• Keyser Söze
    https://www.arte.tv/fr/videos/052763-000-A/usual-suspects

    Le chef d’oeuvre qui fait peur. A ne pas manquer. A revoir si vous l’avez regardé à sa sortie en 1995.

    Son message ne commence qu’à se révéler aujourd’hui dans l’ambiance des conjurations omniprésentes. The Usual Suspects bat Fight Club car nous y sommes tous désignés comme les vrais fous. Le mal d’outre mer, en bientôt trente ans nous avons appris à le reconnaître. Dans ce film nous rencontrons sa personification.

    The Usual Suspects
    Interpellé à la suite de l’explosion d’un cargo, Kint se met à table : avec quatre autres gangsters, il s’est vu imposer une mission périlleuse par Keyser Söze, un mystérieux malfrat craint de tous... Un polar paranoïaque tendu, porté par une mise en scène millimétrée signée Bryan Singer et un jeu d’acteurs de haut vol (Gabriel Byrne, Kevin Spacey, Stephen Baldwin et Benicio Del Toro).

    En pleine nuit, une explosion ravage un cargo amarré dans le port de Los Angeles. Deux hommes ont échappé à la mort : un matelot hongrois et « Verbal » Kint, un petit escroc infirme. Interrogé par l’agent des douanes, ce dernier assure qu’il ignore les circonstances du drame. En échange d’une impunité, il commence pourtant à raconter comment, six semaines plus tôt, à New York, soupçonné d’avoir participé à un vol, il a été convoqué par la police. À ses côtés, quatre autres suspects : Dean Keaton, ancien flic ripou reconverti dans la restauration, Todd Hockney, spécialiste des explosifs, Michael McManus, fin tireur aux réactions imprévisibles, et Fred Fenster, son acolyte. Tous ont passé la nuit dans la même cellule, et McManus leur a proposé un coup : faire main basse sur les émeraudes d’un trafiquant escorté par des policiers corrompus. Après un autre braquage, Kobayashi, l’avocat d’un certain Keyser Söze, leur confie une mission…

    Éblouissant
    Qui donc est ce diable de Keyser Söze, insaisissable baron de la drogue et cruel criminel dont le nom revient tel un leitmotiv ? De la côte ouest à la côte est, le réalisateur Bryan Singer alterne scènes d’action et interrogatoires d’un Kevin Spacey au jeu époustouflant. Le cinéaste nous entraîne dans les méandres d’un scénario éblouissant, en multipliant les fausses pistes jusqu’au dénouement. De la première à la dernière minute, un polar tendu à la mise en scène millimétrée.

    Réalisation Bryan Singer
    Scénario Christopher McQuarrie
    Production Polygram Filmed Entertainment, Spelling Entertainment, Blue Parrot, Bad Hat Harry Productions
    Producteurs Bryan Singer, Michael McDonnell
    Image Newton Thomas Sigel
    Montage John Ottman
    Musique John Ottman

    Avec

    Gabriel Byrne (Dean Keaton)
    Stephen Baldwin (Michael McManus)
    Chazz Palminteri (Dave Kujan)
    Kevin Pollak (Todd Hockney)
    Kevin Spacey (Roger « Verbal » Kint)
    Pete Postlethwaite (Kobayashi)
    Benicio Del Toro (Fred Fenster)
    Suzy Amis (Edie Finneran)

    Pays Etats-Unis
    Année 1995

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Keyser_S%C3%B6ze

    The Usual Suspects consists mostly of flashbacks narrated by Roger “Verbal” Kint (Kevin Spacey), a con artist with cerebral palsy. Kint was arrested after an apparent drug-related robbery gone wrong which resulted in the destruction of a freighter ship and the deaths of nearly everyone on board. He has been granted immunity from prosecution provided he assists investigators, including Customs Agent David Kujan (Chazz Palminteri), and reveals all details of his involvement with a group of career criminals who are assumed to be responsible for the bloodbath. While Kint is telling his story, Kujan learns the name Keyser Söze from FBI agent Jack Baer (Giancarlo Esposito) and orders Kint to tell him what he knows.

    Kint states that Söze was believed to be of Turkish origin, but some have said that he was half German through his father.

    According to Kint, Söze began his criminal career as a small-time drug dealer. Horrifically though, one afternoon while Söze is away from home rival Hungarian gangsters attempt to intimidate him by taking his family hostage and raping his wife, then when he returns home, slitting the throat of one of his children right before his eyes. Determined to show these men of will, what will really was, Söze shoots and kills his own family and all but one of the Hungarians, letting the last leave so he can tell his cohorts what happened. Once his family is buried, Söze massacres the Hungarian Mafia, their families, their friends, and even people who owe them money. He goes underground, never again doing business in person, operating instead through oblivious underlings.

    #film.#polar #racket #conjuration #allégorie #personification

  • Staatsumbau - Versammlungsrecht unter Beschuss
    https://www.jungewelt.de/artikel/473532.staatsumbau.html

    Nous sommes exposés à une transformation de l’état bourgeois démocratique en quelque chose de profondément répressif.

    Déjà aujourd’hui chaque association avec d’autres personnes, chaque pensée ouvertement critique à propos du système de plus en plus imtolérant peut nous conduire en prison. Les actes de violence contre les étrangers indésirables comme la militarisation de l’état et de la société sont l’expression de la même volonté de défendre son pouvoir contre les défis prévisibles et craints par la classe dominante.

    Pour le moment nous jouissons encore de quelques droits démocratiques. On essayera de nous les prendra avec l’extension des zones de guerre. Il faut se préparer à la guerre surtout si on y est pour rien.

    16.4.2024 von Arnold Schölzel - In der vergangenen Woche machte das EU-Parlament, dem die wichtigsten Eigenschaften eines Parlaments – Haushaltsrecht und Gesetzesinitiativen – abgehen, aus dem Asylrecht Makulatur. Wer Grundrechte abschafft, dem darf unterstellt werden, dass er generell Willkür an die Stelle des Rechts setzen will. Der zeitgenössische bürgerliche Staat tendiert dorthin, in DKP-Dokumenten wird das präzise als »reaktionär-militaristischer Staatsumbau« beschrieben. Beispiele: Das Wiederaufleben der »Schutzhaft«, die nicht mehr so heißt, in deutschen Polizeigesetzen des vergangenen Jahrzehnts oder die Erfindung der »Clankriminalität« durch Innenminister und ihre Dienste sind Symptome. Krisen machen die Sicherheitsapparate nervös, bei Anordnung von Kriegstüchtigkeit aber werden Grund- und Bürgerrechte zunächst fallweise aufgehoben. Da bleibt noch Spielraum für eine Notstandsordnung, die längst in Planung ist. Wenn das Militär pflicht- und neigungsgemäß bereits die Zertrümmerung strategischer Ziele in Russland mit TAURUS-Marschflugkörpern durchspielt, haben die Polizeipräsidenten sich Gedanken über die »Ordnung« im Hinterland zu machen.

