C’est pas la Seine qui passe à Paris, c’est l’Yonne
C’est ce que ma maman m’a appris aujourd’hui !
Alors bien-sûr, je vérifie.
Mais c’est bien l’Yonne selon cette règle que rappelle Yves Boquet, professeur de géographie à l’Université de Bourgogne et secrétaire général de l’association des géographes français. « Quand deux cours d’eau se réunissent, c’est celui ayant le plus petit débit qui se jette dans l’autre. » Et est donc son affluent.
Or, à Montereau-Fault-Yonne, à leur confluent, « la Seine a un débit moyen de 80 m3/seconde pour un bassin-versant de 10.100 km2, et l’Yonne de 93 m3/sec pour un bassin-versant de 10.836 km2 ».
C’est donc bien l’Yonne qui « traverse Paris et se jette dans la Manche, à hauteur du Havre ». Et qui mériterait le titre de fleuve usurpé par la Seine, tandis que celle-ci devrait être un simple affluent.
"La Seine était considérée comme sacrée par des druides et donc décrétée supérieure aux autres, puis la rivière Sequana (Seine) a été élevée au rang de divinité par les Romains. Pour ceux qui la contrôlaient, imposer la Seine était une manière d’asseoir leur pouvoir."
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