Manolis Glezos, éternel indigné grec

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  • Le risque caché : si la Grèce sort de l’euro, c’est l’Allemagne qui explose en premier !

    http://www.atlantico.fr/decryptage/risque-sortie-grece-euro-explosion-bundesbank-dette-allemande-eurosysteme-

    Au lieu d’avoir une banque centrale qui centralise les transactions de l’ensemble des banques européennes, chaque banque est en liaison avec la banque centrale de son pays. La liquidité est fournie par les différentes banques centrales, et les banques commerciales déposent leurs réserves non pas à la BCE, mais dans leur banque centrale.

    Ainsi, quand une entreprise grecque achète un produit allemand, une banque grecque transfère de l’argent à une banque allemande. Et la Bundesbank (la banque centrale allemande) se retrouve avec une créance d’autant sur la Banque centrale de Grèce. A cela se rajoute les fuites de capitaux : personne ne prête aux banques grecques qui doivent donc se tourner vers leur banque centrale, et en plus les déposants grecs vident leurs comptes pour les transférer à l’étranger.

    On comprend ainsi que les banques centrales des pays exportateurs accumulent des créances de plus en plus importantes sur celles des pays importateurs : les prêts de la Bundesbank au reste de l’Eurosystème atteignent le chiffre record de 465 milliards d’euros (en octobre 2011) ! En contrepartie, les dettes des banques centrales des pays de la périphérie de la zone euro se sont envolées, pour atteindre 118 milliards d’euros pour l’Irlande, 108 milliards d’euros pour l’Espagne, 101 milliards d’euros pour la Grèce, 89 milliards d’euros pour l’Italie ou 57 milliards d’euros pour le Portugal.

    Les risques pour l’Allemagne sont énormes. Au cas où la zone euro éclaterait, la Bundesbank subirait des pertes gigantesques sur ces créances, car les nouvelles monnaies (drachme, etc.) perdraient de la valeur par rapport à l’euro. Dans un tel scénario, la Bundesbank devrait être recapitalisée par l’État allemand, qui verrait sa propre dette publique s’envoler.

    Prend ça dans la gueule, ma grosse deutschebourrine, et commence déjà par payer à la Grèce les réparations de guerre que tu lui dois encore.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/kafur-altundag/090711/la-dette-allemande-envers-la-grece

    http://youtu.be/4GwDT8Sh3j8

    Les réparations dues à la Grèce sont les suivantes :

    1. Solde des réparations dues au titre de la Première guerre mondiale, soit 80 millions de marks, au taux de change de 1938.

    2. Dettes allemandes accumulées entre les deux guerres au titre du domaine du commerce bilatéral entre les deux guerres, soit 523 873 000 dollars, au taux de change de 1938

    3. Réparations établies lors de la Conférence de Paris en 1946, soit 7,1 milliards de dollars US, au taux de change de 1938 (dédommagements pour la réquisition de biens publics et privés, pillage et destructions)

    4. Droits relatifs à un emprunt forcé de 3,5 milliards de dollars que la Banque de Grèce avait dû contracter pour couvrir les frais liés au stationnement des troupes d’occupation en Grèce et à l’approvisionnement en nourriture de l’Afrika-Korps du général Rommel.

    En appliquant un intérêt minimal de 3%, les experts chiffrent aujourd’hui les exigences légitimes de la Grèce à 13 milliards de dollars US.

    Ces estimations n’incluent pas les énormes pertes humaines subies par notre pays. Sur une population de 7 millions d’habitants, la Grèce a perdu, du fait d’opérations militaires, 70 000 personnes directement et 12 000 civils indirectement ; en outre, 38 960 personnes ont été exécutées, 100 000 (essentiellement des Grecs juifs) assassinées dans des camps de concentration et 600 000 sont mortes de faim.

    #Grèce, #pauvre_Grèce, #dette_de_guerre_allemande, #Manolis_Glezos