    Ein Probelauf war am Freitag die deutsch-hauptstädtische Variante des Verbots einer Versammlung in geschlossenen Räumen: Der Palästina-Kongress wurde zunächst in einen Polizeikongress umgewandelt, woraufhin die sich in der Mehrheit sehenden Uniformierten das Ende der Veranstaltung beschlossen. Straftaten hatte es nach ihren Angaben nicht gegeben, Verbote für Videovorträge haben keine gesetzliche Grundlage, Strom- und andere Versorgung abzusperren war zuletzt als Variante israelischer Kriegführung gegen Palästinenser genutzt worden, das Einreiseverbot für irgendwelche Ausländer, zumal Nichtweiße, wurde allerdings schon im Januar zur Rosa-Luxemburg-Konferenz geprobt. Das ist noch ausbaufähig. Nach dem Asylabschaffungsbeschluss des EU-Parlaments stehen demnächst 120.000 Haftplätze für solche Leute zur Verfügung, da ist dann mehr Platz. Überm Eingang könnte »Humanität und Ordnung« stehen, der Gruß Annalena Baerbocks für Rechtlose an EU-Grenzen.

    In Brüssel klappt das alles nicht so wie im deutschen Osten: Da hebt ein Gericht das Versammlungsverbot gegen eine Konferenz von Ultrarechten, das ein Bürgermeister ausgesprochen hat, einfach auf. Kann in Berlin nicht passieren, wo seit einem halben Jahr fortgesetzt das Recht, für Solidarität mit Palästina einzutreten, eingeschränkt und ausgehebelt wird. Auch wenns schwerfällt: Gut, dass die Brüsseler Versammlung stattfinden durfte. Die Rednerliste besagt: Unappetitlich und peinlich sagten sich guten Tag – Hans-Georg Maaßen, Kardinal Gerhard Ludwig Müller, Gloria von Thurn und Taxis usw. Was ist ein Auftritt dieser bräunlichen Würstchen gegen die Lieferung eines TAURUS nach Kiew oder die Stationierung von 5.000 deutschen Soldaten an der russischen Grenze? Jedenfalls kein Staatsumbau.

    #Allemagne #Europe #démocratie #guerre

  • « No Tech For #Apartheid » : chez #Google et #Amazon, la fronde grandit contre un partenariat avec Israël
    https://www.rfi.fr/fr/technologies/20240417-no-tech-for-apartheid-chez-google-et-amazon-la-fronde-grandit-contre-un

    En 2021, le ministre des Finances israélien annonce la signature avec Amazon et Google d’un contrat faramineux de 1,2 milliard de dollars en échange de l’installation de centres de données régionaux en Israël, assortie de l’utilisation de ses services d’intelligence d’artificielle et de sauvegarde dans le cloud.

    À l’époque déjà, de nombreux employés émettent de vives inquiétudes quant à ce contrat. Une première tribune signée par des employés de Google et Amazon avait été publiée par le Guardian en octobre 2021 pour dénoncer le « projet Nimbus » et la « vente d’une technologie dangereuse à l’armée et au gouvernement israélien » qui pourrait permettre « une surveillance massive des Palestiniens et une collecte de données illégale », notamment en matière de reconnaissance faciale.

    Mais la pression est encore montée d’un cran le 4 mars dernier. Un jeune ingénieur de Google, portant un tee-shirt siglé du slogan « No Tech for Apartheid » a interrompu une conférence sur la tech israélienne se tenant à New York et sponsorisée par le moteur de recherche en criant devant le public : « Je suis ingénieur logiciel chez Google et je refuse de créer une technologie qui alimente un génocide, l’apartheid ou la surveillance ». Le jeune homme de 23 ans est alors évacué manu militari de la salle. Trois jours plus tard, il est convoqué par ses supérieurs et licencié par Google.

  • Karl Marx ou la perversion du socialisme - 19. La « dialectique de la mort * » (Robert Aron)
    https://www.partage-noir.fr/karl-marx-ou-la-perversion-du-socialisme-19-la-dialectique-de-la

    Le moment vient où il n’est guère facile d’éluder la question décisive : qui donc est responsable de la dramatique mutation par laquelle l’anti-Système libérateur a été altéré, déformé, dénaturé, au point de dégénérer en sa propre négation, en son contraire ? L’heure n’étant plus aux nuances, aux congratulations, aux ronds de jambe, aux clins d’œil complices, aux politesses universitaires, aux extases intellectuelles, il importe de laisser de côté tout ménagement et de justifier in (...) #27_-_Karl_Marx_ou_la_perversion_du_socialisme_-_Alexandre_Marc #Alexandre_Marc #Karl_Marx

    / #Volonté_Anarchiste

  • L’assureur AXA soutient le principal importateur de gaz russe en Europe
    https://disclose.ngo/fr/article/axa-soutient-le-principal-importateur-de-gaz-russe-en-europe

    Malgré la guerre en Ukraine, le géant français AXA assure l’entreprise belge Fluxys, qui importe, en France et en Belgique, du gaz exploité par des oligarques accusés de financer l’effort de guerre de la Russie, révèlent des documents obtenus par Disclose et l’ONG Reclaim Finance. Lire l’article

  • RTS : nestlé glisse du sucre dans de la nourriture pour bébés dans des pays à faibles revenus Elisa Casciaro, Linda Bourget

    nestlé, poids lourd de l’alimentation infantile au niveau mondial, se targue de ne pas ajouter de sucre dans ses préparations pour bébés distribués en Europe. Dans de nombreux pays à revenus plus faibles, ses produits contiennent en revanche du sucre ajouté à très large échelle.

    En Afrique du Sud, les céréales pour bébé Cerelac, un produit destiné aux enfants dès six mois vendu par nestlé, contiennent six grammes de sucre par portion, soit l’équivalent d’un carré et demi avec chaque repas. Sur le paquet du produit équivalent en Suisse, la mention « sans sucre ajouté » figure pourtant au premier plan de l’emballage.


    Les pays à faibles revenus visés
    L’organisation et le Réseau international d’action pour l’alimentation infantile ont fait analyser la composition d’une centaine d’aliments pour bébé vendus par nestlé dans le monde entier.

