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  • Rohingya crisis: UN ’suppressed’ report predicting its shortcomings in Myanmar | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2017/oct/05/rohingya-crisis-un-suppressed-report-predicting-its-shortcomings-in-mya

    The UN commissioned and then “suppressed” a report that criticised its strategy in Myanmar and warned it was ill-prepared to deal with the impending Rohingya crisis, sources have told the Guardian.

    The review, written by a consultant and submitted in May, offered a highly critical analysis of the UN’s approach and said there should be “no silence on human rights”.

    #rohingyas #birmanie

  • ’The world is a horrible place to be a woman’: Brazilian writer launches sexual violence campaign | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2017/aug/30/world-horrible-place-to-be-a-woman-brazilian-writer-clara-averbuck-laun

    Brazilian feminist writer and activist who says she was sexually assaulted by an Uber driver in São Paulo has launched an online campaign after writing and posting about the attack.

    Clara Averbuck’s Twitter drive is the latest in a series of digital protests that Brazilian feminists have used to denounce violence against women.

    #brésil #violence #viol #culture_du_viol #droit_des_femmes

  • Hungry, poor, exploited: alarm over Australia’s import of farm workers

    Each year thousands of Pacific island workers come to Australia to work on farms. Allegations of mistreatment are worryingly reminiscent of the era of bonded labour ‘blackbirding’, campaigners say


    https://www.theguardian.com/global-development/2017/aug/03/hungry-poor-exploited-alarm-over-australias-import-of-farm-workers?CMP=

    #agriculture #migrations #travail #exploitation #Australie

    • El Salvador, dove l’aborto (anche spontaneo) manda le donne in prigione

      In El Salvador l’aborto è illegale. Essere donna e avere un’interruzione di gravidanza, anche involontaria, può costare fino a 50 anni di carcere. È successo a Teodora del Carmen Vásquez, liberata a febbraio dopo 11 anni di carcere. E sta accadendo ad altre 25 donne, ancora in prigione


      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/04/26/el-salvador-donne-aborto

    • Salvador : la guerre contre les femmes

      Dès son 12e anniversaire, Imelda Cortez, jeune Salvadorienne aujourd’hui âgée de 20 ans, a subi les violences sexuelles et psychologiques de son beau-père – de 50 ans son aîné. En avril 2017, elle a donné naissance à sa fille dans une toilette. Souffrant de saignements abondants, elle a été transportée à l’hôpital. Or, le médecin, soupçonnant une tentative d’avortement, a alerté les autorités, car l’avortement est illégal au Salvador. S’en sont suivies une période de détention, une enquête et une accusation de tentative de meurtre – menant à une condamnation à 20 ans de prison.

      Je voudrais vous dire qu’Imelda est l’exception, mais ce serait vous mentir. Elle fait plutôt partie d’un groupe de femmes (majoritairement pauvres et provenant d’un milieu rural) qui purgent actuellement (ou ont purgé) des peines de prison de plusieurs années après un accouchement problématique. Des saignements comme ceux d’Imelda, un enfant mort-né ou une fausse couche sont autant de situations qui ont été représentées comme des tentatives d’avortement – permettant la condamnation de femmes malgré l’absence de preuves solides. Selon une enquête de Foreign Policy (2017), plus de 150 filles et femmes ont ainsi été poursuivies depuis 1998 pour avortement illégal ou tentative de meurtre en lien avec une grossesse problématique.

      En avril dernier, la législature de ce pays d’Amérique centrale déchiré par les violences des gangs criminels devait se prononcer sur un projet de loi visant à assouplir la loi de 1998. Or, la séance a été ajournée sans discussion sur ce qui aurait pu être une avancée importante, notamment pour les femmes victimes de violence sexuelle. Au même moment, deux femmes ont été libérées à la suite de la pression du Center for Reproductive Rights, une ONG basée à New York. Or, le gouvernement salvadorien n’a pas reconnu leur innocence : leur peine de 30 ans a simplement été commuée, car jugée excessive.

      L’interdiction totale de l’avortement au Salvador s’inscrit dans un continuum de violences envers les femmes, et les conséquences sont terribles : trois décès maternels sur huit découlent du suicide d’une adolescente enceinte, peut-on lire dans Her Body, Our Laws : On the Front Lines of the Abortion War, from El Salvador to Oklahoma, de Michelle Oberman. Cette loi suggère que les femmes ne sont pas maîtresses de leur corps – qu’elles ne peuvent décider de ce qui est le mieux pour leur santé reproductive et sexuelle. Or, cela ouvre la porte à une pluralité de violences – et de violations de leur volonté et de leur corps.

      La violence est d’abord institutionnelle alors que l’État s’approprie le pouvoir de décision sur ce qui est le mieux pour les femmes – tout en fermant les yeux sur les violences sexuelles. Elle est ensuite patriarcale et machiste : le Salvador est le pays présentant le plus haut taux de féminicides (meurtres d’une femme parce qu’elle est femme) du monde, et les agressions sexuelles ainsi que les violences conjugales y demeurent trop souvent impunies. Finalement, la violence est internationale. Alors que les femmes tentent de retrouver un minimum de sécurité – notamment par la migration –, les États peinent encore à reconnaître la violence de genre comme base pour une demande d’asile, fermant les yeux sur une violence grandissante. Alors qu’en moyenne 137 femmes meurent chaque jour dans le monde aux mains d’un conjoint ou d’un membre de la famille selon l’ONU (UNODC, 2018), force est de constater que la sécurité des femmes est menacée de toute part : du public au privé, des parlements à la maison.

      http://journalmetro.com/opinions/trajectoires/1974312/salvador-la-guerre-contre-les-femmes

  • Antisemitismus-Doku, Der gesamte Faktencheck im Überblick
    http://www1.wdr.de/unternehmen/der-wdr/unternehmen/doku-faktencheck/doku-faktencheck-gesamt-100.html
    Une documentation télé pro-zioniste pète les plombs et se perd dans un délire anti-arabe au point où Arte refuse de la montrer. Après de vives protestations et sa mise en ligne par le journal de droite radicalement pro-Israel BILD le film passe quand même à l’antenne accompagné d’un fact-check assez bouleversant.

    Ce genre de texte révélateur finit souvent par être effacé, alors je me permet de le documenter ici avec tous ses liens.

    00:41 Min. – Zitat Abbas vor dem EU-Parlament
    Filmtext:

    „Doch sobald diese Besatzung endet, werden die Ausreden verschwinden. Dann werden der Terrorismus, die Gewalt und der Extremismus auf der ganzen Welt und im Nahen Osten sowie in Europa und in anderen Erdteilen enden.

    Darüber hinaus möchte ich noch sagen, dass vor nur einer Woche einige Rabbiner in Israel ihre Regierung aufgefordert haben, unser Wasser zu vergiften, um Palästinenser zu töten. Ist das nicht eine klare Anstiftung zum Massenmord am palästinensischen Volk?“ (O-Ton Mahmud Abbas, Präsident der palästinensischen Autonomiebehörde)

    Standing Ovations. Parlamentspräsident Schulz twittert danach: „Eine inspirierende Rede!“ Wie bitte? Rabbiner planen palästinensische Brunnen zu vergiften, um deren Land zu rauben? Das ist eine der Ritualmordlegenden, die seit dem Mittelalter in Europa kursieren, um Juden zu enteignen, zu vertreiben und zu ermorden.

    Zwei Tage später bezeichnet Abbas diese Lüge zwar als „unbegründet“, aber sie ist in der Welt – und in Millionen Köpfen.

    Gesagt hat er auch: Wenn die Palästinenser zu ihrem Recht kommen, endet der Terror in der gesamten Welt.

    Da war doch was. Das sind doch Zitate bekannter Menschen.

    (Es folgt der Ausschnitt aus einer Rede Julius Streichers)

    Anmerkung dazu:

    Der Kommentartext fügt dem Zitat von Abbas weitere Inhalte hinzu: „Rabbiner planen palästinensische Brunnen zu vergiften.“
    Von „Brunnen“ spricht Abbas hier jedoch nicht, auch nicht von „Plänen“ der Rabbiner, das Wasser zu vergiften. Ebenso ist in den ausgestellten Zitaten keine Rede von „Landraub“.

    Aus dieser Interpretation wird die Behauptung abgeleitet, die Rede Abbas stünde in einer Tradition, die den Juden seit dem Mittelalter vorwirft, Brunnen zu vergiften, um sie dadurch „zu enteignen, zu vertreiben und zu ermorden“.

    Abbas spricht in seiner Rede, aus der die zuvor kommentierten Zitate isoliert wurden, zudem von dem Ziel einer friedlichen Koexistenz zweier Staaten Israel und Palästina.

    Die ganze Rede finden Sie hier | http://audiovisual.europarl.europa.eu/Package.aspx?id=46272

    Deshalb ist der Vergleich von Mahmud Abbas mit Julius Streicher aus unserer Sicht unangemessen.
    Julius Streicher war Herausgeber des „Stürmer“, einem antisemitischen Hetzblatt, das die Propaganda Hitlers unterstützte.
    Von der „Lösung der Judenfrage“ sprach Abbas in seiner Rede nicht, erst recht nicht in dem Sinn, wie es Streicher tat.

    02:18 Min. – Umgang mit aktueller Forschung
    Filmtext:

    ... Voltaire, Hegel, Kant, Rousseau, Diderot, Moliere, Shakespeare, Heidegger, um nur einige zu nennen. Selbst Goethe war gegen die Ehe zwischen Christen und Juden.

    Richard Wagner argumentierte in seiner Schrift bereits offen rassistisch. Er gehörte zu den prominenten Vertretern der neueren rassistischen Hetzliteratur des 19. und beginnenden 20. Jahrhunderts. Unzählige Pamphlete heute meist vergessener Autoren beschäftigen sich ausschließlich mit der sogenannten Judenfrage. Besonders in Deutschland, aber auch in Frankreich, England und anderswo.

    Anmerkung dazu:

    Die angerissene historische Entwicklung des Antisemitismus im Neuen Testament, in Schriften von Martin Luther, Molière, Richard Wagner und anderen lässt den jeweiligen historischen Kontext völlig außer Acht und ignoriert Forschungsergebnisse, etwa zum Antisemitismus Richard Wagners, der in der neueren Forschung nun gerade als nicht rassistisch bewertet wird, sondern vielmehr die „Erlösungsidee“ Wagners gegen den damals formulierten Rassegedanken einordnet.

    Dazu gibt es eine Vielzahl von Forschungsliteratur; z.B. Dieter Borchmeyer: Wagner, Nietzsche und das Judentum, In: Jutta Georg, Renate Reschke (Hrsg.): Nietzsche und Wagner. Perspektiven ihrer Auseinandersetzung, Berlin 2016, S. 220.

    03:21 Min. – Einordnung christlicher Kultur
    Filmtext

    Apropos Kultur, ...

