• Wikileaks gagne contre VISA en Islande
    http://neosting.net/actualite/wikileaks-gagne-contre-visa-en-islande.html

    C’est quand même une très bonne nouvelle pour la presse indépendante, et pour la liberté d’expression. Wikileaks vient de gagner un procès devant la court suprême d’Islande. Celle-ci vient de statuer en faveur du rétablissement des dons que VISA (Valitor) avait interrompus ... #islande #visa #wikileaks

    • C’est quand même un sacré problème que toutes les #cartes_de_paiement du monde soient États-uniennes. Moi, si j’étais ministre du #redressement_productif, la deuxième chose que je ferai (après m’être rebaptisé ministre de production qui dure et qui sait se faire plaisir) : je créerai une carte bleu cocorico, faite à partir de #logiciels_libres et néanmoins sécurisés.

      J’ai plein d’idée pour #Montebourg : Créer une industrie de l’ampoule qui dure des siècles, du téléphone portable à la durée de vie aussi longue que le minitel, etc.

      Allez un petit hashtag pour ça : #la_production_qui_dure

    • Ahahah, bien oui, vas-y, lance-toi :) Il faudrait quand même que nos députés arrivent à voter un loi qui oblige les fabricants à garantir 3 ans les produits en France, au lieu de 1 an. Y’a eu une tentative échouée à ce propos, cette semaine.

  • Li-Fi : Une alternative crédible au WIFI ?
    https://electrosensible.info/2016/01/08/li-fi-une-alternative-credible-au-wifi

    Au niveau réseau informatique domestique, on n’avait pas un choix immense surtout si l’on voulait de la mobilité, on était obligé de passer par un réseau WIFI, qui, s’il est simple d’utilisation et de déploiement, avait le désavantage d’avoir des débits plus ou moins rapides suivant la qualité de la réception et surtout la question des ondes qui restent toujours en suspens pour le moment, enfin pas pour tout le monde…

    Mais avec le Li-fi, ou Light Fidelity, cela risque de changer. En lieu et place de l’utilisation du spectre des radiofréquences pour envoyer des informations, c’est le spectre de la lumière qui va être utilisé via des ampoules LED qui vont faire transiter les données à un récepteur, un peu comme du morse optique mais dont le scintillement des lampes est si rapide qu’il n’est pas visible à l’œil nu.

    Le gros problème de la technologie à l’origine, c’est que l’information est envoyée unidirectionnellement, vous ne pouviez que recevoir les informations, c’était donc un gros retour en arrière, pire que le minitel, c’est dire… Dans un premier temps il a été évoqué de compléter par du WIFI ou du CPL pour la liaison montante, ce qui était moyen au niveau de l’exposition aux radiofréquences mais finalement c’est de l’infrarouge qui va être utilisé.

    Du point de vue technique, les lampes sont connectées uniquement à un câble filaire de type RJ45 et grâce a la norme POE, Power Over Ethernet, ou alimentation par Ethernet en bon français, pas besoin de les relier électriquement. Du côté de l’utilisateur, un simple boîtier USB connecté à un périphérique ou à un ordinateur permettra de se connecter au réseau local. Et un jour qui sait, si la technologie se vulgarise, ça sera intégré directement dans les terminaux.

    Au niveau des débits, Lucibel, la société qui produit cette technologie annonce un débit descendant de 10 Mégabits/seconde et de 5 à 10 Mb/s en débit montant, grosso modo, aussi rapide qu’une connexion ADSL2 en liaison descendante. Mais d’après cette même société, il sera possible d’atteindre des débits plus importants car la limite théorique de modulation d’une LED est de 1GB/s, soit 10 fois plus que le WIFI.

    https://www.youtube.com/watch?v=Cx9yUzXglHU

    je note le Mesmars TM-195 utilisé

    http://www.lucibel.io

    #LIFI

  • http://owncloud.org/announcement

    You want to be flexible and access your data everywhere: on your laptop, smartphone, at your friend’s home, from university or work and while traveling - all without needing to email it to yourself or having a usb key with you. Proprietary services like Google Apps, #iCloud, #Dropbox offer solutions to fill this need - but they save your data on their servers and in countries where you have no control over what happens to your data once it’s there and who gets access to it.

    [...]

    Now we are excited to release ownCloud 2.

    Access your files on the web or integrate it with your desktop with file managers like Dolphin, Nautilus, Finder and Explorer. There are even third party #WebDAV applications for Android & iOS so you can access your files on your smartphone.

    [...]

    Personnellement, ça me défriserait d’installer un truc en #PHP sur mes machines mais, bon, le problème est suffisamment important et, s’il n’y a pas le choix...

    #cloud #vie_privée

    • Tiens, je l’ai testé rapidement justement ce wikande, et j’ai pas été très convaincu...

      Parmi les points faibles de mon point de vue :

      – montage webdav pas forcément facile à installer pour accéder aux fichiers à distance
      – pas de synchronisation des fichiers locaux : si on n’a pas d’accès réseau, on n’a pas accès aux fichiers contrairement à Dropbox ou autre
      – il me manque la création automatique de galeries photos/vidéos pour partager facilement ce genre de fichiers

      Bref, je reste avec #wuala pour l’instant, malgré toutes les réserves en termes de confidentialité, minitel 2.0, etc.

    • oui, on en a référencé un paquet ici-même sur le tag #dropbox

      tu veux dire que le libre se préoccupe peu de l’interface utilisateur… c’est vrai, mais c’est dommage, car dans le cas dropbox justement, c’est l’attention portée à l’interface utilisateur (simplicité, robustesse, « évidence naturelle » du dispositif) qui a fait son succès

  • Pegase et ses synthés hors d’âge, ce jeudi au Grand Mix à Tourcoing - Lille et ses environs - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/pegase-et-ses-synthes-hors-d-age-ce-jeudi-au-grand-mix-ia19b0n1931146

    Il est la principale attraction (pas la seule, la Galloise Cate Le Bon vaut aussi le détour) d’une soirée pop à multiples entrées. La cote du Nantais Pegase est en phase ascendante – programmé l’an dernier à la Péniche, il joue cette fois dans une salle sept fois plus grande.
    Projet du Nantais Raphaël d’Hervez (au premier plan), Pegase est un groupe à cinq têtes dès lors qu’il monte sur une scène.

