• #Route_des_Balkans : les migrants noyés dans la Drina

    Des dizaines de migrants en route vers l’Union européenne meurent noyés chaque année dans les eaux froides de la #rivière #Drina entre la #Serbie et la #Bosnie et sont enterrés anonymement dans les cimetières voisins, où des activistes bénévoles tentent de leur donner une sépulture digne et de retrouver leurs proches sans nouvelles.

    https://www.arte.tv/fr/videos/119298-000-A/route-des-balkans-les-migrants-noyes-dans-la-drina
    #Bosnie-Herzégovine #cimetière #mourir_aux_frontières #vidéo #reportage #morts_aux_frontières #Balkans #noyade #migrations #réfugiés #frontières #cimetière #Nihad_Suljic #Vidak_Simic #Bijeljina #anonymat #identification #autopsie #ADN #DNA

  • 7e édition du colloque de l’Observatoire de la lecture et de l’écriture des adolescents - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=a0phsXLDZBs

    La 7e édition du colloque de l’Observatoire de la lecture et de l’écriture des adolescents sur le thème : "Les adolescents et leurs pratiques de l’écriture au XXIème siècle : nouveaux pouvoirs de l’écriture ?" s’est tenue le 12 décembre 2023 à la Maison de la Poésie.

    Tandis que l’écriture, sa pratique et son apprentissage réinvestissent aujourd’hui l’espace public, le champ de l’écrit se trouve profondément redessiné sous l’influence des nouvelles technologies. En ouvrant de nouveaux espaces (plateformes, réseaux sociaux, messageries, etc.), en renouvelant les supports (smartphones, tablettes, etc.), en décuplant les fonctions (communication, expression d’opinion, etc.), elles permettent le déploiement de nouvelles formes d’écriture et modifient également le rapport à la lecture. Des applications liées à l’intelligence artificielle, comme ChatGPT, sont en particulier porteuses d’un profond renouvellement des manières d’écrire.

    En s’appuyant sur certaines données saillantes d’une enquête nationale conduite en 2022 par Lecture Jeunesse, le colloque entend revenir sur plusieurs questions : que savons-nous réellement des pratiques d’écriture des adolescents ? Quels écarts sociaux et genrés observe-t-on dans ces pratiques ? Quels liens existe-t-il entre écriture manuscrite et écriture numérique ? Où et comment les adolescents apprennent-ils à écrire aujourd’hui ?

    Chercheurs, universitaires et professionnels de la médiation et de l’éducation discuteront ces questions de façon nuancée, à partir de champs disciplinaires différents – sociologie, linguistique, didactique – en explorant des voies possibles de renouvellement des médiations du lire/écrire en direction des adolescents.

    00:00 – Ouverture de la journée. Marie-Christine Ferrandon, présidente de Lecture Jeunesse

    07:10 – Introduction générale : les pratiques d’écriture, continuités et évolutions contemporaines
    Anne-Marie Chartier, chercheuse associée au LARHRA-Lyon 2/ENS
    Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Lorraine – CREM

    Axe 1 : Scripteurs adolescents : différents ou inégaux

    43:40 – Elles/ils écrivent : quelques images contrastées ou nuancées issues de l’enquête « Les adolescents et leurs pratiques de l’écriture au XXIe siècle : nouveaux pouvoirs de l’écriture ? »
    Christine Mongenot, maîtresse de conférences chargée de mission scientifique auprès de Lecture Jeunesse

    1:21:56 – Table ronde : comment prendre en compte la diversité des représentations et des pratiques adolescentes dans les médiations autour de l’écriture ?
    Animation : Christine Mongenot.
    Intervenants :
    Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Lorraine - CREM
    Hella Feki, professeure de lettres, formatrice et romancière Margaux Nemmouchi, directrice de l’action culturelle au Labo des histoires

    2:39:52 - Prises de paroles officielles du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse et du Ministère de la Culture

    Axe 2 : Le continent en partie immergé des pratiques d’écriture adolescentes

    2:50:09 – Écrire ensemble. Quelles modalités et quels enjeux de l’écriture collaborative chez les adolescents ?
    Pierre Moinard, maître de conférences à l’université de Poitiers (INSPE)

    3:25:44 – Table ronde : les usages du numérique visant à amener à l’écriture des jeunes qui en sont éloignés
    Animation : Pierre Moinard.
    Intervenants :
    Alain Brunn, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche
    Cécile Couteaux, professeure de lettres dans le secondaire, formatrice et docteure en littérature française
    Christine Dupin, professeure de lettres en lycée et docteure en littérature française
    Alexandre Gefen, directeur de recherche CNRS au sein de l’unité Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (UMR7172, THALIM, CNRS / Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)

    Axe 3 : Ecrire, ça s’apprend : quelles conceptions pour cet apprentissage ?

    4:26:52 – Où et comment l’écriture s’apprend-elle ? L’expérience scolaire entre ambivalence et nécessité
    Anne Vibert, inspectrice générale honoraire de l’éducation, du sport et de la recherche

    4:49:04 – Table ronde : Faire écrire, apprendre à écrire dans différents espaces de médiation
    Animation : Anne Vibert.
    Intervenants : Sanah Jassin, professeure de lycée professionnel de lettres histoire-géographie au lycée
    Benjamin Franklin (Orléans) en section professionnelle et formatrice
    Annie Loeser, élève conservatrice des bibliothèques à l’ENSSIB
    Emmanuel Vaillant, journaliste, fondateur et directeur de la Zone d‘Expression Prioritaire (ZEP)

    Plus d’informations : https://www.lecturejeunesse.org/evene...

