• Comment obtenir son certificat de conformité européen ou COC ?
    https://www.tout-le-web.com/comment-obtenir-son-certificat-de-conformite-europeen-ou-coc

    Projetez-vous d’acquérir un véhicule neuf ? Sachez qu’à la sortie d’usine d’une voiture neuve, un document dénommé certificat de conformité vous sera livré. Étant un dossier important pour la circulation et le déplacement des différentes marchandises, il est indispensable dans le cadre de l’Union européenne. Découvrez dans cet article, les grandes lignes du certificat de […]

    #Auto_/_Moto

  • 07.10.2026, #Milet_Tesfamariam : Une jeune migrante meurt sur l’autoroute à la frontière italienne

    (pour archivage)

    La jeune fille faisait partie d’un groupe de migrants qui tentaient de gagner la France depuis Vintimille. Elle est décédée après avoir été percutée par un poids-lourds alors qu’elle marchait sur la bande d’arrêt d’urgence.

    Selon le site italien Riviera24.it, qui a diffusé des images de l’intervention des secours après l’accident, La victime est une Erythréenne de 17 ans. « La victime est une femme à ma connaissance. Quatre autres personnes, des femmes, ont été hospitalisées en état de choc à Bordighera mais ne sont pas blessées »,a indiqué la police italienne de Vintimille qui n’a pas pu préciser les circonstances de l’accident.

    Le drame s’est produit « au niveau du #tunnel_de_la_Giraude, côté italien, un poids-lourd a percuté un migrant », a-t-on précisé au centre opérationnel de la gendarmerie de Nice.

    Début septembre, un jeune Africain avait été retrouvé mort sous un viaduc autoroutier près de Menton, dans le même secteur, et une enquête a été ouverte pour déterminer s’il aviat pu se tuer après avoir paniqué à la vue d’une patrouille de gendarmes et enjambé la glissière de sécurité.

    Vintimille, une impasse pour les migrants africains

    L’Italie, notamment l’ONG catholique Caritas et la Croix-Rouge, continuent d’apporter une aide humanitaire. Les opérations de police se multiplient aussi. Les migrants prennent des risques importants pour gagner l’Hexagone, par la montagne, l’autoroute ou le train tout en tentant d’échapper aux contrôles. Plus de 24.000 migrants ont été interpellés depuis janvier dans les Alpes-Maritimes, selon le dernier décompte de la préfecture fin septembre.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/jeune-migrante-meurt-autoroute-frontiere-italienne-1104

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie #Alpes_Maritimes

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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Giovane migrante a piedi in autostrada, travolta da un camion muore sul colpo

      Una giovane migrante di 17 anni, di origine eritrea, è morta sul colpo nel tardo pomeriggio di oggi dopo essere stata investita da un tir spagnolo all’interno della galleria Cima Girata.

      La tragedia è avvenuta verso le 18.15, sull’A10, nell’ultimo tunnel prima del confine di Stato al chilometro 158, sei chilometri dopo la barriera autostradale, a pochi metri dalla Francia. Secondo quanto ricostruito la donna stava camminando a piedi lungo la corsia di marcia della galleria dell’Autofiori, insieme alla sua famiglia composta da altre sei persone, rimaste miracolosamente illese.

      Quattro migranti sono stati accompagnati all’ospedale Saint Charles di Bordighera in stato di choc. Mentre altri due familiari della vittima sono rimasti sul luogo della tragedia per vegliare il cadavere. Sul posto, oltre agli agenti della polizia stradale, è intervenuto anche il personale del 118 con l’automedica e una ambulanza con i militi della Croce Verde Intemelia e la gendarmeria. Già informata la Procura della Repubblica di Imperia che disporrà l’autopsia, mentre la polstrada, attraverso la testimonianza dell’autista del camion, cercherà di ricostruire la dinamica dell’incidente. Da accertare inoltre se la donna fosse ospitata nei locali della chiesa di Sant’Antonio, alle Gianchette.

      L’autista del tir, uno spagnolo, è ora indagato per omicidio colposo e il mezzo è sotto sequestro: un atto dovuto vista la dinamica dell’incidente. Sottoposto ad alcoltest, l’uomo è risultato negativo: nel sangue nemmeno una goccia di alcol. Le indagini sono coordinate dal pm Marco Zocco.

      Non è la prima volta che in quel tratto di autostrada automobilisti e camionisti di passaggio incontrano migranti che procedono verso la Costa Azzurra rischiando di essere travolte dai mezzi in transito e oggi pomeriggio una di loro è morta travolta da un tir in corsa.

      https://www.riviera24.it/2016/10/giovane-migrante-a-piedi-in-autostrada-travolta-da-un-camion-muore-sul-col

    • Milet Tesfamariam, « victime de nos frontières »

      Une collecte pour rapatrier le corps de Milet Tesfamariam à Asmara, la capitale de l’Erythrée est organisée par Caritas. Le 7 octobre, cette jeune migrante de 17 ans a été tuée par un semi-remorque sur l’autoroute italienne, sous le tunnel de la Giraude, alors qu’elle tentait de rejoindre la France avec un groupe de cinq ou six personnes. Lors d’une cérémonie le 15 octobre, l’évêque de Vintimille-Sanremo, Monseigneur Antonio Suetta, a estimé que Milet Tesfamariam est une « victime de nos frontières », tout en pointant « l’hypocrisie » des sociétés européennes dans ce dossier.

      https://monaco-hebdo.com/actualites/international/milet-tesfamariam-caritas-intemelia

  • Giga-bassines, Ni ici, ni ailleurs - 11 MAI 2024 plaine de la Limagne
    https://ricochets.cc/Giga-bassines-Ni-ici-ni-ailleurs-11-MAI-2024-plaine-de-la-Limagne-Rando-fe

    L’agro-industrie, comme les industries techno-numériques, accapare l’eau pour ses profits tout en détruisant les écosystèmes et notre santé. Mais il est possible d’entraver et de stopper ces désastres. Porteurs de projets, sous-traitants, financeurs, institutions politiques locales, entreprises bénéficiaires ou partenaires..., les cibles sont nombreuses et ne sont pas toutes hors de portée. Si l’eau nous est vitale, l’agro-industrie non et bien au contraire elle détruit nos moyens de (...) #Les_Articles

    / #Agriculture, #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Luttes_sociales

    https://lenumerozero.info/GIGA-BASSINES-NI-DANS-LE-63-NI-AILLEURS-Reunion-publique-le-29-avril-
    https://iaata.info/Communique-de-revendication-du-sabotage-des-machines-d-un-chantier-NGE-6593.

  • Le gouvernement prépare les esprits et les structures à la guerre : il est temps de stopper ce processus
    https://ricochets.cc/Le-gouvernement-prepare-les-esprits-et-les-structures-a-la-guerre-il-est-t

    On croit que la guerre c’est loin de nous dans le passé, ou ailleurs dans d’autres pays. Mais la France et d’autres relancent le réarmement tout azimut, avec endoctrinement, habituation au militarisme, lois sur mesure, recherches et financements. Il est temps de dire stop si on ne veut pas se réveiller sous les bombes et/ou sous le coup d’une conscription obligatoire, avec union nationale ultra-autoritaire, nouvelles restrictions des libertés et répression accrue. En réalité, dans ce (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Guerres

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://lenumerozero.info/Tiens-voila-du-bidasse-6824

  • Polizei löst Palästina-Kongress in Berlin auf
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1181451.palaestina-kongress-polizei-loest-palaestina-kongress-in-berlin-a

    pour compléter la chronique

    14.4.2024 von Simon Zamora Martin - Verein »Jüdische Stimme« kritisiert Verbot der Veranstaltung

    »Noch nie in der Geschichte wurde ein Genozid live im Fernsehen übertragen«, erklärte am Freitag der per Videoübertragung zugeschaltete Salman Abu Sitta bei dem in Berlin begonnenen Palästina-Kongress. Von Freitag bis Sonntag wollten sich laut Veranstalter*innen rund 1000 Menschen treffen, um »die deutsche Beteiligung am Völkermord in Gaza« anzuklagen und sich zu vernetzen.

    Doch gut 30 Minuten nach dem verspäteten Start der Konferenz stürmte die Polizei die Bühne und verbot die Versammlung. Der Abbruch wurde im Internet live übertragen. Die Leute im Saal wurden aufgefordert, das Gelände zu verlassen. Auch jüdische Teilnehmer wurden von der Polizei abgeführt.

    Schon im Vorfeld war der Druck auf die Initiator*innen enorm. Politiker*innen von CDU bis Linke warfen ihnen Antisemitismus vor, weil sie Israel des Völkermords an den Palästinenser*innen beschuldigen und Redner wie Salman Abu Sitta einluden. Der 87-Jährige hatte im Januar einen Artikel veröffentlicht, in dem er anhand der Vertreibungsgeschichte seiner Familie Verständnis für den Überfall der Hamas am 7. Oktober äußerte und leugnete, dass Palästinenser Kriegsverbrechen in Israel begangen haben. Wenn er jünger wäre, hätte er im Oktober unter denen Hamas-Kämpfern sein können, die in Israel nach Israel eindrangen, erklärte Abu Sitta. Damals waren mehr als 1200 Menschen ermordet und viele entführt worden.

    Das Boulevardblatt »BZ« titelte: »Antisemiten planen Hass-Gipfel.« Die »Frankfurter Allgemeine Zeitung« zog sogar Parallelen zur Wannseekonferenz, auf der die deutschen Faschisten 1942 die sogenannte Endlösung der Judenfrage abstimmten. Repressionen richteten sich jetzt vor allem gegen den Verein »Jüdische Stimme für Gerechtigkeit und Frieden im Nahen Osten«, der den Kongress maßgeblich mitorganisierte. So wurde das Konto des Vereins bei der Berliner Sparkasse beschlagnahmt, auf dem Spenden für den Kongress gesammelt worden waren.

    Nadja Samour, Anwältin des Palästina-Kongresses, berichtete auf einer Pressekonferenz am Sonnabend, dass von der Polizei gegen einzelne Teilnehmer*innen der Konferenz ein »Kontaktverbot mit der ›Jüdischen Stimme‹« ausgesprochen wurde. Der Vereinsvorsitzende Wieland Hoban warf der Polizei »Mafia-Methoden« vor, da sie dem Eigentümer des Veranstaltungsortes gedroht habe, er würde seine Existenz zu verlieren, falls er den Palästina-Kongress nicht absage. Abgesagt wurde der Kongress jedoch nicht, stattdessen mit der Begründung untersagt, dass sich »antisemitische, gewaltverherrlichende und den Holocaust verleugnende Redebeiträge bei der Veranstaltung wiederholen könnten«. So zitierte die Wochenzeitung »Die Zeit« eine Polizeisprecherin.

    Zu solchen Aussagen ist es in den lediglich zwei Redebeiträgen bis zum erzwungenen Abbruch des Kongresses nicht gekommen. Auf der Plattform X (ehemals Twitter) begründet die Polizei das Verbot auch anders: Demnach sei der Grund gewesen, dass es gegen den Redner Salman Abu Sitta ein politisches Betätigungsverbot gebe und zu erwarten sei, dass per Video ein weiterer Redner zugeschaltet werden könnte, der sich in der Vergangenheit antisemitisch geäußert habe.

    Anwältin Samour rügte das Vorgehen der Polizei scharf. »Noch am Morgen wurde die Redner*innenliste mit der Polizei besprochen und bestätigt«, sagte sie. Dabei sei nicht mitgeteilt worden, dass für Salman Abu Sitta ein politisches Betätigungsverbot vorliege, wie die Polizei nun behauptet. Samour wies darauf hin, dass die Hürden für ein Verbot von Versammlungen im nichtöffentlichen Raum sehr hoch seien.

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    Einem weiteren eingeladenen Redner, dem in Großbritannien lebenden Ghassan Abu Sittah, war die Einreise nach Deutschland verweigert worden. Der Mediziner und Rektor der Universität Glasgow war von deutschen Medien interviewt worden, nachdem er mit einer Delegation der Organisation »Ärzte ohne Grenzen« im Gazastreifen gewesen war. Die deutschen Behörden sollen ihn nun außerdem davor gewarnt, online an der Konferenz teilzunehmen, weil er sich damit strafbar mache, berichtete die Tageszeitung »Taz«.

    »Während Deutschland den Genozid unterstützt, werden hier demokratische Rechte ausgehebelt, um uns zum Schweigen zu bringen«, kritisierte Wieland Hoban vom Verein »Jüdische Stimme«.