    Quel style ? L’oreille distraite et fainéante lui collera l’étiquette « années 80 ». Parce qu’il a le look et qu’il affectionne les claviers. C’est plus compliqué : sa pop (en anglais) n’en adopte qu’une partie des codes. Elle est surtout rêveuse et utilise un son très moderne, parfois à la manière de Metronomy. « J’ai l’ambition de faire une musique intemporelle, qui va plus loin que les phénomènes de mode », affine Raphaël d’Hervez, ancien chanteur de Minitel Rose. Il assure d’ailleurs mal connaître la musique de ces années-là…

    Pourquoi allez les voir ? Paradoxalement pour y retrouver minutieusement ce que propose l’album. « J’ai fait beaucoup d’efforts pour qu’on retrouve l’univers du disque. C’est pour ça, d’ailleurs, qu’on est cinq, ce qui est presque un luxe aujourd’hui. Je ne voulais pas d’un disque ambitieux qui serait réduit sur scène, avec la moitié des sons sur bandes. » Le Nantais accorde une haute importance à la bonne tenue du live. « Je me dis toujours que les gens ont fait l’effort de se déplacer, d’acheter un billet, qu’ils ont peut-être passé des heures à écouter le disque avant. C’est important qu’ils se sentent bien. Comme j’ai un univers assez fort, je ne voulais pas qu’ils soient perdus en découvrant des versions complètement différentes des morceaux. »

    Un dernier point fort ? Une scénographie originale multipliant les miroirs et les effets de lumières pour brouiller les pistes. « J’ai créé des modules avec des miroirs pour cacher les pieds des claviers, que je trouve moches. L’effet agit surtout sur les personnes aux premiers rangs, qui peuvent voir leur reflet ou ceux de leurs voisins. »

    Ce jeudi 20 février (avec Yuck et Cate Le Bon), à 20h, au Grand Mix, place Notre-Dame à Tourcoing. 13/10 €. 03 20701000. www.legrandmix.com

  • Arrêtez de pleurer Google Reader : Hébergez un lecteur RSS chez vous - sebsauvage.net - Les trucs qui m’énervent -
    http://www.sebsauvage.net/rhaa/index.php?2013/03/15/17/15/39-arretez-de-pleurer-google-reader-hebergez-un-lecteur-rss-chez-vous

    Oh mon Dieu, qu’est-ce qu’on va faire maintenant ??? Bou-hou-houuuu...

    Oh, non mais vous êtes sérieux, là ? Ça y est, c’est panique à bord ? C’est une blague, non ? Vous êtes à ce point dépendant d’une simple appli ?

    Et quelles sont les solutions proposés en remplacement, massivement ? D’autres services fermés à base de logiciels privateurs. Et dans deux ans quand ils fermeront, ça sera le même cortège de pleureuses.

    Rappelez-vous : VOUS ÊTES SUR INTERNET. Internet n’est pas un minitel dirigé par Google. N’importe quelle machine du réseau peut se transformer en serveur en deux minutes. On trouve des espaces d’hébergement gratuits ou payants à la pelle : Merde, c’est quand même pas la mort de prendre quelques minutes pour installer un lecteur opensource RSS sur votre espace web. Alors oui, ça va nécessiter un peu d’efforts : installation et changement des habitudes.

    #rss #lol

    Et un lecteur à auto-héberger qui tient en 1 fichier php,

    http://www.sebsauvage.net/rhaa/index.php?2013/03/17/15/28/17-puisqu-il-faut-un-exemple-

  • Internet est mort, vive Outernet ! - Le Point
    http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/internet-est-mort-vive-outernet-23-02-2014-1794981_47.php

    Raffa

    Internet est mort, vive Outernet ! - Le Point - http://www.lepoint.fr/high-te...

    29 seconds ago

    from Bookmarklet

    Comment

    Like

    "L’organisation américaine à but non lucratif Media Development Investment Fund, dont la fondation a été financée en partie par George Soros, a prévu d’envoyer dans le ciel une centaine de cubes-satellites ("cubesats"), de 10 cm d’arête, dès janvier prochain, pour fournir à la planète un accès universel à Internet." - Raffa

    • Puis, pendant les cinq premières années, à moins que des géants de la télécommunication ne fassent un investissement substantiel, il ne s’agira que d’un Internet basique, comprenant des sites d’information, quelques programmes pédagogiques et des messages d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle. On passera d’un site à l’autre comme on change de chaîne de télévision. Outre le nombre réduit de sites consultables au départ, cette version d’Internet sera restreinte, car l’utilisateur ne pourra pas, dans un premier temps, uploader d’informations, et devra se contenter de visionner ce qui sera en ligne.

      #outernet

      Là, tout de suite, ça fait moins envie...

  • Les petits lutins ont encore frappé | Le Vilain Petit Canard
    https://levilainpetitcanard.be/articles/actu/les-petits-lutins-ont-encore-frappe_769268625

    Cette fois, nos intrépides petits bachi-bouzouks sylvestres s’attaquent à du lourd, le sujet controversé de l’indépendance catalane. Les justifications ? Mais non, ça, c’est pour les faibles, et une fois de plus, ils sauront nous montrer par A+B=C(oupas) que la Vérité Vraie n’a pas à tenir compte de vétilles comme la « réalité » ou le « droit ». Il suffit qu’elle soit affirmée par l’Autorité.