    #Anne_Cordier #Ecriture #Adolescents

  • [A Question Of Listening] # 036 - Thèse, hypothèses et esthétique
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/036-these-hypotheses-et-esthetique

    Tous les humains ont des préférences en matière de #musique et connaissent, lors d’activités musicales, des expériences, agréables, gratifiantes et souvent esthétiques, associant beauté, harmonie ou élégance à une émotion, plus ou moins positive ou négative – le constat que la musique déclenche des expériences affectives est flagrant, même si on n’en comprend pas encore très bien les raisons. Une chose est d’appréhender les mécanismes neuronaux et cognitifs qui entraînent des réactions (émotionnelles ou autres) à partir de stimuli auditifs (musicaux en l’occurrence), sans que celles-ci soient en rapport direct avec les propriétés physiques de ceux-là ; une autre est de savoir comment (et pourquoi) ces mécanismes neurocognitifs sont apparus au cours de l’évolution biologique.

    A QUESTION OF LISTENING # 036 - playlist (...)

    #psychologie_cognitive #évolution #adaptation #musique,psychologie_cognitive,évolution,adaptation
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/036-these-hypotheses-et-esthetique_17467__1.mp3

  • Mort d’#Adam et #Raihane : les incohérences de la version policière révélées

    En août 2022 à #Vénissieux, deux jeunes hommes étaient tués par des tirs policiers sur un véhicule signalé volé. Les policiers ont justifié leur usage des armes en invoquant la #légitime_défense : l’un des agents aurait tiré cinq fois alors qu’il se trouvait embarqué sur le capot du véhicule en fuite. Reconstitution 3D à l’appui, la contre-enquête d’INDEX révèle les failles de ce récit.

    Dans la nuit du 18 au 19 août 2022, une intervention de police sur le parking de l’hypermarché Carrefour à Vénissieux fait deux morts. Adam B., âgé de 20 ans, et Raihane S., âgé de 25 ans, sont tués par des tirs de pistolet semi-automatique alors qu’ils se trouvent à bord d’un véhicule Renault Mégane, signalé volé.

    L’enquête a déterminé que les deux individus ont été tués par des balles provenant de la même arme, appartenant au policier Geoffray D., chef de bord d’une patrouille de la Brigade Spécialisée de Terrain affectée à Vénissieux. Au total, onze balles ont atteint le véhicule dans lequel se trouvaient Adam et Raihane.

    Les policiers ont justifié ces tirs en invoquant la légitime défense, devant un cas de « refus d’obtempérer » qui les mettait en grave danger. Selon leur récit, le policier Geoffray D. aurait été percuté par le véhicule en fuite et aurait tiré alors qu’il se trouvait embarqué sur le capot du véhicule, affirmant qu’il n’avait « pas d’autres solutions ». L’expert balistique désigné a conclu que le scénario présenté par les policiers étaient « parfaitement cohérent » avec les constatations matérielles. Le parquet a classé l’affaire sans suite.

    INDEX a mené une contre-enquête, à partir d’une reconstitution numérique en 3D de l’incident. Celle-ci révèle le caractère très peu plausible du récit policier concernant les circonstances de la mort d’Adam B. et de Raihane S., et souligne de nombreuses zones d’ombres à ce jour ignorées par l’enquête officielle.

    Adam B. et Raihane S. sont deux des treize personnes tuées par des tirs policiers sur des véhicules en mouvement au cours de l’année 2022, dans des situations dites de « refus d’obtempérer ».

    https://www.index.ngo/enquetes/mort-dadam-et-raihane-les-incoherences-de-la-version-policiere-revelees
    #enquête #contre-enquête #violences_policières #Index #refus_d'obtempérer #reconstitution #reconstruction

  • Conseils en séduction et pensée magique : les ressorts obscurs de la « dark feminine energy »
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/03/11/conseils-en-seduction-et-pensee-magique-les-ressorts-obscurs-de-la-dark-femi

    Sur les réseaux, on constate un emballement des jeunes femmes pour l’ésotérisme amoureux. Des coachs en vie affective réactivent le cliché de la femme fatale.

    Par Romane Lizée

    Pour y parvenir, la recette, selon les adeptes de cette méthode d’avant-garde qui regarde vers le passé, est assez simple : toujours faire croire à un homme qu’il a raison, ne jamais payer l’addition, se refuser sexuellement à lui les trois premiers mois et « éveiller son instinct de chasseur ». La plupart de ces vidéos ne sont pas concoctées par Baptiste Marchais, Papacito ou autres figures du masculinisme français, mais par de jeunes influenceuses qui s’autoproclament expertes en relations hommes-femmes. Figures ambivalentes qui réactivent les pires stéréotypes pour arriver à leurs fins, elles incarnent un syncrétisme de l’âge numérique qui marie les contraires. Les techniques de drague manipulatoire y côtoient des revendications féministes aux relents de sorcellerie 2.0.

    #Pratiques_numériques #Médias_sociaux #Stéréotypes #Masculinisme

  • Faut-il avoir peur des écrans ? Retour sur une annonce présidentielle
    https://theconversation.com/faut-il-avoir-peur-des-ecrans-retour-sur-une-annonce-presidentielle

    « Danger des écrans » : une formulation inadaptée

    À la fin des années 90, évoquant la télévision et les jeux vidéo, Monique Brachet-Lehur interpellait déjà les parents dans un ouvrage au titre provocateur : Les écrans dévorent-ils vos enfants ?. Les risques d’addiction, de désocialisation, de sédentarisation, d’exposition à la violence et à la pornographie étaient alors opposés aux arguments enthousiastes de ceux pour qui la télévision était potentiellement l’instrument d’une démocratisation du savoir et d’un nouveau rapport au monde. Une « école parallèle » comme le théorisaient Georges Friedmann et Louis Porcher.

