• Usages de la #télédétection à #Haïti : de la catastrophe à la reconstruction [1]

    Située dans la partie ouest de l’ile d’Hispaniola, la république d’Haïti est régulièrement confrontée à des cyclones, ouragans, tempêtes, inondations ou tremblements de terre. La fréquence de ces événements donne une place importante à la gestion des #risques, même si tous n’ont pas des conséquences aussi désastreuses que le séisme du 12 janvier 2010. Lors de cet événement, des équipes du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et du SErvice Régional de Traitement d’Images et de Télédétection de l’université de Strasbourg (SERTIT), mobilisées dans le cadre du mécanisme de la Charte internationale Espace et #catastrophes majeures, ont fourni en urgence des cartographies aux secours intervenant sur le terrain. De 2010 à 2015, avec un financement de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR CFP), ces mêmes équipes ont animé une recherche collaborative sur l’usage de la télédétection pour la reconstruction en Haïti (#KAL-Haiti). La question de la coopération technique au développement pour la gestion des risques a fait l’objet d’une enquête qualitative [2] par Flore Guiffault d’août 2015 à janvier 2016 dans le cadre d’un doctorat en sociologie [3].


    http://mappemonde.mgm.fr/num45/lieux/lieux15101.html
    #cartographie #visualisation
    cc @louca @shenriod
    via @ville_en

  • Perth, ville interdite aux Aborigènes ?

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/mois/moi15103.html

    Ce poster, « Perth, ville interdite aux Aborigènes ? » est le fruit d’un travail de terrain mené au cours d’un master 2 de Géopolitique et approfondi lors d’une thèse comparative portant sur les revendications de deux peuples autochtones : les Amérindiens de la baie de San Francisco et les Noongar de la région de Perth en Australie-Occidentale [1].

    La structure du poster permet de guider le lecteur dans une analyse qui se veut multiscalaire. Il s’agit de mettre en avant certains outils méthodologiques qui furent fondamentaux dans mon travail de recherche à savoir, le jeu des échelles ainsi que l’analyse des perceptions et des représentations.

    Trois parties nous permettent de faire émerger des enjeux à différents niveaux. D’abord, la question des représentations qui est abordée à l’échelle de l’Australie. En effet, dans l’inconscient collectif, les Aborigènes vivent dans le bush, dans les territoires de l’intérieur, à l’écart des grandes villes australiennes. La carte par points nous donne à voir une réalité qui est tout autre : une Australie aborigène urbaine.

    #aborigènes #peuples_premiers #nations_premières #australie #perth

  • Visualiser 15,3 trillions de dollars US d’exportations commerciales mondiales, and what else?

    15 300 milliards donc ? (on s’y perd avec les trillions)

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/internet/int15101.html

    Présentation générale de l’application, origine, auteurs et objectifs

    L’application Globe of Economic Complexity a été développée par Owen Cornec et Romain Vuillemot (un français, ancien post-doctorant à l’INRIA) du Center for International Development (CID), un groupe de recherche transversal de l’Université de Harvard. Le contexte de développement s’inscrit dans la mouvance de l’Atlas of Economic Complexity qui vise à diffuser les idées du CID sur la complexité économique et la lutte contre la pauvreté. Cet atlas est disponible en PDF en ligne, sur un double support papier et Internet.

    La version Internet de l’atlas, considérée comme expérimentale, a été présentée en octobre 2015 à Chicago, lors de la conférence internationale IEEE VIZ : la grand-messe de l’informatique graphique. Son intérêt tient dans la possibilité de visualisation interactive d’une très grande quantité de données liées à un phénomène de mondialisation. L’objectif affiché est, en effet, de permettre de visualiser la « vraie » complexité analytique et graphique des échanges commerciaux mondiaux, observés entre pays. Trois modalités de visualisation sont proposées : des cartes interactives et des graphes, complétés par des représentations hybrides novatrices. Cette ambition technique se heurte à de nombreuses difficultés liées, tout d’abord, à la multiplicité des composantes à représenter : plusieurs catégories de produits, échangés entre différents pays, au cours du temps, et observés à l’échelle internationale pour une vision globale.

    #cartographie #application

  • Le monde vu par les étudiants de Sfax

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/articles/art15101.html

    Introduction

    Cet article propose une exploitation secondaire des résultats d’une grande enquête internationale sur la perception de l’Europe dans le monde réalisée dans 18 pays et 42 villes entre septembre 2008 et février 2009 dans le cadre du projet international FP7 EuroBroadMap. L’enquête réalisée à Sfax est le fruit de la collaboration entre des chercheurs d’organismes tunisiens et français (laboratoire SYFACTE, UMR 8504 Géographie-cités). Elle a été menée en février 2009 à l’Université de Sfax qui compte actuellement 40 178 étudiants (24 257 étudiantes et 15 921 étudiants) répartis sur 20 établissements. Cette université rayonne sur le sud et une grande partie du centre ouest-tunisien. Le nombre des enquêtés était de 255 étudiants.

    La Tunisie et le projet EuroBroadMap

    Ce projet européen a fait déjà l’objet de nombreux rapports et publications présentant à la fois des comparaisons générales de résultats obtenus dans les différents points de sondage (Archives ouvertes), et des zooms spécifiques sur certains pays ou groupes de pays (Zheng et al., 2003 ; Kolossov, 2003 ; Liotta, 2005 ; Didelon et al. 2011 ; Grasland et al., 2011 ; Chaban N. et al., 2014 ; ACA, 2015). Les résultats concernant la ville de Sfax (Tunisie) ont fait l’objet d’un rapport national, mais n’ont pas bénéficié d’une synthèse comparative à l’instar de douze autres pays de l’enquête (Subjective Mapper, en raison de l’impossibilité de nouer des partenariats scientifiques européens sous l’ère Ben Ali. Après la chute de ce dernier, les énergies des chercheurs travaillant sur la Tunisie ont été mobilisées par des sujets plus prioritaires, tels que l’analyse des résultats des premières élections ou les projets de réforme territoriale.

    #cartographie #perception #cartographie_mentale

  • Dialectique du monstre. Enquête sur Opicino de Canistris

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/librairie/lib15101.html

    via Françoise Bahoken sur Twitter

    Fonctionnaire de rang intermédiaire dans l’administration pontificale à Avignon, Opicinus de Canistris, né à Pavie en 1296 et mort en Avignon vers 1353, est l’auteur d’une œuvre textuelle et (carto)graphique très intrigante. Le clerc a disposé sur des papiers ou parchemins grand format des textes en latin autobiographiques, religieux et ecclésiologiques, des schémas symboliques ou figuratifs – personnages, saints, monstres, animaux réels ou mythiques – qu’il a superposé à des cartes extraordinaires, dressées selon les méthodes de la cartographie marine et qui font apparaître de saisissantes figures anthropomorphes aux motifs parfois explicitement sexuels. L’étrangeté de ce travail a attiré la curiosité des historiens de l’art, des artistes et des psychiatres, moins celle des cartographes ou des géographes. Opicinus n’apparaît dans aucune histoire de la cartographie (hormis une note dans l’histoire de la cartographie de Harley et Woodward). Christian Jacob ne le mentionne pas dans sa somme L’Empire des Cartes. La fameuse exposition Cartes et figures de la terre à Beaubourg en 1980 présenta pourtant au grand public une de ses cartes, « cas extraordinaire d’"art brut" et de folie cartographique » selon le visiteur Italo Calvino.

    #littérature #cartographie