Connaissance des Arts – Actualité artistique et culturelle

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  • Après la Brafa et la Tefaf, le Salon du Dessin annonce le report de son édition 2022
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    il existe deux risques majeurs pour ces événements ouverts au public : la limitation des regroupements, qui compromet leur tenue, mais également l’interdiction des voyages internationaux, qui rend impossible la venue des exposants et clients étrangers.

  • Artiste et compagne de Picasso : Françoise Gilot, de l’inspiration à l’émancipation
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    Pour fêter le centième anniversaire de la naissance de Françoise Gilot, Elisa Farran, la directrice du musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence, a choisi d’insister sur sa carrière de peintre avant son départ pour les États-Unis plutôt que sur sa vie auprès de Picasso. La révélation d’une belle production inspirée par Picasso mais qui s’émancipe peu à peu. À découvrir jusqu’au 23 décembre.
    Auprès de Picasso

    • C’est une bonne chose d’exposé enfin les oeuvres de Françoise Gilot, mais le faire en effaçant les violences que Picasso lui a infligé c’est révoltant. Sur le lien aucune informations sur les exactions que Picasso à commises contre Françoise Gilot ne sont évoquées. J’aurais titré « Artiste et victime des violences de Picasso » afin de montré comment ce #grand_homme a voulu brisé son ex-compagne. C’est comprehensible qu’on ait que les oeuvres de la période française de Françoise Gilot puisque Picasso a veillé à ce qu’elle soit interdite d’exposition sur l’héxagone. Son tortionnaire à réussi son coup. Elle est présenté comme sous l’influence de Picasso alors qu’il est tout aussi possible de présenté cette période en mettant en valeur ce que Picasso à pris chez elle et comment les violences qu’il a commises contre elle se reflètent dans son œuvre.
      #historicisation #révisionnisme #mâle_gaze #violences_masculines #art #femmes

  • Tenture de l’Apocalypse : une galerie parisienne retrouve dans ses réserves des fragments du chef-d’œuvre médiéval oubliés depuis près de 100 ans
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    Ces fragments de tapisserie représentant des motifs floraux ont été retrouvés dans une galerie parisienne © Galerie Ratton-Ladriere

    La galerie de Charles Ratton et Guy Ladrière a annoncé avoir fait don d’une trentaine de fragments de la tenture de l’Apocalypse à la Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire. Des études plus approfondies seront menées par le service de recherche de la Drac dès leur retour à Angers.
    La découverte de ces fragments oubliés pendant presque 100 ans tient quasiment du miracle. C’est en fouillant dans les réserves de son ami et ancien collègue Charles Ratton (1895-1986) au printemps dernier que Guy Ladrière tombe sur une trentaine de morceaux de tissu brodé, répertoriés comme « Tapisserie de l’Apocalypse ». Il prend alors contact avec le ministère de la Culture qui mène des analyses et authentifie ces fragments comme appartenant à la plus grande tenture de tapisseries française, brodée pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453) et originellement longue de 140 mètres. Ce mercredi 28 avril, la galerie parisienne Ratton-Ladrière a donc annoncé qu’elle ferait don de ces portions capitales du patrimoine français à l’État.

    Oubliés pendant près de 100 ans
    Les chercheurs ont d’ores et déjà identifié la partie de la tenture d’où provient cette série de fleurons brodés. Il s’agit du Grand personnage, ou Lecteur, situé au début de la IVe tapisserie (sur six), qui illustre les chapitres 13 à 15 de l’Apocalypse selon saint Jean, et qui présente des motifs tout à fait similaires. Il se pourrait que ces fragments aient été mis de côté lors de la grande restauration des tapisseries, entreprise à partir de 1849, alors qu’elles avaient subi de fortes dégradations pendant près d’un siècle. La façon dont ces reliquats se sont retrouvés sur le marché de l’art reste, pour l’instant, très mystérieuse. La galerie Ratton-Ladrière a indiqué qu’ils avaient été acquis par Charles Ratton auprès du marchand d’art Otto Wegener en 1924, avant même que Ratton n’ait ouvert sa galerie, en 1927. Après cette acquisition, les broderies ont été remisées et n’ont pas été déplacées jusqu’à leur redécouverte l’année passée.