    À l’époque déjà, la référence insistante aux « écrans » divisait car cette essentialisation masque les autres dimensions des pratiques télévisuelles d’hier et numériques d’aujourd’hui. Pierre Chambat et Alain Ehrenberg déconstruisaient d’ailleurs en 1988 la « supposée fascination des écrans ». Ils montraient combien ce stéréotype se nourrit d’une confusion entre l’écran (le support), l’image (le contenu) et le spectacle (la pratique). Si fascination il y a, et si l’écran y joue un rôle, c’est bien l’activité qu’il contribue à instrumenter qui doit être interrogée.

    Si l’allongement des durées moyennes d’utilisation, les horaires inappropriés (durant la nuit, les repas, le temps scolaire…) et les fréquences élevées inquiètent, c’est en raison des activités dont elles témoignent mais aussi de celles qu’elles sont susceptibles de remplacer : se distraire au lieu d’étudier, veiller au lieu de dormir, s’engager dans des activités individuelles au lieu de s’investir dans des pratiques sociales… La question du temps est donc tout autant qualitative que quantitative.

    Usages et mésusages

    Les mésusages numériques sont assez bien connus, décrits et analysés. Il est possible de dresser un inventaire, sans doute incomplet et discutable, mais éloquent des dangers qu’ils induisent : manipulation, harcèlement, radicalisation, dépendance, déréalisation, exposition de la vie privée, troubles de l’identité, troubles du sommeil, déficits attentionnels, dégradation de l’estime de soi, réduction de l’empathie, altération de la perception de la violence, troubles du comportement, stress, altération de la perception du corps, difficultés de construction des relations amoureuses ou sexuelles…

    Longue liste, très hétérogène, dont l’étendue et la profondeur croissent à l’aune de la prégnance du numérique dans notre société. Comme le souligne justement le président de la République, il est urgent de s’en occuper sérieusement. Pour autant, il est tout aussi essentiel de prendre connaissance des pratiques numériques effectives des jeunes et d’en reconnaître la valeur et les vertus. Favoriser les pratiques vertueuses (qui ne sont pas celles des adultes ou celles dont ils rêvent pour leurs enfants) est tout aussi important.

    De nombreux travaux de recherche documentent et analysent les pratiques des jeunes. Notons ceux d’Anne Cordier ou de Carine Aillerie sur les pratiques informationnelles ; ceux de Dominique Pasquier, Pascal Plantard, ou de Sophie Jehel sur la sociabilité des adolescents et l’apport des réseaux sociaux à leur construction identitaire ; ceux aussi de Sylvie Octobre sur le renouvellement des pratiques culturelles. Entre bien d’autres !

    #Ecrans #Adolescents #Pratiques_numériques

  • La memoria rimossa. « Il Massacro di Addis Abeba »

    Il graphic novel racconta la strage che seguì al fallito attentato al governatore e viceré d’Etiopia #Rodolfo_Graziani, avvenuto ad Addis Abeba il 19 febbraio 1937. La feroce rappresaglia, che costò la vita a migliaia di etiopi, è una prova incontestabile del nostro comportamento coloniale utile a smontare il mito degli “#Italiani_Brava_Gente”.

    Destinato al pubblico più vasto, il lavoro di Giacopetti è pensato come strumento utile ad affrontare la storia coloniale anche nelle scuole, per questo include un agile glossario di termini, locuzioni e acronimi che arricchiscono la lettura.

    https://www.meltingpot.org/2024/03/la-memoria-rimossa-il-massacro-di-addis-abeba

    Pour télécharger la BD :
    https://resistenzeincirenaicacom.files.wordpress.com/2024/02/a5_il_massacro_di_addis_abeba_fumetto_federazione_delle_resistenze.pdf

    #bande_dessinée #BD #livre #massacre #Addis_Abeba #Italie #Italie_coloniale #colonialisme #mémoire #19_février_1937 #Ethiopie #colonialisme #histoire

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

  • La filiera della lana “senza frontiere” dell’arco alpino
    Scienze umane e sociali

    La lana, che in passato era merce preziosa capace di stimolare e alimentare l’economia locale, ha perso negli ultimi decenni il suo valore a causa della concorrenza internazionale. Oltre a non essere utilizzata per produrre filato, la lana deve essere smaltita, secondo le norme europee, come rifiuto speciale. Non solo non produce benessere e ricchezza, ma è diventata nel tempo un enorme problema per i pastori.

    Per contrastare questo fenomeno è partito da pochi mesi, il progetto #Alptextiles, nel tentativo di ricostruire a livello transnazionale la filiera tessile, partendo proprio dalla lana. Promosso dall’archivio di Etnografia e Storia Sociale di Regione Lombardia con diversi partners europei quali scuole, musei e università di Italia, Svizzera, Austria, Germania, Francia e Slovenia, il progetto punta prima di tutto a mettere in relazione le diverse realtà legate alla filiera della lana.

    I fili prodotti in Italia, e in particolare in #Val_Camonica incontreranno quelli dell’Austria del #Montafon, sui telai di tessitura della #Valposchiavo, per creare un nuovo tessuto.

    A #Poschiavo abbiamo incontrato alcuni protagonisti del progetto “senza frontiere: #Cassiano_Luminati, direttore del #Polo_Poschiavo; #Adriana_Zanoli, artigiana e decoratrice e #Tim_Marchesi, allevatore e pastore.

    https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/La-filiera-della-lana-%E2%80%9Csenza-frontiere%E2%80%9D-dell%E2%80%99arco-alpino

    #laine #filière_laine #textile #Alpes

  • La Regione Lombardia e il rischio di un nuovo “saccheggio” dei fiumi

    La Giunta Fontana a metà febbraio ha disposto l’estrazione di sabbia e ghiaia dall’alveo di diversi fiumi, tra cui l’#Adda e il #Mera, e torrenti. Con la scusa di rimuovere materiali in eccesso e prevenire esondazioni dà il la a nuove concessioni per cavare. Un errore, denuncia il Centro italiano per la riqualificazione fluviale.