    ... die christliche Kultur. Die Mutter allen Judenhasses. Jedes Kruzifix ein Zeugnis des christlichen Plots. Für eine Handvoll Silberlinge haben die Juden den Messias verraten.

    Anmerkungen dazu:

    Diese Einordung ist aus unserer Sicht problematisch.

    Das Kruzifix ist beispielsweise nicht, wie es der Text implizieren könnte, ein Symbol für Judenhass, sondern für das Schultern der Sünden dieser Welt.

    Die Leidensgeschichte Jesu hingegen wurde in der Geschichte von unterschiedlichen Seiten für antijudaistische Argumentationen missbraucht.

    Hier ist allerdings wichtig zu unterscheiden, dass der Begriff des Antisemitismus erst Mitte des 19. Jahrhunderts entstand.

    Antijudaismus war religiös motivierte Judenfeindlichkeit. Der Antisemitismus jedoch postulierte eine Vorherrschaft der Juden in der kapitalistischen Gesellschaft und ihre Unterlegenheit als Rasse.

    Bundeszentrale für politische Bildung: Antisemitismus | http://www.bpb.de/apuz/187412/von-der-judenfeindschaft-zum-antisemitismus?p=all

    Evangelische und Katholische Kirche haben sich längst von antijudaistischen Ressentiments distanziert. Im „Wort zur Judenfrage“ bekannte sich die Synode der Evangelischen Kirche nach dem Zweiten Weltkrieg 1950 sehr deutlich zur gemeinsamen Herkunft von Juden und Christen, ebenso der Vatikan in seiner Erklärung von 1965 (Nostra Aetate).

    Der Judenhass ist zudem keine Erfindung des Christentums. Schon die antiken Griechen waren teils ausgesprochen judenfeindlich, beispielsweise Apion oder Epiphanes.

    05:13 Min. – Zitat von Annette Groth, Menschenrechtsbeauftragte „Die Linke“
    Filmtext:

    Einblendung: Annette Groth Menschenrechtsbeauftragte DIE LINKE
    Annette Groth, chargée des droits humains au parti « Die Linke »

    „Ganz gezielt wurde die Wasserversorgung in Gaza kaputt gemacht. Und da muss ich sagen, das ist auch gegen das Völkerrecht, das darf man nicht machen, also ich mein, die Lebensgrundlage in Gaza ist fast... fast... eigentlich nicht mehr da. Letztendlich schadet sich Israel selber, weil die ganzen Chemikalien – Tonnen! Tonnen! Über tausende von Tonnen! – kommen jetzt allmählich ins Meer. Das ist das Mittelmeer. Das geht weiter. Und da ist toxisches Material drin, das weiß man auch. Ja, also, es ist hochgefährlich, für alle im Übrigen.“

    Verstanden. Stellvertretend für alle Juden vergiften heute die Israelis gleich das ganze Mittelmeer.

    Schade um das schöne Mittelmeer, wir haben es sehr gemocht.

    Anmerkungen dazu:

    Die Bewertung „Stellvertretend für alle Juden vergiften heute die Israelis gleich das ganze Mittelmeer“ lässt sich aus dem Zitat nicht ableiten und verzerrt die Aussage von Frau Groth. Es lässt sich daraus kein Pauschalurteil über „die Juden“ ableiten.

    Frau Groth spricht die Verunreinigung des größten Trinkwasserreservoirs, des coastal aquife, an.

    Diese ist ein großes Problem für Gaza, allerdings hat diese Verunreinigung v.a. mit Überpumpung des Grundwassers zu tun, die schon vor der Besetzung Gazas durch Israel begann.

    B’Tselem: Water crisis in Gaza Strip: Over 90% of water un-potable | http://www.btselem.org/gaza_strip/gaza_water_crisis

    Richtig ist außerdem, dass die Wasserversorgung in Gaza vornehmlich durch die Herrschaft der Hamas und deren Konflikte mit der Palästinensischen Autonomiebehörde schwierig ist.

    New York Times: Why Gaza Is Experiencing a New Power Crisis | https://www.nytimes.com/aponline/2017/06/16/world/middleeast/ap-ml-ap-explains-gaza-power-struggle.html
    The World Bank: Water Situation Alarming in Gaza | http://www.worldbank.org/en/news/feature/2016/11/22/water-situation-alarming-in-gaza

    07:51 Min. – Einsatz von wissenschaftlichen Expertisen
    Filmtext:

    Prof. Dr. Monika Schwarz-Friesel:

    "Sie werden kaum erleben, dass ein Antisemit öffentlich, vor dem Rathaus oder bei der Presse oder in einer Talkshow sagt: „Ja, ich bin Antisemit, ich habe etwas gegen Juden, Juden sind ganz schlimme Menschen.“ Das macht ja niemand.

    Da sie aber trotzdem diese Ideen, diese Vorstellungen und diese Gefühle im Kopf haben, und es nicht lassen können, denn zu Antisemitismus gehört eine große Obsessivität, also eine Besessenheit eigentlich mit dem Thema, das sehen wir immer wieder bei unseren Recherchen, weichen sie aus auf sogenannte indirekte Sprechakte. Das heißt sie benutzen Paraphrasen.

    Sie sagen nicht Juden sind das Übel der Welt, sie sagen Israel ist das Übel der Welt. Sie sagen nicht: Juden kontrollieren die Finanzwelt, sie greifen auf jüdisch-klingende Namen zurück: Rothschild, Goldman-Sachs.

    Sie verkürzen uralte Phrasen: Hieß es noch vor 45 noch das internationale Judentum, nehmen sie „Juden“ raus und sagen: das internationale Finanztum. Sie sagen nicht „Juden“, sie sagen „jene einflussreichen Kreise“. Sie sagen nicht „Juden“, sie sagen „Bänker von der Ostküste“. Sie sagen nicht „Juden“, sie sagen „die Zionisten“, „die Israel-Lobby“, also es gibt sehr, sehr viele Möglichkeiten, auf Juden zu referieren, ohne ein einziges mal den Terminus „Jude“ tatsächlich in den Mund zu nehmen."

    Anmerkungen dazu:

    Die Linguistin Prof. Dr. Monika Schwarz-Friesel wird zu ihrer Studie zur „Sprache der Judenfeindschaft im 21. Jahrhundert“ interviewt. Diese Studie hat sie gemeinsam mit Jehuda Reinharz 2012 publiziert.

    Darin untersuchten die Wissenschaftler über 14.000 Zuschriften an den Zentralrat der Juden in Deutschland und an die Israelische Botschaft in Deutschland. Die Studie befasste sich folglich mit dezidiert antisemitischen Schriftstücken.

    „Sprache der Judenfeindschaft im 21. Jahrhundert“ (pdf) | https://www.linguistik.tu-berlin.de/fileadmin/fg72/PDF/MSF_Publikation/Flyer_Sprache_der_Judenfeindschaft.pdf

    12:55 Min. – Geschichtliche Einordnungen – Mufti Al-Husseini
    Filmtext:

    Palästina, 1920er Jahre. Die britische Kolonialmacht ernennt Mohammed Al-Husseini zum Mufti von Jerusalem. Kurz darauf wird er zum Führer der palästinensisch-arabischen Bewegung, erhält finanzielle und militärische Unterstützung von Hitler und Mussolini.

    Anmerkungen dazu:

    Mohammed Al-Husseini wurde 1921 zum Mufti ernannt. Bis zu den großen Unruhen ab 1936 war er pro-britisch eingestellt. Erst in diesem Jahr, 15 Jahre nach seiner Ernennung, initiierte er das Hohe Arabische Komitee, das sich für die Unabhängigkeit von den Briten einsetzte.

    Im selben Jahr suchte er die Unterstützung von Mussolini gegen die Briten. Erst 1937 gab es die ersten Kontakte zur deutschen nationalsozialistischen Regierung, die sich ab 1940 intensivierten.

    Der Kommentartext vermittelt hingegen den Eindruck, als habe es bereits seit den 1920er Jahren eine entsprechende Allianz zwischen Palästinensern und europäischen Faschisten gegeben.

    14:52 Min. – Geschichtliche Einordnungen – PLO
    Filmtext:

    Hässliche Ironie der Geschichte: Erst dient der Mufti den Nazis – wenig später der PLO und dem palästinensischen Befreiungskampf durch Terror.

    Anmerkungen dazu:

    Die PLO wurde erst 1964, knapp 20 Jahre nach dem Zweiten Weltkrieg, gegründet.

    Bundeszentrale für politische Bildung: PLO | http://www.bpb.de/nachschlagen/lexika/islam-lexikon/21608/plo

    14:52 Min. – Finanzierung Arafat-Mausoleum
    Filmtext:

    … der wird seit 50 Jahren von einer Mehrheit der Linken im Westen unterstützt – auch über den Tod Arafats hinaus. Sein Mausoleum wurde übrigens von der EU mit über 1,5 Millionen mitfinanziert.

    Anmerkungen dazu:

    Diese Finanzierung ist nicht belegbar.

    Die Palästinensische Autonomiebehörde zahlte 1,5 Millionen Euro für ein Arafat-Museum, das an das Mausoleum anschließt. Die EU finanzierte dabei u.a. Gehälter.

    19:54 Min. – Geschichtliche Einordnung – Linke und Nationalsozialismus
    Filmtext:

    O-Ton Dr. Stephan Grigat

    Das Bedürfnis den Nationalsozialismus zu relativieren, gibt es in der Linken teilweise noch ausgeprägter als in der Rechten. Denn es gibt kaum eine größere Kränkung für die Linke, als dass der Nationalsozialismus endgültig dokumentiert hat, dass das revolutionäre Subjekt Proletariat nicht diese Hoffnung erfüllt, die Generationen von Marxisten und Marxistinnen in dieses revolutionäre Subjekt gesetzt haben.

    Die kritische Theorie von Adorno und Horkheimer ist deswegen so wichtig, weil sie die ersten waren, die diese unglaubliche historische Niederlage, dass sich große Teile der deutschen Bevölkerung, einschließlich der Arbeiterschaft in das Vernichtungsprojekt des Nationalsozialismus integriert haben, dass es so gut wie keinen nennenswerten Widerstand dagegen gegeben hat.

    Sie waren die ersten, die das auch in die linke Theorie versucht haben aufzunehmen, die versucht haben darüber Rechenschaft abzulegen, was das bedeutet. Große Teile der Linken haben einfach so getan, als wenn man wieder 1932 anfangen könnte.

    Anmerkungen dazu:

    Zu dieser Behauptung fehlt die Einordnung:

    Sozialistische Systeme wie DDR und Sowjetunion grenzten sich beispielsweise deutlich vom Nationalsozialismus ab.

    In der Ideologie der DDR und der Sowjetunion war der Faschismus die höchste Form des Imperialismus und damit Bestandteil einer als wissenschaftlich erforschten gesellschaftlichen Entwicklung.

