https://framablog.org

  • 21 degrés de liberté – 02
    https://framablog.org/2018/01/22/21-degres-de-liberte-02

    Voici le deuxième article de la série écrite par #Falkvinge. Ce militant des #Libertés_Numériques qui a porté son combat (notamment contre le copyright) sur le terrain politique en fondant le Parti #Pirate suédois n’hésite pas à afficher des opinions tranchées … Lire la suite­­

    #21_degrés_de_liberté #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Analogique #correpondance #Lettre #Liberte #Monnaie #numerique #Privée #Traduction #ViePrivee

    • Le premier :
      https://framablog.org/2016/09/12/des-routes-et-des-ponts-1

      Pourtant, je suis tombée sur un certain nombre de projets open source qui mettaient à mal ces préjugés. Il s’est avéré que maintenir les projets dans la durée était un problème connu dans le monde des contributeurs de l’open source. Plus je creusais la question et plus je découvrais des billets de blog, des articles et des forums de discussion qui abordaient la tension et l’épuisement éprouvés par ceux qui maintiennent les projets open source. Tout le monde m’indiquait une autre personne à contacter et sans m’en apercevoir j’ai récolté un nombre incroyable de témoignages à ce sujet.

      Je me suis rendu compte que j’avais découvert un problème certes « bien connu » des producteurs (les contributeurs de l’open source) mais dont les consommateurs (les entreprises de logiciels et les autres utilisateurs de code open source) n’avaient apparemment aucune idée. Cette anomalie m’a incitée à me pencher sur le problème.

      Par ailleurs, il semble que le milieu de l’open source soit lui-même en train d’évoluer, voire de bifurquer. J’ai eu des conversations très diverses avec des interlocuteurs de différentes générations, tous contributeurs open source. Ils semblaient avoir des philosophies et des valeurs divergentes, au point de donner l’impression de ne pas utiliser le même vocabulaire. J’ai appris que dans les trois à cinq dernières années, la production ainsi que la demande avaient explosé dans le monde de l’open source grâce à l’amélioration des outils pour les développeurs et à celle de l’organisation du travail. Les contributeurs de l’open source d’aujourd’hui sont très différents de ceux d’il y a 10 ans, sans parler de ceux d’il y a 30 ans. Or ces différentes générations ne communiquent pas entre elles, ce qui rend difficile toute conversation productive sur la maintenance pérenne des logiciels.

      #épuisement #travail #pérennité #long_terme #infrastructure

      Aussi signalé par @monolecte
      https://seenthis.net/messages/523810
      et
      https://seenthis.net/messages/525857

    • https://framablog.org/2016/11/14/des-routes-et-des-ponts-9-largent-et-lopen-source

      Beaucoup de projets open source ne sont rien de plus qu’un dépôt numérique public où est stocké du code auquel un groupe de gens contribue régulièrement : l’équivalent d’une association officieuse sur un campus universitaire. Il n’y a pas de structure légale et il n’y a pas de propriétaire ou de chef clairement défini. Les « mainteneurs » ou les contributeurs principaux émergent souvent de facto, en fonction de qui a créé le projet, ou de qui y a investi beaucoup de temps ou d’efforts. Cependant, même dans ces cas-là, dans certains projets on répugne à introduire une hiérarchie favorisant clairement un contributeur par rapport à un autre.

      […]

      La nature décentralisée du monde open source en a fait ce qu’il est : des logiciels produits de façon participative, que n’importe qui peut élaborer, partager, et améliorer. Mais quand vient le moment de discuter des besoins organisationnels, ou de la viabilité, il peut être difficile de prendre des décisions faisant autorité.

      […]

      De plus, de nombreux projets fonctionnent très bien de manière communautaire lorsqu’ils sont d’une des deux tailles extrêmes possibles, c’est-à-dire soit des petits projets qui ne demandent pas de maintenance significative (comme dans l’exemple de Arash Payan et Appirater), soit de très gros projets qui reçoivent un soutien important de la part d’entreprises (comme Linux).

      Cependant, beaucoup de projets sont coincés quelque part entre les deux : assez grands pour avoir besoin d’une maintenance significative, mais pas d’une taille suffisante pour que des entreprises déclarent leur offrir un soutien. Ces projets sont ceux dont l’histoire passe inaperçue, ceux dont on ne parle pas. Des deux côtés, on dit aux développeurs de ces projets « moyens » qu’ils sont le problème : du côté des « petits projets », on pense qu’ils devraient simplement mieux s’organiser et du côté des « gros projets », on pense que si leur projet était « assez bon », il aurait déjà reçu l’attention des soutiens institutionnels.

      […]

      Beaucoup de projets open source sont en train d’expérimenter la difficile transition d’une création désintéressée à une infrastructure publique essentielle.
      Ces dépendances toujours plus nombreuses signifient que nous avons pour responsabilité partagée de garantir à ces projets le soutien dont ils ont besoin.