    Les conclusions de cette enquête sont sans équivoque : si la multinationale veveysane a pratiquement renoncé aux sucres ajoutés en Europe, elle en use à très grande échelle dans les produits bébés destinés à des pays à plus faibles revenus. Et ce alors que l’OMS recommande de limiter drastiquement l’apport de sucre dans l’alimentation des jeunes enfants, afin notamment de lutter contre l’obésité.
    https://www.goodnes.com/sites/g/files/jgfbjl131/files/gdn_product/field_product_images/nido-gtyxk2a9kzqunjg49h5t.png
    « En ajoutant des sucres dans ces produits, l’unique objectif de nestlé – et d’autres industriels aussi – c’est de créer une accoutumance ou une dépendance des enfants, parce qu’ils aiment le goût sucré », dénonce Laurent Gaberell, co-auteur de l’enquête de Public Eye. « Et donc, si les produits sont très sucrés, ils vont en redemander à l’avenir. »

    Sur les 78 produits de la marque Cerelac achetés en Afrique, en Amérique latine et en Asie, 75 contenaient du sucre ajouté. Avec une moyenne de 4 grammes, soit un carré de sucre, par portion. Aux Philippines, ce niveau grimpe même à 7,3 grammes par portion pour l’un des produits de l’échantillon destiné à être donné deux fois par jour à des bébés dès 6 mois.

    Utilisation de sucrose et de miel
    Les produits de la marque Nido, distribués dans de nombreux pays, sont aussi concernés. « nestlé n’hésite pas à mettre en avant le fait que ces produits sont ’sans sucrose’, alors qu’ils contiennent du sucre ajouté sous forme de miel. Or le miel et le sucrose sont tous deux considérés par l’OMS comme des sucres qui ne doivent pas être ajoutés aux aliments pour bébés », écrit Public Eye.

    « nestlé l’explique d’ailleurs très bien dans un quiz didactique : remplacer le sucrose par du miel ne présente ’aucun avantage scientifique pour la santé’, car tous deux peuvent contribuer ’à la prise de poids, voire à l’obésité’. »


    Interrogé sur ces pratiques, nestlé répond de façon générale : « Toutes nos recettes sont conformes aux lois internationales et locales, y compris les exigences sur l’étiquetage ». La multinationale ajoute encore que « de légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs, notamment des lois, sans compromettre la qualité de nos produits. »

    Une stratégie marketing
    L’enquête pointe également du doigt le marketing du géant de l’agroalimentaire, qui flirte avec les allégations de santé. Sur un paquet de Mucilon vendu au Brésil (soit l’équivalent de Cerelac), il est écrit « contribue à l’immunité et au développement cérébral ».

    Et la stratégie ne s’arrête pas là, selon Laurent Gaberell. "Un des aspects clés de la stratégie marketing de nestlé, c’est ce qu’on appelle le marketing médical. Il s’agit d’embarquer des professionnels de la santé dans la promotion directe ou indirecte de leurs produits", explique-t-il. « On a vu par exemple le cas d’une nutritionniste au Panama qui, sur les canaux en ligne, recommande le produit Nido 1+, celui-là même qui contient pourtant presque deux carrés de sucre par portion. »

    Là encore, nestlé affirme respecter le cadre légal des différents marchés sur lesquels ses produits sont distribués. « Nous nous conformons à toutes les réglementations applicables dans tous les pays où nous opérons et nous avons mis en place des procédures strictes pour garantir nos communications », se défend la multinationale.

    Des laboratoires parfois réticents
    Le 17 avril, l’émission On en parle a également reçu Laurent Gaberell, expert alimentation et agriculture à Public Eye et auteur du rapport. Il y raconte comment, durant l’enquête, des laboratoires suisses ont refusé d’analyser les produits nestlé. « Nous étions transparents sur notre projet et prêts à payer, mais nous avons essuyé plusieurs refus. Un laboratoire en particulier nous a répondu ne pas être en mesure de collaborer avec nous, car ‘cela pourrait mettre les intérêts de ses clients existants en danger’. Ces réponses montrent le pouvoir et la protection dont bénéficie nestlé dans notre pays. »

    L’émission a également demandé à nestlé ses explications concernant les variations de quantités de sucres ajoutés entre pays, ce à quoi la multinationale a répondu : « De légères variations dans les recettes selon les pays dépendent de plusieurs facteurs - notamment des réglementations et de la disponibilité des ingrédients au niveau local - et ne compromettent en aucun cas la qualité de nos produits. »

    Laurent Gaberell réagit : « Soyons sérieux : nestlé n’a pas retiré le sucre de ses produits pour bébés en Suisse en raison de la réglementation ou d’un manque de disponibilité du sucre sur le marché. L’entreprise l’a fait pour répondre aux attentes des consommatrices et consommateurs, qui savent que cette pratique n’est plus acceptable chez nous. De plus, ne s’agit pas de ‘légères variations’. En Suisse, nestlé a complètement retiré le sucre de ses produits pour bébés, mais continue d’en ajouter en énormes quantités dans d’autres pays. »

    nestlé ajoute : « Nous déclarons toujours la totalité des sucres présents dans nos produits, y compris ceux provenant du miel, par exemple. » Les consommateurs et consommatrices auraient-ils donc l’information sur la teneur en sucre ajouté des produits à disposition ? Pas vraiment, selon Laurent Gaberell : « Les industriels sont contraints d’indiquer la présence des glucides dans la liste des ingrédients, mais dans la plupart des pays, ils ne sont pas tenus d’indiquer la teneur en sucre ajoutés des produits. »
    #nestlé #sucre #bébé #Santé #multinationales #multinationale #alimentation #obésité #Suisse

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/nestle-glisse-du-sucre-dans-de-la-nourriture-pour-bebes-dans-des-pays-a-faibles-

  • Armement : comment l’industrie française se mobilise

    L’industrie française reste concentrée sur les matériels lourds et la haute technologie, qui bénéficient de plus de 30 milliards d’euros de commandes, dont 20 milliards passés en 2023 et censés ruisseler sur les 4 000 sociétés de la BITD : 5 milliards d’euros pour Airbus Defence and Space et autant pour sa branche hélicoptères, 1 milliard pour les véhicules blindés Arquus, 1,5 milliard pour les chantiers navals et 4 milliards pour Naval Group, 5 milliards pour Dassault, 3 milliards pour le missilier MBDA, 1,5 milliard pour KNDS Nexter Systems, 2 milliards pour Safran et 6 milliards pour Thales. Un bond en avant, comparé aux 9,5 milliards d’euros annuels sous François Hollande et aux 15 milliards du premier quinquennat de M. Macron.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/17/armement-comment-l-industrie-francaise-se-mobilise_6228261_3234.html

    https://justpaste.it/ae9ia

    #armement #industrie_militaire

  • Pourquoi les absences pour maladie restent plus élevées dans les TPE
    https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/04/17/les-tpe-n-ont-pas-profite-du-recul-general-de-l-absenteisme_6228270_1698637.

    Si, en moyenne nationale, l’absentéisme pour maladie est revenu en 2023 au-dessous de son niveau d’avant Covid-19, il n’en est pas de même pour les entreprises de moins de dix salariés, constate, dans sa chronique, la journaliste du « Monde » Anne Rodier . L’explication principale ? Le télétravail.

