• Le prince héritier saoudien « immunisé » dans un procès pour le meurtre de Khashoggi, dit Washington
    RFI - Publié le : 18/11/2022
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20221118-le-prince-h%C3%A9ritier-saoudien-immunis%C3%A9-dans-un-proc%C3%A8s-pour

    Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salman, est « immunisé » dans un procès civil concernant le meurtre en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, estime le gouvernement américain dans un document judiciaire déposé, jeudi 17 novembre, devant un tribunal. Une recommandation cependant non contraignante pour le tribunal.

    Le prince ben Salman a été nommé Premier ministre par décret royal fin septembre, faisant naître des spéculations selon lesquelles il cherchait à éviter des risques judiciaires découlant de plaintes déposées devant des tribunaux étrangers, et notamment une action civile lancée aux États-Unis par Hatice Cengiz, la fiancée turque du journaliste assassiné à Istanbul.
    « Un permis de tuer »

    Cette dernière a posté en réaction une série de messages courroucés sur Twitter : « Jamal est mort une deuxième fois aujourd’hui », écrit-elle.

    Jamal died again today #injustice #JamalKhashoggi
    — Hatice Cengiz خديجة (@mercan_resifi) November 18, 2022

    Même tonalité chez Agnès Callamard, secrétaire générale de l’ONG Amnesty International, qui qualifie la recommandation du gouvernement américain de « profonde trahison ». 

    La recommandation du gouvernement américain, déposée jeudi, a donné au dirigeant saoudien « un permis de tuer », a dénoncé Khalid al-Jabri, le fils de Saad al-Jabri, un ex-espion saoudien qui a accusé le prince de lui avoir envoyé une équipe de tueurs au Canada. (...)

    #Khashoggi #Arabie_saoudite #USA

    • Bienvenu dans la troupe de mon théâtre de guignols : Le méchant #Prinz_Knochensäge, potentat impotent qui n’a qu’un seul ami, l’infortuné brigand pollueur.


      A la fin le crocodile les mange tous, mais l’héro arrive de justesse pour tirer le brigand de la geule de la bête. Le brigand polluer promet de nettoyer tous les parcs et plages du monde pour remercier son sauveteur et on ne parle plus de Prinz Knochensäge qui n"a enfin plus d’emprise sur personne.

      #MBS #société_du_spectacle #théâtre #assassin #politique

    • Tu vois, laissons le crocodile suivre son naturel.

      Réaction américaine

      Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a certifi ce vendredi 18 novembre que l’immunité judiciaire du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane n’avait « rien à voir » avec les relations entre Washington et Riyad.

      « Cela n’a absolument rien à voir avec la relation bilatérale avec l’Arabie saoudite qui est, comme vous le savez, tendue en ce moment », a déclaré à des journalistes M. Kirby, en soulignant que cela n’avait « rien à voir » non plus avec « les mérites sur le fond de l’affaire ».

      #WTF

  • Althoff (Zirkus)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Althoff_(Zirkus)

    Elefant Tuffi: Am 21. Juli 1950 ließ Zirkus Althoff seinen halbwüchsigen Elefanten Tuffi zu Werbezwecken mit der Wuppertaler Schwebebahn fahren. Bereits nach wenigen Metern Fahrt brach das nervös gewordene Tier durch eine Seitenwand des Zuges aus und landete kaum verletzt in der Wupper. Souvenirs mit Tuffi-Motiven sind bis heute in Wuppertal erhältlich.

    Tuffi
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tuffi

    Tuffi (* 1946 in Indien; † 1989 in Paris) war eine asiatische Elefantenkuh des Zirkus Althoff, die am 21. Juli 1950 im Alter von vier Jahren in Wuppertal aus der fahrenden Schwebebahn in die Wupper sprang.
    ...
    Obwohl der Waggon mit Journalisten besetzt und der Elefantentransport ein Medienereignis war, hatte in der allgemeinen Panik niemand den entscheidenden Moment fotografiert. Das bekannte Postkartenmotiv mit dem fallenden Elefanten ist eine Fotomontage.
    ...
    1968 löste sich der Zirkus Althoff auf. Tuffi wechselte mit einer Gruppe von Tieren zum Cirque Alexis Gruss, in deren Pariser Winterquartier sie 1989 verstarb. Anfang der 1990er Jahre kam es noch einmal zu einer Zirkuswerbung in der Schwebebahn, diesmal mit einem Alligator.

    #cirque #photographie #photomontage #animaux #histoire #Allemagne #Wuppertal

  • Mark Lilla, Margaret Atwood, Wynton Marsalis… : « Notre résistance à Donald Trump ne doit pas conduire au dogmatisme ou à la coercition »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/08/mark-lilla-margaret-atwood-wynton-marsalis-notre-resistance-a-donald-trump-n

    Un tel débat est intéressant, même si on peut toujours douter de l’emphase mise sur quelques cas pour les confondre avec une atmosphère de censure, ou plutôt de "gorkisme", qui n’est pas encore si prégnante que veut le dire le texte (mais le danger existe, notamment dans des cercles fermés, j’en ai fait l’expérience amère dans les groupes "soit-disant gauchistes" des années 1970). La liberté d’expression a elle-même des limites, notamment le discours de haine, la diffamation,... Mais la définition même ce ces limites est un enjeu politique. Certes, ce sont la droite et l’extrême-droite, notamment en ce qu’ils tiennent les cordons de la bourse des médias, qui sont les acteurs majeurs en ce domaine, et les revendications des minorités de vouloir "faire fermer leur g..." aux haineux sont totalement compréhensibles. Mais là encore, l’expérience du XXe siècle (réalisme socialiste, Djanov, Lin Piao, Yao Wen Yang,...) montre que sous des couleurs de "défense des opprimés" peut se mettre en place un système de censure d’autant plus sauvage qu’il fait appel aux "tribunaux populaires" et se réalise en "lynchages médiatiques". Pour autant, les signataires ne sont pas blanc bleu, car souvent ils négligent la colère des minoritaires et opprimés devant l’immobilisme de la "classe créative" face aux injustices intersectionnelles (classe, race, genre, culture,...). Un débat complexe, où tous les points de vue ont une part de justice et de réalisme. Il ne faudrait pas que cela devienne un chiffon rouge pour diviser les mouvements... ce qui est parfois présent dans des tournures "imprécises" du texte (qui a dit quoi et qui interdit quoi et quand et dans quelles circonstances,...). Comment inventer un art libre et une pensée ouverte sans sombrer dans le relativisme et ignorer les grands déséquilibres et inégalités qui percluent notre monde.

    Tribune. Nos institutions culturelles sont aujourd’hui à l’épreuve. Les puissantes manifestations en faveur de la justice raciale et sociale revendiquent une réforme de la police trop longtemps différée et font plus largement entendre des appels pour davantage d’égalité et d’inclusion dans notre société, notamment dans l’enseignement supérieur, le journalisme, la philanthropie et les arts.