    “Siamo di fronte all’ennesimo episodio di saccheggio dei fiumi: quello approvato da Regione Lombardia è in realtà un ingiustificato programma di ‘disalveo’”, denuncia Andrea Goltara, direttore del Centro italiano per la riqualificazione fluviale (Cirf) commentando la delibera con cui la giunta regionale ha approvato, a metà febbraio, a un “programma di regimazione idraulica mediante escavazione di materiali litoidi” per l’anno 2024. “Il susseguirsi di più eventi di piena negli ultimi anni ha determinato la formazione di accumuli significativi di materiale litoide in alveo, tali da rendere necessaria la loro rimozione mediante un Programma di interventi di regimazione idraulica mediante escavazione di materiali litoidi”, si legge nel testo del documento.

    In altre parole, Regione Lombardia rilascerà delle concessioni per l’estrazione di sabbia e ghiaia dai letti di una dozzina tra torrenti e fiumi, a partire dall’Adda e dal Mera, giustificando questo intervento con la necessità di rimuovere l’eccessiva quantità di materiali che si è depositata in alcuni punti degli alvei a causa degli eventi alluvionali estremi degli ultimi anni.

    Il programma verrà attuato, prosegue la delibera, “mediante il rilascio di concessioni per l’asportazione del materiale eccedente secondo un progetto definitivo/esecutivo, approvato dall’Ufficio Territoriale Regionale competente per la gestione del corso d’acqua”. Tra quelli in elenco figurano appunto corsi d’acqua importanti come l’Adda (dove sono previsti nove interventi, l’#Oglio e il Mera (cinque gli interventi previsti); ma anche torrenti come il #Federia nel Comune di #Livigno, il #Mallero a #Chiesa_Valmalenco in provincia di #Sondrio o il #Tidone in provincia di Pavia e il torrente #Re in #Valle_Sabbia (BS).

    “La motivazione indicata da Regione Lombardia è la riduzione del rischio di possibili esondazioni a causa degli accumuli di sedimenti -spiega ad Altreconomia Andrea Goltara, direttore del Centro italiano per la riqualificazione fluviale (Cirf) -. Tuttavia, né la delibera né i suoi allegati contengono dati, risultati di modellazioni o alcuna valutazione che giustifichino la necessità di questo tipo di intervento per ridurre il rischio. Anche le immagini contenute nei documenti mostrano perlopiù normali forme e processi fluviali”.

    Interventi di questo tipo, che si limitano ad estrarre materiali dagli alvei, continua Goltara, risultano ancora più anacronistici se si pensa che dal 2015 è entrato in vigore per le Autorità di bacino distrettuali e le Regioni l’obbligo di elaborare i #Programmi_di_gestione_dei_sedimenti (#Pgs): strumenti conoscitivi, gestionale e di gestione dei sedimenti relativi all’assetto morfologico dei corsi d’acqua finalizzati a mitigare il rischio alluvioni, oltre che a tutelare e migliorare lo stato morfologico ed ecologico dei corsi d’acqua.

    “Non dovrebbe più essere possibile realizzare estesi interventi di questo tipo, in assenza di dimostrate situazioni di emergenza e senza un piano che definisca per ogni corso d’acqua stato di fatto, obiettivi e azioni conseguenti, come previsto dal Pgs”, sottolinea il direttore del Cirf. Anche l’obbligo di intervenire per ridurre i rischi, previsto dalla Direttiva alluvioni dell’Unione europea, non chiede di “regimare” i corsi d’acqua. “Non siamo più negli anni Sessanta -conclude-. Inoltre, è importante ricordare che la Lombardia, in ottemperanza con quanto previsto dalla Direttiva acque, è tra le poche ad aver realizzato una classificazione idro-morfologica dei propri fiumi e torrenti. Viene da chiedersi se e come vengano utilizzate queste informazioni”.

    https://altreconomia.it/la-regione-lombardia-e-il-rischio-di-un-nuovo-saccheggio-dei-fiumi

    #Italie #Lombardie #rivières #sable #extractivisme

  • Pas de la dynamite mais du tabac

    Transcription intégrale, accompagné d’une introduction, du dossier contenant les interrogatoires des anarchistes en Suisse romande (parmi lesquels Jean Grave, Élisée Reclus et Jean-Louis Pindy) dans le cadre de la première opération de la police suisse contre les anarchistes. Ce livre est plus amusant qu’il n’y paraît du fait que la police et la magistrature cherchent de la dynamite et trouvent du tabac mais aussi des réponses ironiques et des moqueries des militants les plus expérimentés parmi les interrogés...

    https://www.editions.federation-anarchiste.org

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    Quelques citations :

    « La Confédération helvétique était alors considérée comme une terre de refuge par toute l’Europe. Sa relative tolérance est particulièrement notable par l’absence presque totale de sources de police concernant des villes comme Genève avant les années 1880, ce qui indique l’application d’une vraie démarche libérale, selon laquelle aucun résidant n’était surveillé ni inquiété tant qu’il ne commettait pas un délit de droit commun. La police ne s’occupait donc pas a priori de la surveillance des exilés politiques, même s’ils professaient les idées les plus radicales. » (p.15)

    « Cependant, les réfugiés en Suisse ne se sentent plus à l’abri des persécutions, et les épisodes d’expulsions se multiplient : l’un des cas les plus célèbres est celui du décret fédéral du 19 janvier 1895, qui décrète l’expulsion de 18 Italiens ’indésirables’ parmi lesquels un anarchiste très connu, #Pietro_Gori (1865-1911), et dont une grande partie échappaient aux lois spéciales du gouvernement réactionnaire de #Francesco_Crispi. A partir de cet épisode, Gori écrit la plus célèbre chanson anarchiste italienne, Addio a Lugano, dont le texte retranscrit précisément la déception des expulsés quand à la fin du mythe de la ’libre Helvétie’, en accusant la Suisse d’agir pour le compte d’autrui :
    Elvezia il tuo governo schiavo di altrui si rende
    di un popolo gagliardo la tradizione offende
    e insulta la leggenda del tuo Guglielmo Tell. » (p.28)