    Carnet de bureau. Covid-19, #télétravail, vieillissement de la population active : il y a deux ans, plus de la moitié des chefs d’entreprise pensaient que les #arrêts_maladie allaient continuer d’augmenter. Ils avaient raison, mais seulement pour les petites entreprises. Avec 42 % des salariés arrêtés au moins une fois dans l’année, en moyenne nationale, l’#absentéisme pour maladie est revenu en 2023 au-dessous de son niveau d’avant Covid-19 (44 % en 2019).
    La neuvième édition du baromètre annuel de l’absentéisme de Malakoff Humanis, à paraître mercredi 17 avril, confirme ainsi le recul général des absences pour maladie, révélé quelques jours plus tôt par l’observatoire de la performance sociale Diot-Siaci, mais pour mieux souligner le cas particulier des très #petites_entreprises (TPE) qui, elles, n’en profitent pas.
    Tandis que les entreprises de plus de 1 000 salariés ne comptent plus que 33 % de personnes arrêtées au moins une fois dans l’année 2023 (contre 49 % en 2021), celles de moins de 10 salariés sont passées de 30 % à 38 % puis à 40 % entre 2021 et 2023 [du coup, on se demande d’où sort le chiffre global de 42% cité supra]. En hausse de 10 points de pourcentage en deux ans, les nuages s’amoncellent chez les plus petits, pendant que la situation s’améliore chez les plus grands, indique le baromètre Malakoff Humanis, réalisé du 2 au 24 janvier en interrogeant plus de 2 800 salariés et 400 dirigeants ou DRH du secteur privé.

    Les conditions de travail dans les TPE se seraient-elles dégradées au point de rendre les collaborateurs malades ? « Les arrêts pour troubles psychologiques (…) représentent toujours 15 % des arrêts maladie, et un quart des arrêts longs », mais pour l’ensemble des entreprises. Y aurait-il une nouvelle vague de désengagement qui ne concernerait que les TPE ?

    Respect des arrêts prescrits

    Les salariés qui se disent engagés y sont effectivement moins nombreux qu’auparavant. Mais les réponses de fond sont à chercher ailleurs. « La question des TPE est un vrai sujet que l’on n’avait pas forcément vu. On commence à avoir une vision plus homogène du rôle du télétravail sur les arrêts maladie », analyse Anne-Sophie Godon, directrice des services de Malakoff Humanis.

    Le télétravail généralisé dans les grandes organisations reproduit le phénomène qui, durant les confinements, avait provoqué une chute de l’absentéisme pour maladie. En télétravail, les salariés ont tendance à ne pas déclarer les maladies ordinaires et à continuer à travailler tant bien que mal en restant chez eux. Au cours des douze derniers mois, 45 % des salariés éligibles ont ainsi pris un ou plusieurs jours de télétravail plutôt que d’aller consulter un médecin lorsqu’ils étaient malades, précise le baromètre.

    Une attitude dont ne profitent pas les TPE, qui dominent dans les activités inéligibles au travail à distance : « Le commerce, les transports et l’hébergement-restauration, grands pourvoyeurs d’emploi dans les TPE, sont les principaux secteurs les moins “télétravaillables” », précise la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du travail. C’est ainsi que, « en 2023, les entreprises de moins de dix salariés constituent la seule catégorie d’entreprise à voir son absentéisme augmenter », affirme Malakoff Humanis. Le télétravail réduit donc bien l’absentéisme, mais pas la maladie [et fait régresser l’accès aux soins ?].

    Or, autre nouveauté de l’année, les salariés des TPE respectent désormais davantage les arrêts prescrits par le médecin qu’auparavant (75 % contre 58 % en 2020). Si c’est parce que les jeunes, plus nombreux dans les TPE, prennent leur santé au sérieux, ce pourrait être une bonne nouvelle.

    #travail

  • Bien mieux que les lieux marchands : Le quartier autogéré des Lentillères
    https://ricochets.cc/Bien-mieux-que-les-lieux-marchands-Le-quartier-autogere-des-Lentilleres-au

    Sans salarié.e.s ni marchandisation, sans institutions ni actionnaires, sans entreprises ni patrons, mais avec du coeur, de la démocratie et de la solidarité. Au quartier autogéré des Lentillères à Dijon, de multiples activités s’épanouissent en marge des carcans capitalistes et étatistes. Une voie d’émancipation et d’autonomie à généraliser. Programme perpétuel des Lentillères Envie d’arreter le capitalisme ? De faire du pain ? Ou d’en apprendre plus sur les zappatistes, de faire du (...) #Les_Articles

    / Démocratie directe, communes libres..., #Autonomie_et_autogestion

    #Démocratie_directe,_communes_libres...
    https://dijoncter.info/programme-perpetuel-des-lentilleres-5457

  • A la Biennale de Venise, le pavillon israélien sera fermé
    par Sonya Faure
    publié le 16 avril 2024 à 15h42 – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/arts/art-contemporain/a-la-biennale-de-venise-le-pavillon-israelien-sera-ferme-20240416_IS57ITE

    A la Biennale de Venise, le pavillon israélien n’ouvrira pas ses portes cette année. En tout cas pas tant qu’un cessez-le-feu et qu’un accord pour libérer les otages ne seront pas actés. En raison de la guerre opposant le Hamas à Israël, une campagne médiatique pro-palestinienne avait tenté, en vain, de faire annuler l’ouverture du pavillon qui accueille l’exposition de Ruth Patir. C’est finalement l’artiste israélienne elle-même, soutenue par les deux curatrices du pavillon, qui a décidé ce geste fort de protestation mardi 16 avril.

    Toutes les trois, « nous sommes devenues l’actualité et non plus l’art, déplore Ruth Patir sur son compte Instagram. Je m’oppose fermement au boycott culturel, mais comme je pense qu’il n’y a pas de bonne réponse et que je ne peux faire que ce que je peux avec l’espace dont je dispose, je préfère joindre ma voix à ceux qui lancent ce cri : Cessez-le-feu immédiat, ramenez les otages, nous n’en pouvons plus ».

    A l’heure où les journalistes vont commencer à affluer au Giardini (la Biennale n’ouvrira au grand public que samedi), les portes du grand pavillon blanc resteront donc closes, comme l’a annoncé le New York Times. Sur la large baie vitrée, une affiche annonce en anglais : « The artist and curators of the Israeli pavilion (...)