    In der Sowjetunion und in der DDR wurde das Entstehen des Nationalsozialismus durch die sogenannten „Steigbügelhalter“ der Industrie und der in Sozialdemokraten und Kommunisten gespaltenen Arbeiterklasse erklärt. In der DDR wurde der kommunistische Widerstand gegen die Nationalsozialisten erforscht, dokumentiert und für die allgemeine Propaganda benutzt.

    Vor diesem Hintergrund muss die Behauptung, dass „große Teile der Linken haben einfach so getan [hätten], als wenn man wieder 1932 anfangen könnte“, kritisch gesehen werden.

    22:56 Min. – Geschichtliche Einordnung – Anschläge auf Araber
    Filmtext:

    Einblendung: Rafael „Rafi“ Eitan, Mitglied der Haganah und Palmach

    „Bis November ’47 haben wir nur gegen die Briten gekämpft und das auch nur in wenigen ausgewählten Operationen. Das bedeutet in der gesamten Zeit von ’46, ’47 hatten wir vielleicht 10 oder 15 Operationen. Und diese Maßnahmen waren rein symbolisch, außer dem Fehler, der im King David Hotel begangen wurde, gab es keine Opfer. Und wir haben in dieser Zeit nichts gegen die Araber unternommen.“

    Anmerkungen dazu:

    Die Bomben im King David Hotel wurden 1946 von der militärischen Untergrund-Organisation Irgun gezündet. Dabei starben 91 Menschen.

    Dieselbe Gruppierung verübte, mit einer kurzen Pause zwischen 1940 und 43, bereits seit 1937 Anschläge auf Briten. Diese trafen auch auf Araber, die für die Briten arbeiteten.

    Mehr Informationen zum israelischen Unabhängigkeitskrieg und zu Anschlägen auch hier:

    Clemens Heni: ARTE, der WDR und ein Film über Antisemitismus – warum dieser Film von J. Schröder und S. Hafner Israel schaden kann | http://www.clemensheni.net/uncategorized/arte-der-wdr-und-ein-film-ueber-antisemitismus-warum-dieser-film-von-j-

    27:59 Min. – Anmerkungen zur Nakba Ausstellung
    Filmtext:

    Die Nakba-Wanderausstellung betreibt Heimatvertriebenenkult und deutet Geschichte um.

    Verschwiegen wird, dass im Zuge des Krieges der Judenhass in den umliegenden arabischen Ländern die dortigen Juden zur Flucht zwingt. Eigentum und Konten werden konfisziert. Um die 850.000 Juden verlassen ihre Heimat Richtung Israel ohne Rückkehrrecht – viele davon aus Ägypten und dem Irak. Faktisch ein Bevölkerungsaustausch.

    Anmerkungen dazu:

    Hierzu äußert sich Ingrid Rumpf, Vorsitzende des Vereins „Flüchtlingskinder im Libanon“, der die Ausstellung 2008 konzipiert hat, dem WDR gegenüber wie folgt:

    "Zu dem Vorgehen von Joachim Schröder von Preview Productions München möchte ich Ihnen noch Folgendes mitteilen:

    Das Filmteam hat sich, wie unten ausgeführt, 2015 auf dem DEKT in Stuttgart nur namentlich vorgestellt, als es mich an unserem Stand auf dem Markt der Möglichkeiten zu unserer Wanderausstellung „Die Nakba – Flucht und Vertreibung der Palästinenser“ interviewt hat. Ich habe weder eine Vistenkarte erhalten, noch wurde mir der Name der Produktionsfirma mitgeteilt.

    Mir wurde gesagt, die Aufnahmen seien für einen Film, den das Team für Arte produzieren würde und der sich mit den Auseinandersetzungen bei der Diskussion über den Nahostkonflikt in Deutschland befassen werde. Im Vertrauen darauf, dass der Film für Arte produziert werden solle, habe ich und haben auch andere Interviewpartner angenommen, dass es sich um ein seriöses Vorhaben handeln würde, das durchaus auch in unserem Interesse sein würde.

    Nachdem ich erfahren hatte, dass das Filmteam Annette Groth als Israel-Hasserin bezeichnet haben soll, kamen mir Zweifel an der Seriosität und nach Recherche im Internet musste ich befürchten, dass es sich wohl eher um einen Film handeln würde, der jedwede Kritik an israelischer Politik in die antisemitische Ecke stellen wollte.

    Per E-Mail habe ich mich deshalb nochmals an J. Schröder gewendet und meine Bedenken geschildert. Nachdem er darauf ziemlich patzig reagiert hat, habe ich einen Rechtsanwalt eingeschaltet. Über den Anwalt habe ich dann dem Filmteam untersagen lassen, das Interview für andere Zwecke zu verwenden als für einen Film mit Arte.

    Tatsächlich wurde der Mitschnitt des Interviews auch nicht verwendet, vermutlich auch deshalb, weil meine Äußerungen keinerlei Hinweise auf eine „antisemitische“ Haltung zutage gebracht haben.

    Die Nakba-Wanderausstellung wird allerdings vollkommen zu Unrecht diskreditiert. Insgesamt hat sich das Filmteam jedenfalls aus meiner Sicht sehr unseriös verhalten und mein Vertrauen in Objekte journalistische Berichterstattung nicht gerade befördert."

    Zur Ausstellung selbst schreibt sie:

    "Seit 9 Jahren machen wir als Verein und ich als Autorin der Wanderausstellung „Die Nakba – Flucht und Vertreibung der Palästinenser 1948“ unerträgliche Erfahrungen mit dem diffamierenden Vorwurf des Antisemitismus.

    Dies, obwohl die Ausstellung vom Evangelischen Entwicklungsdienst und von der Stiftung Entwicklungs-Zusammenarbeit des Landes Baden-Württemberg gefördert wurde, mehr als 50 namhafte VertreterInnen aus Politik, Wissenschaft, Kirche, Kultur und Medien wie Alfred Grosser, Norbert Blüm, der leider verstorbene Rupert Neudeck, Manfred Kock, Johan Galtung, Franz Alt u.a. das Anliegen der Ausstellung namentlich unterstützen und obwohl die Ausstellung bereits in englischer und französischer Fassung im EU-Parlament in Straßburg und bei den Vereinten Nationen in Genf gezeigt wurde."

    Informationen zur Ausstellung „Die Nakba – Flucht und Vertreibung der Palästinenser 1948“ | http://www.lib-hilfe.de/infos_ausstellung.html

    28:26 Min. – NGOs auf dem evangelischen Kirchentag
    Filmtext:

    Auf dem evangelischen Kirchentag widmen sich Dutzende NGOs notorisch dem Wohl der Palästinenser. Diese Nichtregierungsorganisationen sind getragen von Kirchen, Spenden – und vor allem von Ihrem Steuergeld. So zum Beispiel EAPPI, Pax Christi, Amnesty International, Oxfam, Medico, Fidh, World Vision und viele mehr.

    Diese großen Organisationen finanzieren hunderte von kleinen NGOs, teils unter palästinensischer, teils unter israelischer Leitung. Die Dichte an NGOs vor Ort wird als überproportional angesehen.

    Anmerkungen dazu:

    Den angesprochenen Organisationen wurde von den Autoren keine Gelegenheit zur Stellungnahme gegeben. Diese wurden erst durch den WDR eingeholt oder als Reaktion auf die Veröffentlichung auf Bild.de publiziert.

    World Vision ist seit 2016 nicht mehr im Gazastreifen aktiv.

    Pax Christi erklärt in einer Stellungnahme gegenüber dem WDR, „gewaltfreie Konfliktlösungen“ und „eine Israelisch-palästinensische Verständigung“ zu fordern.

    Darüber hinaus schreiben sie:

    "Im Fall dieses Filmteams gab es während des Kirchentags in Stuttgart 2015 Klagen von Interviewten, die über die Absichten des Films falsch informiert wurden und hinterher Einspruch erheben und Rechtsanwälte einschalten mussten. […] Es ist fraglich, ob der Film redlich und seriös hergestellt wurde.

    Das eigentliche Thema des Films ist Kritik an israelischer Besatzungspolitik zu tabuisieren, indem sie als antisemitisch eingeordnet wird. Er schildert dazu aber weder die israelische Politik, noch erklärt er was Zionismus ist. Der Film vermittelt das Bild in Deutschland und Frankreich sei Antisemitismus allgegenwärtig.

    Der renommierte Antisemitismus Forscher Wolfgang Benz sagt aber, dass der Antisemitismus in Deutschland nicht zunimmt. Auch wäre in diesem Zusammenhang die Antisemitismus-Studie der Konstanzer Uni von Wilhelm Kempf wichtig. Er hatte herausgefunden, dass diejenigen (in Deutschland), die sich auch für die Rechte der Palästinenser einsetzen, von den Menschenrechten her geprägt sind und eben nicht von einem Antisemitismus.

    Solche Experten-Meinungen kommen in diesem einseitigen Film überhaupt nicht zu Wort.

    […]

    Im Film-Beitrag wird nach der Aufzählung der NGOs (mit pax christi) folgendens [sic] kommentiert: „Diese großen Organisationen finanzieren hunderte von kleinen NGOs, teils unter palästinensischen und teils unter israelischer Leitung.“

    Dies ist nicht richtig. Es gibt keine finanzielle Unterstützung von palästinensischen oder israelischen NGOs durch pax christi. [Hervorhebung durch Redaktion]

    Zur Erläuterung des Verständnisses unserer Nahost-Arbeit möchte ich Ihnen gerne drei pax christi-Stellungnahmen mitschicken."

    In diesen Stellungnahmen findet sich unter anderem folgendes Selbstverständnis:

    „Der Friede Christi ist bleibende Hoffnung und Vision unserer Bewegung. Aktive Gewaltfreiheit ist der Kern des politischen Handelns für eine gerechte Welt ohne Gewalt und Waffen. Wir treten ein für Menschenrechte und Völkerrecht und tragen zu einer Kultur des Friedens bei.“

    28:52 Min. – Zahlen politischer NGOs in Westbank und Gaza
    Filmtext:

    Diese großen Organisationen finanzieren hunderte von kleinen NGOs, teils unter palästinensischer, teils unter israelischer Leitung. Die Dichte an NGOs vor Ort wird als überproportional angesehen.

    Aus Israel operieren 398 politische NGOs, diese Zahlen sind bekannt. Die Zahl an NGOs in der Westbank und in Gaza weiß niemand genau, laut Spiegel von 2012 sind es über tausend mit Sitz in Ramallah.

    Anmerkungen dazu:

    Die genannten Zahlen des Spiegel online sind Zahlen von NGO Monitor aus 2007 und beziehen sich nicht ausschließlich auf Ramallah.