    #anarchisme #livre #Suisse #fédéralisme #histoire #Internationale_antiautoritaire #Saint-Imier #Addio_a_Lugano #Addio_Lugano_bella

  • Une étude d’ampleur et inédite met en évidence un lien entre consommation d’émulsifiants et risque de cancers - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/une-etude-d-ampleur-et-inedite-met-en-evidence-un-lien-entre-consommation-d-

    Menée sur 92 000 personnes pendant sept ans, la recherche française révèle un risque accru de cancers, en particulier du sein et de la prostate, pour les plus grands consommateurs de E471, E407 et autres émulsifiants des produits transformés

    #additifs_alimentaires #émulsifiants #cancer

  • Qui a dit que les adolescents étaient fâchés avec l’écriture ?
    https://www.telerama.fr/enfants/qui-a-dit-que-les-adolescents-etaient-faches-avec-l-ecriture-7019125.php

    Par Raphaële Botte

    Réservé aux abonnés

    Publié le 02 février 2024 à 17h28

    Simples utilisateurs passifs d’écrans, consommateurs invétérés de réseaux sociaux et de jeux vidéo… Les clichés sur les adolescents auraient-ils la peau un peu trop dure ? En fin d’année, la publication des résultats d’une enquête menée par l’Observatoire de la lecture et de l’écriture des adolescents (1) a sérieusement nuancé ces allégations et montré à quel point l’écriture est loin d’être éliminée des pratiques culturelles et sociales des adolescents. Ils sont ainsi 59 % à écrire tous les jours ou presque. Pour la très grande majorité d’entre eux, c’est une fonction utilitaire : noter pour ne pas oublier, organiser ce qu’ils ont en tête. De la liste de courses à la « to do list », en passant par la rédaction de SMS et autre écriture du quotidien, l’empan se voulait très large.

    « On part trop souvent d’une définition académique et restrictive de l’écriture. C’est exactement pareil avec la lecture, où l’on pense d’abord “livre” et “roman”. Mais écrire un Post-it fait partie du processus d’écriture. Si un jeune me raconte laisser un mot chaque matin à ses parents, cela dit quelque chose du rôle social et affectif de cette pratique. Cela permet de décloisonner l’objet de notre étude, de le sortir d’une sphère purement scolaire », explique Anne Cordier, chercheuse en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine et coautrice de cette étude. « Il me semble beaucoup plus constructif de valoriser ce que font les adolescents que de chercher ce qu’ils ne font pas ou plus, poursuit-elle. En cherchant des pratiques attendues, donc une écriture très littéraire, on omet des réalités sociales comme celles de ces ados qui nous ont parlé des scénarios de jeux vidéo qu’ils créent, de paroles de chansons, de livres qu’ils annotent et commentent, de tant d’autres pratiques qui sont de l’écriture. »

    De son côté, Anne Cordier insiste sur la nécessité de prendre en compte les écrits plus administratifs. « Durant cette enquête, nous avons été frappés de constater à quel point lettres de motivation et CV ont pris une place importante dans les dispositifs de sélection comme Parcoursup. Cela génère un grand stress chez les adolescents qui n’ont pas leurs parents pour les accompagner. Ils se rendent compte qu’ils n’ont pas ces codes-là de l’écrit. Il faut absolument leur apprendre à rédiger un mail, un courrier officiel… Sur cet aspect précis de l’écriture, les inégalités sociales sont criantes. » Et les conséquences souvent sévères.

    #Ecriture #Adolescents #Anne_Cordier

  • Des livres pour Noël #5 : Ada & Zangemann, un conte sur le numérique - Geek Junior -
    https://www.geekjunior.fr/des-livres-pour-noel-5-ada-zangemann-un-conte-sur-le-numerique-58284

    Des livres pour Noël #5 : Ada & Zangemann, un conte sur le numérique

    Geek Junior - Le webmag des ados connectés. Apps, jeux vidéos
    Pourquoi on en parle ?

    Un conte sur les logiciels, le skateboard et la glace à la framboise. Ada & Zangemann va te faire aimer le bricolage et la liberté !

    Zangemann est un inventeur mondialement connu et immensément riche. Enfants et adultes adorent ses fabuleuses inventions. Mais soudain, gros problème : les skateboards électroniques des enfants buggent et les glaces ont toutes le même parfum. Que se passe-t-il ? Ada, jeune fille curieuse, va découvrir comment Zangemann contrôle ses produits depuis son ordinateur.

    Ada, jeune fille curieuse, va découvrir comment Zangemann contrôle ses produits depuis son ordinateur en or. Avec ses amis, elle va bricoler des objets informatisés qui échappent aux décisions de Zangemann.

    Un livre pour les enfants et jeunes ados qui pourrait bien leur transmettre le plaisir de bricoler. Un livre sur l’informatique libre, la camaraderie et le rôle des filles pour une technique au service de l’autonomie. Un conte vivant et superbement illustré.

    C’est aussi un projet éditorial pédagogique ouvert et collaboratif.

