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  • Rituale allein reichen nicht - Kommentar Holocaust-Gedenktag Silke Mertens - TAZ 27.1.208
    http://www.taz.de/!5477381


    Raté ! Dans les pages du Journal de moins en moins à gauche TAZ la journaliste Silke Mertens nous rappelle que les rituels ne suffiront pas pour contrer une nouvelle montée du nazisme et de l’antisémitisme. Manque de bol son article est encore un de ces textes qui n’apportent rien de nouveau au discours ritualisé qui énerve tant de monde. En omettant des éléments essentiels de l’histoire antisémite quelle raconte elle crée des boucs-émissaires. Elle finit par prononcer implicitement l’absolution des vrais coupables.

    Reprenons dès le début.

    Dans les années 1930 le pouvoir nazi fait construire à côté du beau quartier Berlin-Friedenau des logements sociaux de bas de gamme pour les ouvriers fidèles au régime. La cité s’étend sur plusieurs blocs et met en pratique les idées politiques et architecturales du fascisme allemand. Contrairement au projets italiens on respecte la norme d’hauteur en vigeur pour toutes les maisons de la ville et on organise l’emplacement des blocs d’une manière à les protéger des tempêtes de feu après les bombardements.


    Une charmante cité nazie

    Jusque dans les années 1970 c’est une population d’ouvriers, d’employés de bureau et de petits fonctionnaires anticommunistes qui habite les immeubles restés entacts malgé de nombreux raids aériens sur les quartiers et gares avoisinants. Ceci change avec les nouvelles politiques de logement après la réunification de la ville. La cité appartient encore à la ville qui commence à remplacer les habitants allemands viellissants par des familles d’immigrés du Levant et d’Arabie et par des « Volksdeutsche » arrivant du Kazakhstan après l’écroulement de l’URSS. C’est un mélange socio-culturel de plus en plus disparate et explosiv. A la fin du siècle le taux de chômage dans la cité tourne autor de 70 pour cent.

    Nos amis qui habitent la cité ne laissent plus jouer leurs enfants dehors dans les jolies cours intérieures fleuries. Un gamin sans grands frères y est perdu. Les gosses de dix ans frappent et volent ceux de huit ans qui n’ont rien d’autre à faire de d’essayer ce quils viennent d’apprendre sur les petits de cinq et six ans. Quand tu te plains, c’est le grand frère qui règle l’histoire. Tu ne peux pas gagner. Quand il sont bien énervés les gamins arrivent à casser les tables de pingpong en béton armé épais de dix centimètres. Nos amis quittent la cité et acceptent un loyer deux fois plus élevé dès qu’ils trouvent un travail adéquat.


    Relief affichant un Hitlerjunge au dessus d’une entrée d’immeuble

    L’école où se passe le fait divers antisémite se situe dans le bloc d’immeubles à l’extrémité nord-ouest à l’endroit où l’autoroute frôle la cité. Au moment des événements l’apothicaire du coin est partie depuis quelques années déjà, la MJC dans le même bâtiment a cédé ses locaux à une secte évangéliste et de plus en plus d’appartements d’ouvrier sont rachetés par des non-berlinois cherchant à placer de l’argent où pour leurs enfants qui partent faire des études dans la capitale.

    C’est un melange instable qui devait exploser tôt ou tard. Depuis longtemps déjà les voisins connaissant la situation et ne mettent plus leurs enfants dans l’école du quartier. Parmi les nouveaux arrivant une malheureuse famille juive croit les affirmations de la direction de l’école où les enseignants font d’ailleurs un travail admirable. Il arrive ce qui doit forcément arriver. Le gamin juif se fait maltraiter par les enfants « arabes » déjà pas tendres entre eux et les journalistes de tous les bords crient à l’antisémitisme.


    Au centre du quartier à côté de l’église un magasin de légumes turc et une pizzeria, à gauche le local de vente d’appartements.

