• Une plongée dans l’univers musical de Fela Kuti.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/10/une-plongee-dans-lunivers-musicale-de.html

    « En novembre 1974, la police met à sac le fief de Fela, ce qui inspire à ce dernier l’album Kalakuta show. Plus la police frappe, plus il crée, plus la répression s’abat, plus elle l’inspire ! Entre 1975 et 1977, Fela enregistre 23 albums remplis de chefs d’œuvre comme Yellow fever , Zombie , No agreement , Shuffering and Smiling , Sorrow Tears and Blood , Water get no enemy . Les paroles ciblent les déviances de la société nigériane postcoloniale (Colonial mentality), l’oppression insupportable qu’exerce le pouvoir militaire sur le peuple, la corruption des gouvernants ( Monkey banana , Unnecessary Begging ), la trahison des élites africaines soucieuses de vivre à l’occidentale en tournant le dos à leur identité africaine ( J.D.D. = Johnny Just Drop ). »

  • Pour rappel :
    Nakba Day - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Nakba_Day

    Nakba Day (Arabic: ذكرى النكبة, romanized: Dhikra an-Nakba, lit. ’Memory of the Catastrophe’) is the day of commemoration for the Nakba, also known as the Palestinian Catastrophe, which comprised the destruction of Palestinian society and homeland in 1948, and the permanent displacement of a majority of the Palestinian people.. It is generally commemorated on 15 May, the Gregorian calendar date of the Israeli Declaration of Independence in 1948. For Palestinians, it is an annual day of commemoration of the displacement that preceded and followed Israel’s establishment.[1]

  • Il fallait que tu le sachiasses : Laeticia Hallyday à Palavas-les-Flots pour quelques jours de vacances
    https://www.midilibre.fr/2021/07/08/laetitia-halliday-a-palavas-les-flots-pour-les-86-ans-de-mamie-rock-965985

    Laeticia Hallyday a quitté la capitale pour passer quelques jours à Palavas-les-Flots et fêter dignement les 86 ans de sa grand-mère. 
    Au revoir la grisaille parisienne et bonjour le soleil du Sud. Laeticia Hallyday et sa petite tribu se sont accordé une pause ensoleillée entre Palavas-les-Flots et Agde. Elle a publié plusieurs clichés sur Instagram. 

    C’est dans cette région, où elle a passé une partie de son enfance que la veuve de Johnny, a retrouvé sa mère pour une journée à la plage. Jalil Lespert, son nouveau compagnon, fait partie du voyage et arbore un large sourire sur les photos. 

    On peut également voir une photo du couple enlacé dans le hall de l’hôtel où toute cette petite troupe séjourne, le Plage Palace, un somptueux hôtel cinq étoiles en bord de mer. L’une des filles de Laeticia est aussi présente, Joy, mais aucune trace de sa sœur, Jade.

    Oh, et en fait ce sont les frères Costes qui font la promo de leur palace (ouvert en 2019).

  • Abkommen zur friedlichen Befreiung Tibets
    https://de.wikipedia.org/wiki/Abkommen_zur_friedlichen_Befreiung_Tibets

    Aujourd’hui il y 70 ans la signature du contrat sur la libération du Tibet marqua la fin du servage et de l’esclavage dans l’état théocratique qui devint alors une région de la Chine.

    Das 17-Punkte-Abkommen zur friedlichen Befreiung Tibets (offiziell Vereinbarung der Zentralen Volksregierung mit der Lokalen Regierung Tibets über Maßnahmen zur friedlichen Befreiung Tibets) ist ein in Peking am 23. Mai 1951 unterzeichnetes Abkommen zwischen der Volksrepublik China und Tibet. Unterzeichner waren Vertreter der Zentralen Volksregierung sowie der tibetischen Regierung. Am 24. Oktober 1951 telegrafierte der 14. Dalai Lama Tendzin Gyatsho nach einem entsprechenden Beschluss der tibetischen Nationalversammlung in Lhasa seine Zustimmung an Mao Zedong und die Regierung in Peking.