    Pour lire un extrait ici.

    ada & zangemann

    Auteur : Matthias Kirschner
    Dessin : Sandra Brandstätter
    Éditeur ‏ : C&F Editions
    60 pages
    Sortie : 1 décembre 2023
    Prix : 15 €
    Public : dés 3 ans

    #Ada_Zangemann #Geek_junior

  • Stage « Tournez dans un film de cinéma muet » 2024

    Pour les enfants, adolescents et adultes confondus, « Le Bateau Ivre » (organisme de formation depuis 1998) propose deux sessions du Stage de Mime « Tournez dans un film de cinéma muet » à Paris (75009) pendant 4 jours de 14 à 17h en avril 2024. https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48629/stage-%C2%AB%C2%A0tournez-dans-un-film-de-cinema-muet%C2%A0%C2%BB-

    #Paris #ÎleDeFrance #stage #formation #tournage #enfants #adolescents #adultes #cinéma #mime #pantomime #mimique #ArtisteMime #muet #CinémaMuet #film #CourtMétrage #laussat #pillavoine #avril #lbi2324

  • Incendie du foyer ADEF Lenain de Tillemont (Montreuil) :
    J+12, encore des sinistrés à la rue ! [par mel]

    Dans la nuit du 28 au 29 janvier dernier, un incendie s’est déclaré au foyer Lenain de Tillemont géré par ADEF, à #Montreuil (93). Le feu, parti du bâtiment B, s’est propagé au 3ème et au 4ème étage. Heureusement aucun mort n’est à déplorer, mais un blessé grave est encore hospitalisé, et de nombreux sinistrés, plus d’une centaine, ont pour la plupart tout perdu : logement, vêtements, effets personnels, petit mobilier, papiers.

    Après une première nuit sans qu’aucune solution de mise à l’abri et d’accompagnement psychologique et autres ne leur soit proposée, un groupe de sinistrés a trouvé refuge au cinéma Le Méliès, grâce notamment à la présence de citoyens horrifiés par l’abandon de ces personnes et à l’intervention du député Alexis Corbière qui assistait à une projection. Le préfet et le cabinet du maire ont été joints, aucun hébergement d’urgence n’a été proposé.

    Les sinistrés se sont rassemblés devant la mairie deux jours de suite avec leurs maigres bagages pour demander de l’aide et d’être relogés en urgence. Vaine démarche.
    Assa Traoré, venue en soutien, s’est rendue accompagnée de 70 sinistrés devant le siège d’#ADEF, à Ivry-sur-Seine. Reçus par la direction, un début de suivi s’est amorcé pour trouver des relogements et une salle municipale a été mise à leur disposition pour deux nuits par le maire d’Ivry.

    Aujourd’hui vendredi 9 février, à 12 jours du drame, s’il faut saluer l’effort du maire d’Ivry et le travail d’ADEF Habitat pour trouver des relogements, nous déplorons qu’aucune aide n’ait été encore débloquée à ce jour.

    Pas de mise à l’abri en attendant les relogements, aucun accompagnement administratif, social, médical ou psychologique et autres aides de nécessité vitales comme des vêtements chauds ou des couvertures alors que nous sommes en plein hiver.

    Ces personnes particulièrement vulnérables ne peuvent pas se reposer correctement depuis plus de dix jours alors qu’elles sont prioritaires au vu du drame subi. Cela d’autant plus qu’elles continuent de travailler par crainte de perdre leur emploi. Certains, surmenés, épuisés, tombent malades.

    Nous sommes scandalisés par l’attitude de la #mairie et de la #préfecture qui se disputent pour savoir qui doit agir pendant que des dizaines de personnes, travailleurs pour la plupart, se retrouvent à dormir à la rue en plein hiver. Les citoyens de Montreuil ont été d’une bien plus grande aide aux sinistrés que n’importe quel responsable politique. En l’absence d’aides qui devraient être fournies par ces autorités, les sinistrés cherchent à s’organiser et appellent autour d’eux à la solidarité.

    Nous demandons à la Ville de Montreuil d’activer une cellule de crise pour traiter les problèmes de ces personnes. Au traumatisme de l’incendie, se rajoute celui d’être renvoyé de bureaux en bureaux pour finalement obtenir une fin de non-recevoir à leurs demandes.

    Nous demandons d’informer la population sur le sort de nos concitoyens sinistrés et de coordonner les efforts d’entraide. La communication municipale depuis le sinistre laisse entendre qu’il n’y pas de problème. Cela est préjudiciable à l’action des soutiens et peut avoir donc de graves conséquences.

    Nous demandons qu’un effort logistique soit mis en place, en particulier un local pour stocker les dons et pouvoir recevoir les sinistrés.

    Enfin, nous demandons instamment à la Ville de Montreuil d’examiner toutes les solutions de logement d’urgence à Montreuil pour mettre à l’abri les résidents encore dans le besoin à ce jour. Ils sont pour la plupart des Montreuillois de longue date. Plusieurs lieux vacants pourraient être mobilisés immédiatement :

    – Les barres promises à la destruction, dans le cadre du renouvellement urbain, du 13 au 31 Clos français où les appartements sont vides ;
    – L’annexe de l’école maternelle Berthelot, rue François Debergue ;
    – Le CMP, rue Victor Beauce ;
    – Le centre d’accueil au parc Montreau, rue Théophile Sueur ;

    – Le gymnase d’Estienne d’Orves.

    Montreuil, le 9 février 2024

    Le COPAF et Le collectif de soutien des sinistrés du #foyer ADEF Lenain de Tillemont

  • INFO RMC - Le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de Christophe Ruggia pour agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité sur Adèle Haenel. Dans son réquisitoire définitif rendu mercredi 6 février 2024 que RMC a pu consulter, le parquet de Paris retient donc deux circonstances aggravantes à l’encontre de Christophe Ruggia pour « plusieurs épisodes d’attouchement de nature sexuelle » datant de courant 2001 alors qu’Adèle Haenel avait 12 ans jusqu’au 10 février 2004.https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/faits-divers/affaire-adele-haenel-le-parquet-de-paris-requiert-un-proces-contre-christ
    #pédocriminalité #justice#Adèle_Haenel

  • Il nuovo volto del #water_grabbing e la complicità della finanza

    Fondi pensione e società di private equity investono sulla produzione di colture di pregio, dai piccoli frutti alle mandorle, che necessitano abbondanti risorse idriche. Il ruolo del fondo emiratino #Adq che ha acquisito l’italiana #Unifrutti.