    Spiegel Online: Partyfeeling im Krisengebiet – Disco Ramallah | http://www.spiegel.de/lebenundlernen/job/party-feeling-im-krisengebiet-disco-ramallah-a-806718.html

    Der Film liefert zudem weder Beleg noch Quelle für die Behauptung, die „Dichte an NGOs vor Ort“ werde „als überproportional angesehen“.

    Dies ist auch nach unseren eigenen Recherchen nicht nachvollziehbar.

    Es gibt keine verbindliche Dokumentation über die Aktivitäten von NGOs weltweit. Eine Dachorganisation der NGOs, die World Association of Non-Governmental Organziations (WANGO) hat jedoch ein Verzeichnis veröffentlicht. In diesem sind für „Occupied Palestinian Territory“ 61 NGOs und in Israel 127 NGOs gelistet.

    WANGO: Worldwide NGO Directory | http://www.wango.org/resources.aspx?section=ngodir

    29:21 Min. – Vorwürfe gegen EAPPI
    Filmtext:

    Ein paar Infos zu EAPPI? Leider nein. EAPPI veröffentlicht das Budget nicht. Wir wissen, das World Council of Churches finanziert die Tochter EAPPI mit und wird von der Organisation „NGO- Monitor“, als einer der Haupt-Unterstützer von Boykott-Kampagnen eingeschätzt. Das Budget wird von EAPPI zum Teil weiter verteilt, zum Beispiel an „Frauen für Frieden“, sie organisieren damit Israel Boycott Kampagnen. EAPPI-Mitarbeiter beteiligen beteiligt sich auch an der weltweiten Israel Apartheidweek .

    Eine beliebte Propaganda vieler NGOs: Israel betreibe Rassentrennung wie ehemals Südafrika. Oder auch: Israel tötet palästinensische Kinder aus Rachsucht. Und das neueste Gerücht von EAPPI für SIE: Israelis legen nachträglich Messer neben tote Palästinenser. So eine EAPPI-Mitarbeiterin auf einer Veranstaltung in London 2016.

    Anmerkungen dazu:

    EAPPI ist von den Autoren keine Gelegenheit zu einer schriftlichen Stellungnahme gegeben worden. Diese wurde erst durch den WDR eingeholt.

    EAPPI gehört zum Programm des World Council of Churches, der entsprechende Finanzbericht von 2015 ist dort online einsehbar.

    World Council of Churches: Financial Report 2015 (pdf) | https://www.oikoumene.org/en/resources/documents/other/wcc-financial-report-2015/@@download/file/WSSCC_Financial_Report_2015_forweb.pdf

    Das Programm EAPPI des World Council of Churches hat laut online publizierten Finanzberichts des World Council of Churches im Jahr 2015 1.487.431,67 Schweizer Franken gekostet. Für die Behauptung, dass EAPPI als Programm Hauptunterstützer der Boykott-Kampagnen gegen israelische Produkte sei, gibt es keinerlei Belege.

    Eine institutionelle, organisatorische oder finanzielle Unterstützung der Boykotte oder Apartheidweek durch EAPPI kann aus den zugänglichen Quellen nicht nachgewiesen werden.
    Die erhobenen Vorwürfe gegen EAPPI sind nicht belegbar.

    Es gibt einzelne ehemalige Teilnehmer des Programms, die sich an den Boykotten beteiligen. Gegen diese richten sich auch die Propaganda-Vorwürfe des Films. Als Teilnehmer sprechen die Angeschuldigten jedoch nicht für EAPPI.

    The Jewish Chronicle: Church group that sends volunteers to the West Bank to „witness life under occupation“ | https://www.thejc.com/news/uk-news/church-group-that-sends-volunteers-to-the-west-bank-to-witness-life-under-occ

    EAPPI schreibt in seiner Stellungnahme gegenüber dem WDR (16.06.2017):

    "In der Dokumentation „Auserwählt und ausgegrenzt – Der Hass auf Juden in Europa“ – werden Aussagen zum Ökumenischen Begleitprogramm in Palästina und Israel (EAPPI) getroffen, die unwahr sind.

    Das Evangelische Missionswerk in Deutschland (EMW) vertritt den deutschen Zweig des Programms in Absprache mit einem Koordinationskreis verschiedener Institutionen. Als Mitverantwortliche für EAPPI verwahren wir uns gegen den Vorwurf, das Programm rufe zum Boykott israelischer Waren auf oder verbreite oder unterstütze anti-israelische bzw. eine antisemitische Propaganda.

    Als Initiative des Ökumenischen Rates der Kirchen (ÖRK) ist EAPPI nicht Mitglied der Boycott-Disinvestment-Sanction (BDS)-Bewegung. Ebenso wenig propagiert EAPPI einen Vergleich der Besatzungssituation mit dem Holocaust. Der vermittelte Eindruck, der durch ein Statement einer ehemaligen Teilnehmerin des Programmes entstehen kann, spiegelt nicht die Haltung von EAPPI wider. [Hervorhebung durch Redaktion.]

    Einer der handlungsleitenden Grundsätze von EAPPI ist die prinzipienorientierte Unparteilichkeit: EAPPI steht nicht auf der Seite einer Konfliktpartei, sondern auf der Seite von Menschenrechten und humanitärem Völkerrecht; es sollen diejenigen Menschen begleitet werden, die unter Besatzung leiden, und all jene, die gewaltfrei für einen gerechten Frieden für Palästinenser und Israelis eintreten.

    Im Gegenteil haben das EMW und die Evangelische Mittelost-Kommission der Evangelischen Kirche in Deutschland (EKD) immer wieder, besonders in Dokumenten 2009, 2010 und 2017, die besondere Verbundenheit der Christinnen und Christen in Deutschland mit dem jüdischen Volk und dem Staat Israel unterstrichen. Das EMW ist sich der schwierigen Lage palästinensischer Christinnen und Christen bewusst. Es fühlt sich deshalb auch in besonderem Maße mit den Glaubensgeschwistern verbunden.

    EAPPI wurde 2002 als Antwort auf eine Bitte der lokalen Kirchenoberhäupter in Jerusalem nach internationaler Präsenz [sic] initiiert. Alle Aktivitäten der Initiative stützen sich auf das Völkerrecht und die einschlägigen UN-Resolutionen."

    31:03 Min. – Vorwürfe gegen Brot für die Welt und B’Tselem
    Filmtext:

    Dieser Holocaustvergleich wurde Ihnen von Brot für die Welt präsentiert, denn auch die unterstützen EAPPI. Der evangelische Riese Brot für die Welt leistet sich 2015 über 5,6 Millionen Euro für Projekte in Israel und den palästinensischen Gebieten. 2012 fusionieren sie mit dem EED und gründeten damit eine neue Organisation. Brot für die Welt, Evangelischer Entwicklungsdienst.

    Zwischen 2013 und 2015 überweisen sie über 800.000 Euro an B’Tselem, eine israelische NGO, die Israel Apartheid und Nazi-Methoden vorwirft. Ein hochrangiger Mitarbeiter sagt dem Journalisten Tuvia Tenenbom ins Gesicht: Dass der Holocaust eine Lüge und zudem eine Erfindung der Juden gewesen sei.

    Anmerkungen dazu:

    Brot für die Welt und B‘Tselem wurden nicht um Stellungnahmen gebeten. Diese wurden erst durch den WDR eingeholt bzw. nach der Veröffentlichung durch Bild.de von Brot für die Welt auf der eigenen Seite publiziert.

    B´Tselem weist die gegen sie erhobenen Vorwürfe entschieden zurück.

    An dieser Stelle wurde zudem Misereor aufgeführt, die mit 1,7 Millionen Euro Projekte in Israel und palästinensischen Gebieten unterstützt haben sollen. Diese Behauptung wurde nach kritischer Rückfrage von den Autoren aus dem Film geschnitten.

    Nazi-Vorwürfe gegen B’Tselem sind nicht bekannt. Brot für die Welt weist darauf hin, dass die Holocaust-Leugnung ein Ausschlusskriterium für die Mitarbeit bei B’Tselem sei. Bei der Holocaust-Leugnung handelt es sich um die Aussagen eines ehemaligen Mitarbeiters von 2014, der daraufhin von B’Tselem entlassen wurde (s.u. Stellungnahme Brot für die Welt.)

    B’Tselem ist eine israelische Nichtregierungsorganisation, die sich für die Zweistaatenlösung einsetzt und fordert, dass die israelische Regierung den Ausbau der Siedlungen in den besetzten Gebieten beendet.

    B’Tselem protestiert darüber hinaus auch gegen Menschenrechtsverletzungen der Hamas. Auf ihrer Website sind in der Rubrik „Attacks on Israeli Civilians by Palestinians“ aktuelle Attentate und Vorfälle von Palästinern gegen Israelis dokumentiert.

    B’Tselem: Attacks on Israeli civilians by Palestinians | http://www.btselem.org/topic/israeli_civilians

    Es gibt massive Kritik der Regierung unter Benjamin Netanyahu gegen B’Tselem und Peace Now. Netanyahu möchte den freiwilligen Zivildienst bei B’Tselem verbieten. Sowohl im Vorstand als auch im Beirat von B’Tselem sitzen prominente israelische Persönlichkeiten.

    In Reaktion auf die Veröffentlichung des Filmes durch Bild.de, stellte die Organisation am 13.06.2017 folgende Stellungnahme auf ihrer Webseite ein:

    "Brot für die Welt fördert Projekte in Israel. Darunter auch die israelische Menschenrechtsorganisation B’Tselem (The Israeli Information Center for Human Rights in the Occupied Territories).

    Die wesentliche Prämisse für unsere Förderung von Partnerorganisationen ist die Ablehnung jeglicher Form von Gewalt und der Einsatz für eine friedliche Konfliktlösung.

    Für Brot für die Welt endet jede Förderung, wenn das Existenzrecht Israels nicht anerkannt wird, zum Boykott von Waren aus Israel aufgerufen oder Antisemitismus geäußert wird. [Hervorhebung durch Redaktion]

    Die BILD Zeitung erwähnt im Rahmen ihrer Berichterstattung über die Arte-Dokumentation „Antisemitismus in Europa“ auch die Rolle von Hilfsorganisationen und die Unterstützung der Organisation B’Tselem durch Brot für die Welt. In der Dokumentation wird ein Fall aus 2014 aufgegriffen, bei dem ein Mitarbeiter in einem Interview den Holocaust geleugnet hat.

    Der Fall der Holocaust-Leugnung wurde von B‘Tselem sofort nach Bekanntwerden untersucht und der Mitarbeiter wurde entlassen. Die Leugnung des Holocaust ist ein Ausschlusskriterium für die Mitarbeit bei B’Tselem.

    Wir sind überzeugt, dass B’Tselem die Prämissen für eine Förderung durch Brot für die Welt achtet und bei Verdacht auf Verstöße diese nach Prüfung schnell und konsequent ahndet. Deshalb setzen wir die Zusammenarbeit fort. Ziel von B’Tselem ist die Durchsetzung und Einhaltung der Menschenrechte, vor allem die Unantastbarkeit der Menschenwürde. [...]"

