expansive.info

https://expansive.info

  • la marine en déroute
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1507987385514176512/pu/vid/720x900/XakNKaRto4VyTGmV.mp4?tag=12


    Marine Le Pen n’est pas la bienvenue en #Guadeloupe ! Arrivée il y a quelques heures en Guadeloupe, Marine Le Pen a du être évacuée de son hôtel alors qu’elle était en duplex pour sa campagne suite à l’intervention de l’ANG et du comité international des peuples noirs ! https://t.co/qqaxKEVYJQ

    https://expansive.info/VIVE-L-IMMIGRATION-3209

    En avril 2002, l’extrême droite réunissait moins de 20 % des voix. Le 10 avril 2022, elle risque de réunir au moins 30 % des voix au 1er tour des élections présidentielles à travers plusieurs candidat-e-s. Pire, selon les sondages, les programmes électoraux anti-migratoires pourraient attirer bien plus de la moitié des voix à ces élections si on ajoute les propositions de la droite – dont Macron – et certaines de la gauche...

  • Free Party Redon affaire classée par le parquet - expansive.info
    https://expansive.info/Free-Party-Redon-affaire-classee-par-le-parquet-3192

    Le parquet de Rennes vient de classer sans suite l’affaire des violences policières commises à Redon lors de la Rave Party de la nuit du 18 juin 2021. Pour rappel, les forces de l’ordre avaient lancé en pleine nuit et pendant plus de sept heures des grenades lacrymogènes et assourdissantes sur la foule. Et un jeune homme de 22 ans avait eu une main arrachée par un jet de grenade.

    Le parquet affirme que« l’usage des armes par les forces de l’ordre s’est fait en riposte et s’est avéré nécessaire et proportionné. » De plus la victime s’est « volontairement emparée » de la grenade qui était « arrivée au sol ».

    En résumé, les gendarmes ne supportaient pas la teuf et ont animés la fête à coup de lacrymos et de grenades assourdissantes et un participant a cru ramasser un champignon.

  • EDF impose au Mexique ses énergies industrielles néfastes
    https://ricochets.cc/EDF-impose-au-Mexique-ses-energies-industrielles-nefastes.html

    EDF, ce n’est pas seulement le lobby du nucléaire, ses usines géantes qui alimentent la société techno-industrielle et perpétuent la technocratie autoritaire centralisée (dites STOP à la prolongation du réacteur n°1 de Tricastin), c’est aussi des éoliennes industrielles au Mexique qui démolissent les communautés locales : L’énergie verte d’EDF fait du sale au Mexique. Appel à action ! (...) Nous savons qu’il n’y a pas de véritable consultation des peuples. Nous savons que ces dernières ne sont que parties (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

    https://expansive.info/L-energie-verte-d-EDF-fait-du-sale-au-Mexique-Appel-a-action-3092
    https://reporterre.net/Le-sale-business-des-eoliennes-d-EDF-au-Mexique
    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Mexique-L-eolien-industriel-d-EDF-au-mepris-des-peuples

  • Les soulèvements de la mer
    https://lundi.am/Les-soulevements-de-la-mer

    Les lectrices et lecteurs de lundimatin connaissent déjà la campagne des soulèvements de la terre et ses actions que nous couvrons régulièrement. Voici maintenant les soulèvements de la mer dont l’acte inaugural se tiendra à #Brest du 4 au 6 février prochain. Nous en publions ici la présentation et le programme.


    https://soulevementsdelamer.noblogs.org/programme

    Comme chacun.e sait, les écosystèmes terrestres comme marins n’en finissent pas de s’effondrer.
    La pêche industrielle ravage les petites pêcheries et les vies autour d’elle, tandis que le tourisme, lui, devient vert et que la prospection gazière se flatte de respecter l’environnement. Les responsables de cette catastrophe ont un nouveau projet d’avenir pour nos océans : protéger, explorer, exploiter.
    Et c‘est à Brest, aux Capucins entre le 9 et le 11 février, que toutes ces bonnes âmes ont prévu de se retrouver.

    #greenwashing

  • Pourquoi Expansive suspend la publication des articles proposés par Deep Green Resistance
    + notes sur les combats anti-trans de Nicolas Casaux & ses relais dans le media « le partage », sir le blog Floraison et sur Margueritte Stern qui, par son refus categorique d’intégrer les femmes trans aux collages contre les feminicides et ses propos ultra trash, incarne désormais la figure de proue des Terfs.
    – expansive.info - https://expansive.info/Pourquoi-Expansive-suspend-la-publication-des-articles-proposes-par-Deep

    Intro :

    Deep Green Resistance (DGR) est une organisation internationale principalement basée aux Etats-Unis, dans un courant qu’on peut qualifier d’"écologie profonde". Un groupe local s’est monté à Rennes il y a quelques mois. Les positions de DGR sur la question des transidentités sont problématiques et Expansive a choisi de ne plus donner de visibilité à ce groupe pour cette raison, comme l’explique la lettre ouverte ci-dessous (qui leur a aussi été adressée directement).

    Notes :

    Pour dresser un panorama complet des idées transphobes que drainent DGR, il faut aussi citer les groupes ou réseaux proches de DGR, parmi lesquels on trouve le site https://www.partage-le.com, dont Nicolas Casaux est le principal animateur, qui fait la promotion des idées de DGR (leurs liens sont confirmés par un post Facebook de DGR France du 17 septembre) et a été accusé de transphobie à de nombreuses reprises. Ce site fait la promotion d’idées transphobes, dont celle de la super-star de la transphobie Janice Raymond, qui a publié un ouvrage clef « L’Empire transexuel ».
    On trouve aussi le blog Floraisons, avec, dernièrement, la promotion d’un mouvement nommée "Les Amazones" (qui font des collages du style « Féministes, agresser et harceler des femmes vous rend complice du patriarcat » censés dénoncer le harcèlement que subirait les "féministes" qui prennent des positions transphobes ou « Thank you detrans for your courage », ) et de Marguerite Stern, figure de proue de la transphobie en France qui dit : « mes projets sont de continuer à me battre contre le transactivisme, j’en fait une affaire personnelle. Je trouve que c’est actuellement l’une des plus grandes menaces pour les droits des femmes. » (dans le podcast « Au salon du livre féministe » https://floraisons.blog/au-salon-du-livre-feministe ).

    Ceci est vraisemblablement mon dernier billet sur seenthis. Je vais desactiver toutes les notifications par mail et laisser faire...

  • Près de #Rennes, des #scouts au secours de migrants : « On a répondu à une #urgence_humanitaire »

    Avec la fin de la #trêve_hivernale et de l’#état_d’urgence_sanitaire, 67 exilés se sont retrouvés à la rue et les #Eclaireurs, mouvement laïc, ont accepté de leur ouvrir les portes de leur centre de #Thorigné-Fouillard depuis début octobre. Mais tous craignent une expulsion imminente.