    Exposition "Apocalypse histoire intime d’un chef-d’oeuvre au château d’Angers (2018)
    https://www.youtube.com/watch?v=ZPBEkoTCcWA

  • Archéologie : des lapins déterrent des artéfacts vieux de plusieurs milliers d’années au pays de Galles
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    D’après l’expert en outils de pierre préhistorique ayant dirigé des fouilles sur des sites similaires Andrew David, le galet taillé serait « une pierre biseautée du Mésolithique tardif, un outil que les chasseurs-cueilleurs auraient utilisé pour des tâches telles que la préparation de peau de phoques pour des embarcations ou la découpe d’aliments comme des fruits de mer au sein des communautés de chasseurs-cueilleurs il y a entre 6 000 et 9 000 ans », ce qui coïncide avec la situation de l’île qui abrite des colonies de phoques. Des outils similaires ont été retrouvés également sur d’autres côtes du Pembrokeshire, aux Cornouailles ou encore en Écosse mais il s’agit ici de « la première preuve solide d’une occupation de l’île au cours du Mésolithique tardif », explique le spécialiste.

  • Le musée d’Orsay s’associe à AWARE pour promouvoir 40 #artistes #femmes des XIXe et XXe siècles | Connaissance des Arts
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    Depuis 2014, AWARE travaille à rendre visibles en France et à l’internationale les artistes femmes du XXe siècles et leurs œuvres, bien trop souvent méconnus, en produisant sur son site des contenus scientifiques en français et en anglais, accessibles gratuitement. Aujourd’hui, plus de 720 portraits sont disponibles. Grâce à ce nouveau partenariat avec le musée d’Orsay, 40 textes biographiques d’artistes peintres, dessinatrices et sculptrices s’ajouteront cette année à la base d’AWARE. Ainsi les notices d’artistes telles que Sarah Bernhardt, Félicie de Fauveau, Rosa Bonheur, Mary Cassatt ou encore Berthe Morisot seront progressivement ajoutées entre mars et décembre 2021.

  • L’#ONU perd #Guernica, la tapisserie anti-guerre de #Picasso, récupérée par la famille #Rockefeller | Connaissance des Arts
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    Installée à l’entrée de la salle où se réunit le Conseil de Sécurité de l’ONU, la tapisserie, représentant Guernica (1937) de Picasso (1881-1973), avait pour but de rappeler les horreurs de la guerre aux dirigeants du monde. Réalisée en 1955 par l’atelier français Jacqueline de La Baume-Dürrbach, pour le compte de l’industriel Nelson Rockefeller, elle a été réclamée par son fils, qui n’a pas communiqué ses raisons. Prêtée à l’ONU à partir de 1984, l’œuvre avait été commandée par Rockefeller après que Picasso, qui refusait de lui vendre l’original, lui a suggéré cette alternative. Il s’agit du premier des trois exemplaires tissés du tableau autorisés par l’artiste. Le départ de la tapisserie a suscité un grand émoi chez les responsables internationaux, qui n’envisagent pas de réclamer la tapisserie à Nelson Rockefeller Junior.

