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  • Wohaaa, je suis sur le cul.
    Valentina Terechkova (Majore Gale) (Валентина Терешкова), première femme dans l’espace, non seulement, elle vit encore, mais elle est membre de la Douma.
    Elle est en politique depuis 66.

    Page wiki : https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A2%D0%B5%D1%80%D0%B5%D1%88%D0%BA%D0%BE%D0%B2%D0%B0%2C_%D0%92%D0%B0

    • Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »
      Un médecin dans l’illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

    • Quand un membre de l’ordre médical se solidarise avec les patients il est systématiquement réprimandé puis annihilé s’il continue à lutter du côté des patients.

      Unit 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731


      L’exemple historique qui a défini cette logique de classe sont les aides soignants et médecins tués par leurs pairs dans les camps de la mort japonais parce qu’ils ne supportaient plus de participer aux vivisections et expérimentations quotidiennes. Ces médecins trop humains subissaient le même sort que les autres victimes des médecins japonais.


      Shirō Ishii / 石井 四郎, médecin chef et directeur du camp de recherche médicale l’unité 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731
      On traite le sujet des Mengele et Ishii dans le cadre de la documentation des crimes de guerre japonais et du génocide des juifs d’Europe par les nazis.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_war_crimes
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/German_war_crimes

      C’est faux car la shoa n’était pas un crime de guerre mais une politique d’extermination conçue indépendamment de la stratégie militaire. L’holocauste a été possible à cause du contexte de la guerre. La Endlösung était gérée par une administration indépendante de l’appareil militaire allemand.


      Berlin, Unter den Eichen 135, l’ancien SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt

      Elle. constituait un élément clé de l’organisation criminelle nazie sans aucune place dans les actions et stratégies militaires. Dans une logique administrative il faudrait la placer au niveau policier qui est différent du domaine militaire.

      La raison d’être des camps de la mort japonais était la recherche médicale et biologique dans un but et contexte militaire. A la différence des camps nazis ils faisaient partie de l’organisation militaire et les médecins y avaient des grades militaires japonais.

      Pourtant le rôle des médecins dans ces mécaniques meurtrières constitue un sujet particulier qu’on fait disparaître derrière le brouillard idéologique des discussions du racisme et nationalisme. Parfois on évoque même l’idéologie du surhomme nazi et de la race suprême japonaise.

      La vérité cachée du rôle central des médecins dans les organisations de la mort

      L’élément commun à toutes ces horreurs et à l’histoire du gentil médecin de famille qui paie de sa poche les indemnités de.ses patients est le pouvoir de sélection, de triage à la rampe d’Auschwitz comme dans le cabinet ou le médecin accepte ou refuse d’accorder un arrêt de travail pour cause de maladie.

      Les médecins participent à la rentabilisation des investissements dans le capital humain en limitant les arrêts maladie au minimum nécessaire. Ce triage concerne tous les assurés et condamne à la souffrance et la mort un plus grand nombre de travailleurs que celui des pauvres victimes du triage à la rampe d’Auschwitz. Au fond c’est la même chose.

      Il y a une différence remarquable entre les deux systèmes :

      L’extermination des juifs et opposants politiques n’était pas rentable immédiatement. On comptait sur l’effet à long terme dans un monde sans parasites et sous-hommes. La recherche des médecins japonais, plus « sérieuse » et efficace que les sordides expérimentations farfelues du côté allemand, misait sur sa rentabilisation par le succès des armes chimiques dans les guerres á venir. A partir de 1945 les me´decins japonais ont d’alleurs réussi à acheter leur impunité contre la communication de leurs données aux médecins proches du général MacArthur.

      Le médecin dans un pays démocratique par contre exerce un métier qui doit contribuer à la rentabilité immédiate de la coûteuse ressource humaine. Il doit réaliser l’équilibre entre les dépenses pour le bien aller des individus et le profit qu’ils sont censés produire pour la classe économique au pouvoir.

      Les expérimentations meurtrières des Mengele/Ishii ne font d’ailleurs que confirmer la véracité de la définition du médecin comme maître incontesté des décisions sur la vie et la mort des patients.

      #iatrocratie #mafia_médicale #médecine_de_classe
      #unit_731 #Auschwitz #médecine #crimes_de_guerre #armes_biologiques

  • Ivan Illich - Le renoncement à la santé
    http://olivier.hammam.free.fr/imports/auteurs/illich/renoncement-sante.htm

    Je soupçonne Illich de partir d’un principe catho-libéral et je suis sûr qu’il a malmené beaucoup de jeunes esprits innocents par ses écrits. Pourtant son analyse des institutions et de leur pouvoir est toujours un puissant outil de critique. Je continue donc à lui chercher la bonne place au milieu de mon bric-a-brac intellectuel.

    Sa critique de l’hôpital (qu’il rapproche de l’école, de l’armée et de la prison) et de la profession médicale, de son idéologie, sa terminologie et son pouvoir tellement hypocrites est incontournable depuis qu’on a pris connaissance des docteurs Mengele et Shirō Ishii / 石井 四郎 .

    Ces monstres nous ont révélé l’essence de leur profession en poussant la praxis médicale à l’extrême sans se soucier des excuses habituelles pour l’exercice du pouvoir médical . Par eux nous avons identifié le patient-marchandise soumis à l’autorité médicale par la force et la mystification.

    Illich nous fournit l’analyse structurelle et étihque de l’organisation qui sert de cadre pour l’excercice du pouvoir sur nous.

    Unit 731 /731部隊 / Nana-san-ichi Butai
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731

    Repris du site Sorceresses Reborn / Le Cercle des Sorcières Disparues (site web disparu)

    Voici vingt ans, j’ai publié un ouvrage intitulé Némésis médicale. Il s’ouvrait sur cette phrase, « l’entreprise médicale est devenue un danger majeur pour la santé ». A l’époque, cette formulation était puissamment chargée de sens. La lirais-je chez un auteur d’aujourd’hui que je riposterais : « Et puis après ? ». En effet, le danger majeur ne réside plus dans l’entreprise médicale, mais dans la quête de la santé.

    Dans la discussion universelle actuelle sur les systèmes de santé, deux mots reviennent très fréquemment : santé et responsabilité. Ces termes entrent dans deux types de discours. D’un côté les soins de santé sont considérés comme une responsabilité incombant à l’état, aux professionnels ou aux gestionnaires ; de l’autre, on estime que chacun doit être responsable de sa santé. « Prendre en main la responsabilité de sa santé », tel est actuellement le slogan qui a la préférence, et est en passe d’être annexé par le sens commun. Le fait que je parle au Québec, dans une communauté politique qui s’efforce de distancier ses principes directeurs des modes internationales, m’encourage à critiquer ces positions. Voilà pourquoi je veux argumenter le bien-fondé d’opposer un « NON » catégorique à l’idée de rendre publiquement les citoyens comptables de leur santé. Et aujourd’hui, en 1994, je suis loin d’être le seul à adopter cette attitude.

    Mais il y a un risque. Notre « non merci ! » devant la perspective d’une nouvelle politique sanitaire peut être interprétée et exploitée de cinq façons différentes pour faire exactement l’inverse de ce à quoi nous visons.

    1. En premier lieu, certains comprennent que le « non » à la santé sous la responsabilité personnelle de chacun implique qu’une mise en tutelle du citoyen s’impose. La santé, prétend-on, est trop précieuse pour être laissée à la discrétion des profanes. Je rejette catégoriquement cette arrogante imputation d’incapacité. Depuis trente ans, j’ai défendu publiquement la décriminalisation totale des pratiques d’auto-intoxication, ce qui n’implique nullement que je leur donne une caution morale. Et je persiste à prôner l’abolition de toutes les dispositions légales à l’encontre de la consommation de drogues et des méthodes curatives non classiques ou non homologuées. Dans le sillage de Paul Goodman, je fonde mon insistance sur le respect que nous devons à la dignité des plus faibles.

    2. Deuxièmement, mon « non » fondamental n’a aucun rapport avec la rareté présumée des agents curatifs. Aujourd’hui, des populations succombent en masse à la famine et non par manque d’interventions médicales ou chirurgicales. Et plus les gens sont pauvres, plus ils sont susceptibles d’être les victimes impuissantes d’une médecine au rabais. Pendant vingt ans, j’ai défendu l’idée que la consommation médicale, au-delà d’un seuil très bas, devrait être frappée de taxes de luxe comme le sont l’alcool. le tabac et les loteries. En taxant les dialyses, les pontages et les ACT, on obtiendrait les moyens de financer pour tous — même à Sumatra — des interventions telle que l’appendicectomie.

    3. En élevant mon « non », je ne me pose pas en penseur planétaire s’efforçant de frayer la voie à une dictature écologique. Je n’imagine pas qu’il puisse exister un quelconque système de régulation capable de nous sauver du déluge de poisons, de radiations de biens et de services qui rendent plus malades que jamais les hommes et les animaux. Ce monde ne comporte pas d’issues de secours. Je vis dans une réalité fabriquée, constamment plus éloignée de la création. Je sais aujourd’hui ce que cela signifie et quelles horreurs menacent chacun de nous. Il y a quelques décennies, je l’ignorais. Il me semblait alors possible de prendre ma part de responsabilité dans le monde. « Être bien portant » ou « être bien soigné » se ramène à une combinaison de trois facteurs : prestations techniques, protection de l’environnement et adaptation aux conséquences de la technologie, facteurs qui constituent inévitablement des privilèges.

    Dans la vallée mexicaine qui m’est familière, le village continue de dénommer ses fêtes populaires d’après le cycle de plantation et de croissance du maïs bleu mais il y a déjà quinze ans que cette céréale elle-même n’est plus qu’un souvenir. Et l’argent manque pour financer les techniques de culture d’hybrides, par ailleurs destructrices. Et il n’y a aucune protection contre les nuages délétères que répand la grande exploitation agro-alimentaire du lieu. Mais on ouvre de nouveaux centres voués à la pédagogie sanitaire, ce qui permet de jeter quelques rognures à la piétaille enthousiaste des verts. C’est pourquoi mon « non » n’est pas assurément un « oui » à la pédagogie de la santé qui implique la gestion de systèmes toxiques.

    4. Si je dis « NON » , ce n’est pas pour défendre une nouvelle éthique de la souffrance SOUS la direction de conseillers des endeuillés et d’accompagnateurs des moribonds qui trouvent dans la maladie et la mort modernes un moyen de se révéler à eux-mêmes. Je ne me range pas non plus dans le camp de ces gnostiques et philosophes qui gèrent le remodelage de ce monde artificiel. Aujourd’hui, j’ai appris ce qu’est l’impuissance. La « responsabilité » est désormais une illusion. Ils nous proposent d’admettre les inéluctables épidémies de l’âge postindustriel comme une sorte de santé sublimée. Je ne réserve nul « oui » au monde de la sujétion totale, à la médiatisation de l’impudence, tellement en vogue chez les philosophes du postmodernisme. Moi, je m’applique à cultiver l’indignation. L’air moderne de souffrir exige d’affronter une angoisse sans précédent. Il ne peut être enseigné mais seulement appris dans une amitié toujours renforcée. Ce qui nous accable aujourd’hui est entièrement nouveau. Ce qui détermine notre époque depuis Rachel Carson c’est l’acceptation réaliste croissante d’une perniciosité sans fin qui est aujourd’hui le thème de pompeux débats sur les orientations et les besoins en matière d’atome, de gènes et d’interventions neurologiques. Voilà les maux qui nous laissent sans voix. Contrairement à la mort, à la pestilence et aux démons, ces maux-là n’ont aucun sens. Bien que dus à l’homme, ils révèlent d’un ordre non humain. Ils nous réduisent à l’impuissance, à l’incapacité, à l’aboulie. Ces maux, nous pouvons les subir, en pâtir, mais non leur donner un sens, les interpréter. Seul celui qui trouve sa joie dans ses amis est capable de leur résister. Aussi y a-t-il un univers entre notre « non » et toutes les acceptations dociles des retombées secondaires du progrès.

    5. Enfin, il serait stupide ou malveillant de taxer d’indifférence cynique le « NON » à la pénalisation des comportements antihygiéniques. Au contraire ! Dans mes réflexions, la première place est occupée par la multitude par des gens innombrables dont quatre décennies de développement ont détruit l’espace architectural, technique et culturel d’où les arts traditionnels de souffrir et de mourir tiraient leur sève. Aujourd’hui, la vaste majorité des hommes est pauvre, et les sous-développés deviennent encore plus pauvres. Lorsque nous disons « non » à l’implantation de systèmes qui promeuvent la quête de la « santé », chez nous ou à l’extérieur, nous parlons avant tout de quelque chose qui m’apparaît impensable : quatre milliards d’hommes plongés dans la misère neuve du développement. Nous ne pourrons tenter d’être à côté d’eux que si nous disons d’abord « Non merci ». Les motifs de mon « non » éthique ne me mettent donc pas au service de ces cinq réalités actuelles que sont : le paternalisme professionnel, l’idéologie de la rareté, l’esprit de système, la psychologie de la libération et ce « sens commun » désormais à la mode qui affirme que l’auto-assistance, l’autonomie, ou même la responsabilité de soi-même sont, pour les pauvres, les seules chances de survivre en supportant les conséquences de l’enrichissement du reste du monde. Je formule mon « non » éthique à la poursuite de ma santé sous ma propre responsabilité parce que moi je veux chercher mon équilibre dans l’apprentissage de l’art de souffrir et de l’autolimitation dans la recherche du soulagement. La poursuite de la santé normative (conforme aux normes) ne pourrait qu’entraîner l’intériorisation des systèmes mondiaux dans le moi, à la manière d’un impératif catégorique. Le renoncement à la « santé » que j’oppose à cette autolimitation réaliste me semble être le point de départ d’une conduite éthiquement esthétiquement et eudémoniquement adaptée à notre temps. Mais, pour suivre cette argumentation, il nous faut d’abord remonter à la sociogenèse historique de ce à quoi nous voulons renoncer.