    Les dortoirs pour enfants sont désormais occupés par des familles. Dans le réfectoire, des gamins s’amusent, des ados pianotent dans leur coin téléphone en main, et quelques adultes boivent le café près de la cheminée. Dans la cuisine, le déjeuner se prépare. Au menu : vermicelles, aubergines ou encore mchadi, sorte de galettes de polenta, un plat populaire de Géorgie.

    A la lisière de la forêt de Thorigné-Fouillard, près de Rennes, le #centre_du_Bec-Rond, propriété des Eclaireuses et Eclaireurs de France, héberge ces temps-ci d’inhabituels pensionnaires : depuis le 2 octobre, le mouvement scout laïc accueille dans ses locaux 67 migrants, dont 24 enfants.

    Albanais, Kosovars, Géorgiens… La plupart viennent des marges orientales de l’Union européenne. Déboutés de l’asile ou toujours en quête, ils sont à la rue depuis l’été et ont trouvé là un répit. En sursis : « On ne sait pas si on peut rester ici ou pas. On a peur de devoir retourner dehors. C’est fatigant, physiquement et mentalement, de toujours changer d’endroit », dit Tamar, lycéenne de 19 ans, arrivée de Géorgie il y a trois ans.

    « Faire vivre nos valeurs de fraternité »

    C’est l’une des manifestations de la crise qui couve depuis des mois, dans la région de Rennes, autour de l’#accueil des migrants. Si, depuis le début de la pandémie, la préfecture d’#Ille-et-Vilaine a pris tout le monde en charge, beaucoup se retrouvent maintenant dehors. « Avec la fin de l’état d’urgence sanitaire et de la trêve hivernale, le 1er juin, il y a des sorties massives des dispositifs de mise à l’abri », explique Sami Flodrops, coordinateur d’Utopia 56 Rennes.

    Un #campement s’est formé pendant l’été dans le #parc_des_Gayeulles, rassemblant une centaine de personnes, dont près d’une moitié d’enfants. Mais le 2 octobre, une violente tempête a malmené les fragiles toiles de tente. Face aux refus de l’Etat et de la mairie d’intervenir, les Eclaireurs, sollicités par le collectif local de soutien aux personnes exilées, ont accepté d’ouvrir temporairement les portes du #Bec-Rond. « On a répondu à une urgence humanitaire de mise à l’abri. Notre objectif, c’est de faire vivre nos valeurs de fraternité et de solidarité », dit Stéphane Lamare, le responsable régional, foulard scout vert et blanc autour du cou.

    Mais tous craignent maintenant une expulsion imminente : le centre est sous le coup d’une #fermeture_administrative, décidée le 22 octobre par le maire de #Thorigné. L’édile, appuyé par la préfecture, a diligenté une #commission_de_sécurité inopinée, qui a relevé plusieurs anomalies : une prise électrique hors de son socle, des modes d’emploi absents près des extincteurs… Et surtout une capacité d’accueil dépassée, la structure étant taillée pour 35 personnes.

    Les hôtes ont essayé de se conformer aux exigences : des tentes ont été plantées dans la clairière voisine pour désemplir les locaux et tenir la jauge, des écriteaux ont été posés près des extincteurs, des bénévoles et des migrants ont été formés à la sécurité incendie… Malgré cela, « la fermeture administrative reste d’actualité. On a fait œuvre de #solidarité et voilà ce qu’on récolte. C’est une décision qu’on ne comprend pas, on le prend un peu comme une punition », regrette Stéphane Lamare, qui craint aussi que la fermeture ne perdure et ne pénalise dans la durée les activités scoutes. Paradoxe : le centre du Bec-Rond a déjà hébergé des exilés l’an passé, à la demande de la préfecture. Cet été encore, les autorités ont sondé les Eclaireurs sur la possibilité de loger des familles afghanes, en cas de besoin.

    Tribune de 33 maires

    Sur la prise en charge des migrants, les pouvoirs publics se renvoient la balle : la municipalité rennaise de gauche, qui s’était engagée à ne laisser aucun enfant à la rue, met en avant l’ambitieuse politique d’hébergement des migrants développée ces dernières années et refuse d’en faire davantage sur une compétence qui relève de l’Etat.

    Dans une tribune publiée le 26 octobre, 33 maires de la métropole appellent aussi l’Etat à « assumer ses responsabilités », à « traiter les demandes de régularisation » et à « prendre en charge l’hébergement d’urgence des personnes exilées ». « Nous ne pouvons que constater une situation intolérable, en même temps que les limites de notre capacité à agir en tant qu’élus locaux », écrivent les édiles.

    « L’Etat assume toutes ses responsabilités dans le respect du droit », a rétorqué le lendemain le préfet d’Ille-et-Vilaine, #Emmanuel_Berthier, via un communiqué. Il dit avoir pris en charge les demandeurs d’asile identifiés sur le campement, proposé une aide au retour aux déboutés et mis 37 personnes à l’abri via le 115. « Il y a eu des prises en charge, mais c’est sporadique et temporaire : les gens restent au chaud deux semaines puis ressortent », relève Sami Flodrops.

    A Thorigné, les Eclaireurs espèrent renouer le dialogue pour « sortir par le haut » et pressent les pouvoirs publics d’agir pour assurer « le droit inaliénable à l’hébergement », défend Stéphane Lamare. Qui rappelle ce principe clair, côté scouts : « On ne fermera pas s’il n’y a pas de solution, on ne mettra personne à la rue. »

    https://www.liberation.fr/economie/social/pres-de-rennes-des-scouts-au-secours-de-migrants-on-a-repondu-a-une-urgence-humanitaire-20211030_KQL5EKVSHJEWNMXJZ72UBLWZQQ/?redirected=1

    #solidarité

    ping @isskein @karine4

    • Interdiction de la pratique du scoutisme pour cause humanitaire – Situation au Bec Rond

      Après avoir accepté l’#hébergement et la #mise_à_l’abri d’urgence dans son #Centre_Forestier_du_Bec-Rond à Thorigné-Fouillard, de 99 personnes exilé·e·s résidant initialement sur le campement des #Gayeulles à Rennes, l’association des Éclaireuses Éclaireurs de France s’est vue imposer la fermeture administrative de son site ET DONC L’INTERDICTION DE SES ACTIVITÉS DE SCOUTISME.

      Le 02 octobre dernier, l’association des Éclaireuses et Éclaireurs de France (#EEDF) acceptait l’hébergement et la mise à l’abri d’urgence dans son Centre Forestier du Bec-Rond à Thorigné-Fouillard, de 99 personnes exilé·e·s (dont 43 enfants) résidant initialement sur le campement des Gayeulles à Rennes, du fait de conditions météorologiques extrêmement dégradées et sur sollicitation des collectifs et associations de l’inter-organisation de soutien aux personnes exilées et d’Utopia56. L’association a pris cette responsabilité, qui incombe normalement aux pouvoirs publics et plus particulièrement aux services de la préfecture, par devoir d’humanisme, devant une situation de pluies diluviennes et de vents importants, pour des familles dont les tentes venaient d’être détruites ou complétement détrempées. Cette décision a provoqué la réaction immédiate des pouvoirs publics avec l’intervention de la Commission de Sécurité le 15 octobre, demandée par le Maire de Thorigné-Fouillard.