      #organisation

    • https://framablog.org/2016/12/05/des-routes-et-des-ponts-13-des-mecenes-pour-les-projets-open-source

      La deuxième option pour financer des projets d’infrastructure numérique consiste à trouver des mécènes ou des donateurs. Il s’agit d’une pratique courante dans les cas de figure suivants :
      – Il n’existe pas de demande client facturable pour les services proposés par le projet.
      – Rendre l’accès payant empêcherait l’adoption (on ne pourrait pas, par exemple, faire payer l’utilisation d’un langage de programmation comme Python, car personne ne l’utiliserait ; ce serait comme si parler anglais étant payant).
      – Le projet n’a pas les moyens de financer des emplois rémunérés, ou bien il n’y a pas de volonté de la part du développeur de s’occuper des questions commerciales.
      – La neutralité et le refus de la commercialisation sont considérés comme des principes importants en termes de gouvernance.

      […]

      Pour expliquer sa décision de lever des fonds pour un projet open source, Godwin écrit :

      « Une quantité importante de code open source est écrit gratuitement. Cependant, mon temps libre est limité. Je dispose actuellement d’une seule journée libre par semaine pour travailler, et j’adorerais la consacrer à l’amélioration de Django, plutôt qu’à du conseil ou à de la sous-traitance.

      L’objectif est double : d’une part, garantir au projet un temps de travail conséquent et au moins 80 heures environ de temps de codage ; et d’autre part prouver au monde que les logiciels open source peuvent réellement rémunérer le temps de travail des développeurs. »

      […]

      John Resig est l’auteur de jQuery, une bibliothèque de programmation JavaScript qui est utilisée par près des 2/3 du million de sites web les plus visités au monde. John Resig a développé et publié jQuery en 2006, sous la forme d’un projet personnel. Il a rejoint Mozilla en 2007 en tant que développeur évangéliste, se spécialisant notamment dans les bibliothèques JavaScript.

      La popularité de jQuery allant croissante, il est devenu clair qu’en plus des aspects liés au développement technique, il allait falloir formaliser certains aspects liés à la gouvernance du projet. Mozilla a alors proposé à John de travailler à plein temps sur jQuery entre 2009 et 2011, ce qu’il a fait.

      À propos de cette expérience, John Resig a écrit :

      « Pendant l’année et demi qui vient de s’écouler, Mozilla m’a permis de travailler à plein temps sur jQuery. Cela a abouti à la publication de 9 versions de jQuery… et à une amélioration drastique de l’organisation du projet (nous appartenons désormais à l’organisation à but non lucratif Software Freedom Conservancy, nous avons des réunions d’équipe régulières, des votes publics, fournissons des états des lieux publics et encourageons activement la participation au projet). Heureusement, le projet jQuery se poursuit sans encombre à l’heure actuelle, ce qui me permet de réduire mon implication à un niveau plus raisonnable et de participer à d’autres travaux de développement. »

    • https://framablog.org/2016/12/12/des-routes-et-des-ponts-14-synthese-sur-les-difficultes-de-financement

      En plus de l’enjeu macroéconomique des communs, il y a plusieurs raisons pour lesquelles le financement des infrastructures numériques est particulièrement compliqué. Ces raisons ont déjà été abordées au cours de cette étude, mais sont toutes résumées ici.

      On croit à tort qu’il s’agit d’un « problème résolu ».
      […]

      Il manque une prise de conscience et une compréhension culturelle de ce problème.
      En dehors de la communauté open source, tout le monde, ou presque, ignore les problèmes de financement de ces projets d’infrastructure, et le sujet est perçu comme plutôt aride et technique. Les développeurs qui ont besoin de soutien ont tendance à se concentrer principalement sur la technique et sont mal à l’aise lorsqu’il s’agit de défendre l’aspect financier de leur travail. Au bout du compte, on ne parvient pas à trouver l’élan qui pourrait modifier cette situation en panne.

      Les infrastructures numériques sont enracinées dans l’open source, dont la culture du bénévolat n’encourage pas à parler d’argent.
      Même si cette attitude a fait de l’open source ce qu’elle est aujourd’hui, elle crée également un tabou qui rend difficile pour les développeurs l’évocation de leurs besoins, car ils se sentent coupables ou ont peur de passer pour des personnes qui n’auraient pas l’esprit d’équipe.

    • Le livre est intéressant, et elle aborde frontalement l’épuisement des gens et des projets, ainsi que la nécessité d’ouvrir au maximum les projets à plein de profils différents pour maximiser les contributions, l’écosystème, le cercle vertueux, dans le dernier chapitre.

      Mais une reproche que je ferais, c’est qu’elle ne parle que de financement direct. Et donc uniquement de projets, qui même lorsqu’ils sont très communautaires et à but non lucratif, sont seulement ceux qui ont une fondation ou association officielle qui permet de récolter des dons privés ou publics, pour ensuite le redistribuer à des développeureuses, des gens qui font la doc, la com ou autre.

      Bon, on est vraiment mais alors VRAIMENT parmi les seuls au monde entier dans SPIP à être une communauté sans aucune structure juridique officielle. Du coup c’est très difficile de s’identifier dans son livre et de faire des rapprochements.

      Par ailleurs, elle aborde un peu le financement indirect mais pas tant que ça et ce n’est pas très détaillé sur le type de tâches que ça permet de faire avancer.