    La conception moderne de la santé

    La conception de la santé dans la modernité européenne représente une rupture par rapport à la tradition d’Hippocrate et de Galien familière à l’historien. Pour les philosophes grecs, la « santé » se concevait comme une combinaison harmonieuse, un ordre équilibré, un jeu réciproque des éléments fondamentaux. Etait en bonne santé celui qui s’intégrait dans l’harmonie de la totalité de son monde selon le temps et le lieu où il voyait le jour. Pour Platon, la santé était une vertu somatique. Mais depuis le XVIIe siècle, la volonté de maîtriser la nature a remplacé l’idéal de « la santé » par la conception d’une condition humaine dont on peut régir les paramètres. Dans la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis est affirmé le droit à la recherche du bonheur. Le droit à la santé se matérialisa de façon parallèle en France. Dès lors, on s’estimait aussi fond à dire « ma santé » qu’à dire « mon corps ». A l’instar de l’idée voulant que l’Etat garantisse la recherche du bonheur, la quête moderne de la santé est le fruit d’un individualisme possessif.

    Il ne pouvait y avoir moyen plus brutal, et en même temps plus convaincant, de légitimer une société fondée sur l’avidité personnelle. De façon parallèle, la notion de responsabilité de l’individu fut admise dans les sociétés gouvernées démocratiquement. La responsabilité revêtit alors la forme d’un pouvoir éthique sur des régions toujours plus lointaines de la société et sur des formes toujours plus spécialisées de prestations par des services « générateurs-de-bonheur ».

    De nos jours, la santé et la responsabilité sont des concepts normatifs qui n’indiquent plus aucune voie à suivre. Si j’essaie de structurer ma vie en fonction de tels idéaux irrécouvrables, ils deviennent pernicieux — je me rends malade. Pour vivre convenablement aujourd’hui, il me faut renoncer de façon décisive à la santé et à la responsabilité. Je dis renoncer et non point ignorer, et je n’emploie pas ce terme pour connoter l’indifférence. Je dois accepter l’impuissance, déplorer ce qui a disparu, renoncer à l’irrécouvrable. Je dois assumer l’impuissance qui peut même me priver de mon conscient, de mes sens.

    Je crois profondément à la possibilité de renoncement. Et ce n’est pas par calcul. Le renoncement signifie et exige plus que le [fait de] pleurer l’irrécouvrable. Il peut vous libérer de l’impuissance. Il n’a aucun rapport avec la résignation , l’incapacité ou même le refoulement. Mais, de nos jours, le renoncement n’est pas un concept familier. Nous n’avons plus de mot pour désigner le renoncement courageux discipliné, lucide sur soi-même qui s’accomplit en commun — or c’est ce que j’évoque ici. Je l’appellerai l’ascèse. J’aurais préféré un autre terme, car l’ascèse nous fait songer à Flaubert et à son saint Antoine au désert, qui repousse la tentation du vin, de la chair et des parfums. En effet, le renoncement dont je parle n’a pas grand-chose à voir avec cette attitude.

    Une époque abstraite

    Nous vivons dans une époque abstraite et désincarnée. Les certitudes sur lesquelles elle repose sont largement dépourvues de sens. Mais leur acceptation mondiale leur confère une apparence d’indépendance par rapport à la culture et à l’histoire. Ce que j’appellerai l’ascèse épistémologique ouvre la voie à l’abandon de ces certitudes axiomatiques sur lesquelles se fonde en notre temps la vision du monde. J’évoque ici une discipline conviviale et pratiquée de façon critique. Les prétendues valeurs de la santé et de la responsabilité font partie des certitudes que je viens d’évoquer. Quand on les examine en profondeur, on constate que ce sont des phénomènes puissamment morbides et des facteurs de désorientation. Voilà pourquoi je considère l’incitation à assumer la responsabilité de ma santé dénuée de sens, fallacieuse, indécente et, d’une façon très particulière, blasphématoire.

    Ce qu’on appelle la « santé » est aujourd’hui une source de confusion pour bien des gens. Les experts dissertent savamment sur les « systèmes de santé ». Certaines personnes croient qu’à défaut d’un accès à des traitements élaborés et coûteux, les maladies séviraient. Chacun s’inquiète de l’augmentation des « dépenses de santé ». On s’entend même parler d’une « crise des soins de santé ». Je souhaite donner mon sentiment sur ces questions.

    Tout d’abord, je crois nécessaire de réaffirmer la vérité de la condition humaine : j’ai mal. Je souffre de certains troubles. Il est certain que je mourrai. Certains éprouvent plus intensément la douleur, d’autres sont atteints de troubles plus débilitants, mais nous affrontons tous pareillement la mort.

    En regardant autour de moi, je constate que nous avons une grande capacité de nous porter mutuellement assistance, particulièrement lors des naissances, des accidents et des trépas — et ainsi en va-t-il ailleurs dans le temps et l’espace. A moins d’être désaxées par des nouveautés historiques, nos maisonnées, en étroite coopération avec la communauté environnante, ont été admirablement accueillantes, c’est-à-dire, de manière générale, aptes à répondre positivement aux véritables besoins humains : vivre, célébrer et mourir.

    En opposition avec ce vécu, certains d’entre nous en sont venus à croire aujourd’hui que nous avons un besoin désespéré de fournitures marchandes standardisées, entrant toutes sous le label de la « santé », conçues et fournies par un système de services professionnels. Certains s’efforcent de nous convaincre que le nouveau-né arrive en ce monde non seulement sans forces ni capacités, nécessitant donc les tendres soins de la maisonnée — mais aussi malade, exigeant un traitement spécifique administré par des experts autocertifiés. D’autres croient qu’il faut constamment aux adultes des médicaments et des interventions pour qu’ils atteignent la vieillesse, tandis que les mourants ont besoin de soins médicaux dits palliatifs.

    L’asservissement au mythe technique

    Nombreux sont ceux qui ont oublié — ou ne sont plus capables d’en jouir — ces façons de vivre régies par le bon sens, qui contribuent au bien-être des personnes et à leur capacité de guérir d’une maladie. Beaucoup se sont laissés asservir à un mythe technique qui s’autoglorifie, et dont cependant ils se plaignent parce que, de manière impersonnelle, il appauvrit le plus grand nombre et enrichit une minorité.

    Je constate, pour le déplorer, que beaucoup d’entre nous entretiennent l’étrange illusion que tout un chacun a « droit » à quelque chose qui s’appelle les « soins de santé ». Ainsi se trouve-t-on légitimé à recevoir le plus récent assortiment de thérapies techniques, fondé sur le diagnostic d’un professionnel quelconque, afin de survivre plus longtemps dans un état qui est souvent affreux, douloureux ou simplement fastidieux.

    J’estime le temps venu d’énoncer clairement que ces conditions et ces situations spécifiques sont des facteurs de morbidité, bien plus que ne le sont les maladies elles-mêmes. Les symptômes que la médecine moderne s’efforce de traiter n’ont guère de rapport avec l’état de notre corps ; ils sont, bien davantage, les signes des préjugés et des désordres propres aux façons modernes de travailler, de se distraire, de vivre.

    Pourtant, beaucoup d’entre nous sont fascinés par l’éclat des « solutions » high-tech. Nous croyons pathétiquement aux remèdes miracles, nous croyons faussement que toute douleur est un mal qu’il faut supprimer, nous voulons retarder la mort à n’importe quel prix.

    J’en appelle à l’expérience personnelle de chacun, à la sensibilité des gens ordinaires, par opposition au diagnostic et aux décisions des professionnels. J’en appelle à la mémoire populaire, par opposition aux illusions du progrès. Prenons en considération les conditions de vie dans notre cercle familial et dans notre communauté, et non pas la qualité des prestations de « soins de santé » ; la santé n’est pas une marchandise qu’on distribue, et les soins ne peuvent être prodigués par un système.

    Oui, nous avons mal, nous tombons malade, nous mourons, mais également nous espérons, nous rions, nous célébrons ; nous connaissons les joies de prendre soin les uns des autres ; souvent nous sommes rétablis et guéris par divers moyens. Nous n’avons pas à suivre un chemin uniformisé et banalisé de notre vécu.

    J’invite chacun à détourner son regard, ses pensées, de la poursuite de la santé, et à cultiver l’art de vivre. Et, tout aussi importants aujourd’hui, l’art de souffrir, l’art de mourir.

    Les droits et libertés des malades

    Je revendique certaines libertés pour ceux qui préfèrent célébrer l’existence plus que de préserver la « vie » :

    la liberté de juger moi-même si je suis malade ;
    la liberté de refuser à tout moment un traitement médical ;
    la liberté de choisir moi-même un remède ou un traitement ;
    la liberté d’être soigné par une personne de mon choix, c’est-à-dire par quiconque dans la communauté s’estime apte à guérir, qu’il s’agisse d’un acupuncteur, d’un homéopathe, d’un neurochirurgien, d’un astrologue, d’un sorcier, ou de toute autre personne ;
    la liberté de mourir sans diagnostic.

    Il ne m’apparaît pas qu’il soit nécessaire aux Etats d’avoir une politique nationale de « santé », cette chose qu’ils accordent à leurs citoyens. Ce dont ces derniers ont besoin, c’est de la courageuse faculté de regarder en face certaines vérités :

    nous n’éliminerons jamais la douleur ;
    nous ne guérirons jamais toutes les affections ;
    nous mourrons certainement.

    Voilà pourquoi, en tant que créatures pensantes, nous devons bien voir que la quête de la santé peut être source de morbidité. Il n’y a pas de solutions scientifiques ou techniques. Il y a l’obligation quotidienne d’accepter la contingence et la fragilité de la condition humaine. Il convient de fixer des limites raisonnées aux soins de santé classiques. L’urgence s’impose de définir les devoirs qui nous incombent en tant qu’individus, ceux qui reviennent à notre communauté, et ceux que nous laissons à l’État.

    Ivan Illich
    L’Agora, Juillet/Août 1994

    • Grave :
      https://agora.qc.ca/documents/le_renoncement_a_la_sante

      ... le texte de la conférence qu’il a prononcé, au milieu de la décennie 1990, à un congrès de l’Association des directeurs généraux des services de santé et des services sociaux du Québec.

      Ces messieurs n’ont pu comprendre les réflexions d’Illich que dans le sens d’une justification de mesures d’austérité.

      Ivan Illich décrit très bien l’alinéation du malade/patient de sa maladie et de da vie en général. Il ne voit par contre pas que ce ne sont pas les prouesses du progrès technique, il mentionne la dialyse, qui éloignent l’homme de sa propre existence. Il aurait pu nous faire comprendre les raisons et conséquences de phénomènes qu’il décrit en situant les soignants et patients dans le système économique qui les fait marcher, en analysant la repartition du pouvior et des gains entre les membres du système médical.

      I.I. est une source d’inspiration toujours surprenante. Pour mettre ses trouvailles au service de tous la plus gande part du travail reste à faire.

      Parfois j’ai l’impression qu’Illich voit le monde de la perspective du magicien (jésuite) qui est en train de perdre le contrôle de ses brebis au profit des nouveaux sorciers biochimistes et médecins.

      #privatisation #aliénation #lutte_des_classes #capitalisme #iatrocratie

    • Je ne sais pas trop ce que c’est que catho-libéral, mais que Ivan Illich ait un soubassement mystique dans son approche de la maladie (et de la guérison) semble logique et probable. Moi ce que j’aime beaucoup chez lui, c’est que sous une apparence radicale (stop à l’école), il y a beaucoup de nuance dans sa pensée qui échappe résolument aux raccourcis (il vaudrait mieux dire par ex si on veut raccourcir : trop d’école tue l’école, trop de vitesse tue la vitesse, etc.). L’arbitrage intime « à quel moment je continue les soins, à quel moment je les arrête ? » est tellement intime, à la confluence de notre instinct de survie, de notre quête de sens (ou perte), de notre appétit social (ou désappétit), de l’arbitrage personnel entre qualité et quantité de vie... J’ai bien peur que la réflexion théorique prenne peu de temps à interroger en profondeur les motivations subtiles de celleux qui à un moment donné choisissent de ne plus se soigner. La dernière fois que je suis passé à l’hosto, on m’a mis un code barre au poignet et la suite ressemblait joliment à un parfait process industriel. Pour un petit passage en ambulatoire, j’ai fait le dos rond, mais pour ceux qui sont abonnés, je peux comprendre qu’on aspire à une autre dimension de vie, fut-elle plus courte.
      Pas sûr qu’Illich ait été jésuite. Mais attaché à l’exercice de la liberté par le discernement intérieur, c’est sûr. Et puis on ne peut pas lui reprocher de ne pas s’être appliqué à lui-même ses idées, ça change de pas mal d’autres. Je l’admire pas mal pour ça. En tous cas merci pour ce partage d’un texte que je ne connaissais pas.

  • Exklusiv: Der Senat will das SEZ an der Landsberger Allee komplett abreißen
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/sez-an-der-landsberger-allee-der-senat-will-das-alte-ddr-bad-abreis


    Und Tschüß, Berlin hat wieder ein Wellenbad weniger. Dabei war die schicke SEZ-Anlage besser als alle Westbäder zusammen.

    Blub-Britz (abgerissen) und Spreewaldbad-Kreuzberg (kalt, bibber...) waren und sind Mist im Vergleich zum SEZ Leninallee Ecke Dimitroffstraße. Aber da wollnwa ja nich wieda hin, Sozialismus, igittigitt ! Könnte ja als Virus beim Schwimmen übertragen werden. Dann lieba jejen Kowitt impfen. Wirkt aba och nich jejen Sozialismus.

    4.1.2024 von Anne Vorbringer - Wie aus einer Antwort auf eine Anfrage der Linken im Abgeordnetenhaus hervorgeht, plant Schwarz-Rot „den Abriss des gesamten Gebäudebestands“. Im Dezember hörte sich das noch anders an.