    Dagegen meinte Stephan Weh von der Gewerkschaft der Polizei: »Das konsequente Durchgreifen unserer Kolleginnen und Kollegen ist ein starkes Zeichen in Richtung derer, die unsere Demokratie ausnutzen oder an der Durchsetzungskraft der Hauptstadtpolizei zweifeln.«

    Am Samstag demonstrierten bis zu 1900 Menschen gegen die Auflösung des Kongresses. Das erfolgte nach Angaben der Polizei weitgehend störungsfrei. Es waren Parolen zu hören wie »Viva, viva Palästina« und »Israel bombardiert – Deutschland finanziert«. In der Nähe postierte sich eine kleine Gruppe mit israelischen Fahnen. Rund 900 Polizisten waren im Einsatz, zum Teil aus Nordrhein-Westfalen, Hamburg und Mecklenburg-Vorpommern zusammengezogen.

    #Allemagne #Israël #Palestine #philisrmitie #répression

  • Germany prepares to widen fixed border checks

    (automne 2023 —> pour archivage)

    Germany is expected to notify the EU about plans to introduce fixed border checks on the Polish, Czech Republic and Swiss borders. Previously, this had only been possible at the Austrian frontier.

    The German Interior Ministry is expected to register fixed border controls with Poland, the Czech Republic and Switzerland with the European Commission in light of a high number of refugees entering Germany.

    The intention of the checks is to more effectively fight against people smugglers and to detect and stop unauthorized entries.
    What we know so far

    According to government sources, the necessary notification in Brussels was being prepared on Monday.

    The plan is an extension of police checks directly at the border in place at the border with Austria since 2015.

    German Interior Minister Nancy Faeser had long rejected permanent fixed contro points, citing, among other things, the effects on commuters and freight transport. The norm in the EU’s Schengen Zone is for open borders but with police reserving the right to check anybody crossing at random, but not at set checkpoints.

    Interior ministers of the eastern German states of Brandenburg and Saxony have pressed Faeser to implement fixed checks.

    Germany had introduced additional controls at border crossings with Poland and the Czech Republic in September, but these were not intended to be permanent.

    German municipalities have urged the federal government to provide more funding to cope with the surge in migrant arrivals. They have pointed to stretched accommodation and services that seem similar to the events of 2015, when Germany took in over 1 million refugees mainly fleeing war in the Middle East.

    Opposition parties in Germany have also called on the government to limit the number of asylum-seekers, with Bavaria’s conservative Premier Markus Söder suggesting an annual upper limit on asylum seekers of 200,000.

    https://www.dw.com/en/germany-prepares-to-widen-fixed-border-checks/a-67109731

    #Allemagne #Pologne #Suisse #République_Tchèque

    #Allemagne #Suisse #contrôles_systématiques_aux_frontières #France #frontières_intérieures #frontières #asile #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #prolongation #2023 #2024 #contrôles_frontaliers #frontière_sud-alpine

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    ajouté à cette métaliste sur l’annonce du rétablissement des contrôles frontaliers de la part de plusieurs pays européens :
    https://seenthis.net/messages/1021987

    • 15.12.2023 : L’Allemagne prolonge de trois mois les contrôles aux frontières suisses

      L’Allemagne estime que la protection des frontières extérieures de l’UE est déterminante pour limiter l’immigration irrégulière. Elle prolonge donc les contrôles à la frontière avec la Suisse jusqu’au 15 mars 2024 au moins. Les frontières allemandes avec la Pologne et la République tchèque sont également concernées.

      Afin de lutter encore plus fortement contre la criminalité liée au trafic de migrants et de limiter la migration irrégulière, les contrôles seront poursuivis et ont été notifiés à la Commission européenne, a annoncé vendredi le ministère allemand de l’Intérieur.

      Berlin avait introduit en octobre des contrôles aux frontières avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse, en raison de la nette augmentation du nombre de réfugiés en Allemagne. Cette mesure a été prolongée à plusieurs reprises.

      Mesures efficaces

      Le nombre d’entrées non autorisées en Allemagne a diminué de 60%, passant de plus de 20’000 en octobre à 7300 entrées non autorisées en novembre. « Nos mesures sont efficaces », a déclaré la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser.

      Les contrôles aux frontières intérieures entre l’Allemagne et l’Autriche, qui avaient déjà commencé à l’automne 2015, durent actuellement jusqu’au 11 mai 2024.

      Les contrôles aux frontières ne sont en fait pas prévus au sein de l’espace Schengen et doivent être notifiés à Bruxelles. S’il ne s’agit que de quelques jours, il est possible de le faire à court terme, mais cette possibilité prend fin après deux mois, soit vendredi 15 décembre dans le cas de l’Allemagne.

      https://www.rts.ch/info/monde/14556738-lallemagne-prolonge-de-trois-mois-les-controles-aux-frontieres-suisses.

    • 17.10.2024 : Face à l’immigration illégale, l’Allemagne réinstaure des contrôles à la frontière suisse

      Le ministère allemand de l’Intérieur a notifié lundi auprès de la Commission européenne « des contrôles temporaires aux frontières avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse »

      Le gouvernement allemand a annoncé le renforcement de sa surveillance aux frontières au sud et à l’est. Depuis lundi, des contrôles stationnaires aux passages douaniers avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse ont été instaurés, indique le ministère allemand de l’Intérieur. Cette mesure exceptionnelle, qui nécessite l’aval de Bruxelles, est destinée à durer 10 jours, et peut être prolongée pour deux mois, précise le ministère.

      Des contrôles de ce type ont été mis en place à la frontière autrichienne depuis 2015, au moment de l’afflux sans précédent d’immigrants vers l’Allemagne, une décision dont la prolongation de six mois à compter du 12 novembre a également été annoncée ce lundi. « La police fédérale peut utiliser les mêmes moyens aux frontières avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse que ceux déjà en place avec l’Autriche », précise le ministère. Les voyageurs transfrontaliers ne devraient cependant pas être confrontés à des contrôles systématiques : « un paquet de contrôles fixes et mobiles » sera mis en œuvre « de façon flexible et selon la situation », a déclaré la ministre allemande Nancy Faeser, citée dans le communiqué.

      Une importante hausse des arrivées en Allemagne

      L’Allemagne est confrontée à une forte hausse de l’immigration illégale. De janvier à début octobre, la police a comptabilisé environ 98 000 arrivées illégales dans le pays, dépassant déjà le nombre total des arrivées pour l’année 2022 qui était d’environ 92 000. Pour justifier les mesures décidées, l’Allemagne s’appuie sur un article de la réglementation de Schengen qui permet d’introduire pour une période limitée des contrôles intérieurs aux frontières en cas « de menace sérieuse à l’ordre public ou à la sécurité intérieure ».

      Nancy Faeser s’était pourtant jusqu’ici montrée réticente à l’idée d’instaurer des contrôles fixes, en raison notamment de leur impact sur les travailleurs frontaliers ainsi que sur les échanges commerciaux avec les pays voisins : ces mesures ralentissent en effet considérablement le trafic et créent des embouteillages. Mais la hausse des arrivées illégales provoque un vif débat en Allemagne, dont les capacités d’accueil s’épuisent. Les communes et les régions, qui ont aussi absorbé l’arrivée d’un million de réfugiés ukrainiens depuis février 2022, se disent à la limite de leur capacité d’accueil, alors que la situation profite à l’extrême-droite, qui a obtenu des résultats records dans deux scrutins régionaux il y a une semaine.

      « Le nombre de personnes qui viennent actuellement chez nous est trop élevé », avait récemment martelé le chancelier Olaf Scholz, en présentant des mesures pour accélérer les expulsions de personnes déboutées de l’asile. La décision était donc attendue, et « la ministre de l’Intérieur […] a apparemment attendu les élections législatives polonaises avant de rendre publique sa décision », note le Tages-Anzeiger.
      Poursuite de la collaboration avec les douaniers suisses

      Nancy Fraeser « a assuré à [Elisabeth] Baume-Schneider que le trafic frontalier serait entravé aussi peu que possible », indique le Département fédéral de justice et police (DFJP) à Keystone-ATS. La conseillère fédérale et la ministre allemande ont par ailleurs convenu lundi de renforcer la « collaboration fructueuse » entre les deux pays dans le cadre du plan d’action mis en place en 2022 qui prévoit des patrouilles en commun et un meilleur échange d’informations pour enrayer les migrations secondaires, ajoute le DFJP. Au parlement, l’annonce allemande semble être accueillie avec compréhension : « ce n’est pas un secret que de nombreux migrants utilisent la Suisse comme pays de transit, tous ceux qui prennent le train de Milan à Zurich le voient », a réagi dans la Neue Zürcher Zeitung le président de la Commission de politique extérieure du Conseil national, Hans-Peter Portmann (PLR/ZH).

      Un porte-parole du gouvernement allemand a par ailleurs confirmé au quotidien zurichois que les contrôles avaient commencé à être mis en place ce lundi, et qu’ils « seront renforcés dans les jours à venir en fonction de l’évaluation de la situation par la police fédérale » allemande. « Les contrôles fixes aux frontières présentent l’avantage […] que les personnes peuvent être refoulées par la police fédérale dès qu’elles tentent de franchir la frontière », poursuit la NZZ. « Elles sont alors considérées comme n’étant pas entrées sur le territoire » et nécessitent un investissement bureaucratique « incomparablement plus faible » que dans le cas d’un processus d’expulsion du territoire, argumente le journal.

      « Les spécialistes, les politiciens et les policiers sont loin d’être d’accord » sur l’efficacité des contrôles, tempère le Tages-Anzeiger qui rappelle qu’il y a quelques semaines encore, Nancy Faeser qualifiait les contrôles fixes de « fausses solutions ». Reste, conclut le Tagi, qu’il est « pour l’instant impossible d’estimer » les effets concrets des nouvelles mesures à la frontière suisse, notamment sur le trafic important des pendulaires avec le Bade-Wurtemberg.

      https://www.letemps.ch/suisse/face-a-l-immigration-illegale-l-allemagne-reinstaure-des-controles-a-la-fron

    • La Suisse accusée de « #laisser_passer » les migrants

      Le président du Conseil national Martin Candinas est en visite à Berlin ce vendredi, dans un climat tendu : l’Allemagne reproche à la Suisse de faciliter le transit des demandeurs d’asile.

      Le nombre des réfugiés arrivant en Europe atteint un nouveau record… et l’Allemagne est une fois de plus en première ligne. Elle accuse ses voisins de « laisser passer » des demandeurs d’asile de Syrie, d’Afghanistan, du Pakistan ou d’Irak, voire de leur faciliter le transit comme en Suisse. La télévision suisse alémanique avait révélé fin 2022 comment la compagnie ferroviaire CFF avait mis en place des « wagons réservés aux étrangers » avec des portes fermées à clé pour conduire les réfugiés jusqu’à Bâle.

      « Ça ne peut plus continuer ! […] Il nous faut une protection plus efficace à la frontière entre l’Allemagne et la Suisse. » (Thomas Strobel, ministre de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg)

      La situation est particulièrement dramatique à la frontière avec la Pologne avec 14’303 illégaux arrêtés dans les sept premiers mois de l’année (+143% par rapport à 2022). En provenance de Suisse, la progression est encore plus importante : +200%, soit plus de 6000 illégaux arrêtées à la frontière avec le #Bade-Wurtemberg. « Les passages entre la Suisse et l’Allemagne n’ont jamais été aussi élevés depuis 2016 », s’est plaint le Ministère de la justice de la région frontalière dans un communiqué officiel.

      « Nos villes et nos communes ont atteint leurs capacités d’accueil. Ça ne peut plus continuer ! […] Il nous faut une protection plus efficace à la frontière entre l’Allemagne et la Suisse », a insisté avant l’été Thomas Strobel, le ministre conservateur (CDU) de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg. Pour le chef du groupe parlementaire des libéraux (FDP), Hans-Ulrich Rülke, il n’est « pas normal qu’un État non-membre de l’UE comme la Suisse introduise des réfugiés en Allemagne par le Bade- Wurtemberg ».

      Menace de l’opposition

      Lors du débat de politique générale à l’assemblée fédérale (Bundestag), mercredi 6 septembre, Friedrich Merz, le leader de l’opposition conservatrice (CDU), a attaqué lui aussi la Suisse en l’accusant de ne pas respecter le « règlement de Dublin » qui l’oblige à traiter les demandes d’asile chez elle ou à renvoyer des réfugiés dans le premier pays d’enregistrement (la plupart des demandes sont faites en Autriche).

      « Vu le nombre de passages illégaux, nous sommes prêts à rétablir des contrôles aux frontières. » (Friedrich Merz, leader de l’opposition conservatrice (CDU))

      « Notre volonté n’est pas de réinstaller des barrières douanières aux frontières polonaises, tchèques et suisses. Mais vu le nombre de passages illégaux, nous sommes prêts à rétablir des contrôles », at- il menacé dans l’hémicycle sous les huées de la gauche gouvernementale.