      Cela fait des années que je redis régulièrement la même chose, mais je pars de mon expérience dans SPIP évidemment. J’affirme, et je pense que c’est quantifiable et que je peux le prouver, que mis à part au début, la majorité des dernières contributions à SPIP dans les dernières années plugins ET noyau, l’ont été soit durant des temps travaillés et payés, soit en rapport avec le travail quand même car investissement du fait que SPIP est la base sur laquelle est montée le travail, le salaire, la vie des gens qui ont fait ces contributions. Je ne parle donc pas que de moi. Je trouve qu’il y a une sorte de non-dit sur ce sujet, volontaire ou pas, et que c’est un fait difficile à reconnaitre (et donc à en tirer les conséquences !).

      De manière plus concrète : un (très) grand nombre de plugins majeurs ont été créé et/ou augmenté dans le cadre de fonctionnalités nécessaires durant des projets payés par des clients à des gens qui vivent de SPIP. Pour le noyau, de nombreuses modifications ont été fait dans ce même cadre, et certaines majeures au moment du montage de Nursit, pour la sortie de SPIP 3.0. Pour moi il s’agit clairement d’un investissement, qui sert à monter une activité plus stable ensuite. Je ne fais strictement aucune critique : je trouve ça très bien et sain. Mais je voudrais juste qu’on le reconnaisse plus explicitement : non malgré nos (y compris moi !) positionnements très libertaires, en défense du monde associatif et militant, etc, et bien non, la plupart des plus grosses évolutions en plugins importants et en noyau, n’ont pas été fait bénévolement pour l’amour de l’art ou pour servir le militantisme gauchiste.

      Malheureusement ce type de financement indirect, qui est donc assimilable pour moi à du « mécénat », par la redistribution de nouvelles fonctionnalités ou d’amélioration de l’existant à toute la communauté, permet de faire avancer seulement des fonctionnalités précises ("on veut pouvoir créer des sélections de contenus manuellement", « on veut pouvoir payer en ligne », etc) ou des corrections de bugs ou des améliorations pas trop énormes.

      Je n’ai jamais vu qu’un mécénat comme ça, fournissant du temps, arrive à « financer » des modifications majeures d’infrastructure, de communication, d’ergonomie générale.

      En effet, durant un projet pour un client, on peut arriver à faire financer la création d’un nouveau plugin, ou l’amélioration d’un truc existant. Mais personne ne va jamais financer la refonte complète de l’admin qui est un chantier énorme de plusieurs mois à plein temps. Et personne ne va financer la refonte complète et mise en cohérence des documentations, qui est aussi un énorme chantier. De même nous avions parlé avec @marcimat de la refonte de l’infrastructure au cœur du logiciel, en utilisant des librairies existantes (composer, sfy…) : c’est aussi un énorme chantier de plusieurs mois (et qui à mon avis est essentiel à long terme, autant que l’admin ergonomique et responsive).

      Pour tous ces énormes chantiers, quand bien même on arriverait à s’organiser de manière moins bloquante et conflictuelle qu’avant (comme je l’ai déjà exposé), ça ne change rien au fait que le temps à y passer est énorme, et qu’il ne peut être uniquement bénévole (même s’il y en a aussi, on passe tous plus de temps, pas payé, à améliorer SPIP), sinon on n’a plus de vie, et c’est burn out, etc. On a tous une vie, une famille, des enfants, des ami⋅e⋅s, des loisirs, des lectures… En dehors de nos heures de travail, on ne peut pas faire que continuer à coder pareil.

      Prendre pour étalon de la contribution l’idéal-type d’une personne qui en plus de ses 7h par jour à coder pour le travail, re-passe 4h par jour (ou plus !) à contribuer bénévolement, ce n’est pas possible, on ne peut pas plus anti-inclusivité que ça à mon sens. (Et l’autrice du livre va entièrement dans ce sens.)

      Voilà un peu une partie de mes sentiments autour d’une manière de s’organiser dans « ma » communauté qui n’a justement pas de fondation à qui donner des dons, et dont on est assez fier, mais qui a de gros soucis à se faire dans les années qui arrivent d’après moi.

  • 21 degrés de liberté – 01
    https://framablog.org/2018/01/15/21-degres-de-liberte-01

    Vous ne connaissez peut-être pas le nom de #Falkvinge. Ce militant des #Libertés_Numériques qui a porté son combat (notamment contre le copyright) sur le terrain politique en fondant le Parti #Pirate suédois n’hésite pas à afficher des opinions tranchées parfois … Lire la suite­­

    #21_degrés_de_liberté #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Non_classé #Analogique #argent #Journal #Liberte #Monnaie #numerique #Telephone #Télévision #Traduction #ViePrivee

  • Working Class Heroic Fantasy, le roman-feuilleton qui vous fera l’année
    https://framablog.org/2018/01/12/working-class-heroic-fantasy-le-roman-feuilleton-qui-vous-fera-lannee

    Gee, notre Simon, l’auteur des bandes dessinées GKND et #Grise_Bouille, que sa plume démange depuis un bon moment comme en témoignent ses nouvelles, se lance dans le roman avec Working Class Heroic Fantasy (notez le jeu de mots, il … Lire la suite­­

    #Artiste #Framabook #Libres_Cultures #CC #Gee #Livre

    • « La justice ne consiste pas à se soumettre à des lois injustes, il est temps de sortir de l’ombre et, dans la grande tradition de la désobéissance civile, d’affirmer notre opposition à la confiscation criminelle de la culture publique. Lorsque nous serons assez nombreux de part le monde, nous n’enverrons pas seulement un puissant message de l’opposition à la privatisation de la connaissance, nous ferons en sorte que cette privatisation appartienne au passé. Serez-vous des nôtres ? »

