• Transfaires d’empire. Ottomans et Russes, pour une histoire croisée

    Olivier Bouquet
    De #Turquie, de Russie et d’ailleurs [Texte intégral]
    Transfaires d’#empire
    Etienne Forestier-Peyrat
    Une autre histoire des relations russo-ottomanes [Texte intégral]
    Trois moments de la frontière caucasienne (1900-1918)
    Zaur Gasimov
    Science Transfer to Turkey [Texte intégral]
    The Life and Work of the Linguist #Ahmet_Caferoğlu (1899-1975)
    Marc Toutant
    De l’indigénisation soviétique au #panturquisme académique [Texte intégral]
    Un cas de #transfert_culturel ambigu
    Olivier Bouquet
    Une coproduction impériale [Texte intégral]
    Saint-Pétersbourg-Istanbul : transfaires cartographiques (XVIIIe-XXe siècles)
    Elena Astafieva
    Fonder et acheter, étudier et s’approprier, construire et reconfigurer [Texte intégral]
    Les trois temps de la transformation du « domaine copte » en église Saint-Alexandre Nevsky à Jérusalem (1856-1896)
    Özgür Türesay
    Un récit de voyage ottoman sur la Russie [Texte intégral]
    Les Souvenirs du Nord (Şimâl hâtıraları, 1912) de Celâl Nuri
    Marc Aymes et Olivier Bouquet
    Transfaires d’ailleurs [Texte intégral]
    Postface

    http://ejts.revues.org/5220
    #Empire_Ottoman #histoire #Russie #revue
    via @ville_en

    • Une coproduction impériale. Saint-Pétersbourg-Istanbul : transfaires cartographiques (XVIIIe-XXe siècles)

      Cet article repose sur l’exploitation d’un corpus de seize cartes produites par une société géographique russe active dans la seconde moitié du XIXe siècle. Chacune d’entre elles offre la particularité d’avoir été annotée et partiellement traduite en turc-ottoman, probablement par les services de l’administration militaire ottomane. À partir d’une approche comparée des savoirs cartographiques constitués dans les deux pays, l’étude souligne dans un premier temps l’ambivalence de la cartographie, à la fois instrument de domination et lieu de collaboration scientifique et technique entre Saint-Pétersbourg et Istanbul. Une telle mise en perspective éclaire dans un second temps les représentations géographiques dont les annotations des cartes rendent compte : projection d’un imaginaire ottoman sur l’espace impérial voisin, saisie de l’autre et appréhension de soi. Mais elle invite à un autre type d’approche proposée dans un dernier temps. Si le domaine de la #cartographie fut en effet le lieu de transferts culturels particuliers, les cartes en question sont à analyser comme « matières à transfaire » topographique et toponymique : instruments de mise en forme de codes uniformisés et témoignages de conceptions géographiques ottomanes certes, mais également résultats matériels d’une coproduction impériale.


      http://ejts.revues.org/5296
      #cartographie_historique