• BRAVO, POP, ROCKY & viele weitere Zeitschriften | bravo-archiv-shop
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    A l’age où tout le monde lisait BRAVO je trouvais bien plus captivant les histoires de révolte et révolution.

    Pour tous les autres qui ont passé leur jeunesse en Allemagen entre 1956 et 1994 ce site propose gratuitement une édition complète de BRAVO par année de parution. C’est la nostalgie garantie. N’hésitez pas, allez y, teléchargez tout pendant que rôde le coronavirus. Oubliez vos soucis préparez vos mouchoirs, les temps meilleurs et les images de votre jeunesse disparue sont conservées en ligne, c’est l’éternité qui vous attend. Snif.

    Wir haben uns gefragt, wie wir vom bravo-archiv einen kleinen Beitrag dazu leisten können, diese schweren Zeiten ein wenig schöner zu gestalten. Deswegen stellen wir euch hier kostenlos unsere BRAVO Ausgaben zur Verfügung. Und damit auch jede Generation etwas davon hat, gibt’s aus jedem Jahr jeweils eine Ausgabe. Ihr findet hier von 1956 bis zum Jahr 1994 (weil wir erst bis zu diesem Jahr digitalisiert haben) jeweils die erste Ausgabe vollständig und komplett kostenfrei als Download vor. Außerdem gibt’s noch einen BRAVO Starschnitt. Also kramt mal wieder die Scheren und Klebstifte hervor und fangt an zu basteln!

    Wir sind der festen Überzeugung, dass man mit schönen Erinnerungen und Nostalgie jede Zeit ein bisschen erträglicher machen kann.

    B.Traven
    https://fr.wikipedia.org/wiki/B._Traven

    En 1973 j’ai raté l’édition avec une photo de Hanna Schygulla, l’actrice la plus célèbre de la bande de Rainer Werner Fassbinder. Le réalisateur et son équipe avaient atteint un degré de notoriété tel qu’ils étaient désormais incontournables même pour les canards les plus réactionnaires.
    https://www.bravo-archiv.de/gast/BRAVO%201973-01.pdf

    Hanna Schygulla — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanna_Schygulla

    Bravo (magazine) - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Bravo_(magazine)


    Couverture de l’édition du 23.3.2009 avec en gros titres « Vengez vous des garçons » ... le torchon répand un féminisme pubertaire de droite ... montez les filles contre les garçons et vous aurez la paix car ils et elles ne s’engageront jamais pour défendre leurs intérêts économiques et politiques.

    The founder of Bravo was columnist Peter Boenisch. The first issue was published on 26 August 1956 with thirty thousand copies printed, cost 50 Pfennig (equivalent to €0.57 in 2009). Marilyn Monroe’s portrait graced the first published issue; the never-published dummy issue cover displayed Elvis Presley.

    The publication was initially subtitled as “the magazine for film and television” („Die Zeitschrift für Film und Fernsehen“). Issue number 13/57 was released on 31 March 1957 with the new subtitle “the magazine with the young heart” („Die Zeitschrift mit dem jungen Herzen“) as well as “film, television, pop music” („Film, Fernsehen, Schlager“) which disappeared soon afterwards. Starting from issue 34/57 (13 August 1957) the magazine no longer had any subtitles underscoring its newfound focus.

    In 1968 Bravo began to be published weekly by Pabel Moewig, a subsidiary of Bauer Verlagsgruppe in Hamburg; the editorial office however remained in Munich.

    In the 1970s the magazine sold more than one million copies. By 1996 each issue still sold around 1.4 million issues.[3] Bravo had a circulation of 825,800 copies in 1999.[4] Afterwards the circulation fell steeply. In 2006 the magazine sold around 460,379 copies. In 2010 the circulation of the magazine was 512,358 copies, making it the best-selling teenager magazine in Europe.

    Voilà pourqoui je préférais les livres de B.Traven aux publications de Peter Boenisch . Son anticommunisme était d’un extrémisme dégoûtant.

    Peter Boenisch – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Peter_Boenisch

    Er war Sprecher der Regierung Kohl, Chefredakteur der Bild-Zeitung und Bild am Sonntag und Erfinder der Jugendzeitschrift Bravo.

    #Allemagne #jeunesse #presse #histoire

  • Elon Musk benimmt sich im Kongo wie ein König Luitpold 2.0
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=52045

    Timm Koch: Durch Wasserstoff haben wir die Chance die Macht der Fossilkartelle zu brechen und uns aus der Abhängigkeit von diesen Kriminellen zu befreien. Dann wird es Zeit für eine historische und juristische Aufarbeitung deren Verbrechen an Mensch und Natur.