    Per osservare più da vicino il nuovo volto del water grabbing bisogna andare nella regione di Olmos, nel Nord del Perù, dove il Public sector pension investment board (Psp), uno dei maggiori gestori di fondi pensionistici canadesi (con un asset di circa 152 miliardi di dollari) ha acquistato nel 2022 un’azienda agricola di 500 ettari specializzata nella coltivazione di mirtilli. Un investimento finalizzato a sfruttare il boom della produzione di questi piccoli frutti, passata secondo le stime della Banca Mondiale dalle 30 tonnellate del 2010 alle oltre 180mila del 2020: quantità che hanno fatto del Paese latino-americano il secondo produttore mondiale dopo gli Stati Uniti.

    Nella regione di Olmos l’avvio di questa coltivazione intensiva è stato reso possibile grazie a un progetto idrico, costato al governo di Lima oltre 180 milioni di dollari, per deviare l’acqua dal fiume Huancabamba verso la costa e migliorare la produzione agricola locale. “Ma il progetto non ha ottenuto i risultati annunciati”, denuncia il report “Squeezing communities dry” pubblicato a metà settembre 2023 da Grain, una Ong che lavora per sostenere i piccoli agricoltori nella loro lotta per la difesa dei sistemi alimentari controllati dalle comunità e basati sulla biodiversità. Chi ha realmente beneficiato del progetto, infatti, sono state le grandi realtà agroindustriali. “Quasi tutta l’acqua convogliata dalle Ande va alle aziende di recente costituzione che producono avocado, mirtilli e altre colture che vengono vendute a prezzi elevati all’estero -continua Grain-. Il progetto, finanziato con fondi pubblici, ha avuto pochi benefici per la popolazione ma ha creato una fonte di profitti per le aziende che hanno accesso libero e gratuito all’acqua e i loro investitori”.

    I protagonisti di questa nuova forma di water grabbing sono fondi pensione, società di private equity e altri operatori finanziari che si stanno muovendo in modo sempre più aggressivo per garantirsi le abbondanti risorse idriche necessarie alla produzione di colture di pregio. A differenza del passato, però, non cercano più di acquisire enormi superfici di terre coltivabili.

    “L’accesso all’acqua è sempre stato un fattore cruciale -spiega ad Altreconomia Delvin Kuyek, ricercatore di Grain e autore dello studio-. Ma negli ultimi anni abbiamo osservato un nuovo modello: investimenti in colture come mirtilli, avocado o mandorle che richiedono meno terra rispetto al grano o alla soia, ma quantità molto maggiori di acqua. A guidare l’investimento, in questo caso, è proprio la possibilità di accedere ad abbondanti risorse idriche per mettere sul mercato prodotti che permettano di generare un ritorno economico importante”. Una forma di sfruttamento che Grain paragona all’estrazione di petrolio: si pompa acqua da fiumi o falde fino all’esaurimento, senza preoccuparsi degli impatti sull’ambiente o dei bisogni della popolazione locale. Gli operatori finanziari, infatti, non prevedono di sviluppare attività produttive sul lungo periodo ma puntano a ritorno sui loro investimenti entro 10-15 anni. Un’altra caratteristica di questi accordi, è che tendono a realizzarsi in località in cui l’acqua è già scarsa o in via di esaurimento.

    Negli ultimi anni il fondo pensionistico canadese ha acquistato direttamente o investito in società che gestiscono piantagioni di mandorle in California, di noci in Australia e California. Mentre in Spagna, attraverso la controllata Hortifruit, è diventato uno dei principali produttori di mirtilli nella regione di Huelva (nel Sud-Ovest del Paese) dove si concentra anche la quasi totalità della coltivazione di fragole spagnole, destinata per l’80% all’export.

    In Perù nel 2020 sono stati prodotte 180mila tonnellate di mirtilli. Numeri che fanno del Paese latinoamericano il secondo produttore mondiale dopo gli Stati Uniti. Nel 2010 erano solo 30

    Tutto questo sta avendo effetti devastanti sulle falde che alimentavano le zone umide della vicina riserva di Doñana, ricchissimo di biodiversità e patrimonio Unesco: un riconoscimento oggi messo a rischio proprio dall’eccessivo sfruttamento idrico. Lo studio “Thirty-four years of Landsat monitoring reveal long-term effects of groundwater abstractions on a World heritage site wetland” pubblicato ad aprile 2023 sulla rivista Science of the total environment, evidenzia come tra il 1985 e il 2018 il 59,2% della rete di stagni sia andata perduta a causa delle attività umane. “Il problema è collegato anche alla produzione di frutti rossi che ha iniziato a diffondersi a partire dagli anni Ottanta, grazie alla presenza di condizioni climatiche ottimali e a un suolo sabbioso”, spiega ad Altreconomia Felipe Fuentelsaz del Wwf Spagna. Ma la crescita del comparto ha portato a uno sfruttamento eccessivo delle falde, da cui viene prelevata troppa acqua rispetto al tempo che necessitano per rigenerarsi. L’organizzazione stima che nel corso degli anni siano stati scavati più di mille pozzi illegali: “L’80% dei produttori rispetta le norme per l’utilizzo delle risorse idriche, ma il restante 20%, che equivale a circa duemila ettari di terreno, pompa acqua senza averne diritto”, puntualizza Fuentelsaz.

