« Lettre adressée à mes amis #blancs qui ne voient pas où est le problème... » - Virginie Despentes
▻https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-04-juin-2020
#racisme
#racisme_institutionnel
#france
« Lettre adressée à mes amis #blancs qui ne voient pas où est le problème... » - Virginie Despentes
▻https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-04-juin-2020
#racisme
#racisme_institutionnel
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Je suis blanche. Je sors tous les jours de chez moi sans prendre mes papiers. Les gens comme moi c’est la carte bleue qu’on remonte chercher quand on l’a oubliée. La ville me dit tu es ici chez toi. Une blanche comme moi hors pandémie circule dans cette ville sans même remarquer où sont les policiers.
Des fois, je dis la même chose en rigolant, jaune quand même, mais la vérité, c’est que je ne me souviens pas avoir été arrêté pour un contrôle d’identité...
Bien visé, oui, police et France racistes. Mais « ... je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. », c’est du bien trop vite dit (Monnerville, Yamgnane, Bambuck, Pau-Langevin, Désir, Taubira, Yade, Fessel, NDiaye) qui fragilise le point de vue. Je préfère "Ces jeunes savent ce qu’ils disent quand ils disent si tu es noir ou arabe la police te fait peur : ils disent la vérité. Ils disent la vérité et ils demandent la justice. "
Une critique de la notion de #privilège
▻https://seenthis.net/messages/815542#message858214
Cela dit, circuler tranquillement dans la ville est essentiellement un privilège d’homme blanc riche (ou présentant des signes extérieurs d’aisance et d’intégration) dans « la force de l’âge ».
Une femme blanche n’a pas besoin de ses papiers, mais elle doit penser à s’habiller sobrement, à avoir des chaussures qui n’entravent pas la fuite, un sac solide, etc.
Une femme jeune consommable pensera à avoir des écouteurs ou un casque pour ne pas entendre les remarques des hommes croisés.
Mais oui, la peur du flic est essentiellement un problème de n’être pas blanc.
Balkani, par exemple, n’a pas peur de la police, alors qu’il devrait.
En France on n’est pas raciste mais quand on a annoncé que le taux de mortalité en Seine Saint Denis était de 60 fois supérieur à la moyenne nationale, non seulement on n’en a eu un peu rien à foutre mais on s’est permis de dire entre nous « c’est parce qu’ils se confinent mal ».
Sur les ministres noirs, c’était pas loin d’être vrai (une vérité politique, avec les simplifications que cela peut supposer) mais là, le début de cette phrase qui veut pointer un fait tout à fait significatif n’est pas sérieux du tout. Dommage.
« Croire qu’une société développée doit protéger ses aînés au détriment de ses jeunes est une erreur », Anne Lambert
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/03/croire-qu-une-societe-developpee-doit-proteger-ses-aines-au-detriment-de-ses
La pandémie constitue une crise sociale et générationnelle majeure qui hypothèque l’avenir des jeunes, estime la sociologue Anne Lambert, responsable scientifique de l’enquête Coconel (« Coronavirus et confinement »), dans une tribune au « Monde ».
Tribune. N’ayons pas peur des mots. La pandémie a creusé les inégalités entre les générations, mais elle a aussi réveillé la guerre – politique, celle-là – entre les âges. Car en matière d’avenir et d’investissements collectifs, c’est bien de choix politiques dont il s’agit. La solidarité a un coût.
L’enquête Coconel « Logement, travail, voisinage et conditions de vie : ce que le confinement a changé pour les Français », réalisée par l’Ined, est, de ce point de vue, sans appel.
Rappelons brièvement ses principaux enseignements. Conduite du 30 avril au 4 mai par Internet, auprès de la population adulte française, l’enquête montre que, quel que soit l’indicateur retenu (logement, conditions de vie, revenus, emploi), la situation des jeunes s’est massivement dégradée et ce, plus fortement que pour les autres tranches d’âge.
Certes, aucune catégorie n’a été épargnée par le confinement et la récession qui a suivi. Mais les jeunes apparaissent les plus touchés par la crise sociale et économique engendrée par la pandémie de Covid-19 et le confinement, en raison de leur précarité aujourd’hui devenue structurelle.
Vulnérabilités
Les 18-24 ans constituent la tranche d’âge qui cumule le plus de vulnérabilités, à la fois résidentielles, matérielles et relationnelles. Les jeunes vivent plus souvent dans des logements petits ; ils disposent en moyenne de 36 m2 pour vivre (contre 48 m2/personne dans la population française) et sont plus souvent locataires du parc privé (32 % contre 22 %), ou hébergés chez des proches (29 % contre 7 %).
Sur le marché du travail, leur situation n’est pas meilleure : avec, en moyenne, des revenus plus faibles, un surchômage (20 %, contre 14 % de la population française), les 18-24 ans travaillaient aussi davantage avec un contrat précaire ou sans contrat de travail (38 %, contre 13 % de la population française) que les autres actifs. C’est donc sans surprise que leur situation fragile, peu prise en charge par les mécanismes collectifs de protection sociale – les jeunes sont par exemple exclus du revenu de solidarité active (RSA) –, s’est dégradée.