      Une déclaration qui met le président du Conseil national dans l’embarras. Martin Candinas rencontre ce vendredi à 9 heures la vice-présidente du Bundestag, Yvonne Magwas (CDU), pour un entretien bilatéral. « La Suisse respecte le règlement de Dublin », nous a-t-il assuré jeudi, ne voulant pas davantage commenter cette crise. Il ne compte pas aborder le sujet avec les officiels allemands, sauf si ces derniers souhaitent lui en parler. Du côté allemand, on reste également discret sur la teneur de l’entretien.

      Le président du Conseil national Martin Candinas, qui doit rencontrer vendredi la vice-présidente du Bundestag, assure que « la Suisse respecte le règlement de Dublin ».

      La tension est sensible aux frontières polonaises et tchèques. La Saxe a décidé d’envoyer sa propre police pour épauler les agents fédéraux chargés de contrôler seulement les passages frontaliers officiels. Le ministre de l’Intérieur de Saxe, Armin Schuster, a estimé qu’il n’avait pas d’autre choix que d’employer cette méthode. Dès la première semaine, ses agents ont arrêté 307 clandestins et 7 passeurs sur un total de 514 personnes contrôlées… « Vous le voyez, le principe des accords de Dublin ne fonctionne pas », regrette-t-il. Friedrich Merz abonde : « Cela me fait mal au coeur de voir que nous ne sommes même pas en mesure de protéger nos propres frontières, d’autant plus que celles de l’Europe ne sont toujours pas sécurisées. »

      Épargner les frontaliers

      Mais la ministre fédérale de l’Intérieur, la social-démocrate Nacy Faeser, refuse catégoriquement la mise en place de contrôles permanents, surtout vers la Suisse. Les experts les considèrent comme inefficaces. La Bavière a mis en place 5 points de contrôle à la frontière autrichienne en 2015. « Ces contrôles n’ont aucun sens », estime Andreas Roßkopf du syndicat de la police (GdP).

      « Ils bouleversent surtout le quotidien des frontaliers. Le personnel soignant, les artisans et de nombreux pendulaires des deux pays sont concernés. Ils affectent durablement notre économie », ajoute la ministre. Elle a en revanche ordonné le renforcement des contrôles aléatoires aux frontières.

      https://www.tdg.ch/tensions-avec-lallemagne-la-suisse-accusee-de-laisser-passer-les-migrants-428988

    • A #Buchs, « porte d’entrée orientale du pays », la banalité de l’immigration

      Sorti ce lundi, le baromètre des préoccupations Ipsos réalisé par « Le Temps » place l’immigration en quatrième position. A Buchs, où plus de 26 000 personnes « illégales » ont été contrôlées l’an dernier, le phénomène fait désormais partie du paysage.

      La scène est devenue parfaitement ordinaire : il est un peu moins de 10h à la #gare de Buchs (SG) ce mardi 23 août et une cinquantaine d’hommes en training sont alignés contre un mur par les gardes-frontières suisses. Les voyageurs – des Afghans fuyant les talibans, des Nord-Africains en quête d’une vie meilleure et d’autres compagnons d’infortune internationaux – affluent tous du même endroit : #Vienne, d’où les trains de nuit rallient régulièrement Zurich (notre reportage sur la question : https://www.letemps.ch/suisse/rails-entre-vienne-zurich-migrants-route-balkans).

      L’année dernière, pas moins de 26 000 « entrées illégales » ont été enregistrées par l’Office fédéral de la douane à la frontière orientale suisse. Ce qui représente deux fois la population de Buchs, 13 000 habitants. Dans la petite localité saint-galloise, cet afflux ininterrompu laisse cependant froid. Les nouveaux arrivants ne sont pas là pour rester, alors à quoi bon s’en soucier ? Et qu’importent les Accords de Schengen-Dublin.

      « Les journaux n’en parlent plus »

      L’immigration. Politiquement, la thématique est omniprésente. Toutefois, rares sont les lieux en Suisse où le phénomène est aussi visible qu’à Buchs. « Porte d’entrée orientale » du pays comme il est souvent qualifié, le gros bourg est connu pour son joli château surplombant un petit lac, sa vieille ville bucolique. Mais surtout pour sa gare où, ce mardi, à quelques centaines de mètres d’écart, deux réalités s’affrontent. Sur le quai 5, des migrants dépenaillés cheminent en file indienne, entourés par des douaniers et des policiers… alors qu’à deux pas du quai 1, des ouvriers s’affairent pour préparer la 39e édition de la Buchserfest. Agendée trois jours plus tard, la manifestation annonce « concerts, spectacles de danse et restauration variée pour petits et grands ». Et c’est surtout cette perspective qui anime les bistrots de la rue centrale.

      « C’est une gare de transit, dit avec fatalité Barbara Gähwiler-Bader, présidente du PS de la commune, attablée au Café Wanger. Pour être franche, à moins de prendre le train, rien ne laisse penser que des milliers de personnes mettent un premier pied en Suisse ici chaque année. La politique locale ne s’intéresse pas au sujet, les journaux du coin n’en parlent plus, ni vraiment les habitants. C’est parfois à se demander si le phénomène est encore là. Ici tout va bien, et tant que c’est le cas, rien ne bouge. Réfléchir à la situation de ces gens, c’est réfléchir à ses propres privilèges. Et tout le monde n’a pas envie de faire l’effort. » Dans la station frontière, seul un panneau en persan indiquant les toilettes signale la spécificité des lieux. Le centre d’asile le plus proche est à plus de 30 kilomètres.

      « Rien n’est vraiment entrepris dans la commune, admet la socialiste, mais que faire ? C’est une situation tragique mais ils ne font qu’entrer et sortir. Très peu souhaitent s’attarder en Suisse. Les autorités les chargent dans le train suivant et ils partent pour la France, l’Allemagne, le Royaume- Uni. Voilà. » Si les arrivants dénués de papiers sont censés être identifiés, enregistrés et contrôlés, la police saint-galloise reconnaît laisser passer nombre d’entre eux sans intervenir. La plupart des vagabonds (contrôlés ou non) poursuivent ensuite leur chemin – avec ou sans billet – vers Zurich, puis Bâle, avant de sortir des frontières de la Suisse. Et de la liste des problèmes du pays.

      « On se sent en danger à la gare »

      Une attitude laxiste, selon Sascha Schmid, représentant local de l’UDC, membre du législatif cantonal et candidat au Conseil national aux élections fédérales 2023. « Il y a des lois en Suisse et elles doivent être respectées, tonne le vingtenaire, banquier au Liechtenstein. Ces gens ne restent peut-être pas à Buchs mais qui sait s’ils sortent vraiment du pays ? Il n’y a aucune garantie. Et qui nous dit que l’Allemagne ou la France ne durciront pas un jour les contrôles à leurs frontières ? Nous nous retrouverions dans une situation intenable. » Le politicien dénonce particulièrement le laisser-faire autrichien… tout en reconnaissant que Berne agit grosso modo comme Vienne, une étape plus loin.

      « Le problème est global, poursuit-il. Mais il existe des solutions. L’UDC aimerait une mise en oeuvre stricte des Accords de Schengen-Dublin (le renvoi des étrangers dans leur premier pays d’enregistrement). Toutefois, comme ces accords sont cliniquement morts, j’estime qu’il faut faire preuve de courage et considérer d’autres options. De très nombreux Autrichiens viennent travailler chaque jour dans la région. Il doit être possible de mettre la pression sur leur gouvernement pour qu’il respecte les accords internationaux. Il n’est pas acceptable d’enrichir les frontaliers sans contrepartie. » Si la plupart des migrants ne s’attardent pas à Buchs, Sascha Schmid considère tout de même qu’ils font « grimper l’insécurité à la gare et que la criminalité augmente en ville, tout comme les cambriolages et les vols ».

      « Ici la vie continue »

      Un diagnostic que Rolf Pfeiffer, président indépendant de la ville de Buchs depuis mars, réfute en bloc. « Les arrivants ne sont mêlés à aucun souci local, dit-il. Tout est calme. Tout se passe bien.

      C’est un non-sujet. Buchs surgit régulièrement dans les médias parce que nous sommes situés à la frontière, mais la ville est concentrée sur d’autres problèmes. » Jouxtant le Liechtenstein – dont la place financière attire de nombreux habitants optant pour une résidence en Suisse voisine – mais également proche de Saint-Gall, Coire (GR), Zurich (ZH), Feldkirch (AU) et Bregenz (AU), la petite cité grandit vite et il s’agit d’adapter ses infrastructures, précise-t-il. Un défi bien plus pressant que ce qui se trame au bord des rails.

      « Si le besoin surgit, complète le Saint-Gallois, nous nous mettons à disposition des membres de la protection civile pour monter quelques tentes destinées à accueillir les migrants qui en ont besoin. Généralement pendant une nuit tout au plus. Les coûts engendrés nous sont ensuite remboursés par la Confédération. Comprenez-moi bien, d’un point de vue humanitaire, la condition des arrivants est certainement triste. Ils sont là, nous les voyons. Nous n’ignorons pas la chose. Mais ici la vie continue. Nous ne pouvons pas influencer la situation, qui doit être réglée entre Etats. » Le jour de notre visite, la Confédération annonçait justement une nouvelle contribution de 300 millions d’euros sur sept ans destinée à « l’amélioration de la protection des frontières extérieures de l’espace Schengen ». Une décision qui fait suite au plébiscite (71,6% de oui) des Suisses à une participation élargie de Berne aux activités de Frontex en 2022. Et aux difficultés de la Suisse à gérer cette problématique.

      Car même si beaucoup de migrants poursuivent leur chemin, pas moins de 14 000 demandes d’asile ont été enregistrées par le Secrétariat d’Etat aux migrations en juillet 2023 et, au vu des pronostics – le nombre total pourrait monter à plus de 30 000 d’ici à la fin de l’année –, les centres d’accueil fédéraux craignent d’atteindre leurs limites. Vendredi dernier, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider annonçait avoir arraché 1800 places supplémentaires aux cantons sur un objectif de 3000 – sans pour autant rassurer sur le long terme. Au centre de l’Europe, la Suisse mise cependant sur une autre solution : déléguer. « Une protection efficace des frontières extérieures de l’espace Schengen contribue à la sécurité et à la gestion migratoire de la Suisse, affirmait mercredi dernier le Conseil fédéral. Mieux les contrôles aux frontières extérieures fonctionneront, moins il y aura besoin de contrôles aux frontières nationales suisses. » Et, à l’instar de Buchs, moins il faudra se préoccuper de la chose.

      https://www.letemps.ch/suisse/suisse-alemanique/a-buchs-la-banalite-de-la-migration

      #statistiques #chiffres #2023

  • How the Vatican helped legitimise the autocracy in #Azerbaijan
    https://irpimedia.irpi.eu/en-how-the-vatican-helped-legitimize-the-autocracy-in-azerbaijanen

    Relations with Baku are emblematic of how the Holy See is trying to gain credit in the Caucasus as a peace mediator. With some privileged relations L’articolo How the Vatican helped legitimise the autocracy in Azerbaijan proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Armenia #Politica #Religione #Vaticano

  • Le prolétariat n’a plus de parti.
    https://www.deanreed.de/AmericanRebel/ml/abschiedsbrief-von-hans-modrow

    Vous cherchez à comprende les raisons pour le déclin du parti Die Linke ? Voilà une partie de la dernière Lettre de Hans Modrow.

    Auch wenn deren Zustand im steten Wandel begriffen ist, ändert sich der Charakter der Klassengesellschaft nicht. Lautmalerei, Anglizismen und Gendern oder der Kampf gegen die Klimakatastrophe überwinden die sozialen Gegensätze in der bürgerlich-kapitalistischen Gesellschaft nicht. Das vermeintliche Verschwinden des Industrieproletariats hat doch die Arbeiterklasse nicht ausgelöscht. Die Sozialforschung spricht inzwischen vom Dienstleistungsproletariat, und meint jene abhängig Beschäftigten, die für wenig Geld arbeiten müssen, um zu existieren: Krankenschwestern und Pfleger, Verkäuferinnen im Supermarkt und Außendienstmitarbeiter in Logistikunternehmen, Angestellte bei der Post, im Handel, in der Gastronomie und im Tourismus und so weiter. Sie machen laut jüngsten Untersuchungen inzwischen bis zu 60 Prozent der Beschäftigten aus und sind kaum gewerkschaftlich organisiert. Sie sind ebenso Arbeiterklasse wie die etwa 18 Prozent in Industriebetrieben Tätigen. Diese nahezu vier Fünftel der Gesellschaft kommen in der Wahrnehmung unserer Partei kaum vor. Es ist ja keine Klasse, keine Mehrheit, nur eine Randerscheinung …

    #Allemagne #gauche

  • #Blanket Ambient Sounds App for Linux Gets Calming New Look
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/04/blanket-ambient-noise-app-update-new-ui

    If you want to relax or need to concentrate on a task at your computer then listening to ambient sounds can often help — and the best Linux app for this task just got a big update! Blanket is a free, open-source GTK4/libadwaita app that comes packaged with a variety of ambient looping sounds. These range from classic nature tracks (rain, wind, waves, birds, etc) through to environmental buzz (coffee shop, city, train, etc). You can play just a single sound or layer several sounds simultaneously by adjusting the volume level for each preset individually so everything sits right aurally. […] You’re reading Blanket Ambient Sounds App for Linux Gets Calming New Look, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • Inchiesta su #Ousmane_Sylla, morto d’accoglienza

    A distanza di un mese dal suicidio di Ousmane Sylla nel #Cpr di #Ponte_Galeria, il 4 febbraio 2024, sono emersi nuovi elementi sulla sua triste vicenda, non raccontati nelle prime settimane. La prima cosa che sappiamo ora per certo è che Ousmane voleva vivere. Lo dimostrano i video e le foto che ho avuto da persone che lo hanno conosciuto, che lo ritraggono mentre balla, gioca, canta, sorride e scherza con il suo compagno di stanza. La sua vita però è stata stravolta da una violenza ingiustificabile, che scaturisce dalle dinamiche perverse su cui si basa il nostro sistema di accoglienza (ma non solo) e che impongono di farsi delle domande.