    Als die Berliner Zeitung Anfang Dezember bei der Senatsfinanzverwaltung zur Zukunft des SEZ und einem möglichen, drohenden Abriss des einstigen DDR-Vorzeigespaßbades nachfragte, gab sich eine Sprecherin noch vage: „Die Details der Rückgabe des Grundstücks und dessen weiterer Entwicklung werden zeitnah geklärt. Deshalb kann ich Ihnen zum jetzigen Zeitpunkt keine weiteren Details nennen.“

    Man verwies auf die Pressemitteilung zum Thema, die nach dem Beschluss des Bundesgerichtshofs darauf verwies, dass das Land Berlin nun wieder über das Grundstück des Sport- und Erholungszentrums (SEZ) an der Landsberger Allee verfügen und dieses neu entwickeln könne.

    Finanzsenator Stefan Evers (CDU) ließ verlauten: „Das SEZ geht zurück an das Land Berlin und kommt damit endlich wieder den Berlinerinnen und Berlinern zugute. Das ist eine großartige Nachricht. Ich danke allen Beteiligten, die sich in diesem viel zu langen Rechtsstreit mit viel Herzblut für die Interessen der Allgemeinheit eingesetzt haben. Jetzt geht es darum, aus dieser Fläche gemeinsam das Beste für Berlin zu machen.“
    Zukunft des SEZ-Areals: gemischt genutzter Standort mit hohem Wohnanteil

    Nun scheint klar zu sein, wie es um die Zukunft des SEZ wirklich bestellt ist. Der Berliner Zeitung liegt eine Anfrage des Linke-Politikers Damiano Valgolio vor, der als direkt gewählter Abgeordneter im Friedrichshainer Westen die aktuelle Berichterstattung zum Anlass genommen hat, beim Senat selber mal nachzufragen.

    In der Antwort der Senatsverwaltung für Finanzen auf die schriftliche Anfrage Valgolios heißt es zunächst: „Der Senat beabsichtigt, den vom Abgeordnetenhaus am 13. Dezember 2018 beschlossenen und durch Frau Senatorin Lompscher festgesetzten Bebauungsplan umzusetzen. Es soll ein gemischt genutzter Standort mit hohem Wohnanteil entstehen, zudem werden Flächen für einen dringend erforderlichen Schulstandort mit gedeckten und ungedeckten Sportanlagen geschaffen. Zudem ist u.a. der Bau von ca. 500 Wohnungen vorgesehen. Der Bebauungsplan schreibt auch vor, dass mindestens 30 Prozent der zu errichtenden Wohnungen für einkommensschwächere Bevölkerungsgruppen vorzusehen sind.“

    Zu den Fragen, ob es ein Gutachten zur Bausubstanz des SEZ geben werde und ob der Senat einen Abriss oder Teilabriss der Gebäude beabsichtige, heißt es: „Die Umsetzung des Bebauungsplans wird den Abriss des gesamten Gebäudebestands erfordern. Es ist beabsichtigt, die Bausubstanz auf dem Grundstück so weit wie möglich wiederzuverwerten, um die CO₂-Belastung durch den Neubau so gering wie möglich zu halten. Hierzu ist eine differenzierte Untersuchung des Gebäudebestandes erforderlich.“

    Der Senat argumentiert weiter, der Erhalt des SEZ als Sport- und Freizeitstätte sei Ziel der vor 20 Jahren erfolgten Privatisierung gewesen. „Zwischenzeitlich sind keine Investitionen erfolgt, die einen dauerhaften Erhalt des im März 1981 eröffneten Gebäudekomplexes hätten sicherstellen können. Der Bebauungsplan widerspräche zwar nicht dem Bestandsschutz der bestehenden Gebäude. Ein dauerhafter Sportbetrieb dürfte aber ausgeschlossen sein. Keines der Gebäude steht unter Denkmalschutz. Die frühere öffentliche Sportnutzung ist durch eine spezialgesetzliche Regelung bereits Ende 2002 aufgegeben worden. Die Schwimm- und Sprunghalle im Europasportpark ist fußläufig ca. 650 Meter vom SEZ entfernt.“

    Damiano Valgolio kritisiert die Abriss-Entscheidung: „Unsere Anfrage hat ergeben, dass der Senat die SEZ-Gebäude ohne Prüfung der Bausubstanz abreißen will. Das ist ein Fehler, das SEZ ist ein wichtiges Stück Ost-Berliner Stadtgeschichte. Stattdessen muss der Senat nun als Erstes ein Baugutachten in Auftrag geben, um festzustellen, welche Teile des Gebäudes weiter für Sport- und Freizeitbetrieb genutzt werden können. Ziel muss es sein, einen möglichst großen Teil des historischen Ensembles zu erhalten und schnell ein Freizeitangebot zu schaffen, das der Tradition des SEZ gerecht wird.“

    Das Grundstück an der Ecke Landsberger Allee/Danziger Straße war 2003 vom Land Berlin an einen Investor verkauft worden. Seit 2016 wurde vor Gericht verhandelt, ob der damalige Käufer seine vertraglichen Pflichten eingehalten hat. Das Kammergericht hat im Jahr 2022 entschieden, dass der Investor das SEZ-Gelände an das Land zurückgeben muss. Eine hiergegen gerichtete Nichtzulassungsbeschwerde des Investors hat der Bundesgerichtshof kürzlich abgewiesen. Das Land Berlin kann wieder über das Grundstück verfügen.

    #DDR #Berlin #Friedrichshain #Dimitroffstraße #Leninallee #Landsberger_Allee 77 #Danziger_Straße #Sport #Schwimmen #Freizeit #Sozialismus #SEZ

  • #Paraguay official resigns after signing agreement with fictional country

    A Paraguayan government official was replaced after it was revealed that he signed a memorandum of understanding with representatives of a fugitive Indian guru’s fictional country, who also appear to have duped several local officials in the South American country.

    The revelation sparked a scandal — and lots of social media mockery — in Paraguay but it’s hardly the first time self-described representatives of the United States of #Kailasa duped international leaders. Earlier this year, they managed to participate in a United Nations committee meeting in Geneva and also signed agreements with local leaders in the United States and Canada.

    Arnaldo Chamorro was replaced as chief of staff for Paraguay’s Agriculture Ministry on Wednesday shortly after it was revealed that he signed a “proclamation” with representatives of the United States of Kailasa.

    Among other things, the Oct. 16 “proclamation” expressed a “sincere wish and recommendation for the government of Paraguay to consider, explore and actively seek the establishment of diplomatic relations with the United States of Kailasa and support the admission of the United States of Kailasa as a sovereign and independent state in various international organizations, including, among others, the United Nations,” according to a copy of the agreement posted on social media.

    Representatives of the fictional country met with Chamorro and Agriculture Minister Carlos Giménez, Chamorro said in a radio interview.

    During the interview, Chamorro recognized he didn’t know where Kailasa was located and said he signed what he characterized as a “memorandum of understanding” because they offered to help Paraguay with a variety of issues, including irrigation.

    Photos posted in Kailasa’s social media accounts also showed representatives of the fictional country signing agreements with local leaders of the María Antonia and Karpai municipalities. The social media account celebrated each of these signings.

    On Kailasa’s website, the fictional country is described as the “revival of the ancient enlightened Hindu civilizational nation which is being revived by displaced Hindus from around the world.” It is led by a self-styled guru, Nithyananda, who is wanted in India on several charges, including sexual assault. His whereabouts are unknown.

    Representatives of the United States of Kailasa participated in two U.N. committee meetings in Geneva in February, according to media reports.

    In March, Newark City Hall in New Jersey acknowledged it had gotten scammed when it signed a sister city agreement with Kailasa.

    https://apnews.com/article/kailasa-paraguay-india-hindu-chamorro-bec1acb8178cfe645392f0f1aae75a58

    –—

    #Nithyananda

    Nithyananda (born Arunachalam Rajasekaran;[a] 1 January 1978), known among followers as Nithyananda Paramashivam or Paramahamsa Nithyananda, is an Indian Hindu guru, “godman”, and cult leader.[2] He is the founder of Nithyananda Dhyanapeetam, a trust that owns temples, gurukulas, and ashrams in many countries.

    Following charges of rape and abduction filed in Indian courts, he fled India and has remained in hiding since 2019. He is subject of a court-issued non-bailable warrant relating to the allegations.[3][4][5]

    In 2020, he announced the founding of his own self-proclaimed island nation called Kailaasa.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Nithyananda

    #micro-Etat #micro-nation #micro-nations #micro-Etats #Kailaasa #hindouisme

  • L’effet Djabenikov – Historic Vids sur X 
    https://twitter.com/historyinmemes/status/1727901865243758879

    https://www.youtube.com/watch?v=1x5UiwEEvpQ

    The Tennis Racket Theorem (also dubbed the Dzhanibekov effect) states that an object with three unique moments of inertia, rotation about the axis of intermediate moment of inertia is unstable, while rotation about the other two axis is stable.

    The Tennis Racket Theorem states that an object with three unique moments of inertia, rotation about the axis of intermediate moment of inertia is unstable, while rotation about the other two axis is stable.

    notez que le résumé de la notice Wikipedia est factuellement faux, présentant cet effet comme général à l’apesanteur. L’explication détaillée, elle, est correcte. Après, si vous voulez du détail, continuez la lecture de la notice. Même les légendes des images font peur…


    Roulement sans glissement de l’ellipsoïde d’inertie d’un solide sur un plan (P) fixe. La polhodie est en rouge dans l’ellipsoïde, et l’herpolhodie en vert dans le plan (P). Le vecteur de rotation instantanée est colinéaire au vecteur noir qui relie le centre d’inertie du solide au point de contact entre l’ellipsoïde et le plan. Le moment cinétique est colinéaire au vecteur vertical noir.

  • La Pédagogie noire
    Je découvre ce concept de #Pédagogie_noire dans le livre de Catherine Dufour sur #Ada_Lovelace, dont l’éducation a été dictée par les préceptes de Moritz Schreber

    https://regardconscient.net/archi14/1401pedagogienoire2.html

    Quelles empreintes un enfant élevé selon les principes de la Pédagogie noire conservera-t-il inévitablement du long calvaire de son enfance ? La répression quasi systématique de son élan vital peut-elle avoir d’autres conséquences qu’une altération durable de son équilibre intérieur et de ses facultés naturelles à établir des relations harmonieuses avec ses semblables ? Les promoteurs de cette idéologie prétendent que les privations imposées par la nature puis par l’éducation sont « le premier pas vers le sens moral, le fondement de nos sentiments et par conséquent de notre sociabilité[21] » ou encore que, par la discipline éducative, « les plus hautes aspirations de l’intelligence et du cœur peuvent de même être éveillées et satisfaites[22]. » Cependant, ils ne cachent pas leur volonté de briser la vitalité de l’enfant par les moyens les plus violents afin d’être « maître de l’enfant pour toujours » – comme l’écrivait le Dr Schreber. Une séquelle durable d’un tel traitement sera de priver le jeune adulte de sa capacité à exercer naturellement sa sensibilité. N’ayant pas été respecté dans son intégrité physique et psychique, il prendra difficilement en compte celle des autres, notamment des personnes faibles ou dépendantes. Plus grave encore : l’histoire démontre qu’une éducation fondée sur le déni des besoins essentiels de l’enfant, loin de développer son sens moral, débouche au contraire sur les idéologies les plus inhumaines. Ce lien de causalité a été amplement confirmé par les travaux d’Alice Miller sur le succès du nazisme en Allemagne par exemple[23].

    #Alice_Miller #Katharina_Rutschky
    #enfance #éducation_violente #traumatisme #barbarie

    et tout les proverbes merdiques qui découle de l’éducation au capitalisme « c’est pour ton bien » "qui le veut le peut" « qui aime bien châtie bien »

    Appareil de Moritz Schreber pour empêcher les enfants d’ouvrir la bouche

    @mad_meg mêmes tortures que pour les femmes :/

  • Für einen neuen Faschismusbegriff
    https://www.blaetter.de/ausgabe/2023/oktober/fuer-einen-neuen-faschismusbegriff

    Il est difficile de refuter l’idée que le fascisme est le fait des éléments les plus radicaux du capitalisme . Pourtant on est laissé sur sa faim par ce descriptiv connu sous le nom du camarade bulgare Georgi Dimitrov. Sa définition est empreignée par l’esprit communiste de son époque qui plaçait la défense de l’Union Soviétique au centre de l’action et de la théorie communiste. Pour lui les classes antagonistes trouvaient leur expression concrète à travers leurs partis politiques et états.

    Ce fond de théorie a disparu entre 1988 et 1991. On pourrait choisir la Chine et son parti communiste comme remplaçant, mais il serait absurde de vouloir maintenir une approche qui s’est révélée comme catastrophique. Alors que faire du flou idéologique qui émane des institutions de propagande capitalistes de l’ère actuelle ? Qui est le véritable fasciste ? Poutine, Zelensky, Orban, Erdogan, Trump, Sunak ou Modi ?

    Plutôt que de tomber dans le piège des idées sur le totalitarise on a intérêt à s’intéresser à la question d’où viennent ces éléments les plus radicaux du capitalisme. Ils ne tombent pas du ciel mais se constituent comme résultat des événements, du vécu précis et des relations entre les classes à un certain moment dans l’histoire d’un pays particulier.

    Ce texte dans l’édition actuelle de la revue Blätter für deutsche und internationale Politik apporte quelques éléments à l’analyse du phénomène des quasi-fascismes présents.

    1.10.2023 von Berthold Franke - Warum wir bei Putin, Orbán und Co. nicht nur von Rechtspopulismus sprechen sollten

    ... Leitmotiv: Die faschistische Zukunft verheißt nichts weniger als die große Zurücknahme von Moderne, Liberalismus und Demokratie.