      Depuis le vendredi 22 octobre 2021, le Centre Forestier des Éclaireuses et Éclaireurs de France du Bec Rond situé sur la commune de Thorigné-Fouillard est administrativement fermé jusqu’à la levée des non-conformités et des prescriptions décelées par la Commission de Sécurité. Ces non-conformités et ces prescriptions, telles qu’exprimées à la fois dans la notification de l’avis défavorable de la Commission de sécurité et dans l’arrêté municipal de fermeture administrative du centre, ont pu toutes être levées sans exception grâce au travail et à l’engagement sans faille des bénévoles et salariés EEDF ainsi que des autres associations de l’inter-organisation de Rennes et Utopia56. L’association les remercie toutes et tous pour leur engagement sincère, leur efficacité et réactivité à protéger et accompagner les populations les plus fragiles.

      Par cet arrêté municipal, la Mairie de Thorigné-Fouillard contrevient à la Liberté d’un acteur associatif d’exercer son droit le plus simple et le plus fondamental de répondre à une urgence humaine. L’arrêté semble disproportionné au regard non seulement de la réactivité des membres associatifs à lever les non-conformités et prescriptions mais aussi et surtout vis-à-vis de sa conséquence : faire expulser et remettre à la rue les personnes actuellement hébergées, en proie à une grande vulnérabilité. Par cet arrêté municipal, la Mairie de Thorigné-Fouillard contrevient à l’affirmation du principe d’Égalité entre les personnes morales et physiques. Morales car il convient d’interroger sur l’équité de traitement que l’association a subi avec cette demande de « visite inopinée » de la commission de sécurité. Physiques car les personnes hébergées voient foulé aux pieds l’égalité de traitement et l’application des droits les plus fondamentaux à leur égard : droit inaliénable et inconditionnel à l’hébergement qui leur est refusé, droit fondamental à la scolarisation de leurs enfants qui n’est plus considéré dans le cadre d’une telle décision de fermeture administrative, … Par cet arrêté municipal, la Mairie de Thorigné-Fouillard contrevient et conteste même l’application du principe de Fraternité, celui-là même qui le 2 octobre dernier a permis aux collectifs et associations qui accompagnent les personnes à la rue et exilées de répondre présents face à la situation en cours au campement de Gayeulle.

      L’association des EEDF demande à la municipalité de Thorigné-Fouillard de reconsidérer les interlocuteurs, les personnes hébergées sur le Centre du Bec-Rond, les actrices et acteurs du scoutisme, les associations de l’éducation populaire, les associations de défenses des droits, leur travail, leur démarche, et d’entrer dans un dialogue sincère et constructif. L’association demande à la municipalité de soutenir ses démarches et de l’accompagner auprès des pouvoirs publics pour trouver des solutions d’accueil pérennes pour ces personnes par devoir d’humanité plutôt que de réprimer les associations qui œuvrent pour un monde plus juste et fraternel.

      https://www.eedf.fr/actualites-adherents/interdiction-de-la-pratique-du-scoutisme-pour-cause-humanitaire-situation-au-be

    • Les éclaireuses laïques sont interdites de scoutisme car elles ont hébergé des migrantes tandis que les curés violent les gosses par paquets de 330.000 mais jamais, oh grand jamais, la république laïque empêcherait les parents catholiques de confié leurs fils à des violeurs multirécidivistes.

    • Dans cagoule à paillette je voie pas trop de zbeule de genre. La cagoule c’est ni féminine ni masculine on m’en a fait porté quand j’étais petite et ca m’a pas fait changer de genre et pas plus que la paillette n’a de genre. La paillette c’est surtout du genre polluant, c’est pas une avancés incroyable de savoir que les manarchistes s’en tartinent les couilles en se croyant devenir des femmes.

      Aussi il est question des émeutes de Stonewell dans cette manif du coup je met ceci en plus car c’est assez fabuleux de voire cette réécriture de l’histoire aussi misogyne qu’homophobe qui bafoue l’identité des protagonistes en prétendant défendre l’identité trans :

      Les transactivistes ont tendance à réécrire les récits d’histoire, pour y déceler ce qu’ils appellent des personnes trans (leur priorité), alors même qu’on peut soutenir que ce concept « trans » n’a vraiment émergé que dans les années 1990. Cette année, par exemple, j’ai dû voir des centaines de fois l’affirmation qu’une « transfemme », Marsha P Johnson, avait « lancé » l’émeute de Stonewall en 1969 à New York. (Ce soulèvement a contribué à catalyser l’activisme entourant les droits des homosexuels.) Mais cette affirmation au sujet de Marsha Johnson apparaît inexacte à deux égards :

      a) de son propre aveu, Johnson n’est arrivé sur place qu’après le début de l’émeute ; en fait, ce soulèvement a été amorcé par une lesbienne butch, Stormé Delaverie, même si on mentionne rarement son nom.

      Et, fait tout aussi important :

      b) Marsha s’identifiait comme homme gay et drag queen.

      https://christinedelphy.wordpress.com/2021/10/28/mise-a-jour-sur-lintimidation-et-le-harcelement-menes-con
      –---
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Storm%C3%A9_DeLarverie

      Depuis les années 2000, les événements du 28 juin 1969 sont qualifiés d’émeutes de Stonewall. Cependant pour DeLarverie le terme d’émeute ne convient pas : « C’était une rébellion, un soulèvement, un acte de désobéissance civile, pas une foutue émeute »4.

      Les événements commencent après l’évacuation brutale d’une femme butch menottée que la police tente de faire sortir du Stonewall Inn pour l’emmener vers un fourgon. Pendant une dizaine de minutes, elle se débat contre au moins quatre policiers, criant et jurant. Un témoin la décrit comme une « butch typique de New York » et « une gouine stone butch ». Un policier la matraque et la blesse à la tête, après qu’elle a protesté que ses menottes sont trop serrées. Sa blessure saigne tandis qu’elle continue de se débattre. Des passants mentionnent que la femme, dont l’identité reste incertaine, encourage la foule à se battre aux cris de : « Mais pourquoi vous faites pas quelque chose, les gars », après qu’un officier de police l’ait soulevée et jetée à l’arrière du fourgon. Dès lors, la foule se met en mouvement avec une sorte de fureur : « C’est à ce moment là que la scène devint explosive ». Certaines personnes ont qualifié cette femme de « Rosa Parks de la communauté gay »5.

      L’identité de cette lesbienne butch reste sujette à débat. D’après DeLarverie et d’autres témoins, c’est d’elle-même qu’il s’agissait. « Personne ne sait qui a donné le premier coup de poing, mais d’après les rumeurs, et d’après Stormé DeLarverie, c’était elle » a déclaré Lisa Cannistraci, amie de DeLarverie et propriétaire du Henrietta Hudson, bar lesbien de Greenwich Village. « Elle m’a dit que c’était elle ».