    #médias #décodeurs #Les_Affabulateur #minver #ministère_de_la_vérité

    • Très drôle et en même temps tragiquement affligeant. Merci Agnès en tout cas pour le signalement.

      Bon, parfois, ça dérape sec, aussi, mais que voulez-vous, tout reclus qu’ils sont dans leur « Monde », ils n’ont pas forcément un accès facile aux sources, ou à toutes ces diableries, là, comment dites-vous ? Ah oui, l’Internet. Ils ont bien quelques terminaux minitel à la bibliothèque, mais ils semblerait que ceux-ci soient momentanément en dérangement depuis quelques années déjà.

    • D’une manière générale, en droit, les obligations pour le peuple sont libellées de manière on ne peut plus claire, et les droits, quant à eux, sont laissés opportunément dans un flou juridique, sujets à toutes sortes d’interprétations en fonction du contexte.

  • Les pure players plébiscités par les jeunes journalistes

    Les nouveaux médias étaient à l’honneur le mardi 2 juin au ministère de la Culture, à l’occasion de la remise d’un rapport consacré aux médias, rédigé par le sociologue Jean-Marie Charon. Intitulé Presse et numérique – L’invention d’un nouvel écosystème, le rapport insiste sur ce que son auteur appelle le « bouillonnement éditorial », à savoir l’apparition récente de nouveaux #pure_players qui parient sur le #long-format.

    http://www.20minutes.fr/magazine/jeune-generation/culture/les-pure-players-plebiscites-par-les-jeunes-journalistes-35087
    #journalisme #médias #presse

    • Pour télécharger le rapport : Presse et numérique - L’invention d’un nouvel écosystème" :

      La presse écrite et l’édition numérique d’information sont au cœur de la mutation des moyens de communication. La question de l’interrelation entre le numérique et la presse écrite n’est pas nouvelle puisqu’elle commence à se poser dès la fin des années soixante. Il s’agissait alors de faire évoluer le mode de production de l’imprimé (association de l’informatique et de la photocomposition), et d’envisager des diversifications du journal ou du magazine. Les premières banques de données d’information, au New York Times par exemple, voient le jour en 19722. Jusqu’à l’émergence de l’internet dans ses modalités grand public, au milieu de la décennie quatre-vingt-dix, l’impact du numérique pour la presse écrite se traduira surtout par un bond de productivité. Pour autant, les ressources liées à la diversification, seront souvent modestes, hormis le cas de la France avec le Minitel et son système de kiosque et ses différents paliers de rémunération. En revanche, à partir des années quatre-vingt-dix la presse américaine va ressentir un impact puissant du numérique sur l’une de ses principales ressources, les petites annonces.

      http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ressources/Rapports/Rapport-Charon-Presse-et-numerique-L-invention-d-un-nouvel

  • Qu’est-ce que l’acte de création ? par Gilles Deleuze » #1987
    http://www.lepeuplequimanque.org/acte-de-creation-gilles-deleuze.html

    L’information c’est exactement le système du contrôle. (c’est une platitude)

    Nous entrons dans des sociétés de contrôle qui se définissent très différemment des disciplines, nous n’avons plus besoin, ou plutôt ceux qui veillent à notre bien n’ont plus besoin ou n’auront plus besoin de milieu d’enfermement. Vous me direz, ce n’est pas évident actuellement avec tout ce qui se passe actuellement, mais ce n’est pas du tout la question. Il s’agit de peut-être pour dans cinquante ans, mais actuellement, déjà tout ça, les prisons, les écoles, les hôpitaux sont des lieux de discussions permanents. Est-ce qu’il vaut pas mieux , heu…, répandre les soins à domiciles ? Oui, c’est sans doute l’avenir, les ateliers, les usines, ben, ça craque par tous les bouts. Est-ce qu’il vaut pas mieux, heu, les régimes de sous-traitance et même le travail à domicile ? heu… bon, les prisons, c’est une question. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Qu’est-ce qu’on peut trouver ? Est-ce qu’il n’y a pas d’autres moyens de punir les gens que la prison ? C’est des vieux problèmes qui renaissent. Parce que, vous savez, les sociétés de contrôle ne passeront évidemment plus par des milieux d’enfermement. Même l’école, même l’école il faut bien surveiller actuellement les thèmes qui naissent, ça se développera que dans quarante ou cinquante ans, pour vous expliquer que l’épatant se serait faire en même temps l’école et la profession. Ah…, ça sera très intéressant parce que l’identité de l’école et de la profession dans la formation permanente, qui est notre avenir, ça n’impliquera plus forcément le regroupement d’écoliers dans un milieu d’enfermement. Heu…, ha…, ça pourra se faire tout à fait autrement, cela se fera par Minitel, enfin tout ça heu… tout ce que vous voudrez, l’épatant ce serait les formes de contrôle. Voyez en quoi un contrôle ce n’est pas une discipline. Je dirai, par exemple, d’un autoroute, que là vous n’enfermez pas les gens, mais en faisant des autoroutes, vous multipliez des moyens de contrôle. Je ne dis pas que cela soit ça le but unique de l’autoroute {rires}, mais des gens peuvent tourner à l’infini et sans être du tout enfermés, tout en étant parfaitement contrôlés.

    Avec la vidéo de la conférence, démarrant à 34:13, mais tout ce qui précède est tout aussi intéressant :
    https://www.youtube.com/watch?v=2OyuMJMrCRw#t=2053

    #surveillance #contrôle #philosophie #Deleuze

    • Or une #information, c’est quoi ? C’est pas très compliqué, tout le monde le sait : une information, c’est un ensemble de mots d’ordre. Quand on vous informe, on vous dit ce que vous êtes sensés devoir croire. En d’autres termes : informer c’est faire circuler un mot d’ordre. Les déclarations de police sont dites, à juste titre, des communiqués ; on nous communique de l’information, c’est à dire, on nous dit ce que nous sommes censés être en état ou devoir croire, ce que nous sommes tenus de croire. Ou même pas de croire, mais de faire comme si l’on croyait, on ne nous demande pas de croire, on nous demande de nous comporter comme si nous le croyions. C’est ça l’information, la communication, et, indépendamment de ces mots d’ordre, et de la transmission de ces mots d’ordre, il n’y a pas de communication, il n’y a pas d’information. Ce qui revient à dire : que l’information, c’est exactement le système du contrôle.