Plus encore, ils ont perdu des plumes en matière d’entraide et de solidarités intergénérationnelles. Les aînés (75 ans et plus) ont en effet capté le surcroît de solidarité apportée par le voisinage pendant la pandémie. Et ce, au détriment des familles et des plus jeunes, qui ont moins reçu de services de la part de leurs voisins pendant le confinement.
Contraints, pour un tiers d’entre eux, de quitter leur domicile pour rentrer chez leurs parents ou chez des proches à cause de leurs mauvaises conditions de logement, à un âge où se construisent l’autonomie conjugale et l’entrée dans la vie adulte, leur sentiment de bien-être (ou plutôt leur mal-être…) s’est massivement dégradé : 44 % des 18-24 ans se sentent isolés, contre 24 % en temps normal. C’est le cas de 38 % des jeunes qui ont rejoint leur famille pendant la pandémie.
Une « société de la longévité » contre-productive
La pandémie de Covid-19 a pourtant réveillé l’appel à la solidarité intergénérationnelle et à la refonte du pacte social, en même temps qu’elle a aiguisé les appétits de la « silver economy » [dédiée aux personnes âgées]. Au nom de la valeur supérieure de la vie (biologique), et du rôle central des aînés dans nos sociétés (mais les 80 ans et plus fournissent-ils encore seulement des services de garde à leurs enfants et petits-enfants ?), il faudrait réaménager nos villes, revoir nos mobilités, réformer nos systèmes de formation universitaire et professionnelle pour préparer le vieillissement de nos sociétés.
Or l’appel à construire une « société de la longévité » est non seulement contre-productif sur le plan économique, mais il est aussi très largement inégalitaire sur le plan social si l’on n’intègre pas d’emblée la question de son financement. Faut-il le rappeler, l’espérance de vie des ouvriers et des employés est nettement plus courte que celle des cadres et des ménages aisés.
Surtout, croire qu’une société développée est une société qui protège ses aînés au détriment de ses jeunes – sur qui est reporté le poids de la dette et du financement de la dépendance – est une grossière erreur d’optique. Protéger la vie coûte que coûte, dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles et d’argent public limité, est en réalité tout sauf une bonne idée. A moins que la peur de mourir ne soit d’abord celle de nos aînés, qui ne connaîtront ni les conséquences désastreuses du réchauffement climatique ni le recul (déjà engagé) de l’espérance de vie en bonne santé dans les sociétés développées ?
En définitive, d’abord et avant tout considérée comme une crise sanitaire, la pandémie constitue aussi une crise sociale et générationnelle majeure qui hypothèque l’avenir des jeunes, notamment des plus modestes d’entre eux – mais pas seulement. Les jeunes générations paient un très lourd tribut à la pandémie, dont la plus faible exposition au risque sanitaire ne rend pas compte. C’est avec elles, et pour elles, que nous devons refonder notre pacte social.
"La jeunesse a payé un prix extravagant à cette crise", Patrick Boucheron
►https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-03-juin-2020
Sacrifice générationnel
"Je ne vais pas dire que j’ai eu le confinement heureux, parce que franchement me séparer des autres, c’est m’affaiblir" explique l’historien, qui veut avant tout pointer du doigt le tribut payé à cette crise par les jeunes générations : "La jeunesse a payé un prix extravagant, et encore aujourd’hui : il y a eu un sacrifice générationnel, enfant compris, et les étudiants".
"Dans les annonces gouvernementales, les universités venaient toujours en dernier, après les terrasses et le Puy du Fou de fou, on leur disait : ’elles ne rouvriront pas’. Mais quel scandale !"
"On ne parle que des exams, on s’assure qu’ils [les étudiants] n’ont pas triché, on utilise leurs webcam comme outil de télésurveillance. Ils [le gouvernement] ne sont pas très précis ni très pressés" estime l’historien et universitaire.
[...] "On doit dire à la jeunesse qu’elle a peut-être la solution à des questions que leurs ainés ont été incapables de poser (...) J’ai 54 ans, et je suis dans une société ou l’on considère que je suis jeune ! Ça ne va pas ! On encombre ! On doit penser à la jeunesse, il ne faut pas la pousser à la révolte, c’est absurde !" .
"On ne peut pas se laisser désigner par une catastrophe, la jeunesse ne peut [accepter de se faire appeler la génération Covid], à eux de donner le nom du temps qu’ils ont vécu (...) l’événement, c’est moins l’épidémie, que la réponse politique : ce sont les jeunes qui doivent dire, aujourd’hui, de quelle génération ils veulent être."
Versions cultivées du #jeunisme d’interventions diverses qui cherchent à coller aux aspirations "des jeunes", sans jamais dire un mot de ce que serait une "protection des jeunes", sur un plan social ou écologique.