    Vorwärts in die Vergangenheit

    Alle Standardideologeme faschistischer Provenienz variieren das Motiv des Rückbaus des modernen Gesellschaftsmodells und seiner liberaldemokratischen Errungenschaften: nationalistische und imperialistische, oft auch territoriale Ziele zur Restitution verlorener nationaler Größe; autoritäre Gleichschaltung als Renaissance vordemokratischer Ordnung; identitäre Abwehr multikultureller Vielfalt und die Diskriminierung des inneren wie äußeren Feindes in xenophoben, rassistischen Stereotypen; Propagierung der Rücknahme des liberalkapitalistischen Primats der Politik und des Zurück in die vorkapitalistische, ständische Ökonomie. „Wieder“ hergestellt werden soll die autoritäre Verbindlichkeit eines patriarchalischen, auf antifeministischen und homophoben Motiven basierenden Modells der Lebensführung. Übrig bleiben ein autokratischer Führer und ein Staat, der seinem Volk über von oben gewährte Zuwendung soziale Wohltaten und andere Früchte des technologischen Fortschritts zuteilwerden lässt. Damit machen sich diese Regime die alte Erkenntnis zunutze, dass politische Nostalgie besonders trefflich funktioniert, wo sie Angst-, Ohnmachts- und Verlustgefühle instrumentalisiert. Denn auf die sachlich genaue Überprüfung dessen, was da an vorgeblich so herrlicher Vergangenheit wiederhergestellt werden soll, wird in der Regel verzichtet.

    Der faschistische Geschichtsrevisionismus, der hierin ein Urmotiv der deutschen Politischen Romantik variiert, ist längst zum Weltphänomen geworden. „Great again“ heißt es nicht nur bei den US-Republikanern, sondern auch in der postosmanischen Türkei, bei den indischen Hindu-Nationalisten, in Serbien und Ungarn sowie bei den Brexiteers, wobei immer wieder an Narrative vergangener nationaler Größe angeknüpft wird, die wiederherzustellen sei. Offensichtlich ist diese Erzählung höchst effektiv ausbeutbar, indem sie durch ihre Parameter „Größe“ und Macht ein Urmotiv überkommener männlicher Selbstbilder nährt. Das faschistische Heils- und Heilungsversprechen wirkt insofern besonders sichtbar und erfolgreich an den kulturellen Flanken einer sich durch Angst vor Machtverlust und „Kleinerwerden“ bedroht fühlenden Männlichkeit, und Antifeminismus ist immer ein guter (wenngleich nicht hinreichender) Faschismus-Indikator. Die Beschwörung verlorener historischer Größe ist ein weit verbreitetes Phänomen, das sich in Ausprägungen zwischen eher harmloser Nostalgie („Rule Britannia“), wirrer Phantasie (Reichsbürger), imperialistischer Kriegsführung (Wiederherstellung des russischen Imperiums in den Grenzen der Sowjetunion) und brutalstem Terrorismus (Errichtung des IS-Kalifats) zeigen kann. Die deutsche Ausgabe war das „Dritte Reich“.[8]
    Wo endet Populismus, wo beginnt Faschismus?

    Besonders attraktiv ist das faschistische Angebot offensichtlich für männlich-junge Milieus, wenn in militanten Organisationen gezielt aktionistische Gewalt propagiert und geprobt wird. Aus oft jämmerlichen Existenzen werden junge Helden, die für Karrieren aller Art bereitstehen. Ideale Soziotope dieser Art bilden sich zuverlässig unter den Heimkehrern aus verlorenen Kriegen, wie etwa in Deutschland nach 1918. Vollgepumpt mit Phantasien von imperialer Größe und der Überlegenheit ihrer Mission, zugleich durch Kriegserlebnisse traumatisiert und verroht, mussten diese jungen Männer eine unverstandene totale Niederlage verarbeiten und sich zusätzlich als Verlierer in einer krisengeschüttelten Nachkriegswelt sozial und ökonomisch behaupten. Daraus wurden in der Weimarer Zeit die Nazi-Schlager „Dolchstoß“ und „Versailles“, und die verlorene Generation der Kriegsteilnehmer entwickelte sich zur Hauptbrutstätte des Nationalsozialismus.[9] Vergleicht man damit die historischen Einlassungen des in den 1990er Jahren aus dem Kalten Krieg, Einsatzort Dresden, ins postsowjetisch zerfallende Russland heimgekehrten heutigen russischen Präsidenten, hört man im Grundsatz die gleiche Melodie.[10]

    Wo endet autoritärer Rechtspopulismus und wo beginnt Faschismus? Beide nähren sich aus den gleichen Quellen. Den Vorschlag, als im engeren Sinne faschistisch nur diejenigen Bewegungen zu kennzeichnen, die offen die Demokratie angreifen, hatte der liberale Staatsrechtler Hermann Heller schon Ende der 1920er Jahre verworfen.[11] Wer die Strategie und Taktik von Mussolini oder Hitler und ihrer Spießgesellen zur Zerstörung der Demokratie mit deren eigenen Mitteln der Massenmobilisierung und des Meinungskampfs studieren will, braucht nur einen Blick in die Hexenküche des Nationalsozialismus zu werfen, wie sie in Gestalt der Tagebücher von Joseph Goebbels jedermann zugänglich ist. Dort lernt man, dass der Faschismus so siegt, wie die Demokratie stirbt: scheibchenweise, graduell und durch planvolles Handeln vieler.

    So muss der Faschismus an jedem Einzelphänomen durch Anwendung eines hinreichend ausgebauten Idealtypus nachgewiesen werden. Für empirische Zeitanalysen heißt die Frage: Wo sind im Sinne des vorgeschlagenen funktional-ideologischen Faschismusbegriffs etwa in der AfD, in Erdog˘ans Türkei, in den Massenorganisationen des indischen Hindu-Nationalismus oder in Ungarn die Übergänge zum Faschismus ablesbar? Und bei den Antworten werden entsprechend eine Variation der Präfixe „krypto“, „proto“, „neo“, „retro“ oder weitere Epitheta wie „klerikal“, „korporatistisch“, „digital“ oder „oligarchisch“ zu erwarten sein.[12] Und natürlich: Nicht jeder Programmpunkt und jede Forderung, nicht jeder Akteur aus diesem Spektrum ist eindeutig und lupenrein als faschistisch zu kennzeichnen, sondern politische Bewegungen, Ideen und Führungspersonen verdienen sich diese Charakterisierung, wenn sie mit den genannten Kernelementen des Idealtypus identifiziert werden können. Damit wäre einer kritischen Publizistik und Politikwissenschaft ein wichtiges Feld der Analyse eröffnet, das ergebnisoffen und wachsam zugleich auf aktuelle Phänomene wie Le Pen, Höcke oder die Schwedendemokraten anzuwenden ist.

  • Ben alors ça, je croyais que tout le monde le savait

    En Suisse, à partir des années 60, il y a eu obligation de construire un abri anti atomique dans chaque nouvelle construction puis au début des années 2010, la loi a été modifiée.

    WP spécifie

    La construction obligatoire d’abris antiatomiques durant la guerre froide serait en partie due au lobbying mené par l’industrie du ciment auprès des parlementaires.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abri_antiatomique

    • La France compte environ 1 000 abris antinucléaire, dont 600 abris militaires et 300 à 400 abris privés. Le taux de protection nucléaire est ainsi proche de 0 %.

      Mais nul n’ignore que le génie français nous permettant d’avoir des frontières étanches aux rayonnements ionisants, il serait contre productif de penser à (et encore moins d’agir pour) s’en protéger.
      Par comparaison :

      En 2023, la Suède disposait de 7,2 millions de places protégée, soit un taux de couverture de 81 %.

      #nucléaire

    • @vazy : la différence de logique est peut-être aussi dans le fait que la France dispose elle-même de l’arme nucléaire, et donc compte plus sur l’idée de dissuasion (destruction mutuelle en cas d’attaque) que sur des abris.

    • Tout ça pour raconter que ma tante suisse (et non pas mon oncle d’amérique) avait chez elle un #abri_antiatomique.

      Mais vous oubliez qu’en France on a des pastiles d’iode, bien plus facile à trouver (comme le stock de masques)

    • @arno la définition que tu donnes de la dissuasion est tellement réaliste ! Ce qui me sidère c’est que l’humanité (une partie au moins) en soit venue à considérer que la menace « destruction mutuelle » soit la condition de l’harmonie du monde. Comme si on n’avait que ça à foutre de se mettre sur la gueule sur une planète qui se barre en sucette.
      #complexe_militaro_industriel

  • Ostberlinfahrten

    Von 1961 bis 1989 durften Westberliner Taxis nicht spontan in den Ostsektor, die Hauptstadt der DDR fahren, es sei denn ihr Fahrer hatte einen bundesrepublikanischen Ausweis oder einen ausländischen Pass und der Fahrgast konnte wie er nur den Checkpoint Charlie im Zuge der Friedrichstraße für den Grenzübertritt nutzen. Es konnten also Fahrer mit ausländischem Pass und Bundesbürger ebensolche Fahrgäste zwischen dem sowjetischen und amerikanischen Sektor der Stadt befördern. In der Regel wurden diese Fahrten eher von Fahrern mit ausländischen Pass und Meldeadresse in Westberlin ausgeführt, weil für Deutsche die vorgeschriebene Anmeldung einer Wohnadresse in den Westsektoren der Stadt mit dem Austausch des grauen Personalausweis der Bundesrepublik Deuschland gegen den grünen Personalausweis für Westberliner verbunden war, mit dem ein Grenzübertritt am Checkpoint Charlie nicht möglich war. Da eine Meldeadresse in Berlin Vorschrift für Taxifahrer war, gab es praktisch keine Deutschen als Fahrer für „Ostberlinfahrten“.

    Westberliner, die vor 1989 mit dem Taxi „in den Osten“ fahren wollten, mussten einen Westberliner Fahrer mit grünem Personalausweis finden, der bereit war, ein paar Tage vor der Ostfahrt wie sein Fahrgast persönlich in einer der Passierscheinstellen ein eben solches Dokument für den Besuch in der Hauptstadt der DDR zu beantragen und diesen Passierschein vor Grenzübertritt eben dort abzuholen. Der Checkpoint Charlie war ihnen verschlossen, jedoch konnten sie die Übergänge Heinrich-Heine-Straße, Invalidenstraße, Chausseestraße und Bornholmer Straße sowie Drelinden für Fahrten nach Potsdam nutzen.

    Für Ein- und Ausreise musste der selbe Grenzübergang benutzt werden, denn nur dort war die Einreise dokumentiert und konnte bei der Ausreise aus dem Register gestrichen werden.
    Der Grund dafür war, dass es vor 1989 keine preiswerte Netzwerktechnik gab, die den Abgleich von Einreisen und Ausreisen an verschiedenen Grenzübergängen erlaubt hätte. Außerdem fiel diese Technologie unter ein westliches Embargo, das ihren Export in den „Ostblock“ verhinderte.

    Das bedeutete für jeden Besuch „im Osten“ zwei Besuche in der Passierscheinstelle, zwei Mal warten, was vor Feiertagen manchmal einen halben Tag lang dauerte. Wenn die Warteschlange vor Weihnachten bis vor die Tür der Passierscheinstelle reichte, mussten auch Wind, Regen oder Schnee erduldet werden.

    Routinierte Schlaumeier besaßen einen grünen „Mehrfachberechtigungsschein“, der es einmal beantragt und ausgestellt ermöglichte, bei einem einzigen Besuch in der Passierscheinstelle bis zu acht weitere Besuche, auch an einem einzigen Tag, „freistempeln“ zu lassen.

    Wer also einen Westberliner Fahrgast zur Staatsoper unter den Linden bringen und ihn dort auch wieder abholen wollte, brauchte dadür entweder zwei Einträge im Mehrfachberechtigungsschein und musste bei jedem Grenzübertritt den „Zwangsumtausch“ leisten, oder er musste die Zeit der Aufführung im leeren abendlichen Ostberlin verbringen, wo er keine Fahrgäste aufnehmen durfte. Außerdem hätten ihn Ostberliner Fahrgäste ihn nur mit „Ostmark“ bezahlen können. Von diesen für ihn wertlosen Scheinchen und „Aluchips“, hatte der Fahrer aber schon mindestens 25 zuviel, weil jeder Grenzübertritt mit „Zwangsumtausch“ von 25 D-Mark gegen Mark der DDR zum Kurs eines zu eins verbunden war. Dieses Geld durfte nicht aus der DDR ausgeführt werden, sondern musste bei der Ausreise gegen Quittung an der Grenzübergangsstelle zur Aufbewahrung abgegeben werden und konnte bei einer erneuten Einreise in die DDR wieder zusätzlich zum erneuten Zwangsumtausch ausgezahlt werden.

    Nach 18 Uhr gab es praktisch keine Möglichkeit, das Geld auszugeben, denn alle Geschäfte waren geschlossen, und nichtalkoholische Getränke, Essen und Zigaretten waren in den meisten Gaststätten so billig, dass der Taxidahrer nach einer Zeche für 25 Mark im Übermaß vollgefressen und nicht mehr fahrfähig gewesen wäre.

    Für Fahrgäste bedeutete das einen Taxipreis in Höhe eines Vielfachen des Preis für seine Opernkarten. Die waren so subventioniert, dass sich jeder Hilfsarbeiter problemlos mehrere Opernabende im Monat leisten konnte. Der Westberliner Fahrer musste seinen Kunden mindestens 300 Mark für die Fahrt und 25 Mark zusätzlich für den für ihn wertlosen Zwamgsumtausch berechnen, wenn er nicht Miese machen wollte. Die Eintrittskarten für die Oper gab es für Westverhältnisse fast geschenkt, aber das Taxi zur Oper war aufgrund der Zeitumstände sehr teuer

    So ist es kein Wunder, dass „Ostfahrten“ selten und das Geschäft weniger spezialisierter Betriebe waren. Die Preise in D-Mark der 1980ger Jahre entsprechen ungefähr dem Wert des gleichen Betrags in Euro im Jahr 2020 ff.

    Die straffen Kontrollen lösten sich im November 1989 schnell wie in Rauch auf. Nach der Grenzöffnung am 8.11.1989 wurde noch kontrolliert und die Regeln für die Benutzung der Grenzübergänge durchgesetzt. Von Zwangsumtausch war im Dezember bereits keine Rede mehr, und im Januar begannen wir, die Kontrollversuche der DDR Beamten an der innerstädtischen Grenze zu ignorieren. Wer zu kontrollieren versuchte wurde ignoriert oder von zwei Tonnen Mercedes zur Seite gedrängt. Der Staat DDR und seine Organe hatten innerlich abgedankt und bald verschwanden zuerst die Beamten und dann die Betonpoller, die zum Verlangsamen der Fahrt an den Kontrollstellen zwangen.