    • @thibnton merci ! c’est très juste. J’avais renoncé à mettre ce passage sur ce qu’est l’information pour ne pas noyer le propos suivant sur les sociétés de contrôle.

      Il y a aussi un très beau passage sur la nécessité de créer et la résistance induite dans cet acte. Et Deleuze est ici d’une grande simplicité alors que chacune de ses paroles peut résonner longtemps.

  • Facebook news chief to media: ‘Work with Facebook or die’ / Boing Boing
    https://boingboing.net/2018/08/13/facebook-news-chief-to-media.html

    The Australian reports that Facebook media relations chief Campbell Brown privately disclosed that Mark Zuckerberg is indifferent to publishers and offers the news media a simple choice: “Work with Facebook or die.”

    A senior Facebook executive has privately admitted Mark Zuckerberg “doesn’t care” about publishers and warned that if they did not work with the social media giant, “I’ll be holding your hands with your dying business like in a ­hospice”.

    That’s a strange thought, isn’t it? Right down to how an attempt at intimidation is undermined its own awkward spitefulness.

    Still, she (invoking he), is effectively threatening to destroy news publishers unless they comply with Facebook’s vision for their future. So everyone has work to do.

    Brown was hired last year after to help Facebook “smooth over its strained ties to the news media.”

    But Facebook executives said they were hiring Ms. Brown for her understanding of the news industry as a onetime White House correspondent, co-anchor of “Weekend Today” and primary substitute anchor of “Nightly News” at NBC News, and prime-time anchor on CNN, which she left in 2010.

    Some commentators noted Ms. Brown’s ties to the Republican donor Betsy DeVos, Mr. Trump’s nominee to lead the Department of Education. Ms. DeVos’s family foundation funds The 74, an education-focused journalism site co-founded and led by Ms. Brown.

    Hiring a DeVos crony to deal with fake news and media relations quickly became the Facebook Executives Puzzled By Human Emotion trainwreck it promised to be: Brown was last in the news threatening to sue The Guardian for breaking the Cambridge Analytica story.

    #médias #disruption

  • Sexualité sur les réseaux sociaux : entre règles strictes et modération floue
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/08/08/sexualite-sur-les-reseaux-sociaux-entre-regles-strictes-et-moderation-floue_

    Des groupes de parole aux échanges de photos pornographiques, en passant par des images érotiques ou des vidéos dans lesquels les émojis « aubergine » ou « pêche » remplacent la représentation des organes sexuels, les réseaux sociaux regorgent de contenus ayant trait, de près ou de loin, à la sexualité. Un fossé avec le discours des plates-formes qui s’efforcent de proposer une image policée et familiale.
    Réseaux sociaux et sexualité, des liaisons dangereuses

    « La dimension sexuelle ou pornographique est assez consubstantielle de l’histoire des réseaux et d’Internet », confirme Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Nantes et spécialiste des choix stratégiques des grands acteurs du Web. Du minitel rose à l’avènement des sites pornographiques, il n’y a qu’un pas. « Il y a toujours eu des contenus ou des communautés qui se sont construits autour de l’identité sexuelle ou autour de la diffusion d’images sexuelles », ajoute le chercheur.

    Mais depuis plusieurs années, les médias sociaux exercent une modération stricte, comme l’explique Olivier Ertzscheid : « Les réseaux sociaux ont un positionnement très pudibond et prude, sans qu’on sache s’il renvoie à des formes de morale ou d’hygiénisme, ou si c’est simplement une stratégie commerciale pour afficher une image “family friendly” [conforme aux valeurs dites “familiales”] ».

    A la pruderie s’ajoute une prudence compréhensible : selon Sarah Frier, journaliste et autrice d’Instagram sans filtre. Les secrets de la start-up qui a révolutionné nos modes de vie (Dunod, 2020), Instagram et Facebook redoublent de précaution car le risque de représentations pédopornographiques existe, surtout quand l’âge des utilisateurs est difficile à déterminer : en 2018, Facebook a annoncé avoir supprimé plus de huit millions de contenus contraires à ses règles sur la nudité et l’exploitation sexuelle d’enfants.

    Les décisions restent, cependant, parfois difficilement lisibles, d’autant qu’elles ne sont pas toujours le fait d’une modération humaine. « Au départ, les photos de nu ou les peintures étaient très acceptées sur Instagram, se souvient Sarah Frier. Mais maintenant qu’il y a beaucoup de modération faite par intelligence artificielle, la nudité est plus simple à détecter et à bannir. »

    Derrière cette modération automatique, il y a des raisons logistiques : « Facebook et Instagram doivent gérer plus de trois milliards d’utilisateurs qui postent plusieurs fois par jour… Ils n’ont pas assez de ressources humaines pour les modérer », explique Sarah Frier.

    Des algorithmes critiqués par les utilisateurs. Déjà au début des années 2010, le tableau L’Origine du monde, de Gustave Courbet, représentant un sexe féminin, s’était vu censuré par Facebook, et le compte de l’utilisateur qui l’avait publié avait été supprimé. Depuis, de nombreuses autres œuvres d’art sont régulièrement censurées. « Ils arrivent avec leur propre environnement culturel, qui reflète, d’une part, la société et, d’autre part, leur propre rapport à la morale, analyse Olivier Ertzscheid. Derrière tout ça, il y a des choix algorithmes et une difficulté culturelle à appréhender certains sujets, quitte à les rejeter au nom d’intérêts économiques. »

    Car si ces plates-formes opèrent une stratégie de bon père de famille, c’est parce que la publicité est l’une des composantes majeures de leur modèle économique. Comme l’explique Olivier Ertzscheid, « cet effort constant pour s’acheter ce label family friendly, ça leur permet de vendre l’idée que c’est safe [sûr] pour les familles et leurs enfants »… et donc, pour les annonceurs qui s’intéressent à eux.