    Servage et esclavage au Tibet — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Servage_et_esclavage_au_Tibet

    Le système de servage en vigueur sous la théocratie tibétaine a été étudié par Melvyn C. Goldstein à partir de 1965, alors qu’on pouvait encore interroger un grand nombre de Tibétains réfugiés en Inde ayant connu ce système. Au bout de deux ans d’enquête, il conclut que l’organisation sociale traditionnelle du Tibet était une variante du servage (serfdom en anglais), comportant trois sous-statuts3 : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations (les khral-pa), ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres (les dud chung) et avaient donc moins d’obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d’un seigneur (les nangsen).
    ...
    Révoltes de serfs (1re moitié du xxe siècle)
    L’ancien Tibet aurait connu à maintes reprises des jacqueries spontanées de serfs contre des responsables du gouvernement tibétain ou des propriétaires de serfs139. Selon Wang Jiawei et Nyima Gyaincain :

    En 1938, des paysans et des éleveurs de la zone des 39 tribus étaient soumis à de lourdes corvées et impositions. 150 foyers de la tribu Gata firent remettre par un des leurs une pétition aux autorités du comté : il fut jeté en prison par le juge. Quelque 40 membres de la tribu cernèrent les bâtiments des autorités locales, étranglèrent le juge et s’emparèrent des armes de 45 soldats. Le gouvernement envoya des renforts, qui se livrèrent à une répression sanglante.
    En 1926-1928, des habitants du comté de Bome livrèrent bataille contre les taxes exorbitantes imposées par le Kashag : ce fut la plus grande jacquerie contre le gouvernement en un siècle. Le prince Gelang réunit 300 personnes pour attaquer nuitamment le campement de l’armée tibétaine, tuant 30 officiers et hommes de troupe. Le Kashag envoya des renforts et régla la question par un bain de sang.
    En 1931, Caiba, un noble de Gyadiu dans le Shannan, avait des visées sur Gyamei, région fertile et très peuplée et à l’époque sous la juridiction du Kashag. Au moyen de pots-de-vin, il obtint le droit de contrôler les taxes et la location des terres. Les serfs de Gyamei, furieux d’avoir des taxes à payer à la fois au gouvernement et à Caiba, tuèrent celui-ci à coups de pierres et de gourdins. Lorsque le gouvernement voulut réprimer la révolte, les serfs s’enfuirent. La lutte dura 28 ans. Ce n’est qu’en 1951 que le gouvernement tibétain consentit à ce que Gyamei ne soit plus sous la houlette de Caiba.
    ...
    If a lord had a serf tortured or even killed, the lord would not be punished.
    ...
    « Tsereh Wang Tuei had the tall lithe body of an athlete but where his eyes should have been were two sore holes and one hand was a twisted claw. Without emotion he told us that he was born a serf of Drepung in the village of Peichang, on the edge of the grasslands where we met him. He became a herdsman, looking after sheep and yaks. When he was twenty years old he stole two sheep belonging to a petty official of the monastery, named Gambo. For his crime he was taken before the monastic magistate who orderd that both his eyes should be put out. [...] adding a little private punishment of his own, Gambo instructed the "executioner" to tie up Tsereh’s left hand with rope and twist and pull it until parts of two fingers came off. »
    ...
    « There were penitentiaries or private jails in monasteries and aristocrats’ houses, where instruments of torture were kept and clandestine tribunals held to punish serfs and slaves ».

    Top Eight Tibetan Buddhist Demons
    https://www.tibettravel.org/tibetan-buddhism/tibetan-buddhist-demons.html

    Yama
    We’ll start by introducing you to this god of the dead, Yama. This wrathful deity has the authority to determine whether one has been a good person in his life, or whether he has not—meaning if you want to achieve Nirvana, you better be in his good books when your body perishes and your soul arrives at his palace. He is famous for trying to viciously kick his own mother, and, as a result, baring the curse of a on horseback, often trampling groups of people.