      #université #édition_scientifique #articles_scientifiques #sci-hub #inégalités #partage #vidéo #film #culture_publique #désobéissance_civile #injustice #open_access #résistance #Carl_Malamud #jstor #MIT

      –-

      ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
      https://seenthis.net/messages/1036396

    • Petit message à celles et ceux qui ont mis une petite étoile à ce post (grand #merci @val_k d’avoir signalé cette vidéo !)... j’ai moi-même (et d’autres bien entendu) pas mal posté d’articles et documents sur l’édition scientifique sur seenthis, vous les retrouvez avec le tag #édition_scientifique. J’ai aussi du matériel stocké dans mon ordi, si jamais quelqu’un a envie de se pencher sur cette question qui devrait plus largement être débattue publiquement... A bon entendeur...

    • #Guerilla_Open_Access_Manifesto

      Information is power. But like all power, there are those who want to keep it for
      themselves. The world’s entire scientific and cultural heritage, published over centuries
      in books and journals, is increasingly being digitized and locked up by a handful of
      private corporations. Want to read the papers featuring the most famous results of the
      sciences? You’ll need to send enormous amounts to publishers like Reed Elsevier.

      There are those struggling to change this. The Open Access Movement has fought
      valiantly to ensure that scientists do not sign their copyrights away but instead ensure
      their work is published on the Internet, under terms that allow anyone to access it. But
      even under the best scenarios, their work will only apply to things published in the future.
      Everything up until now will have been lost.

      That is too high a price to pay. Forcing academics to pay money to read the work of their
      colleagues? Scanning entire libraries but only allowing the folks at Google to read them?
      Providing scientific articles to those at elite universities in the First World, but not to
      children in the Global South? It’s outrageous and unacceptable.

      “I agree,” many say, “but what can we do? The companies hold the copyrights, they
      make enormous amounts of money by charging for access, and it’s perfectly legal —
      there’s nothing we can do to stop them.” But there is something we can, something that’s
      already being done: we can fight back.

      Those with access to these resources — students, librarians, scientists — you have been
      given a privilege. You get to feed at this banquet of knowledge while the rest of the world
      is locked out. But you need not — indeed, morally, you cannot — keep this privilege for
      yourselves. You have a duty to share it with the world. And you have: trading passwords
      with colleagues, filling download requests for friends.

      Meanwhile, those who have been locked out are not standing idly by. You have been
      sneaking through holes and climbing over fences, liberating the information locked up by
      the publishers and sharing them with your friends.

      But all of this action goes on in the dark, hidden underground. It’s called stealing or
      piracy, as if sharing a wealth of knowledge were the moral equivalent of plundering a
      ship and murdering its crew. But sharing isn’t immoral — it’s a moral imperative. Only
      those blinded by greed would refuse to let a friend make a copy.

      Large corporations, of course, are blinded by greed. The laws under which they operate
      require it — their shareholders would revolt at anything less. And the politicians they
      have bought off back them, passing laws giving them the exclusive power to decide who
      can make copies.

      There is no justice in following unjust laws. It’s time to come into the light and, in the
      grand tradition of civil disobedience, declare our opposition to this private theft of public
      culture.

      We need to take information, wherever it is stored, make our copies and share them with
      the world. We need to take stuff that’s out of copyright and add it to the archive. We need
      to buy secret databases and put them on the Web. We need to download scientific
      journals and upload them to file sharing networks. We need to fight for Guerilla Open
      Access.

      With enough of us, around the world, we’ll not just send a strong message opposing the
      privatization of knowledge — we’ll make it a thing of the past. Will you join us?

      Aaron Swartz

      July 2008, Eremo, Italy

      https://archive.org/stream/GuerillaOpenAccessManifesto/Goamjuly2008_djvu.txt

      En français, notamment ici:
      https://framablog.org/2013/01/14/manifeste-guerilla-libre-acces-aaron-swartz

    • #Celui_qui_pourrait_changer_le_monde

      Aaron Swartz (1986-2013) était programmeur informatique, essayiste et hacker-activiste. Convaincu que l’accès à la connaissance constitue le meilleur outil d’émancipation et de justice, il consacra sa vie à la défense de la « culture libre ». Il joua notamment un rôle décisif dans la création de Reddit, des flux RSS, dans le développement des licences Creative Commons ou encore lors des manifestations contre le projet de loi SOPA (Stop Online Piracy Act), qui visait à restreindre les libertés sur Internet. Au fil de ses différents combats, il rédigea une impressionnante quantité d’articles, de textes de conférences et de pamphlets politiques, dont une partie est rassemblée ici. L’adolescent, qui était déjà un libre-penseur brillant, laisse progressivement place à l’adulte, toujours plus engagé, se prononçant sur des sujets aussi variés que la politique, l’informatique, la culture ou l’éducation, et annonçant nombre de questions débattues aujourd’hui. Tiraillé entre ses idéaux et les lois relatives à la propriété intellectuelle aux États-Unis, harcelé par le FBI à la suite d’un procès intenté à son encontre, Aaron Swartz a mis fin à ses jours à l’âge de 26 ans.

      http://editions-b42.com/books/celui-qui-pourrait-changer-le-monde
      #livre

      Avec cet intéressant débat sur seenthis : pourquoi ce livre n’est pas en open access ? Débat introduit par la question de @supergeante : « ça ne choque personne ? »
      http://seen.li/cpal

    • #Alexandra_Elbakyan, la Kazakhe pirate d’articles scientifiques

      Rebelles high-tech (4/6). L’ancienne étudiante en neurosciences a créé un site Web de mise à disposition illégale de rapports de recherche. Le monde entier y a accès, au détriment des éditeurs.