    Stellungnahme Brot für die Welt zur Berichterstattung der BILD Zeitung, 13.06.2017 | https://www.brot-fuer-die-welt.de/pressemeldung/2017-stellungnahme-brot-fuer-die-welt-zur-berichterstattung-der-b

    Auch B’Tselem nimmt auf seiner Seite Stellung zum Film:

    "Lies and misrepresentation in „Auserwählt und ausgegrenzt – Der Hass auf Juden in Europa“

    20 June 2017

    Although only one minute out of the 90 in the documentary „Auserwählt und ausgegrenzt – Der Hass auf Juden in Europa“ is devoted to B’Tselem, that one minute is so packed with lies that we feel compelled to respond and reject these falsehoods.

    First of all, the dedication to human rights by many B’Tselem staffers and supporters is bound up in their having relatives who survived – or perished in – the Holocaust. To impart false information (easily disproved by a quick Google search) and not follow the fundamental journalistic practice of asking B’Tselem to respond to such severe – albeit untrue – accusations seriously calls into question the filmmakers’ professionalism and motives.

    The film, therefore, must be understood in context. Israel’s desire to endlessly perpetuate the occupation has led over the past decade to increasing attacks against groups and individuals in Israeli civil society who oppose it.

    These attacks employ smear tactics and manufacture imagined „traitors“ from within, endeavoring to advance a nationalistic political agenda and to delegitimize human rights organizations by false portrayals. The charges made in the film, along with the misrepresentation of B’Tselem as a „political advocacy organization“, rather than as a Human Rights organization, are based entirely on such propaganda efforts by Israeli government affiliated pro-occupation organizations.

    B’Tselem has never accused Israel of using Nazi methods. This is a despicable and slanderous lie, which even the film’s creators could not back up with any evidence. Moreover, the interview by Tuvia Tenenbom is presented in such a way as to keep viewers in the dark about the fact that the three year old entrapment effort has long been resolved.

    Nowhere does the film state that B’Tselem immediately and categorically condemned the sentiments expressed, or that B’Tselem terminated the employment of the field researcher in question back in October 2014, following the incident. At best, this is sloppy, unethical journalism; at worst, a deliberate omission of relevant information designed to mislead viewers.

    B’Tselem – The Israeli Information Center for Human Rights in the Occupied Territories opposes the Israeli occupation which has been denying basic rights to millions of Palestinians for more than fifty years.

    The work of human rights organizations such as B’Tselem is deeply grounded in principles formulated following the horrors of the Holocaust and WWII. Conflating our work with antisemitism is as outrageous as it is dangerous: it undermines the very real threat of antisemitism and other forms of racism, and it cannot be tolerated."

    B’Tselem: Lies and misrepresentation in „Auserwählt und ausgegrenzt – Der Hass auf Juden in Europa“ | http://www.btselem.org/about_btselem/20170620_lies_and_misrepresentation_in_a_documentary

    33:14 Min. – EU-Gelder und NGOs
    Filmtext:

    Seriösen Schätzungen zufolge überweisen die EU, europäische Regierungen, europäische Kirchen sowie von der EU mitfinanzierte UN-Organisationen jährlich 100 Millionen Euro Steuergelder an politische NGOs, die überwiegend israelfeindliche Kampagnen betreiben. Deutschlands Anteil daran – ca. 10 Millionen Euro jährlich. Wieviel die ungezählten NGOs in palästinensischen Gebieten bekommen, weiß niemand genau.

    Anmerkungen dazu:

    Der Film beziffert die jährliche finanzielle Unterstützung dieser NGO’s durch die EU, europäische Regierungen, europäische Kirchen sowie von der EU mitfinanzierte UN-Organisationen mit 100 Millionen Euro.

    Diese Angaben stammen von NGO Monitor, die Zahlen zu aus ihrer Sicht antiisraelischen NGO’s aufbereiten und aus unserer Sicht nicht als neutral gelten können. Ihre Informationen wurden ohne Gegenprüfung in den Film übernommen.

    Eine Überprüfung der Angaben konnte nur stichprobenweise erfolgen. Laut NGO Monitor-Datenbank zu quartalsweisen Berichten gab es von 2012 bis 2016 dokumentierte Zahlungen an 34 NGOs über 235.969.047 ILS, was ca. 59.505.400 Euro entspräche.

    Für 27 NGO’s liefert die NGO Monitor-Datenbank für die Jahre 2012 bis 2014 auf Basis von jährlichen Berichten eine Gesamtsumme von 261.102.326 ILS an Zahlungen, was ca. 65.843.400 Euro entspräche.

    Deutsche Organisationen, die GIZ, Brot für die Welt, die Deutsche Botschaft, Misereor, nach NGO Monitor auch „ROMPETE NZZENTRMN DAS KASSEN“ (Anm.: Nicht identifizierbar, möglicherweise Kompetenzzentrum ….), Medico, die Rosa-Luxemburg-Stiftung und FACING FINANCE E.V. haben 2015 9.250.822 ILS an die NGO’s gegeben, das entspricht ca. 2.332.820 Euro.

    Die von NGO Monitor in den Datenbanken publizierten Daten sind nicht kohärent und weisen Zahlungen für ein Jahr aus dem Vorjahr beispielsweise doppelt aus, so dass man die automatisch berechnete Summe nicht übernehmen kann. Die beiden Datenbanken weisen für die gleichen Jahre unterschiedliche Summen der gleichen Spender an die gleichen NGO’s auf.

    So sind die Berechnungen auf NGO-Monitor für die Unterstützung der NGO B’Tselem durch Brot für die Welt und/oder den Evangelischen Entwicklungsdienst sehr unterschiedlich. Auf http://www.ngo-monitor.org/ngos/b_tselem stehen für 2013 810.425 ILS, für 2014 111.957 ILS und für 2015 618.862, alles zusammen für 2013 bis 2015 1.541.244 ILS, umgerechnet 390.752 Euro.

    NGO-Monitor | http://www.ngo-monitor.org/ngos/b_tselem

    (Die Berechnungen wurden am 16. Juni 2017 um 16:00 Uhr mit den Datenbanken auf NGO-Monitor angestellt. Die Abfragen und deren Ergebnisse wurden dokumentiert.)

    NGO-Monitor | http://www.ngo-monitor.org

    Unter dem Spender Brot für die Welt und Evangelischer Entwicklungsdienst werden die Daten von NGO Monitor so erläutert:

    „Information about funding to Israeli NGOs for 2012-2014 was taken from annual reports submitted to the Israeli Registrar of Non-Profits; for 2015-2016, from quarterly reports submitted to the Registrar. Information about funding to Palestinian NGOs was taken from other sources (see links in table).“

    Wenn man folgende Abfragen in den beiden Datenbanken macht, sind die Ergebnisse wie folgt:

    Abfrage Annual Reports 2013: 1.372.416 ILS, davon 286.637 ILS für 2014 und 449.891 aus 2012 erhalten,
    Abfrage Annual Report 2014: 1.927.198, darin sind die 286.637 ILS aus 2013 nochmal enthalten,
    Abfrage Quarterly Reports für 2015: 618.862 ILS. Das macht abzüglich der doppelten Beträge für 2014 insgesamt 3.631.839,00 ILS. Das wären dann 920.781 Euro.

    Zieht man dann noch die Zahlungen aus dem Jahr 2012 mit 449.891 ILS ab, kommt man auf 3.181.948 ILS, also 806.720 Euro.

    Die beiden von NGO Monitor angegeben Summen zur Förderung von B’Tselem durch Brot für die Welt und/oder den Evangelischen Entwicklungsdienst unterscheiden sich in der Höhe um fast 100 Prozent (390.752 Euro oder 806.720 Euro).

    Ein weiteres Beispiel für die Validität der Zahlen, die von NGO-Monitor in den Film übernommen wurden, soll die Finanzierung durch Oxfam International und seine nationalen Organisationen sein.

    NGO Monitor hat in einer Tabelle vom 11. Juni 2017 eine Förderung durch Oxfam von 27.900.000 Euro allein für das Jahr 2015 ausgewiesen. Diese Zahl ist durch die Finanzberichte von Oxfam nicht zu verifizieren.

    Oxfam berichtet über seine Finanzen nicht im Kalenderjahr, sondern jeweils bis zu 31. März eines Jahres. Für 2015 weist NGO Monitor in seiner Online-Datenbank aus vierteljährlichen Berichten für Oxfam Belgium, Oxfam GB und Oxfam Novib eine Summe von 1.913.666 ILS, ca. 442.256 Euro, aus.

    Im Jahresbericht von Oxfam International für 2014/2015 werden Einnahmen von insgesamt 11.789.801 GBP aufgeführt. Im Jahresbericht von Oxfam International für 2015/2016 werden Einnahmen von insgesamt 17.902.561 GBP aufgeführt. Hätte Oxfam tatsächlich 27.900.000 Euro an NGOs gezahlt, entspräche das dem Volumen der Jahreseinnahmen von Oxfam International.

    Oxfam International positioniert sich klar gegen Boykotte gegen Israel.

    Oxfam International: What is Oxfam’s position on the Israel-Palestine conflict? (englisch) | https://www.oxfam.org/en/countries/occupied-palestinian-territory-and-israel/what-oxfams-position-israel-palestine-conflict

    Warum die Organisation trotzdem von NGO Monitor als israelfeindlich charakterisiert wird, ist nicht nachvollziehbar. Die im Film genannte deutsche jährliche Unterstützung von 10 Millionen Euro an NGOs lässt sich angesichts dieser ungenauen Datenlage, zu der keine weiteren Nachweise zur Verfügung stehen, nicht belegen. Auch die „überwiegen israelfeindliche Haltung“ der NGOs wird nicht weiter erläutert oder belegt.

    NGO-Monitor | http://www.ngo-monitor.org/ngos/oxfam

    33:43 Min. – Prof. Steinberg und NGO Monitor
    Filmtext:

    Einblendung: Prof. Gerald M. Steinberg Politologe und Gründer „NGO Monitor“
    Gerald M. Steinberg, politologue et fondateur du « NGO Monitor »

    Anmerkungen dazu:

    Prof. Gerald M. Steinberg ist Gründer von NGO Monitor. Diese Organisation lieferte einen großen Teil der Daten, auf die sich dieser Film stützt.

    Der Film offenbart jedoch nicht, dass Prof. Dr. Gerald M. Steinbergs Organisation NGO Monitor keine unabhängige Organisation ist.

    Steinbergs NGO Monitor wird von amerikanischen Privatpersonen und Stiftungen finanziert. Mitgründer war die Wechsler Family Foundation.