      Mais cette version n’est pas unanime. L’historien David Carter, par exemple, estime que ce n’était pas elle, notamment parce que DeLarverie (qui était de taille et de stature moyennes, métisse et âgée de 48 ans en 1969) ne correspond pas à la description physique de la femme arrêtée (grande, costaude, blanche, dans la vingtaine ou la trentaine)6.

      Que la femme qui s’est débattue soit effectivement ou non DeLarverie, tous les récits s’accordent sur le fait que plusieurs lesbiennes butch se sont battues contre la police pendant l’affrontement.

      –—
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marsha_P._Johnson

      Marsha P. Johnson, née le 24 août 1945 à Elizabeth (New Jersey) et morte le 6 juillet 1992 à New York, est une drag queen et travailleuse du sexe américaine. Femme trans et militante du mouvement LGBT, elle a participé aux émeutes de Stonewall, mais, contrairement à une légende tenace, ne les a pas initiées .

    • La paillette c’est surtout du genre polluant, c’est pas une avancés incroyable de savoir que les manarchistes s’en tartinent les couilles en se croyant devenir des femmes.

      je ne sais pas s’ils s’en tartinent les couilles @mad_meg mais en plus des cagoules il y avaient des canons à paillettes qui illuminaient le ciel bleu ce samedi 16 octobre dit trou noir .
      Nous sommes les contemporains de Stonewall et non pas ses héritiers
      https://trounoir.org/?Introduction-au-dossier-Stonewall

      Aujourd’hui 28 juin 2020, nous célébrons l’anniversaire des émeutes de #Stonewall. Son cinquante-et-unième anniversaire pour être précis. Il est de ces évènements, dont la date et le symbole sont connus dans le monde entier. Il est un de ces évènements dont la puissance originale persiste dans le temps. C’est d’ailleurs en hommage que TROU NOIR publie chacun de ses numéros le 28 du mois.

      https://seenthis.net/messages/674450

    • Nous sommes les contemporains de Stonewall et non pas ses héritiers

      Je suis illuminée par tant d’inclusivité. C’est une belle avancée ce masculin pluriel. Finkey vous fait des poutous et Blanquer vous roule des pelles en crop-top.

  • Free Party Redon Amnesty International enquête sur les violences policières - expansive.info
    https://expansive.info/Free-Party-Redon-Amnesty-International-enquete-sur-les-violences-policie

    Une main arrachée pour avoir voulu danser : c’est ce qui s’est passé en France, à Redon, dans la nuit du 18 au 19 juin 2021 lors d’une free-party.

    Pendant sept heures d’affilée, les forces de l’ordre ont lancé des grenades sur des jeunes, dans des conditions extrêmement dangereuses, en pleine nuit, sans visibilité. Face à la gravité de ces faits, nous avons mené une enquête cet été pour analyser l’intervention des forces de l’ordre lors de cette free-party à #Redon, appelée #Teknival par les organisateurs, qui avait été interdite par la Préfecture.

    Notre nouveau rapport intitulé « Redon : free-party de la répression » analyse l’usage abusif et illégal de la force exercée par la gendarmerie au moment de son intervention.

    Nous publions cette enquête alors que le président de la République, Emmanuel Macron, clôture cette semaine les consultations du « Beauvau de la sécurité  » qui visaient à « moderniser la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l’ensemble des Français. » Notre enquête montre bien une dérive du #maintien_de_l’ordre lors des opérations des 18 et 19 juin à l’occasion du Tecknival de Redon.

    "Il est inacceptable que des opérations de maintien de l’ordre, a fortiori pour disperser un simple rassemblement festif, conduisent, à des blessures allant jusqu’à la mutilation."

    Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France

    https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/france-violences-policieres-pendant-une-freeparty-redon
    https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/93099a3a-e27e-41fa-afdd-e96ed9ace9d9_AI-Rapport-Redon-13092021

    Méthodes de l’enquête. C’est Anne-Sophie Simpere, notre chargée de plaidoyer au programme Libertés qui a conduit cette enquête. Elle a mené des entretiens avec 12 personnes présentes sur place, a analysé plusieurs vidéos et a eu accès à 20 témoignages écrits fournis par des collectifs. Nous avons complété notre enquête par la consultation de sources médiatiques, de documents administratifs, de communiqués de presse, de déclarations de la Préfecture et par le compte rendu de l’association Techno+ relatant le déroulé des faits.

    https://seenthis.net/messages/920788
    https://seenthis.net/messages/919669

  • Brochure : « Quand NDDL se prend pour le petit père des luttes – Entre récupération et autoritarisme »
    https://fr.squat.net/2021/09/19/brochure-quand-nddl-se-prend-pour-le-petit-pere-des-luttes

    Ce texte est une réponse collective de la part de personnes ayant lutté à la #ZAD_du_Carnet, à la #ZAD_de_la_Dune et contre le Surf Park de Saint-Père-en-Retz suite à des tentatives de récupération politique de la part d’habitant.es de la Zad de NDDL. Nous avons souhaité éclaircir en quoi les pratiques […]

    #Bretignolles-sur-Mer #Notre-Dame-des-Landes

  • Rennes. À la prison, 25 détenus ont refusé de regagner leur cellule
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-a-la-prison-25-detenus-ont-refuse-de-regagner-leur-cellule-6fb64

    Depuis le mois d’août, à #Rennes (Ille-et-Vilaine), l’administration pénitentiaire déploie un dispositif de brouillage pour empêcher les détenus de contacter l’extérieur avec les téléphones portables, introduits illégalement dans les #prisons.

    Ce mardi 14 septembre 2021, 25 détenus d’une des deux maisons d’arrêt du #centre_pénitentiaire ont refusé de regagner leurs cellules, à l’issue de la promenade de 15 h 20, parce qu’ils protestaient contre cette installation, selon les syndicats UFAP-UNSa Justice et FO. « Trois boîtiers sont disposés dans chaque aile de détention, et d’autres tout autour de la prison. »

    Les équipes régionales d’intervention et de sécurité (#ERIS) sont intervenues et une heure après, 22 détenus ont pu y être reconduits, quand trois autres ont été transférés vers le quartier disciplinaire.
    Lutter contre la prolifération des téléphones portables

    Dans le même temps, « quelques prisonniers du centre de détention ont jeté des objets en feu sur l’une des bornes », indique l’UFAP-UNSa Justice.