    Mahakala, The Great Black One
    This deity is often referred to as the protector of education, or dharma, for his main concern is preventing corruption when it comes to the ancient teachings of Buddhism. There are a variety of Mahakalas noted in ancient scripture. They each serve their own purpose for us earthly beings, some helping to guide us on our path to enlightenment, others helping us to become more wealthy in this physical world. The black one we discuss here is of the first variety, and he can be distinguished by what he holds in his hands: a skull and an axe.

    Yamantaka, The Conqueror of Death
    This “demon” is actually looked on by Tibetan Buddhists—specifically those of the Gelug and Sakya sects—as less fearsome, and more a figure in which we ought to give thanks. Why? He’s believed to be one of our protectors, saving us especially from Yama. Look out for him in traditional artwork; you’ll be able to distinguish him by his blue-coloured buffalo head, and his seething facial expression, which is meant to be directed at Yama, the god he is on a mission to destroy.

    Vaisravana/Kubera, The God of Wealth
    According to ancient text, it took one thousand years of good work for Vaisravana to be deemed a god, but once he was, he was extremely highly revered. The people looked to him as their trusted guardian. Perhaps because he existed for so long as a being of the physical world—prior to being deemed a deity, once he was a god, he was presented as one through the material goods. This is why he is referred to as the god of the wealth. You’ll recognize him in pieces of art by his round body and the inordinate amount of jewels that cover him.

    Hayagriva, The Horse-Necked One
    Manifesting from the Buddha of compassion, Hayagriva, represents the passion that lies at the heart of anger. In other words, he is the embodiment of what has been referred to as “fierce energy.” Tibetan Buddhists look to this spirit when they encounter struggles in their lives. With his help, they can channel their upset into overcoming any difficulty that presents itself in their path. As its nickname suggests, he may be recognized easily by his second head, which is that of a horse. The purpose of the horse? It symbolizes enlightenment, for the horse’s neigh has long been attributed with clarity of the mind, the ability to see past false pretences that can entrap us in superfluous earthly “problems”.

    Palden Lhamo
    The most revered of all the protectors is also the only woman of them all, Palden Lhamo. She is credited with providing the very best care for the king’s shrine, preventing any damage occurring to it for over 1500 years—ever since vowing to guard it in the mid 600s. If you happen to visit the Tibet’s sacred lake, Lhamo Latso, know that she is one of its protectors and it is because of her affiliation with it that it has become so hallowed. If you’re looking for her in artwork, she’s the figure you’ll see atop a mule, with long, flowing red hair and a blue body.

    Ekajati
    Do you find yourself attracted to power and darkness? Ekajati will probably be the most interesting to you. She’s known to be the most potent, dark female deity. She’s easily recognized for she has only one eye, one tooth, one breast, her hair is always wrapped up in a bun, and she is most often found stomping on what is supposed to be the “corpse of the ego.” The point of all these solo attributes? Her only having one of all these major body parts is supposed to signify that she is at one with the universe and with its creator.

    Begtse, The Goddess of War
    Finally, we come to the goddess of war, or Beg-tse. She is most appreciated by the Sakya and Gelug sects of Tibetan Buddhism, where they pray to her through meditative practices, like tantra. When it comes to her portrayal in art, you’re most likely to see her in the form of coral masks, which represent her affiliation with combat.

    Das tibetische Pantheon ist eine wahrhaftige #Horrorshow. Dazu die Toten Hosen :
    https://www.youtube.com/watch?v=6z8o7qAIlIU

    #Chine #Tibet #histoire #anniversaire 一九五一年 五月 二十三日

  • Was der Kaupert nicht weiß - Markgrafenstraße Nr. 22-61 in Berlin-Mitte
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Markgrafenstrasse-10117-10969-Berlin

    Geschichte von Markgrafenstraße
    Ehemaliger Bezirk Nr. 22-61 Mitte
    Alte Namen Wilhelm-Külz-Straße (1968-1991)
    Name seit um 1706
    Nach dem sich in der Straße Unter den Linden befindlichen Palais des Markgrafen zu Brandenburg-Schwedt benannt, auf dessen Garten sie zulief.