    Übertrieben strenge Grenzkontrollen hält kein Staat, keine Gesellschaft lange durch. Die mächtige Berliner Mauer hat sich in kürzerer Zeit als der Dauer eines Menschenlebens erledigt. Die Bürgerinnen und Bürger der DDR hatten gelernt, mutig auf ihrer Reisefreiheit zu bestehen. Am Ende wollte wollte niemand mehr die Mauer haben, und so verschwand sie fast wie von selbst.

    Wenn es gut läuft, geht es in Zukunft allen Grenzregimes wie ihr.

    #Berlin #Taxi #Geschichte #Grenze #Mauer #Checkpoint_Charlie #Zwangsumtausch #Heinrich-Heine-Straße, #Invalidenstraße, #Chausseestraße #Bornholmer_Straße #Besatzung
    #Unter_den_Linden
    #Kreuzberg
    #Mitte
    #Wedding
    #Prenzlauer_Berg
    #Tiegarten

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Berechtigungsschein_zum_Empfang_eines_Visums_der_DDR

    • Merci de signaler cette carte, presque parfait du point de vue de la terminologie en légende. Ça n’a plus de sens aujourd’hui de mentionner les « séparatistes », ils sont totalement intégrés dans les troupes russes et il y a en plus d’autres unités (Wagner, l’es bataillons tic toc tchétchènes, etc... le mot « Russes » ou « Troupes russes » suffirait amplement. « Villes contestées » n’est pas très approprié non plus, d’une part parce que les fronts urbains évoluent plus ou moins vite et les villes et villages passent d’un camp à l’autre et ne sont plus « contestés », et par ailleurs parce que le mot « contesté » induit que les deux parties en conflit sont aussi légitime l’une que l’autre, ce qui n’est bien sur pas le cas. Il vaudrait mieux mettre dans ce cas « âpres combats » ou quelque chose de ce genre. Dans son bouquin limite scandaleux, (Russie un vertige de puissance), Radvanyi n’a pas jugé utile (alors que j’en avais fait la demande) de changer la terminologie des cartes où les territoires envahit et occupés avec la brutalité et la cruauté que l’on sait sont mentionnés systématiquement comme « territoires contestés », et ce choix est loin d’être neutre (comme celui de représenter la Crimée d’une couleur différente de l’Ukraine, ou d’oublier de mentionner que les territoires envahit et occupés par les Russes sont selon le droit international des territoires ukrainiens, et pire sans doute bien que pas très cartographique, citer les propagandistes criminels du Kremlin genre Soloviov ou Simonian comme si c’était des points de vue pertinents et présentables). Sinon pour le reste de la carte, je me réjouis qu’une terminologie appropriée ait été adoptée (en particulier ne ne pas voir guerre"russo-ukrainienne" mais plutôt « invasion russe »)

    • Par contre rien à dire de l’OTAN, des occidentaux qui sont en guerre officielle contre la Russie ??? Ces gauchistes, antifas et autres qui ont soutenu les bombardements en Ukraine, contre la population de l’Est dite séparatiste, des milliers de morts et destructions en ne parlant pas UNE SEULE fois des ingérences graves de l’Occident, l’ OTAN ...L’hypocrisie de votre texte me donne la nausée ! Même jusqu’a mentir sur la nature fasciste, nazie du régime de l’actuelle Ukraine et ce depuis 2014 ; TORCH-LIT MARCH IN KIEV BY UKRAINE’S RIGHT-WING SVOBODA PARTY - BBC NEWS
      https://www.youtube.com/watch?v=tHhGEiwCHZE

      Continuez les gens se dégoutent des collabos du régime Otanien et des collabos de Bandera .

      .https://www.youtube.com/watch?v=5SBo0akeDMY

  • L’Office of Price Administration contre les marchés libres
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Office_of_Price_Administration
    Wikipedia propose un article très complet sur un chapître étonnant de l’histoire économique des États Unis. On y découvre comment la régulation officielle des prix a été rendu inoffensive par une combinaison de lobbying et de propagande commerciale.

    The Office of Price Administration (OPA) was established within the Office for Emergency Management of the United States government by Executive Order 8875 on August 28, 1941. The functions of the OPA were originally to control money (price controls) and rents after the outbreak of World War II.

    Le système pourtant très efficace n’a pas survécu l’immédiat après-guerre. Il a été combattu par le grand capital qui voulait s’émanciper de l’état sourde d’énormes profits de guerre. Là il ne représentait plus qu’un frein à la croissance économique que le garant de profits d’avant.

    Comme figure de proue et écran de fumée publicitaire leur système économique a pondu l’incarnation d’un personnage de bande et dessin animée arch-ennemi populaire de la régulation des prix. Earl William Muntz popularisait l’image d’un Bugs Bunny des affaires fou et indestructible sur lequel petits employés et affairistes pouvaient projeter leurs rêves de réussite et d’évasion du carcan provincial.

    Madman Muntz
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Madman_Muntz

    Après la guerre l’OPA a tenté en vain d’imposer des prix de vente pour les voitures d’occasion à l’homme d’affaires qui jouait au rebelle anti-instituionnel « Madman Muntz ». Pendant quarante ans cet énergumène a gagné et perdu des millions d’abord comme vendeur de voitures puis en inventant et commercialisant des produits de consommation innovants.

    Muntz TV Commercial I 1952 https://www.youtube.com/watch?v=r0eeAoBz1XI&t=57s

    Stereo-Pak
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Stereo-Pak


    D’abord un succès puis une faillite - la première cassette audio deux pistes/stéréo

    Muntz-Jet
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Muntz_Jet


    Avec chaque exemplaire vendu du Muntz-Jet son fabricant perdait 1000 Dollars. Entre 1951 et 1954 il en a quand même fabriqué 400 exemplaires.

    Technicolor Compact Video Cassette (CVC)
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Compact_Video_Cassette

    L’investissemenr de Madman Muntz dans le système vidéo CVC conçu pour remplacer le film Super 8 a coulé comme celui de Siemens (DE), Grundig (DE), Thompson (FR) et Funai (JP). A cause de la piètre qualité des caméras mais surtout à cause du marketing international par le Japonais JVC-Panasonic-Matsushita pour le concurrent VHS, les ventes d’appareils CVC n’ont jamais décollé. Video 2000 des Européens Grundig et Philips comme le système Betamax du Japonais Sony ont également perdu contre VHS. Sony a pu rentabiliser une partie de son investissement en développant Betamax (1975) vers le système professionnel Betacam (1982) qui s’est imposé comme format standardisé pour les reportages et films de télévision dans le monde entier jusque dans les années 2000.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Betacam

    C’est à partir des années 1980 que la domination mondiale de l’industrie états-unienne touche à sa fin au profit des entreprises asiatiques. Muntz continue à gagner beaucoup d’argent comme vendeur mais chacun de ses investissements dans la production n’a été profitable pendant une brève période ou s’est révélé comme déficitaire dès l’introduction sur le marché. Le petit millionaire perdait à chaque fois qu’il essayait de jouer dans la cour de grands.

    Earl William « Madman » Muntz est mort en 1987 après avoir cassé une dernière fois les prix. D’après les témoignages à ce moment il vendait les premiers téléphones portables à mille Dollars seulement quand ses concurrents en commercialisaient encore pour trois mille .

    Au moment de sa mort la politique économique des reaganomics battait son plein et on ne se souvenait plus que dans un passé lointain les États Unis avaient protégé leurs citoyens par l’ Office of Price Administration et une assurance maladie accessible à la grande majorité.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Health_insurance_in_the_United_States

    Between 1940 and 1960, the total number of people enrolled in health insurance plans grew seven-fold, from 20,662,000 to 142,334,000, and by 1958, 75% of Americans had some form of health coverage. By 1976 85.9% of the employed population 17-64 years of age had hospital insurance while 84.2% had surgical insurance.

    #USA #guerre #économie #économie_planifiée #histoire #technologie #marketing #télévision

    • On n’introduit pas le régulation des prix sans créer un cadre juridique pour les salaires ? Au fait la National Industrial Recovery Act précède l’introduction de l’Office of Price Administration de huit ans. A ce moment elle ne joue plus de rôle pour la régulation économique qui est désormais mis au service de la guerre et de l’expansion impérialiste des USA.

      En princile National Industrial Recovery Act est un précurseur des lois sur le SMIC / gesetzlicher Mindestlohn . L’obstruction conséquente du capital petit et grand contre cette loi et le manque de ressources mis à disposition par l’état pour son implémentation sont exemplaires pour les difficultés des systèmes de salaire minimum d’aujourd’hui.

      Un exemple : A Berlin l’équipe compétente au sein de l’institution fédérale responsable pour les contrôles du salaire minimum dans le secteur des transports de personnes est constituée de deux agents des douanes. Il sont censés surveiller le paiement du Mindestlohn pour dix mille taxis et vtc, les autobus privés, les ambulances et le transport de personnes maritime.

      Résultat : Il n’y a jamais de contrôle du paiement des salaires et les agent des douanes ouvrent d’enquête contre une entreprise qu’après la déposition d’une plainte avec tous le documents et preuves à l’appui. Le taux de syndicalisation dans ce secteur étant zéro les victimes de exploitation ne peuvent alors même pas compter sur la loi pour défendre leur droits. Les entreprises criminelles imposent les salaires et manipulent les montants individuels à payer comme bon il leur semble.

      On y découvre le principe du fonctionnement d’une société démocratique capitaliste : Quand il y a un problème on vote une lois démocratique, on arrose d’argent quelques intéressés et on fait tout pour garantir aux entreprises les profits imposables ou réalisés au noir.

      Il n’y a comme défense efficace des salaires et autres intérêts de la classe ouvrière que l’action syndicale. La gauche parlementaire ne peut qu’y préparer le terrain juridique en agissant contre des projets de loi limitant les actions des employés et leurs alliés petits bourgeois.

      #syndicalisme #SMIC #salaire_minimum

  • Rassenhygienische Forschungsstelle 1936 - 1945
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Rassenhygienische_Forschungsstelle
    Rares sont les meurtriers qui se photographient en commettant leur crime. Dans les cent ans passés la rationnalisation, le partage des tâches et l’adoption de méthodes scientifiques a apporté un tel degré d’abstraction au métier que ses membres ont l’impression de faire un travail utile pour la société et les sciences. Il suffit alors qu’un état ou une union de plusieurs états fasse appel à leur compétences pour qu’ils présentent fièrement leurs sujets et procédés.

    Dans le passé même les militaires parmi les assassins se trouvaient au plus bas de l’échelle du prestige social dans la culture chinoise. Depuis la victoire militaire des impérialistes britanniques dans les guerres de l’opium en 1839 et 1856 tuer une personne voire plusieurs est considéré comme un acte civilisateur et rentable à condition de cibler une race inférieure.

    Seuls les membres de l’élite capitaliste sont exemptés de la règle que chaque vie est convertissable en valeur marchande et pécunière.

    L’interprétation nazie de cette constante moderne n’était que son expression la plus poussé de l’époque. Finalement les autres puissances capitalistes se sont aussi alliées contre l"Allemagne car ses dirigeants n’ont pas voulu épargner la totalité de cette élite. Pour les nazis un capitaliste juif n’était pas meilleur qu’un ouvrier juif. Ce crime contre le common sens capitaliste leur a valu le dédain de la classe capitaliste internationale.

    Les images suivants sont les témoins de ce contexte.

    Zigeunerforschung

    Maideportation 1940

    22 Medien in der Kategorie „Rassehygienische und Kriminalbiologische Forschungsstelle“
    https://commons.m.wikimedia.org/wiki/Category:Rassehygienische_und_Kriminalbiologische_Forschungsste


    Unter den Eichen 82, Berlin-Dahlem

    #racisme #génocide #iatrocratie #science #nazis #eugénisme #Berlin #Unter_den_Eichen

  • From Slavery Abolition to Public Education, German Radicals Made American History
    https://jacobin.com/2023/03/german-americans-civil-war-franz-sigel-st-louis
    Pendant la première guerre mondiale les élites étatsuniennes ont décider de jeter les hommes des classes populaires dans les tranchées d’Europe.

    The Naked Truth, Saint Louis 1914

    Pour y arriver ils se sont servi pour la première fois d’une forme moderne de propagande appllée relations publiques . La première victime de cette campagne organisée fut le souvenir des révolutionnaires et réformateurs sociaux d’origine allemande. Vingt ans après leurs organisations avaient été annihilés comme les syndicats et partis de gauche anglophones. Les capitalistes étatsuniens n’acceptaient que les nationalistes et nazis d’origine allemande jusqu’à ce que leurs organisations furent interdits aussi après Pearl Harbour. Cet article témoigne de la redécouverte des idée et personnes à l’origine des premières structures sociales modernes des États Unis.

    Depuis la dissolution des pays appartenant au bloc de l’Est nous observons en Europe un processus réactionnaire comparable. Le souvenir des luttes et traditions du mouvement ouvrier est systématiquement éradiqué par le pouvoir.

    On y procède par étapes plus ou moins violentes avec les banderistes d’Ukraineà la tête. Dans ce pays, en Pologne et dans les pays baltes c’est couplé avec une russophobie agressive. En Allemagne on ajoute aux mesures anticommunistes extistantes en RFA (lois pour la réintroduction d’une armée au sein de l’Allemagne capitaliste, interdiction du parti communiste, Berufsverbot, législation dite antiterroriste, decrets anti-kurdes etc.) le financement d’une véritable industrie du souvenir anticommuniste oûtre la discrimination des anciens employés de la RDA en retraite et la dissipation des institutions et du travail culturel populaire réalisé en RDA.

    On oublie le travail de mémoire pouplaire collective effectué par les éditions de l’Est. A l’Ouest les écrits socialistes historiques étaient censurés de facto car absents des bibliothèques publiques. Il fallait se rendre à Berlin-Est pour se procurer les classiques du socialisme à un prix abordable. L’internet a changé la donne mais il faut encore trouver une solution pour caractère éphémère des supports électroniques.

