http://michaelmoore.com

  • En avril 2010 : Chris Hedges : Noam Chomsky Has ‘Never Seen Anything Like This’
    http://www.truthdig.com/report/item/noam_chomsky_has_never_seen_anything_like_this_20100419/P700

    “It is very similar to late Weimar Germany,” Chomsky told me when I called him at his office in Cambridge, Mass. “The parallels are striking. There was also tremendous disillusionment with the parliamentary system. The most striking fact about Weimar was not that the Nazis managed to destroy the Social Democrats and the Communists but that the traditional parties, the Conservative and Liberal parties, were hated and disappeared. It left a vacuum which the Nazis very cleverly and intelligently managed to take over.”

    “The United States is extremely lucky that no honest, charismatic figure has arisen,” Chomsky went on. “Every charismatic figure is such an obvious crook that he destroys himself, like McCarthy or Nixon or the evangelist preachers. If somebody comes along who is charismatic and honest this country is in real trouble because of the frustration, disillusionment, the justified anger and the absence of any coherent response. What are people supposed to think if someone says ‘I have got an answer, we have an enemy’? There it was the Jews. Here it will be the illegal immigrants and the blacks. We will be told that white males are a persecuted minority. We will be told we have to defend ourselves and the honor of the nation. Military force will be exalted. People will be beaten up. This could become an overwhelming force. And if it happens it will be more dangerous than Germany. The United States is the world power. Germany was powerful but had more powerful antagonists. I don’t think all this is very far away. If the polls are accurate it is not the Republicans but the right-wing Republicans, the crazed Republicans, who will sweep the next election.”

    “I have never seen anything like this in my lifetime,” Chomsky added. “I am old enough to remember the 1930s. My whole family was unemployed. There were far more desperate conditions than today. But it was hopeful. People had hope. The CIO was organizing. No one wants to say it anymore but the Communist Party was the spearhead for labor and civil rights organizing. Even things like giving my unemployed seamstress aunt a week in the country. It was a life. There is nothing like that now. The mood of the country is frightening. The level of anger, frustration and hatred of institutions is not organized in a constructive way. It is going off into self-destructive fantasies.”

    “I listen to talk radio,” Chomsky said. “I don’t want to hear Rush Limbaugh. I want to hear the people calling in. They are like [suicide pilot] Joe Stack. What is happening to me? I have done all the right things. I am a God-fearing Christian. I work hard for my family. I have a gun. I believe in the values of the country and my life is collapsing.”

    • Juillet 2016, Michael Moore : Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner
      http://www.huffingtonpost.fr/michael-moore/cinq-raisons-pour-lesquelles-trump-va-gagner

      1. Le poids électoral du Midwest, ou le Brexit de la Ceinture de rouille

      Je crois que Trump va porter une attention particulière aux États « bleus » de la région des Grands Lacs, c’est-à-dire le Michigan, l’Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Ces quatre États traditionnellement démocrates ont chacun élu un gouverneur républicain depuis 2010, et seule la Pennsylvanie a opté pour un démocrate depuis ce temps. Lors de l’élection primaire du mois de mars, plus de résidents du Michigan se sont déplacés pour choisir un candidat républicain (1,32 million) qu’un candidat démocrate (1,19 million).

      Dans les plus récents sondages, Trump devance Clinton en Pennsylvanie. Et comment se fait-il qu’il soit à égalité avec Clinton en Ohio, après tant d’extravagances et de déclarations à l’emporte-pièce ? C’est sans doute parce qu’il a affirmé (avec raison) qu’Hillary a contribué à détruire la base industrielle de la région en appuyant l’ALÉNA. Trump ne manquera pas d’exploiter ce filon, puisque Clinton appuie également le PTP et de nombreuses autres mesures qui ont provoqué la ruine de ces quatre États.

      Durant la primaire du Michigan, Trump a posé devant une usine de Ford et menacé d’imposer un tarif douanier de 35 % sur toutes les voitures fabriquées au Mexique dans le cas où Ford y déménagerait ses activités. Ce discours a plu aux électeurs de la classe ouvrière. Et lorsque Trump a menacé de contraindre Apple à fabriquer ses iPhone aux États-Unis plutôt qu’en Chine, leur cœur a basculé et Trump a remporté une victoire qui aurait dû échoir au gouverneur de l’Ohio John Kasich.