    Sie bekam ihren Namen nach dem sich in der Straße Unter den Linden befindlichen Palais des Markgrafen zu Brandenburg-Schwedt, Philipp Wilhelm (19.5.1669 Königsberg–19.12.1711 Berlin), Militär, Generalfeldzeugmeister, auf dessen Garten sie zulief.
    ...
    1968 in Mitte (zwischen Behren- und Zimmerstraße) umbenannt, heißt sie seit 1991 wie ihr Kreuzberger Teilstück wieder Markgrafenstraße.

    Was mag wohl einen Ostberliner Magistrat dazu gebracht haben, eine Straße nach dem Rechtsliberalen Külz zu benennen, der in der Weimarer Republik fortschrittliche Bücher bekämpft hatte?

    30.01.2021: Ein Leben auf der Flucht (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/395447.literatur-ein-leben-auf-der-flucht.html

    »Des Kaisers Kulis«, in der Roten Fahne vorabgedruckt und später im Malik-Verlag erschienen, war ein Riesenerfolg, Plievier wurde zu einem der bekanntesten linken deutschen Schriftsteller. Aber der Erfolg mobilisierte auch die nationalkonservative Öffentlichkeit und die Faschisten. Plievier erhielt Drohbriefe, 1932 fand sich sein Name auf der im Völkischen Beobachter veröffentlichten Liste der »Repräsentanten einer dekadenten Niedergangsepoche«. Im selben Jahr ordnete der rechtsliberale Dresdner Oberbürgermeister und vormalige Reichsinnenminister Wilhelm Külz die Entfernung von »Des Kaisers Kulis« aus den städtischen Bibliotheken an.

    Theodor Plievier – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Theodor_Plievier

    Mit der Schilderung der Kriegsumstände und seiner scharfen Anklage gegen den Krieg sprach Plievier seinen Zeitgenossen aus der Seele – ein Beispiel:

    „Die Eroberungsziele sind unser Verderben, ohne sie wäre Frieden. Wir könnten wieder arbeiten und hätten zu fressen. Und die anderen sind doch auch Menschen. Die Völker müssen zusammenkommen und sich verständigen. Das Morden ist sinnlos. (…) Der Krieg ist ein riesengroßes Geschäft. (…) Nieder mit dem Krieg!“

    Wilhelm Külz – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_K%C3%BClz

    Politisches Wirken nach 1945

    Mitte Juni 1945 gehörte er in Berlin zum Gründerkreis der Liberal-Demokratischen Partei Deutschlands (LDPD) und wurde im November desselben Jahres nach der Absetzung von Waldemar Koch durch die sowjetische Besatzungsmacht deren Vorsitzender. Außerdem war er ab 1945 Herausgeber der LDPD-Zeitung Der Morgen. Am 17. März 1947 wurde er in Rothenburg ob der Tauber gemeinsam mit Theodor Heuss zum Vorsitzenden der Demokratischen Partei Deutschlands (DPD) gewählt.

    Bereits nach einem Dreivierteljahr scheiterte der Versuch einer zonenübergreifenden Partei an der Teilnahme der LDPD am von der SED dominierten 1. Deutschen Volkskongress für Einheit und gerechten Frieden. Külz wollte der SED auf dem Kongress das Feld nicht allein überlassen. Stattdessen wollte er als Vertreter der zweitstärksten Partei in der sowjetischen Besatzungszone eigene Akzente setzen.[9] Der LDPD-Hauptausschuss am 6. Januar 1948 in Weimar diskutierte darüber kontrovers, stellte sich aber mehrheitlich hinter seinen Vorsitzenden.[10]

    Von der DPD-Vorstandssitzung am 18. Januar 1948 in Frankfurt am Main wurde Külz ausgeladen.[11] Heuss warf der LDPD dort vor, mit der Beteiligung am Volkskongress habe sie sich „für die russische Auffassung von der Einheit Deutschlands“ entschieden.[12][13] Der Vorstand verabschiedete ein Pressekommuniqué, das der LDPD nahegelegte, personelle Folgerungen zu ziehen.[14] LDPD-Geschäftsführer Arthur Lieutenant erklärte, dass für die Ost-Liberalen unter diesen Umständen eine „Weiterarbeit … zunächst unmöglich“ sei.[15] Das war das faktische Ende der DPD. Eine formale Auflösung gab es nicht. Nach Külz’ Tod am 10. April 1948 gab es keine Nachwahl eines Vorsitzenden.