    Aber was stört Sie jetzt an den E-Autos?

    Die Schweinereien, mit denen man an die nötigen Rohstoffe für die Hochvoltbatterien kommt, werden achselzuckend hingenommen. Elon Musk benimmt sich im Kongo wie ein König Luitpold 2.0. Der Rest von der Bande, allen voran Herr Diess von VW, ist kaum besser.

    Das Akku-Auto erinnert mich ein bisschen an die Sache mit dem Grünen Punkt. Hier zahlt der Verbraucher für das Versprechen, dass seine Plastikverpackungen recycelt werden. In Wahrheit wird unser Müll aber einfach als Rohstoff umdeklariert und nach Malaysia oder sonst ein verarmtes Land geschafft um dann dort ins Meer gekippt zu werden.

    P.S. Timm Koch est victime de la confusion typique chez les personnes sans ancêtres nobles. Il parle de Luitpold II. alors qu’il pense au roi des coupeurs de mains Leopold II. . Sans doute il conserve des souvenirs également peu précis de la lignée baravoise qui a pondu le roi Ludwig (Louis) II. et son régent Luitpold II.

    Cet homme incarne le bon sens qui fut défaut à son neveu constructeur de châteaux et d’opéras.


    Voici une imege du château de Neuschwanstein construit sur ordre du roi de Bavière Louis II. . Je préfère cette illustration de la folie royale aux images de congolais aux mains coupés qui témoignent des savants calculs du roi belge.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9opold_II_(roi_des_Belges)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Luitpold_de_Bavi%C3%A8re
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_II_de_Bavi%C3%A8re_(1845-1886)

    #technologie #écologie #politique #transport #environnement

  • Tag der deutschen Arbeit
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tag_der_nationalen_Arbeit


    Le premier mai 1933 marque le début de la dissolution des syndicats libres par le gouvernement de droite. En même temps c’est l’introduction du jour du travail allemand en tant que jour férié. Depuis les fêtes du premier mai en Allemagne ne se passent jamais sans arrière-goût amer et la gauche radicale et féministe s’amuse plutôt pendant la nuit précédent les fêtes officielles à jouer au cache-cache avec les policiers du pays entier venus dans la capitale assurer le déroulement tranquille des fêtes post-fascistes.

    Zur Vereinnahmung der Arbeiter hat die NSDAP den früheren Kampftag der internationalen Arbeiterklasse national umgedeutet und den 1. Mai zu einem gesetzlichen Feiertag erklärt. Von Anfang an, dem 1. Mai 1933, wurde die Feier mit der Zerschlagung der freien Gewerkschaften verbunden – so wurden auch die Gewerkschaftshäuser am 2. Mai 1933 durch NSBO, SA und SS besetzt.

    Vidéo - Berlin, Tempelhof, 1 May 1933
    https://www.youtube.com/watch?v=q7hoEuB5WMY

    Joseph Goebbels notierte am 24. März 1933 in sein Tagebuch: „Ich bringe als ersten Gesetzentwurf die Erklärung des 1. Mai zum nationalen Feiertag des deutschen Volkes durch und wurde vom Kabinett mit seiner Durchführung beauftragt. Wir werden das in größtem Rahmen aufziehen und zum ersten Mal das ganze deutsche Volk in einer einzigen Demonstration zusammen fassen. Von da ab beginnt dann die Auseinandersetzung mit den Gewerkschaften. Wir werden nicht eher Ruhe bekommen, bis sie restlos in unserer Hand sind.“


    Flugzeugaufnahme vom 1.Mai 1933 auf dem Tempelhofer Feld

    May Day - Berlin (1933)
    https://www.youtube.com/watch?v=DYiTisZ0bHs


    Le titre Youtube donne une date erronnée, d’abord parce que le stade olympique de Berlin n’existait pas encore en 1933 puis les lettres GROSSDEUTSCHLAND composées par les participants sur les rangs du stade indiquent que la prise de vue date du permier mai de l’année 1938 . Deux mois avant les troupes allemandes ont été acceuillies avec enthousiasme par les Autrichiens de droite. Leur pays était devenue la Ostmark , la terre de l’Est du Reich.
    La vidéo nous montre donc une fête du mois de mai sous la forme accomplie du Tag der deutschen Arbeit réunissant le peuple allemand entier comme Volksgemeinschaft sans égard de leur classe sociale - y compris les Autrichiens.