    En 2018, la Garde des Sceaux d’alors, Nicole Belloubet avait annoncé deux mesures contre la prolifération des #téléphones_portables en prison : l’installation de brouilleurs et les téléphones fixes permettant d’appeler quatre numéros autorisés par un juge ou l’administration.

    https://expansive.info/Tensions-a-la-prison-de-Vezin-2856

  • Rennes : une voiture de police s’encastre dans la vitrine d’un fleuriste au retour d’une intervention
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/rennes-de-retour-d-intervention-une-voiture-de-police-s-encastre-dans-la-


    https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/rennes-en-pleine-intervention-une-voiture-police-finit-sa-course-dans-un-fleuri

    Lundi 16 août, une voiture de la Brigade anticriminalité rentre au commissariat central de Rennes après une intervention dans le quartier du Blosne, avec à son bord, un homme interpellé. A l’angle de la rue de Châtillon et du boulevard Louis Volclair, vers 16h15, l’homme devient violent, tente de se débattre et se met à crier. Les policiers activent alors la sirène et le gyrophare. Quand le conducteur tente de freiner, il constate une défaillance technique : les freins ne fonctionnent pas. Le véhicule fonce dans un poteau au niveau du passage piéton, et finit sa course et s’encastre dans la vitrine du fleuriste « Au jardin d’Alicante », comme le révèle Actu.fr.

    #des_chrysanthèmes_pour_la_police

  • La France en marche EP62 - Liberté, égalité, pass sanitaire & vaccination obligatoire

    https://www.youtube.com/watch?v=51HrcU91p10

    Parce que notre glorieux leader lutte pour l’émancipation des français dans la guerre contre coronavirus, la vaccination est désormais obligatoire pour tous sauf bien entendu pour nos bonnes forces de l’ordre qui n’ont pas besoin de pass sanitaire pour aller controler le pass sanitaire des citoyens !

    Ne craignez rien, français car vous n’avez rien à vous reprocher... puisque vous êtes vacciné !

    Au moins, vous n’êtes pas l’un de ces abominables séditieux islamo-gauchistes d’extreme droite et autres abominables personnels hospitaliers qui refusent le vaccin !

    Si vous voulez en savoir + sur mon état d’esprit du moment, je vous invite à aller écouter

    Bruno Gaccio dans son dernier Thinkerview, https://www.youtube.com/watch?v=vJr1PWWvccQ&t=0s

    Ainsi que Jerome Rodriguez dans son dernier cri du coeur https://www.youtube.com/watch?v=hQlFycc3Q-o&t=0s

    #vaccination #PassSanitaire #antivax #VaccinationObligatoire #PassDeLaHonte #humour #dissidence

  • #Redon : la préfecture a empêché les pompiers de secourir les blessés
    30 juin 2021 - Par Pascale Pascariello | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300621/redon-la-prefecture-empeche-les-pompiers-de-secourir-les-blesses

    Lors de la free party organisée à Redon les 18 et 19 juin, les gendarmes ont gravement blessé des teufeurs, dont un a eu la main arrachée par une grenade. Les pompiers, qui auraient pu intervenir pour secourir des jeunes dans un état sanitaire dramatique, en ont été empêchés par la préfecture.

    « J’ai honte d’être pompier. Un jeune risquait de mourir. Nous le savions. Mais nous ne pouvions pas intervenir. » Lors de la free party qui s’est déroulée les 18 et 19 juin à Redon (Ille-et-Vilaine), un jeune homme de 22 ans a perdu sa main. D’autres ont été gravement blessés. Mais, selon les documents et témoignages recueillis par Mediapart, la préfecture a bloqué les pompiers à l’entrée du site. Mettant ainsi des vies en danger.

    Cette nuit-là, responsable de la mise en œuvre des secours, la préfecture motive son refus par le fait qu’aucun plan d’évacuation des blessés n’a été anticipé, et que l’accès au site n’est donc pas sécurisé pour les pompiers. L’argument révèle un très haut niveau d’amateurisme dans la préparation de l’événement, un manque de discernement évident dans l’appréciation de la gravité de la situation. Mais aussi une bonne part de mauvaise foi selon le même pompier, bouleversé : « Quand il s’agissait d’aller chercher des gendarmes blessés à l’intérieur, il n’y avait pas de problème, d’autres gendarmes nous escortaient. »

    Ce n’est que le lendemain, le 19 juin, aux alentours de 18 heures, que les pompiers auront accès directement au site afin de secourir des jeunes dont deux, signalés comme « urgence absolue », et « plusieurs tombés à l’eau ». /.../

    #violences_policieres #maintien_de_l'ordre #mutilation #crime_d'etat

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      Dans la nuit du 18 au 19, 400 gendarmes mobilisés pour empêcher une fête qui n’a pas été autorisée font face à des jeunes venus rendre hommage à Steve, décédé deux ans plus tôt lors de la fête de la musique après une intervention policière. « À partir de minuit, nous avons commencé à recevoir de nombreux appels de jeunes qui étaient sous les tirs de grenades lacrymogènes », nous confie un pompier. « Certains étaient pris de panique, d’autres suffoquaient », poursuit-il.

      « Nous suivions ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux. Cela en dit long sur notre absence d’information », précise un autre secouriste.

      À 2 h 45, les pompiers reçoivent un appel pour « un blessé main arrachée par grenade ». Il s’agit d’une « urgence vitale ». Quatorze minutes plus tard, le camion des pompiers arrive à quelques centaines de mètres du site, mais privé d’accès sécurisé, il reste immobilisé sur un rond-point.

      À l’entrée du site sont aussi bloqués depuis minuit deux responsables de l’association Techno+, Ombline Pimond et Sébastien Petit. Près de l’ancien hippodrome, ils suivent à distance la situation de gendarmes qui tentent d’empêcher l’organisation de la fête.

      « Depuis 1995, nous intervenons notamment sur les free parties et les raves. Nous sommes une association reconnue par le ministère de la santé et notre mission consiste à réduire les risques liés aux pratiques festives, à la prise de drogue ou d’alcool. » Cette fois, l’accès leur est donc refusé par les gendarmes. « Nous avons appelé la préfecture du Morbihan, département voisin qui était initialement prévu pour l’organisation d’une free party. Nous avons alors demandé à être mis en contact avec une personne de la préfecture d’Ille-et-Vilaine et nous avons également appelé l’Agence régionale de santé [ARS]. »

      Quels ordres a donnés la préfecture ? En tout cas, elle a interdit l’accès aux pompiers pour secourir les jeunes

      Sébastien Petit, un des responsables de l’association Techno+

      Il est 2 h 33 lorsque la personne d’astreinte à l’ARS décroche et découvre alors la situation. « “Je vais appeler la préfecture”, nous a-t-elle dit. Elle n’avait été informée ni de la free party ni de l’intervention des gendarmes », explique Ombline Pimond.

      Alors que les forces de l’ordre intensifient les tirs de LBD, de grenades lacrymogènes, de grenades de désencerclement et de type GM2L (à composition pyrotechnique), les volontaires de Techno+ restent toujours bloqués.

      Quand la situation de la main arrachée se confirme, les gendarmes ne permettent toujours pas aux pompiers d’accéder au site pour secourir le jeune mutilé. Ils laissent passer l’association pour qu’elle aille chercher le blessé. « Quels ordres a donnés la préfecture ? En tout cas, elle a interdit l’accès aux pompiers pour secourir les jeunes, selon l’un des responsables de Techno+, Sébastien Petit. C’est une hérésie de nous avoir demandé d’aller le secourir compte tenu de l’extrême gravité de sa blessure », déplore-t-il.