    Mais cette nécessaire prise en compte a aussi renforcé tout un ensemble de postures morales et d’engagements politiques qui risquent d’affaiblir les règles du débat public et l’acceptation des différences au profit d’un conformisme idéologique. Autant nous avons salué la première phase de ce mouvement, autant nous voulons nous élever contre la seconde.

    Les forces illibérales gagnent du terrain partout dans le monde et trouvent un puissant allié en Donald Trump, qui représente une réelle menace contre la démocratie. Notre résistance ne devrait pas conduire au dogmatisme ou à la coercition. L’inclusion démocratique que nous appelons de nos vœux ne peut advenir que si nous refusons le climat d’intolérance général qui s’est installé de part et d’autre.
    Crainte des représailles

    L’échange libre des informations et des idées, qui est le moteur même des sociétés libérales, devient chaque jour plus limité. La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture : intolérance à l’égard des opinions divergentes, goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme, tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante. Nous défendons le principe d’un contre-discours solide et même caustique de toutes parts.
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    Or, les appels à sanctionner rapidement et sévèrement tout ce qui est perçu comme une transgression langagière et idéologique sont devenus monnaie courante. Plus inquiétant encore, des dirigeants institutionnels, ne sachant plus où donner de la tête pour limiter les dégâts, optent pour des sanctions hâtives et disproportionnées plutôt que pour des réformes réfléchies.

    « La censure, que l’on s’attendait plutôt à voir surgir du côté de la droite radicale, se répand largement aussi dans notre culture »

    On renvoie des rédacteurs en chef pour avoir publié des articles controversés ; on retire des livres sous le prétexte d’un manque d’authenticité ; on empêche des journalistes d’écrire sur certains sujets ; on enquête sur des professeurs à cause des œuvres littéraires qu’ils citent en classe ; un chercheur est renvoyé pour avoir fait circuler un article scientifique dûment examiné par des pairs ; et on limoge des dirigeants d’organisation pour des erreurs qui ne sont parfois que des maladresses.

    Quelles que soient les raisons invoquées, la conséquence en est qu’il est de plus en plus difficile de prendre la parole sans craindre des représailles. Nous en faisons déjà les frais, à en juger par l’aversion au risque qui se développe parmi les écrivains, les artistes et les journalistes, inhibés par la peur de perdre leur gagne-pain s’ils s’écartent du consensus ou même s’ils ne font pas preuve du zèle attendu pour se conformer.
    La justice n’existe pas sans la liberté

    Cette atmosphère étouffante va finir par nuire aux causes les plus vitales de notre époque. Restreindre le débat, que ce soit le fait d’un gouvernement répressif ou d’une société intolérante, nuit immanquablement à ceux qui ne détiennent pas le pouvoir et nous rend tous moins aptes à participer à la vie démocratique.

    Pour vaincre de mauvaises idées, il faut les exposer, argumenter et convaincre, et non pas essayer de les taire ou espérer qu’elles disparaissent.
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    Nous rejetons les faux choix qu’on nous présente entre la justice et la liberté : l’une n’existe pas sans l’autre. En tant qu’écrivains, notre métier repose sur la marge que la société nous accorde pour l’expérimentation, la prise de risque et même l’erreur. Nous avons besoin de préserver la possibilité d’un désaccord de bonne foi sans conséquences professionnelles désastreuses. Si nous ne défendons pas ce qui est la condition même de notre travail, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que le public ou l’Etat le fasse pour nous. (Traduit de l’anglais par Pauline Colonna d’Istria)
    La querelle de la « cancel culture » oppose de nombreux intellectuels aux Etats-Unis

    Aux Etats-Unis, la nouvelle gauche, née des mouvements #metoo et Black Lives Matter, serait à l’origine d’un phénomène qui inquiète de nombreux intellectuels américains, la « cancel culture », autrement dit une tendance à vouloir faire taire des voix jugées dissonantes, dangereuses ou haineuses. Né sur les réseaux sociaux, ce phénomène se traduit par des mobilisations qui ont fini par provoquer des démissions, renvois, annulations de conférence, etc. Cinq des auteurs de la tribune que nous publions (Mark Lilla, Thomas Chatterton Williams, George Packer, David Greenberg et Robert Worth) sont des intellectuels engagés dans la défense de la liberté d’expression. Avec les 150 personnalités qui se sont jointes à leur appel, ils estiment qu’une frange de la gauche radicale américaine pratiquerait ainsi une forme de censure. Publié sur le site du mensuel américain Harper’s, ce texte devrait l’être également en Allemagne, en Espagne et au Japon.

    Plusieurs événements récents témoignent de ces nouvelles tensions. Début juin, le directeur des pages « Opinion » du New York Times, James Bennet, a été licencié après la parution d’une tribune signée par un sénateur républicain appelant à l’envoi de l’armée contre les manifestations violentes. Tant au sein de la rédaction du quotidien new-yorkais que sur les réseaux sociaux, ce texte a suscité une vive émotion, certains estimant qu’il pouvait porter atteinte à la sécurité des personnes noires. Sans soutenir le contenu de cet article, d’autres personnalités ont estimé que James Bennet avait été limogé avec un empressement douteux, comme s’il fallait au plus vite donner satisfaction aux internautes en colère. Parmi les signataires de la présente tribune se trouvent d’ailleurs plusieurs grandes signatures du New York Times.

    Autre renvoi ayant suscité l’indignation, celui de David Shor, un analyste de données qui a été licencié début juin par son employeur, Civis Analytics, une société de conseil politique proche des démocrates. Il était reproché à M. Shor d’avoir retweeté l’étude d’un chercheur, de l’université de Princeton (New Jersey), qui tendait à démontrer que les manifestations violentes, comme il a pu y en avoir récemment aux Etats-Unis pour dénoncer les violences policières, ont un impact positif sur le vote républicain. Cette attention portée aux conséquences néfastes des manifestations violentes avait été considérée, par certains militants, comme une manière de faire taire la colère des populations noires aux Etats-Unis.

    D’autres intellectuels ne partagent pas cette vision du débat sur la « cancel culture ». Ils estiment au contraire qu’il va permettre de donner davantage la parole aux minorités généralement moins ou peu entendues. D’autres encore jugent que les dénonciateurs de la « cancel culture » font fausse route : selon eux, les menaces sur la liberté d’expression viendraient bien davantage de l’extrême droite que de la gauche radicale. Ils ajoutent que le recours à l’intimidation et à la violence pour faire taire ses opposants serait d’abord et avant tout, aux Etats-Unis, le fait des suprémacistes blancs. Ils rappellent également que Donald Trump a, lui aussi, durement attaqué la « cancel culture » le 4 juillet.