      En ce jour ensoleillé de juin, le parc boisé du -musée Kolomenskoïe, à Moscou, accueille le Geek Picnic, un festival techno artistique en plein air. Parmi la foule, une jeune femme ronde et souriante, à l’allure sage et modeste, parle devant une caméra pour une interview qui sera diffusée sur YouTube. Elle explique, une fois de plus, le fonctionnement de Sci-Hub, son site Internet de publication d’articles scientifiques gratuit et ouvert à tous. Alexandra Elbakyan, 28 ans, originaire du Kazakhstan, est inconnue du grand public. Mais sur les campus et dans les labos de recherche de nombreux pays, c’est une star.
      Avec 62 millions d’articles stockés et référencés, près de 700 000 téléchargements quotidiens et des millions de visiteurs réguliers sur tous les continents, Sci-Hub s’est imposé comme une source majeure de documentation scientifique. Dans les pays pauvres, c’est un outil quotidien pour les chercheurs qui n’ont pas les moyens de se payer les abonnements coûteux des services des grands éditeurs. Dans les pays riches, des chercheurs ayant accès aux services payants utilisent Sci-Hub car il est simple et accessible de partout, sans formalités. Seul problème : Sci-Hub est un site pirate, qui vole les articles aux éditeurs et enfreint toute une série de lois sur la propriété intellectuelle et la sécurité des réseaux. Alexandra Elbakyan est poursuivie par la justice américaine.
      La création de Sci-Hub remonte à 2011. Alors étudiante en neuro-sciences, Alexandra se fait remarquer pour ses recherches sur les ondes cérébrales, ce qui lui vaut d’être invitée à aller étudier en Europe et en Amérique. Mais lorsqu’elle rentre au Kazakhstan, elle n’a plus accès aux textes scientifiques dont elle a besoin – un seul article peut coûter entre 30 et 40 dollars (entre 25 et 35 euros). Un jour, elle s’aperçoit que des biologistes russes s’entraident discrètement et s’échangent des articles sans se soucier des problèmes de copyright. Elle décide d’étendre et d’industrialiser cette pratique en créant un serveur de stockage et de distribution pour toutes les disciplines. Très vite, elle reçoit le soutien de chercheurs occidentaux : des partisans du mouvement « Open Access », militant pour la libre circulation intégrale de l’information scientifique, ainsi que des auteurs s’estimant victimes du modèle commercial dominant (dans le monde scientifique, les auteurs donnent leurs articles gratuitement aux éditeurs privés, qui les revendent très cher aux autres chercheurs).
      Complicités et marché noir
      Parmi les admirateurs d’Alexandra, beaucoup travaillent pour des universités abonnées aux services payants, et certains décident de transmettre discrètement leurs identifiants et leurs mots de passe à Sci-Hub, qui peut ainsi récupérer des articles en se faisant passer pour eux. Quand un lecteur demande un article présent dans ses serveurs, il le reçoit aussitôt. Si Sci-Hub ne possède pas l’article, il va le chercher chez un éditeur grâce à un complice, l’envoie au demandeur, puis l’archive dans la base. Bien sûr, rien n’est simple. Alexandra Elbakyan reconnaît que « Sci-Hub se procure des mots de passe de nombreuses sources différentes », ce qui laisse supposer qu’elle s’approvisionne aussi auprès de hackeurs, qui savent subtiliser des mots de passe sans l’accord de leur propriétaire… Elle a également travaillé en liaison avec un site russe, LibGen, qui distribue toutes sortes de produits piratés, mais elle affirme que, désormais, elle est autonome : « J’ai passé un temps considérable à monter mes propres serveurs, pour stocker et envoyer les articles. »
      Une fois son site lancé, Alexandra entame des études d’économie et de droit : « Un temps, j’ai envisagé de travailler pour le gouvernement, afin de changer les lois sur le copyright. » Puis elle se tourne vers l’informatique et décroche un poste de recherche qui lui laisse le temps de se consacrer à son site : « A partir de 2014, j’ai réécrit tout le code et analysé les statistiques (…). J’ai noté quels étaient les éditeurs les plus demandés, et j’ai chargé tout leur contenu. » Côté finances, Alexandra reçoit des dons anonymes de la part de lecteurs reconnaissants. Par ailleurs, elle a découvert très tôt le bitcoin, et a su spéculer sur cette nouvelle crypto-monnaie : « J’ai acheté des bitcoins quand ils valaient 20 dollars, et, aujourd’hui, ils valent cent fois plus. Cela me permet de me financer. »
      Cela dit, Sci-Hub suscite l’hostilité de nombreux universitaires, bibliothécaires ou conservateurs qui font la chasse aux tricheurs : quand un compte se met soudain à charger de gros volumes de documents, il attire l’attention des administrateurs, qui peuvent intervenir. D’autre part, et surtout, les éditeurs ont déclaré la guerre à Sci-Hub, devenu pour eux une menace existentielle. Le plus actif est le groupe anglo-hollandais Elsevier, leader mondial du secteur. En 2015, Elsevier porte plainte contre Sci-Hub devant un tribunal fédéral new-yorkais. Sans se soucier des questions de territorialité, la justice américaine s’empare de l’affaire et accuse Alexandra de piratage, un crime puni d’emprisonnement. Le juge commence par bloquer l’adresse Sci-hub.org, qui dépend d’un prestataire américain, ce qui oblige Alexandra Elbakyan à créer une série de nouvelles adresses.