      « Tout le monde à ce moment-là autour de nous parlait de cette mutilation. Je ne parvenais pas à imaginer que ce soit possible », rapporte la présidente de Techno+, Ombline Pimond, qui tient cependant à préciser : « Si certains volontaires se forment aux premiers secours, nous ne sommes pas des secouristes. Nous n’intervenons que dans des fêtes et nous ne sommes absolument pas formés à ce genre de blessures ni pour intervenir au milieu de tirs de grenades. »

      À tel point que seuls dix d’entre eux décident d’aller sur la zone des tirs. « Je suis la seule infirmière de l’association sur le site à ce moment-là, donc je n’ai pas hésité, bien sûr. Mais je devais également protéger les autres volontaires de l’association. C’est pourquoi nous avons formé un petit groupe plus aguerri pour aller secourir les jeunes. »

      J’ai regardé hélas vers le bas de son bras, en lambeaux. C’était hyper choquant. Une mutilation de guerre que je n’oublierai jamais

      Thomas, 30 ans, venu en aide au jeune mutilé

      Le problème est qu’au milieu des gaz lacrymogènes, sans être guidés et sans expérience, les bénévoles de Techno+ ne trouvent pas le jeune mutilé.

      Au même moment, Thomas∗, un ingénieur du son de 30 ans venu de Toulouse avec son amie pour faire la fête, se retrouve coincé à bord de son camion, en file indienne derrière d’autres véhicules, sur un petit chemin menant vers l’entrée de l’hippodrome, à quelques dizaines de mètres des tirs des gendarmes.

      « L’air était irrespirable. On y voyait presque rien. » Après avoir mis à l’abri son amie dans la cour d’une ferme, Thomas retourne près de son camion. « Il y a toute ma vie dedans. Depuis le Covid, nous y habitons avec mon amie pour des raisons financières. » Après des tirs incessants de grenades lacrymogènes, « d’autres à fortes détonations explosaient à intervalles réguliers. J’attendais que ça passe avec la boule au ventre. C’était effrayant. »

      Il retrouve Armel∗, un de ses amis, et ensemble ils patientent alors près du camion. Lorsqu’il entend soudain « quelqu’un hurler “Ne regardez pas” ». Il voit deux personnes en train de soutenir un « jeune qui semblait en état de choc, sonné ,et j’ai regardé hélas vers le bas de son bras, en lambeaux. C’était hyper choquant. Une mutilation de guerre que je n’oublierai jamais. »

      Près de l’ancien hippodrome, à Redon, dans la nuit du 18 au 19 juin 2021. © DR Près de l’ancien hippodrome, à Redon, dans la nuit du 18 au 19 juin 2021. © DR

      « Au cours de la soirée, certains disaient que les pompiers ne pouvaient pas venir », précise-t-il. Thomas et Armel décident donc de dégager un chemin pour que le véhicule à bord duquel le jeune homme a été installé puisse rejoindre au plus vite la route. « Certains avaient quitté leur voiture en laissant les clefs sur le contact. On en a profité. D’autres non, et nous les poussions à la main. Mais tout m’a semblé rapide, peut-être parce que nous étions dans un état d’une telle urgence que rien d’autre ne semblait exister. »

      Anéanti, Thomas est aujourd’hui encore traumatisé. « Comment peut-on arriver à perdre autant d’humanité ? Détruire une vie pour interdire une fête alors que nous n’étions pas une menace... »

      Heureusement, une jeune femme a réussi à conduire le jeune homme mutilé à l’hôpital. Les pompiers l’apprennent à 3 h 30. « C’était un soulagement mais qui n’efface pas la colère », nous raconte un pompier. À 3 h 48, Sébastien de Techno+ échange à nouveau avec l’Agence régionale de santé sur la situation dangereuse et sur le besoin de faire venir des secours.

      Aux alentours de 4 heures, les volontaires de l’association prennent en charge un premier blessé. Une jeune fille qui a reçu des éclats de grenade à la cheville. « Aidée par une de ses amies, elle a quitté les lieux en empruntant un chemin dans les ronces. Depuis, nous l’avons eue au téléphone. Elle nous a expliqué s’être rendue aux urgences par ses propres moyens. Elle a eu un traumatisme de la malléole et une infection de la jambe due à sa prise en charge tardive », déplore Ombline.

      À 4 h 8, les pompiers reçoivent un appel d’un « gendarme blessé » léger. Deux minutes plus tard, il est pris en charge, et conduit à l’hôpital où il est admis vers 4 h 30. Lorsque les gendarmes sont pris en charge, l’ambulance est parfois « encadrée par un groupe d’intervention de gendarmerie spécialisé dans la récupération des GD [gendarmes] blessés », précisent les pompiers.

      Jeune homme blessé, ancien hippodrome de Redon, 19 juin 2021. © Association Techno + Jeune homme blessé, ancien hippodrome de Redon, 19 juin 2021. © Association Techno +
      Vers 6 heures, « alors que le jour se levait, la situation a commencé à s’apaiser et nous avons pu arriver vers une autre partie du site, un autre champ où nous avons pu commencer à souffler », explique la présidente de Techno+.

      L’association monte alors une tente pour continuer de venir en aide aux jeunes, mais « il fallait une unité de soins avec des secours ». L’infirmière doit soigner une personne qui « semble avoir reçu un tir de LBD entre les deux yeux. Là encore, ce sont ses amis qui l’ont évacuée. »

      À 7 h 29, puis à 8 h 28 et encore à 9 h 36, l’association réclame à nouveau à l’ARS des équipes de secours. En vain. Pourtant, à 8 h 25, les pompiers sont intervenus. Mais c’était, de nouveau, pour venir soigner un gendarme dont l’état ne nécessitera pas son évacuation.

      Vers 9 h 40, les pompiers s’apprêtent à envoyer des équipes. Ils prévoient de mettre en place un poste médical avancé (PMA) mais aussi, « en prévision d’interventions des forces de l’ordre », ils préparent 3 bateaux ainsi que des plongeurs « pour la fin d’après-midi ».

      Mais à 12 h 12, toujours rien. La présidente de Techno+ demande des précisions au sous-préfet Jacques Ranchère. « “Il faut qu’on s’organise”, m’a-t-il dit. »

      À 16 heures, alors que la rumeur d’une nouvelle charge des gendarmes s’amplifie, la présidente de l’association interroge de nouveau le sous-préfet et l’alerte sur les dangers que représente une telle opération, certains jeunes étant alors épuisés, alcoolisés et « le site étant en bordure de rivière ». Mais il la rassure et « lui garantit qu’aucune charge n’est prévue », rapporte-t-elle. Les pompiers, eux, s’y préparent depuis le matin.
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      Et effectivement, vers 17 heures, des tirs de grenades lacrymogènes recommencent. Une jeune femme reçoit des éclats de grenade au visage. Cette fois sur place, les pompiers la prennent en charge vers 18 h 30 ainsi que « cinq raveurs dont deux en urgence absolue » et « plusieurs personnes tombées à l’eau ». Dix gendarmes seront également pris en charge, « classés urgence relative ».