    Gemeinsam mit Otto Nuschke (CDU) und Wilhelm Pieck (SED) übernahm Külz 1948 den Vorsitz des Deutschen Volksrates, eines Vorläufers der späteren DDR-Volkskammer.

    https://www.openstreetmap.org/way/35557161

    #Kaupert #Berlin #Mitte #Markgrafenstraße #Wilhelm-Külz-Straße #Straßenumbenennung

  • Documentation pour un prochain patriarche


    Prometheus (arbre) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Prometheus_(arbre)

    Prometheus (également connu sous le code WPN-114) est le surnom d’un pin de Bristlecone (Pinus longaeva) âgé probablement de plus de 5 000 ans et situé dans le Nevada au niveau de l’étage alpin. Il est abattu en 1964 dans le cadre d’une étude de la dynamique des climats du Petit âge glaciaire par dendrochronologie. Il était considéré comme le végétal le plus âgé de la planète jusqu’en 2008 où on a fait la découverte d’un bosquet d’épicéas âgé de 9 550 ans en Suède1, le Old Tjikko.

    Il est abattu le 6 août 1964 par Donald Rusk Currey (en), un doctorant et un membre du Service des forêts des États-Unis à des fins de recherche et alors que son âge n’était pas encore connu. Depuis lors, c’est l’arbre Mathusalem qui est considéré comme le Bristlecone le plus âgé au monde.

    Il doit son nom à Prométhée, qui d’après la Théogonie d’Hésiode, créa les hommes à partir d’une motte d’argile.
    Le bosquet où se trouvait Prometheus, avec le pic Wheeler au loin.
    Les restes du tronc coupé.
    La souche (en bas à gauche) et des restes de l’arbre (au centre).
    Étude de l’arbre

    Cet arbre appartenait à une population de pins de Bristlecone qui poussent à la limite de l’étage alpin sur la moraine latérale d’un ancien glacier sur le pic Wheeler, où, depuis 1986, se trouve le parc national de Great Basin, dans le Nevada oriental. Le pic Wheeler est la plus haute montagne du Snake Range et la plus haute montagne située entièrement dans l’État de Nevada. La population de pins de Bristlecone qui y pousse se divise en au moins deux sous-populations distinctes, dont l’une est accessible par un sentier d’interprétation très fréquenté. Prometheus pourtant, a grandi dans une région où l’on ne peut se rendre que par des randonnées à pied hors piste. En 1958 ou en 1961, un groupe de naturalistes qui avaient admiré le bosquet où l’arbre avait poussé a donné des noms à un certain nombre d’arbres, les plus grands ou les plus curieux, y compris Prometheus. La désignation comme WPN-114 a été donnée par le chercheur Donald R. Currey et vient du fait que c’est le 114e arbre qu’il a retenu pour ses recherches dans le comté de White Pine au Nevada.

    Le compte des anneaux effectué par Currey sur la section de l’arbre était de 4 844. Quelques années plus tard, il a été porté à 4862 par Donald Graybill, du Laboratoire de recherche sur les cernes des arbres (université d’Arizona). En 2010, Chris Baisan et Matthew Salzer du même laboratoire ont affiné la mesure de l’âge, par interdatation, ce qui permet de tenir compte des anneaux manquants (fréquents dans les arbres poussant à la limite de l’étage alpin). Ils obtiennent 4 900 ans très précisément. Cependant, le compte des anneaux a été fait sur une coupe transversale du tronc prise à environ 2,5 m au-dessus du point de germination original de l’arbre, parce que les anneaux les plus centraux manquaient au-dessous de ce point. En ajoutant les années nécessaires pour atteindre cette hauteur, il est probable que l’arbre ait eu près de 5 000 ans au moment de la coupe. Cela fait de lui le plus vieil organisme unitaire (c’est-à-dire non-clonal) qu’on ait jamais connu, dépassant d’environ 200 ans l’arbre Mathusalem du Bosquet Schulman dans les Montagnes Blanches en Californie.