    #abonnés

    . Italian soldiers stand guard in front of Israel’s pavilion during the pre-opening of the Venice Biennale art fair [Gabriel Bouys/AFP]

  • Fondi PNRR per impianti di biometano: dalla provincia di Salerno fino in Lussemburgo
    https://irpimedia.irpi.eu/lemanisullaripartenza-pnrr-impianti-biometano-salerno-lussemburgo

    Ad Auletta un gruppo di aziende con una struttura societaria molto complessa guida la realizzazione di un nuovo impianto finanziato con 14,5 milioni del PNRR. I cittadini contestano il progetto L’articolo Fondi PNRR per impianti di biometano: dalla provincia di Salerno fino in Lussemburgo proviene da IrpiMedia.

    #Ambiente #Diritti #Campania #Inquinamento

  • Architekt Philipp Oswalt über Berlins Stadtschloss und rechte Spender : „Die Humboldt-Stiftung lügt“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/architekt-philipp-oswalt-berlin-stadtschloss-rechte-spender-humbold


    Der Architekt und Architekturprofessor Philipp Oswalt Foto Nadja Wohlleben

    A Berlin la réproduction en béton armé de du château des rois de Prusse est une affaire d’état et d’extrême droite. Le bâtiment sert la même idéologie nationaliste et réactionnaire comme l’église #Garnisonskirche à #Potsdam. Le nouveau bellicisme y rencontre le militarisme prusse et son siècle triomphal de 1813 à 1914.

    Cerise amtidemocatatique sur le gâteau au goût révanchiste - on y a déplacé les collections éthnologiques dont une partie consiste en objets volés et pillés dans le monde entier à l’époque de l’empire allemand. Ces collections ont été volées une deuxième fois, cette fois aux Berlinois, qui y avaient libre accès dans des bâtiments agréables et modernes à Berlin-Dahlem, afin de les enfermer dans un bâtiment consacré au discours justificateur du nouvel impérialisme woke nationaliste et transatlantique à la fois.

    17.4.2024 von Susanne Lenz - Der Architekt Philipp Oswalt über das Unbehagen, das ihm die Rekonstruktion der Schlossfassade bereitet, und die Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus.

    Als verbissensten Gegner des Neubaus des Berliner Stadtschlosses hat jemand den Architekten Philipp Oswalt mal bezeichnet. Dabei kämpfte er vor allem gegen die historisierende Fassade und die Intransparenz hinsichtlich der Spender. Die Recherchen für sein neues Buch „Bauen am nationalen Haus“ haben erbracht, dass einige dem rechtsradikalen Milieu angehören und sie Einfluss auf die Gestaltung der Fassade genommen haben. Er empfängt uns in seiner Wohnung in Berlin-Schöneberg.

    Sie haben hier im Wohnzimmer ja Lampen aus dem Palast der Republik an der Decke. Wie sind Sie an die gekommen?

    Ich bin mit dem Künstler Fred Rubin befreundet, der einiges aus dem Palast der Republik gesichert hat. Die Lampen hat er umgestaltet. Es geht dabei nicht um Trophäen, sondern um kulturelle Transformation.

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    Wo der Palast der Republik stand, steht heute das Stadtschloss. Sie haben kürzlich in Zusammenhang mit der Aufstellung der Prophetenfiguren an der Kuppel, Transparenz hinsichtlich der Spender gefordert. Warum halten Sie das für so wichtig?

    Ich muss vorausschicken, dass ich mich für den Erhalt des Palasts der Republik eingesetzt habe. Ich wollte, dass man ihn als Ort der deutschen Geschichte in eine Neugestaltung einbezieht. Das hat auch die Expertenkommission empfohlen. Ich lehne historische Rekonstruktionen nicht grundsätzlich ab, habe ja selbst in Dessau die Rekonstruktion der Bauhaus-Meisterhäuser mitverantwortet, aber ich bin gegen die Orthodoxie, mit der das in Berlin betrieben worden ist. Unbehagen bereitet mir auch das Geschichtsverständnis, das mit dieser Rekonstruktion einhergeht. Ich hatte aber nie den Verdacht, dass dahinter rechtslastige Interessen stehen könnten.

    Infobox image

    Nadja Wohlleben

    Zur Person

    Der Architekt Philipp Oswalt, geboren 1964 in Frankfurt am Main, ist Professor für Architekturtheorie an der Universität Kassel. Er war u.a. Leiter des Projektes „Schrumpfende Städte“ der Kulturstiftung des Bundes (2002–2008) und Direktor der Stiftung Bauhaus Dessau (2009–2014).
    Er ist Autor und Herausgeber zahlreicher Publikationen zur zeitgenössischen Architektur und Stadtentwicklung. Zuletzt ist von ihm „Bauen am nationalen Haus. Architektur als Identitätspolitik“ (Berenberg-Verlag 2023, 240 S. 22 Euro) erschienen.
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    Wie sind Sie dann darauf gekommen?

    Durch meine Auseinandersetzung mit der Garnisonkirche in Potsdam. Der Name des Großspenders Ehrhard Bödecker war mir daher bekannt. Als ich mir dann in der Deutschen Bibliothek in Leipzig seine Schriften angeguckt habe, war der Fall relativ klar. Nachdem seine antisemitischen Äußerungen bekannt geworden waren, forderte die Familie, dass seine Plakette im Schloss entfernt wird.

    In Ihrem neuen Buch „Bauen am nationalen Haus“ stellen Sie fest, dass es viele rechtslastige Spender gibt.

    Es gibt eine strukturelle Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus. Nicht nur, was Spender betrifft, sondern auch einzelne Vereinsmitglieder und Funktionäre des Vereins. Dieter Lieberwirth aus der Partei der Republikaner war Gründungsvorstand und wirkt bis heute im Verein. Karl-Klaus Dittel engagierte sich im baden-württembergischen Zweig des Fördervereins, der fragwürdige Kampagnen für die AfD dort organisiert hat, Stichwort illegale Parteienfinanzierung.

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    Zieht ein solches Projekt rechtslastige Spender an, oder ist es nicht einfach normal, dass unter 40.000 Spendern auch politisch Rechtsstehende oder Rechtsradikale sind?

    Beides stimmt. Bei einem Symbolbau aus vordemokratischer Zeit, der als Identitätsanker propagiert und als nationales Symbol verstanden wird, gibt es eine Anschlussfähigkeit in rechtsradikale und rechtsextreme Milieus. Das wird zum Teil bestritten. Herr Boddien sagt, Preußen spiele in diesen Milieus keine Rolle. Der Förderverein hat aber den Kontakt nicht nur nicht vermieden, wie meine Recherchen zeigen. Er hat bereits 1993 in der Jungen Freiheit inseriert und sich bis heute nicht abgegrenzt.

    Sie behaupten, dass rechtslastige Spender Einfluss auf die Struktur der Fassade genommen haben, etwa was die Gestaltung der Kuppel angeht. Die Humboldt-Stiftung weist das zurück. Die Kuppel sei bereits Bestandteil von Frank Stellas Entwurf gewesen.