      L’arc qui va de Green Bay à Pittsburgh est l’équivalent du centre de l’Angleterre. Ce paysage déprimant d’usines en décrépitude et de villes en sursis est peuplé de travailleurs et de chômeurs qui faisaient autrefois partie de la classe moyenne. Aigris et en colère, ces gens se sont fait duper par la théorie des effets de retombées de l’ère Reagan. Ils ont ensuite été abandonnés par les politiciens démocrates qui, malgré leurs beaux discours, fricotent avec des lobbyistes de Goldman Sachs prêts à leur écrire un beau gros chèque.

      Voilà donc comment le scénario du Brexit est en train de se reproduire. Le charlatan Elmer Gantry se pose en Boris Johnson, faisant tout pour convaincre les masses que l’heure de la revanche a sonné. L’outsider va faire un grand ménage ! Vous n’avez pas besoin de l’aimer ni d’être d’accord avec lui, car il sera le cocktail molotov que vous tirerez au beau milieu de tous ces bâtards qui vous ont escroqué ! Vous devez envoyer un message clair, et Trump sera votre messager !

      Passons maintenant aux calculs mathématiques. En 2012, Mitt Romney a perdu l’élection présidentielle par une marge de 64 voix du Collège électoral. Or, la personne qui remportera le scrutin populaire au Michigan, en Ohio, en Pennsylvanie et au Wisconsin récoltera exactement 64 voix. Outre les États traditionnellement républicains, qui s’étendent de l’Idaho à la Géorgie, tout ce dont Trump aura besoin pour se hisser au sommet ce sont les quatre États du Rust Belt. Oubliez la Floride, le Colorado ou la Virginie. Il n’en a même pas besoin.

      En version originale : http://michaelmoore.com/trumpwillwin

  • Is Trump Sabotaging His Campaign Because He Never Really Wanted the Job in the First Place? | MICHAEL MOORE
    http://michaelmoore.com/TrumpSabotage

    Trump had begun talking to other networks about moving his show. This was another way to get leverage — the fear of losing him to someone else — and when he “quietly” met with the head of one of those networks, and word got around, his hand was strengthened. He knew then that it was time to play his Big Card.

    He decided to run for President.

    Of course he wouldn’t really have to RUN for President — just make the announcement, hold a few mega-rallies that would be packed with tens of thousands of fans, and wait for the first opinion polls to come in showing him — what else! — in first place! And then he would get whatever deal he wanted, worth millions more than what he was currently being paid.
    ...
    And then… you can see the moment it finally dawned on him… that “Oh shit!” revelation: “I’m actually going to be the Republican nominee — and my rich beautiful life is f#*@ing over!” It was the night he won the New Jersey primary. The headline on TIME.com was, “Donald Trump’s Subdued Victory Speech After Winning New Jersey.” Instead of it being one of his loud, brash speeches, it was downright depressing. No energy, no happiness, just the realization that now he was going to have to go through with this stunt that he started. It was no longer going to be performance art. He was going to have to go to work.

    #USA #èlections

    • La traduction : Trump sabote-t-il volontairement sa campagne ? Par Michael Moore – Le 3 octobre 2016 – Source michaelmoore http://michaelmoore.com/TrumpSabotage

      Chers amis,
      Donald Trump n’a jamais vraiment voulu être président des États-Unis. Je sais cela de source sûre. Je ne vais pas dire comment je le sais. Je ne dis pas que Trump et moi avons partagé le même agent ou avocat ou styliste ou, si nous l’avons fait, que cela aurait quelque chose à voir avec quoi que ce soit. Et je ne vais certainement pas dire que je n’ai jamais rien entendu dans ces agences, dans les couloirs de NBC ou ailleurs. Mais il y a certaines personnes qui lisent ce texte maintenant, elles se reconnaîtront, et elles savent que chaque mot dans ce texte a réellement été prononcé.


      Trump était mécontent des conditions de son contrat comme hôte et star de son spectacle à succès sur NBC , The Apprentice (et The Celebrity Apprentice). Autrement dit, il voulait plus d’argent. Il avait auparavant lancé l’idée qu’il pourrait entrer dans la course à la présidentielle dans l’espoir que l’attention qui serait alors portée sur lui renforcerait sa position dans les négociations. Mais il savait, en tant que roi auto-proclamé des négociateurs, que dire que vous allez faire quelque chose est du pipeau, par contre le faire fait se dresser les bâtards et attire leur attention.