Mon père (88 ans bientôt et toujours alerte et autonome) est profondément en colère contre ce discours qui prend de plus en plus de place dans les médias mainstream .
Et il a bien raison.
Par contre ma mère 80 a bien intégré le discours, par ex ne voit aucun probleme a etre écarté des soins à cause de son age si c’est pour que ces soins soient donés à quelqu’un de jeune.
Oui, mon père aussi, mais ça date d’avant l’épidémie.
Oui, il y a quelque chose de cassé dans la solidarité et le respect pour autrui. Depuis longtemps mais on a sûrement passé une étape. Car derrière le jeunisme, c’est la chasse aux #surnuméraires et l’attendrissement sur le sort des jeunes chômeurs n’a depuis quelques décennies pas vocation à rendre leur vie plus facile mais à justifier le projet néo-libéral de vis serrée sur tout le monde et de baisse de la valeur d’une vie humaine.
Antonio Casilli, professeur de sociologie à Telecom Paris
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-30-mai-2020
Ce samedi, Sonia Devillers reçoit Antonio Casilli, professeur de sociologie à Telecom Paris et auteur notamment de « En attendant les robots » paru aux éditions du Seuil en 2019.
#Amazon #algorithme #Bluetooth #smartphone #StopCovid #technologisme #COVID-19 #GigEconomy #santé #BigData #travail
##santé
Des journalistes et médias s’organisent pour défendre la liberté d’informer sur l’agroalimentaire
▻https://www.bastamag.net/defendre-liberte-presse-informer-agroalimentaire-bretagne-Ines-Leraud-algu
En Bretagne, des journalistes qui enquêtent sur l’agro-alimentaire sont poursuivis ou subissent des pressions. C’est le cas de Basta ! et d’Inès Léraud poursuivis par le groupe Cheritel. Dans cette lettre ouverte à la région, plus de 250 journalistes, médias et collectifs de professionnels de la presse appellent à mettre fin à cette loi du silence. Basta ! s’associe à cet appel demandant des garanties en matière de liberté de la presse. À Loïg Chesnais-Girard, président Jean-Michel Le Boulanger, (...) ça bouge !
#ça_bouge_ !
Journalistes pour la liberté d’informer sur l’agroalimentaire en Bretagne.
▻https://framaforms.org/journalistes-pour-la-liberte-dinformer-sur-lagroalimentaire-en-bretagne-
Lettre de journalistes et professionnel·les de la presse adressée à la Région Bretagne, en français et en breton, la grande classe !
►https://seenthis.net/messages/886563
#Inès_Léraud est convoquée par la justice pour une audience qui devrait se tenir les 20 et 21 janvier 2021 au Tribunal de Grande Instance de Paris. Elle est attaquée en diffamation par un chef d’entreprise guingampais, Jean Chéritel, patron du groupe Chéritel Trégor Légumes, dont elle a épinglé les pratiques managériales et commerciales dans un article publié par @bastamag #Bastamag en mars 2019.
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ines-leraud-attaquee-justice-avoir-enquete-agroalimenta
Et le collectif de rappeler, dans son communiquer, la petite phrase d’Emmanuel Macron au pape François en 2018, quand il lui présente son ministre Jean-Yves Le Drian : « Les Bretons, c’est la mafia française ». "Cette phrase ne nous a ni fait rire, ni rendus fiers. Mais elle disait peut-être vrai".
▻https://www.youtube.com/watch?v=q0TB2t2uKL8&feature=youtu.be
En Bretagne, de nombreux journalistes ont décidé d’unir leur voix pour dénoncer la difficulté d’informer sur l’agroalimentaire local.
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-25-mai-2020
le comité de soutien et une revue de presse sur le site d’Inès Léraud : ▻https://seenthis.net/messages/871455#message876435
Enquêter sur l’industrie agro-alimentaire n’est pas une sinécure : pressions et intimidations entravent le travail journalistique. Basta ! et la journaliste Inès Léraud passeront en procès le 28 janvier 2021 pour s’y être intéressés de trop près. Un récent documentaire de France 5 fait aussi les frais de cette omerta.
▻https://seenthis.net/messages/886563#message887059
Le documentaire « Une terre sacrifiée » n’est plus disponible en ligne comme par hasard !
Un évènement majeur s’est produit récemment en Bretagne. France 5 a diffusé le film documentaire Bretagne, une terre sacrifiée d’Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre. Le documentaire décrit le coût environnemental, social et sanitaire du développement de l’agro-industrie en Bretagne. Il fait intervenir des témoins de l’intérieur habituellement peu diserts sur le sujet, comme un agriculteur intensif, Christophe Thomas qui déplore avoir reçu à son insu des aliments pour bétail contaminés par des antibiotiques, et ce de la part du plus important groupe agroalimentaire breton, Eureden.