    Già nei primi giorni dopo la morte si venne a sapere che Ousmane aveva denunciato maltrattamenti nella casa famiglia di cui era stato ospite, prima di essere trasferito al Cpr di Trapani. Gli avvocati che si stanno occupando del caso e alcune attiviste della rete LasciateCIEntrare hanno rintracciato la relazione psico-sociale redatta dalla psicologa A.C. del Cpr di Trapani Milo il 14 novembre 2023. Era passato un mese dal suo ingresso nella struttura, a seguito del decreto di espulsione emesso dalla prefettura di Frosinone in data 13 ottobre 2023.

    La relazione dice che Ousmane “racconta di essere arrivato in Italia sei anni fa; inizialmente ha vissuto in una comunità per minori a Ventimiglia in Liguria, poi una volta raggiunta la maggiore età è stato trasferito presso la casa famiglia di Sant’Angelo in Theodice (Cassino). Racconta che all’interno della struttura era solito cantare, ma questo hobby non era ben visto dal resto degli ospiti. Così, un giorno, la direttrice del centro decide di farlo picchiare da un ospite tunisino. In conseguenza delle percosse subite, Sylla si reca al consiglio comunale di Cassino, convinto di trovarsi in Questura, per denunciare la violenza di cui si dichiara vittima”.

    La casa famiglia di Sant’Angelo in Theodice è menzionata anche sulla scritta lasciata da Ousmane – sembrerebbe con un mozzicone di sigaretta – su una parete del Cpr di Roma, prima di impiccarsi a un lenzuolo, la notte tra il 3 e il 4 febbraio 2024.

    “LASCIATEMI PARLARE”
    Sulle cronache locali della Ciociaria, l’8 ottobre 2023 venne pubblicata la notizia di un giovane profugo africano presentatosi in consiglio comunale venerdì 6 ottobre (due giorni prima) per denunciare di aver subito violenze fisiche e maltrattamenti nella casa famiglia di cui era ospite, in questa frazione di Cassino di circa cinquecento abitanti. “Lasciatemi parlare o mi ammazzo”, avrebbe gridato, secondo Ciociaria oggi, che riferiva inoltre che “il giovane adesso ha paura di tornare nella casa famiglia”. La struttura era stata inaugurata sei mesi prima, il 3 aprile 2023, dal sindaco di Cassino Enzo Salera, originario proprio di Sant’Angelo, e dall’assessore con delega alle politiche sociali Luigi Maccaro, alla presenza del funzionario dei servizi sociali, Aldo Pasqualino Matera. Si trovano diversi articoli datati 4 aprile 2023, corredati di foto della cerimonia e della targa con il nome della casa famiglia. La struttura si chiamava Revenge, che significa rivincita ma anche vendetta.

    La casa famiglia è stata chiusa tra dicembre e gennaio per “irregolarità”; le indagini sono ancora in corso. Era gestita dalla società Erregi Progress s.r.l.s. con sede in Spigno Saturnia, in provincia di Latina; la titolare della società e responsabile della casa famiglia è Rossella Compagna (non Campagna, come riportato in alcune cronache), affiancata nella gestione dall’avvocato Michelangiolo Soli, con studio legale a Minturno. Oggi sappiamo che mancavano le autorizzazioni della Asl locale all’apertura, e altri adempimenti; e che la maggior parte degli operatori che si sono succeduti nel corso dei circa nove mesi di apertura non ha mai percepito lo stipendio, né la malattia: almeno quelli che non erano vicini alla responsabile. Alcuni di essi hanno fatto causa alla società e sono in attesa di risarcimento. Altri non avevano neanche le qualifiche per operare in una struttura per minori stranieri non accompagnati.

    Sono stata a Sant’Angelo in Theodice e ho incontrato diverse persone che hanno conosciuto Ousmane, che lo hanno seguito e aiutato durante il mese e mezzo circa della sua permanenza in paese. Grazie a loro ho potuto capire chi era Ousmane e ciò che ha vissuto in quel periodo. Ousmane è arrivato a Sant’Angelo tra la fine di agosto e l’inizio di settembre, insieme a un ragazzo marocchino, oggi maggiorenne. Provenivano da Ventimiglia, dove avevano trascorso insieme circa un mese in un campo della Croce Rossa Italiana, prima di essere trasferiti nella casa famiglia di Cassino. Ousmane non era però “da sei anni in Italia”, come trascritto dalla psicologa del Cpr di Trapani nella sua relazione. Sembrerebbe che fosse arrivato l’estate prima, nel 2023, a Lampedusa, come si intuisce anche dalla sua pagina Fb (“Fouki Fouki”). Il 3 agosto ha pubblicato un video in cui canta sulla banchina di un porto, quasi certamente siciliano. Forse era arrivato nella fase di sovraffollamento, caos e ritardi nei trasferimenti che spesso si verificano sull’isola in questa stagione. Avrebbe poi raggiunto Roma e successivamente Ventimiglia.

    Il suo “progetto migratorio” era quello di arrivare in Francia, dove ha un fratello, cantante rap e animatore d’infanzia, Djibril Sylla, che ho incontrato di recente: è venuto a Roma per riconoscere il corpo di Ousmane e consentirne il ritorno in Africa. Ousmane parlava bene il francese e lo sapeva anche scrivere, come dimostra la scritta che ha lasciato sul muro prima di uccidersi. Con ogni probabilità è stato respinto al confine francese, verso l’Italia. Ousmane non era minorenne; si era dichiarato minorenne probabilmente perché né allo sbarco né al confine con la Francia ha potuto beneficiare di un orientamento legale adeguato che lo informasse dei suoi diritti e delle possibilità che aveva. Il regolamento “Dublino”, in vigore da decenni, prevede che i migranti restino o vengano rinviati nel primo paese in cui risultano le loro impronte (ci sono delle apposite banche dati europee), impedendo loro di raggiungere i luoghi dove hanno legami e comunità di riferimento o semplicemente dove desiderano proseguire la loro vita.

    Una volta respinto, però, anziché fare domanda di protezione internazionale in Italia, Ousmane si è dichiarato minore, pur essendo ventunenne. Non sarà facile ricostruire chi possa averlo consigliato, guidato o influenzato in queste scelte e nei suoi rapporti con le autorità, dal suo arrivo in Italia in poi. Sappiamo, tuttavia, che dichiarandosi “minore” ha determinato l’inizio, incolpevole e inconsapevole, della fine della sua breve vita, non più in mano a lui da quel momento in poi.

    Dichiarandosi maggiorenne, Ousmane avrebbe potuto presentare una domanda di protezione. Nel paese da cui proveniva, la Guinea Conakry, vige una dittatura militare dal 2021. I migranti possono chiedere protezione internazionale se manifestano il timore, ritenuto fondato da chi esamina il loro caso, di poter subire “trattamenti inumani e degradanti”, ovvero un danno grave, nel proprio paese di provenienza, laddove lo Stato di cui sono cittadini non fornisca loro adeguate protezioni. A Ousmane è accaduto l’inverso: i trattamenti inumani e degradanti li ha subiti in Italia.

    Sin dal suo arrivo nella casa famiglia di Cassino, Ousmane ha patito uno stillicidio di vessazioni, minacce e deprivazioni, come ci riferiscono tutte le persone che lo hanno assistito e accompagnato in quel mese e mezzo, che testimoniano delle modalità inqualificabili con cui veniva gestita quella struttura, della brutalità con cui venivano trattati gli ospiti, del clima di squallore e terrore che vigeva internamente. Abbiamo ascoltato i messaggi vocali aggressivi che la responsabile inoltrava ai suoi operatori, sia ai danni degli operatori che degli ospiti, scarsamente nutriti e abbandonati a sé stessi, come appare anche dalle foto. Ousmane, a causa del suo atteggiamento ribelle e “resistente”, sarebbe stato punito ripetutamente con botte, privazione di cibo, scarpe, coperte e indumenti, e di servizi cui aveva diritto, non solo in quanto “minore”, ma in quanto migrante in accoglienza: per esempio, l’accesso ai dispositivi di comunicazione (telefono e scheda per poter contattare i familiari), la scuola di italiano, il pocket money.

    Tutte le persone con cui ho parlato sono concordi nel descrivere Ousmane come un ragazzo rispettoso, intelligente, altruista e sensibile; sano, dinamico, grintoso, si ispirava alla cultura rasta e cantava canzoni di rivolta e di libertà in slang giamaicano e in sousou, la sua lingua madre. La sua unica “colpa” è stata opporsi a quello che vedeva lì, riprendendo con foto e video le ingiustizie che subiva e vedeva intorno a sé. A causa di questo suo comportamento è stato discriminato dalla responsabile e da alcuni personaggi, come un ragazzo tunisino di forse vent’anni. Dopo un mese di detenzione lo stesso Ousmane raccontò alla psicologa del Cpr di Trapani che la responsabile della casa famiglia l’avrebbe fatto picchiare da un “ospite tunisino”.

    Il 6 ottobre 2023, forse indirizzato da qualche abitante del luogo, Ousmane raggiunse il consiglio comunale di Cassino, nella speranza che le autorità italiane potessero proteggerlo. Una consigliera comunale con cui ho parlato mi ha descritto lo stato di agitazione e sofferenza in cui appariva il ragazzo: con ai piedi delle ciabatte malridotte, si alzava la maglietta per mostrare i segni di percosse sul torace. Ousmane non fu ascoltato dal sindaco Salera, tutore legale dei minori non accompagnati della casa famiglia. Ousmane fu ascoltato solo dalla consigliera che comprendeva il francese, in presenza di poche persone, dopo che il sindaco e la giunta si erano allontanati. A quanto pare quel giorno si presentò in consiglio anche una delegazione di abitanti per chiedere la chiusura della struttura, ritenuta mal gestita e causa di tensioni in paese.

    Una settimana dopo, il 13 ottobre, Ousmane tornò al consiglio comunale, dichiarando di essere maggiorenne. Pare che prima avesse provato a rivolgersi alla caserma dei carabinieri – chiedeva dove fosse la “gendarmerie” – per mostrare i video che aveva nel telefono: la sua denuncia non fu raccolta, perché in quel momento mancava il maresciallo. Di nuovo, forse non sapremo mai da chi Ousmane sia stato consigliato, guidato e influenzato, nella sua scelta di rivelare la sua maggiore età. Perché non gli fu mai consentito di esporre denuncia e di ottenere un permesso di soggiorno provvisorio, per esempio per cure mediche, o per protezione speciale, visto che aveva subito danni psicofisici nella struttura di accoglienza, e che voleva contribuire a sventare dei crimini?

    Come in molte strutture per minori migranti, la responsabile era consapevole della possibilità che molti dei suoi ospiti fossero in realtà maggiorenni. “Una volta che scoprono che sono maggiorenni, devono tornare a casa loro, perché le strutture non li vogliono”, spiega in un messaggio audio ai suoi operatori. In un altro dei messaggi che ho sentito, questa consapevolezza assume toni intimidatori: “Quindi abbassassero le orecchie, perché io li faccio neri a tutti quanti”, diceva. “Io chiudo la casa, e poi riapro, con altra gente. Dopo un mese. Ma loro se ne devono andare affanculo. Tutti! Ne salvo due o tre forse. Chiudiamo, facciamo finta di chiudere. Loro se ne vanno in mezzo alla strada, via, e io faccio tutto daccapo, con gente che voglio io. Quindi abbassassero le orecchie perché mi hanno rotto i coglioni”. Nello stesso messaggio, la responsabile aggiunge: “Tu devi essere educato con me; e io forse ti ricarico il telefono; sennò prendi solo calci in culo, e io ti butto affanculo nel tuo paese di merda”.