      Trump avait commencé à parler à d’autres réseaux de son intention de déplacer son spectacle. Ce fut une autre façon d’obtenir un effet de levier – la peur de le perdre pour quelqu’un d’autre – et quand il a tranquillement rencontré le chef de l’un de ces réseaux, et l’a fait savoir, sa main a été renforcée. Il sut alors qu’il était temps de jouer son Atout.

      Il décida d’entrer en lice pour concourir à la présidence.
      Bien sûr, il ne voulait pas vraiment concourir – juste faire l’annonce, tenir quelques méga-rassemblements réunissant des dizaines de milliers de fans, et attendre les premiers sondages à venir qui lui ont montré – quoi d’autre ? – qu’il était en tête ! Et donc il pouvait obtenir tous les arrangements qu’il voulait, valant des millions de plus que ce qu’il était payé.

      Ainsi, le 16 juin de l’année dernière, il descendit de son escalier roulant en or et ouvrit la bouche. Pas d’équipe de campagne, aucune infrastructure de campagne dans les cinquante États – il n’avait besoin de rien, car, rappelez-vous, cela ne devait pas être une véritable campagne –, et sans script préparé, il a dérapé à sa conférence de presse de lancement, qualifiant les Mexicains de « violeurs » et de « trafiquants de drogue » et promettant de construire un mur pour les garder tous dehors. Les auditeurs dans la salle sont restés bouche bée. Ses commentaires étaient tellement offensants que NBC, loin de lui offrir un plus gros salaire, l’a immédiatement viré avec cette déclaration laconique : « En raison des récentes déclarations désobligeantes de Donald Trump au sujet des immigrants, NBCUniversal cesse sa relation d’affaires avec M. Trump. » NBC a dit qu’il annulait aussi la retransmission des concours de beauté appartenant à Trump : miss USA et miss Univers. BOUM !!!

      Trump a été stupéfait. Bonjour l’art de la transaction ! Il n’avait jamais prévu cela, mais il a malgré tout collé à son plan afin d’augmenter sa « valeur » dans les yeux des autres réseaux en leur montrant combien de millions d’Américains le voulaient Lui pour chef. Il savait, bien sûr – et les gens en qui il avait confiance lui ont aussi dit – qu’il n’avait aucune chance de réellement gagner beaucoup de primaires – si ce n’est aucune –, et il ne deviendrait certainement pas le candidat républicain, et jamais, au grand jamais, il ne serait Président des États-Unis. Bien sûr que non ! D’ailleurs il ne voulait pas ! Être président est du boulot, c’est ennuyeux et il faut vivre dans le ghetto de Washington DC, dans un petite maison vieille de deux cents ans, humide et triste et seulement deux étages ! Un « deuxième étage » n’est pas un penthouse ! Mais tout cela n’avait pas d’importance, car « Trump président » était seulement une ruse qui allait durer quelques mois.

      . . . . .
      La suite : http://lesakerfrancophone.fr/trump-sabote-t-il-volontairement-sa-campagne

      #Michael_Moore #Donald_Trump #USA

  • 5 Reasons Why Trump Will Win | MICHAEL MOORE
    http://michaelmoore.com/trumpwillwin

    Friends:

    I am sorry to be the bearer of bad news, but I gave it to you straight last summer when I told you that Donald Trump would be the Republican nominee for president. And now I have even more awful, depressing news for you: Donald J. Trump is going to win in November. This wretched, ignorant, dangerous part-time clown and full time sociopath is going to be our next president. President Trump. Go ahead and say the words, ‘cause you’ll be saying them for the next four years: “PRESIDENT TRUMP.”

    Never in my life have I wanted to be proven wrong more than I do right now.

  • 5 Reasons Why Trump Will Win | MICHAEL MOORE
    http://michaelmoore.com/trumpwillwin

    I am sorry to be the bearer of bad news, but I gave it to you straight last summer when I told you that Donald Trump would be the #Republican nominee for president. And now I have even more awful, depressing news for you: Donald J. Trump is going to win in November. This wretched, ignorant, dangerous part-time clown and full time sociopath is going to be our next president. President #Trump. Go ahead and say the words, ‘cause you’ll be saying them for the next four years: “PRESIDENT TRUMP.”

    #USA #presidential_election