    Sont notamment signataires de cette tribune : Martin Amis, écrivain britannique ; Anne Applebaum, historienne américaine ; Marie Arana, essayiste et éditrice américaine ; Margaret Atwood, romancière canadienne ; John Banville, romancier irlandais ; Jennifer Finney Boylan, auteure, professeure à l’université Columbia (New York) ; David Brooks, chroniqueur américain ; Ian Buruma, journaliste et essayiste néerlandais ; Noam Chomsky, professeur émérite de linguistique, Massachusetts Institute of Technology ; Roger Cohen, chroniqueur américain ; Kamel Daoud, écrivain algérien ; Gerald Early, professeur de lettres modernes, d’anglais, d’études africaines et d’études afro-américaines, université Washington de Saint-Louis (Missouri) ; Jeffrey Eugenides, romancier américain ; Richard T. Ford, professeur de droit à l’université de Stanford (Californie) et spécialiste des discriminations ; Francis Fukuyama, politiste américain ; David Greenberg, professeur d’histoire, université Rutgers (New Jersey) ; Bill T. Jones, danseur et chorégraphe américain ; Joy Ladin, poète américaine ; Mark Lilla, essayiste et professeur de sciences humaines à l’université de Columbia (New York) ; Greil Marcus, essayiste et critique musical américain ; Wynton Marsalis, musicien américain ; Mark Oppenheimer, essayiste américain ; George Packer, journaliste et essayiste américain ; Nell Irvin Painter, historienne, spécialiste de l’histoire du sud des Etats-Unis et des Afro-Américains au XIXe siècle ; Steven Pinker, professeur de psychologie cognitive, université Harvard (Massachusetts) ; J.K. Rowling, romancière britannique ; Salman Rushdie, écrivain britannique ; Gloria Steinem, essayiste et militante féministe américaine ; Michael Walzer, professeur émérite de science sociale à Princeton (New Jersey) ; Thomas Chatterton Williams, essayiste et journaliste américain ; Robert F. Worth, journaliste américain ; Fareed Zakaria, journaliste américain, spécialiste des relations internationales. La liste complète des signataires :

    Liste Signataires Tribune Cancel Culture by Le Monde on Scribd

    #Liberté_expression

  • 26.4.1939 16:30 - Luftangriff auf Guernica – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Luftangriff_auf_Guernica


    Berlin en 1945 ? Non, c’est Guernica en 1937.

    Mars/avril 1937 - mon grand-père participe au premier crime de guerre de la Luftwaffe allemande. Pendant que les avions bombardent il s’occupe de l’infrastructure militaire et de la communication avec le ministère de l’aviation à Berlin/Wilhelmstraße. Lors de la fête de retour de la Legion Condor le 5.6.1939 la ville de Berlin rebâtise la plus grande partie de la Wannseestraße en Spanische Allee . Au 82ème anniversaire du crime elle porte toujours ce nom malgré de longues et vives protestation de la gauche. Mon grand-père n’a jamais été poursuivi pour sa participation à ce crime de guerre.

    Bereits am 31. März 1937, also knapp einen Monat vor Guernica, wurde die etwa 20 Kilometer entfernte Kleinstadt Durango von deutschen Flugzeugen bombardiert (siehe Luftangriff auf Durango und Krieg im Norden). Bei den Angriffen starben über 330 Menschen. Das Bombardement erlangte kaum Bekanntheit. Heute wird gemeinhin angenommen, dass die Deutschen in Durango ihre Flugzeuge und Waffensysteme für den anstehenden Luftangriff auf Gernika testen wollten.

    Guernica, eine Kleinstadt mit damals 5000 bis 6000 Einwohnern im Baskenland an der Nordküste Spaniens am Golf von Biscaya gelegen, befand sich zu dieser Zeit in einem schmalen, von den Republikanern kontrollierten Streifen, der jedoch durch die von General Francisco Franco angeführten Vorstöße schon im Juli des Jahres 1936 von den anderen republikanischen Gebieten abgetrennt worden war.

    Der Angriff

    Ziel des deutschen Angriffs auf Guernica war die Zerstörung einer 25 Meter langen und 10 Meter breiten Steinbrücke über den Fluss Oca, die das Zentrum mit dem östlichen Stadtteil Rentería verband. Dadurch sollte die Infrastruktur zerstört und den Truppen Francos ein leichteres Erobern der Stadt ermöglicht werden.

    Am Morgen des 26. April 1937, einem Montag, meldete die Besatzung einer Dornier Do 17 der Versuchsbomberstaffel 88 (VB/88) fälschlicherweise größere Truppenansammlungen am Rande Guernicas. In Wirklichkeit handelte es sich um Zivilisten auf dem Weg zum Markt. Der Stabschef der Legion Condor, Wolfram von Richthofen, sah hierin eine taktische Gelegenheit, die vermeintlichen „Reserven“ des Gegners – man vermutete hier 23 baskische Bataillone – zu isolieren und zu vernichten, und erhielt die Angriffsfreigabe von Oberst Vigón, dem Stabschef von Emilio Mola. Die Kommunikation zwischen von Richthofens Kommandoposten und dem Hauptquartier der Nationalen in Burgos soll nicht einwandfrei funktioniert haben und so kam es stattdessen zum direkten Angriff auf Gernika.[2]

    Nachmittags um 15:45 Uhr startete auf dem Flughafen Burgos, etwa 140 Kilometer südwestlich von Guernica gelegen, eine Do 17 mit vier Mann an Bord. Begleitet von Jagdfliegern aus Vitoria als Schutz flog die Maschine zunächst etwa zehn Kilometer auf den Golf von Biscaya hinaus (von der Seeseite erwarteten die Spanier keine Angriffe) und kehrte dann in einer Schleife nach Gernika zurück. Die Bomben, entriegelt um 16:30 Uhr, trafen jedoch nicht das Bauwerk, sondern fielen ins Stadtzentrum.

    Zehn Minuten später führte das Flugzeug die erste Staffel, bestehend aus drei Savoia-Marchetti SM.79 der italienischen Legion, über der Küste an. Diese steuerte über die Stadt und ließ die Bomben aus einer Höhe von etwa 700 Metern fallen.

    Um 17:00 Uhr hoben 50 Kilometer südlich der Stadt, in Vitoria, 10 Heinkel-He-51-Jäger ab; zur gleichen Zeit starteten 27 Bomber von Burgos aus. Bei diesen handelte es sich um behelfsmäßig umgebaute Transportflugzeuge vom Typ Junkers Ju 52/3m, welche nur mit provisorischen Bombenzielgeräten ausgestattet waren. Die größeren Flugzeuge gehörten zur Kampfgruppe 88 (K/88) und der VB/88, die einmotorigen Heinkels zur 3. Staffel der Jagdgruppe 88 (3.J/88). Geleitschutz flogen Messerschmitt Bf 109-Jäger der ersten beiden Staffeln desselben Verbandes (1. und 2.J/88).