      « Proche de l’idéal communiste »
      Convoquée à New York par le juge, elle refuse de s’y rendre. Elle envoie au tribunal une lettre provocatrice, et décide de ne plus aller dans les pays susceptibles de l’extrader vers les Etats-Unis. Elle cache son lieu de résidence, délaisse les réseaux sociaux américains comme Facebook et se rabat sur le réseau russe VKontakte. En revanche, elle participe, par Skype, à des colloques organisés par des universités occidentales. Peu à peu, elle en vient à contester la propriété sous toutes ses formes : « Je me sens proche de l’idéal communiste. Chez les scientifiques, on peut clairement distinguer deux classes : ceux qui travaillent, les chercheurs, et ceux qui les exploitent, les éditeurs. La théorie communiste explique comment cela fonctionne, et pourquoi une révolution est nécessaire. »
      Le procès décuple la célébrité d’Alexandra. Des universitaires consacrent des thèses à Sci-Hub, des comités de soutien se forment sur Internet, des députés européens prennent sa défense. En décembre 2016, la revue scientifique Nature publie une liste de dix jeunes gens exceptionnels ayant fait progresser la science au cours de l’année. Alexandra Elbakyan y figure en bonne place – un effort méritoire pour Nature, qui appartient au groupe d’édition allemand Holtzbrinck, et fait partie des victimes de Sci-Hub. Dans la foulée, The Custodians, un groupe international de militants de l’Internet libre et d’artistes numériques, lance une campagne pour la nomination d’Alexandra Elbakyan au « Disobedience Award » : ce prix de 250 000 dollars est décerné par le MIT de Boston à une personne qui aura fait progresser le bien commun en désobéissant à une loi injuste, tout en restant « efficace, responsable et éthique ». Pour les admirateurs de Sci-Hub, Alexandra Elbakyan est la lauréate idéale. En face, ses détracteurs, notamment américains, élargissent le débat en lui reprochant de vivre en Russie. Ils font valoir qu’elle ne désobéit pas vraiment aux lois de son pays, et sous-entendent qu’elle bénéficie en sous-main de la protection du régime de Vladimir Poutine.
      Le 21 juin 2017, le tribunal new-yorkais condamne Alexandra Elbakyan et ses complices éventuels à verser 15 millions de dollars de dommages et intérêts à Elsevier. Il exige aussi que Sci-Hub cesse toute activité et détruise ses fichiers. En réponse, Alexandra publie, sur VKontakte, un texte sarcastique, en russe : « Encore une victoire de la liberté américaine et de la démocratie… Comment la lecture gratuite d’articles scientifiques pourrait-elle causer des dommages à la société et violer les droits de l’homme ? »
      Après six années de stockage intensif, 95 % des articles demandés par les lecteurs sont déjà dans sa base – désormais, le piratage sert surtout pour les mises à jour. -Selon une étude menée en 2017 par le bio-informaticien allemand Bastian Greshake, les plus gros utilisateurs sont désormais l’Iran, isolé par les sanctions internationales, la Grèce, toujours en faillite financière, plusieurs pays d’Amérique latine, plus l’Inde et la Chine, en bonne place à cause de la taille de leur population. Cela dit, l’Allemagne est aussi très présente : fin 2016, soixante universités allemandes ont décidé de boycotter Elsevier pour protester contre l’augmentation du prix des abonnements, et d’autres sont en passe de les rejoindre. Désormais, leurs chercheurs se procurent les articles dont ils ont besoin par d’autres moyens…
      Parfois, la machine semble s’emballer, hors de tout contrôle. Dans certains pays comme l’Iran, des serveurs aspirent des gros volumes d’articles de Sci-Hub, pour créer leurs propres bases de données à usage local. Ailleurs, des groupes organisés téléchargent tous les articles consacrés à la chimie : selon Bastian Greshake, cette discipline est désormais la plus demandée sur Sci-Hub. Le 23 juin 2017, l’American Chemical Society (ACS), qui gère les intérêts des ayants droit des articles de chimie, porte plainte à son tour contre Sci-Hub devant un tribunal de Virginie.
      Imperturbable, Alexandra répète qu’elle est à l’abri, « quelque part dans l’ancienne Union soviétique ». Elle réaffirme qu’elle n’a aucune relation avec les autorités et assure que son site n’est pas en danger : « Il a été conçu pour résister à la pression. » Elle étudie à présent l’histoire des sciences et s’intéresse à l’hermétisme médiéval, mais promet que Sci-Hub va continuer à croître et embellir.