    La minore età può essere usata come arma di ricatto. I migranti che si dichiarano minori, infatti, entrano nel circuito delle strutture per minori stranieri non accompagnati, e ottengono un permesso di soggiorno per minore età appena nominano un tutore (solitamente il sindaco). In caso di dubbio sulla minore età questi vengono sottoposti ad accertamenti psico-fisici, che consistono nella radiografia del polso e in una serie di visite specialistiche presso una struttura sanitaria.

    Per l’accoglienza di un minore straniero non accompagnato, il ministero dell’interno eroga ai comuni che ne fanno richiesta (tramite le prefetture) dai novanta ai centoventi euro al giorno, che finiscono in buona parte nelle tasche degli enti gestori (che per guadagnare possono risparmiare su cibo, servizi, personale, in quanto non sono previsti controlli davvero efficaci sulla gestione dei contributi statali). Ma anche i comuni hanno da guadagnare sull’accoglienza ai minori. A questo proposito, vale la pena richiamare le parole pronunciate dall’assessore ai servizi sociali Maccaro in occasione dell’apertura della casa famiglia e riportate in un articolo di Radio Cassino Stereo, presente in rete: “Una nuova realtà sociale al servizio del territorio è una ricchezza per tutto il sistema dei servizi sociali che vive della collaborazione tra pubblico e privato sociale. Siamo certi che questa nuova realtà potrà integrarsi in una rete sociale che in questi anni sta mostrando grande attenzione al tema dei minori”.

    Le autorità possono in qualsiasi momento sottoporre i giovani stranieri non accompagnati ad accertamento dell’età. È così che questi ragazzi divengono vulnerabili e costretti a sottostare a qualsiasi condizione venga loro imposta, poiché rischiano di perdere l’accoglienza e finire nei Cpr. Molti migranti ventenni con un viso da adolescente, come Ousmane, vengono incoraggiati a dichiararsi minori: più ce ne sono, più saranno necessarie strutture e servizi ben sovvenzionati (molto più dei servizi per maggiorenni).

    NEL LIMBO DEI CPR
    Dopo la seconda apparizione in consiglio comunale, il 13 ottobre, anziché essere supportato, tutelato e orientato ai suoi diritti, Ousmane è stato immediatamente colpito da decreto di espulsione, e subito trasferito (il 14 ottobre) nel Cpr di Trapani Milo, dove trascorrerà tre mesi. Inutile il tentativo dell’avvocato del Cpr Giuseppe Caradonna di chiederne dopo un mese il trasferimento, con una missiva indirizzata alla questura di Trapani, in cui scriveva “continua purtroppo a mantenere una condotta del tutto incompatibile con le condizioni del Centro [Cpr] (probabilmente per via di disturbi psichici derivanti da esperienze traumatiche) al punto da mettere a serio rischio la propria e l’altrui incolumità. A supporto della presente, allego una relazione psico-sociale, redatta in data odierna dalla dottoressa A.C., psicologa che opera all’interno della struttura, la quale ha evidenziato dettagliatamente la condizione in cui versa Ousmane Sylla. Pertanto, mi permetto di sollecitare un Suo intervento per far sì che quest’ultimo venga trasferito al più presto in una struttura più idonea e compatibile con il suo stato di salute mentale”.

    La psicologa aveva scritto: “Ritengo che l’utente possa trarre beneficio dal trasferimento presso un’altra struttura più idonea a rispondere ai suoi bisogni, in cui siano previsti maggiori spazi per interventi supportivi e una maggiore supervisione delle problematiche esposte”. Richiesta alla quale la questura di Trapani risponderà negativamente, con la motivazione che “lo straniero aveva fatto ingresso nella struttura munito di adeguata certificazione sanitaria che attesta l’idoneità alla vita in comunità ristretta e che costituisce condicio sine qua non per l’accesso all’interno dei Cpr”.

    Chi aveva redatto quella “adeguata certificazione sanitaria” di cui Ousmane era munito all’ingresso nel Cpr di Trapani, se ancora portava addosso i segni delle violenze subite, come testimoniato dalla consigliera cassinese che lo aveva ascoltato nella settimana precedente, rilevandone anche lo stato di estremo disagio psicologico?

    Ousmane affermava, ripetutamente, di voler tornare in Africa. Lo diceva anche alle operatrici della casa famiglia con cui abbiamo parlato: “Gli mancava la mamma”, hanno riferito, con la quale non poteva neanche comunicare, perché privato del telefono. Un’operatrice ricorda che una volta la disegnò, perché Ousmane amava anche disegnare, oltre che cantare e giocare a pallone. Studiava l’italiano con lei ed “era molto bravo”, dice, apprendeva rapidamente.

    Voleva tornare in Africa, non perché volesse rinunciare al sogno di una vita migliore in Europa, in Francia o in Italia, anche per poter aiutare la famiglia che vive in povertà in un sobborgo di Conakry (madre, sorelle e fratelli più piccoli), ma perché non aveva trovato qui alcuna forma di accoglienza degna di chiamarsi tale, se non nelle persone che lo hanno assistito, ascoltato e che testimoniano oggi in suo favore; persone che hanno fatto il possibile per lui, tuttavia non sono “bastate” a salvargli la vita; non per loro responsabilità, ma perché ignorate o sovrastate dalle istituzioni e dalle autorità che avrebbero potuto e dovuto tutelare Ousmane.

    Dopo tre mesi trascorsi nel Cpr di Trapani, Ousmane verrà trasferito a fine gennaio nel Cpr di Roma, per continuare a restare in un assurdo limbo, in condizioni “inumane e degradanti” nelle quali è ben noto versino i Cpr. L’Italia non ha accordi bilaterali con la Guinea Conakry, come con tanti altri paesi di provenienza dei migranti detenuti nei Cpr.

    Il 19 settembre 2023, il sito istituzionale integrazionemigranti.gov.it, informava che il giorno prima il Consiglio dei ministri aveva varato nuove norme contro l’immigrazione irregolare: “Si estende – come consentito dalla normativa euro-unitaria – a diciotto mesi (sei mesi iniziali, seguiti da proroghe trimestrali) il limite massimo di permanenza nei centri per il rimpatrio degli stranieri non richiedenti asilo, per i quali sussistano esigenze specifiche (se lo straniero non collabora al suo allontanamento o per i ritardi nell’ottenimento della necessaria documentazione da parte dei paesi terzi). Il limite attuale è di tre mesi, con una possibile proroga di quarantacinque giorni. […] Inoltre, si prevede l’approvazione, con decreto del presidente del Consiglio dei ministri, su proposta del ministro della difesa, di un piano per la costruzione, da parte del Genio militare, di ulteriori Cpr, da realizzare in zone scarsamente popolate e facilmente sorvegliabili”. È il cosiddetto Decreto Cutro.

    Secondo la relazione del Garante nazionale per le persone private della libertà personale, sono transitate nei Cpr 6.383 persone, di cui 3.154 sono state rimpatriate. Quelle provenienti da Tunisia (2.308), Egitto (329), Marocco (189) e Albania (58), rappresentano il 49,4%. In base allo scopo dichiarato per cui esistono i Cpr, la maggioranza è stata trattenuta inutilmente.

    Come riporta il Dossier statistico sull’immigrazione 2023, “il governo si ripromette di aprire altri dodici centri, uno per ogni regione, in luoghi lontani dai centri abitati […]. Nei dieci centri attivi in Italia possono essere ospitate 1.378 persone. Tuttavia, complici la fatiscenza delle strutture e le continue sommosse, la cifra reale si dimezza. […] Dal 2019 al 2022, otto persone sono morte nei Cpr, in circostanze diverse. Infiniti sono i casi di autolesionismo e di violenza. Numerose sono le inchieste che confermano come in questi luoghi si pratichi abuso di psicofarmaci a scopo sedativo”.

    Il caso più noto è quello del ventiseienne tunisino Wissem Ben Abdel Latif, deceduto nel novembre 2021, ancora in circostante sospette, dopo essere rimasto legato a un letto per cento ore consecutive nel reparto psichiatrico del San Camillo di Roma. La detenzione amministrativa di Ousmane si sarebbe potuta protrarre molto a lungo, inutilmente. Sono pochissimi i migranti che a oggi beneficiano dei programmi di “rimpatrio assistito”, che prevedono anch’essi accordi e progetti con i paesi di origine per la loro effettiva attuazione. Con la Guinea Conakry non ci risultano accordi neanche sui rimpatri assistiti.
    Ousmane, trovato impiccato a un lenzuolo la mattina del 4 febbraio, non vedeva forse vie di uscita e ha scelto di morire per “liberarsi”, chiedendo, nel messaggio lasciato sul muro prima di togliersi la vita, che il suo corpo venisse riportato in Africa “affinché riposi in pace” e sua madre non pianga per lui. Alcuni migranti che hanno condiviso con lui la detenzione nel Cpr di Trapani, dicono fosse stato “imbottito di psicofarmaci”. A oggi, sono ancora tanti i lati oscuri di questa vicenda, ma sono in molti a invocare verità e giustizia per Ousmane Sylla, come per tutte le persone schiacciate dall’insostenibile peso del “sistema”, al quale alcune di esse – come Ousmane – hanno provato a ribellarsi, con coraggio e dignità.

    https://www.monitor-italia.it/inchiesta-su-ousmane-sylla-morto-daccoglienza
    #migrations #asile #réfugiés #Italie #décès #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #Trapani #détention_administrative #rétention

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    Vu que Ousmane a été arrêté à Vintimille pour l’amener dans un centre de détention administrative dans le Sud de l’Italie et que, selon les informations que j’ai récolté à la frontière Vintimille-Menton, il avait l’intention de se rendre en France, j’ai décidé de l’inclure dans les cas des personnes décédées à la #frontière_sud-alpine.
    Ajouté donc à cette métaliste des morts à la frontière #Italie-#France (frontière basse, donc #Vintimille / #Alpes_Maritimes) :
    https://seenthis.net/messages/784767

  • The Speech That Got Me Banned From Germany
    https://jacobin.com/2024/04/yanis-varoufakis-germany-banned-palestine-gaza

    Ça y est, ils l’ont fait encore une fois. Après Rasmea Odeh, Khaled Barakat et d’autres militants de la cause palestinienne.c’est à l’ancien ministre des finances grec d’être interdit de séjour et déchu de son droit de libre expression par l’état allemand.

    https://seenthis.net/messages/820095

    C’est un avertissement à chacun qui voudrait se prononcer pour la fin du massacre des habitants de Gaza et pour une paix en Palestine sous des conditions différentes des idées du gouvernement d’extrême droite d’Israël. L’Allemagne fait désormais partie des états-pariah qui constituent un danger pour chaque personne ou institution qui entre en relation avec eux.

    13.4.2024 by Yanis Varoufakis - Today, Yanis Varoufakis was banned not just from visiting Germany but from participating in video conferences about politics hosted in Germany. Here’s the plea for humanity and justice in Palestine that got him banned.

    Congratulations and heartfelt thanks for being here — despite the threats, despite the ironclad police outside this venue, despite the panoply of the German press, despite the German state, despite the German political system that demonizes you for being here.

    “Why a Palestinian congress, Mr Varoufakis?” a German journalist asked me recently. Because, as Hanan Ashrawi once said, “we cannot rely on the silenced to tell us about their suffering.”

    Today, Ashrawi’s reason has grown depressingly stronger, because we cannot rely on the silenced who are also massacred and starved to tell us about the massacres and the starvation.

    But there is another reason, too: because a proud, decent people, the people of Germany, are led down a perilous road to a heartless society by being made to associate themselves with another genocide carried out in their name, with their complicity.

    I am neither Jewish nor Palestinian. But I am incredibly proud to be here among Jews and Palestinians — to blend my voice for peace and universal human rights with Jewish voices for peace and universal human rights, with Palestinian voices for peace and universal human rights. Being together here today is proof that coexistence is not only possible — but that it is here already.

    “Why not a Jewish congress, Mr Varoufakis?” the same German journalist asked me, imagining that he was being smart. I welcomed his question.

    For if a single Jew is threatened, anywhere, just because she or he is Jewish, I shall wear the Star of David on my lapel and offer my solidarity — whatever the cost, whatever it takes.

    So let’s be clear: if Jews were under attack, anywhere in the world, I would be the first to canvass for a Jewish congress in which to register our solidarity.

    Similarly, when Palestinians are massacred because they are Palestinians — under a dogma that to be dead and Palestinian, they must have been Hamas — I shall wear my keffiyeh and offer my solidarity whatever the cost, whatever it takes.

    Universal human rights are either universal or they mean nothing.