    Si seulement les voisin bourgeois s’étaient engagés autant pour empêcher la vente des immeubles aux spéculateurs, si seulement ils avaient oeuvré pour établir des contacts avec les familles du quartier, si seulement ils n’avaient pas abandonné les laissés pour compte de la société d’exclusion sociale.

    Les occasions pour agir contre les problèmes étaient nombreuses et proches. L’école à problèmes est située á deux cent mètres du quartier le plus aisé de la région où habitent des journalistes bien placés de tous les médias et pays. Il aurait suffit de passer sous le train et l’autoroute, il aurait suffit d’inviter les classes de l’école derrière la voie des chemins de fer à des projets communs avec les écoles du beau quartier. C’était possible mais personne ne le voulait. Alors c’est un pauvre petit enfant juif qui souffre des conséquences de la ségrégation sociale qui divise les cités du même quartier urbain.

    Je plains les parents qui essaient de prendre sur leurs épaules et sur cellles de leur enfant le poids de cet immense projet de société qui n’a pas eu lieu jusqu’à présent. Mais en réalité ils ne sont pas à plaindre. La réaction des parents juifs a été celle de leur classe sociale. Leur gamin va désormais sur une école privée et portera une rancoeur éternelle envers les arabes et autres muselmans pauvres pendant que ses parents et les médias bourgeois crient à l’antisémitisme.

    On connait le procédé - tu cries à tue tête au voleur afin de ne pas te faire prendre après récupéré le butin. L’événement traumatisant est-ce qu’il provoque un changement d’attitude des citoyens du beau quartier ? Pas vraiment. Comme d’habitude on fait faire le ménage après par les instituteurs et institutrices et on retourne organiser des vernissages et réceptions entre soi.


    Le beau quartier de Friedenau à quelques centaines de mètres

    Antisemitismus nimmt zu, die Erinnerungskultur hat versagt. Solange der Staat jüdische Kinder nicht schützt, sollte er Privatschulen für sie bezahlen.

    Es gibt nicht vieles, auf das man in Deutschland so stolz ist wie auf die Erinnerungskultur und die Aufarbeitung des Holocaust, dem größten Verbrechen der Menschheitsgeschichte. Gedenkstätten, Mahnmale, Stolpersteine, Gespräche mit Zeitzeugen, eine Vielzahl an Dokumentationen und Veranstaltungen. Am heutigen 27. Januar, dem Holocaust-Gedenktag, ist es wieder so weit. Politiker werden sagen, dass der Völkermord an den Juden eine unfassbare moralische Katastrophe war, aus der die immerwährende Verantwortung Deutschlands erwachse, so etwas nie wieder zuzulassen. Wehret den Anfängen!

    Das Problem ist nur: Niemand wehrt den Anfängen. Antisemitismus ist heute im deutschen Alltag wieder so verbreitet und so laut, dass nicht wenige jüdische Eltern ihre Kinder anweisen, in der Schule lieber nicht zu sagen, welcher Religion sie angehören. Denn wer es tut, dem kann es ergehen wie dem 14-jährigen Jungen an der Gemeinschaftsschule Friedenau in Berlin, der von seinen muslimischen Mitschülern gemobbt, verprügelt und schließlich scheinhingerichtet wurde. Dutzende ähnliche Fälle werden auch aus anderen Teilen Deutschlands berichtet.

    Die Vertreter des Staats reagieren durchweg mit bemerkenswerter Gleichgültigkeit. In Dresden waren es dann auch nicht Lehrer, sondern eine Schülerin, die ihre Klassenkameraden wegen Volksverhetzung anzeigte. In ihrer Klasse war es unter anderem cool geworden, den Handyakku auf 88 Prozent zu laden – 88 ist der Nazi-Code für „Heil Hitler“ – und Bilder von Rauchwolken als „jüdische Familienfotos“ zu bezeichnen.

