• Glenn Greenwald on Donald Trump, the DNC hack, and a new McCarthyism. [and Brexit]
    http://www.slate.com/articles/news_and_politics/interrogation/2016/07/glenn_greenwald_on_donald_trump_the_dnc_hack_and_a_new_mccarthyism.html

    I just want to submit to you that the mistake the U.K. media and U.K. elites made with Brexit is the exact same one that the U.S. media and U.S. elites are making about Trump. U.K. elites were uniform, uniform, in their contempt for the Brexit case, other than the right-wing Murdochian tabloids. They all sat on Twitter all day long, from the left to the right, and all reinforced each other about how smart and how sophisticated they were in scorning and [being snide] about UKIP and Boris Johnson and all of the Brexit leaders, and they were convinced that they had made their case. Everyone they were talking to—which is themselves—agreed with them. It was constant reinforcement, and anyone who raised even a peep of dissent or questioned the claims they were making was instantly castigated as somebody who was endangering the future of the U.K. because they were endorsing—or at least impeding—the effort to stop Brexit. This is what’s happening now.

    (...) The reason why Brexit resonated and Trump resonated isn’t that people are too stupid to understand the arguments. The reason they resonated is that people have been so fucked by the prevailing order in such deep and fundamental and enduring ways that they can’t imagine that anything is worse than preservation of the status quo. You have this huge portion of the populace in both the U.K. and the US that is so angry and so helpless that they view exploding things without any idea of what the resulting debris is going to be to be preferable to having things continue, and the people they view as having done this to them to continue in power. That is a really serious and dangerous and not completely invalid perception that a lot of people who spend their days scorning Trump and his supporters or Brexit played a great deal in creating.

    (...) if you are someone who wants to stop Trump or Brexit, your goal should be to communicate effectively with the people who believe it is in their interest to support Trump or Brexit. I think in general there is no effort on the part of media elites to communicate with those people and do anything other than tell them that they are primitive, racist, and stupid.

    et aussi #snowden, et #wikileaks, mais ça fait trois sujets assez différents

    • Sur ton extrait, tout à fait d’accord, d’autant que c’est exactement la même dynamique qui place Le Pen dans la trajectoire qui atterrit pile poil dans le fauteuil présidentiel… avec des pouvoirs accrus par l’État d’urgence.
      Tous les gens bien nés, bien éduqués et bien protégés sont d’accord entre eux pour dire que dès qu’on verra sa trombine au premier tour, hop, on refera le coup du sursaut républicain, mais, vue d’ici, des sacrifiés de la marche triomphale du progrès des 10% (les 90% donc qui regardent passer les TGV de la croissance qui revient, parait-il…), ben ça ne va pas se passer du tout comme ça.
      Non seulement plein de gens pensent sincèrement que le FN ne va pas faire la même politique que les deux partis jumeaux des baltringues du MEDEF, mais en plus — ça va horrifier dans les centres-villes überisés — ils ne sont pas du tout choqués par le côté implicitement bien raciste et réactionnaire du programme.

      En gros, ils n’ont plus rien à perdre (en fait si, mais quand ils le comprendront, ce sera largement trop tard pour tout le monde), ils n’ont rigoureusement rien à espérer du prolongement de l’alternance PS-LR (là, ils ont objectivement raison) et il ne leur reste pas grand chose d’autre à faire, ce qui les rend bizarrement imprévisibles du point de vue des élites autoproclamées.

      Bref, je crains que le prochain voyage pour Mars arrive un chouia trop tard…

    • Je vous observe attentivement en ce moment. Vous agitez la tête en disant : « Non Mike, ça n’arrivera pas ! ». Malheureusement, vous vivez dans une bulle. Ou plutôt dans une grande caisse de résonance capable de vous convaincre, vous et vos amis, que les Américains n’éliront pas cet idiot de Trump. Vous alternez entre la consternation et la tentation de tourner au ridicule son plus récent commentaire, lorsque ce n’est pas son attitude narcissique.

      Par la suite, vous écoutez Hillary et envisagez la possibilité que nous ayons pour la première fois une femme à la présidence. Une personne respectée à travers le monde, qui aime les enfants et poursuivra les politiques entreprises par Obama. Après tout, n’est-ce pas ce que nous voulons ? La même chose pour quatre ans de plus ?

      Il est temps de sortir de votre bulle pour faire face à la réalité. Vous aurez beau vous consoler avec des statistiques (77 % de l’électorat est composé de femmes, de personnes de couleur et d’adultes de moins de 35 ans, et Trump ne remportera la majorité d’aucun de ces groupes), ou faire appel à la logique (les gens ne peuvent en aucun cas voter pour un bouffon qui va à l’encontre de leurs propres intérêts), ça ne restera qu’un moyen de vous protéger d’un traumatisme.

      Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner http://www.huffingtonpost.fr/michael-moore/trump-president-etats-unis_b_11192430.html