      Mediapart a pu consulter des documents de secouristes d’Ille-et-Vilaine ainsi que les alertes lancées à la préfecture et à l’Agence régionale de santé (ARS) par l’association de prévention Techno+. Difficile de savoir combien de jeunes ont été blessés puisqu’ils sont nombreux à avoir dû se débrouiller par leurs propres moyens comme ça a été le cas pour le jeune homme dont la main a été arrachée.

      L’association Techno+ a cependant réalisé un premier bilan qui chiffre à 22 le nombre de jeunes auxquels elle a pu apporter les premiers soins. Deux étaient en état de détresse psychologique et vingt autres blessés. Parmi les blessures, l’association a notamment relevé une joue transpercée et une mâchoire touchée par des éclats de grenade, des traumatismes, certainement causés par des tirs de lanceurs de balle de défense (LBD), notamment au front. Sur ces 22 blessés, seuls quatre ont pu être pris en charge par les pompiers, entrés sur le site le 19 juin, vers 18 heures.

      L’un des pompiers que nous avons interrogé reste encore choqué par cette soirée. « Nous ne pouvions pas nous engager en tant que pompiers dans cette zone. C’était trop dangereux. Mais la préfecture comme la gendarmerie n’ont pas réfléchi à la mise en danger qu’ils faisaient courir à ces jeunes. C’est si inquiétant de voir cela. Ce sont nos enfants. »

      « J’ai eu l’impression d’être isolée et enfermée en criant à l’aide sans être vraiment entendue », explique Ombline, qui déplore que le ministère de la santé ne l’ait pas rappelée « alors qu’il nous soutient et nous finance ».
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      Jennifer Cardini : « La rave, c’est un lieu pacifique » Par à l’air libre

      Contactée par Mediapart, la préfecture d’Ille-et-Vilaine déclare qu’« à 1 h 51, un chef de groupe, un infirmier et une ambulance ainsi qu’un engin-pompe étaient sur place. Des moyens supplémentaires ont été engagés à plusieurs reprises au cours de la nuit pour prendre en charge des victimes, dont certaines s’étaient entre-temps rendues à l’hôpital par leurs propres moyens ». Mais la préfecture n’apporte aucune réponse concernant l’absence de plan d’évacuation des blessés ou d’accès sécurisé pour les pompiers.

      Elle ne livre pas plus d’explications sur l’absence de prise en charge de nombreux blessés, parmi lesquels le jeune homme mutilé.

    • Mais la préfecture comme la gendarmerie n’ont pas réfléchi à la mise en danger qu’ils faisaient courir à ces jeunes. C’est si inquiétant de voir cela. Ce sont nos enfants.

      La gendarmerie a au contraitre tres bien reflechit et elle sais très bien ce qu’elle fait lorsqu’elle pousse dans l’eau les fêtards qui commémorent la noyade de Steve Caniço. Elle sais aussi tres bien ce qu’elle fait lorsqu’elle arrache la main d’une personne et la prive de soins. Elle sait aussi tres bien ce qu’elle fait lorsqu’elle tire des grenades entre les yeux des gamins...

      On est au stade de l’homicide prémédité et de sa tentative car les gendarmes savent parfaitement que leurs méthodes tuent puisqu’ils ont deja tué Steve Caniço comme cela et ils recommence dans le but de tuer des jeunes teufeurs le jour de la mémoire du dernier jeune qu’ils ont assassinés par noyade. Ce jour là donc ils s’efforce de noyer d’autres jeunes et c’est par une récidive de tentative de meurtre qu’ils fetent le dernier meurtre qu’ils ont commis avec exactement le meme mode opératoire. Le préfet aurais déjà du être incarcéré pour homicide et tentative d’homicide, il est en récidive et sera surement récompensé pour cette tentative de meurtre de masse des jeunes teufeurs par noyade.

      En Macronie les gendarmes sont payés par nos impôts pour amputé et noyé vos enfants, les préfets sont des assassins multirécidivistes et le gouvernement leur distribue les primes si ils mutilent des enfants.

    • Autre complément : l’Asso Techno+ met à disposition de toute personne, victimes, avocats, médias, curieux·ses, le témoignage collectif des 43 volontaires de l’association de santé communautaire et de réduction des risques lors du #teknival de #Redon du 19 juin 2021.
      >> 43 volontaires témoignent
      >> Déroulement heure par heure des évènements depuis l’intérieur de la nasse policière
      >> Liste des 22 victimes prises en charge par l’association

      https://technoplus.org/fete-libre/repression-teuf/6703-teknival-de-redon-du-19-juin-2021-techno-temoigne

    • « J’ai honte d’être pompier. Un jeune risquait de mourir. Nous le savions. Mais nous ne pouvions pas intervenir. »

      Je ne suis pas pompier mais je suis né à Redon et je connais bien ce pays. Le pays de r’don où y’a des marrons dans la gueule qui se perdent. J’ai honte d’être français et j’en peu plus de cette république en mocassins.

    • https://seenthis.net/messages/921023

      D’après ton expérience et avec le recul dont tu disposes, que penses-tu des évènements qui viennent de se dérouler à Redon, où les gendarmes et les CRS semblent avoir déployé un niveau de violence rare face à une « rave party » illégale ? Quelle est ta réaction ? Que peux-tu nous en dire par rapport à ce que tu as pu vivre, notamment dans les années 1990 ?

      Bonne question, ce regain de répression en cours est vraiment inédit. À la grande époque des interdictions dans les années 1990, nous n’avons pas vécu ce niveau de violence, ces charges policières, ce gazage massif, des destructions de matériel et de murs de sons. À l’époque, on se contentait d’une saisie. Et tout cela pour un évènement qui commémorait justement la mort d’un raver à Nantes, dans des circonstances peu flatteuses pour les autorités. Qu’est-ce que le jeune raver étudiant, qui cherche à occuper ses week-ends avec ses potes, peut représenter comme danger potentiel pour l’ordre public ? Est-ce que ça nécessite des interventions dignes des manifestations les plus réprimées, comme s’il s’agissait de terroristes ou de casseurs des blacks blocs ?

      Les priorités de ce ministère de l’intérieur m’échappent, cela va de pair avec leur déni flagrant à l’encontre des scènes musicales pendant la pandémie, clubs en tête. Les conditions qui sont accordées aux festivals, cet été, sont tellement draconiennes qu’elles remettent en cause leur seuil de rentabilité et la tenue de fêtes où l’on peut danser. On peut dire ce que l’on veut des gouvernements conservateurs de Grande-Bretagne ou d’Allemagne, mais ils sont moins féroces avec la fête, les jeunes et les concerts.