Avec ce film, France 5 a réalisé sa meilleure performance annuelle avec plus d’un million de téléspectateurs. Les réactions consécutives à cette diffusion mettent en lumière les moyens financiers et stratégiques que possède le secteur agroalimentaire pour museler les sources (principalement les agriculteurs), les élus et la presse.
Quand l’agro-industrie alimentaire réécrit l’histoire
Le premier groupe agroalimentaire breton, Eureden, n’a demandé aucun droit de réponse à France 5, mais a diffusé auprès de ses agriculteurs, via son titre de presse agricole Paysan breton, une pleine page dénonçant les soi-disant fausses informations véhiculées par le film. Il parle d’humiliation à l’égard « du travail fait par des milliers d’agriculteurs » alors que le film dénonce au contraire les mesures prises par les dirigeants de l’agro-industrie au détriment des agriculteurs et des salariés agricoles.
#Richard_Ferrand et #Marc_Le_Fur, tous deux bretons, respectivement président (LREM) et vice-président (LR) de l’Assemblée nationale, ont chanté le même refrain à propos du film. Ils ont déploré « un réquisitoire (…) scandaleux, contre les paysans et contre la Bretagne », opérant là encore un retournement intellectuel et une manipulation de l’opinion. La même rengaine est apparue dans un courrier du président du groupe Rassemblement national à la Région, adressé aux agriculteurs, distribué directement dans leurs boîtes aux lettres, expliquant que ce film est « un procès à charge contre votre profession ».
La branche régionale de FNSEA en Bretagne est allée jusqu’à parler de film de « fiction ». Elle a aussi diffusé sur Twitter le visage de l’une des témoins principales du documentaire, en l’occurrence une journaliste locale, Morgan Large, enquêtant sur l’agriculture intensive. Ce choix d’illustration a été perçu comme une façon sournoise de cibler la journaliste. Questionnée sur ce choix par des internautes, la FRSEA a simplement supprimé son tweet.
Quelques jours plus tard, la journaliste a subi des nuisances à son domicile : absente le dimanche 6 décembre, elle apprend que ses animaux divaguent sur la voie publique, et découvre que leur clôture a été ouverte volontairement. Il s’agit d’une intimidation courante dans le monde agricole, vécue notamment de façon répétée par l’agricultrice Caroline Chenet, témoin du film La mort est dans le pré, qui a décidé de ne plus parler publiquement. La radio Kreiz Breizh, qui emploie Morgan Large, a quant à elle subi les jours suivants deux tentatives d’effraction de ses locaux.
Une force de frappe médiatique et politique inédite en France
Le lendemain de la diffusion sur France 5, une vidéo de 2 minutes, non signée, est apparue sur les réseaux sociaux, descendant le documentaire en flèche au motif qu’il aurait évincé du montage les progrès réalisé par une exploitation porcine (la ferme de Kermerrien) filmée par l’équipe de France 5. Cette vidéo bâtit là encore un retournement complet de la vérité puisque une séquence est justement consacrée aux progrès effectués par la ferme. Elle est en réalité produite par Agriculteurs de Bretagne, lobby fondé par des dirigeants du secteur agroalimentaire et faisant appel à une société de communication spécialisée dans l’attaque des opposants à l’agro-industrie. Pendant ce temps, le 3 décembre, le président du Conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, présentait en conférence de presse son nouveau livre Le souffle breton préfacé par Erik Orsenna, écrivain, académicien et figure tutélaire du fameux lobby Agriculteurs de Bretagne !
La proximité entre les représentants de l’agro-industrie et le monde politique régional va plus loin : le vice-président à l’agriculture et à l’agroalimentaire en Bretagne n’est autre que Olivier Allain (majorité présidentielle), ancien président de la branche départementale de la FNSEA et de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, dont l’exploitation perçoit d’importantes aides de la PAC (près de 80 000 euros annuels alors que lui-même participe aux négociations sur la PAC.
Georges Gallardon, président d’Eureden qui, on l’a vu, qualifie France 5 d’organe de désinformation est lui-même vice-président (divers droite) de la communauté du Kreiz-Breizh et maire de Saint-Tréphine (Côtes-d’Armor). Philippe Le Goux, directeur de la communication d’un important groupe porcin, Aveltis, est également vice-président (PS) de Leff Armor Communauté, entre Guingamp et Saint-Brieuc. Cet élu de la République a, au titre de ses fonctions de communicant, plusieurs fois entravé le travail des journalistes en incitant par courriel les éleveurs à ne pas parler à la presse.
Enfin, juste après la diffusion du film de France 5, le groupe agroalimentaire Eureden commandait au média Brut la réalisation de vidéos promouvant les soit-disant efforts du groupe en matière d’écologie. « Soit-disant » car une enquête des élèves journalistes de l’IUT de Lannion a montré au contraire comment ce groupe maintenait les agriculteurs dans l’usage des pesticides.
