Quel Jérusalem ? Les plans directeurs mal connus d’Israël

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  • Quel Jérusalem ? Les plans directeurs mal connus d’Israël
    20 juin 2016
    Par Nur Arafeh, le 31 mai 2016 | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine | Source : Al-Shabaka
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/06/20/quel-jerusalem-les-plans-directeurs-mal-connus-disrael

    (...)Le plan le plus connu des trois plans directeurs israéliens pour la ville est le Plan directeur Jérusalem 2020, qui n’a pas été soumis à l’opinion publique alors même qu’il a été publié pour la première fois en 2004. Les moins connu sont le Plan Marom, plan commandé par le gouvernement pour le développement de Jérusalem, et le Plan « Jérusalem 5800 », connu aussi sous le nom de Jérusalem 2050, qui est le résultat d’une initiative du secteur public et qui se présente comme un « plan directeur transformationnel pour Jérusalem » (voir plus bas).

    Comme les plans d’Israël pour 2050, « l’idée » que l’Autorité Palestinienne (AP) se fait de Jérusalem remonte à 2010 lorsque le Plan de Développement Stratégique Multi-secteur pour Jérusalem Est (SMDP) pour 2011-2013 a été publié. Et le plan national de développement actuel pour 2014-2016 se réfère simplement au plan de 2010. En plus, alors que la direction palestinienne parle de Jérusalem Est, qu’Israël a occupée et illégalement annexée en 1967, comme de la capitale de l’État de Palestine et zone de développement prioritaire, 0,44 % seulement du budget 2015 de l’AP sont alloués au ministère des Affaires de Jérusalem et au gouvernorat de Jérusalem.

    Dans cet exposé politique, Nur Arafeh, membre politique d’Al-Shabaka, analyse les trois plans directeurs pour Jérusalem et explique comment ils visent à transformer la ville en un centre de tourisme et de technologie de pointe, et la façon dont ils utilisent la planification urbaine pour transformer la démographie de la ville. Elle met l’accent sur les dangereuses nouvelles lois qu’Israël a réactivées ou fait passer pour faire progresser la colonisation de la ville – la Loi sur le Bien des Absents et la « loi sur la troisième génération ». Elle s’intéresse aussi au rôle de l’AP et de la communauté internationale, ainsi que des organisations de la société civile, et elle identifie les mesures applicables que ceux qui s’inquiètent du sort de Jérusalem pourront utiliser. (1)(...)