      https://www.lemonde.fr/festival/article/2017/07/27/alexandra-elbakyan-la-kazakhe-pirate-d-articles-scientifiques_5165479_441519

    • J’ajoute ici un long texte sur #Aaron_Swatrz écrit àla suite de l’attentat contre #Charlie_Hebdo et qui fait un rapprochement important sur le sujet des dommages « collatéraux » de l’anti-terrorisme :
      #JeSuisParsNaturae
      https://pascontent.sedrati-dinet.net/index.php/post/2015/02/09/JeSuisParsNaturae

      Avant tout, j’aimerais confier ici ce qui a occupé mon dimanche 11 janvier 2015, alors que près de quatre millions de personnes descendaient dans la rue à Paris, en France et ailleurs. Sans m’étendre plus en avant sur mes sentiments personnels, ce jour-là je pleurais la mort d’Aaron Swartz, qui s’est suicidé jour pour jour deux ans plus tôt, à l’âge de 26 ans, suite aux persécutions dont il faisait l’objet de la part du département de la justice des États-Unis[1], pour avoir téléchargé, caché dans un débarras du MIT, des millions d’articles scientifiques.

      L’histoire d’Aaron Swartz est documentée dans un film que j’ai donc regardé ce dimanche et qui montre – c’est tout ce qui nous intéressera ici – comment ce jeune homme, plus impliqué que quiconque dans la défense de la liberté d’expression et l’accès à l’information, a été l’objet d’un acharnement judiciaire dont à la fois les responsables, les causes et les motivations nous ramènent au terrorisme proclamé de la tuerie à Charlie Hebdo. Bien que le mot ne soit jamais prononcé dans ce documentaire, la question du terrorisme y est omniprésente et constitue en fait la principale clé de compréhension de ce drame.

  • Quand l’actu singe #black_mirror
    https://framablog.org/2018/01/11/quand-lactu-singe-black-mirror

    Lorsqu’il s’est penché sur l’actualité des #GAFAM, comme il le fait souvent pour préparer ses BD, l’ami Gee n’a pas pu s’empêcher de trouver des similitudes entre certaines informations et une série d’anticipation fort populaire… Il vous livre le résumé … Lire la suite­­

    #Grise_Bouille #Libres_Cultures #dystopie #Jonas #Surveillance

  • Les nouveaux #Léviathans IV. La #Surveillance qui vient
    https://framablog.org/2018/01/04/les-nouveaux-leviathans-iv-la-surveillance-qui-vient

    Dans ce quatrième numéro de la série Nouveaux Léviathans, nous allons voir dans quelle mesure le modèle économique a développé son besoin vital de la captation des données relatives à la vie privée. De fait, nous vivons dans le même … Lire la suite­­

    #Contributopia #Dégooglisons_Internet #Framasoft #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Libertés_Numériques #Capitalisme #contributopia #Dataveillance #dystopie #Facebook #Google #panoptique #Privacy #utopie #ViePrivee #Zuboff

  • #framatube : fédération et design de #PeerTube
    https://framablog.org/2017/12/12/framatube-nos-reponses-a-vos-questions-pratiques-2

    Cela fait quelques semaines déjà que Chocobozzz a rejoint notre équipe pour se consacrer au développement de PeerTube, le logiciel que l’on vous présente sur Framatube.org. L’occasion de faire un premier point d’étape, avec quelques belles nouvelles à vous annoncer ! … Lire la suite­­

    #Contributopia #Libres_Services #contributopia #Degooglisons #GAFAM #Google #Innovation #Internet #pair_à_pair #Peer2peer #Planet #RezoTIC #Video #YouTube

  • Qui veut cadenasser le Web ?
    https://framablog.org/2017/12/11/qui-veut-cadenasser-le-web

    Durant longtemps, des canaris et des pinsons ont travaillé dans les mines de charbon. Ces oiseaux étaient utilisés pour donner l’alarme quand les émanations de monoxyde de carbone se faisaient menaçantes. Dès qu’ils battaient des ailes ou se hérissaient voire … Lire la suite­­

    #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Libertés_Numériques #Libres_Logiciels #Doctorow #DRM #EFF #EME #Netflix #W3C

  • Avancer #Ensemble vers la #Contribution
    https://framablog.org/2017/12/02/avancer-ensemble-vers-la-contribution

    Contribuer, oui, mais comment ? Comment susciter des contributions, les #accueillir, les dynamiser, lever les obstacles et les blocages de tous ordres ? Tel a été le questionnement à l’origine du Fabulous Contribution #Camp qui s’est déroulé à #Lyon, du 24 au … Lire la suite­­

    #Artiste #Claviers_invités #Contributopia #Framasoft #Charte #Contribuer #Débattre #Design #Gestion #Grrrnd_Zero #Lunar #Postit #Projet #Quadrature #Tâche #UX

  • Avancer #Ensemble vers la #Contribution
    https://framablog.org/2017/12/02/avancer-ensemble-vers-la-contributionavancer-dans-la-contribution

    Contribuer, oui, mais comment ? Comment susciter des contributions, les #accueillir, les dynamiser, lever les obstacles et les blocages de tous ordres ? Tel a été le questionnement à l’origine du Fabulous Contribution #Camp qui s’est déroulé à #Lyon, du 24 au … Lire la suite­­