    Auch das Institute for Zionist Strategies ist eng mit NGO Monitor verbunden und hat einen Unterstützerkreis in den USA. Von dort engagieren sie sich für die Besiedlung der 1967 erkämpften Gebiete im Westjordanland durch jüdische Siedler und haben deshalb eine politische Agenda.

    Haaretz: Finding the Right Donors for post-Zionism | http://www.haaretz.com/israel-news/finding-the-right-donors-for-post-zionism-1.414174

    NGO-Monitor kann deshalb aus unserer Sicht nicht als alleinige Quelle genutzt werden.

    34:09 Min. – Die Deutschen Medien und der Nahost-Konflikt

    Anmerkungen:

    Die eingeblendeten Schlagzeilen vermitteln das Bild, dass die deutsche Medienlandschaft hauptsächlich israelkritisch berichte.

    Tatsächlich wird dieses Bild durch die Forschung nicht bestätigt: „Vergleichende Untersuchungen zeigen, dass sich beispielsweise die Berichterstattung zur Zweiten Intifada und den Gaza-Kriegen 2009 und 2012 in Qualitätszeitungen, aber auch dem deutschen Fernsehen kaum substantiell voneinander unterschieden hat und vorrangig versucht wurde, ausgewogen über die Konfliktparteien zu berichten.“ (IFEM 2002; Maurer/Kempf 2011; Witte 2014)

    37:48 Min – Der Gaza-Paris-Vergleich
    Filmtext:

    Vieles sieht hier aus wie in anderen islamischen Ländern, manches sogar besser. Die Fakten. 74 Jahre ist die Lebenserwartung eines Gaza Bewohners, höher als in Ägypten, der Ukraine und 125 weiteren Staaten. Die Kindersterblichkeit ist auf dem Niveau von der Türkei und damit niedriger als in 97 anderen Staaten, viele davon in Lateinamerika, wie beispielsweise Brasilien. Auf 360 Quadratkilometern leben 1,8 Millionen Menschen. Das entspricht durchschnittlich 5.000 Einwohnern pro Quadratkilometer. In Paris leben mehr als 21.000 Menschen pro Quadratkilometer.

    Anmerkungen dazu:

    Hier wird der gesamte Gaza-Streifen mit Paris-Stadt verglichen. Der Gazastreifen ist 360 Quadratkilometer groß. Paris-Stadt hat nur eine Fläche von rund 105 Quadratkilometern. Gaza-Stadt hat eine Fläche von 45 Quadratkilometern. Dort leben 12.202 Einwohner pro Quadratkilometer. Das ist mehr als doppelt so viel wie im Film angegeben.

    38:05 Min. – Vorwurf gegen World-Vision
    Filmtext:

    Die Hamas gilt als korrupt. Funktionäre bauen sich Villen mit Moscheen am Strand. Woher kommt das Geld? Ein Beispiel: Hochrangige palästinensische Mitarbeiter der christlichen Hilfsorganisation World Vision stehen unter Verdacht 45 Millionen Euro Hilfsgelder an die Hamas abgezweigt zu haben. Das könnte manchen Prachtbau erklären.

    Anmerkungen dazu:

    World Vision ist von den Autoren nicht um Stellungnahme gebeten worden.

    Der Vorwurf, World Vision-Mitarbeiter hätten 45 Millionen Euro Hilfsgelder an die Hamas abgezweigt, ist nicht belegt. Derzeit läuft ein Gerichtsverfahren gegen eine Person (– nicht gegen mehrere –) wegen des Verdachts auf Korruption. Das Verfahren ist nicht abgeschlossen, es gilt daher die Unschuldsvermutung.

    Meforum.org: NGO Links to Middle East Terror | http://www.meforum.org/6728/ngo-links-to-middle-east-terror

    Zudem konnte eine Untersuchung der australischen Regierung keinerlei Zahlungen an die Hamas nachweisen.

    theguardian.com: Inquiry clears World Vision Gaza of diverting funds to Hamas | https://www.theguardian.com/global-development/2017/mar/21/inquiry-clears-world-vision-gaza-of-diverting-funds-to-hamas

    World Vision erklärt gegenüber dem WDR:

    "Über einen Zeitraum von 10 Jahren, die der beschuldigte Mitarbeiter bei World Vision beschäftigt war, belief sich das Budget für die Projekte in GAZA auf „nur“ 22,5 Millionen Dollar. Der beschuldigte Mitarbeiter war auch erst in den letzten 2 Jahren vor seiner Verhaftung am 15. Juni 2016 für Projekte in Gaza verantwortlich und konnte nur über eine maximale Summe von 15.000 US-Dollar ALLEIN entscheiden. Unter dem angehängten Link finden Sie alle Statements zu dem Gaza Fall."

    World Vision: Informationen zu Gaza | https://www.worldvision.de/presse/informationen-zu-gaza

    45:02 Min. – Hamas und EU-Hilfen
    Filmtext:

    Ohne Kamera wurde uns gesagt, der Westen müsse alle Finanzhilfen an Gaza streichen, damit das Hamas Regime zusammenbricht – und wenn es Jahre dauern würde. Dagegen wirkt die Pro‐Palästina Bewegung in Europa wie die fünfte Kolonne der Hamas.

    Anmerkungen des WDR dazu:

    Es ist es äußert fragwürdig, ob die Hamas zusammenbräche, wenn Europa Palästina nicht unterstützte. Die Hamas beschränkt sich nicht nur auf Palästina, sondern ist in der arabischen Welt gut vernetzt.

    Als fünfte Kolonne versteht man heimliche, subversiv tätige Gruppierungen, die an Umstürzen arbeiten. Der Kommentar stellt damit in seiner Argumentation Unterstützer Palästinas unter Generalverdacht.

    45:58 Min. – UNRWA-Geld veruntreut?
    Filmtext:

    Diese UN‐Organisation ist der zweitgrößte Arbeitgeber nach der palästinensischen Autonomiebehörde, beschäftigt knapp 30.000 Menschen, fast alle davon sind Palästinenser. Nur ein kleiner Teil der 1,36 Milliarden Euro kommt auch bei der Bevölkerung an, das haben wir in einem der Flüchtlingsviertel gesehen.

    Anmerkungen dazu:

    Der Film legt nicht dar, welcher Teil des Geldes die Bevölkerung (nicht) erreicht. Die Information, dies hätten die Autoren „in einem Flüchtlingsviertel gesehen“, halten wir als Recherchegrundlage nicht für ausreichend.

    UNRWA bestreitet den Vorwurf zudem im Film.

    48:30 Min. – Bedeins Vorwürfe gegen UNRWA
    Filmtext:

    Einblendung: David Bedein Center for Near East Polocy Research David Bedein, « Center for Near East Policy Research »

    We do not know where the money goes to. UNRWA is the only United Nations Agency, that number one gets all their money from donor countries, it’s the only United Nations Agency that has no board of directors, the only United Nations organisation that operates completely with the local people running things and in 1988 when UNRWA handed over the administration of foreign money to local commitees in the camps it lost all connection to what happens with the money. You can have an allocation for medical services, relief services, social services, food. And it goes to the local commitee – where it goes from there, no one knows.

    Wir wissen nicht, wo das Geld hingeht. UNRWA ist die einzige Organisation der Vereinten Nationen, die zum einen all ihr Geld von den Spenderländern bekommt – die einzige Organisation der Vereinten Nationen, die keinen Aufsichtsrat hat, die einzige Organisation der Vereinten Nationen, in der ausschließlich Locals arbeiten; und 1988, als die UNRWA den Komitees der Flüchtlingscamps vor Ort die Verwaltung aller Spendengelder übertrug, haben sie endgültig jegliche Kontrolle über die Verwendung des Geldes verloren. Es gibt Kontingente für medizinische Versorgung, Hilfsdienste, Soziale Dienste, Essen. Und die gehen an die lokalen Verwaltungen – wo sie von da hingehen, das weiß niemand.

    Anmerkungen dazu:

    Dieses Interview beinhaltet eine Reihe falscher oder irreführender Behauptungen. So hat die UNWRA zwar keinen Aufsichtsrat, aber einen Beirat und interne Kontrollinstanzen, vergleichbar mit Revisionsabteilungen in Unternehmen.

    UNRWA Advisory Commission | https://www.unrwa.org/who-we-are/advisory-commission

    Außerdem behauptet der Leiter des Centers for Near East Policy Research, David Bedein, dass die UNRWA überhaupt keine Kontrolle über das Geld habe, das sie verteilt.

    Auch das ist so nicht richtig: Die UNRWA hat seit 1949 eine sogenannte „Advisory Commission“, das Geld wird auf zweierlei Weise verwendet:

    Einmal im Core Programme Budget und außerdem im Bereich Emergency Appeals. Die Budgets für beide Programme sind online einsehbar. Die UNRWA berichtet direkt an die UN-Vollversammlung.

    UNRWA-Bericht (englisch, pdf) | https://www.unrwa.org/sites/default/files/2016_2017_programme_budget_blue_book.pdf

    Neuer Abschnitt

    Die UNRWA hat ein Gesundheitsprogramm aufgelegt und unterhält ein eigenes Krankenhaus im Westjordanland, das Qalqilya Hospital.

    UNRWA Gesundheitsprogramm (englisch) | https://www.unrwa.org/what-we-do/services

    Auch der Vorwurf, dass die Organisation ausschließlich mit „Locals“ arbeite, stimmt nicht.

    UNRWA Führungsstruktur (englisch) | https://www.unrwa.org/who-we-are/our-leadership

    49:30 Min. – Einordnungen zu Interviewpartner
    Filmtext:

    Einblendung: Prof. Eugene Kontorovich – Anwalt für internationales Recht
    Anmerkungen dazu:

    Prof. Eugene Kontorovich ist auch Mitglied im Beirat von NGO Monitor. (Einordnung s.o.)

    Dies hätte der Film unserer Ansicht nach aus Transparenzgründen kenntlich machen sollen.

    NGO-Monitor - Beiratsmitglied Prof. Eugene Kontorovich | http://www.ngo-monitor.org/about/boards/legal-advisory-board/eugene_kontorovich

    52:14 Min. – Einordnungen zu Interviewpartner
    Filmtext:

    Einblendung: Marc Bensimhon, Rechtsanwalt

    Anmerkungen dazu:

    Marc Bensimhon ist beim Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) als Rechtsanwalt tätig.

    Indem er neutral als Rechtsanwalt eingeblendet wird, kann der Zuschauer dessen Expertise nicht einordnen. Im Gegensatz dazu wird ein anderer Interviewpartner, Sammy Ghozlan, an späterer Stelle als Gründer der BNVCA – allerdings ohne die Abkürzung aufzulösen und zu erklären – gekennzeichnet.

