• On est foutus : notre plus grand combattant contre les forces du mal vient de mourir… (j’ai pensé que ça devrait t’intéresser) : L’ancien exorciste du Vatican, le P. Gabriele Amorth, est décédé
    http://www.la-croix.com/Religion/Pape/L-ancien-exorciste-du-Vatican-le-P-Gabriele-Amorth-est-decede-2016-09-18-1

    L’ancien exorciste du Vatican et du diocèse de Rome, le P. Gabriele Amorth est mort vendredi 16 septembre à l’âge de 91 ans.

    Ordonné prêtre en 1954, il est chargé quelques années plus tard de seconder celui qui est alors le prêtre exorciste du Vatican, le P. Candido Amantini, avant de lui succéder en 1990. Il fonde à cette date l’Association internationale des exorcistes (AIE), qu’il présidera jusqu’à sa retraite à l’âge de 75 ans en 2000. Cette association compte aujourd’hui 250 exorcistes dans 30 pays.

    L’exorcisme, auquel Jésus avait recours selon la tradition des Évangiles, revient à « chasser les démons », forces du mal qui « possèdent » une personne.

    Le P. Amorth était l’auteur de nombreux livres sur l’exorcisme, dont le dernier est publié en 2013 en français sous le titre : « Moi, le dernier exorciste – Une vie de lutte contre le mal ». Celui qui a réalisé 160.000 exorcismes, selon sa maison d’édition française, était aussi journaliste pour le journal italien Famiglia cristiana.

    Avec les journalistes, toujours ces chiffres inexplicables – miraculeux ! Si le type a officié à partir du milieu des années 50 jusqu’à sa mort, il a travaillé pendant 60 ans, c’est-à-dire grosso modo 22.000 jours. Ça fait une moyenne de plus de 7 exorcismes par jour. Ohhhh…

    • Suisse / Exorcisme : J’ai retrouvé ce billet dans mes archives

      l’évêché va se renforcer Toujours plus de Romands se disent victimes d’attaques démoniaques. Le diocèse de Lausanne Fribourg et Genève prépare la riposte. Un article du 1 novembre 2010, Le Matin.ch
      L’article n’est plus en ligne, (2010)

      Les prêtres exorcistes du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg ont toujours plus de travail.

      L’an passé, ils ont rencontré 550 personnes qui se disaient possédées par le diable. Leur nombre a augmenté d’un tiers depuis 2006. A cause de cet afflux, l’évêché envisage de renforcer sa structure « d’écoute et de délivrance » pour répondre à cette demande croissante.

      « Nous souhaiterions centraliser les appels et recourir à des laïcs formés pour une première prise de contact avec les personnes qui se croient victimes de forces occultes. Ce n’est qu’ensuite que nous enverrions éventuellement nos prêtres sur le terrain », explique Rémy Berchier, vicaire général de l’évêché et responsable des prêtres exorcistes.

      « La demande d’exorcisme augmente bel et bien, mais les cas de présence démoniaque sont extrêmement rares », précise Luigi Griffa, prêtre exorciste en charge du canton de Vaud.

      Dans le diocèse, on ne compte qu’entre 4 et 5 cas par année.

      Comment expliquer le phénomène ?
      Pour l’homme d’Eglise, plusieurs éléments se conjuguent. « La diminution de la foi, la médecine et la psychologie ne sont pas toujours en mesure d’apporter des réponses et nombreux sont ceux qui refusent d’accepter certaines limites de notre condition humaine. »

      L’abbé constate aussi un désenchantement complet de la société. « Ce contexte renforce l’idée absurde que toute souffrance serait due aux forces occultes », analyse-t-il.

      Reste que même extrêmement rares, les victimes du diable existent, selon Luigi Griffa. « Le but de Satan est de gâcher la vie d’un humain et de l’éloigner de Dieu. Son action peut prendre différentes formes, comme par exemple des suites d’accidents, des maladies ou des déséquilibres de la personnalité. » Dans les cas les plus graves, le corps d’une personne est possédé par le diable.

      Signes de la possession
      
L’Eglise catholique a défini depuis des siècles les signes pour reconnaître un cas de possession. La directive actuelle, revue en 2005, est prudente et recommande aux exorcistes de chercher d’abord toute trace de maladie psychique, au besoin en se faisant aider par un professionnel.

      Parmi les éléments caractéristiques, la victime possédée par un esprit maléfique parle ou comprend une langue qu’elle ne connaît pas.

      Autre caractéristique, elle présente une force surnaturelle et sait des choses qu’elle ne devrait normalement pas savoir. « A l’exception de la dernière, qui est déterminante, ce sont effectivement des choses que l’on observe. Mais il faut rester vigilant. Si des acteurs ont pu imiter de tels phénomènes, on ne peut exclure que dans certaines situations une personne puisse en faire autant », confirme l’exorciste vaudois.

      Pour lui, le meilleur moyen de se protéger contre l’influence du diable, est une vie de foi et de prière et de s’abstenir de recourir à la divination ou à la magie, car elles sont potentiellement dangereuses.

