• Auchan : Licenciée pour l’exemple Claude Askolovitch / Salte
    http://www.slate.fr/story/121807/auchan-menace-empire-licenciement

    Le licenciement d’une caissière de chez Auchan pour une erreur sur un pot de sauce tomate à 85 centimes n’est pas neutre. Il révèle la fébrilité agressive d’une grande distribution qui se vit, sous ses diverses enseignes, comme un pays en guerre, et à la guerre, on ne fait pas de détail.

    Il y a quelques semaines, Gérard Mulliez, patriarche d’une tribu commerçante milliardaire et solidaire, confiait à Valeurs actuelles quelques secrets de sa réussite, et notamment celui-là : il avait fait donner à ses « hôtesses de caisse » (Gérard Mulliez est l’inventeur d’Auchan, entre autres) des cours d’économie, et il jurait : 
    « Je suis persuadé qu’aujourd’hui nos hôtesses de caisse comprennent mieux l’économie que la moyenne des députés ».

    A relire aujourd’hui, quand une de ces hôtesses de caisse -nous dirons caissière à présent, pour faire simple- a été frappée par la foudre du chômage, on se demande si les cours d’économie intégraient aussi la logique de guerre de la grande distribution, et le concept de licencié pour l’exemple. C’est donc arrivé à l’Auchan City de Tourcoing, tout près de chez les Mulliez qui sont des Nordistes de Croix (commune chic où ils vivent), de Belgique (chic pays où ils vivent à l’abri du fisc), de Roubaix (chic ville où leur saga commença). L’histoire a été contée par La Voix du Nord, puis les media nationaux ont suivi.

    Une faute lourde à 85 centimes
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    Qu’importe la somme et qu’importe le doute. On est fusillé pour deux euros ou pour quatre-vingt-cinq centimes, pour un soupçon ou une distraction, sans mobile apparent. La faiblesse serait une autre traitrise. Et elles ont beau soupirer, les bonnes consciences qui ne savent pas ce qu’est la guerre : comment vaincre l’ennemi, si la caissière oublie la peur ?
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    #auchan #mulliez #Licenciée_pour_l_exemple #Fusillé_pour_l'_exemple #caissiére

    • Et ça passe aux Prud’hommes un machin comme ça ? Y’a pas préjudice pour 85 cts.

      Quand je repense à ces jeunes (du Nord) qui refusaient les critiques envers Mulliez sous pretexte qu’il leur avait fourni un emploi d’été au moment propice...

    • Stéphanie est-elle possiblement coupable d’autres « malversations » ? De l’aveu de la direction elle-même (à France 3) mais surtout à la lecture de la lettre de licenciement : NON

      Stéphanie sait-elle qu’elle se trouve sous la surveillance à la fois de la vidéo, et de la sécurité humaine ? OUI

      Dans ce cas, quel intérêt suprême lui ferait commettre des « malversations » ? Un partage du butin avec la cliente, soit (à supposer que ce partage soit équitable) : 3 petites bouteilles d’eau pétillante, 1 paquet de nouilles Auchan, une demi-boîte de sauce tomate. L’enjeu valait-il tant de risques ? NON

      Une source sûre, employée à la sécurité du magasin, peut-elle confirmer que Stéphanie a été placée sous surveillance (comme cela se fait régulièrement envers d’autres collègues en particulier liées à la CGT), et que cette surveillance a démontré qu’elle était parfaitement innocente de toute « malversation » ? OUI

      La CGT dispose-t-elle d’éléments probants mettant gravement en cause certains personnels de direction du magasin, quant à leur volonté de « faire le ménage » ? OUI

      L’inspection du travail est-elle en charge d’une enquête, depuis plus d’un an, sur de possibles discriminations syndicales et raciales dans ce magasin ? OUI

      L’avocat de notre Union Locale et de sa section syndicale, est-il déjà en charge de toutes les affaires concernant ce magasin et ses pratiques à notre encontre ? OUI

      La direction du magasin a-t-elle tenté à plusieurs reprises de contacter Stéphanie pour « arranger l’affaire » ? OUI

      Un rassemblement aura-t-il lieu devant le magasin, après une campagne auprès de la population et dans le cadre d’un mouvement de grève des salariés du magasin, si Stéphanie n’est pas réintégrée ? OUI

    • On a bu du café Robusta premier prix par hectolitre et on s’en est fait des #ulcères à l’estomac. Pour mettre fin à la décomposition de notre propre intérieur, on a acté que nous n’étions pas malades. La #pauvreté n’est pas une MST. Il a donc fallu chourrer le beurre, l’argent du beurre, la crémière ligotée dans le coffre de la Twingo, et du kawa que seuls les bourges peuvent s’offrir.

      http://infokiosques.net/lire.php?id_article=1345