L’agro-industrie bretonne, et même française, possède, on le voit, un arsenal d’outils impressionnants pour maîtriser le discours à son sujet : fait quasiment unique dans le paysage industriel français, elle détient ses propres titres de presse. Elle fait également appel à des agences de communication spécialisées et contrôle en partie la presse généraliste en la finançant via la publicité et des partenariats, comme l’a dénoncé le collectif Kelaouin. Elle est assez puissante pour pénétrer le tissu politique local ou faire nommer des ministres de l’Agriculture – comme l’a révélé l’ancien ministre Dominique Bussereau dans le film FNSEA, enquête sur un empire agricole de Marianne Kerfriden – et depuis 2019 elle est parvenue à ce qu’une cellule de la gendarmerie nationale lui soit spécialement dédiée : “La cellule demeter”. Tout cela en bénéficiant d’importantes subventions européennes, nationales, et régionales.
Le procès bâillon, encore et toujours
La tâche pour exercer un contrôle démocratique et comprendre le fonctionnement de ce fleuron industriel français qu’est l’agroalimentaire (dont, à titre d’exemple, les exportations en Arabie saoudite rapportent plus que les ventes d’armes françaises), est immense. D’autant plus que la presse régionale a intégré des réflexes d’autocensure pour ne pas perdre ses annonceurs et ne pas se mettre à dos des élus locaux. Comme l’illustrent le documentaire de France 5 et le cas de la journaliste Morgan Large, quand la presse ose dénoncer, elle est sujette à de multiples pressions.
Ces pressions, Basta ! et moi-même les rencontrons aussi, notamment sous forme de procès bâillon, depuis que j’ai enquêté sur l’agroalimentaire et sur les algues vertes.
Par bonheur, il existe des médias comme Basta ! qui effectuent depuis longtemps un travail extraordinaire, pointu, difficile, dans ce domaine – les archives de Basta ! sur les questions agroalimentaires sont tout simplement salutaires pour quiconque veut travailler sur ce sujet –, et qui osent s’aventurer sur des terrains risqués grâce à l’unique soutien de ses abonnés, comme c’est le cas pour l’affaire Chéritel pour laquelle Basta ! et moi-même sommes poursuivis en diffamation.
▻https://www.bastamag.net/Travail-dissimule-fraude-sur-les-etiquettes-les-multiples-abus-d-un-groupe
Le mur des Hydroxychlorocons
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-25-mai-2020
En bonus, mais c’est juste parce que c’est vous, j’ai également un point de vue sur les médecins et les scientifiques qui émettent un avis ne reposant sur aucun savoir précis sur la Covid 19, aucune démarche, aucune recherche mais sur la base de leur intuition ou leur quête de popularité.
Comme les premiers, ce sont des traîtres, ni plus ni moins que ces nouveaux messies qui s’abritent derrière la blancheur de leur blouse pour nous faire croire à un miracle, en nous laissant miroiter l’idée qu’on pourrait partager les bénéfices d’une médecine qui s’affranchirait des méthodes, des règles et des exigences de la recherche scientifique, à commencer par la transparence de leur méthode et le partage de leurs données.
De ces médecins qui publient sur YouTube ou tentent d’obtenir la réforme d’un protocole de soins par… une pétition en ligne.
De tous ceux-là, je pense qu’ils sont pires. Ils trahissent tout, leur serment d’Hippocrate, leurs études, leur devoir et leur savoir en n’ayant même pas l’excuse de l’ignorance.
Comme les premiers, ce sont des traîtres, mais en blouse blanche.
#Rogê & #Seu_Jorge, compagnons sambistes
Les deux compères ont gravé leurs retrouvailles dans la cire. Sans apprêt ni effets, ils y consacrent leur vieille amitié, et confirment leur immense talent de sambiste. Pour PAM, Rogê revient sur cette session « direct to disc », en passe de devenir un classique.
►https://pan-african-music.com/roge-seu-jorge-compagnons-sambistes
Seu Jorge et Rogê, deux Brésiliens vraiment ensemble et en acoustique
Seu Jorge s’est fait connaître en reprenant façon bossa nova des tubes de David Bowie dans la bande-originale du film de Wes Anderson ’La Vie Aquatique’. Seu Jorge partage aujourd’hui l’affiche avec un autre artiste brésilien : Rogê. Ils ont enregistré ensemble, en acoustique et en une seule prise un disque sublime.
▻https://www.franceinter.fr/emissions/pop-n-co/pop-n-co-11-fevrier-2020
Seu Jorge & Rogê chantent l’amitié sur « Pra Você Amigo »
Pour célébrer leur 25 ans d’amitié et de collaboration, les deux grands artistes brésiliens ont gravé sept titres inédits en prise directe pour le label Night Dreamer.
▻https://www.fip.fr/musiques-du-monde/seu-jorge-roge-chantent-l-amitie-sur-pra-voce-amigo-17368
▻https://nightdreamer.bandcamp.com/album/seu-jorge-rog-night-dreamer-direct-to-disc-sessions
Ah ben je croyais l’avoir mis en seen celui là mais non ! J’ai eu le vinyle en cadeau de noyel :)
@rastapopoulos ben oui, je croyais aussi :)
Je crois que je vais passer une petite commande chez mon disquaire préféré et il risque d’en faire partie !