    15 Minuten darauf trafen die He 51 in Guernica ein. Wenig später warfen die Ju 52 ihre Bomben in drei Wellen ab. Gegen 18:50 Uhr erreichten mehrere Bf 109 der 2.J/88 erneut den Ort und schossen auf die Flüchtenden. Zehn Minuten später flogen weitere He 51 den letzten Angriff.

    Durch die Bomben und das anschließende Großfeuer wurden etwa 80 Prozent aller Gebäude zerstört, unter anderem der Bahnhof und eine Olivenfabrik, deren Brand dichte Rauchwolken zur Folge hatte und die Zielgenauigkeit der späteren Angriffswellen beeinträchtigte. Die Rentería-Brücke allerdings war nicht von einer einzigen Bombe getroffen worden. Sie blieb genauso unbeschädigt wie eine kleinere Waffenfabrik und auch beide Krankenhäuser.

    Die Times berichtete am Tag nach dem Angriff aus Guernica, dass wahrscheinlich Hunderte von Menschen durch den Angriff gestorben seien. Die damalige baskische Regierung meldete 1654 Tote und 889 Verletzte. Diese Zahl wurde bei späteren Forschungen bezweifelt; man vermutete etwa 200 bis 300 Todesopfer. Die exakte Bestimmung der Opferzahl war und ist auch deshalb nicht möglich, weil sich (unregistrierte) Flüchtlinge in Guernica aufhielten.

    Der Militärhistoriker Klaus A. Maier betrachtet die Bombardierung der Stadt als ersten Verstoß der deutschen Luftwaffe gegen das Kriegsvölkerrecht. Sven Felix Kellerhoff schreibt hingegen, sie sei „vom Kriegsvölkerrecht als Grenzfall gerade noch gedeckt“ gewesen.

    #Espagne #Allemagne #Italie #guerre #nazis #crime_de_guerre #Berlin #Zehlendorf #Nikolassee #Wannseestraße #Spanische_Allee #Straßenumbenennung

  • Gerhart Hauptmann Museum Erkner
    http://www.gerhart-hauptmann.de


    Wollen Sie Ihren Fünfzigsten begehen wie ein Dichterfürst? Dann nichts wie los ins Gerhart Hauptmann Museum Erkner. Dort finden Sie das Menü vom Ehrenmal aus dem Hotel Adlon vom 15. November 1912. Nach umfangreichen Recherchen haben wir die Hauptmannsche Geburtstagssuppe mit Hife eines nicht mehr zugänglichen Artikels von Wolfram Siebeck aus der Zeit identifiziert: Germiny heißt sie nur im Menü und meint eine Sauerampfersuppe , deren Rezept wir weiter unten anfügen. Die anderen Adlon-Gerichte werden heute noch so genannt wie vor über 100 Jahren. Lesen Sie selber im Museum.

    Gerhart Hauptmann Museum Erkner
    Gerhart-Hauptmann-Str. 1-2
    D-15537 Erkner
    Fon +49 (0)3362 3663
    Fax +49 (0)3362 70 00 141
    info@hauptmannmuseum.de

    Öffnungszeiten
    Dienstag - Sonntag 11.00 – 17.00
    Eintritt: Erwachsene 2 €, Führungen 10 €

    Gerhart Hauptmann
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gerhart_Hauptmann

    Kaiser Wilhelm II. schätzte den „sozialdemokratischen“ Dichter nicht. Gegen die Verleihung des Schillerpreises an Hauptmann (für Hanneles Himmelfahrt) legte er 1896 sein Veto ein. Auf Betreiben seines Sohnes, des Kronprinzen Wilhelm, wurde 1913 in Breslau Hauptmanns Festspiel in deutschen Reimen abgesetzt, weil darin das hundertjährige Jubiläum der Befreiungskriege nicht mit Hurrapatriotismus begangen, sondern mit pazifistischen Akzenten versehen wurde. Derselbe Gerhart Hauptmann jedoch, der im Festspiel den Popanz des Militarismus buchstäblich beerdigt hatte, gehörte ein Jahr später auch zu den vielen, die den Ersten Weltkrieg bejahten. Er unterzeichnete das Manifest der 93 und publizierte entsprechende Gelegenheitsverse (die sich wie unfreiwillige Satiren lesen und die er im Manuskript später eigenhändig durchstrich). 1915 erkannte Wilhelm II. ihm den Roten Adler-Orden IV. Klasse zu – die niedrigste Stufe dieses Ordens.

    Hauptmanns Kriegseuphorie wandelte sich bald. So beteiligte er sich an einer von zahlreichen Intellektuellen unterschriebenen Erklärung, die am 16. November 1918 im Berliner Tageblatt veröffentlicht wurde und sich mit der Republik solidarisierte. Dass Hauptmann eine Kandidatur als Reichspräsident erwog, wurde 1921 dementiert, das Amt des Reichskanzlers ihm aber angeboten.

    Germiny (potage)
    https://www.gastronomiac.com/lexique_culinaire/germiny-potage

    « Germiny » est, en cuisine classique, le nom d’un potage à l’oseille que le journaliste et écrivain français Francis Amunategui (1898-1972), qualifia de « potage pour gouverneur de la Banque de France » ; il fut en effet inventé par un cuisinier qui le dédia à son maître, Charles Gabriel Le Bègue, comte de Germiny, gouverneur de la Banque de France (Voir Oseille sous Argot de bouche).
    Une autre version veut qu’il ait été créé, en l’honneur du même comte, par le chef du Café Anglais.

    Und weil es so schön ist, hier ein Bild von einem der Hauptmannschen Uraufführungstheater, nicht in Erkner sondern im Berliner Zentrum am Alexanderplatz.

    Königsstädtisches Theater
    https://de.wikipedia.org/wiki/K%C3%B6nigsst%C3%A4dtisches_Theater

    Ansicht des Gebäudes vom Königsstädtischen Theater (1824–1851)
    Das Königsstädtische Theater (manchmal auch Königsstädter Theater genannt) am Berliner Alexanderplatz war ein privat geführtes und finanziertes Volkstheater im Gegensatz zu den Hofbühnen der Stadt. Die Bühne war dem Volksstück gewidmet, das seit den Befreiungskriegen einen besonderen Nimbus hatte. Weil die Theaternamen in Berlin mit einer Lizenz verbunden waren statt mit einem Gebäude, wurde der Name nach 1850 auf verschiedene Gebäude auch außerhalb der Königsstadt übertragen. Bekannt als Königsstädtisches Theater war hauptsächlich noch das Wallner-Theater.