    BNVCA Mitteilung (französisch) | http://www.sosantisemitisme.org/communique.asp?ID=692

    01:16:08 Std. – Der Anschlag auf das Bataclan
    Filmtext:

    Im Rahmen der Terroroffensive kommen im Konzerthaus Bataclan 90 Menschen ums Leben, hunderte werden verletzt. Die ehemaligen Besitzer waren kurz zuvor nach Israel ausgewandert. Jahrelang hatten sie hier Spenden-Galas für Israel organisiert. Seit 2008 wurden die jüdischen Inhaber massiv bedroht. 2011 entging das Bataclan nur knapp einem geplanten Anschlag. Internationale Ermittlungen führten rechtzeitig zur Festnahme der Attentäter.

    Anmerkungen dazu:

    Es gibt keinerlei Belege dafür, dass der Anschlag auf das Bataclan im November 2015, zu dem sich der IS bekannt hat, antisemitisch motiviert war. Er kann deshalb nicht in eine Aufzählung antisemitischer Attentate aufgenommen werden.

    01:19:08 Std. – Angriff auf Synagogen
    Filmtext:

    In Frankreich werden das erste Mal auch Synagogen angegriffen. Am 13. Juli 2014 ziehen wütende Demonstranten zur Don Isaac Synagoge in Paris. Nur wenige Polizisten sind vor Ort. Während sich die Gläubigen in der Synagoge Stundenlang voller Angst verbarrikadieren, versuchen Mitglieder der jüdischen Gemeinde das Gebetshaus mit Stühlen zu verteidigen. Sie werden von den Antisemiten in die Flucht geschlagen, der wütende Mob umzingelt die Synagoge. Nur dank der nachrückenden Spezialkräfte der Polizei kann ein Blutbad verhindert werden. In der bürgerlichen Presse wird man danach den Juden vorwerfen, sie hätten provoziert. Wehrhafte Juden sieht man in Europa nicht gerne. Für viele französische Juden war dieser Tag eine Zäsur.

    Anmerkungen dazu:

    Unter den Mitgliedern der jüdischen Gemeinde, die das Gebetshaus mit Stühlen verteidigt haben, waren auch Jugendliche der Jewish Defense League. Dies ist eine Organisation, die in den USA als terroristische Vereinigung erfasst wurde und auch 1994 von Israel als Terrororganisation definiert worden ist. Jugendlichen dieser Organisation wurde in diesem Zusammenhang seitens der Presse vorgeworfen, sie hätten provoziert.

    france24.com: Que s’est-il vraiment passé rue de la Roquette le 13 juillet? (französisch) | http://m.france24.com/fr/20140716-emeutes-rue-roquette-synagogue-paris-antisemitisme-conflit-isra
    lefigaro.fr: Gaza : de nouvelles manifestations interdites à Sarcelles (französisch) | http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/18/97001-20140718FILWWW00165-de-nouvelles-manifestations-interdites-a-sarcelle

    01:20:05 Std. – Der Pariser Vorort Sarcelles
    Filmtext:

    Sarcelles bei Paris, Klein-Jerusalem nennt man den Vorort, in dem 13.000 französische Juden leben, darunter viele Flüchtlinge, die in den 50ern und 60er Jahren aus Algerien kamen. Bis zum Sommer 2014 galt Sarcelles als funktionierendes multikulturelles Modell, Juden, Christen und Muslime nebeneinander und zusammen – in einem Stadtteil mit 60.000 Einwohnern.

    Anmerkungen dazu:

    Sarcelles gilt bereits seit den frühen 2000er Jahren als einer der gefährlichsten Vororte von Paris. In der multikulturellen Bevölkerung entstanden bereits früher soziale Spannungen. (Rahsaan Maxwell: Ethnic Minority Migrants in Britain and France: Integration Trade-Offs, Cambridge 2012, S. 170ff.)

    01:20:32 Std. – Angriff auf Synagogen in Sarcelles
    Filmtext:

    Dann Sonntag der 20. Juli 2014.

    „Palästina: Kommt ausgerüstet, mit Mörsern, Feuerlöschern, Knüppeln, Kommt zahlreich: Wir nehmen uns das Judenviertel von Sarcelles vor“, steht in einem der vielen Aufrufe.

    Über 3.000 Demonstranten kommen. Molotow-Cocktails fliegen gegen die Synagoge. Polizisten verhindern die Stürmung. Die Menge schreit: „Tod den Juden“, „Hitler hatte recht“. Die gewalttätige Meute plündert eine von Juden geführte Apotheke und einen koscheren Supermarkt, beide werden in Brand gesteckt. Die Polizei spricht von einer „Pariser Intifada“.

    Anmerkungen dazu:

    Die geschilderten Angriffe in Sarcelles entstanden aus der Konfrontation einer propalästinensischen Demonstration und einer Demonstration der bereits genannten Terrororganisation Jewish Defense League am Bahnhof von Sarcelles am 20. Juli 2014. Beide Demonstrationen waren verboten worden. Auch wird in den Medien kritisch über das Eingreifen der Jewish Defense League berichtet. Einige der befragen Einwohner äußerten sich besorgt darüber, waren aber auch froh, dass ihnen von den Jugendlichen geholfen wurde.

    jta.org | http://www.jta.org/2014/07/22/news-opinion/world/amid-france-synagogue-attacks-support-for-jewish-self-defense-groups-on-the-ris

    Französische Medien berichteten hierbei nur von wenigen hundert gewaltbereiten Demonstranten.

    Bericht auf lepoint.fr | http://www.lepoint.fr/societe/violences-a-sarcelles-et-barbes-ce-que-les-policiers-ont-endure-23-07-2014-1

    Die Autoren geben auf Nachfrage als Quelle für die Zahl der Demonstranten ausschließlich eine Veröffentlichung des Bayernkurier an, an dessen Formulierungen diese Filmpassage auch textlich angelehnt ist.

    Bericht auf bayernkurier.de | https://www.bayernkurier.de/ausland/1141-franzosen-die-frankreich-verabscheuen

    #propagande #zionisme #medias #BILD

  • Le catene della distribuzione - video d’inchiesta 2016

    Il trailer della video inchiesta di Leonardo Filippi, Maurizio Franco e Maria Panariello, finalista della quinta edizione del Premio Morrione. Tutor: Toni Capuozzo. Tema dell’inchiesta il rapporto tra la grande distribuzione organizzata e il sistema dell’agroalimentare.

    https://www.youtube.com/watch?v=ByRDdv2bptY

    #agriculture #Italie #caporalato #vidéo #agro-business #supermarchés #travail #exploitation #supermarché
    cc @albertocampiphoto —> come trovare il film/DVD? Non riesco a capire...

    • Migrants treated as modern slaves in Italian fields

      Many migrants are forced to work in Italian fields over the summer for as many as 12 hours a day for almost no pay. At night, they sleep in tents under unhygienic conditions and are even forced to go without food.


      http://www.infomigrants.net/en/post/4236/migrants-treated-as-modern-slaves-in-italian-fields

    • ’An employer? No, we have a master’: the Sikhs secretly exploited in Italy

      After years of arduous, badly paid work in the fields of southern Italy, Singh reported his employer to the police. But in a country where justice moves at a glacial pace, abused migrant workers have scant incentive to come forward

      https://www.theguardian.com/global-development/2017/dec/22/sikhs-secretly-exploited-in-italy-migrant-workers?CMP=twt_gu
      #sikh #inde #migrants_indiens #Pontina

    • Caporalato in agricoltura, Legacoop: «Finte cooperative per coprire lo sfruttamento»

      Il caporalato in agricoltura è una pratica criminale diffusa, emersa anche in Romagna. Qualche giorno fa il personale della Flai Cgil, attraverso la campagna «Ancora in campo», si è recato tra i filari in cerca di lavoratori sfruttati o irregolari. «L’utilizzo di finte cooperative e di società costituite allo scopo per offrire manodopera a basso costo con turni di lavoro massacranti, retribuzioni misere e la privazione dei diritti dei lavoratori, in gran parte stranieri sottoposti a vessazioni di ogni tipo, rappresentano le modalità con le quali si diffonde il fenomeno - spiegano da Legacoop Romagna - Di fronte a tutto ciò, torniamo a esprimere una totale condanna del fenomeno e un apprezzamento per le istituzioni e le organizzazioni d’impresa e sindacali che tentano di contrastarlo. La privazione dei diritti del lavoro e lo sfruttamento sono fomentati dalla profonda difficoltà economica in cui versano sempre più persone e dall’allentamento delle politiche di tutela dell’agricoltura, lasciata sempre più in balia di mercati volatili e una burocrazia soffocante».

      «Purtroppo vengono utilizzate anche false cooperative per coprire lo sfruttamento, cosa per noi doppiamente inaccettabile - commenta Stefano Patrizi, responsabile del settore agroalimentare di Legacoop Romagna - Si tratta di società registrate e spesso con sede legale fuori dall’Emilia-Romagna, in territori ben definiti. Ci aspettiamo che le Prefetture rafforzino ulteriormente la collaborazione con gli Enti Locali e le associazioni per contrastare il fenomeno: la filiera agricola di qualità italiana non può permettersi di venire macchiata dal mancato rispetto dei diritti fondamentali del lavoro. A tal proposito occorre anche accrescere le premialità, a partire dalla Politica Agricola Comune, per le imprese che dimostrano di saper rispettare adeguatamente il lavoro».

      http://www.ravennatoday.it/economia/caporalato-in-agricoltura-legacoop-finte-cooperative-per-coprire-lo-sfr

      #Emilie-Romagne #Romagne #coopérative

    • La morte dei braccianti riguarda tutti noi consumatori

      I due tragici incidenti sulle strade della Capitanata, in cui sono morti sedici lavoratori in tre giorni, riporta agli onori delle cronache il tema del lavoro in agricoltura e delle condizioni in cui si svolge, spesso demandato a eserciti di braccianti stranieri pagati a cottimo e in balia della piaga del caporalato.

      La raccolta del pomodoro – ma ancor di più quella dei finocchi, degli asparagi, dei broccoli – è affidata a questi lavoratori, che si muovono su furgoni scalcinati guidati da caporali o caposquadra lungo le strade del foggiano in cerca di un impiego a giornata.

      La legge contro il caporalato del 2016 ha avuto l’indubbio merito di portare la questione all’attenzione dell’opinione pubblica e di svolgere un’azione deterrente su quegli imprenditori agricoli che sfruttavano i braccianti. Ma è rimasta largamente inapplicata sulle azioni da intraprendere per arginare veramente il fenomeno. Se non si prevedono alloggi per i braccianti stagionali e trasporti verso i campi, se non si mette in piedi un approccio in cui la domanda e l’offerta di lavoro siano regolamentate, se non si riformano i centri per l’impiego del tutto non funzionanti, i lavoratori continueranno a vivere nei cosiddetti ghetti e a muoversi su furgoncini malridotti, insicuri e gestiti in parte dai caporali.

      Il caporalato è un effetto della mancata organizzazione, non una causa. È un meccanismo di intermediazione informale che prospera grazie all’assenza di un sistema di organizzazione del lavoro in agricoltura.

