www.facebook.com/events/255257351551478 ►https://iaata.info/Toulouse-demande-justice-et-verite-pour-Theo-Luhaka-1869.html compte rendu : ►https://infosnadzieja.wordpress.com/2017/02/16/retour-sur-les-manifestations-en-soutien-a-theo-sur-toulous
VENDREDI 10 FEVRIER
Sur Grenoble, rdv à 18h, place Notre-dame : ►https://www.facebook.com/events/732152713625484
Sur Marseille, rdv à 18h sur le vieux port ►https://www.facebook.com/events/1861513827395800
Sur Paris, Rassem’Zbeul’ment à 18h au Forum des Halles (Place Carrée - Niveau -3)
Sur Rennes à 18h, république ►https://nantes.indymedia.org/events/36856
MERCREDI 8 FEVRIER
Sur Nantes, 18h, place Bouffay ►https://nantes.indymedia.org/articles/36833
Sur Rennes à 20h, place Sainte-Anne ►https://nantes.indymedia.org/events/36835
MARDI 7 FEVRIER
Sur Toulouse 18h place du Capitole ►https://iaata.info/Bref-retour-sur-la-manif-contre-les-violences-policieres-suite-a-l-agression
++ Des manifestations un peu partout en France. ►https://lundi.am/JusticePourTheo-Des-manifestations-un-peu-partout-en-France
++ Retour sur le rassemblement insurrectionnel de Bobigny : ►https://paris-luttes.info/revolte-populaire-a-bobigny-appel-7539
++ Du 2 au 13 février, la révolte contre les violences et l’impunité policière dans le 93, le 95 et le 77 ►https://paris-luttes.info/du-2-au-12-fevrier-la-revolte-7502
Sélection en Master - Assemblée Générale mercredi 1 février
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article714
Contre la sélection sociale dictée par la présidence de l’université, la riposte s’organise ! — La sélection en Master 1, quelles conséquences ?, ▻https://www.facebook.com/events/567786353417318, Communiqué du syndicat SCUM du 12/11/2016 concernant la sélection universitaire.
Solidarité avec les migrant.e.s : quelques mots sur le rassemblement de samedi
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article710
Ce samedi 21 janvier, environ 300 personnes se sont rassemblé-e-s à l’appel du collectif Bienvenue migrants 34 devant la préfecture de Montpellier pour affirmer leur solidarité avec les migrant-e-s. — communiqué de la Coordination des Groupes Anarchistes de Montpellier
Montpellier : bonne année, mais dehors !
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article716
Ce vendredi 20 janvier [2017], un huissier assisté de la police nationale informe les habitantEs de la Maison Hantée, nouveau squat situé dans le quartier d’Aiguelongue, de leur assignation en référé devant le Tribunal d’instance de Montpellier. Via le site (...) — Squat.net
Projection-discussion à Mèze à propos de l’accueil des réfugiés
▻https://lepressoir-info.org/spip.php?article709
Le Collectif pour l’accueil de Réfugiés à Mèze présente le film « Les migrants ne savent pas nager », suivi d’un débat. Vendredi 3 février à 20h au Cinéma Le Taurus, 15 Rue de la Méditerranée à Mèze. — Migrations - sans-papiers, migrants, sans-papiers, Mèze