Corona Chroniques, #Jour50
►http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour50
LUNDI 4 MAI 2020 - JOUR 50 MATIN. Se réveiller et se dire qu’il reste une semaine à tirer ; sans trop savoir si c’est long ou court, une semaine ; se lever et se demander comment on se lèvera, justement, et quel sera le réveil, exactement. Sur France Inter, le désir d’amnésie sonne déjà. Augustin Trapenard lit une lettre de Michel Houellebecq. On monte le son, sans trop y croire, mais on se raccroche à tout ce qu’on trouve, la moindre lueur, le premier os à ronger venu, le plus infime soupçon de (...) #Coronavirus
/ Une
▻https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-04-mai-2020
▻https://www.liberation.fr/debats/2020/05/02/la-lecon-des-grands-romans-d-epidemie-par-orhan-pamuk_1787082
►http://www.davduf.net/IMG/mp3/merci_a_toi_o_soignant_vlasta_ray.mp3
L’Université de Vincennes - De l’#expérience au #mythe
De cette université, il ne reste rien aujourd’hui. Pas un bâtiment. Pas une ruine. Même pas une plaque commémorative. Rien. Juste une clairière. Un trou de verdure, au milieu de Bois de Vincennes. Le vide. Comme s’il avait fallu oublier.
▻https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-05-fevrier-2018
#oubli #mémoire #vide #géographie_du_vide
Emission de février 2018 pour un film (très bon au demeurant) de #Virginie_Linhart (Vincennes, l’Université perdue de 2016), mais c’est mieux de le dire parce que j’ai cliqué en pensant qu’il y avait un nouveau film sur le sujet...
Psychanalyse du web
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-code-a-change/psychanalyse-du-web
Et si on faisait examiner l’homo numéricus par une psychanalyste, ça donnerait quoi ? Je me demande tout le temps ce qu’un psy dirait si je lui racontais ce que je fais dans les réseaux. Est-ce qu’il pourrait m’aider à comprendre ? Pourquoi je passe des heures à farfouiller dans Instagram pour regarder les photos des gens, sans jamais y poster aucune photo ? Pourquoi mon cœur se met à battre quand j’écris un tweet et que je vois les notifications commencer à affluer ? Je sais bien que je ne suis (...)
La Turquie d’Erdogan ébranlée par le coronavirus-France Inter
Le Président turc a tardé à réagir à une épidémie qui progresse vite, et les premières mesures ont provoqué la panique dans les grandes villes. Le coronavirus est venu faire dérailler la stratégie régionale du « sultan » d’Ankara.
#Covid-19#Turquie#Erdogan#confinement#Surveillance#Politique#Crise#migrant#Politique-migratoire#migration
▻https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-17-avril-2020
Ce que les pouvoirs gagnent à tout savoir de nos vies
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-code-a-change/ce-que-les-pouvoirs-gagnent-a-tout-savoir-de-nos-vies
Une histoire de la surveillance, depuis les « mouches » de Louis XV jusqu’aux GAFAM, avec une grande nouveauté : aujourd’hui, c’est nous qui nous exposons volontiers. Bernard Harcourt, c’est tout ce que j’aime chez les intellectuels de la côte est des Etats-Unis. Il est capable de raconter des choses d’une dureté totale envers l’Etat américain, envers certaines grandes entreprises du numérique, envers le pouvoir en général mais avec une voix toute douce, ses petites lunettes cerclés, son costume d’un (...)
#surveillance #profiling #GAFAM #délation #BigData #prédiction #consentement #police (...)
La peur du coronavirus, moteur d’un racisme anti-Africains en Chine
#Covid-19#migrant#migration#Chine#Africain#discrimination#diaspora
▻https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-13-avril-2020
Mark Zuckberg est-il un génie ? Avec Julien Le Bot
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-code-a-change/mark-zuckberg-est-il-un-genie-avec-julien-le-bot
On revient aux origines de Facebook, parce que je suis persuadé que c’est en remontant un peu dans le temps, en plongeant dans l’esprit d’un jeune américain de la côte est, surdoué en informatique et étudiant à Harvard, qu’on peut comprendre pourquoi Facebook est devenu ce qu’il est. A chaque fois que je regarde Mark Zuckerberg parler, je me demande ce que ce type a vraiment dans la tête. Il a toujours un air un peu ahuris, surpris d’être là, avec son dos raide, ses yeux qui ne cillent pas, sa (...)
#publicité #BigData #addiction #domination #technologisme #WhatsApp #Messenger #Instagram #algorithme (...)
Mark Zuckerberg est-il dangereux ?