    Dans la deuxième partie de la vidéo on entend la chanson de la SS-Panzer-Division Hitlerjugend Vorwärts ! Vorwärts ! schmettern die hellen Fanfaren . Cette unité militaire a commis de nombreux crimes de guerre notamment les massacres de Tourouvre et d’Ascq.

    Massacre d’Ascq
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Ascq

    Tourouvre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourouvre#Histoire

    Le 13 août 1944, lors de la bataille de Normandie, alors que les troupes allemandes se replient et que les Américains sont tout proches, des éléments de la division SS Hitlerjugend, en occupation à Tourouvre depuis le mois d’avril, massacrent dix-huit personnes et incendient une partie du village. Deux odonymes locaux (« rue du 13-Août-1944 » et « cour du 13-Août-1944 ») rappellent cet événement.

    #Allemagne #Autriche #histoire #nazis #syndicalisme

  • Berlin 1989, le jeune homme et le mur
    http://www.lemonde.fr/europe/visuel/2014/11/09/berlin-1989-le-jeune-homme-et-le-mur_4519106_3214.html

    « We can be heroes, just for one day » / « Nous pouvons être des héros, juste pour une journée ». Il est des chansons qui ouvrent des horizons. Surtout quand on a 24 ans, qu’on n’arrive pas à garder un boulot et qu’à vrai dire on ne sait pas trop quoi faire de sa vie. L’hymne berlinois de David Bowie en tête et deux valises sous le bras, Thierry Noir décide, au début de l’année 1982, d’aller tenter sa chance là-bas, à Berlin. Vue de Lyon, c’est la ville où « tout » se passe : c’est l’époque de la NDW, la Neue Deutsche Welle (la « Nouvelle vague allemande »), et la scène punk y est en effervescence. Et puis il y a ce mouvement des squatteurs dont les affrontements avec la police passent en boucle aux informations. Celui qui, petit, rêvait de devenir pirate est fasciné par ce climat contestataire et ce bouillonnement artistique alternatif. Tout le conforte dans son attirance pour Berlin : Iggy Pop et David Bowie ne viennent-ils pas de vivre là-bas quelques années d’émulation créatrice intense ?

    Je suis allée à Berlin la première fois en 1986, une gamine. Un de mes associés de l’époque était membre de Peuple et culture et m’avait proposé ce séjour d’une semaine à la thématique alléchante, les murs peints. C’était la grande époque des fresques murales, timidement inaugurées en France. A Berlin ouest, cela revêtait un caractère particulier, les bâtiments (des squats pour la plupart) voués à la démolition bénéficiaient d’un statut particulier dès lors qu’une fresque murale y était peinte.
    Nous étions partis à cinq en 504 break par un froid exceptionnel pour la France, les températures entre Le Mans et Berlin variaient entre -10 et -20 ! Voyage épique. Nous avions rencontrés deux français qui œuvraient sur le mur de la honte, peut-être le jeune homme de l’article, je ne me souviens pas. Je me souviens avoir rencontré un collectif de graphistes installés dans un bâtiment en briquettes réhabilité en logements et ateliers d’artistes avec des verrières magnifiques. Durant ce séjour, notre guide nous avait expliqué que l’argent arrivait à flot de l’ouest pour maintenir l’effervescence d’une ville dynamique dans l’enclave ouest allemande.
    Nous avons tenté une incursion à l’est pour voir ce qu’il s’y passait en prenant le métro (j’ai toujours ma carte) mais nous n’avons rien vu.
    http://seenthis.net/messages/310916
    Nous sommes repartis de nuit. Des kilomètres d’autoroutes bordés de grillages. Nous avons pris de l’essence dans une station de la RDA, sobre. Et sans wc. On s’est arrêté un peu plus loin pour satisfaire mon envie de pipi dans la neige mais une voiture de police a rappliqué dans les trente secondes, plein phare sur mes fesses à l’air. J’étais furax et intimidée. Foutu pays !
    J’y suis retourné deux ans plus tard dans le même cadre sauf qu’il s’agissait de cinéma. Je n’étais pas directement concernée mais bon. On était logés dans d’anciens studios, peut-être @klaus pourra m’aider à savoir lesquels, transformés en école du cirque, café-théâtre, lieu de rencontres culturelles.