    Die Humboldt-Stiftung wirft Nebelkerzen und sie lügt. Das, was hier heute steht, ist etwas merklich anderes als das, was die Expertenkommission empfohlen und was der Bundestag 2002 beschlossen hat. Und der Förderverein hat diese Radikalisierung durchgesetzt. 2003 wurde der Abriss des Palasts beschlossen, damit war auch der Beschluss der Expertenkommission hinfällig, dass er teilweise in den Schlossneubau einbezogen wird. Der Entwurf der Wettbewerbsausschreibung für den Neubau wird durchgestochen, skandalisiert, Thierse mischt sich ein, ein Entwurf für die Kuppel wird zwingend, wobei der Bauherr, also der Bundestag, sich damals noch nicht festlegte, ob es eine historisch getreue oder eine Neuinterpretation sein soll. Dann kam der Wettbewerb, und mit dem Entwurf von Kuehn Malvezzi eine interessante Interpretation, die ein schwebendes Dach statt der Kuppel vorsah. Das wurde von der Jury als unzulässig erklärt: Es sei keine Kuppel. Mit der Entscheidung für Stellas Entwurf entschied man sich für die Rekonstruktion der Kuppel und auch die Innenseite der Portale.

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    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“Nadja Wohlleben

    Wenn der Entwurf Stellas die Kuppel bereits vorsah, warum sagen Sie dann, die Humboldt-Stiftung werfe Nebelkerzen?

    Weil die Stiftung Stellas Entwurf und seine Überarbeitung zwei Jahre später in einen Topf wirft. In dem Wettbewerbsentwurf waren die Propheten nicht enthalten. Die Stiftung lügt, wenn sie sagt, dass es keinen Einfluss der Spender gegeben hat. Die zusätzlichen Rekonstruktionen waren nicht durch den Grundsatzbeschluss von 2002 abgedeckt, und deshalb auch nicht haushalterisch unterlegt. Das heißt, das musste durch Spenden finanziert werden. Das war allen Beteiligten klar. Die Politik sah sich dann in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen. Und es ist ja auch eigentlich nicht problematisch, dass bei einem Projekt, bei dem es eine zivilgesellschaftliche Teilhabe gibt, eine Mitgestaltung erwünscht ist. Das wird nur deshalb heikel, weil dabei auch rechtsradikale Positionen eine Rolle gespielt haben. Auch beim Eosanderportal. Nehmen Sie die große Kartusche. Das ist eine Zutat von 1904, der Bundestag hat 2002 von einer Barockfassade gesprochen. Da ging es nicht um wilhelminische Elemente. Das hat man dem Förderverein überlassen und diesem ist alles bis 1918 heilig. Natürlich ohne die Schäden der Revolution.

    Warum macht die Stiftung das?

    Das ist schwer zu erklären. Der Förderverein geht ja mit der Stiftung nicht gerade zimperlich um. Hartmut Dorgerloh war teilweise schwer unter Beschuss. Trotzdem – nachdem der Anwalt Peter Raue dem Förderverein einen Persilschein hinsichtlich der rechten Spender ausgestellt hatte, erklärte die Stiftung 2022, nun sei alles in Ordnung, man arbeite gern wieder mit dem Förderverein zusammen. Doch das entbehrte jeder sachlichen Grundlage.

    Was meinen Sie?

    Raues Persilschein – abgesehen davon, dass er in dieser Angelegenheit befangen war, da er Anwalt des Fördervereins und der Familie Bödecker ist – lag dem Stiftungsrat gar nicht vor. Aber vor allem konnte Herr Raue von den 26 Millionen anonym eingegangener Gelder nur etwas über eine Million prüfen, da bei den übrigen 25 Millionen selbst dem Förderverein unbekannt ist, woher das Geld kommt. Da muss man sagen: Liebe Leute, das habt ihr gut verschwiegen und man hat es euch abgenommen. Auch das Gutachten des Instituts für Zeitgeschichte zu Bödecker lag dem Stiftungsrat nicht vor. Herr Dorgerloh hat das beschönigend dargestellt, indem er sagte, Bödecker sei weder rechtsextrem noch im rechtsradikalen Sinne antisemitisch. Es ist für mich offenkundig, dass die Stiftung kein ehrliches Aufklärungsinteresse hatte. Alle, auch die Bundestagsparteien, wollten Ruhe in die Debatte bringen und keine Angriffsfläche bieten. Aber die Spendenpraxis waren ein zentrales Legitimationsinstrument. Man konnte sagen, die Fassade kommt aus der Bevölkerung, es ist ihr Wunsch. Und wenn dies einen Makel bekommt, will man lieber den Deckel draufhalten.

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“Nadja Wohlleben

    Eine der zentralen Thesen Ihres Buches ist, dass solche Repräsentationsbauten wie das Stadtschloss dazu dienen, gesellschaftliche Identität zu schaffen. Was für eine Identität soll das denn in diesem Fall sein?

    Das Schloss ist das wichtigste Bundesbauprojekt neben dem Reichstag seit 1990: Aber ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft? Man hat versucht, das mit dem Inneren auszugleichen, mit den außereuropäischen Sammlungen. Das ist eine neokoloniale Instrumentalisierung dieser Kulturen, wenn man damit die preußische Fassade legitimieren und sich als weltoffen darstellen will. Und das Problem mit der Fassade wird man damit nicht los.

    Sie sprechen im Zusammenhang mit der Rekonstruktion von Deckerinnerung. Was ist das?

    Der Begriff kommt aus der Psychologie. Mit einer Erinnerung wird eine andere verdeckt. Der Ort, an dem das Schloss steht, stand für vieles: für Preußen, den Wilhelmismus, die Revolution, die Weimarer Republik, den Krieg, die deutsche Teilung, die friedliche Revolution von 1990. Aber die Geschichte ab 1918 wurde eliminiert. Wobei die stalinistisch motivierte Sprengung des Schlosses 1950 bereits die davorliegende Geschichte eliminiert hat. Immerhin hat man die Erinnerung an die Revolution von 1918 durch den Transfer des Schlossportals ins Staatsratsgebäude zu bewahren versucht. Das Stadtschloss hat die Gewaltgeschichte des 20. Jahrhunderts durch einen Rückgriff auf die Zeit vor 1918 verdrängt.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.Nadja Wohlleben

    In Teilen der ostdeutschen Öffentlichkeit wird der Abriss des Palasts als kolonialer Akt der BRD verstanden.

    Das halte ich für falsch. Es gab eine westdeutsche Kolonisierung, aber was geschichtspolitische Fragen angeht, ist das eher eine Generationenfrage. Es gab auch vehemente Kräfte aus dem Osten, die sich für den Abriss eingesetzt haben. Günter Nooke war einer der Antragsteller, es gab Wolfgang Thierse, Manfred Stolpe, Wolfgang Tiefensee, Vera Lengsfeld, die damals noch in der CDU-Fraktion war, Richard Schröder. In meiner Wahrnehmung ist es die Generation der durch den Mauerbau Traumatisierten in West und Ost, die sich auf einen ikonoklastischen Rachefeldzug begeben oder eine Art Exorzismus betrieben haben. Man will in der Geschichte auch hinsichtlich der baulichen Spuren obsiegen.