      Ce n’est que dans des cas de présence diabolique « avérée », que les prêtres effectuent un exorcisme. Ce temps de prière se compose notamment de lectures de la Bible, de prières usuelles. En son cœur, il y a la prière d’exorcisme où le prêtre ordonne, au démon de laisser sa victime. Dans les cas plus légers, les exorcistes récitent une prière de délivrance. « Nous sommes souvent sur le fil du rasoir pour savoir si nous sommes face à un cas spirituel ou psychologique, explique Rémy Berchier. Nous ne souhaitons pas empiéter sur le suivi médical d’une personne. »

      Pour ce faire, des réunions ont lieu tous les deux mois entre les prêtres exorcistes, un psychologue, un médecin et un responsable des ressources humaines. « Nous discutons des cas difficiles et les orientons en fonction de nos conclusions. »

    • Religion L’exorcisme en odeur de sainteté Le Matin.ch Renaud Michiels 16.04.2015
      L’Europe connaît un boom des exorcismes, selon des spécialistes. Qui serait dû à un « effet pape François ».
      http://www.lematin.ch/suisse/L-exorcisme-en-odeur-de-saintete/story/31950855

      Le diable s’emparerait de plus en plus de personnes. Qu’il faut donc délivrer du malin. Un « boom de l’exorcisme » qui serait dû à un « effet pape François », titrait avant-hier le Telegraph. « Le pape parle souvent du diable, ce qui a certainement élevé la prise de conscience », note Cesare Truqui dans le quotidien britannique.

      D’origine mexicaine, ce prêtre exerçant pour le diocèse de Coire dit avoir participé à une centaine d’exorcismes.

      Il assiste actuellement à une semaine de conférences à l’Athénée Pontifical Regina Apostolorum, à Rome. Où les intervenants semblent d’accord pour constater une hausse de l’emprise du mal.

      Le nombre d’exorcismes pratiqués n’est pas avancé. Mais on y évoque une « explosion des demandes » en Espagne, Grande-Bretagne ou Italie. Et on y note un besoin toujours accru d’exorcistes formés. Il y en avait par exemple cinq dans les diocèses de Rome et Milan. Ils sont aujourd’hui respectivement dix et douze.

      Force surnaturelle
      Dans le Telegraph, le père Truqui souligne que les exorcismes restent très rares par rapport aux demandes. « Certains ont des troubles mentaux et n’en ont pas besoin. Mais d’autres si, et il existe des signes classiques – parler des langues anciennes par exemple. D’autres ont une force surnaturelle et les symptômes incluent des comportements obsessionnels. J’ai traité une femme qui se peignait les cheveux huit heures par jour. »

      En Suisse romande, pourtant, on ne semble pas crouler sous les possédés. « Aucun exorcisme n’a été pratiqué dans le diocèse depuis que Mgr Morerod a été ordonné évêque, fin 2011 », note Laure-Christine Grandjean, porte-parole du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, qui n’a qu’un prêtre exorciste.

      Influence des vampires
      Le diocèse de Sion, lui, en compte quatre. « Je ne constate aucune augmentation, ni des demandes ni des rituels exercés. Depuis 2006, j’ai été approché une centaine de fois et j’ai en tout pratiqué trois exorcismes », nous explique le plus expérimenté d’entre eux, qui préfère conserver l’anonymat.

      Reste qu’à en croire des spécialistes réunis à Rome, l’augmentation perçue chez nos voisins s’expliquerait en partie par une diffusion planétaire d’occultisme, de satanisme ou de séries et films avec par exemple des suceurs de sang. Ainsi, dans The Independent, le Pr Giuseppe Ferrari, membre d’un groupe catholique de recherche socio-religieuse (GRIS), pointe « ceux qui essaient de transformer les gens en vampires et leur faire boire le sang d’autres personnes ». En octobre dernier, le porte-parole de l’Association internationale des exorcistes (AIE) Valter Cascioli estimait lui aussi que « le nombre de personnes qui souffrent de graves dommages sociaux, psychologiques, spirituels et moraux est en constante augmentation », en partie à cause de la diffusion de l’occultisme.

      Soutien du souverain pontife
      Et l’« effet pape François » ? Plus que ses prédécesseurs, il évoque régulièrement la présence néfaste du « malin », du « démon » ou de « Satan » dans ses messages. Le souverain pontife a également plusieurs fois montré son soutien aux exorcistes. En juillet dernier, la Congrégation vaticane pour le clergé a reconnu juridiquement l’AIE, forte de quelque 250 exorcistes de trente pays. Et en octobre, le Saint-Père lui a écrit pour remercier ceux qui en exerçant ce « ministère particulier » manifestent « l’amour et l’accueil de l’Eglise envers ceux qui souffrent à cause de l’œuvre du Malin ». Bref : si l’exorcisme a pu par le passé être un sujet de discorde au sein de l’Eglise catholique, il semble aujourd’hui en odeur de sainteté.

    • Il y a quelque temps, j’avais croisé quelqu’un qui avait eu affaire au Service de l’exorcisme de l’Île-de-France pour un proche qui souffrait de délires de persécutions mystiques. Il y avait trouvé un accueil psychiatrique d’une grande qualité, d’un niveau rarement rencontré ailleurs.

      Je me souviens qu’il lui avait été dit que la très grande majorité des demandes qui lui parvenaient étaient réorientées et accompagnées vers des prises en charge plus « classiques » et qu’un très faible nombre débouchait sur un véritable exorcisme. Dans le cas en question, d’ailleurs, il n’y en avait pas eu.

    • (suite du (joli) trollage, pour @aude_v )
      Oui, je connais plutôt bien (j’ai vécu là bas adolescent…) c’est tout aussi festif, mais ce n’est pas en Asie du sud-est…

      Hallaca — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hallaca

      La hallaca est un mets traditionnel vénézuélien, typique de Noël. Il s’agit d’une crêpe carrée généralement fourrée de viande de bœuf ou de porc, d’olives, de poivrons, de raisins secs et enfermée dans une feuille de bananier dans laquelle elle est cuite dans de l’eau bouillante. Sa préparation diffère sensiblement selon les régions du pays.