    Dans ces temps tourmentés il est urgent de suivre l’exemple des chercheurs de gauche des USA et faire découvrir au grand public l"exemple de nos ancêtres révolutionnaires.

    11.3.2023 by Devin Thomas O’Shea - Conditions in the German states leading up to the 1848 revolutions produced a generation of radical socialists and communists who changed world history.

    This generation fought against monarchical rule on the barricades of Central Europe, and then many of them crossed the Atlantic to the United States in time to shore up the Union during the Civil War. Radicalized German immigrants went on to prevent Missouri from joining the Confederacy, establish the first American commune during the Great Railroad Strike of 1877, and invent one of the most influential public school systems in the United States.

    Between the two world wars and McCarthyism, much of the contribution of radical German American immigrants to the socialist movement remains whitewashed and lost to Red Scare censorship. Except for a few century-old statues and the famed sewer systems of Milwaukee, the monumental influence of leftist Germans is hidden in US history unless you know where to look.

    Three hundred years before the ’48 revolutions began, a modern wave of social conflicts had been washing through the German states. Napoleonic troop movement stopped at Waterloo in 1815, but Napoleonic ideas spread everywhere.

    In Germany in the late fifteenth century, the invention of the printing press mounted an assault on established power. The Protestant Reformation turned literacy into a big middle finger to the church: “It is thus very true that we shall find consolation only through the Scriptures,” Martin Luther said, not priests and holy bureaucracy.

    Not long after the folk discovered they could read the Bible, they discovered they could read the newspaper. Three hundred years after Luther’s time, Germans began reading the works of young Hegelian bad boys Karl Marx and Friedrich Engels, who published The Communist Manifesto in 1848, just in time for the revolutionary kickoff.

    Feudal monarchs, the old aristocracy, and the church were in terminal decline after several hundred years of societal control. The only dispute in 1848 was, “Who gets to take over? The bourgeoisie? Or the revolutionaries?”

    With barricades going up across the continent, the Manifesto demanded a number of adjustments to inheritance (cut it out), property distribution (abolish the private kind), and the establishment of a free public education system for all children: “And your education! Is not that also social, and determined by the social conditions under which you educate, by the intervention, direct or indirect, of society, by means of schools, etc.?” The Communists sought to massively expand literacy and “rescue education from the influence of the ruling class.”

    Marx and Engels aimed at a broad audience, but it was craftsmen and farmers whose livelihoods were most directly threatened by industrial capitalism in the German states. Journeymen are mentioned on the first page because assembly lines threatened to de-skill most of the working population.

    “Master craftsmen could still earn a decent wage,” Mark Kruger writes in The St. Louis Commune of 1877,

    but their journeymen lived on the edge of starvation. Artisans and master craftsmen were attempting to hold on to their privileges, to control their production, income, and work environments while journeymen sought to become masters at the time that guilds were dying.

    While factories meant child labor, boredom, machine-mangled limbs, and reduced wages for urban workers, the unequal division of common lands immiserated rural Germans. Prohibitions against hunting and gathering wood on aristocratic land could put a farmer away in a rotting jail cell. As tensions rose year after year, crowds of peasants began interrupting prosecutions of forest laws and freed prisoners.

    Poor harvests in the 1840s turned up the pressure. In parts of Central Europe, over two-thirds of the population were forced to beg, and between 1816 and 1850, five million Europeans emigrated. Half crossed the Atlantic.

    Finding no future in the failing economic machine, many sharpened a bayonet and picked out their least favorite prince.

    In 1843 Franz Sigel, a young revolutionary with a resemblance to Leonardo DiCaprio, graduated from Karlsruhe Military Academy and joined the army of the Grand Duchy of Baden. Sigel made lieutenant, and then five years later turned around and led the “Sigel-Zug” militia of four thousand volunteers against the Grand Duchy’s troops. Sigel was outnumbered, but made a name for himself.

    “The insurrection,” Marx wrote in 1848, “[is] growing into the greatest revolution that has ever taken place, into a revolution of the proletariat against the bourgeoisie.” Church bells rang as the barricades went up:

    The cannon replied until nine o’clock. Windows and bricks were shattered by the thunder of artillery. The firing was terrible. Blood flowed in streams while at the same time a tremendous thunderstorm was raging. The cobblestones were red with blood as far as one could see. . . . The number of dead is immense and the number of injured much greater still.

    Sometimes called the “Springtime of the Peoples,” the Revolutions of 1848 broke out in France, Italy, the Habsburg Empire, and Switzerland. According to the historian Eric Hobsbawm, three trends converged:

    Largely moderate upper-middle-class liberals who sought liberal republican reforms
    A more radical democratic group consisting of lower-middle-class elements
    Socialists, represented by the working poor who organized into the German League of the Outlaws, later known as the Communist League

    The events of 1848 had profound effects on both Marx and Engels, who argued for an internationalist approach to the revolution. Engels personally took part in the final push of the Baden Revolution — a last stand of sorts — fighting against counterrevolutionary Prussian troops alongside Sigel, who led four thousand volunteers in a siege against the city of Freiburg. Engels and Sigel met formally in the aftermath.

    While some revolutionary social reforms became permanent, counteroffensives organized. Between 1849 and 1851, many of the new revolutionary governments were defeated. Leaders fled into exile, including Marx who transferred the Communist League headquarters to Paris. Sigel moved to England before boarding a ship, along with many other German ’48ers, to America.

    In 1861, Ulysses S. Grant speculated:

    If St Louis had been captured by the rebels it would have made a vast difference. . . . It would have been a terrible task to recapture St Louis, one of the most difficult that could have been given to any military man. Instead of a campaign before Vicksburg it would have been a campaign before St Louis.

    Missouri remained Union — and St Louis was not blown up or burned to the ground — because of Captain Nathaniel Lyon and a militia of German immigrants led by officers who were veterans of the ’48 revolutions, including one Franz Sigel.

    With the election of President Abraham Lincoln, editors of St Louis’s Westliche Post cautioned its German immigrant readers to remain “as vigilant as the Wide Awakes.” German Republican clubs maintained armed readiness and organized “Home Guard” militia units, watching pro-Southern St Louisans like the Ninth Ward Washington Minutemen do the same.

    And St Louis was packed with ’48ers ready to bear arms. Between 1834 and 1837, thirty thousand largely educated Germans immigrated to the United States, and seven thousand settled in St Louis. They did so as slavery became the operative political and ethical issue of the day.

    Why St Louis? The answer is good utopian propaganda.

    In Report of a Journey to the Western States of North America, Gottfried Duden had portrayed the lower Missouri valley as “Western Eden, a better Rheinland especially suited to Germans.” A. B. Faust described Duden’s “dreamweaver” writing style:

    His skillful pen mingled fact and fiction, interwove experience and imagination, pictured the freedom of the forest and of democratic institutions in contrast with the social restrictions and political embarrassments of Europe. Many thousands of Germans pondered over this book and enthused over its sympathetic glow. Innumerable resolutions were made to cross the ocean and build for the present and succeeding generations happy homes on the far-famed Missouri.

    Once stateside, immigrants were largely excluded from the Southern plantation class, and abnormally few Germans owned slaves in St Louis, primarily out of a conscious, ethical objection. Missouri was a new chance to build a Rheinland on free soil, free labor, free men. “The only way we adoptive citizens can get through this political crisis,” Westliche editors wrote,

    is to fulfill all legal duties faithfully, to hold with the Union and the Constitution, and to work together with our American fellow citizens to preserve peace, order and law. . . . The gaze of the entire Union is directed at the German citizens of Missouri, so let us show ourselves worthy of the expectations that rest on us.

    This immigrant class brought along communal-social technologies: schools, newspapers, Turnverein athletic clubs, massive beer halls as opposed to isolated small taverns, hunting clubs that could train up into militias — all hard-learned community values from the pressure cooker of Europe. “Capitalism was coming to them,” said Matt Christman, Jacobin contributor and cohost of the podcast Chapo Trap House. “As opposed to the continental project in the United States, it became pretty clear that the only way to survive was through peasant solidarity in the new urban environments.”

    By the 1860s, of the 160,000 residents of St. Louis, sixty thousand were born in German states. Forty thousand were born in Ireland. These immigrants tended to oppose slavery, while the oldest wealthy families of the city became the biggest supporters of the Confederacy.

    Acting under the authority of the proslavery Missouri state government, General Daniel Frost established Camp Jackson and called up seven hundred volunteers to drill at the western edge of St Louis. Frost defended his militia camp as “citizens exercising their Constitutional right to protect the United States in the full possession of all her property,” meaning slaves.

    In May 1861, Captain Nathaniel Lyon observed that Frost’s command was “evidently hostile towards the Government of the United States.” He judged Frost guilty of being “openly in communication with the so-called Southern Confederacy.”

    Captain Lyon called up the Home Guard militia to march on the camp. The Home Guard received their orders in German.

    In exile, as outlined by Walter Johnson’s history of St Louis, The Broken Heart of America, Franz Sigel had become director of public schools in the city and contributor to the handbook titled Geschichte der Süddeutschen Mai-Revolution (“History of the South German May Revolution”). It was “intended to provide a manual of practical instruction for imagined future revolutionaries.”

    The handbook “combined a reading of German military theorist Carl von Clausewitz with the political economy of the Communist Manifesto,” Johnson writes. “Clausewitz argued that ‘general insurrection’ was a ‘natural, inevitable consequence’ of modern warfare and that the revolt of people against their leaders was a decisive importance in the conflict between the states.”

    Sigel and co-agitators like August Willich argued for “total levy” — the militarization of the common man. No standing military, only trained civilian militias. This way, soldiers couldn’t be dominated and directed by elites.

    Armed with his handbook, Sigel was ready for the succession crisis. Lyon gave the order to march on Camp Jackson, and as the Third US Volunteers passed Turner Hall, reserve troops inside cheered and wept for joy. The editor of the Westliche Post, Theodor Olshausen, compared the scene to the Paris uprisings of 1848 and to the Baden Revolution: “It was one of those splendid moments when emotions glowing deep in the heart of the masses suddenly break into wild flames.”

    Reports from the arrest of Camp Jackson said that Sigel’s men marched somewhat awkwardly and got spooked, turning their weapons toward hecklers in the civilian crowd. Hostile citizens lined the streets, taunting the “damned Dutchmen.” Sigel’s soldiers were without uniforms, but they were armed and trained to follow orders — in German.

    In Civil War St. Louis, Louis S. Gerteis writes:

    A neighbor worried that her brother, a surgeon at Camp Jackson, was in danger. To put her at ease, her friend explained that the young men in the Confederate militia were from the first families of St. Louis. “Young men of the best families did not like to be killed better than ordinary people.”

    Camp Jackson immediately surrendered to Lyon’s troops, but shots were fired in anger after hecklers got to the German soldiers who were “so upset that they fired their weapons, admittedly, over the heads of the onlookers.”

    Other reports said the firing came from buildings, the trees, and just beyond the camp fences. No one is really sure what happened, but by the end, several civilians and soldiers lay dead and dying.

    German volunteer troops went on to prevent Confederates from seizing the St Louis arsenal, the largest stockpile of weapons west of the Mississippi, and fought skirmishes against Confederate rioters.

    The ’48ers believed the struggle for emancipation to be, according to Steven Rowan in Germans for a Free Missouri, “an episode of a European revolutionary tradition that drew on shared language and symbols going back at least to the era of the French Revolution and the wars of liberation against Napoleon I of 1812–1814.”

    “The socialist and communist have to want Revolution even in its mildest form,” Sigel wrote in his diary, “just like the worker has to want the worst work. But both must, through superior effort and superior talent, gain dominion over the masters. The slave must make himself master.”

    As Matt Christman points out, the German revolutionaries had a grand utopian project in mind, and everything to lose. “There was an idea that if the United States could be culturally realigned along German lines,” Christman told Jacobin,

    and if the cultural values of ’48ers could be universalized, it would inevitably lead toward a revolution and bring about a just social order. But the American idea is all about getting as far away from others as possible. The Germans recognized that. If the American project was going to succeed, it needed a German social order to overcome and resist being subsumed by the market. Which it was.

    Immediately after the outbreak of war, Sigel became a rallying hero of German Americans who signed up to “Fight Mit Sigel!” in Lincoln’s army. Two hundred thousand German-born soldiers would go on to enlist. Twenty-five percent of the Union Army was foreign born; only 5 percent of the Confederates were.

    In most ways, recruiting was Sigel’s most important contribution; he proved a middling strategist and spent a lot of time in retreat. At the Battle of Carthage, Sigel’s outnumbered forces were driven back by the Missouri State Guard. He was redeemed at Pea Ridge, where Sigel personally directed Union artillery that routed the Confederates. At the Battle of Wilson Creek near Springfield, Sigel and Captain Lyon lead troops in an unsuccessful advance that cost Lyon his life. Sigel led the withdrawal.

    German troops locally insisted on fighting “mit Sigel.” But allegiance to the Union cause was not always clear. “A rational German is in a difficult position,” one enlisted man wrote, sampled in Germans in the Civil War: The Letters They Wrote Home. “Beset on the one hand by slavery, and its corruption of everything, all morality, the shameless impudence of preachers, and on the other hand the probable infringement of immigrant rights,” meaning the Know Nothings.

    During Reconstruction, public education was profoundly influenced by the “St Louis Movement,” a philosophical society that grew out of the city’s now-settled German population.

    Led by William Torrey Harris and Henry Conrad Brokmeyer, the St Louis Philosophical Society launched the Journal of Speculative Philosophy in 1866, which attracted the attention of Ralph Waldo Emerson and Louis Alcott.

    Brokmeyer was a young German who had studied at Brown before moving to the Missouri woods to live like Henry David Thoreau, studying Immanuel Kant and G. W. F. Hegel in a cabin. William Harris became superintendent of the St Louis schools from 1868 to 1880 where, according to The Public and the Schools by Selwyn Troen, “No educator in the United States stood higher than he in public and professional esteem.” Both advanced a theory of pragmatic action toward democratic social good — plus a “highly questionable use of the Hegelian dialectic which they believed to be historical forces that would propel St. Louis into an era of cultural supremacy in American society.”