  • Faux tableaux de maîtres anciens : l’affaire Ruffini, le scandale qui secoue musées et collections privées | Connaissance des Arts
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    Hormis les péripéties bien racontées dans l’ouvrage, celui-ci est inquiétant tant il souligne la faiblesse des contrôles en histoire de l’art. Certains conservateurs et spécialistes, explique Vincent Noce, ont un mépris déconcertant envers la provenance des œuvres : « Si l’on voulait admettre que les tableaux litigieux cités ici seraient d’authentiques créations d’époque, comment expliquer tant d’hésitations, de contradictions et même d’invraisemblances dans les historiques qui les accompagnent ? Ce mystère, nombre d’experts n’y répondent pas ». Vincent Noce conclut volontiers sur le manque d’utilisation des technologies nouvelles d’imagerie et d’analyse scientifique qui pourraient parfois éviter les faux du mobilier XVIIIe français ou de l’Art Déco. Il pointe surtout le silence qui entoure toutes ces affaires de faux : « Pour garder quelque chance de s’opposer aux pulsions mégalomaniaques des faussaires, il faudrait libérer la parole ».

  • Banksy : La Petite Fille au hula-hoop vendue à une galerie contre la volonté de l’artiste | Connaissance des Arts
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    Personne ne voulait de La Petite Fille au hula-hoop de Banksy, d’après les propriétaires de l’immeuble. Le pochoir, réalisé le 13 octobre dernier, en plein pic de l’épidémie de Covid-19 au Royaume-Uni, était pourtant très apprécié des habitants de Nottingham. Les propriétaires, qui ont souhaité rester anonymes, l’ont pourtant vendu pour un montant inconnu à six chiffres à la galerie d’art contemporain Brandler, située à 200 km de là, à Brentwood. Le 17 février, la galerie a annoncé avoir fait appel à une entreprise spécialisée pour retirer l’œuvre de son mur en briques et la transporter. Elle sera prochainement montrée au Moyse’s Hall Museum (Bury Saint Edmunds), lors d’une exposition consacrée à l’art moderne.
    Grande incompréhension

    L’annonce a créé la stupeur des habitants de Nottingham, très attachés à l’œuvre. Celle-ci représente une petite fille dansant le hula-hoop avec un pneu de vélo près d’un vrai vélo cadenassé à un poteau, et auquel il manque une roue. Beaucoup y voient un hommage au passé industriel de Nottingham, où l’entreprise Raleigh Bicycle Company, fabricant des vélos, a été créée en 1887. C’est donc un pan entier de l’histoire de la ville que les propriétaires de l’immeuble ont vendu. Ils ont indiqué qu’ils ne souhaitaient pas que l’œuvre reste sur les murs du bâtiment et avoir pour cela contacté de nombreuses associations et collectionneurs locaux et nationaux, mais que personne ne souhaitait obtenir la pleine propriété de l’œuvre. L’artiste lui-même a été contacté et a indiqué à plusieurs reprises aux propriétaires qu’il désapprouvait vivement cette vente. L’œuvre avait déjà connu des rebondissements après qu’un des propriétaires du bâtiment a retiré le vélo cadenassé de son poteau en novembre dernier.

  • Des fresques parmi les plus vieilles d’Europe découvertes dans la cathédrale d’Augsbourg en Bavière | Connaissance des Arts
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    L’Office d’État bavarois pour la préservation des monuments historiques a annoncé, le 9 décembre dernier, que, suite à de nombreuses expertises, deux fresques situées en haut des murs du transept sud de la cathédrale de la Visitation d’Augsbourg dateraient de la première décennie du XIe siècle. L’âge de ces peintures, qui représentent, pour l’une, la décapitation de Jean Baptiste et, pour l’autre, son inhumation en fait probablement les plus anciennes fresques chrétiennes au nord des Alpes. Les experts n’avaient, jusque-là, jamais procédé à une datation de ces œuvres, partiellement effacées et endommagées, bien qu’elles aient été mises au jour en 1930.

