Une riposte sans pitié

/31001-20160715ARTFIG00286-une-riposte-s

  • Une riposte sans pitié.
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/07/15/31001-20160715ARTFIG00286-une-riposte-sans-pitie.php

    « Nous sommes en guerre ! » Désormais, c’est dit. Après bien des atermoiements, l’expression est désormais sur toutes les lèvres. Mais, au fond, qui le croit vraiment ? « Aux armes, citoyens ! », crions-nous à pleins poumons, mais nos armes sont celles de la paix : des bougies, des hashtags, des cortèges et les subtilités de notre Code de procédure pénale.

    #islam #nice #attentat

  • Oui, mais contre qui ? et qui bénéficierait de cette soit-disant « pitié » ? ceux des terrains lointains ? ridicule. Les raccourcis tonitruants sont toujours simples et simplistes. L’heure est peut-être venue d’expliquer clairement les actions menées pour éviter ce genre de discours faisant le lit de ce que Patrick Calvar disait craindre en réactions . . .

    Une riposte sans pitié
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/07/15/31001-20160715ARTFIG00286-une-riposte-sans-pitie.php

    Car les soldats du califat, eux, ne font pas la guerre à moitié. Ils viennent jusque dans nos bras « égorger nos fils et nos compagnes », et nous offrons la protection de nos lois à ceux-là mêmes qui veulent nous détruire ! Jamais dans l’Histoire un ennemi n’a bénéficié d’autant de complaisance de la part de celui qu’il combat.

    Cet aveuglement volontaire n’a que trop duré. Pour gagner la guerre, il faut la mener sans demi-mesure ni pusillanimité. Et pour donner à ceux dont c’est la mission quelque chance de l’emporter, il nous faut réarmer. Réarmement militaire et policier, bien sûr. Réarmement législatif, partout où cela est nécessaire. Réarmement moral, surtout, pour surmonter collectivement ce syllogisme pervers drapé dans les oripeaux du « vivre ensemble » qui prétend disqualifier, en France, toute action un peu énergique contre les racines de l’islamisme radical au motif que « ce serait faire le jeu des terroristes ». Comme si nous les combattions mieux en tendant notre cou à leur couteau ! Comme si le plus sûr chemin vers des affrontements intercommunautaires n’était pas précisément la démission de l’État, seul détenteur de la force légitime, et seul garant de la paix civile…

    Évidemment, pour venir à bout de l’hydre islamiste il n’existe aucune arme miracle. Nous n’écarterons jamais tout risque d’attentat. Est-ce une raison pour ne pas tout tenter ? Bien sûr, cette guerre qui nous a été déclarée sera longue et difficile. Nous essuierons sans doute d’autres défaites. Raison de plus pour ne pas perdre davantage de temps. Merah, Charlie, le Bataclan, Magnanville, Nice… C’est maintenant qu’il faut agir si nous voulons un jour interrompre la sinistre litanie.