    Sie brauchen keine Rache, weil Sie einer anderen Generation angehören?

    Ich bin aus Westdeutschland, lebe seit 1984 in Berlin, und habe nach 1990 eine starke Bindung an ostdeutsche Akteure und Milieus gewonnen. Für mich ist klar, dass die DDR eine totalitäre Diktatur war, aber natürlich ist das eine wichtige Epoche deutscher Geschichte. Und es gab auch in der DDR interessante Entwicklungen, dissidentische und reformerische. Es ist irrsinnig, das in einen Giftschrank zu packen. Die jüngere Generation hat eine gelassenere Einstellung dazu, sie muss sich nicht am SED-Staat rächen. Für sie ist das eine abgeschlossene Periode, die man als Teil der deutschen Geschichte annehmen und einen Umgang damit finden kann. Keinen verherrlichenden Umgang, aber eben auch keinen eliminatorischen, sondern einen differenzierenden und in Teilen wertschätzenden.

    Sie schlagen gemeinsam mit Max Czollek, Agnieszka Pufelska und Jürgen Zimmerer vor, einen künstlerischen Wettbewerb auszuschreiben, mit dem Ziel, die Preußen-Fassade zu brechen. Wird das jemals passieren?

    Warum eigentlich nicht? Die Gründungsintendanz des Humboldt-Forums machte zum Beispiel den Vorschlag, die Skulptur „Zweifel“ von Lars Ramberg temporär auf das Schloss zu setzen. Diese Idee ist dann sang- und klanglos gestorben, denn in vielen Kreisen galt das als Sakrileg. Wenn Ramberg seine Skulptur auf das Louvre setzen würde oder auf die Tate, würde dann die französische oder britische Gesellschaft Sturm laufen? Die Stiftung Humboldt-Forum würde eine solche Aktion aus ihrem Gefängnis befreien. Warum ist man in Deutschland zumindest teilweise so verkrampft? Was soll schlimm daran sein, das Spruchband an der Kuppel zu überblenden oder dem Ort Spuren aus der Zeit zwischen 1918 und 2008 einzuschreiben? Warum soll ich nicht zum Beispiel markieren, was die kaiserlichen Truppen am Schloss kaputt geschossen haben, um die Revolutionsgarden zu schlagen. Das wäre doch interessant. Wen stört das? Müssen wir erst mal drei Generationen warten? Das Schloss ist ein Ort, mit dem sich viele nicht identifizieren können. Warum soll man das nicht öffnen?

    #Berlin #Mitte #Schloßplatz #architecture #histoire #Prusse #militarisme #extrême_droite #urbanisme

  • Visualisez la sécheresse historique qui frappe les #Pyrénées-Orientales depuis deux ans
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/12/visualisez-la-secheresse-historique-qui-frappe-les-pyrenees-orientales-depui

    (...) ce sont précisément ces dépressions méditerranéennes qui manquent à l’appel depuis le printemps 2022 et qui expliquent que le département ne connaisse quasiment plus d’épisodes humides notables.

    [...]

    Ainsi, le climat de Perpignan « se rapproche aujourd’hui de celui que connaissait Valence [Espagne] avant le réchauffement climatique », explique l’organisme. A savoir un climat « chaud et plus sec, semi-aride, avec des précipitations pouvant être tout de même violentes, notamment à l’automne ».

    #Aude #sécheresse #climat #Méditerranée #Désertification

  • Stella #Assange #FreeAssangeNOW sur X :
    https://twitter.com/Stella_Assange/status/1780258878237667377

    “The United States has issued a non-assurance in relation to the First Amendment, and a standard assurance in relation to the death penalty. It makes no undertaking to withdraw the prosecution’s previous assertion that Julian has no First Amendment rights because he is not a U.S citizen. Instead, the US has limited itself to blatant weasel words claiming that Julian can “seek to raise” the First Amendment if extradited. The diplomatic note does nothing to relieve our family’s extreme distress about his future — his grim expectation of spending the rest of his life in isolation in US prison for publishing award-winning journalism. The Biden Administration must drop this dangerous prosecution before it is too late.”

  • Karl Marx ou la perversion du socialisme - 18. Quel socialisme ?
    https://www.partage-noir.fr/karl-marx-ou-la-perversion-du-socialisme-18-quel-socialisme

    Tous les mots ont été galvaudés, profanés, trahis : le vocable de socialisme n’a pas échappé à cette redoutable usure . Alors qu’il désignait un grand, un noble, un indéracinable espoir de libé­ration, de dignité, de justice, telle a été sa dégénérescence qu’il prête flanc, aujourd’hui, aux furieuses diatribes des nouveaux hérétiques et schismatiques surgis en France, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy : Le socialisme est à bien des égards un semblant et une impos­ture ; il ment quand il (...) #27_-_Karl_Marx_ou_la_perversion_du_socialisme_-_Alexandre_Marc #Alexandre_Marc #Karl_Marx

    / #Volonté_Anarchiste

  • Radio Canada Des tests de paternité vendus au Canada qui identifiaient le mauvais père D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    « [Nos tests de paternité prénataux] n’étaient pas si fiables », admet à la caméra cachée le propriétaire de la compagnie Viaguard Accu-Metrics, de Toronto, qui a vendu de tels tests d’ADN en ligne pour 800 $ à 1000 $ de 2014 à 2020, selon une enquête de CBC.

    Harvey Tenenbaum, qui dirige toujours le laboratoire de Toronto à l’âge de 91 ans, a confié à la caméra cachée d’un journaliste de CBC qui se faisait passer pour un client, qu’il se « méfie de ce test maintenant ».

    Grâce à un kit maison visant à prélever quelques gouttes de sang de la femme enceinte et un échantillon buccal d’ADN de l’homme, le test devait permettre de confirmer l’identité du père avant la naissance de l’enfant.


    À la caméra cachée, M. Tenenbaum admet toutefois que le test a produit des résultats erronés au fil des années.

    C’est arrivé. Un père blanc se fait tester et le bébé est noir.
    Une citation de Harvey Tenenbaum, propriétaire du laboratoire

    À la caméra cachée, M. Tenenbaum se dit conscient des conséquences possibles d’une erreur : “Si on identifie le mauvais père, la mère peut avoir un avortement.”

    Questionné par CBC, il assure publiquement que les tests étaient, au contraire, « précis » et « parfaits ». Il a cessé de les vendre, ajoute-t-il, parce que l’un des éléments était devenu trop coûteux.