    Geschichte #Deutschland #Berlin #Mitte #Alexanderplatz #Dichtung #Theater #Erkner

  • Streit unter deutschen Patrioten | Telepolis
    http://m.heise.de/tp/artikel/49/49594/1.html


    Hier c’était la fêtenat allemande. Comme tous les événements où la nation est l’objet de l’adoration populaire elle n’aime pas qu’on évoque son côté chauviniste, raciste et antisocial. Telepolis nous informe sur l’invasion de la RDA par les troupes chrétien-démocrates et d’autres extrémistes anticommunistes. On écarta des tables de négotiation l’opposition politique spécifique à la RDA et son peuple et la remplaca par les foules avides de Volkswagen de et bananes criant à tue-tête "Wir sind das Volk".

    Am 3.Oktober wird nämlich genau jene „Wir sind ein Volk-Bewegung“ gefeiert, die im Herbst 1989 mit schwarzrotgoldenen Fahnen und Deutschland-Deutschland-Rufen von Sachsen ausgehend die Straßen und Plätze der ehemaligen DDR überrollten. Schon damals waren die wenigen Menschen, die nicht ins deutsche Reinheitsgebot passten, beispielsweise Vertragsarbeiter aus Vietnam, Angola oder Mozambique, zur Zielscheibe der deutschen Patrioten geworden.

    Opfer dieser deutschen Patrioten wurden auch schnell die Kräfte in der DDR-Opposition, die gegen die autoritäre SED-Herrschaft auf die Straße gingen und für eine demokratische DDR, aber nicht für eine Wiedervereinigung kämpften. Das Wort von den Wandlitzkindern machte schnell die Runde, weil manche dieser Oppositionellen aus Familien kamen, die nach dem 2. Weltkrieg in der DDR eine neue Republik aufbauen wollten.

    Die Patrioten wurden im Herbst 1989 nicht nur mit Fahnen und Infomaterial aus der BRD gesponsert. Daran beteiligten sich auch rechte Parteien wie die Republikaner, die durchaus als AfD-Vorläufer gelten können. Aber auch die Unionsparteien hatten ein großes Interesse, in Ostdeutschland eine nationalistische Bewegung aufzubauen, die statt einer erneuerten DDR den schnellen Anschluss an die BRD favorisieren.

    Seit Ende Oktober 1989 wird dafür systematisch Stimmung gemacht. Dafür gehen die Unionsparteien das Bündnis mit der ultrarechten Deutschen Sozialen Union ein, von deren Kadern der ersten Stunde sich viele in weiteren rechten Kleinstgruppen und heute in der AfD wiederfinden.

     »Vom Kommunismus soll schweigen, wer von Stalinismus nicht reden will !« — Phase 2
    http://phase-zwei.org/hefte/artikel/vom-kommunismus-soll-schweigen-wer-von-stalinismus-nicht-reden-will-268
    Pourtant les disséents socialistes continuent à publier et à soulever des questions que la gauche devrait poser afin d’apprendre à développer des stratégies contre l’exploitation capitaliste.

    »Vom Kommunismus soll schweigen, wer von Stalinismus nicht reden will!« – dieser Satz bringt Sinn und Zweck einer linken Kritik an der DDR auf den Punkt. Es geht um nicht mehr und nicht weniger als darum, eine Zukunft jenseits von Kapitalismus und jenseits der diktatorischen Gesellschaften des Ostens, die ich hier unter Stalinismus fasse, zu entwerfen. Wir müssen ihre Natur erkennen und einen Gegenentwurf diskutieren, der sich von beiden Gesellschaften gleichermaßen und prinzipiell unterscheidet. Eine linke Kritik an der DDR hat also den Sinn und Zweck, uns die Möglichkeit zu eröffnen, Kommunismus mit den Erfahrungen der Diktaturen des Ostblocks neu zu denken.

    Und hier liegt der fundamentale Unterschied zu einer rechten, das meint hier: pro-kapitalistischen Kritik an der DDR: Sie wird mit dem Ziel betrieben, den Nachweis zu erbringen, dass es absurd ist, überhaupt über eine kommunistische Perspektive nachzudenken. Man sehe ja an der DDR, wohin es führt, wenn KommunistInnen die Macht ergreifen. Konservative KritikerInnen an der DDR meinen aufzeigen zu können, dass sich mit diesem Gesellschaftstyp die Frage nach einer Alternative zum Kapitalismus erledigt hätte. Sie gehen noch weiter und verunglimpfen all jene als gefährliche UtopistInnen, die damals wie heute nach Alternativen suchen.

    Die Schwierigkeit im Umgang mit solchen Ideen besteht darin, dass rechte KritikerInnen, auch die sogenannten TotalitarismustheoretikerInnen, durchaus den Finger auf die Wunden legen und zum Teil scharfe Analysen liefern, die nicht ignoriert werden können. Stattdessen – und hierin sehe ich eine erste Ursache für die Unfähigkeit großer Teile der Linken, eine radikale Kritik an der DDR zu leisten – reagieren Linke reflexartig mit Empörung und Ablehnung auf diese Kritik, bestreiten die Fakten und behaupten einfach das Gegenteil. Sie argumentieren nicht und können auf diese Weise auch keinen eigenen Standpunkt entwickeln. Ein bekanntes Beispiel stellen die Debatten um den Charakter der DDR als aus totalitarismustheoretischer Sicht »durchherrschter Gesellschaft« dar. Statt sich daraufhin dem Herrschaftscharakter der DDR analytisch zu zuwenden, um dem ausschließlich politischen Verständnis von Herrschaft eine am Marxschen Gesellschaftsbegriff geschulte Betrachtung entgegenzusetzen, werden Bilder von der »Nischengesellschaft« erinnert, als wären diese der Beweis dafür, dass es »so totalitär« und »so schlimm« gar nicht gewesen sei in der DDR. Auf diese Weise wird die Linke zu keiner qualifizierten Einschätzung des von der SED-Führung so genannten real existierenden Sozialismus kommen.

    J’aime bien quand même les souvenirs un peu aléatoires des gens qui ont vécu avec "le mur". Leur prise de position est intéressante dans tous les cas mais ce n’est pas elle qui fait le charme du récit.

    Deutsche Einheit in Berlin-Spandau : Der 3. Oktober 1990 : Als Sekt floss im vereinten Staaken - Berlin - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/deutsche-einheit-in-berlin-spandau-der-3-oktober-1990-als-sekt-floss-im-vereinten-staaken/14628596.html

    Bei diesem Ort startet das Kopfkino: Staaken. Ein Synonym für die olle Grenzkontrollstelle, deren Spuren noch heute zu sehen sind an der Heerstraße. Staaken war geteilt - hier Westen, da Osten, auf beiden Seiten ein Name. Staaken war der Anfang vom Urlaub, das Ende von West-Berlin.