      Il y a quelques années, nous n’aurions pas imaginer qu’on puisse mourir noyé ou avoir sa main arrachée parce qu’on a voulu transgresser des lois qui sont systématiquement transgressées depuis des années au moment de la fête de la musique. En plus, toutes les études réalisées de Barcelone à Liverpool, ont démontré qu’aucun cluster ne s’est développé pendant ces évènements. Donc, la répression qui est en cours est parfaitement inique, tenant du délit de faciès, d’un racisme anti-jeune et dans le rejet de cette contre-culture qui, j’en suis convaincu , est une sous-culture rebelle a leurs yeux.

      Je n’ai aucun souvenirs de blessés lors des premiers #teknivals, tout au plus quelques gardes à vue et des saisies de matériel.

    • https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/redon-polemique-autour-de-la-rave-les-pompiers-empeches
      (dsl, @val_k, je te l’ai piqué sur ta TL chez Gazouillis-Land)

      Suite à la rave party de Redon, qui s’est tenue les 18 et 19 juin dernier, les polémiques ne cessent d’enfler sur la violence de l’intervention des forces de l’ordre. Médiapart publie un article avec les témoignages de pompiers, affirmant avoir été empêchés d’intervenir. La préfecture dément.

      Le préfet « dément » prétend qu’il fallait « neutraliser le son » :
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rave-party-de-redon-pour-le-prefet-il-fallait-neutralis

      Huit murs de son fracassés

      « A priori, le préfet préfère avoir des gens mutilés que des gens qui s’amusent » s’énerve un teufeur sur une vidéo de l’évacuation qu’il a postée sur Twitter.

      Les sonos ont été brisées à coup de masse. « Il fallait neutraliser le son », répète le préfet, « c’était la seule solution pour faire cesser la rave. »

      (Le rêve de tout préfet qui se respecte : faire cesser les « raves »)

    • rave party à Redon. Matériel détruit, violences… Les teufeurs annoncent des dépôts de plaintes.
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/redon-35600/rave-party-a-redon-materiel-detruit-violences-les-teufeurs-annoncent-de

      Ce mardi 6 juillet, des participants à la rave de Redon et associations en soutien, ont indiqué que des plaintes allaient être déposées, notamment auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, pour le matériel détruit et les violences, lors des affrontements avec les forces de l’ordre, le 18 juin. Un jeune homme avait eu la main arrachée. « L’association Freeform a saisi l’IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale) concernant la destruction du matériel, avec pour objectif une saisine de l’IGA (Inspection générale de l’administration). »

      l’IGGN étant la cousine de l’IGPN, il ne faut pas en attendre grand chose. Vu la récente déclaration du procureur de Rennes sur l’heure de la mort de Steve Maia Caniço, deux ans plus tôt. Ce que tout le monde savait déjà.
      https://www.amnesty.fr/presse/blesse-grave-a-redon-amnesty-international-france

    • Une tribune par un large collectif de musicien-ne-s et d’oeuvrier-e-s de la culture (dont moi-même) revient sur la criminalisation de la musique et de la culture populaire et lance un appel « à la multiplication des fêtes libres ».
      Publié chez les invités de Mediapart le 26 juillet 2021 https://seenthis.net/messages/924156
      lien direct : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260721/propos-de-redon-liberte-party

  • Bretagne, bol d’air à l’ammoniac, la première enquête de « SPLANN ! » - expansive.info
    https://expansive.info/Bretagne-bol-d-air-a-l-ammoniac-2745

    Cette #enquête au long cours débutée en septembre 2020 a été réalisé par la journaliste Caroline Trouillet, accompagnée par un comité éditorial composé de cinq journalistes professionnels qui interviennent ici à titre bénévole. Pierre Corbin est l’auteur des modélisations cartographiques. Tudual Karluer a traduit les textes en breton. Les articles et documents sont mis à la disposition du public gratuitement grâce à nos partenaires Mediapart, France 3 Bretagne, le réseau Radio Breizh (en breton) et Le Peuple Breton (en breton). D’autres volets suivront sur le sujet. Ce travail a été entièrement financé par des dons, versés à 92 % par des particuliers et à 8 % par des associations, au premier rang desquelles Les Amis de La Terre. En date du 11 juin, « #Splann ! » a collecté au total 66.000 € grâce au financement participatif via la plateforme HelloAsso, nous assurant de produire plusieurs autres enquêtes ambitieuses, en français et breton. Plus gros contributeurs, Les Amis de la Terre a versé 3.000 € et BDZH a distribué les 1.700 € lui restant après dissolution. « Splann ! » ne veut recevoir ni subvention ni mécénat d’entreprise, par souci d’indépendance. De plus, aucune fondation ne peut verser plus de 10 % du budget annuel de l’association. Aucune intervention éditoriale des donateurs n’est admise.
    « Splann ! » est une association d’enquêtes journalistiques en Bretagne, parrainée par #Disclose et #Inès_Léraud. Déclarée en septembre 2020, elle a lancé sa levée de fonds participative mi-février.

    https://www.nantes-revoltee.com/exclusif-la-meteo-du-turfu
    https://seenthis.net/messages/919233
    https://seenthis.net/messages/919217
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/carte-la-bretagne-region-la-plus-emettrice-d-ammoniac-e

    • les 3 volets de l’enquête de splann en breton et français avec la carte interactive
      https://splann.org/#carte-interactive

      Cette enquête au long cours débutée en septembre 2020 a été réalisé par la journaliste Caroline Trouillet. Elle a été accompagnée par le comité éditorial composé de Juliette Cabaço-Roger, Faustine Sternberg, Gwenvaël Delanoë, Sylvain Ernault et Kristen Falc’hon, qui interviennent ici à titre bénévole. Pierre Corbin est l’auteur des cartographies. Tudual Karluer a traduit les textes en breton. Les articles et documents sont mis à la disposition du public gratuitement grâce à nos partenaires Mediapart, France 3 Bretagne, le réseau Radio Breizh (en breton) Le Peuple Breton (en breton). « Splann ! » remercie son parrain Disclose et sa marraine Inès Léraud, pour leurs conseils et leur soutien.

      Ce travail a été entièrement financé par des dons, versés à 92 % par des particuliers et à 8 % par des associations, au premier rang desquelles Les Amis de La Terre. En date du 14 juin, « Splann ! » avait collecté plus de 71.000 € grâce au financement participatif via la plateforme HelloAsso, nous assurant de produire plusieurs autres enquêtes ambitieuses, en français et breton. Plus importants contributeurs, Les Amis de la Terre a versé 3.000 € et BDZH a distribué les 1.700 € lui restant après dissolution.

      « Splann ! » ne veut recevoir ni subvention ni mécénat d’entreprise, par souci d’indépendance. De plus, aucune fondation ne peut verser plus de 10 % du budget annuel de l’association. Aucune intervention éditoriale des donateurs n’est admise.

      #du_beau_travail