    Public schools began for whites in St Louis in 1838. Black education was not explicitly illegal, but “unknown perpetrators” burned institutions like Ebenezer Church, where an influx of young fugitive slaves were being educated. In the 1840s, John Berry Meachum opened his “Freedom School” on a steamboat anchored in the middle of the Mississippi, where he taught dozens of black pupils who were rafted back and forth daily. “Lookouts warned of approaching strange or unfriendly whites,” Neal Primm writes in The Lion of the Valley, “whereupon books would disappear, and needles would fly.”

    With ’48ers now taking positions in the St Louis government, the postwar radical Constitution of 1865 demanded the support of black education. The following year, three black district schools were created with over four hundred pupils and tuition partially supported by the Freedmen’s Bureau. By 1905 Missouri had a compulsory school attendance law, and “black children were enrolled in St. Louis schools in larger numbers than whites of similar economic status.”

    The St Louis Movement went on to train teachers in Milwaukee, Chicago, and Massachusetts. Educators supervised opening kindergartens in Baltimore, Boston, Chicago, and a dozen other cities. The Journal of Speculative Philosophy was read as widely in Europe as in America and went on to influence William James and John Dewey. At its high point in 1900, St Louis had two hundred thousand children enrolled in public kindergartens, making it a model for the country.

    This pedagogical revolution came with rigid discipline, but the structure of public universal education was now a baseline facet of urban life in the United States — inherited directly from the German gymnasium movement starting in Saxony in 1528.

    Teaching the German language in St Louis schools was a controversy from the 1850s onward, and in 1887 it was dropped “for political reasons, thinly disguised as economic.” This was after the Great Railroad Strike, which was so dependent on the German immigrants that handbills declaring the strike were printed both in English and German.

    The strike was crushed, and its St Louis Commune was disbanded. As the turn of the century approached, the ’48er influence diminished.

    In The Future Great City of the World, printed in both English and German in 1870, Logan U. Reavis advanced a popular argument. Reavis said the best places for human development existed in an “isothermal zodiac,” and

    having followed the fortieth parallel westward from the Tigris-Euphrates valley through Europe to North America, civilization would reach its full flowering in the Mississippi valley, where “two waves of civilization, the one rolling in from the Celestial Empire [China], and the other from the land of Alfred and Charlemagne [Europe] — will meet and commingle together in one great swelling tide of humanity, in the land of Hiawatha.”

    Rivas’s book circulated in Germany, affecting some level of interest in immigration during the 1870s and ’80s. The ’48ers settled in the three corners of the Midwest German triangle: St Louis, Cincinnati, and Milwaukee, with Wisconsin’s “sewer socialists” becoming the most successful politically.

    Milwaukee’s Socialist mayor Emil Seidel, the son of German immigrants, established the city’s first public works department, organized its first fire and police commissions, and created the park system. “We wanted a chance for every human being to be strong and live a life of happiness,” Seidel used to say. Safety inspectors came to factories, the minimum wage was raised, and between 1910 and 1912 people in Milwaukee tangibly saw their lives improve and their children’s futures get brighter.

    Dual forces came together to erase this history. Starting with anti-German sentiment during World War I and then again in World War II, German immigrants became invisible despite their huge population numbers. Then McCarthyism and the Red Scare washed out the legacy of socialism as a community-minded ideology that built cities, school systems, and dignity.

    But the truth is still salvageable — it’s etched in stone, and out in plain view. The Naked Truth memorial at St Louis’s Compton Hill Reservoir honors three German-American journalists, two of whom were ’48ers. The statue depicts a black stone heroic female nude holding torches and seated on a large wall of pink granite, and sparks a discussion on public nudity now and then.

    There’s an urban legend that claims, at the outbreak of World War I, that all the German brewers in St Louis gathered up hundreds of statue busts of the Kaiser and threw them down into the limestone beer caves, where they sit in a grand pile of marble and bronze today. St Louis’s Berlin Avenue was renamed Pershing Avenue after General John J. Pershing, but downtown there stands a statue of the German poet Friedrich Schiller. And at one end of Union Boulevard, at the entrance to Forest Park, there’s a man on horseback who looks a bit like Leonardo DiCaprio.

    Franz Sigel is carved in stone “to remind future generations of the heroism of German-American patriots in St. Louis and vicinity in the Civil War of 1861–1865.” A similar statue stands in Riverside Park, New York, where Sigel worked in government and publishing after the war.

    Many walk by Sigel’s memorial every day without knowing the man on the pedestal is a “stone-cold communist,” as Walter Johnson put it. The United States has erased the radical German socialists who spilled blood for antislavery and other liberatory causes, but it’s time to remember them. Education, health, infrastructure — these hard-won public goods are now being eaten away by neoliberal capitalism, just as the monarchy and the church ate away at the lives of the working class in the German states. The only question now is, who will take over?

    https://www.stlouis-mo.gov/government/departments/parks/parks/browse-parks/amenity.cfm?id=76
    https://www.riverfronttimes.com/st-louis-guides/a-south-city-statue-tells-the-story-of-the-german-utopians-who-buil

    #USA #Allemagne #histoire #socialisme #mouvement_ouvrier

  • Sabaton chante les exploits, réels mais parfois fantasmés, du poilu Albert Séverin Roche.

    « Au cours du conflit, Albert Roche, simple poilu, a multiplié les faits d’armes, ce qui lui valut, à la fin de la guerre une certaine renommée. Puis, la patine du temps aidant, son étoile pâlit, en tout cas jusqu’à ces dernières années. En lui consacrant une chanson, le groupe de métal suédois Sabaton nous donne l’occasion de revenir sur ce parcours singulier.  »

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2023/03/sabaton-chante-les-exploits-reels-mais.html

    • Die Hotline, bei der sich russische Soldaten ergeben sollen
      https://www.spiegel.de/ausland/ukraine-krieg-die-hotline-bei-der-sich-russische-soldaten-ergeben-sollen-a-8

      Au premier abord ceci a l’air d’une manière intelligente de combattre agression russe. Malheureusement il y a un problème.

      30.11.2022 - Wer am Leben bleiben möchte, sollte sich ergeben: Diese Rechnung macht die ukrainische Regierung auf – und verspricht russischen Militärangehörigen Hilfe zur sicheren Kapitulation. Per Telefon.
      ...
      Informationskrieg abseits des Schlachtfelds

      Russland und die Ukraine kämpfen nicht nur auf dem Schlachtfeld miteinander. Der Konflikt ist längst auch zum Informationskrieg geworden. Fake News, Propaganda, gezielt gestreute Teilinformationen – all das gehört zum modernen Waffenarsenal. Zuletzt erlebt etwa im Fall eines mutmaßlichen Kriegsverbrechens an russischen Soldaten
      . Kaltblütige Hinrichtung nennt es Moskau, Notwehr im heimtückischen Hinterhalt, heißt es aus Kiew. Eine unabhängige Beurteilung fällt wie so häufig auch zu diesen Vorfällen schwer.

      Bref, on ne sait pas si c’est vrai. cf. Un taxi pour Tobrouk
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Un_taxi_pour_Tobrouk

      Dans le contexte occidental (spiegel.de !) cette information ne manque pas d’hypocrisie. D’abord on n’ouvre toujours pas les frontières aux Russes qui fuient la guerre. Puis on ne propose pas de solution aux Ukrainiens qui voudraient ne pas risquer leurs vies dans l’affrontement militaire alors qu’on les a accueilli à bras ouverts comme main d’œuvre bon marché.
      Comme d’habitude l’Occident se comporte en combattant dans cette guerre fratricide au lieu d’agir pour l"arrêt des hostilités meurtrières.

      Dans cette époque belliqueuse il faudrait se rappeler du précurseur de l’existentialisme Max Stirner. Karl Marx se moquait de son compagnon de beuverie en l’appelant Saint Max pour son air de pasteur fanatique.
      http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_168.htm
      Plus loin il s’amuse à l’assimiler au Sancho de Cervantes parce que son sérieux ne tient pas la route.
      http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_430.htm
      Pourtant son pamphlet « Der Einzige und sein Eigentum » nous enseigne une indépendance d"esprit que le « marxisme » ne contient qu’implicitement :

      Tu es une personne qui n’appartient qu’à toi-même. Tu as l’obligation de tout faire pour survivre. Tu ne dois pas croire ce que disent les autres sur dieu et ton devoir.

      D’après Stirner il s"agit toujours de mensonges.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Max_Stirner


      Portrait de Stirner dessiné par Friedrich Engels

      #Russie #Ukraine #guerre #désertion

    • Les guerres sont absurdes comme les justifications inventées.
      Je soupçonne les Indiens d’une immense politesse à l’égard de leur invité.
      Lavrov par contre semble avoir trop lu Artaud sans le comprendre. Depuis il octroie sa version du théâtre de la cruauté au public qu’il oblige d’assister à sa mise en scène. Moi j’évite d’allumer la télé pour ne pas tomber sur les reportages des théâtres de la guerre. Même le Volodomir’s and Buffalo Bill’s Wild West Show ne m’amuse plus depuis que j’ai compris qu’on y tue vraiment.
      #rire_sardonique


      La meilleure lecture du moment sont Les Aventures du brave soldat Švejk pendant la Grande Guerre . On y apprend à rire de la guerre sans être de mauvaise fois. Quel chef d’œuvre !
      Depuis Jaroslav Hašek on ne peut plus ne pas aimer les Tchèques. Sans ses histoires le monde serait infiniment triste.

      Texte entier
      https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Brave_Soldat_Chv%C3%A9%C3%AFk/Texte_entier

      La traduction allemande contient une préface absente de du texte français sur WIkisource. L’auteur y parle de l’affection qu’il ressent pour Chvéïk.

      Préface

      Une grande époque requiert de grands hommes. Il existe des héros méconnus, modestes, sans la gloire et l’histoire d’un Napoléon. Une analyse de leur caractère éclipserait même la gloire d’un Alexandre de Macédoine. Aujourd’hui, vous pouvez rencontrer dans les rues de Prague un homme miteux qui ne sait pas lui-même ce qu’il représente réellement dans l’histoire de la nouvelle grande époque. Il va modestement son chemin, n’embête personne et n’est pas non plus importuné par les journalistes qui lui demandent une interview. Si vous vouliez lui demander son nom, il vous répondrait simplement et modestement : « Je m’appelle Schwejk . . . »

      Et cet homme silencieux, modeste et miteux est vraiment le vieux et brave soldat héroïque et courageux Svejk, qui était autrefois dans la bouche de tous les citoyens du royaume de Bohême sous l’Autriche et dont la gloire ne s’estompera pas non plus dans la République.

      J’ai beaucoup d’affection pour ce brave soldat Chvéïk et, en écrivant ses aventures pendant la guerre mondiale, je suis convaincu que vous éprouverez tous de la sympathie pour ce héros humble et méconnu. Il n’a pas mis le feu au temple de la déesse d’Éphèse comme cet imbécile d’Hérostrate pour faire la une des journaux et des manuels scolaires.

      Et cela suffit.

      L’auteur

      ... encore ... il y a Catch 22 .

      un extrait.
      https://www.youtube.com/watch?v=MfPEQbEK7t8

  • Ignaz Wrobel (Kurt Tucholsky), Les Abattoirs, Die Weltbühne, 08.09.1925, Nr. 36, S. 367
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1925/Les+Abattoirs

    Ein grüngrauer, stumpfer Himmel liegt über La Villette, dem Arbeiterviertel im Nordosten der Stadt. Ein Stückchen Kanal durchschneidet quer die Straßen, von hier fahren die Kähne mit dem Fleisch durch rußige Wiesen. Es ist sieben Uhr früh.

    Gegenüber dem begitterten Eingang zu den dunkeln Gebäuden des Schlachthofes hocken, sitzen, bummeln vor den Caféhäusern merkwürdige Männer und Frauen. Viele haben blutbespritzte Hosen, blutgetränkte Stiefel, ein grauer Mantel bedeckt das ein wenig. Einer ist nur in Jacke und Hose, unten ist er rot, als habe er in Blut gewatet, auf dem Kopf trägt’ er eine kleine, runde, rote Mütze – er sieht genau aus wie ein Gehilfe von Samson. Er raucht. Eine Uhr schlägt.

    Die Massen strömen durch die große Pforte, hinten sieht man eine Hammelherde durch eine schattige Allee trappeln, mit raschen Schritten rücken die Mörder an. Ich mit.

    Über den großen Vorhof, flankiert von Wärter- und Bürohäuschen, an einer Uhrsäule vorüber, hinein in die ›carrés‹. Das sind lange Hallen, nach beiden zugigen Seiten hin offen, hoch, mit Stall-Löchern an den Seiten. Hier wird geschlachtet. Als ich in die erste Halle trete, ist alles schon in vollem Gange. Blut rieselt mir entgegen.

    Da liegt ein riesiger Ochs, gefesselt an allen vieren, er hat eine schwarze Binde vor den Augen. Der Schlächter holt aus und jagt[205] ihm einen Dorn in den Kopf. Der Ochse zappelt. Der Dorn wird herausgezogen, ein neuer, längerer wird eingeführt, nun beginnt das Hinterteil des Tieres wild zu schlagen, als wehre es sich gegen diesen letzten, entsetzlichen Schmerz.

    Eine Viertelminute später ist die Kehle durchschnitten, das Blut kocht heraus. Man sieht in eine dunkle, rote Höhle, in den Ochsen hinein, aus dem Hohlen kommt das Blut herausgeschossen, es kollert wie ein Strudel, der Kopf des Ochsen sieht von der Seite her zu. Dann wird er gehäutet. Der nächste.

    Der nächste hat an der Stalltür angebunden gestanden mit seiner Binde. Die ist ihm jetzt abgenommen, er schnüffelt und wittert, mit geducktem Hals sieht er sich den Vorgänger an, der da hängt, und beriecht eine riesige weiße Sache: einen Magen, der, einer Meeresqualle gleich, vor ihm auf dem Steinboden umherschwimmt.