    Staaken: Das waren Vopos, Scheinwerfer, dahinter die Ödnis des Havellandes in der DDR. Oder andersrum: Vopos, Scheinwerfer, dahinter die Plattenbauten in West-Berlin.
    „Du hältst in Staaken und wartest auf deine Ausreise aus der DDR“

    "Du hältst in Staaken, einem geteilten westlichen Vorort von Berlin, und wartest wieder einmal auf deine „Ausreise“ aus der DDR nach West-Berlin. Weil dieser Kontrollpunkt mitten in einer Ortschaft liegt, die trotz des Schnitts auf beiden Seiten lebt, ist das Warten weniger langweilig als anderswo", schrieb in den 80ern Günter Mathes, legendärer Berlin-Chef beim Tagesspiegel in seiner Kolumne „Am Rande bemerkt“. Sein Autorenkürzel -thes war allen Lesern ein Begriff.

    Dieses Staaken, das er da beschrieb, wurde bald Geschichte. Am 3. Oktober 1990 war Wiedervereinigung - auch für West-Staaken. Seit jenem Tag gehört es wieder zu Spandau, zu Berlin, zum anderen Teil Staakens.

    „Was ist schon das Brandenburger Tor gegen den Torweg?“, sprach der große Bezirksbürgermeister Bürgermeister Werner Salomon in jener Oktober-Nacht 1990 und hob den Sektbecher. Salomon hatte schon zu DDR-Zeiten eine Städtepartnerschaft mit Nauen abgeschlossen, jetzt feierte er draußen in Staaken die Wiedervereinigung.

    Der Tagesspiegel schrieb über jene Nacht am 3. Oktober: "Auf dem Torweg, dem ehemals tristen Niemandsland der Grenze, vermischten sich bunte Wessis und graue Ossis zum fröhlichen Konsum. Vom nationalen Überschwang war nichts zu spüren. Zwei junge Krankenschwestern aus dem Kreiskrankenhaus Staaken sind wegen des Feuerwerks gekommen. Sie fühlen sich von den Wessis als „absolut dämliche Menschen zweiter Klasse“ betrachtet und halten trotzig dagegen: »Wir sind mindestens genauso intelligent wie eure Leute." Es war offenbar ein etwas merkwürdiges Fest.

    03.10.2016 Direkte Demokratie in Berlin - Lasst die Bürger endlich mehr entscheiden !
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/direkte-demokratie-in-berlin-lasst-die-buerger-endlich-mehr-entscheiden/14629872.html
    Le récit prend un côté absurde quand un autuer du journal conservateur Tagesspiegel se plaint d’un manque de démocratie "directe". C’est les alliés de son canard qui ont empêché le vote sur une nouvelle constitution allemande après 1989.

    Ein rot-grün-rotes Schreckensgespenst geht um: Weniger Hürden für noch mehr Volksentscheide. Schon gibt sich der Bausenator volksnah. Wohnungsverbände aber warnen: Davon profitiert die AfD. Ach, wirklich? Ein Rant. von Ralf Schönball

    Abschied am Einheitswochenende Letzte Ost-West-Fahrt für Berlins alte S-Bahn
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/abschied-am-einheitswochenende-letzte-ost-west-fahrt-fuer-berlins-alte-s-bahn/14632356.html


    Avec le temps les souvenirs perdent en précision et l’environnement quotidien qui les tient en vie disparaît avec le bruit des roues de S-Bahn traversant les joints entre les rails. Le jour de fête nationale 2016 marque la mise hors service sur Berlin Stadtbahn des dernières rames de S-Bahn construites pour rouler sur les rails non soudés.

    Am Tag der Einheit rollen die Ost- und West-Veteranen der S-Bahn ein letztes Mal auf der Stadtbahntrasse. Eine Glosse zum Abschied von Baureihe 485.

    Je découvre que le "dadam" qui accompagnait chaque voyage en train dans les pays de l’Est était dû à un remarquable retard technologique. En France on utilise les rails de chemen de fer soudés depuis 1945 alors qu’en Allemagne on continue encore actuellement á éliminer les écarts entre rails non soudés D’ailleurs il y a un mot courant allemand qui n’existe pas en francais pour désigner cet écart entre les parties d’un rail non soudé. Essayez de trouver une traduction pour "Schienenstoß", vous finirez par utiliser une des nombreuses paraphrases composées de termes techniques connus que des spécialistes des voies ferrées. Ce Schienenstoß est marque tellement l’idée qu’on se fait d’une voie ferré qu’on par de verschweißter Schienenstoß alors qu’en francias on utilise le terme LRS pour long rail soudé . Nous aimons le passé et investissons beaucoup de temps, de l’effort et de l’argent pour le préserver.

    Schienenstoß – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schienensto%C3%9F

    Les rails de chemin de fer sont-ils continus ? | Le site de la Fondation La main à la pâte
    http://www.fondation-lamap.org/fr/topic/13533

    Les rails de chemin de fer sont-ils continus ?

    Sur certaines grandes lignes de chemin de fer, on n’entend plus le bruit caractéristique que faisaient les roues du fait de l’espace obligatoire entre les rails. Et pour cause : il n’y plus qu’un seul rail, un long ruban ... qui ne se dilaterait plus ? Pourquoi ?

    mar, 28/09/2004 - 01:01 #2 Pierre Chapas

    Oui, depuis les années 1980 (correspondant à la mise en service de la première ligne TGV Paris-Lyon) les rails sont « continus » sur plusieurs centaines de kilomètres. Le procédé se généralise pour toutes les grandes lignes.
    Comment se fait alors la dilatation (ou la contraction) avec les variations de température ?
    Chaque file de rail est fixée sur des traverses : une tous les 60 cm - qui ne sont plus en bois mais en béton armé, pesant chacune plus de 350 kg. Sur chaque traverse, le rail est fixé par deux, voire trois boulons, très fortement serrés. Ainsi la variation de longueur du rail en fonction de la température ne peut plus se produire, à cause de ce serrage énergique, et la dilatation est transformée en accroissement de la « contrainte interne » au sein de l’acier du rail. Mais cette contrainte interne est faible compte tenu de la petite longueur en question (60 cm) compatible avec la caractéristique métallurgique du rail.
    Répétons ce raisonnement pour chaque longueur élémentaire (60 cm) et vous réalisé une file de rail « sans joint de dilatation » sur une longueur infinie.
    La pose de telles longueurs n’est pas évidente :
    – du laminoir sortent des coupons d’une trentaine de mètres
    – ils sont soudés entre eux et transportés sur wagons par longueur de 300 m
    – ces coupons de 300 m sont ensuite soudés entre eux sur place.