    Nun soll die Bundesregierung einen Antisemitismusbeauftragter berufen. Und die Berliner Staatssekretärin Sawsan Chebli fordert neuerdings einen verpflichtenden Besuch in einer KZ-Gedenkstätte für alle Schüler und Neubürger. Beides sehr ehrenwert. Doch soll das ernsthaft eine Strategie gegen Antisemitismus sein? Der Leiter der Gedenkstätte Sachsenhausen,

    Günter Morsch, wehrt sich gegen die Vorstellung, NS-Gedenkstätten als antifaschistische Durchlauferhitzer zu verstehen. Zu Recht.

    Solche Forderungen zu erheben und einen neuen Beauftragten einzusetzen, ist leichter als sich das Unvermeidbare einzugestehen: Die deutsche Erinnerungskultur ist gescheitert. Ihr ist es auch nach Jahrzehnten nicht gelungen, Antisemitismus zurückzudrängen. Alte antisemitische Klischees wie das des Kindermörders und Brunnenvergifters tauchen beim Antiisraelismus und Antizionismus sogar neu und immer enthemmter auf. Es scheint, als wäre ein Damm gebrochen.

    Dennoch wird in den Schulen häufig die NS-Vergangenheit noch immer so unterrichtet, als habe man es, die Herkunft der Schüler betreffend, mit homogenen Klassen zu tun. Dabei liegt seit Jahren auf der Hand, dass für Schüler aus muslimischen Ländern andere Konzepte und Anknüpfungspunkte gebraucht werden. Ähnliches dürfte auf die Kinder aus russlanddeutschen Aussiedlerfamilien zutreffen, eine Minderheit, die überproportional stark in der AfD zu finden ist. Tatsache ist, dass 73 Jahre nach Auschwitz ein jüdisches Kind nicht gefahrlos auf eine ganz normale deutsche Schule gehen kann. Die betroffenen Familien weichen auf jüdische wie nichtjüdische Privatschulen aus. Auch der antisemitisch gemobbte Junge aus der Gemeinschaftsschule Friedenau geht inzwischen auf eine solche Privatschule. Dass die Eltern selbst für die Schulgebühren aufkommen müssen, ist so skandalös und beschämend wie das antisemitische Mobbing selbst. Solange der Staat und seine Institutionen den Schutz jüdischer Schulkinder nicht sicherstellen können, wäre es das Mindeste, diese Kosten zu übernehmen.

    Stattdessen werden Reden gehalten und Kränze niedergelegt. Erinnerungsrituale können wichtig sein, sogar identitätsstiftend. Aber wenn sich der Kampf gegen Antisemitismus auf sie verengt, sind sie bedeutungslos.

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    Siedlung am Grazer Damm
    https://de.wikipedia.org/wiki/Grazer_Damm#Siedlung_am_Grazer_Damm

    Tag des Gedenkens an die Opfer des Nationalsozialismus – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tag_des_Gedenkens_an_die_Opfer_des_Nationalsozialismus

    Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_d%C3%A9di%C3%A9e_%C3%A0_la_m%C3%A9moire_de

    Volksdeutsche
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Volksdeutsche

    Le terme Volksdeutsche (littéralement « Allemand par le peuple ») est un terme allemand, forgé au début du XXe siècle et ultérieurement investi de connotations raciales et nationalistes. Ce terme renvoie à des populations vivant hors des États à population majoritairement allemande dont elles n’ont pas la nationalité, mais qui se définissent (ou sont définies) ethniquement ou culturellement comme allemandes.

    Kazakhstan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Kazakhstan#Histoire

    Dans les années suivantes du régime stalinien, le Kazakhstan, en partie dans le cadre du complexe correctionnel du « steplag » et du « karlag », est une destination pour de nombreuses déportations (et évacuations de guerre), et en particulier, pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale, de groupes ethniques parfois entiers : Tatars de Crimée, Polonais, Tchétchènes, Allemands de la Volga, et autres.

    #Allemagne #Berlin #Friedenau #Rubensstraße #antisémitisme #gentrification