Ruth Grosrichard : My Land, ma terre

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  • My Land, ma terre

    http://www.huffingtonpost.fr/ruth-grosrichard/my-land-ma-terre_b_1260405.html?ref=international

    Sur la scène internationale les #Palestiniens apparaissent aujourd’hui comme des oubliés, malgré la victoire diplomatique que fut leur admission à l’Unesco en octobre 2011.

    Plusieurs facteurs contribuent à cette mise à l’écart : un #processus_de_paix au point mort depuis de longs mois ; les Etats-Unis incapables de mettre en acte les déclarations prometteuses d’Obama ; une #colonisation_israélienne toujours offensive ; un blocus sur la #bande_de_Gaza imposé, depuis juin 2007, par #Israël et l’Egypte même si celle-ci a fait sauter des verrous après la chute de Hosni Moubarak ; une fracture entre les dirigeants palestiniens : d’un côté l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et, de l’autre, le Hamas lui-même fissuré, parvenus péniblement à une réconciliation toute récente pour répondre notamment à la rue qui manifestait en criant non pas « dégage » mais « le peuple veut la fin de la division ». Dernier facteur enfin, les révoltes qui ont secoué les sociétés arabes - pourtant viscéralement solidaires des Palestiniens - ont relégué au second plan la lutte du « peuple frère ».

    On est d’autant plus reconnaissant à #Nabil_Ayouch - figure éminente du cinéma marocain - de remettre en lumière le drame que ce peuple a vécu et continue de vivre. Dans un documentaire, #My_Land, qui sort dans les salles en France le 8 février, le cinéaste s’attache à faire parler la mémoire des réfugiés palestiniens et à la confronter à celle de jeunes israéliens. Après plusieurs voyages en Israël, dans les territoires palestiniens et dans les camps de réfugiés au Liban, il reste convaincu que « l’injustice que subit le peuple palestinien est immense ». Pourtant, son film n’a rien d’un manifeste politique. Son objectif, dit-il, était « d’aller à la rencontre de l’humain ». Entreprise courageuse à plus d’un titre.

    #Palestine