    mar, 28/09/2004 - 01:01 #3 Guy Manneux

    Le long ruban de rail est une réalité depuis 1945. Les longs rails soudés (LRS) sont mis en place sur les lignes principales et les lignes grandes vitesse, pour éviter les chocs répétés à chaque extrémité des rails. Les rails de 18 ou 36 m sont soudés électriquement en atelier sur 288 m. Après mise en place, ces longueurs sont soudées entre elles par aluminothermie. L’acier élaboré par réduction d’oxyde de fer avec de l’aluminium est coulé à plus de 2000°C dans un moule réfractaire parfaitement adapté aux différents profils de rail à souder.
    Une longue expérience dans l’élaboration d’acier de haute qualité permet de réaliser une soudure en moins de 15 minutes. Ainsi les rails atteignent plusieurs dizaines de km. entre chaque long ruban de plusieurs dizaine de kms il y a un joint de dilatation qui au lieu d’être consitué par un vide perpendicualire au rail est actuellement constitué d’un long biseau pratiqué dans la largeur des deux éléments de rails aboutés (seules les courbes de faible rayon et les terrains instables ou le franchissement de certains ouvrages d’art limitent l’emploi des rails soudés).
    L’usage d’aciers de plus en plus performants au coefficeint de dilatation mieux maitrisés comme le mode de soudure ne suppriment pas le phénomène de dilatation mais le diminuent. Les longueurs maximales de rails sont calculées de façon à ce que l’écartement de la voie varie dans une plage permettant le roulement des motrices et wagons. je pense avoir déjà lu quelque part que la Sncf en cas de fortes chaleur organisait des « tournées de chaleur » pour vérifier cet écartement. Et il me semble bien qu’au dessous de 60°C la dilatation reste maitrisée. Durant la canicule de l’été 2003 je crois me rappeler que la circulation des trains avait été suspendue sur des voies secondaires encore équipées de rails en fonte pour une trop grande déformation.

    mar, 28/09/2004 - 01:01 #4 Alain Chomat

    Les rails actuels sont de 800 à 1500m. Les extrémités de deux rails successifs sont taillées en aiguille (sorte de biseau) sur une vingtaine de centimètres, et se chevauchent. Elles peuvent glisser librement l’une sur l’autre. La continuité du rail est assurée. Avec ce dispositif on n’entend plus le bruit de roulement occasionné par les espaces entre rails de 18m d’hier. De plus, sur la partie centrale du rail, les fixations sur les traverses et le ballast ont été conçes pour empêcher le rail de s’allonger et équilibrer les contraintes qui apparaisent sous l’effet de l’élévation de température.

    Une contribution suisse : Mieux comprendre la voie ferrée
    http://www.cff.ch/files/infrastruktur/sbb_themenlandschaft/files/DieFahrbahnkurzerklaert_fr.pdf

    #Allemagne #nationalisme #technologie

  • Neun Wirtschaftssenatoren in 26 Jahren : Ein Berliner Posten zwischen vielen Stühlen - Wirtschaft - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/wirtschaft/neun-wirtschaftssenatoren-in-26-jahren-ein-berliner-posten-zwischen-vielen-stuehlen/14561064.html


    Harald Wolf du parti Die Linke est le sénateur d’économie (à Berlin le gouvernement est appellé sénat et ses ministres sont des sénateurs) à la plus grande ancienneté de l’histoire de la ville. Il a occupé ce poste pendant neuf ans. Malheureusement c’était l’époque de l’austérité extrème sous le sénateur SPD d’extrême droite (oui oui, il est toujours membre du SPD) Thilo Sarrazin. Avec ce « partenaire » le seul projet « de gauche » qu’il a pu implémenter (dont je me souviens, qu’on me corrige si je suis injuste) c’était l’introduction de l’open data dans quelques administrations municipales. Il a prouvé aux capitalistes qu’il ne faut pas avoir peur du parti Die Linke ce qui lui a valu un commentaire positif sur les pages du journal conservateur Der Tagesspiegel .

    Von August 2002 bis November 2011 sitzt Harald Wolf im holzgetäfelten Senatorenzimmer an der Martin-Luther-Straße, ein paar Meter neben dem Rathaus Schöneberg. Der Politologe aus Offenbach hat Elan. Er bemüht sich um Bürokratieabbau, entdeckt die Bedeutung der Industrie und treibt die Fusion der Wirtschaftsförderinstitutionen voran. Wolf bemüht sich um die Zusammenarbeit mit Brandenburg, nicht zuletzt bei der Ausformulierung der länderübergreifenden Clusterpolitik, mit der die Wirtschaftsförderung den Fokus auf eine Handvoll Branchen legt, die in der Region besonders stark sind. 2011 wird die gemeinsame Innovationsstrategie der Länder Berlin und Brandenburg beschlossen. Unter Wolf entwickeln in Berlin Arbeitgeber, Gewerkschaften und Politik einen Masterplan für die Industrie, dazu wird im Senat ein entsprechender, verwaltungsübergreifender Steuerungskreis gebildet. Kurzum: Mit Wolfs Hilfe wird die Industriestadt Berlin wiederentdeckt.

    #Berlin #politique #économie #gauche

  • L’année comemmenc mal ? On en a l’habitude.

    Je ne sais pas pourqoui les connards meutriers s’efforcent depuis cent ans à nous obliger à sortir dans la rue sous la grèle, sous la lumière pâle de l’hiver, à marcher dans la neige sale fondante qui mouille nos chaussettes froides, si nous voulons commémorer ceux qui sont tombés pour notre avenir, pour notre liberté.

    C’est le 15 janvier 1919 lors ce que les militaires, qui quelques années après aident les nazis à prendre le pouvoir en Allemagne, partent en voiture pour arrêter et assassiner Rosa Luxemburg, la femme qui s’était grandement engeulée avec Lénine et qui est célèbre encore aujourd’hui pour avoir écrit « La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement ». On l’assassine comme l’autre fondateur de la ligue spartaciste Karl Liebknecht.

    Il s’impose de mentionner le commanditaire de l’assassinat, le fonctionnaire de liaison militaire du parti social-démocrate Gustav Noske. Il fallait éliminer les cerveaux de la révolution qui menacait de mettre fin au capitalisme et aux sinécures socialistes avec.


    Alors tous les ans au mois de janvier on se rend au mémorial des socialistes malgré le mauvais temps et malgré la récupération des lieux par les stalinistes jusqu’en 1989.


    Enterrement des révolutionnaires de 1919

    Rosa Luxemburg nous a laissé un riche héritage parce qu’elle a pursuivi le travail d’analyse du capitalisme commencé par Karl Marx. Outre sa réponse à la question si on peut réformer le capitalisme et le transformer dans une société socialiste plus juste - non, ce n’est pas possible - elle nous lègue une analyse de l’impérialisme et une méthode qui permet de comprendre les limites du système politique et économique actuel.