    Auf einem Bock liegen drei Kälbchen mit durchschnittenen Kehlen, noch lange zucken die Körper, werfen sich immer wieder. Rasch fließt das Blut mit Wasser durchmischt in den Rinnsalen ab. Dort hinten schlachten sie die Hammel.

    Zu acht und zehn liegen sie auf langen Böcken, auf dem Rücken liegen sie, den Kopf nach unten, die Beine nach oben. Und alle diese vierzig Beine schlagen ununterbrochen die Luft, wie eine einzige Maschine sieht das aus, als arbeiteten diese braunen und grauen Glieder geschäftig an etwas. Sie nähen an ihrem Tod. In der Ecke stehen die nächsten, sie sind schon gebunden, schnell nimmt der Schlächter eins nach dem andern hoch und legt es vor sich auf den Bock. Kein Schrei.

    Drüben in der nächsten Halle wird à la juive geschlachtet. Der Mann, der schachtet, ist aus dem Bilderbuch, ein Jude: ein langes, vergrämtes Gesicht mit einem Käppchen, in der Hand hat er einen riesigen Stahl, scharf wie ein Rasiermesser. Er probt die Schneide auf dem Nagel, er nimmt irgendeine religiöse Förmlichkeit mit ihr vor, seine Lippen bewegen sich. Die süddeutschen Gassenjungen übersetzten sich dies Gebet so: I schneid di nit, i metz di nit, i will di bloß mal schächte!

    Hier wird das Tier nicht vorher getötet und dann zum Ausbluten gebracht, sondern durch einen Schnitt getötet, so daß es sich im Todeskampf ausblutet. Ich bin auf den Schnitt gespannt.

    Der Ochse ist an den Vorderbeinen gefesselt, durch den Raum laufen über Rollen die Stricke, und zwei Kerls ziehen langsam an. Der Ochse strauchelt, schlägt mit den Beinen um sich, legt sich. Der Kopf hängt jetzt nach unten, die Gurgel strammt sich nach oben . . . Der Jude ist langsam nähergekommen, den Stahl in der Hand. Aber wann hat er den Schnitt getan –? Er ist schon wieder zwei Meter fort, und dem Ochsen hängt der Kopf nur noch an einem[206] fingerbreiten Streifen, das Blut brodelt heraus wie aus einer Wasserleitung. Das Tier bleibt so länger am Leben, unter der Rückenmuskulatur arbeitet es noch lange, fast zwei und eine halbe Minute. Ob es bei diesem System, wie behauptet wird, länger leidet, kann ich nicht beurteilen. Das Blut strömt. Erst dunkelrotes, später scharlachrotes, ein schreiendes Rot bildet seine Seen auf dem glitschrigen Boden. Nun ist das Tier still, der Augenausdruck hat sich kaum verändert. Neben ihm hat sich jetzt ein Mann auf den Boden gekniet, der das Fell mit einer Maschine ablöst. Sauber trennt der Apparat die Haut vom Fleisch, die Maschine schreit, es hört sich etwa an, wie wenn ein Metall gesägt wird, es kreischt. Dann wird dem riesigen Leib ein Schlauch ins Fleisch gestoßen, langsam schwillt er an: es wird komprimierte Luft eingepumpt. Das geschieht, wird gesagt, um die Haut leichter zu lösen. Es hat aber den Nachteil, daß diese Luft nicht rein ist, und das Fleisch scheint so schneller dem Verderben ausgesetzt zu sein. Und es hat den Vorteil, daß sich die Ware, da die Luft nicht so schnell entweicht, im Schaufenster besser präsentiert.

    Karrees und wieder Karrees – der Auftrieb auf dem benachbarten Viehmarkt, der zweimal wöchentlich stattfindet, ist stark genug: gestern waren es 13000 Tiere. Paris ist eine große Stadt, und es gibt nur noch kleinere Abattoirs, wie das an der Porte de Vaugirard, und eines nur für Pferde in Aubervilliers. Jetzt ist das Pferdefleisch annähernd so teuer wie das reguläre – der Verbrauch hat wohl etwas nachgelassen. La Villette hat das größte Abattoir – keineswegs das modernste –, mit dem in Nancy und den großen Musterschlachthöfen in Amerika und Deutschland nicht zu vergleichen.

    Stallungen und Stallungen. Viele Tiere sind unruhig, viele gleichgültig. An einer Stalltür ist ein Kalb angebunden, das bewegt unablässig die Nüstern, etwas gefällt ihm hier nicht. Zehn Uhr zwanzig, da ist nichts zu machen. Ein Ochse will nicht, er wird furchtbar auf die Beine geschlagen. Sonst geht alles glatt und sauber und sachlich vor sich. An einer Tür stehen zwanzig kurz abgeschnittene Rinderfüße, pars pro toto, eine kleine Herde. Hier liegt ein Schafbock und kaut zufrieden Heu. Es ist ein gewerkschaftlicher Gelber.

    Der wird an die Spitze der kleinen Hammelherden gesetzt, die da einpassieren, er führt sie in den Tod; kurz vorher verkrümelt er sich und weiß von nichts mehr, der Anreißer. Er ist ganz zahm und kommt immer wieder zu seinem Futterplatz zurück. Dafür schenkt man ihm das Leben. Das soll in den letzten Jahren schon mal vorgekommen sein.

    Hier im großen Stall ist ein Pferch ganz voll von Schafen. Sie werden wohl gleich abgeholt, sie stehen so eng aufeinander, daß sie sich überhaupt nicht bewegen können, und sie stehen ganz still. Sie sehen stumm auf, kein Laut, hundertzwanzig feuchte Augen sehen dich an. Sie warten.

    [207] Durch Stallstraßen, an Eisfabriken und Konservenfabriken vorüber, zu den Schweinen. Eine idyllische Hölle, eine höllische Idylle.

    In dem riesigen, runden Raum brennen in den einzelnen Kojen, die durch Bretterwände abgeteilt sind, große Strohfeuer. Die Rotunde hat Oberlicht, und die Schlächter, die Männer und Frauen, die die Kadaver sengen, sehen aus wie Angestellte der Firma Hephästos & Co. Die Schweine rummeln in den Kojen, durchsuchen das Stroh – der Schlächter mit einem großen Krockethammer tritt näher, holt, heiliger Hodler! weit aus und schlägt das Tier vor den Kopf. Meist fällt es sofort lautlos um. Zappelt es noch, gibt er einen zweiten Schlag, dann liegt es still. Keine Panik unter den Mitschweinen, kein Laut, kein Schrecken. Draußen, in den Ställen drumherum, schreien sie, wie wenn sie abgestochen werden sollen – hier drinnen kein Laut. Dem toten Schwein werden von Frauen die Borsten ausgerupft, mit denen du dich später rasierst, dann wird es ans Feuer getragen und abgesengt. Die schwarzen Kadaver, auf kleinen Wägelchen hochaufgeschichtet, fahren sie in den Nebensaal, wo man sie weiterverarbeitet. Hier, wie bei den Rindern, stehen Leute mit Gefäßen, die fangen das Blut auf. Das Blut raucht, es ist ganz schaumig, sie rühren ununterbrochen darin, damit es nicht gerinnt.

    Die Schlächter stehen sich nicht schlecht: sie verdienen etwa zweihundert Franken die Woche. (Eine Umrechnung ergäbe bei den verschiedenen Lebensbedingungen ein falsches Bild; der Reallohn ist für deutsche Verhältnisse hoch: der französische Arbeiter wohnt schlechter als sein deutscher Genosse, ißt bedeutend besser, kleidet sich fast ebenso gut.)

    Da an der Ecke stehen vor großen Trögen Männer und Frauen und kochen die Kalbsköpfe aus. Blutig kommen sie hinein, weiß kommen sie heraus. Auf dem Boden rollen die abgeschnittenen Köpfe mit den noch geöffneten Augen – ein Mann ergreift sie und pumpt sie gleichfalls mit der Luftpumpe auf. Jedesmal bläht sich der Kopf, jedesmal schließt das tote Kalb langsam und wie nun erst verlöschend die Augen . . . dann werden sie gekocht.

    Das einseitige Stiergefecht dauert noch an, bis elf wirds so weitergehen. An der Uhr, vorn am Eingang, hängen die Marktnotizen.

    Da ist zunächst eine große erzene Tafel, den Toten des Krieges als Erinnerung gewidmet, aufgehängt von den vereinigten Großschlächtereien der Stadt Paris. Namen, eine Jahreszahl . . . Ich studiere die Markttafeln. Und beim Aufsehen bleiben mir Worte haften, ein paar Worte von der Inschrift, die die Gefallenen ehren soll. So:

    La Boucherie en gros

    1914–1918

    Die Parallele ist vollständig.

    Abattoirs de la Villette : histoire
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abattoirs_de_la_Villette

    #Paris #La_Villette #1925 #boucherie #abattoir #guerre #première_guerre_mondiale #reportage

    • Au milieu de la ruelle, devant la Bièvre, une porte sans battant, percée dans le mur noir, ouvre sur une cour en étoile, formée de coins et de racoins. L’on a devant soi de grandes bâtisses chevronnées, qui se cognent, les unes contre les autres, et se bouchent ; partout des palis clos, des renfoncements abritant de gémissantes pompes, des portes basses, au fond desquelles, dans un jour saumâtre, serpentent de gluants escaliers en vrilles ; en l’air, des fenêtres disjointes avec des éviers dont les boîtes cabossent ; sur les marges des croisées, du linge, des pots de chambre, des pots de fleurs plantés d’on ne sait quelles tiges ; puis, à gauche, la cour s’embranche sur un couloir qui colimaçonne, déroulant, tout le long de sa spirale, des boutiques de marchands de vin. Nous sommes dans le passage Moret, qui relie la ruelle des Gobelins à la rue des Cordelières, dans la cour des Miracles de la peausserie. Et, soudain, à un détour, un autre bras de la Bièvre coule, un bras mince, enserré par des usines qui empiètent, avec des pilotis, sur ses pauvres bords. Là, des hangars abritent d’immenses tonneaux, d’énormes foudres, de formidables coudrets, emplâtrés de chaux, tachés de vert-de-gris, de cendre bleue, de jaune de tartre et de brun loutre ; des piles de tan soufflent leur parfum acéré d’écorce, des bannes de cuir exhalent leur odeur brusque ; des tridents, des pelles, des brouettes, des râteaux, des roues de rémouleur, gisent de toutes parts ; en l’air, des milliers de peaux de lapin racornies s’entrechoquent dans des cages, des peaux diaprées de taches de sang et sillées de fils bleus ; des machines à vapeur ronronnent, et, au travers des vitres, l’on voit, sous les solives où des volants courent, des ouvriers qui écument l’horrible pot-au-feu des cuves, qui râtissent des peaux sur une douve, qui les mouillent, qui les « mettent en humeur », ainsi qu’ils disent ; partout des enseignes : veaux mégis et morts-nés, chabraques et scieries de peaux, teintureries de laine, de poils de chèvre et de cachemyre ; et le passage est entièrement blanc ; les toits, les pavés, les murs sont poudrés à frimas. C’est, au coeur de l’été, une éternelle neige, une neige produite par le râclage envolé des peaux. La nuit, par un clair de lune, en plein mois d’août, cette allée, morte et glacée, devient féerique. Au-dessus de la Bièvre, les terrasses des séchoirs, les parapets en moucharabis des fabriques se dressent inondés de froides lueurs ; des vermicelles d’argent frétillent sur le cirage liquéfié de l’eau ; l’immobile et blanc paysage évoque l’idée d’une Venise septentrionale et fantastique ou d’une impossible ville de l’Orient, fourrée d’hermine. Ce n’est plus le rappel de l’ancien Paris, suggéré par la ruelle des Gobelins, si proche ; ce n’est plus la hantise des loques héraldiques et des temps nobiliaires à jamais morts. C’est l’évocation d’une Floride, noyée dans un duvet d’eider et de cygne, d’une cité magique, parée de villas, aux silhouettes dessinées sur le noir de la nuit, en des traits d’argent. Ce site lunaire est habité par une population autochtone qui vit et meurt dans ce labyrinthe, sans en sortir. Ce hameau, perdu au fond de l’immense ville, regorge d’ouvriers, employés dans ce passage même aux assouplissantes macérations des cuirs. Des apprentis, les bas de culottes attachés sur les tibias avec une corde, les pieds chaussés de sabots, grouillent, pêle-mêle avec des chiens ; des femmes, formidablement enceintes, traînent de juteuses espadrilles chez des marchands de vin ; la vie se confine dans ce coin de la Bièvre dont les eaux grelottes le long de ses quais empâtés de fange.

      (Huysmans)

      https://www.bmlisieux.com/archives/bievre.htm

    • Il y a 30 ans les écologistes du 13em, avant la BNF donc, avaient fait de la réhabilitation de La Bièvre un beau cheval de bataille. Parce qu’il en restait encore quelques traces qui auraient pu être sauvées au lieu de totalement disparaitre sous le bitume.

      Bief de la butte aux cailles

      Tanneries fin XIXem

    • 1964 : La Bièvre, la rivière disparue de Paris | Archive INA - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-EzW9Iftb0s

      Journal de Paris | RTF | 13/03/1964
      La journaliste interroge une Parisienne qui a connu la Bièvre avant sa couverture et les inondations de 1910. L’interview se déroule sur des photographies anciennes de la Bièvre à Paris, les rues sous lesquelles passe la rivière (rue du Fer au Moulin, rue Censier, rue Berbier du Mets, rue Santeuil...) et des photographies de la crue de 1910. La journaliste interviewe ensuite un imprimeur installé depuis toujours à Paris. Il raconte ses souvenirs de la Bièvre sur des images de la Poterne des Peupliers, du pont de la petite ceinture (sur lequel passe maintenant le tramway), d’entrepôts (qui étaient probablement à Gentilly) et du château de la reine Blanche, avenue des Gobelins. Pour finir, un des hommes travaillant sur le chantier de la faculté de lettres Censier explique qu’en faisant des sondages, il a retrouvé ce qu’il reste de la Bièvre.