    #Médias_sociaux #Olivier_Ertzscheid #Sexualité

  • « Un système de zéro déchet coûte moins cher »
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/29/un-systeme-de-zero-dechet-coute-moins-cher_4421686_3244.html

    Nombre de collectivités françaises ont investi dans des décharges ou des #incinérateurs, qui sont très chers et qui sont une catastrophe pour l’environnement, car ils rejettent des particules très toxiques. Ces #collectivités sont ensuite liées par contrat aux incinérateurs pendant vingt ou trente ans et doivent alimenter ce monstre en fournissant des déchets, sinon elles doivent payer des amendes. Cela conduit à des situations paradoxales dans lesquelles les villes ne sont pas incitées à recycler, puisque cela enlève des déchets à l’incinérateur et peut au final leur coûter plus cher !

    La France compte en plus de très importantes entreprises de gestion des déchets [Veolia et Suez particulièrement]. Ils ont besoin d’appliquer leurs solutions dans le pays pour les promouvoir à l’étranger.

    Ils essaient toutefois de développer la production de compost avec le traitement mécano-biologique (TMB)…

    Oui, le TMB est très promu par les entreprises françaises, mais il ne marche pas. Contrairement aux systèmes que l’on peut rencontrer à San Francisco ou Milan, le TMB propose aux habitants de jeter tous les déchets ensemble et de les trier ensuite mécaniquement : d’un côté les déchets organiques, d’un autre le papier, d’un autre le plastique, etc. Cela peut sembler une bonne idée, mais c’est une mauvaise solution. La qualité du recyclage et du compost est très mauvaise, car tout est mélangé, sali par la nourriture et vice-versa.

    #déchets #recyclage

  • La démission française sur la liberté d’expression numérique | Signal
    https://signal.eu.org/blog/2019/02/05/la-demission-francaise-sur-la-liberte-dexpression-numerique

    Et maintenant ?

    La première chose à faire, urgente et essentielle, serait de sortir du raisonnement mortifère (et réactif) « ce qui est mauvais pour les GAFAM est bon pour l’intérêt général » qui actuellement motive et oriente l’essentiel de l’action législative française en matière numérique.

    D’une part, parce que ce qui semble mauvais pour les GAFAM ne l’est pas forcément réellement pour eux. Ainsi, Google/Youtube dispose déjà de la technologie nécessaire pour appliquer l’article 13, ce qui lui donne une avance considérable sur le reste de l’industrie. Ensuite, on a appris récemment que Facebook, derrière une opposition de façade à l’article 13, poussait discrètement le législateur à l’adopter, parce que Facebook possède également une avance technologique en la matière.

    D’autre part, ce qui semble mauvais pour les GAFAM, a, a priori, des chances de l’être également pour des acteurs similaires, les hébergeurs et autres intermédiaires techniques, qu’ils soient à but lucratif ou non, et Wikimédia l’a bien compris. Difficile de se plaindre de la prééminence persistante des GAFAM lorsqu’on a savonné également la planche des services concurrents, à moins que le plan soit de renforcer cette prééminence pour avoir un lieu de contrôle, surveillance et taxation centralisé plus simple à gérer par les états.

    Dans un autre registre, on voit déjà dans les tentatives de taxation de Google et Facebook par l’état français que le crayon du législateur peut déborder : il suffit qu’un article de loi soit mal rédigé pour qu’il ait un impact bien au delà de Google ; la loi étant supposée ne pas viser un acteur particulier, ce qui serait discriminatoire, elle doit établir des principes, mais les acteurs similaires (dans le monde publicitaire en particulier) existent et, s’ils sont probablement ravis qu’on taxe Google, ils souhaiteraient éviter qu’on les taxe pour la même activité.

    Il suffit de transposer la situation fiscale à celle des articles 11 et 13 pour imaginer les dangers vis-à-vis de la liberté d’expression.

    Ensuite, parce que se focaliser sur la lutte contre les GAFAM revient à négliger les citoyens. Ceux-ci auraient du mal à migrer en masse vers d’autres services, même si cela pourrait être souhaitable, à supposer que de tels services existent. Notamment, restreindre par la loi la liberté d’expression sur les GAFAM, même si elle n’y est pas parfaite, revient à restreindre la liberté d’expression tout court.

    Enfin, la loi doit poser des principes généraux et fonctionner le moins possible par exceptions. Ainsi, l’article 13 prévoit une liste limitative d’exceptions, qui correspondent à des services déjà existants. Mais l’imagination des développeurs de sites et d’applications est plus fertile que celle du législateur et des lobbies du moment, et les possibilités d’Internet plus larges. Ainsi, si les forges de logiciel ou les encyclopédies en ligne n’existaient pas déjà, avec des acteurs de taille notable pour les défendre, les exceptions correspondantes auraient été tout simplement oubliées.

    À côté de quels autres services et usages encore inconnus sommes-nous en train de passer en écrivant la loi contre les acteurs hégémoniques du moment et pour soutenir tel ou tel groupe d’intérêt sur des modèles d’un autre temps qui, tôt ou tard, devront être repensés en fonction des possibilités de la technologie, et non contre celle-ci ?