    #Artiste #Claviers_invités #Contributopia #Framasoft #Charte #Contribuer #Débattre #Design #Gestion #Grrrnd_Zero #Lunar #Postit #Projet #Quadrature #Tâche #UX

  • Framatube : nos réponses à vos questions pratiques !
    https://framablog.org/2017/12/01/framatube-nos-reponses-a-vos-questions-pratiques

    Voici un florilège des questions variées que vous avez posées lors dans notre foire aux questions concernant #PeerTube, le logiciel qui propulsera Framatube. Avant de vous partager ces échanges, voici un petit résumé de la situation ;) Expliquer Framatube en 3mn … Lire la suite­­

    #Contributopia #Libres_Services #contributopia #Degooglisons #GAFAM #Google #Innovation #Internet #pair_à_pair #Peer2peer #Planet #RezoTIC #Video #YouTube
    https://framatube.org/blip/18098-28.11.2017-ITEMA_21507955-0.mp3


    https://framatube.org/blip/18098-28.11.2017-ITEMA_21507955-0.ogg

  • #PeerTube : les réponses à vos questions techniques !
    https://framablog.org/2017/12/01/peertube-les-reponses-a-vos-questions-techniques

    Attention, ici ça parle technique ! Voici un florilège des questions les plus pointues que vous avez posées lors dans notre foire aux questions concernant PeerTube, le logiciel qui propulsera Framatube. Si vous cherchez des réponses à des questions moins techniques … Lire la suite­­

    #Contributopia #Libres_Services #contributopia #Degooglisons #GAFAM #Google #Innovation #Internet #pair_à_pair #Peer2peer #Planet #RezoTIC #Video #YouTube

  • Le nouveau servage
    https://framablog.org/2017/11/24/le-nouveau-servage

    Depuis les années 1950 et l’apparition des premiers hackers, l’informatique est porteuse d’un message d’émancipation. Sans ces pionniers, notre dépendance aux grandes firmes technologiques aurait déjà été scellée. Aujourd’hui, l’avènement de l’Internet des objets remet en question l’autonomisation des utilisateurs en … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #Internet_et_société #Libres_Logiciels #Non_classé #Google #Internet_des_objets #iot #Securite #Smartphone #ViePrivee

  • Framatube : aidez-nous à briser l’hégémonie de #YouTube
    https://framablog.org/2017/11/22/framatube-aidez-nous-a-briser-lhegemonie-de-youtube

    Ceci est une révolution. OK : l’expression nous a été confisquée par un célèbre vendeur de pommes, mais dans ce cas, elle est franchement juste. Et si, ensemble, nous pouvions nous libérer de l’hégémonie de YouTube en innovant dans la manière … Lire la suite­­

    #Contributopia #Dégooglisons_Internet #Libres_Services #Contribuer #contributopia #Degooglisons #GAFAM #Google #Innovation #pair_à_pair #Peer2peer #PeerTube #Planet #RezoTIC #soutenir #Video

  • Le chemin vers une informatique éthique – Framablog
    https://framablog.org/2017/11/17/le-chemin-vers-une-informatique-ethique

    Le logiciel « open source » a gagné, tant mieux, c’est un préalable pour une informatique éthique, explique Daniel Pascot, qui a tout au long d’une carrière bien remplie associé enseignement et pratique de l’informatique, y compris en créant une entreprise.

    Du côté de nos cousins d’Outre-Atlantique, on lui doit notamment d’avoir présidé aux destinées de l’association libriste FACIL (c’est un peu l’April du Québec) et milité activement pour la promotion de solutions libres jusqu’aux instances gouvernementales.

    On peut se réjouir de l’ubiquité du logiciel libre mais les fameuses quatre libertés du logiciel libre (merci Mr Stallman) ne semblent en réalité concerner que les créateurs de logiciels. Les utilisateurs, peu réceptifs au potentiel ouvert par les licences libres, sont intéressés essentiellement par l’usage libre des logiciels et les services proposés par des entreprises intermédiaires. Hic jacet lupus… Quand ces services échappent à la portée des licences libres, comment garantir qu’ils sont éthiques ? La réflexion qu’entame Daniel Pascot à la lumière d’exemples concrets porte de façon très intéressante sur les conditions d’un contrat équilibré entre utilisateurs et fournisseurs de services. Les propositions de charte qu’il élabore ressemblent d’ailleurs plutôt à une liste des droits des utilisateurs et utilisatrices ;-)

    Chez Framasoft, nous trouvons que ce sont là des réflexions et propositions fort bien venues pour le mouvement de CHATONS qui justement vous proposent des services divers en s’engageant par une charte.

    Comme toujours sur le Framablog, les commentaires sont ouverts…

  • Les murs ont des Google Ears
    https://framablog.org/2017/11/09/les-murs-ont-des-google-ears

    L’ami Gee continue à nous dessiner les frasques des GAFAM et passe un peu de temps, cette fois-ci, à expliquer les danger des appareils connectés qui « écoutent »… une énième raison d’essayer d’organiser une autre société où, peut-être, les humains s’écouteraient … Lire la suite­­

    #Grise_Bouille #Libres_Cultures #Jonas