    Que Prometheus soit considéré ou non comme l’organisme le plus ancien qu’on ait jamais connu dépend de la définition qu’on donne aux termes « le plus ancien » et « organisme ». Par exemple, certains organismes germinatifs ou clonaux, comme un buisson de créosote ou un tremble, pourraient avoir des individus plus âgés si l’organisme clonal est regardé comme un tout. En pareil cas, l’organisme vivant le plus ancien est un bosquet de Populus tremuloides dans l’Utah, connu sous le nom de Pando, avec 80 000 ans. Dans un organisme clonal, pourtant, les pieds clonaux individuels ne sont nulle part et de loin aussi anciens et aucune partie de l’organisme à aucun point dans le temps ne devient particulièrement vieille. Prometheus était ainsi l’organisme non-clonal le plus ancien qui ait été découvert, avec son bois le plus profond qui avait de 5 000 ans d’âge. Il est possible, pourtant, qu’il existe un exemplaire plus ancien dont l’âge n’ait pas encore été évalué. Les pins bristlecones sont connus pour la difficulté qu’on a à évaluer leur âge à cause de leur croissance particulièrement contorsionnée et l’abattage de très vieux arbres n’est plus autorisé.
    L’abattage de l’arbre

    Dans les années 1950 les dendrochronologistes ont fait de grands efforts pour découvrir les espèces d’arbres actuelles les plus anciennes ; ils comptaient utiliser l’analyse des anneaux pour différents objectifs de recherche, comme la reconstitution d’anciens climats, la datation de ruines archéologiques et cette question fondamentale qui est la recherche des créatures actuelles les plus anciennes. Edward Schulman a découvert alors que les pins bristlecones dans les Montagnes blanches de Californie et ailleurs étaient plus vieux que n’importe quelle espèce déjà datée. On a eu donc envie de trouver des bristlecones très âgés, plus âgés peut-être que l’arbre Mathusalem, estimé par Schulman en 1957 à plus de 4700 ans.

    Donald R. Currey était doctorant à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et il étudiait la dynamique des climats du Petit âge glaciaire en utilisant les techniques de la dendrochronologie. En 1963 son attention fut attirée par les populations de bristlecones dans le Snake Range, et sur le pic Wheeler en particulier. En se fondant sur la taille, le taux de croissance et les formes de croissance de certains des arbres, il se convainquit qu’il existait sur la montagne quelques exemplaires très anciens et il préleva une carotte sur certains d’entre eux, trouvant des arbres dépassant 3 000 ans. Currey ne réussit pourtant pas à obtenir une série continue de carottages avec chevauchement pour WPN-114. Ici, les histoires divergent. On ne sait pas bien si c’est Currey qui a demandé, ou si c’est le personnel du service forestier qui a suggéré que l’on coupât l’arbre au lieu d’y pratiquer un carottage. Il y a aussi quelque incertitude quant à la raison pour laquelle un carottage n’a pu être fait. Une version est qu’il a brisé son unique longue tarière d’accroissement ou n’arrivait pas à la retirer et qu’il ne pouvait pas en obtenir une autre avant la fin de la campagne sur le terrain, une autre version prétend qu’il avait cassé deux tarières, et une autre encore qu’un échantillon de base était trop difficile à obtenir par taraudage et qu’il n’aurait pas fourni autant de renseignements définitifs qu’une coupe transversale complète de l’arbre.