    With this in mind, I answered the German journalist’s question with a few of my own:

    Are two million Israeli Jews, who were thrown out of their homes and into an open-air prison eighty years ago, still being kept in that open-air prison, without access to the outside world, with minimal food and water, with no chance of a normal life or of traveling anywhere, while being bombed periodically for these eighty years? No.
    Are Israeli Jews being starved intentionally by an army of occupation, their children writhing on the floor, screaming from hunger? No.
    Are there thousands of Jewish injured children with no surviving parents crawling through the rubble of what used to be their homes? No.
    Are Israeli Jews being bombed by the world’s most sophisticated planes and bombs? No.
    Are Israeli Jews experiencing complete ecocide of what little land they can still call their own, with not one tree left under which they can seek shade or whose fruit they can taste? No.
    Are Israeli Jewish children killed by snipers today at the orders of a member state of the United Nations (UN)? No.
    Are Israeli Jews driven out of their homes by armed gangs today? No.
    Is Israel fighting for its existence today? No.

    If the answer to any of these questions were yes, I would be participating in a Jewish solidarity congress today.

    Today, we would have loved to have a decent, democratic, mutually respectful debate on how to bring peace and universal human rights to everyone — Jews and Palestinians, Bedouins and Christians — from the Jordan River to the Mediterranean Sea with people who think differently from us.

    Sadly, the whole of the German political system has decided not to allow this. In a joint statement including not just the CDU-CSU (Christian Democratic Union–Christian Social Union in Bavaria) and the FDP (Free Democratic Party) but also the SPD (Social Democratic Party), the Greens, and, remarkably, two leaders of Die Linke (The Left), Germany’s political spectrum joined forces to ensure that such a civilized debate, in which we may disagree agreeably, never takes place in Germany.

    I say to them: you want to silence us, to ban us, to demonize us, to accuse us. You therefore leave us with no choice but to meet your ridiculous accusations with our own rational accusations. You chose this, not us.

    You accuse us of antisemitic hatred. We accuse you of being the antisemite’s best friend by equating the right of Israel to commit war crimes with the right of Israeli Jews to defend themselves.

    You accuse us of supporting terrorism. We accuse you of equating legitimate resistance to an apartheid state with atrocities against civilians which I have always and will always condemn, whoever commits them — Palestinians, Jewish settlers, my own family, whoever. We accuse you of not recognizing the duty of the people of Gaza to tear down the wall of the open prison they have been encased in for eighty years — and of equating this act of tearing down the wall of shame, which is no more defensible than the Berlin Wall was, with acts of terror.

    You accuse us of trivializing Hamas’s October 7 terror. We accuse you of trivializing the eighty years of Israel’s ethnic cleansing of Palestinians and the erection of an ironclad apartheid system across Israel-Palestine. We accuse you of trivializing Benjamin Netanyahu’s long-term support of Hamas as a means of destroying the two-state solution that you claim to favor. We accuse you of trivializing the unprecedented terror unleashed by the Israeli army on the people of Gaza, the West Bank. and East Jerusalem.

    You accuse the organizers of today’s congress of being, and I quote, “not interested in talking about possibilities for peaceful coexistence in the Middle East against the background of the war in Gaza.” Are you serious? Have you lost your mind?

    We accuse you of supporting a German state that is, after the United States, the largest supplier of the weapons that the Netanyahu government uses to massacre Palestinians as part of a grand plan to make a two-state solution, and peaceful coexistence between Jews and Palestinians, impossible. We accuse you of never answering the pertinent question that every German must answer: How much Palestinian blood must flow before your justified guilt over the Holocaust is washed away?

    So let’s be clear: we are here in Berlin with our Palestinian congress because, unlike the German political system and the German media, we condemn genocide and war crimes regardless of who is perpetrating them. Because we oppose apartheid in the land of Israel-Palestine no matter who has the upper hand — just as we opposed apartheid in the American South or in South Africa. Because we stand for universal human rights, freedom, and equality among Jews, Palestinians, Bedouins, and Christians in the ancient land of Palestine.

    And so that we are even clearer on the questions, legitimate and malignant, that we must always be ready to answer:

    Do I condemn Hamas’ atrocities?

    I condemn every single atrocity, whoever is the perpetrator or the victim. What I do not condemn is armed resistance to an apartheid system designed as part of a slow-burning but inexorable ethnic-cleansing program. Put differently, I condemn every attack on civilians while, at the same time, I celebrate anyone who risks their life to tear down the wall.

    Is Israel not engaged in a war for its very existence?

    No, it is not. Israel is a nuclear-armed state with perhaps the most technologically advanced army in the world and the panoply of the US military machine at its back. There is no symmetry with Hamas, a group that can cause serious damage to Israelis but has no capacity whatsoever to defeat Israel’s military, or even to prevent Israel from continuing to implement the slow genocide of Palestinians under the system of Apartheid that has been erected with long-standing US and European Union support.

    Are Israelis not justified to fear that Hamas wants to exterminate them?

    Of course they are! Jews have suffered a Holocaust that was preceded by pogroms and a deep-seated antisemitism permeating Europe and the Americas for centuries. It is only natural that Israelis live in fear of a new pogrom if the Israeli army folds. However, by imposing apartheid on their neighbors and by treating them like subhumans, the Israeli state is stoking the fires of antisemitism and strengthening Palestinians and Israelis who just want to annihilate each other. In the end, its actions contribute to the awful insecurity consuming Jews in Israel and the diaspora. Apartheid against the Palestinians is the Israelis’ worst self-defense.

    What about antisemitism?

    It is always a clear and present danger. And it must be eradicated, especially amongst the ranks of the global left and the Palestinians fighting for Palestinian civil liberties around the world.

    Why don’t Palestinians pursue their objectives by peaceful means?

    They did. The PLO (Palestine Liberation Organization) recognized Israel and renounced armed struggle. And what did they get for it? Absolute humiliation and systematic ethnic cleansing. That is what nurtured Hamas and elevated it the eyes of many Palestinians as the only alternative to a slow genocide under Israel’s apartheid.

    What should be done now? What might bring Peace to Israel-Palestine?

    An immediate cease-fire.
    The release of all hostages — Hamas’s and the thousands held by Israel.
    A peace process, under the UN, supported by a commitment from the international community to end apartheid and to safeguard equal civil liberties for all.
    As for what must replace apartheid, it is up to Israelis and Palestinians to decide between the two-state solution and the solution of a single federal secular state.

    Friends, we are here because vengeance is a lazy form of grief.

    We are here to promote not vengeance but peace and coexistence across Israel-Palestine.

    We are here to tell German democrats, including our former comrades of Die Linke, that they have covered themselves in shame long enough — that two wrongs do not one right make — and that allowing Israel to get away with war crimes is not going to ameliorate the legacy of Germany’s crimes against the Jewish people.

    Beyond today’s congress, we have a duty in Germany to change the conversation. We have a duty to persuade the vast majority of decent Germans out there that universal human rights are what matters. That never again means never again for anyone. Jewish, Palestinian, Ukrainian, Russian, Yemeni, Sudanese, Rwandan — for everyone, everywhere.

    In this context, I am pleased to announce that DiEM25’s German political party MERA25 will be on the ballot paper in the European Parliament election this coming June — seeking the vote of German humanists who crave a member of European Parliament representing Germany and calling out the EU’s complicity in genocide, a complicity that is Europe’s greatest gift to the antisemites in Europe and beyond.

    I salute you all and suggest we never forget that none of us is free if one of us is in chains.

    #Allemagne #Israël #Palestine #censure

  • [Déverdissement] « Le bavardage politique des plateaux étouffe et dépolitise les préoccupations environnementales »

    L’excès de « commentaire politique » compte au nombre de ce que la société a inventé de plus inutilement dangereux pour elle-même. A mesure que la vie publique s’est médiocrisée au point de rendre superflue sa caricature, les commentateurs de plateau des chaînes d’info en continu sont devenus les principaux agents de la relativisation ou de l’euphémisation des faits scientifiques en lien avec l’#environnement. Ils s’imposent comme une des causes majeures de l’étouffement, de la relégation et de la dépolitisation des préoccupations environnementales.

    Chercher à établir une hiérarchie de ce qui menace la qualité du débat démocratique sur la question écologique, c’est placer le commentaire politique au niveau d’autres phénomènes que sont le trucage de l’expertise, l’instrumentalisation du discours scientifique, le lobbying de l’industrie, etc.

    Ces derniers mois l’ont montré : les reculs historiques dans la protection de l’environnement, à l’échelon national et communautaire, ont été inlassablement commentés comme autant de marques d’une « déroute des écologistes », d’une « défaite pour les Verts », etc. Non que cela soit inexact, ou que ces derniers n’aient effectivement une prédisposition au sabordage et à la guerre picrocholine – tropisme qui les rend incapables de défendre le cœur de leur projet. Mais ce n’est qu’une part minuscule de la réalité, et elle occupe la plus grande part de l’espace. Pour la majorité des commentateurs, la valeur et l’intérêt d’une décision ou d’une déclaration dépendent plus de ses conséquences possibles sur le Landerneau politico-médiatique que des effets qu’elle aura sur le monde physique.

    Tout renvoyer aux affrontements des partis, au théâtre des manœuvres et des petites phrases, au jeu des alliances, des disputes et des tractations d’appareils, tout réduire à l’état de l’opinion, à la chronique de la conquête et de l’exercice du pouvoir contribue à faire disparaître la réalité factuelle des radars. Celle-ci devient, dans les esprits, une sorte de réalité vaporeuse, ectoplasmique, soluble dans les idéologies et les positionnements partisans.

    Des enjeux immenses

    Le « déverdissement » de l’agriculture ne serait-il qu’une « déroute pour les écologistes » ? Cette façon de se placer hors ou au-dessus du monde a quelque chose d’inquiétant. A ce compte, on pourrait dire que l’augmentation de l’incidence du cancer n’est qu’un revers pour la Ligue contre le cancer. De la même manière que la progression de cette maladie est un risque pour chacun de nous, la dégradation de l’environnement affecte ou affectera directement ou indirectement toute la population à des degrés divers (commentateurs politiques inclus).

    Ce qui se raconte à longueur de journée sur les plateaux de télévision ramène toujours l’écologie à des jeux politiciens, ce qui, paradoxalement, en dépolitise les enjeux pourtant immenses. La récurrence des inondations, les sécheresses, la qualité de l’eau potable et l’augmentation du coût de son traitement, la recrudescence des maladies chroniques, les canicules, la destruction des paysages, la disparition des oiseaux…

    Cette variété de choses aussi désagréables au peuple de gauche qu’à celui de droite est, pour tout ou partie, le fruit de décisions politiques. Mais celles-ci ne sont que très peu commentées du point de vue de leurs effets environnementaux. Ce sont presque exclusivement leurs conséquences socio-économiques de court terme ou leurs effets sur la vie politique elle-même qui sont discutés.

    Eléments de langage

    Le bavardage politique de plateau : voilà le danger. Sa puissance performative − le fait qu’il imprime ses biais sur la réalité elle-même – est considérable. Et ce, d’autant plus que le développement des chaînes « tout info » a fait de l’opinion bon marché le principal ingrédient des antennes (sans même évoquer leur « bollorisation »). Sur les choix démocratiques, l’effet est mesurable à ce seul paradoxe : alors que les enquêtes placent invariablement l’environnement au nombre des principales préoccupations des Français, c’est le Rassemblement national – le parti le plus hostile à l’#écologie – qui caracole en tête des sondages.

    Sur la caste dirigeante, l’effet est sans doute plus inquiétant encore. Les premiers et les plus avides consommateurs du commentaire politique sont les commentés eux-mêmes : la manière dont leur parole et leurs décisions sur la question environnementale sont reçues et discutées à longueur d’antenne ne peut que contribuer à les déresponsabiliser. Qu’on se mette à leur place : lorsque vos intentions sont débattues sur des plateaux où des savoirs scientifiques constitués sont mis sur un pied d’égalité avec vos éléments de langage, fussent-ils de probité variable, comment ne pas finir par croire à la validité de vos propres balivernes ?

    Depuis des mois, par exemple, les critiques et les mises en garde unanimes des scientifiques à l’endroit des décisions affaiblissant les #normes_environnementales en #agriculture sont contrebalancées par un unique élément de langage, inlassablement ressassé : la nécessité de la « souveraineté alimentaire ». Cela procède non seulement d’un relativisme trompeur, mais aussi d’un renversement sémantique, la « souveraineté » dont il est question ici revenant à maintenir des systèmes agricoles intensifs dépendant des importations d’engrais de synthèse, notamment russes et biélorusses. Une souveraineté sous dépendance russe : il fallait y penser.

    En définitive, les normes culturelles propres au commentaire politique offrent sans doute une part de l’explication à ce mystère : pourquoi, par leur inconséquence sur la question environnementale, les responsables aux affaires nous mettent-ils collectivement en danger ? Peut-être, tout simplement, parce qu’ils sont enfermés dans la même boucle cognitive que leurs commentateurs.