    Elle décrit comment les pays libérés du colonialisme sont domptés par la dette, comment on oblige des paysans à produire pour le marché pour être en mesure de payer les impôts qui servent à rembourser les crédits internationaux, elle décrit le rôle de la City à Londres, ce système qui est toujours en place. A travers sa conclusion de l’impossibilité de réformer le capitalisme et son refus d’accepter le reigne de la terreur elle définit une stratégie communiste libertaire dont l’authenticité a survécu aux régimes staliniste et fascistes.

    Michael R. Krätke nous en donne un résumé dans une conférence de 2009.
    http://www.rosalux.de/fileadmin/rls_uploads/dokumentationen/090116_RL-Konferenz/beitraege/Michael_R_Kraetke.pdf

    Schon früh hat Rosa Luxemburg die Stagnation im marxistischen ökonomischen denken beklagt. So in einem Artikel aus dem Jahre 1093, der im „Vorwärts“ erschien. Allerdings begründet sie das auf originelle Weise: Warum sind wir seit 1894/95, seit dem Erscheinen des dritten Bandes des „Kapital“, seit Engels‘ letzten fragmentarischen Arbeiten theoretisch keinen Schritt voran gekommen? Nicht etwa, weil die Marxsche Theorie ein geschlossenes, abgerundetes, fertiges System sei. Im Gegenteil. Ausgearbeitet sei nur die oekonomische Theorie und auch die nur zum Teil, die „materialistisch-dialektische Geschichtsauffassung“, wie Rosa Luxemburg sie nannte, sei aber bislang im wesentliche „neue eine Forschungsmethode“, „ein paar leitende genioale Gedanken“, die ein ganz neues Forschungsgebiet, neue Perspektiven eroeffnen (RL GW 1.2, S. 364). Aber benutzt worden sei diese Methode so gut wie nicht. Sie liege brach.

    Die historische Endlichkeit des Kapitalismus ist es, worauf es ihr ankommt. Darin liegt gerade der Springpunkt der Kritik der Politischen Ökonomie, wie Rosa Luxemburg sie sah und betrieb: Wenn der Kapitalismus keine natürliche und ewige Ordnung aller wirtschaftlichen Dinge, alles wirtschaftlichen Handelns ist, sondern nur eine historisch spezifische Form der Wirtschaft der Gesellschaft, dann muss die kritische Ökonomie sowohl die Bedingungen der Möglichkeit dieser Wirtschaftsform, des Kapitalismus, bestimmen können als auch die Bedingungen ihrer Unmöglichkeit.

    Aber logisch gesehen muss das Ende, die Periode der kapitalistschen „Schlusskrisen“ oder „Alterskrisen“ einmal kommen, dann wenn „einmal der kapitalistische Weltmarkt im grossen und ganzen ausgebildet“ worden ist und „durch keine ploetzlichen Erweiterungen mehr vergroessert werden“ kann (RL GW 1.1, S. 386). Das ist bereits der Grundgedanke der Luxemburgschen Analyse des Akkumulations- prozesses des Kapitals als welthistorischer Prozess, im Weltmassstab betrachtet, so wie sie sie 1912 formuliert hat.

    Die besten Teile des Luxemburgschen Buchs – von den theoriegeschichtlichen Exkursen abgesehen – finden sich in den letzten Kapiteln. Ab Kapitel 27 versuchte sie auseinander zu setzen, wie der Prozess der Invasion und Expansion der kapitalistischen Produktionsweise in nicht-kapitalistische Raeume hinein im einzelnen vor sich ging und vor sich gehen konnte. Gleich zu Anfang des Kapitels 27 konstatiert sie zu Recht, dass die nicht-kapitalistischen oekonomischen Raeume, gleich welcher Art, erst einmal gruendlich transformiert werden muessen, bevor sie fuer den schon entwickelten Kapitalismus der fortgeschrittenen Industrielaender in irgend einer Weise von Nutzen sein koennen. Wegen der Notwendigkeit dieser Transformation, eines historischen Prozesses in Raum und Zeit, ist es kein Zufall, dass die „Invasion“ des Kapitalismus in diese Raeume in der Regel mit Hilfe des Staates stattfindet.

    Das ist, in wechselnden historischen Formen, bis heute so. Zu Rosa Luxemburgs Zeiten geschah es durch rivalisierende Nationalstaaten als Kolonialherren, heute geschieht es in den beruechtigten Formen der „global governance“.

    Dazu kommt in einem bemerkenswerten Kapital (30) eine sehr modern anmutende Analyse der Rolle der internationalen Finanz, insbesondere des Kapitalex- und –imports in verschiedenen Formen, im Prozess der Weltmarktexpansion. Rosa Luxemburg analysiert hier als eine der ersten einen Teil des sogenannten „Entwicklungsprozesses“.

    Sie befasst sich mit der Tuerkei, mit Aegypten und China, mit Laendern, also die formell keine europaeischen Kolonien waren, dennoch in eine neue und wachsende Abhaengigkeit von den fuehrenden kapitalistischen Industrielaendern gerieten – und zwar vermittels der internationalen Finanz und des internationalen Verschuldungssystems.

    Es ist das internationale Kreditsystem, das diese formell unabhaengigen Laender langsam, aber sicher und unvermeidlich in eine neue, dauerhafte Form der Abhaengigkeit von den kapitalistischen Industrielaendern Europas bringt. Eine Abhaengigkeit, die zugleich diverse Formen der Ausbeutung einschliesst. Das ist bis heute so, auch wenn die Form der internationalen Anleihen, die Formen der Finanzierung des Kapitalexports sich veraendert haben.

    Diese Form der finanziellen, ueber internationale Finanzmaerkte vermittelten Abhaengigkeit von und Ausbeutung durch das internationale Finanzkapital war im 19ten Jahrhundert einfacher gestrickt als heute. Aber im Prinzip ist diese strukturelle Abhaengigkeit ueber das System der Auslandsanleihen und des internationalen Kredits immer noch vorhanden.

    Rosa Luxemburg - Sozialreform oder Revolution ? (1899)
    http://www.marxists.org/deutsch/archiv/luxemburg/1899/sozrefrev
    Réforme sociale ou révolution ?
    http://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1898/index.html

    Rosa Luxemburg
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Luxemburg

    Karl Liebknecht
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Liebknecht

    Gustav Noske
    http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gustav_Noske

    Ligue spartakiste
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_spartakiste

    Rosa Luxemburg und die Analyse des gegenwärtigen Kapitalismus
    http://www.rosalux.de/fileadmin/rls_uploads/dokumentationen/090116_RL-Konferenz/beitraege/Michael_R_Kraetke.pdf
    Michael R. Krätke
    https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_R._Kr%C3%A4tke

    Gedenkstätte der Sozialisten
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gedenkst%C3%A4tte_der_Sozialisten

    #histoire #assassinat #Allemagne #communisme