    La vie chamboulée d’une mère
    “Je hais le nom Viaguard”, lance Corale Mayer, 22 ans, de North Bay, en Ontario.

    Lorsqu’elle est tombée enceinte en 2019, à l’âge de 19 ans, elle n’était pas sûre de qui était le père et a commandé un test de Viaguard, renvoyant ensuite les échantillons demandés par la poste.

    Un premier test erroné de la compagnie, raconte-t-elle, lui a fait croire que le père n’était pas l’homme avec qui elle était. Un deuxième test, lui aussi erroné a-t-elle appris après la naissance de sa fille, indiquait que le père était plutôt un autre homme, qui ne voulait rien savoir d’avoir un enfant.

    Ça a été extrêmement traumatisant.
    Une citation de Corale Mayer, mère

    Elle a lancé un groupe dans les médias sociaux qui compte des dizaines d’autres personnes qui soutiennent que leur vie a aussi été chamboulée par des tests de paternité erronés de Viaguard.

    La faute du test ?
    Sika Richot a travaillé comme réceptionniste pour Viaguard durant près de trois mois en 2019.

    Elle soutient que le laboratoire lui demandait de questionner les femmes qui commandaient un test de paternité sur leur cycle menstruel et sur les dates auxquelles elles avaient eu des relations sexuelles avec les différents pères possibles, des questions qui n’ont rien à voir avec un test d’ADN.

    Le personnel compilait ensuite ces renseignements dans un cycle d’ovulation pour réduire le nombre de pères potentiels, affirme Mme Richot. “[Tenenbaum] allait toujours dire : ’’Celui-ci est le père biologique, c’est certain’’”, soutient-elle.


    M. Tenenbaum laisse entendre, lui, que les clients sont responsables des résultats erronés, en raison d’une mauvaise collecte des échantillons. “On a fait des milliers de tests et la moitié des erreurs venaient de la collecte”, dit-il.

    Le Dr Mohammad Akbari, directeur de recherche au laboratoire de génétique moléculaire de l’Hôpital Women’s College, à Toronto, affirme que le genre de test que Viaguard disait utiliser est fiable normalement, mais qu’il faut plus que quelques gouttes de sang de la mère pour confirmer l’ADN du fœtus.

    Il faut au moins 10 ml de sang d’une veine de la mère pour un test adéquat.
    Une citation de Le Dr Mohammad Akbari, expert dans les tests d’ADN

    Dans certains cas, comme l’illustre une poursuite contre Viaguard en Californie, les clients devaient se rendre à un laboratoire pour le prélèvement de sang. Cette poursuite s’est conclue par un règlement à l’amiable.

    Santé Canada indique par courriel qu’elle ne réglemente pas les tests commerciaux d’ADN comme ceux de Viaguard.

    La compagnie n’offre plus de tests de paternité prénataux, mais continue à vendre des tests d’ADN postnataux, tout comme des tests pour déterminer la race des chiens, notamment.

    D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    #ADN #Tests #identité #enfants #fœtus #laboratoires #maternité #paternité #femmes #hommes #famille #médecine #génétique

  • Manifestation contre l’A69 et son monde, le 21 avril à Toulouse

    Communiqué de Presse 8/4/2024

    Le Comité Toulousain contre l’A69, qui réunit associations, collectifs, syndicats, partis politiques, scientifiques, citoyen.ne.s de tout le territoire, vous informe de la tenue d’une manifestation le Dimanche 21 avril 2024 à 14 heures, en haut des allées Jean-Jaurès, à Toulouse.

    L’autoroute A69, contrairement aux annonces, n’est pas construite. Le chantier a 1 an de retard.

    Rien n’est joué.

    Nous qui défendons le Vivant, debout contre ce projet d’autoroute, avec le collectif La Voie Est Libre, les Écureuil.le.s du G.N.S.A. et d’ailleurs, les agriculteur.ices de la Confédération Paysanne, les syndicalistes de la FSU, de la CGT et de l’Union syndicale Solidaires, avec celles et ceux qui défendent la santé contre les usines à bitume, avec celles et ceux qui gardent les Zones à Défendre, avec près de 2000 scientifiques, et forts de nos soutiens nationaux et internationaux, nous nous opposons avec détermination à la construction de ce projet, de ses usines à bitume et des futures entreprises de logistique qui le jalonnent.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/16/manifestation-contre-la69-et-son-monde-le-21-a

    #france #ecologie #A69

  • Rencontres des luttes locales, à Aouste samedi 04 mai - Programme
    https://ricochets.cc/Rencontres-des-luttes-locales-a-Aouste-samedi-04-mai-Programme-7480.html

    Le 10 février dernier, à Saillans, une première journée « Rencontres des luttes locales » a rassemblé 120 personnes d’horizons géographiques, générationnels et militants, divers avec en soirée le film "Nous n’avons pas peur des ruines". Dans la foulée, un petit groupe s’est constitué pour mettre en chantier d’autres rendez-vous similaires, à l’échelle de nos territoires. La prochaine journée « Rencontres des luttes locales » Val de Drôme – Vercors – Diois – Ardèche sera le samedi 4 mai (...) #Les_Articles

    / #Aouste_sur_Sye, #Ecologie, #Féminisme, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme, #Autonomie_et_autogestion, Luttes (...)

    #Démocratie_directe,_communes_libres... #Luttes_sociales

  • Mozilla #Firefox 125 Released with Added Conveniences
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/04/mozilla-firefox-125-released

    You know the drill by now: a new month rolls around, and a new version of the inimitable Mozilla Firefox rolls off the release server for us all to enjoy. And bang on cue, Firefox 125 has arrived. The big-ticket new feature in this update is URL paste suggestions: Mozilla says this feature “provides a convenient way for users to quickly visit URLs copied to the clipboard in the address bar of Firefox.” How does it work? If you copy a URL to the system clipboard and then focus the URL bar (in Firefox 125, that is) you will see […] You’re reading Mozilla Firefox 125 Released with Added Conveniences, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • In Tunisia continuano le violazioni dei diritti delle persone migranti
    https://www.meltingpot.org/2024/04/in-tunisia-continuano-le-violazioni-dei-diritti-delle-persone-migranti

    In un comunicato congiunto 36 organizzazioni della società civile, tra cui il Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), Avocats Sans Frontières (ASF) e Migreurop, a un anno dal discorso razzista del presidente Kaïs Saïd, denunciano la sistematizzazione della violenza commessa dalle autorità tunisine contro le persone africane. A più di un anno dal comunicato emesso dalla Presidenza della Repubblica tunisina a seguito della riunione del Consiglio di sicurezza nazionale, che collegava la presenza dei migranti “a un complotto per cambiare la composizione demografica della Tunisia“, le violazioni sistematiche e le campagne razziste e xenofobe contro le (...)

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