    Stéphane Foucart

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/14/le-bavardage-politique-des-plateaux-etouffe-et-depolitise-les-preoccupations

  • La société ingouvernable – Une généalogie du libéralisme autoritaire
    https://bascules.blog/2024/04/14/la-societe-ingouvernable-une-genealogie-du-liberalisme-autoritaire

    « La société ingouvernable – Une généalogie du libéralisme autoritaire » de Grégoire Chamayou, publié en 2018 aux éditions La Fabrique, est un ouvrage qui plonge profondément dans les racines et les ramifications du libéralisme autoritaire. Chamayou offre une analyse perspicace de ce phénomène complexe, explorant ses origines historiques et son impact contemporain sur la société. L’auteur […]

    #Recensions_d'ouvrages #Autoritarisme #Capitalisme
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  • La Belgique confrontée à une flambée de l’absentéisme au travail en 2023

    D’après une enquête de la société spécialisée Securex, les défections d’un jour ont crû de plus de 44 % à la suite d’une réforme prévoyant une dispense de certificat médical pour une première journée d’absence.
    Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

    Ils ne sont sans doute pas tous paresseux ou en mauvaise santé, mais ils sont peut-être finauds : les travailleurs belges savent apparemment profiter de tous les avantages que leur octroie la loi. Leurs patrons, eux, sont un peu moins satisfaits ; c’est ce que vient de révéler une étude de Securex, une société spécialisée dans les ressources humaines.

    La grande enquête, menée auprès d’environ 24 000 employeurs et 198 000 travailleurs, confirme une flambée de l’#absentéisme en 2023, à la suite d’une réforme adoptée l’année précédente. Elle prévoyait une dispense de certificat médical pour une première journée d’absence. Résultat : une augmentation spectaculaire (+ 44,2 %) de ces défections d’un jour. Et une hausse importante aussi (+ 16 %) du nombre de ceux qui se sont déclarés malades pendant un jour trois fois dans l’année, en conformité avec les nouvelles dispositions.

    « Certains semblent considérer tout cela comme une nouvelle forme de congé », déplore le Voka, la principale organisation d’employeurs flamande. « Les entreprises nous indiquent que des employés estiment avoir droit à ces #arrêts_de_travail et les planifient, parfois des semaines à l’avance. C’était le risque. Aujourd’hui, il est démontré », explique Matthieu Dewèvre, conseiller à l’Union des classes moyennes.

    Réorganisation des tâches

    Les syndicats, en revanche, refusent d’évoquer un quelconque abus. « Un jour d’absence, c’est un signal d’alarme. [Le patron] qui investit dans son personnel et assure un bon équilibre entre travail et vie privée sera, lui, récompensé », affirme, dans le quotidien De Morgen, Raf De Weerdt, secrétaire général du syndicat socialiste ABVV.
    Du côté de Securex, on préfère parler de « proactivité » et de prévention. Détecter un malaise au #travail, la fatigue ou les erreurs éventuelles commises par un employé permet souvent d’éviter les absences, commente la société. Qui souligne aussi qu’impliquer les collègues d’un absent dans la recherche de solutions est une démarche à privilégier.

    Les spécialistes observent par ailleurs que les absences d’un jour, même répétées et forçant à une réorganisation des tâches, sont, en définitive, moins pénalisantes pour les #entreprises que celles, souvent plus longues, prescrites par un certificat médical.

    Il est à noter que, dans les sociétés de moins de 50 personnes, pour lesquelles la loi ne s’applique pas, donc où les travailleurs doivent justifier toute absence, les défections d’un jour ont progressé trois fois moins vite (+ 15 %). Et le pourcentage des employés se disant malades trois fois par an, ou plus, a, lui, baissé de 3,9 %.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/13/la-belgique-confrontee-a-une-flambee-de-l-absenteisme-au-travail-en-2023_622

    • Donc en Belgique, ils vont à rebours de ce qui se propose en France, c’est a dire rallonger les jours de carence, empêcher toute exception et taxer l’absence.
      Ça m’étonne toujours que de droit européen se porte si peu sur le code du travail ou sur l’économie de marché. Y’a pas de destination commune. Ou alors pas assez dite donc pas assez politisée.

    • Les absences d’un jour dans les grandes entreprises (+50 travailleurs) en Belgique ont augmenté de près de moitié (44,2%) l’année dernière après la suppression du certificat médical pour un jour d’absence en raison de maladie.

      – Je n’arrive pas à savoir si on parle de gens qui ne prennent qu’un seul jour dans l’année, ou de gens qui à chaque fois s’arrêtent juste un jour. Dans tous les cas, j’imagine que cette augmentation s’explique par le fait que des gens qui ne s’arrêtaient jamais s’arrêtent désormais juste un jour (1 ou plusieurs fois).
      – Cette augmentation spectaculaire de 44%, c’est en fait le passage de 2.56% de travailleur.euses à 3.7%... Wow, quelle folie !

      la suppression du certificat médical a entrainé une augmentation significative de l’absentéisme fréquent dans les entreprises de plus de 50 travailleurs. Le pourcentage de travailleurs se signalant malades trois fois ou plus au cours d’une année y a augmenté de 5,74% (passant de 20,91% en 2022 à 22,11% en 2023). Dans les entreprises de moins de 50 travailleurs, on observe le mouvement inverse. Il y a eu une baisse significative de 3,88% (passant de 11,61% en 2022 à 11,16% en 2023).

      Ici, plus que l’augmentation de 21 à 22%, ce qui me semble marquant (même si c’est sûrement déjà connu), c’est la différence de ~10 points entre les grosses et petites entreprises.


      Résultat non commenté dans le post, mais cette augmentation quasi continue depuis 20 ans du « taux de maladie » (je sais pas bien ce que ça veut dire cela dit) de plus d’un an, ça me semble assez inquiétant.

      https://press.securex.be/absenteisme--jamais-autant-de-travailleurs-nont-ete-aussi-frequemment-

  • Au-delà de la rareté – L’anarchisme dans une société d’abondance
    https://bascules.blog/2024/04/13/au-dela-de-la-rarete-lanarchisme-dans-une-societe-dabondance

    Murray Bookchin (1921-2006) fut un penseur et militant américain majeur, dont les idées ont profondément influencé le mouvement écologiste, anarchiste et socialiste. Issu d’un background marqué par l’engagement politique, Bookchin a évolué au sein de différentes tendances de la gauche radicale, développant tout au long de sa vie une pensée originale et novatrice qui a […]

    #Anarchisme #L'écologie_sociale
    https://bascules.blog/wp-content/uploads/2023/09/9782897192396-475x500-1.webp
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  • Livres d’occasion : Macron veut une contribution pour « protéger le prix unique » du neuf - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/livres-doccasion-macron-veut-une-contribution-pour-proteger-le-prix-uniqu

    Cette contribution doit « protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs aussi d’être mieux aidés », a déclaré le président de la République, annonçant des précisions à venir sur cette annonce.

    #ayants-droits

  • Shigenobu Fusako, Japanese Red Army Leader, to be Released from Prison this Month – About That Life in JAPAN
    https://aboutthatlife.jp/shigenobu-fusako-japanese-red-army-leader-to-be-released-from-prison-t

    As May of 2022 dawns, Shigenobu Fusako – former leader of the now-defunct international Japanese Red Army – is closer to freedom than ever before.

    Shigenobu was first detained some twenty-one years ago, in November of 2000. By that point, she’d been on the run from Japanese and international authorities for decades, having spent years in hideouts around the Middle East. Shigenobu’s sudden arrest in Osaka, where she’d lived after entering the country using a fake passport, was major news; after all, Shigenobu had been the elusive international face of Japan’s most infamous terrorist group.

    The Japanese Red Army had gone quiet after 1988, following one last bombing attack on a USO club, which killed five; in that same month, JRA operative Kikumura Yu had been arrested on the New Jersey Turnpike, the trunk of his rental car full of explosives. Since then, the once-prolific terrorist group had faded from world headlines. Then, in 2000, Shigenobu Fusako – the “mistress of mayhem” – was suddenly back in the public spotlight.

    Now, after two decades in a Tokyo prison, Shigenobu is set to be quietly released, whereupon she will be able to live a free life in her home country for the first time since the 1970s. Her release is scheduled for May 28th.


    For a more detailed take on Shigenou’s history, watch our video on her creation of the international JRA and the Lod Massacre.

    Shigenobu Fusako: “Mistress of Mayhem”

    Shigenobu came of age during the tumultuous post-war years in Japan. A time of great change, the 1950s and 1960s saw a massive surge in public participation in protest culture against the Japanese state. While publically popular among various demographics, the beating heart of this movement was found on college campuses. Major rallying points included opposition to the US-Japan Joint Security Treaty (AMPO), the Vietnam War, and Okinawa’s then-ongoing occupation by the US military.

    By the time she was of university age, Shigenobu Fusako – socially-minded since her youth – came under the influence of radical student leftist Shiomi Takaya, then-leader of the Red Army Faction. Shiomi’s RAF was on the violent fringe of the mass student leftist movement of the 1960s and 70s. She quickly rose to become the only woman on the Red Army Faction’s Central Committee. When Shiomi was imprisoned following the discovery of a plot to kidnap the prime minister, the RAF merged with another fringe group to form the United Red Army. In 1971, Shigenobu, a Shiomi disciple who believed in internationalist revolution and who disliked the direction the URA was heading, used the opportunity to flee Japan and the watchful eye of the Japanese police. Her goal was to take the pedestrian domestic actions of the Red Army in Japan global. In Lebanon, she formed the international Japanese Red Army alongside the Popular Front for the Liberation of Palestine.

    Back in Japan, the United Red Army collapsed in a horrific fit of self-directed violence, ending with a ten-day-long standoff with police in a besieged mountainside inn. The domestic reaction to the URA self-purge and hostage situation spelled the end of popular support for the New Left in Japan. Abroad, however, Shigenobu would seemingly lead her Japanese Red Army on nearly two decades of headline-stealing mayhem: high-profile hijackings, bombings, hostage-takings, and killings. Perhaps the most infamous of these attacks was the 1972 Lod Airport Massacre; three Japanese JRA members disembarked from an Air France airplane at Israel’s Lod Airport and, wielding machine guns and grenades, began an attack that would leave 26 dead and over seventy wounded, some grievously. The majority of those killed were Christian Puerto Rican pilgrims.

    A Wanted Woman

    INTERPOL added Shigenobu Fusako to their wanted list following the JRA’s 1974 French Embassy attack in The Hague. From that point onwards, Shignobu was wanted by Japan, Israel, and much of the international community at large. In Japan, the JRA’s activities abroad had caused much embarrassment and stress for the government; in Israel, the Mossad wanted to track down the masterminds behind the Lod Massacre.

    In Lebanon, Gaza, the West Bank, and beyond, however, Shigenobu was a hero who had put her own life at risk in order to help liberate Palestine. Despite her wanted status, Shigenobu, living out of various PFLP staging and refugee camps, continued to act as spokesman for the JRA, appearing on Arabic-language TV and in Japanese-language JRA propaganda and carefully curated media interviews. During this time she gave birth to a daughter, Shigenobu Mei, who would grow up among the refugee camps.

    Indeed, Shigenobu is still hailed as a heroic revolutionary to this day within some far-left/Palestinian liberation spaces. The Japanese Red Army continued to tout itself as a group of revolutionaries, not terrorists, even as their tally of victims grew. Shigenobu Mei, Shigenobu Fusako’s daughter, is now an international journalist, working in Japanese, English, and Arabic; she speaks of the JRA in the same breath as she does Gandhi and Nelson Mandela; she insists the Lod Massacre was carried out by a separate group of Japanese leftists, [1] despite one of the three gunmen having been Okudaira Tsuyoshi – Shigenobu Fusako’s legal husband and fellow Red Army member. Testimony from arrested JRA operatives cited the embarrassment of the terrible URA purge as the inciting reason for the Lod Massacre; Shigenobu and Okudaira needed to stage an event that would prove their revolutionary bona fides and dissociate them from the URA.

    While the deadly effects of the Lod Massacre were held as a mass tragedy in Puerto Rico and Israel (an annual day of mourning was even put into place by the Puerco Rican government), it was indeed seen as a great success in revolutionary circles in Japan and in much of the Arab world.

    The Gendered Nature of Terrorism

    Shigenobu’s public persona as the evasive public leader of the JRA resulted in peculiar associations with her image. The gendered nature of narratives on Shigenobu has been a pendulum swinging both ways; in the Japan of the 1970s, both Shigenobu and URA leader (and cold-blooded murderer) Nagata Hiroko were held up as examples of the “unnatural” place women had in far-left movements. Both were seen as cautionary tales. In Shigenobu’s case, her perceived beauty added another layer; her “dangerous woman” qualities were a subject of fascination for the male gaze, and older writings on Shigenobu would often focus on the purported “honey pot” effect she could have on potential recruits for the JRA.

    On the other side of the coin, Shigenobu’s prominence as a terrorist/revolutionary in a decidedly masculine theater has also been seen as inspirational, even liberatory. In this sense, she’s often listed alongside the equally controversial likes of Palestinian hijacker and convicted terrorist Leila Khaled; in fact, the two knew each other well from their time amongst the PFLP in Lebanon.