    • Voici une observation intéressante de Thierry Noir :

      Plus que les grepos finalement, ce sont les gens de Berlin-Ouest qui « le dérangent » lorsqu’il peint sur le mur. « Tous les gens qui passaient me mitraillaient de questions : ‘qui vous paye ? Le FBI, la CDU, la CIA ?’ » On l’accuse de vouloir faire du mur quelque chose de beau, d’acceptable. « Parfois, je passais plus de temps à parler qu’à peindre », s’amuse-t-il, tout en admettant qu’« il fallait être un étranger pour oser faire ça. Pour les artistes allemands, le tabou était trop grand. »

      Je ne sais pas si cette interprétation décrit suffisamment la situation. Il y en avait bien d’autres artistes que lui, mais ils trouvaient simplement assez d’espaces pour créer et esposer leur art pour qu’ils se décident de faire du mur de Berlin leur toile de fond principale. Le mur entre les arrondissements à l’est et à l’ouest n’était qu’un mur parmi d’autres et il n’était pas urgent de se l’appropier. A l’époque il y avait des centaines de maisons squattées (un nombre décroissan de puis 1981) qu’il fallait décorer avec les symboles du mouvement et l’imaginaire de leurs habitants. Donc à mon avis il n’y avait pas de tabou mais simplement un manque de nécessité.

      Il est vrai que le mur constituait une sorte de protection pour le micrososme des squats. Ses habitants profitaient de la volonté de maintenir l’image du monde le l’Ouest libre et de l’état de droit : On ne les expulsait qu’après de longues négotiations et après avoir fait appel à toutes les instances juridiques possibles. Souvent ils pouvaient garder leurs habitations même après avoir perdu le dernier recours juridique. Le gouvernement ne voulait pas ternir l’image de la vitrine de la liberté et les politiciens berlinois suivaient cette ligne avec l’accord du gouvernement militaire de Berlin, c’est à dire du commandant de la Berlin Brigade américaine. Le maire de Berlin-Ouest est ses proches collaborateurs se rendaient au moins une fois par mois chez le commandant pour recevoir des ordres et pour lui communiquer les souhaîts du gouvernement municipal. Le général était une sorte de petit roi tolérant qui - depuis le pont aerien et la visite de JFK - entretenait une relation d’appréciation et de tendresse réciproque avec ses sujets. Les squatteurs n’en étaient pas exempts malgré les attaques violentes des médias et des habitants les plus réactionnaires de la ville.

      Les jeunes artistes allemands et leurs copains squatteurs savaient très bien que le mur les protégeait eux aussi contre les exactions du capitalisme et l’ état de droit fait pour défendre la propriété privée, même si leurs idées souvent anarchistes n’avaient pas grand chose en commun avec les pratiques du « socialisme de la réalité » ( der real existierende Sozialismus ). Ils avaient bien raison : En 1988 les troupes frontalières de la République démocratique allemande défendaient ouvertement les squatteurs contre la police de Berlin-Ouest.
      https://de.wikipedia.org/wiki/Lenn%C3%A9-Dreieck#Besetzung

      Mit Wirksamkeit der Übergabe am 1. Juli 1988 wurde das Lenné-Dreieck von mehreren Hundertschaften der West-Berliner Polizei geräumt. 182 der Besetzer kletterten als sogenannte „Mauerspringer“ über selbstgebastelte Leitern und entwendete Gitter aus der Umzäunung durch die Berliner Polizei über Barrikaden an der Mauer nach Ost-Berlin. Im Todesstreifen standen Lastwagen bereit, die die flüchtigen Besetzer aufnahmen. Die Besetzer wurden in eine Betriebskantine in Ost-Berlin gebracht, wo ihnen ein Frühstück serviert wurde. Anschließend verließen sie in kleineren Gruppen die DDR über reguläre Grenzübergänge. Im Vorfeld der „Fluchtaktion“ hatten einige Besetzer Kontakt zur DDR aufgenommen.

      Quand Thierry Lenoir parle d’un tabou il relate une vision extérieure. A mon avis ce tabou n’existait pas, les opposants et les artistes berlinois les plus enclin vers la transgression d’interdits officiels s’intéressaient simplement davantage au système politique dont ils étaient issu et aux objets qui le représentaient.

    • @odilon Des lieux comme tu en décris il y en avait beaucoup. Il en restent quelques uns dont certains font maintenant partie de l’action de la ville pour les gamins défavorisés. C’est le Circus Cabuwazi qui s’est développé en entreprise privée du social avec des dizaines d’employés en CDI qui s’occupent de la formation de centaines de jeunes.

      Il faudrait quelques éléments en plus afin de pouvoir identifier les endroits que tu as habité :-)