Deprisa Deprisa (Vivre vite) de Carlos Saura, 1980.
« Le parcours de trois jeunes adolescents, deux garcons et une fille, qui de petits larcins en hold-up, s’enfoncent dans le banditisme » (Allociné).
Tourné avec des jeunes gens issus de la périphérie de Madrid qui connurent ensuite des vies brèves ou entrecoupées de séjours en prison, le film joue de l’ellipse pour montrer une #Espagne « post franquiste », en voie de désindustrialisation. Le récit s’écarte notablement des conventions du genre (film d’action, polar), l’intensité et le risque ne sont redoublés par la stéréotypie d’un montage rapide mais par des plans qui se développent
ce film (primé mais) oublié fut d’emblée mythique pour nombre d’autonomes de l’époque qui y retrouvèrent une réalité sociale et subjective, faite de refus du travail, de la propriété et des lois capitalistes.
Je n’ai trouvé qu’une bande annonce
▻https://www.youtube.com/watch?v=_XzQaAXwaWY
et ces extraits un peu pourraves (le 1er colle de la soupe pink floyd en lieu et place de la bande son de #Los_Chunguitos !, j’imagine que vous arriverez à mieux
selon
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_vite_ !
En France et en Allemagne de l’Ouest on parla de l’interdire car on prétendait qu’il faisait l’apologie de la violence et de la drogue. Il sortit cependant dans ces deux pays avec des classifications restrictives.