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-code-a-change/mark-zuckerberg-est-il-dangereux-avec-julien-le-bot
Mark Zuckerberg est-il dangereux ? On y parle de Cambridge Analytica, des dangers que Facebook fait peser sur la démocratie, et on se demande si Mark Zuckerberg n’a pas perdu le contrôle de sa plateforme. Reprenons. Pour essayer de comprendre ce qu’est Facebook, on a fait un pari : plonger dans l’esprit de Mark Zuckerberg. C’est lui-même qui y incitait quand au début de la plateforme, il avait inscrit sous chacune des pages de la plateforme “Facebook, une création de Mark Zuckerberg”. Et donc, (...)
#[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #publicité #DataBrokers #BigData #élections #domination #technologisme #manipulation #Facebook (...)
##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##publicité ##CambridgeAnalytica/Emerdata
Pour les minot.e.s durant le #confinement, quelques liens (enfin les liens que mon fils de 7 ans kiffe) :
Une sélection de fictions jeunesse à écouter, de 6 à 16 ans (et plus)
▻https://www.franceculture.fr/creation-sonore/une-selection-de-fictions-jeunesse-a-ecouter
Nous avons choisi pour vous des fictions destinées à la jeunesse. Il y en a pour tous les âges ! Tintin ou Astérix en version sonore, des contes, des fictions en musique, des histoires pour s’endormir, d’autres pour la journée. De quoi s’échapper avec joie grâce à l’imaginaire...
Une histoire et Oli
▻https://www.franceinter.fr/emissions/une-histoire-et-oli
Vous cherchez des histoires du soir pour vos enfants ? Découvrez les nouveaux épisodes de la série audio France Inter : des contes pour les 5-7 ans, imaginés et racontés par de nombreux auteurs tels que Chloé Delaume, Katherine Pancol, Zep, Delphine de Vigan, Guillaume Meurice, Alain Mabanckou…
Mythes et Légendes
▻https://play.acast.com/s/mythes-et-legendes
Ulysse, Athena, Thor, Anubis, le roi Arthur, et bien d’autres... Quelle Histoire te fait découvrir les mythes et légendes du monde entier, comme tu ne les as jamais entendues.
Les Odyssées
▻https://www.franceinter.fr/emissions/les-odyssees
France Inter invite les enfants de 7 à 12 ans à se plonger dans les aventures des grandes figures de l’histoire :
Les P’tits Bateaux
▻https://www.franceinter.fr/emissions/les-p-tits-bateaux
Jeunes (et moins jeunes !) peuvent poser toutes les questions possibles et imaginables au 01 56 40 43 57… Chaque dimanche, des spécialistes passionnés et passionnants y répondent.
Radio Bambou : l’écologie pour les enfants
▻https://soundcloud.com/user-796736315/sets/radio-bambou
Bibliothèque de l’Aventure
▻https://www.youtube.com/playlist?list=PLVixfvPwDZUmf9eXxkJHjAsSgeDxIyTRx
La belle verte - un film qui fait du bien en ce moment
▻https://www.youtube.com/watch?v=GTm2dD8BN7U
Une journée particulière
dimanche 19 avril 2020 — par Zoé Varier
Coline Serreau : « Un échec est souvent plus riche d’enseignements qu’un succès »
▻https://www.franceinter.fr/emissions/une-journee-particuliere/une-journee-particuliere-19-avril-2020
#Coronavirus : le personnel contaminé par le Covid-19, un hôpital ferme
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-le-personnel-contamine-par-le-covid-19-un-hopital-ferme_390
Un foyer qui a grandi à l’intérieur même du service."J’étais Covid positif sans le savoir et j’allais dans les autres unités pour aider les patients en détresse. J’ai sûrement contaminé des collègues et des patients. Et cela a été un cercle vicieux, on l’a ramené à la maison. Mon conjoint est contaminé par ma faute", raconte une infirmière.
Et pendant ce temps les RG s’étonnent de voire monter la fièvre ! ►https://seenthis.net/messages/842069
Va falloir leur rendre leurs bons soins aux marcheurs blancs ainsi qu’aux trou du cul des RG qui lisent par ici.
Jean-Michel Blanquer sur la réouverture des écoles : « Ce sera au plus tôt au début du mois de mai »
▻https://www.franceinter.fr/emissions/questions-politiques/questions-politiques-05-avril-2020
« Je monterai des états généraux du numérique éducatif à la rentrée, pour faire le point sur les enseignements positifs qu’on veut tirer de ce qui s’est passé. »
▻https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-06-avril-2020
Christiane Taubira adresse une lettre « d’intérieur » à Julie, une SDF rencontrée dans une maraude, avant l’épidémie.
#Coronavirus : « Il n’y a pas à s’inquiéter de la facture », selon la Nobel d’#économie
L’économiste #Esther_Duflo, prix Nobel d’économie 2019, a appelé mardi à ouvrir grand les vannes de la #dépense_publique pour restreindre les ravages économiques de la pandémie de #coronavirus, estimant qu’il “n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture” face à la crise sanitaire.