    Only a few years ago, South Korean-born, US-raised conceptual artist Anicka Yi designed a perfume in tribute to the once-leader of the JRA: Shignobu Twilight. Yi reportedly idolized Shigenobu from a young age, impressed by images of the bold revolutionary holding a machine gun. According to a website that recently sold the perfume (which was listed for $250):

    “The first volume in the Biography series, Shigenobu Twilight, is inspired by Fusako Shigenobu, fabled leader of the Japanese Red Army. The perfume’s esoteric notes intimate metaphors of Shigenobu’s stateless existence, exiled in Lebanon while yearning for her native Japan. Originally designed in 2007 by Yi and architect Maggie Peng, Shigenobu Twilight has been specially reformulated for the Biography series by perfumer Barnabé Fillion.”

    On the Run

    Shigenobu Fusako gained an almost supernatural reputation for avoiding capture, managing to make press appearances, publish books, and raise her stateless daughter without being caught. Even though her close collaborator, Ghassan Kanafani, was killed by the Mossad in reprisal for the Lod Massacre, Shigenobu never faced imprisonment or assassination by Israel. This all occurred despite being one of the most recognizable terrorists worldwide during the 70s and 80s.

    In the 1990s, as the Soviet Union fell and the PLO entered into a peace agreement with Israel, she began slipping back into Japan using forged documents. It is claimed that she did so well over a dozen times. However, reports of a woman resembling Shigenobu, whose youthful face had for so long been plastered on Japanese wanted posters, reached the Osaka police; although she hid a distinctive facial mole using makeup, her method of smoking – also considered unique – is said to have given her away. The police matched fingerprints on a cup used at a hotel where witnesses said they saw Shigenobu to help track her down.

    Then, in November 2000, the police finally made their move; the arrest set off a media firestorm, and she was transported in a secured green car on the bullet train back to her native Tokyo. In 2001, while in jail awaiting trial, Shigenobu officially disbanded the Japanese Red Army. She was tried on counts of illegal confinement and conspiracy to commit murder as related to her planning of the attack in The Hauge. While the prosecution angled for a life sentence, the court eventually decided on twenty years; she was ruled guilty of providing weapons and asking the PFLP to carry out the attack in order to free imprisoned JRA members, but the exact nature of her leadership could not be ascertained. During the sentencing, the judge said:

    “She sees her doctrine and assertations as absolute truths, having committed selfish criminal offensives for which she gave no mind to the danger towards the lives and bodies of so many. We can ascertain no serious remorse [from Shigenobu Fusako].”

    Last Days of Imprisonment

    Shigenobu’s arrest allowed her daughter to step out of the shadows; Mei obtained Japanese citizenship, and has used her status as a journalist and person of interest to push for her mother’s release. Following the conviction, Mei immediately petitioned for an appeal. This appeal was rejected by the Tokyo Higher Court in 2007; her final appeal was subsequently rejected in 2010 by the Supreme Court of Japan. An objection towards this was also thrown out.

    Since that time, Shigenobu Fusako has been imprisoned, at times giving interviews in which she has expressed a certain degree of regret at JRA failures and now-outmoded methods. She is now 76 years old; letters released to the media some days ago stated that “my life after release will be filled with apologies, gratitude, rehabilitation, and fighting my illness.” She also states that she intends to live a life “full of curiosity,” and is looking forward to meeting her supporters. [2]

    Ghosts of the Red Army

    The release of someone like Shigenobu Fusako brings with it competing reactions. For those close to her, or those who view her actions throughout her life positively, it should be a much-delayed happy event. But for many, she is still seen as a relatively unrepentant former terrorist, someone who – although for idealistic reasons – founded a violent group that killed and harmed many. That those events took place in a completely different sociopolitical environment, and that, on the whole, the JRA’s efforts were failures that only served to cause harm and create a cycle of taking hostages to barter for the release of their own captured members, may result in some ambivalence. It all seems like something from long ago, in an era when the Soviet Union and the United States dominated the globe through Cold War politics. Yet survivors of the JRA attacks still live on, and people still miss loved ones. Many JRA members remain on the lam; their decades-old mugshots still grace wanted posters in Japanese police boxes and consulate waiting rooms.

    Shigenobu Fusako’s release is yet another milestone in the now half-century-long story of the Japanese Red Army. Time will tell as to what her part in the remainder of that story will be. Her one-time mentor, Shiomi Takaya, was released from jail in late 1989; he went on to pursue a limited, unsuccessful political career within the confines of the law, doing so while holding a low-paying job as a parking lot attendant and making the rounds to discuss the nature of the Japanese New Left. He died in 2017 at age 76 – the same age his younger protegee, Shigenobu Fusako, is now.

    JRA expert Patricia G. Steinhoff described Shiomi, emerging from a jail cell to begin life with a family he hardly knew, as a Rip Van Winkle (or, more fittingly, Urashima Taro). The world of New Left radicalism he’d known until his sudden arrest had disappeared during his two decades in jail. Shigenobu will also emerge into a completely new era, one even farther divorced from that in which she first came to prominence. How she will receive that world, and how that world will receive her, remains to be seen.

    Sources:

    [2] Kyodo. (4/27/2022). 手紙で「出所後は謝罪と闘病」 5月刑期満了の重信房子受刑者. Yahoo! News Japan.

    Steinhoff, Patricia G. (1996.) Three Women Who Loved the Left: Radical Woman Leaders in the Japanese Red Army Movement. In Re-Iminaging Japanese Women.

    [1] O’Hare, Liam. (14/04/2018). May Shigenobu, child of the revolution. Aljazeera.

    #Japon #Liban #Palestine #histoire #terrorime #gauchisme

    • merci @klaus

      L’anabase de May et Fusako Shigenobu, Masao Adachi et 27 années sans images
      http://journals.openedition.org/lectures/7537

      PRESENTACIÓN DEL EDITOR
      Qui sont May et Fusako Shigenobu ? Fusako, leader d’un groupuscule d’extrême gauche, l’Armée Rouge Japonaise, impliquée dans de nombreuses opérations terroristes, s’est cachée pendant près de trente ans à Beyrouth. May, sa fille, née au Liban, n’a découvert le Japon qu’à 27 ans, après l’arrestation de sa mère en 2000. Masao Adachi ? Scénariste, cinéaste radical et activiste japonais engagé auprès des luttes armées et de la cause palestinienne, reclus lui aussi au Liban avant son renvoi dans son pays. Par ailleurs, initiateur d’une « théorie du paysage », le fukeiron : en filmant le paysage, celui-ci dévoilerait les structures d’oppression qui le fondent et qu’il perpétue. Anabase ? C’est le nom donné depuis Xénophon au retour, difficile voire erratique, vers chez soi.
      C’est cette histoire complexe, sombre, toujours en suspens, qu’Éric Baudelaire, artiste réputé pour se servir de la photographie afin d’interroger la mise en scène de la réalité, a choisi d’évoquer en usant du format documentaire.
      Tournées en Super 8 mm, et comme dans la veine du fukeiron, des vues de Tokyo et de Beyrouth aujourd’hui se mêlent à quelques images d’archives, de télévision, à des extraits de films, pour dérouler le décor sur lequel les voix de May et d’Adachi vont faire remonter leur mémoire. Il y est question de vie quotidienne, d’être une petite fille dans la clandestinité, d’exil, de politique, de cinéma, et de leurs rapports fascinés. Pas une enquête, une anamnèse morcelée.
      Jean-Pierre Rehm

      NOTAS DE LA REDACCIÓN
      Couleur et N&B - Super 8 - 66’ - Version originale : Anglais, japonais, français - Sous-titres : Français incrusté - Image : Eric Baudelaire - Son  : Diego Eiguchi - Montage  : Eric Baudelaire - Production : Eric Baudelaire

      AUTOR
      Eric Baudelaire

    • The Anabasis of May and Fusako Shigenobu, Masao Adachi, and 27 Years without Images - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=3jWQZK7u0Ew

      Few artists have shifted from revolutionary imagination to revolutionary action like Masao Adachi, a collaborator with both the Japanese New Wave and the Japanese Red Army. A scriptwriter and colleague of Nagisa Oshima and Koji Wakamatsu, and a director of left-wing sex films, Adachi abandoned commercial filmmaking — and Japan — entirely in 1974 to join the extremist Japanese Red Army in exile in Beirut, where the group gained fame through deadly hijackings and bombings in support of a free Palestine and a worldwide Communist revolution. Also in Beirut was the group’s founder Fusako Shigenobu and her daughter May, who lived incognito for years. A film on exile, revolution, landscapes and memory, The Anabasis... brings forth the remarkable parallel stories of Adachi and May, one a filmmaker who gave up images, the other a young woman whose identity-less existence forbade keeping images of her own life. Fittingly returning the image to their lives, director Eric Baudelaire places Adachi and May’s revelatory voiceover reminiscences against warm, fragile Super-8mm footage of their split milieus, Tokyo and Beirut. Grounding their wide-ranging reflections in a solid yet complex reality, The Anabasis... provides a richly rewarding look at a fascinating, now nearly forgotten era (in politics and cinema), reminding us of film’s own ability to portray — and influence — its landscape.

      Jason Sanders (from the San Francisco International Film Festival catalog)

    • #anabase

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Anabase_(X%C3%A9nophon)

      Puis ... il y a Walter Hill’s The Warriors (1979)
      https://www.youtube.com/watch?v=--gdB-nnQkU

      Survivre en territoire ennemi est un sujet éternel car il reflète la situation de facto des classes inférieures.

      Chez Xenophon comme chez ses interprètes modernes il y à la fois les hierarchies parmi les héros et l’adversaire surpuissant dont les territoires sont à traverser par la troupe héroïque.
      A partir de cette constellation tu peux raconter un nombre illimité d’histoires.

      Anabase, texte en ligne (DE) pour la jeunesse

      Die tapferen Zehntausend, nacherzählt von Karl Witt
      https://www.projekt-gutenberg.org/xenophon/tapfere/titlepage.html


      Mit Federzeichnungen von Max Slevogt Verlag B. Cassirer

  • Las fronteras del siglo XXI. diálogo con actores sociales
    https://onborders.altervista.org/las-fronteras-del-siglo-xxi-dialogo-con-actores-sociales

    3er Seminario Internacional: del 7 al 9 de febrero 2024 en ECOSUR · Unidad San Cristóbal para un diálogo enriquecedor con actores sociales. Descubre nuevas perspectivas, desafía ideas preconcebidas y contribuye a la construcción de un futuro más inclusivo y resiliente. Qui il programma a cura di: Voces Mesoamericanas. Acción Con Pueblos Migrantes Una asociación […] L’articolo Las fronteras del siglo XXI. diálogo con actores sociales proviene da ON BORDERS.

    #AMERICHE

  • Fermo Mare Jonio: il Ministro Piantedosi ha mentito al Parlamento
    https://www.meltingpot.org/2024/04/fermo-mare-jonio-il-ministro-piantedosi-ha-mentito-al-parlamento

    Giovedì pomeriggio in Senato, il Ministro dell’interno Piantedosi ha risposto all’interrogazione urgente presentata dal senatore Antonio Nicita in merito all’attacco armato da parte della motovedetta libica 658 “Fezzan”, avvenuto lo scorso 4 aprile in acque internazionali, contro naufraghi in acqua e i soccorritori della nave Mare Jonio di Mediterranea Saving Humans. Il titolare del Viminale ha affermato che la nave italiana è intervenuta in un “momento successivo, avvicinandosi alla motovedetta Fezzan quando questa aveva già assolto gli obblighi di salvataggio #In_mare”. Secondo Mediterranea, quando detto da Piantedosi, «è clamorosamente falso». Queste affermazioni sono confermate dal nuovo #Video diffuso (...)

    #Notizie #Accordo_Italia_-_Libia #Decreto_Piantedosi #Italia #Libia #Mediterraneo_centrale #Operazioni_SAR #Redazione #Violazioni_e_abusi

  • Asedio a la vida cotidiana, terrorpara el control del territorio ygraves violaciones a los derechoshumanos
    https://onborders.altervista.org/asedio-a-la-vida-cotidiana-terrorpara-el-control-del-territori

    Il Rapporto ( gennaio 2024) delle organizzazioni della società civile sulla violenza nella regione frontaliera del Chiapas Colectivo de Monitoreo – Frontera SurMesa de Coordinación Transfronteriza Migraciones y Género Guatemala– México (MTMG)Red Nacional de Organismos Civiles de Derechos Humanos“Todos los Derechos para Todos, Todas y Todes” (Red TDT) L’articolo Asedio a la vida cotidiana, terror<br>para el control del territorio y<br>graves violaciones a los derechos<br>humanos proviene da ON BORDERS.

    #AMERICHE