    Et pour revenir à la liberté d’expression : elle est — en partie — incluse dans le paragraphe qui précède, dans ces futurs services, même si elle mériterait un développement. Rappelez-vous du Minitel, un modèle qui a eu son heure de gloire, mais très encadré à tous points de vue, et en particulier pour préserver le modèle de la presse papier. Pensez-vous vraiment que la liberté d’expression y était aussi étendue que sur Internet aujourd’hui ?

    Et plus largement, les attaques récentes contre l’anonymat en ligne par le gouvernement, beaucoup de politiques même dans l’opposition, et certains syndicalistes et éditorialistes montrent que la position de la France sur les articles 11 et 13 est loin d’être un accident de parcours.

    #Droits_auteur #GAFAM #Article_13 #Liberté_expression

  • Comme il manquait une raison à @philippe_de_jonckheere pour (encore plus) admirer Macron : Emmanuel Macron à Sète chez Pierre Soulages : récit de la rencontre secrète
    http://www.midilibre.fr/2018/03/16/emmanuel-macron-en-visite-prive-a-montpellier-et-sa-region,1641332.php

    Le président de la République effectue en effet une visite privée ce vendredi midi à Sète. Emmanuel Macron a rejoint l’Île singulière par la route pour déjeuner chez Pierre Soulages, peintre qu’il admire tout particulièrement.

    Grosse enquête pas complotiste pour deux sous, hein, au Midi Libre : #rencontre_secrète

    Cela dit, @simplicissimus, finalement il était dans le coin, s’il n’en a pas profité pour visiter le Shtandart, c’est bien qu’il l’a boycotté :-))
    https://seenthis.net/messages/677298

    • @arno Je vois bien ce que tu essayes de faire, petit coquin : me pousser à une véritable argumentation contre Soulages, mais je n’en ai ni le temps ni l’énergie, sans compter, ce n’est pas tout le temps, mais là j’ai de vraies échéances qui m’attendent, notamment une très copieuse salade de coquillettes qui m’attend avec les corrections des épreuves de Raffut . Désolé, une autre fois peut-être.

      Mais un jour, oui, il faudrait.

    • Non, on ne peut pas vraiment parler de boycott. Comme je le disais ailleurs, le Shtandart est un bâtiment privé. Même si, de fait, il accomplit des missions de représentation ce n’est pas un navire de guerre et ne bénéficie pas des dispositions relatives à ceux-ci. Il n’a pas les attributs de la souveraineté de l’état du pavillon. Un chef d’état qui le visiterait ne peut le faire qu’en visite privée.

      je m’aperçois d’ailleurs à l’occasion que c’est le cas de tous les grands voiliers-écoles russes, même si certains d’entre eux ont par le passé porté le pavillon de la marine de guerre) : Sedov (pas Léon, hein !) ou le Krusenstern. Il n’y pas (plus…) de navire-école dans la flotte de guerre russe (idem d’ailleurs en France où l’ex-Jeanne d’Arc est « remplacée » par des « missions Jeanne d’Arc » de différents bâtiments).

      Statut similaire pour les voiliers français Belem (groupe des Caisses d’Épargne) ou L’Hermione (dont le commandant a ainsi quitté la Marine nationale pour prendre le commandement du Belem avant de passer sur L’Hermione). En revanche, statut militaire pour L’Étoile et La Belle Poule.

    • Oui, mais est-ce que les auteurices russes présents au salon du livre, et officiellement boycotté-es par Macron au motif de soft power agressif, sont salarié-es par le gouvernement russe ? (Ou bien est-ce qu’en le stand lui-même est géré par l’ambassade ? Comme tu t’en souviens, dans le cas d’Israel, le Quay avait bien pris soin de dire que le stand israélien ne devait pas être confondu avec le gouvernement du pays.)

  • François Fillon contre les fonctionnaires de France Télécom : où sont VRAIMENT les compétences ?
    http://www.huffingtonpost.fr/sebastien-crozier/francois-fillon-contre-les-fonctionnaires-de-france-telecom-ou

    En visite au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, M. François #Fillon a déclaré « J’ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu’il y aurait de l’Internet en France si on avait toujours France Télécom avec des #fonctionnaires ? »

    Il est sans doute inutile de dire que les 53.000 fonctionnaires appartenant toujours aux effectifs d’Orange (ils représentent environ la moitié des effectifs français) sont particulièrement choqués par ce dénigrement répété des fonctionnaires, que M. Fillon entend faire disparaître à vitesse grand V s’il accède aux fonctions présidentielles.

    Il est peut-être plus utile de lui rappeler ce que l’entreprise publique et les fonctionnaires de France Télécom ont su réaliser.

    En 1994, France Télécom était la première entreprise de France en termes de bénéfice, et le 4e opérateur de télécommunications mondial, par son chiffre d’affaires et son trafic international. Les fonctionnaires ne s’en sortaient pas si mal pour faire de leur entreprise une référence mondiale : le réseau de télécommunications français était à l’époque reconnu comme le plus moderne et le plus performant au monde.

    20 ans plus tard, Orange a disparu de la liste des 10 premiers opérateurs mondiaux. La libéralisation du marché n’a donc pas produit la création du « champion national » espérée lors de la libéralisation du marché.

  • Quand les journalistes deviennent des #médias_indépendants

    J’ai découvert aujourd’hui une initiative assez incroyable du journaliste #Nafeez_Ahmed, journaliste d’investigation depuis 12 ans, passé entre autre par le Guardian, qui a écrit un article dans Medium intitulé : “Manifeste pour une #révolution des médias”. Je n’ai pas pu rester insensible à cet appel !

    https://medium.com/medialab-session/quand-les-journalistes-deviennent-des-medias-independants-7aaae39843a6
    #journalisme #presse

    • La démarche est intéressante mais pose question sur l’information a destination d’une communauté définie.
      Le paywall aussi.
      Il existe depuis 2008 aux Etats Unis"un organisme sans but lucratif basé à New York ProPublica. De type pure player, l’organisme se décrit comme une salle de nouvelles indépendante spécialisée en journalisme d’enquête d’intérêt public." Wikipedia.