    Il s’y ajoute des différences d’opinion sur le caractère exceptionnel de Prométhée dans le bosquet du pic Wheeler. On a dit que Currey et/ou le personnel de service forestier qui a autorisé l’abattage croyaient que l’arbre était seulement un des arbres très grands et très vieux dans le bosquet, tandis que d’autres, parmi lesquels un au moins a été impliqué dans la prise de décision et l’abattage de l’arbre, croyaient que l’arbre était vraiment exceptionnel - manifestement plus vieux que les autres arbres du domaine. Au moins une des personnes impliquées assure que Currey savait la vérité à l’époque bien que lui-même ne l’ait jamais avoué ; d’autres au contraire ont contesté que l’arbre fût de façon évidente plus vieux que les autres.

    On ne voit pas bien non plus en quoi il était nécessaire d’abattre un arbre aussi vieux si l’on considère le sujet que Currey étudiait. Comme le petit âge glaciaire a commencé, il n’y a pas plus de 600 ans, bien des arbres sans doute auraient pu fournir les renseignements qu’il recherchait pour cette période de temps. Pourtant, dans son rapport original (Currey, 1965), Currey fait allusion au petit âge glaciaire comme embrassant une période allant de 2000 avant Jésus-Christ jusqu’à maintenant, définissant ainsi cet âge comme une période de temps beaucoup plus longue que selon le consensus habituel. Était-ce l’opinion ordinaire à ce moment-là, on ne le sait pas. Dans l’article, Currey indique qu’il avait fait abattre l’arbre autant pour savoir si les bristlecones les plus âgés ont été nécessairement confinés aux Montagnes Blanches de Californie (comme des dendrochronologistes lui en avaient fait la demande) que parce que c’était utile pour étudier le petit âge glaciaire.

    Quoi qu’il en soit, l’arbre a été abattu et sectionné en août 1964, et plusieurs morceaux ont été emportés pour être traités et analysés, d’abord par Currey, puis par d’autres dans les années suivantes. Des sections, ou des morceaux de sections ont abouti à différents endroits, dont certains sont ouverts au public, entre autres : le centre de visite du parc national de Great Basin (Baker, NV), le Convention Center d’Ely (Ely, NV), le Laboratoire de Recherche sur les anneaux des arbres de l’université d’Arizona (Tucson, AZ) et l’Institut de génétique forestière du Service forestier américain (Placerville, CA).
    Répercussions de l’abattage de l’arbre

    On a soutenu que l’abattage de l’arbre a été un facteur important pour le mouvement de protection des bristlecones en général et des bosquets du pic Wheeler en particulier. Avant que l’arbre eût été coupé il y avait déjà eu un mouvement pour protéger les zones montagneuses et contiguës à l’intérieur d’un parc national et 22 ans après l’incident la région a vraiment acquis le statut de parc national.

    L’endroit exact de l’arbre qui est maintenant le plus vieux, Mathusalem, est gardé secret par l’agence chargée de l’administration, le Service des forêts américain. À cause de l’importance de l’espèce dans les recherches de dendrochronologie, tous les pins bristlecones sont maintenant protégés, qu’ils soient debout ou tombés.

    #patriarche #arbre #hommerie #mad_meg

  • On représente toujours les pupilles des dinosaures carnivores avec des yeux en fente. Je ne suis pas expert en phylogénétique, mais si comme on dit, la poule descend du vélociraptor, ils devaient plutôt avoir des pupilles rondes. Même la plupart des ovipares ont des pupilles rondes. Et je ne suis pas le seul à me faire la remarque.
    http://www.huffingtonpost.fr/jean-sabastien-steyer/critique-jurassic-world-par-un-paleontologue_b_7669100.html

    Les raptors, encore eux, ont une pupille verticale alors que nous les reconstituons depuis des années avec une pupille ronde, comme les oiseaux, pour justement rappeler leur étroite parenté.

    Vélociraptor :


    Poule moderne :

    Dragon de Komodo :

    Alors sûrement pour augmenter la peur dans les fictions.
    Chat méchant :