  • De rares photos de féministes américaines du début du XXe siècle découvertes dans un grenier | Connaissance des Arts
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    C’est en changeant une ampoule que Whitcomb s’est aperçu de l’allure étrange de son plafond. Aucun des propriétaires précédents n’avait fait mention d’un grenier, et pour cause, ils ne savaient même pas que celui-ci existait. Et pourtant, c’est bien un grenier rempli de cadres poussiéreux que l’avocat découvre en poussant une trappe. Il trouve ainsi les portraits d’au moins trois figures importantes du mouvement féministe du début du XXe siècle, dont ceux des deux fondatrices du National Suffrage Association (1869-1890), Elizabeth C. Stanton (1815-1902) et Susan B. Anthony (1820-1906). Le portrait de cette dernière, réalisé en 1905, un an avant sa mort, a longtemps été le portrait officiel utilisé par la Susan B. Anthony Memorial Association après que le photographe leur en ait cédé les droits. D’autres photographies, représentant des militaires, des sportifs et des sportives locales, ont également été trouvées par Whitcomb.

  • Musée du Louvre : un festival du film sur l’art gratuit et en ligne | Connaissance des Arts
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    En raison de la crise sanitaire, la 14e édition des Journées internationales du film sur l’art (JIFA) sera proposée gratuitement, du 22 au 31 janvier, sur le site du musée du Louvre. Le réalisateur Alain Jaubert en sera l’invité d’honneur.

    Cette année, le festival qui « explore les rapports entre le cinéma les autres arts » ne se déroulera exceptionnellement pas dans l’auditorium du musée du Louvre mais en ligne. À l’instar du festival international du film d’animation d’Annecy ou le Champs-Élysées Film Festival cet été, les organisateurs des JIFA ont décidé, malgré les difficultés, de ne pas annuler leur édition annuelle mais de la transformer en une édition inédite 100% numérique, en deux parties. Les spectateurs (re)découvriront, sur le site du musée le plus visité au monde, la célèbre collection de documentaires sur la peinture « Palettes », réalisée par Alain Jaubert et diffusée sur Arte entre 1989 et 2003, puis, une sélection de films documentaires récents qui interroge « la correspondance des arts » entre eux. L’année dernière, les JIFA faisaient (par choix) un premier pas vers le numérique avec une présentation en réalité virtuelle des Noces de Cana de Véronèse, de L’Île des morts, de Böcklin, ou encore des Nymphéas de Monet.
    Alain Jaubert à l’honneur

    La 14e édition des JIFA s’ouvrira avec la présentation en avant-première du dernier film d’Alain Jaubert, Le subtil oiseleur, Foucault de Vélasquez à Picasso, suivie d’une master class et d’une rencontre avec l’auteur, sur le thème « L’art de survivre », en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature. Le documentaire de 60 minutes traite l’incroyable série de 58 variations réalisées en 1957 par Picasso, le génie espagnol avait réinterprété l’iconique portrait de famille de Vélasquez, Les Ménines, peint entre 1656 et 1657.
    Diego Velázquez, Les Ménines, 1656, huile sur toile, 318 x 276 cm, musée du Prado, Madrid.

    Diego Velázquez, Les Ménines, 1656, huile sur toile, 318 x 276 cm, musée du Prado, Madrid.

    Le reste du week-end, le festival nous offre le film de 1998 de l’invité d’honneur, Giacomo Casanova, un « retour sur la vie et l’œuvre du philosophe libertin, personnage fondamental du 18e siècle ». Une rétrospective de la collection « Palettes », composée de deux épisodes d’une trentaine de minutes abordant deux œuvres majeures de l’histoire de l’art : Le Radeau de la Méduse de Géricault ainsi que La Grande Vague de Kanagawa d’Hokusai sera également présentée.
    Correspondances artistiques