      "Avec un Pulitzer 2010 à ProPublica, c’est la première fois qu’un média explicitement “non-profit” monte au sommet du journalisme mondial. Le message qu’a voulu envoyer le jury cette année est sans équivoque : en période de crise des vieux modèles économiques, le journalisme d’investigation ne peut se baser seulement sur des logiques de profit et de recherche de l’audience à tout prix.

      Les médias financés par des mécènes font désormais officiellement jeu égal avec les entreprises traditionnelles. Philippe Couve le rappelait la semaine dernière, l’information n’a jamais été un produit commercialement viable. Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, en rajoute une couche. Citant Alain Minc, il compare le journalisme à de la haute-couture, “activité non rentable financée par les parfums et produit dérivés”.

      Dans leur expérience du for-profit, les médias ont déjà exploré plusieurs pistes, des services Minitel à l’organisation de conférences pour la presse professionnelle. Rosselin cite l’exemple de CityzenTV, une télé locale caennaise financée par les recettes du bar dans lequel elle était implantée. Sans que ça le choque pour autant : “Après tout, un bistro, un site local, une télé local ou un journal local jouent tous le même rôle de lien social non ?”"

      D’après les documents fiscaux de ProPublica, les journalistes sont payés un peu plus de 60 000 dollars par an. Un peu moins de 3 700 euros bruts par mois. Un salaire relativement correct en temps de crise du journalisme. Pas étonnant qu’ils soient en mesure de sortir plus de Pulitzer que leurs homologues de Seed, le programme de sauvetage du journalisme d’AOL. Là bas, les piges sont payées 50 dollars. "

      http://owni.fr/2010/04/13/propublica-remporte-un-pulitzer-la-fin-de-lhypocrisie-dune-linformation-for-pro

      *What we do
      http://www.propublica.org/about
      "In the best traditions of American journalism in the public service, we seek to stimulate positive change. We uncover unsavory practices in order to stimulate reform. We do this in an entirely non-partisan and non-ideological manner, adhering to the strictest standards of journalistic impartiality. We won’t lobby. We won’t ally with politicians or advocacy groups. We look hard at the critical functions of business and of government, the two biggest centers of power, in areas ranging from product safety to securities fraud, from flaws in our system of criminal justice to practices that undermine fair elections. But we also focus on such institutions as unions, universities, hospitals, foundations and on the media when they constitute the strong exploiting or oppressing the weak, or when they are abusing the public trust."

      How We Do It

      "We have a newsroom of about 40 working journalists, all of them dedicated to investigative reporting on stories with significant potential for major impact.

      Each story we publish is distributed in a manner designed to maximize its impact. Many of our “deep dive” stories are offered exclusively to a traditional news organization, free of charge, for publication or broadcast. We have had 104 publishing partners in our five and half years. Many are augmented with data rich “news applications” which, in turn, permit the localization of stories on the same subject by other news organizations. Almost all our stories are available for reprint under a Creative Commons license."

      C’est à mon sens retrouver une idéologie du métier et de son rôle dans une société démocratique et non pas la création d’une marque. L’information n’est pas une marchandise.

  • Watch: Ronald Reagan and his ‘War on Drugs’
    An American tragedy in three acts.
    https://timeline.com/ronald-nancy-reagan-war-on-drugs-crack-baby-just-say-no-cia-communism-raci

    On October 14, 1982, President Ronald Reagan declared a “war on drugs,” doubling-down on an initiative that was started by Richard Nixon. Reagan declared that illicit drugs were a direct threat to U.S. national security and through a series of legislation, like the mandatory minimum sentencing laws of 1986, made a hard right turn away from a public health approach to drug use. Drug offenders faced lifetime consequences for minor infractions, yet the focus on tough sentences for crack and not powder cocaine meant the people going to prison were largely black and brown. The media seemed to play along, hyping up threats with racist coverage that largely ignored rampant cocaine use amongst whites and sensationalized the crack problem in inner-city black neighborhoods.

    In his effort to “make America great again” (yes, that was originally a catchphrase from Reagan’s stump speeches), Reagan enlisted his wife, Nancy. The First Lady orchestrated the “Just Say No” program, which became a cornerstone of her legacy. But that tagline — while memorable — was a flop when it came to helping kids cope with complex situations. Meanwhile, the U.S. government put money and military resources behind Central American groups known to be trafficking cocaine, which played a major role in the creation of America’s inner-city crack cocaine problem.

    Act 1: Building hysteria about the crack epidemic

    • ça me fait penser à l’histoire vraie de la « French Connection »
      un documentaire de David Korn-Brzoza que j’ai vu y’a pas longtemps sur france t.v

      dans les années 1970. A cette époque, l’héroïne « made in Marseille » – réputée pour être de très grande qualité – fait des ravages dans les rues américaines. Tous les milieux sociaux sont touchés. Les morts par overdose se comptent par milliers à travers l’Amérique, et particulièrement à New York, où certains endroits ont été rebaptisés « Needle Park » (« parc aiguille »). Le gouvernement américain est impuissant à enrayer ce trafic, organisé en toute impunité ou quasiment, par les truands corses de la « French Connection », basée à Marseille.

