• La #famille est une zone de non-droit | Remember, resist, do not comply
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    « la notion de « privé », sans s’y réduire (…), englobe et a pour centre une institution sociale, la famille, là où sont les femmes et les enfants. »

    « La vie des enfants en particulier est entièrement réglée par la famille, puisqu’ils ne sont pas sujets de droit mais « représentés » par leurs parents »

    « Et l’Etat est, en France, toujours prêt à privilégier le principe de la puissance parentale par rapport aux intérêts des enfants : c’est même la sacralité de la famille – entendons par là quelque chose que l’on pourrait appeller de manière métaphorique la propriété privée des enfants – qui est opposée aux demandes que les enfants soient efficacement (et non pas seulement en principe), protégés des sévices de tous ordres. »

    « les enfants sont sous certains aspects assimilables à des propriétés, les droits détenus sur eux étant semblables à ceux que l’on peut avoir sur des objets ou des animaux, et le droit d’abuser – y compris de rendre malheureux un enfant pour lequel on n’assume aucune responsabilité – fait partie de ces droits ; ces droits extravagants – qui sont contraires aux libertés inscrites dans les déclarations des droits de la personne – sont « ouverts » par la seule procréation. »

    « privilégier les « droits » des géniteurs, quitte à placer l’enfant en institution pour de longues années, ou à lui laisser courir des dangers en le maintenant dans une famille violente. »

    « le résultat de la politique de protection de l’enfance en France : ces deux morts par jour sont le prix de la préférence pour le maintien des liens entre l’enfant et ses géniteurs biologiques »

    « Des arguments de type biologiste – la « faiblesse naturelle » des enfants – continuent donc d’être invoqués pour justifier l’absence de droits des enfants, et les droits que d’autres ont, en contrepartie, sur eux. Et des arguments du même type, c’est à dire naturalistes, sont invoqués dans la discussion à propos de qui doit posséder ces droits. »

    « les adversaires des droits des enfants (…) ont identifié toute perte de pouvoir des parents à une attaque contre « La famille ». »