    La semaine du 27 au 31 janvier, le festival propose « un choix de films récents dont la facture et le propos échappent aux codes du documentaire classique ». Les sept films présentés sur le thème « Correspondance des arts » entendent traiter des rapports entre les différentes formes que prend l’art. Au programme : peinture, danse, sculpture et même littérature, toutes les disciplines ont été traitées par des réalisateurs passionnés de l’art et des moyens, parfois inattendus, à travers lesquels il s’exprime. Alla Kovgan, la Degas du 7e art, présentera Cunningham, son dernier documentaire tourné en 3D avec les derniers danseurs de la compagnie de Merce Cunningham, son professeur depuis 32 ans. Le film reprend 14 des principaux ballets du chorégraphe et sera présenté jeudi 28 janvier 2021 à 18h30.
    Cunningham d’Alla Kovgan sera présenté le 28 janvier /© Sophie Dulac distribution

    Cunningham d’Alla Kovgan sera présenté le 28 janvier /© Sophie Dulac distribution

    Dans un film de 52 minutes, Isabelle Bony aborde le talent peu connu de Matisse : le travail des vitraux. Le documentaire, qui traite de la passion qui anima les dernières années de la vie du pionnier du fauvisme, sera diffusé le 28 janvier à 12h30. Le 31 janvier à 15h, Jérôme Laffont et Joachim Thôme présenteront La Tentation du réel, l’Agneau mystique des frères Van Eyck, le documentaire réalisé en 2019 explore le chef-d’œuvre révolutionnaire, emblématique des frères primitifs flamands. Comme pour toutes les projections de la semaine, il sera suivi d’un rencontre avec la cinéaste.
    La Tentation du réel, l’Agneau mystique, des frères Van Eyck, de Jérôme Laffont et Joachin Thôme analys le polyptique monumental des frères Van Eyck durant la première partie du XVe siècle, sur la commande d’un couple de riches marchands/© Les Productions du Verger/ Supermouche Productions

    La Tentation du réel, l’Agneau mystique, des frères Van Eyck, de Jérôme Laffont et Joachin Thôme analyse le polyptique monumental des frères Van Eyck, réalisé durant la première partie du XVe siècle, sur la commande d’un couple de riches marchands/© Les Productions du Verger/ Supermouche Productions

    À l’exception du film d’Alain Jaubert, Le subtil oiseleur, Foucault de Vélasquez à Picasso, qui sera visible uniquement le 22 janvier à 18h30, tous les films présentés seront disponibles en streaming pendant 10 jours sur le site du musée du Louvre à compter de leur mise en ligne.

  • Polémique autour du recouvrement d’une peinture murale de Delaperche découverte il y a quatre ans | Connaissance des Arts
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    On ne sait pas grand-chose de Constant Delaperche, qui travaillait hors des sphères officielles et refusait de signer ses œuvres. Les chercheurs ont cependant pu établir qu’il avait notamment travaillé, entre 1804 et 1828, pour la famille Rohan-Chabot, propriétaires du château de La Roche-Guyon. La quasi-intégralité des décors réalisés par ce dernier a cependant été perdue depuis, comme une grande partie de ses œuvres. Formé auprès de Jacques-Louis David, il a également été le précepteur des enfants Rohan-Chabot. Son frère, Jean-Marie Delaperche, aux côtés de qui il expose au Salon de 1824, a, quant à lui, été redécouvert en 2017 grâce à l’apparition sur le marché de l’art d’un remarquable ensemble de dessins dont l’auteur n’avait jusque-là pu être identifié. L’exposition présentée l’année dernière au musée des beaux-arts d’Orléans, intitulée « Jean-Marie Delaperche, un artiste face aux tourments de l’histoire », faisait la lumière sur ce « mystère Delaperche » et faisait le point sur l’état actuel des recherches sur ces deux artistes oubliés de l’Histoire.

  • Le Centre Pompidou lance un MOOC sur l’art 100% féminin | Connaissance des Arts
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    Le nouveau MOOC (Massive Open Online Courses) du Centre Pompidou, « Elles font l’art », sera consacré aux #femmes artistes de 1900 à nos jours. Ce cours en ligne est gratuit et accessible à tous à partir du 25 janvier 2021 sur la plateforme FUN. Les inscriptions sont dès à présent ouvertes.