      Comme les américains trouvaient que les stups français rechignaient pour démanteler les labos clandestins marseillais. Ils ont envoyé leurs experts. Et là, on était bien en 1970 mais quand même, j’en croyais pas mes yeux. Ces gros cons de ricains avaient équipé des minis van WW avec la technologie de l’époque, des espèces de gros minitel relié à un tuyaux sur le toit du van sensé renifler les labo. Tu vois ces WW débouler dans les rues de Marseille et dans la campagne avec leur tuyaux de près de deux mètres avec ce qui semble une bête grille d’aération.
      Même les flics français sont mort de rire. Je ne sais pas si cette histoire a un lien avec les avions renifleurs. Un autre scandale, c’était sous Giscard je crois.
      https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2014/12/08/l-histoire-vraie-de-la-french-connection_4536617_1655027.html

  • Etre fan avant Internet : dans la galaxie des premiers fans de « Star Trek »
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/24/etre-fan-avant-internet-dans-la-galaxie-des-premiers-fans-de-star-tr

    Je ne voulais pas recopier l’article en entier... mais il est tellement bien que j’en ai gardé une large partie.

    Voici un exemple de la « culture participative » tel que Henry Jenkins, Mimi Ito et danah boyd en parlent dans leur livre : autour d’une production culturelle commerciale créer des oeuvres nouvelles et surtout des communautés.

    « Les fans, avant Internet ? Des lettres, des lettres et le téléphone ! », s’exclame en riant Devra Langsam. Fan de Star Trek depuis le début de la diffusion, en 1966, la jeune Américaine brune aux lunettes rondes de l’époque a aujourd’hui le souffle court et les cheveux gris. Elle s’est au fil du temps éloignée des autres fans, n’a pas accroché avec le Web, et la nouvelle série Star Trek Discovery, qui démarre dimanche 24 septembre sur la chaîne américaine CBS, ne l’attire pas vraiment.

    « J’ai commencé à regarder Star Trek quand j’avais 23 ans, explique-t-elle sans nostalgie. Les personnages en avaient 30, ils étaient matures. Aujourd’hui, j’ai 73 ans : je les regarde et je me dis “ce sont des bébés !”. J’ai beaucoup plus de mal à m’intéresser à ce qui leur arrive. » Ce qui ne l’empêche pas de raconter avec passion les débuts de ce qui sonne dans sa bouche comme un âge d’or pour les fans. Car ce sont eux, les fans de Star Trek, qui ont permis de définir le fandom moderne — les communautés de fans qui aujourd’hui pullulent sur Internet.

    C’est en 1967, alors que Star Trek n’a qu’un an, que commence cette histoire. Nous sommes en septembre, à la Worldcon, une convention américaine de science-fiction qui existe depuis 1939. Devra Langsam, Ruth Berman et Eleanor Arnason ont imprimé Spockanalia, le tout premier fanzine — magazine réalisé par des fans — uniquement sur la série.

    « Savez-vous ce qu’est un miméographe ?, demande Devra Langsam, presque rhétoriquement. C’est une machine à imprimer portable — énorme bien sûr si on la compare à celles d’aujourd’hui. Elle était équipée d’un écran et d’une pompe qui imprimait l’encre sur le papier. A l’époque, on en trouvait dans toutes les écoles, les églises ou les bureaux. Avec Ruth, nous avons demandé à l’école de nous imprimer Spockanalia. »

    Ce premier fanzine contient une lettre de Leonard Nimoy — l’acteur qui interprète Spock —, des fanfictions (histoires écrites par des fans), mais aussi des articles d’analyse ou de réflexion sur les personnages.

    Mais même sans s’engager dans la lourde tâche de l’édition de fanzine, être fan à cette époque comporte aussi son lot de complications… Ne serait-ce que pour regarder la série elle-même. Si aujourd’hui, un épisode peut, dès sa diffusion, être vu et revu à l’infini, analysé et décortiqué à l’extrême par les fans, ce n’est pas le cas dans les années 1960. Il n’est pas encore possible d’enregistrer, par exemple, l’enregistreur n’est inventé qu’en 1972. Manquer un épisode signifie qu’il faut attendre parfois plusieurs années pour une rediffusion.

    Pour faire connaissance entre fans, la tâche est encore plus ardue. En 1969, les fans distribuent des tracts ou des newsletters dans la rue. « La réaction des gens était très simple, raconte Devra Langsam. Le plus souvent, on avait un “désolé, je ne suis pas intéressé” et parfois un “oh mon dieu ! C’est Spock !” Là, on savait qu’on avait atteint la bonne personne. »

    Jacqueline Lichtenberg est une autre des premières fans de la série. Auteure de science-fiction et docteure en chimie, elle a participé à l’écriture de Star Trek Lives !, le premier essai sur les fans de Star Trek, paru en 1975. Aujourd’hui âgée de 75 ans, elle est toujours accro à la série et adore se servir de Facebook pour communiquer avec d’autres fans. Au début des années 1970, toutefois, c’était par la poste qu’elle établissait le lien entre les fans de la côte est et ceux la côte ouest :

    L’engouement pour la série a été tel que la première convention, organisée en 1971 par Devra Langsam, qui pensait initialement recevoir quelques centaines de participants, s’est retrouvée prise d’assaut par plus de trois mille quatre cents visiteurs, une exposition
    organisée par la NASA et des membres du casting.

    Pour Pascal Laus, administrateur du site belge USS-Saga, l’histoire de Star Trek n’est toutefois pas restée longtemps dissociée d’Internet : « La série a toujours appelé un profil type de spectateur qui était souvent très technicien. On avait des astrophysiciens, des mathématiciens, des physiciens… Très vite, les gens ont commencé à utiliser les Bulletin Board System [BBS], reliés à la ligne téléphonique, apparus à la fin des années 1970 pour échanger sur la série. » Les BBS sont les ancêtres des forums de discussion, l’un des tout premiers espaces de discussion numérique.

    « Lorsque Internet est arrivé, il n’y a pas eu de transition, confirme Jacqueline Lichtenberg du côté américain. C’était facile. Cela faisait déjà bien longtemps que nous savions toutes taper sur un clavier. » Et en France ? Corinne Le Guern répond sans hésitation : « Les fans d’avant Internet ? Ils avaient le Minitel ! »❞

    #Culture_participative #Star_Trek #Fanfiction #Fanzines