Elle a aussi plaidé pour un système d’#imposition “extrêmement progressif” , c’est-à-dire devenant plus lourd au fur et à mesure que les revenus s’élèvent, afin de financer les systèmes de santé, et de soutenir les ménages modestes. “Quand on a une grosse crise de demande comme aujourd’hui, il faut injecter des ressources dans l’économie”, ce qui suppose pour les gouvernements qui le peuvent “d’emprunter massivement et de #stimuler_l’économie autant que possible”, a insisté sur la radio France Inter Mme Duflo.
La professeure au prestigieux MIT (États-Unis) a estimé que “c’est vraiment le #moment_keynésien par excellence”, en référence à l’économiste anglais John Maynard #Keynes qui avait prôné l’#interventionnisme de l’#État tous azimuts après la crise financière de 1929. “Il s’agit de savoir si on aura plutôt la crise de 2008 ou celle de 1929”, qui avait durablement plombé l’économie mondiale, et “la différence viendra de la volonté de dépenser beaucoup d’argent aujourd’hui, de manière juste”.
« #Dépenser_plus » maintenant, « cela fait économiser de l’argent »
Selon elle, “dépenser plus d’argent à la fois pour lutter contre le virus (…) et pour essayer de mitiger au maximum l’impact économique, cela fait économiser de l’argent en fait”. Faute de quoi, la crise risque de devenir “plus mortelle, et d’un point de vue strictement financier, plus grave”, avec un “#effet_boule_de_neige”, et dans ce cas “on passe d’une #récession à une #dépression, dont les #ravages_économiques sont beaucoup plus forts et plus longs”.
L’économiste, spécialiste de la pauvreté, encourage les pays du G20 à soutenir les pays moins développés, moins armés face à l’#épidémie, et pointe les incertitudes sur la “#sortie_de_crise”, notamment sur la vigueur de la #reprise de la #consommation, facteur qui déterminera “l’ampleur finale du #désastre_économique”.
Pour un #système_d’imposition « extrêmement progressif »
Esther Duflo a par ailleurs balayé les craintes sur l’#endettement_public : pour l’heure, les gouvernements “peuvent emprunter à taux extrêmement faibles” et “si on a beaucoup d’argent à dépenser, on a aussi beaucoup de temps pour rembourser”. “Il n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture pour l’instant, c’est le dernier de nos soucis”, insiste-t-elle, mettant en garde contre un retour prématuré à “une #orthodoxie un peu frileuse” sur les déficits.
Pour Mme Duflo, la crise serait l’occasion d’encourager un système d’imposition “extrêmement progressif” dans les pays développés : “Comment financer à la fois les transferts aux plus pauvres, qui leur permettront de soutenir leur consommation, et les #systèmes_de_santé qu’il va falloir reconstruire ? Le financer par l’#impôt sur les #hauts_revenus (…) semble le moyen le plus raisonnable et le plus réaliste”.
▻https://www.lequotidien.lu/economie/coronavirus-il-ny-a-pas-a-sinquieter-de-la-facture-selon-la-nobel-decono
Il faut des prix Nobel maintenant pour dire tout ça, rappeler que les dépenses publiques peuvent avoir l’effet d’investissements, comme en matière de santé où ne pas dépenser peut obliger à des interventions plus coûteuses et douloureuses... Une copine m’a dit que l’interview était insupportable, Demorand avait l’air plus intéressé par les conditions de confinement aux USA que par le propos de cette... femme, tiens, ça doit être une coïncidence.
Surement une coïncidence ! Je met le lien vers l’entretiens dont tu parle que j’ai pas encor écouté ni lu le texte linké par @cdb_77 mais c’est en cours de dégustation.
Pour Mme Duflo, la crise serait l’occasion d’encourager un système d’imposition “extrêmement progressif” dans les pays développés : “Comment financer à la fois les transferts aux plus pauvres, qui leur permettront de soutenir leur consommation, et les #systèmes_de_santé qu’il va falloir reconstruire ? Le financer par l’#impôt sur les #hauts_revenus (…) semble le moyen le plus raisonnable et le plus réaliste”.
Va falloir passer sur le corps de Darmanin pour faire ca en France mais je suis prete à passer le permis poid lourd pour l’occasion !
Esther Duflo : « Une crise de cette ampleur va mener à une réflexion sur différents aspects de l’économie »
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-31-mars-2020
Bref, qui va payer les mesures liées au coronavirus ? « En fin de compte, ce sera nous. Mais la question à se poser, c’est qui va payer si on ne prenait pas ces mesures ? Dans une telle période, dépenser plus d’argent aujourd’hui, cela fait économiser de l’argent »,
Va falloir passer sur le corps de Darmanin pour faire ca en France mais je suis prete à passer le permis poid lourd pour l’occasion !
vu la taille du rouleau @mad_meg je suggère de glisser à côté du ministre, les deux porte voix du 7/9 de france inter
Avec plaisir, j’ai aussi un peu de place pour Blanquer ^^ et puis on peu les mettre en cordée histoire de pas en raté !