    En lançant ce cours en ligne, créé en partenariat avec l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le Centre Pompidou nous donne un bel avant-goût de son exposition « Elles font l’abstraction », qui doit ouvrir ses portes le 5 mai prochain.

  • Vandalisme : 70 œuvres d’art mystérieusement dégradées dans les musées de Berlin
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    Suite aux actes de vandalisme perpétués, le 3 octobre dernier, contre les collections de plusieurs musées berlinois, la police allemande a ouvert une enquête pour « déprédation sur des œuvres d’art et des antiquités ». Les soupçons se portent sur des propagandistes d’extrême droite.
    Plusieurs institutions de l’île des musées à Berlin, dont le Musée de Pergame, l’Alte Nationalgalerie et le Neue Museum, ont été la cible de dégradations. Le 3 octobre dernier, un liquide huileux a été déversé sur près de soixante-dix œuvres dont des sarcophages égyptiens, des peintures, des sculptures en bois et en pierre. Les dommages ont nécessité la prise en charge des objets par les restaurateurs. La Prussian Cultural Heritage Foundation, en charge des collections, a signalé que certains objets avaient déjà pu être restaurés et replacés dans les salles. D’autres œuvres, notamment celles en bois, sont encore en cours de restauration.

    […]

    En considérant la date où ont eu lieu les méfaits, jour de commémoration de la réunification de l’Allemagne, les soupçons se portent sur des propagandistes extrémistes. L’identité d’un théoricien conspirationniste appartenant au mouvement d’extrême droite a particulièrement été véhiculée ces derniers jours. L’individu, Attila Hildmann, est notamment pointé par plusieurs journalistes allemands. Il aurait diffusé sur les réseaux sociaux des messages – aujourd’hui supprimés – qualifiant le Musée de Pergame comme « sataniste » et « source de tout mal » et le Altes Museum comme « autel de Satan ». Par ailleurs, le journal « The Guardian » a rapporté que Hildmann aurait partagé un article de l’attaque en commentant « Fact ! C’est le trône de Baal (Satan) ». Comme le souligne le journaliste spécialiste des théories d’extrême droite et de complots Felix Huesmann, le mythe satanique de l’autel de Pergame, conservé au Musée éponyme, est véhiculé depuis de nombreuses années dans les cercles complotistes.

  • Les dix artistes palestiniens qu’il faut connaître
    05.07.2016 par Guillaume Morel
    https://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/les-dix-artistes-palestiniens-quil-faut-connaitre-1146738

    La plupart des artistes palestiniens que nous avons pu rencontrer sont paradoxalement plus connus à New York, Paris ou Dubai que sur leur territoire. Tous s’accordent à dire qu’aux yeux d’une population qui a tant de problèmes à résoudre au quotidien, l’art ne peut être une priorité. Une vrai scène artistique existe néanmoins, tant dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre, que dans celui des arts plastiques. Si la peinture (essentiellement figurative) règne toujours en maître, la photographie, l’installation, la vidéo, les nouveaux médias ont fait leur apparition ces dernières années, avec l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes ultra-connectés, qui parviennent à se faire connaître et à diffuser leurs œuvres via les réseaux sociaux. À l’exception des différentes antennes de l’Institut français et de quelques galeries ouvertes à Jérusalem et à Ramallah – une ville particulièrement dynamique où est implantée l’International Academy of Art et où vivent de nombreux artistes –, les lieux d’expositions sont rares. En particulier à Gaza, où être artiste, c’est d’abord savoir se débrouiller. En faisant face à mille difficultés, de la pénurie de matériel (un seul marchand de peinture, et à des prix extravagants) à l’interdiction quasi-systématique de sortir du territoire, ne serait-ce que pour assister au vernissage de sa propre exposition. Un combat de tous les instants, avec pour seules armes le courage, la détermination, mais surtout la créativité, l’imagination et, bien souvent, l’humour. Plutôt noir…