      C’è poi un altro tema che riguarda tutti noi nella nostra quotidianità: quello del cibo a basso costo. Il pomodoro raccolto a mano dai braccianti morti nei giorni scorsi finisce nelle passate che sono poi vendute a prezzi irrisori nei supermercati. Molte insegne della grande distribuzione organizzata (Gdo) operano un’azione di strozzamento e di riduzione dei prezzi che non può non ripercuotersi sugli anelli a monte della filiera.

      I contratti capestro, le aste online al doppio ribasso, i listing fee e le altre pratiche sleali della Gdo hanno effetti devastanti sugli operatori agricoli, che non riescono a far reddito e di conseguenza cercano di tagliare i costi di produzione, in particolare quelli del lavoro.

      Rispondendo sul sito di settore Gdoweek alla nostra inchiesta sulle aste online del pomodoro, il gruppo Eurospin ha sostenuto che “il mercato è cattivo” e che loro devono fare l’interesse del consumatore.

      L’interesse del consumatore deve essere anche quello di sostenere attivamente una filiera agroalimentare sana, senza sfruttamento. In cui i diversi attori – i braccianti, gli operatori agricoli, gli industriali trasformatori – riescano tutti a vivere dignitosamente del proprio lavoro. Perché quando noi compriamo sottocosto, c’è sempre qualcun altro che quel costo lo sta pagando.


      https://www.internazionale.it/opinione/stefano-liberti/2018/08/07/morte-braccianti-consumatori

      #sottocosto

    • #Eurospin, 20 milioni di bottiglie di passata di pomodoro comprate #sottocosto ! La denuncia di Terra! Onlus e Flai Cgil

      31,5 centesimi: è il prezzo che Eurospin avrebbe pagato per ciascuna delle 20 milioni di bottiglie di passata di pomodoro comprate durante un’asta online al doppio ribasso. Un prezzo insostenibile per la maggior parte dei produttori e trasformatori, diretta conseguenza di pratiche discutibili applicate da alcuni gruppi della grande distribuzione, che contribuiscono a mantenere i prezzi bassissimi e allo stesso tempo mandano in crisi il settore agricolo.

      A riaccendere i riflettori sul mondo delle aste è un comunicato congiunto dell’associazione Terra! Onlus e del sindacato Flai Cgil. Le aste al doppio ribasso della Grande distribuzione costringono i fornitori ad un gioco d’azzardo senza vincitori – dichiarano Fabio Ciconte, direttore di Terra! e Ivana Galli, Segretaria Generale della Flai Cgil – Si tratta di una pratica sleale che deve essere vietata per legge, perché impoverisce tutta la filiera agroalimentare”.

      Nelle aste al doppio ribasso il contratto di fornitura viene assegnato all’azienda che offre il prezzo più basso dopo due gare, e la base d’asta della seconda gara è il prezzo minore raggiunto durante la prima. Questo metodo spinge le aziende trasformatrici del pomodoro a vendere sottocosto il prodotto, quando ancora i pomodori non sono stati raccolti. Di fatto, sono i supermercati che, utilizzando lo strumento delle aste, stabiliscono i prezzi del pomodoro e altri generi alimentari quando ancora sono nei campi, minimizzando – o azzerando – i margini di agricoltori e trasformatori, e favorendo lo sfruttamento del lavoro nei campi e il caporalato.

      In Italia, quasi tre quarti degli acquisti alimentari sono effettuati in supermercati e discount, che schiacciano i guadagni dei fornitori con una serie di imposizioni, come sconti fuori contratto, promozioni e la richiesta di contributi per un migliore posizionamento sugli scaffali. Ma il più pericoloso resta il meccanismo dell’asta al doppio ribasso, che Terra! Onlus e Flai Cgil, insieme all’associazione daSud, avevano già denunciato con la campagna #ASTEnetevi, sottoscritta da Federdistribuzione, Conad e Mipaaf, ma non da Eurospin, che continua ad utilizzarlo. Ora si chiede il rispetto del patto sottoscritto e una definitiva messa fuori legge di queste gare.

      Eurospin ha risposto alle accuse dicendo che “In un mercato veloce, competitivo e fluido, che pianifica poco (al massimo a tre-cinque anni, e noi lo facciamo), le aste online possono anche mettere in difficoltà alcuni operatori, produttori o agricoltori, ma noi dobbiamo fare l’interesse del consumatore”. “Per questo usiamo questo approccio soprattutto per quei prodotti commodity che non hanno caratteri di innovazione e di distintività: perché c’è differenza tra i diversi pelati e noi ne teniamo conto. Le aste insomma funzionano per i prodotti base, non certo per articoli semilavorati con un loro valore aggiunto intrinseco e una qualità che i nostri clienti vogliono ritrovare sempre nei nostri punti di vendita. E questo ci porta a instaurare rapporti continuativi e duraturi con molti produttori partner. Sempre nel nome del consumatore”.

      Secondo gli autori della segnalazione si tratta di una risposta inaccettabile. Per questo hanno lanciato il tweetstorm ore 16 contro chi promuove “la spesa intelligente” sulla pelle degli agricoltori.


      https://ilfattoalimentare.it/eurospin-passata-pomodoro-sottocosto.html
      #tomates #coulis_de_tomates #enchères #prix #agriculture

      signalé par @wizo

    • Castrovillari, i caporali senza umanità: davano acqua inquinata alle “scimmie”

      “Domani mattina le scimmie le mandiamo lì. Restiamo 40 persone”. Sono alcune delle frasi intercettate dai finanzieri di Cosenza che questa mattina hanno eseguito sessanta misure cautelari nell’ambito dell’inchiesta denominata “Demetra”, che ha individuato due gruppi dediti allo sfruttamento illecito della manodopera e favoreggiamento dell’immigrazione clandestina nella piana di Sibari.

      I “caporali”, appartenenti al primo sodalizio criminale, composto da 47 persone, gestivano i rapporti con le aziende. I braccianti percepivano 80 centesimi a cassetta di agrumi raccolte e tendenzialmente a questo tipo di lavoro erano destinati pakistani o uomini provenienti dall’Africa. Per la raccolta delle fragole venivano impiegate, invece, donne dell’est Europa che ottenevano come compenso 28 euro al giorno, ai quali venivano detratti i costi di trasporto e vitto, nonostante le condizioni di lavoro fossero comunque disumane.

      “Ai neri mancano un paio di bottiglie di acqua. Nel canale, gliele riempiamo nel canale…”, dice una delle persone intercettate al telefono mentre chiede come dare da bere ai lavoratori impegnati nei campi. La soluzione viene subito trovata con qualche bottiglia vuota da riempire proprio nel canale. E l’acqua ovviamente tutto era tranne che potabile…

      http://www.iacchite.blog/castrovillari-i-caporali-senza-umanita-davano-acqua-inquinata-alle-scimmi

  • Africa’s new slave trade: how migrants flee poverty to get sucked into a world of violent #crime | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2017/may/13/modern-slavery-african-migrants-libya

    The dangers of attempting to cross the Mediterranean to #Europe, in overcrowded, unseaworthy vessels, have been highlighted by a series of desperate rescue missions and thousands of deaths at sea in recent years. Last week, at least 245 people were killed by shipwrecks, bringing the toll for this year alone to 1,300.

    Less well-known are the dangers of Libya itself for migrants fleeing poverty across West Africa. The country’s slide into #chaos following the 2011 death of dictator Muammar Gaddafi and the collapse of the government have made it a breeding ground for crime and #exploitation . Two rival governments, an Isis franchise and countless local militias competing for control of a vast, sparsely populated territory awash in weapons, have allowed traffickers to flourish, checked only by the activities of their criminal rivals.

    #esclavage #migrants #violence

  • Myanmar army allegedly left Rohingya refugees with bullet wounds and burns | Global development | The Guardian

    https://www.theguardian.com/global-development/2017/may/12/myanmar-army-allegedly-left-rohingya-refugees-with-bullet-wounds-and-bu

    Photographs have emerged that show Rohingya refugees, some of them children, bearing bullet wounds and burn scars apparently suffered during a Myanmar army crackdown.

    The new evidence, documented by humanitarian agencies and rights organisations, adds credence to claims that Myanmar’s military committed atrocities against ethnic Rohingya communities during a counterinsurgency campaign that ended this year.

    #birmanie #rohingas

  • Raped, beaten, exploited: the 21st-century slavery propping up Sicilian farming. Thousands of female Romanian farm workers are suffering horrendous abuse

    Every night for almost three years, Nicoleta Bolos lay awake at night on a dirty mattress in an outhouse in Sicily’s Ragusa province, waiting for the sound of footsteps outside the door. As the hours passed, she braced herself for the door to creak open, for the metallic clunk of a gun being placed on the table by her head and the weight of her employer thudding down on the dirty grey mattress beside her.


    https://www.theguardian.com/global-development/2017/mar/12/slavery-sicily-farming-raped-beaten-exploited-romanian-women?CMP=Share_

    #viols #violence #femmes #agriculture #Sicile #Italie #exploitation #esclavage #néo-esclavage #migrations #migrants_roumains #Roumanie #Ragusa #esclavage_moderne

  • Horror and uncertainty are part of life in Yemen. We must act to prevent famine | Saleh Saeed | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2017/mar/03/yemen-horror-uncertainty-act-prevent-famine-saleh-saeed-disasters-emere

    I have just returned from a heartbreaking visit to Yemen, the land of my birth, and one of the four regions – along with Somalia, South Sudan and northern Nigeria – declared as being at imminent risk of famine.

    #yémen #arabie_saoudite
    It is depressing to think that Yemen was not always like this. I was born there in 1967 and moved to the UK when I was five. I made regular trips to the country over the years to see family and attend weddings. Each time I returned I witnessed the progress it was making. I visited in 2010, just before the Arab spring, and there was a mood of optimism in the air. Although Yemen is one of the poorest countries in the Middle East, the economy was developing and a fledgling tourist industry was emerging, taking advantage of Yemen’s golden beaches, turquoise seas, stunning mountains, Unesco heritage sites and fascinating history.

  • South Sudan civil war causing widespread famine - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/03/01/suda-m01.html

    South Sudan civil war causing widespread famine
    By Thomas Gaist
    1 March 2017

    The 2011 partition of Sudan has proven a fateful moment in the neocolonial Africa policy pursued by American imperialism during the quarter century following the dissolution of the Soviet Union. It is now clear that the carve-up of Sudan has set the stage for a historic catastrophe.

    Less than six years after celebrating its “independence,” the criminal regime installed by Washington in Juba presides over one of the worst humanitarian crises worldwide. South Sudan is joining the long list of countries destroyed as functioning societies by the predatory wars and geopolitical operations of the American government.

    #conflits #guerre #réfugiés #famine #Faim #alimentation #soudan #soudan_du_sud