    Questa nuova forma di water grabbing interessa diversi Paesi: dal Marocco (dove il settore agro-industriale pesa per l’85% sul consumo idrico nazionale) al Messico dove è attiva la società di gestione Renewable resources group. Secondo quanto ricostruito da Grain, nel 2018 ha acquisito centomila ettari di terreni agricoli in Messico, Stati Uniti, Cile e Argentina, nonché diritti idrici privati negli Stati Uniti, in Cile e in Australia, generando rendimenti annuali superiori al 20% per i suoi investitori, che comprendono fondi pensione, di private equity e compagnie di assicurazione.

    Tra le società indicate nel report di Grain figura anche Adq, il fondo sovrano degli Emirati Arabi Uniti, che negli ultimi anni ha effettuato importanti investimenti nel comparto agro-alimentare: attraverso la sua controllata Al Dahra ha acquistato terreni in Egitto, Sudan e Romania. Nel 2020 ha acquisito il 45% di Louis Dreyfus Company, una delle quattro principali aziende che controllano il mercato globale del commercio agricolo. E nel 2022 ha comprato la quota di maggioranza di Unifrutti group, società italiana specializzata nella produzione e nella commercializzazione di frutta fresca con oltre 14mila ettari di terreni tra Cile, Turchia, Filippine, Ecuador, Argentina, Sudafrica e Italia.

    Unifrutti group ha sede fiscale a Cipro, uno dei Paesi dell’Unione europea a fiscalità agevolata che garantiscono vantaggi alle società che vi hanno sede. Ma a sfruttare i benefici sono anche oligarchi russi colpiti dalle sanzioni dopo l’annessione russa della Crimea nel 2014 e inasprite a seguito dell’invasione dell’Ucraina nel febbraio 2022. A rivelarlo l’inchiesta “Cyprus confidential” pubblicata a novembre dal Consorzio internazionale di giornalisti investigativi (Icij)

    “Questi investimenti hanno un doppio obiettivo -spiega ad Altreconomia Christian Henderson, esperto di investimenti agricoli nel Golfo e docente presso l’Università di Leiden nei Paesi Bassi- da un lato, sono orientate a trarre profitto dal commercio internazionale e dalle materie prime. In secondo luogo, si preoccupano di garantire la sicurezza alimentare. Queste due logiche in qualche modo sono intrecciate tra loro, in modo da rendere la sicurezza alimentare redditizia per gli Emirati Arabi Uniti. C’è poi un altro elemento: penso che i Paesi del Golfo siano piuttosto preoccupati dal fatto di essere visti come ‘accaparratori’ di terra. In questo modo, invece, possono affermare di aver effettuato un semplice investimento sul mercato”.

    Fondata dall’imprenditore Guido De Nadai nel 1948 ad Asmara come compagnia di import/export di frutta e verdura, oggi Unifrutti group è una realtà globale “che produce in quattro diversi continenti e distribuisce in oltre 50 Paesi” si legge sul sito. Trecento tipologie di prodotti commercializzati, 14mila ettari di terreni (di proprietà o in gestione) e 12mila dipendenti sono solo alcuni numeri di una realtà che ha ancora la propria sede principale a Montecorsaro, in provincia di Macerata, dove si trova il domicilio fiscale di Unifrutti distribution spa. La società è controllata da Unifrutti international holdings limited, con sede fiscale a Cipro, Paese a fiscalità agevolata. Con l’ingresso di Adq come socio di maggioranza sono cambiati anche i vertici societari: il 13 novembre 2023, ha assunto l’incarico di amministratore delegato del gruppo Mohamed Elsarky che ha alle spalle una carriera ventennale come Ceo per società del calibro di Kellog’s Australia e Nuova Zelanda e Godiva chocolatier e come presidente di United biscuits del gruppo Danone. Mentre Gil Adotevi, chief executive officer per il settore “Food and agriculture” del fondo emiratino Adq, ricopre il ruolo di presidente del consiglio di amministrazione: “Mentre il Gruppo si avvia verso un nuovo entusiasmante capitolo di crescita -ha dichiarato- siamo certi che la guida e la leadership di Mohamed porteranno l’azienda a realizzare i suoi ambiziosi piani”.

    Nel 2021 il gruppo ha commercializzato circa 620mila tonnellate di prodotti (in primo luogo banane, uva, mele, pere, limoni e arance) registrando un fatturato complessivo di 720 milioni di dollari (in crescita del 2% rispetto al 2020) e un margine operativo lordo di 78 milioni. Una performance estremamente positiva che “si è verificata nonostante le numerose sfide che hanno caratterizzato il perimetro operativo del gruppo a partire dalle condizioni climatiche avverse senza precedenti in Cile e in Italia”. Il Paese latino-americano -principale sito produttivo del gruppo, con oltre seimila ettari di terreno dove si producono mele, uva, pere e ciliegie- è stato infatti colpito per il quarto anno di fila da una gravissima siccità che alla fine del 2021 ha visto 19 milioni di persone vivere in aree caratterizzate da “grave scarsità d’acqua”. Come ricorda Grain nel report “Squeezing communities dry” tutte le regioni cilene specializzate nella produzione di frutta “stanno affrontando una crisi idrica aggravata dalla siccità causata dal cambiamento climatico”.

    https://altreconomia.it/il-nuovo-volto-del-water-grabbing-e-la-complicita-della-finanza
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  • Quand l’archéologie des « mauvaises herbes » bouscule l’Histoire (et le futur) de l’agriculture - Geo.fr
    https://www.geo.fr/environnement/archeobiologie-quand-banales-mauvaises-herbes-adventices-bousculent-histoire-agr

    Des scientifiques des universités britanniques de Sheffield et d’Oxford ont constitué le catalogue le plus exhaustif des adventices – communément appelées « mauvaises herbes ». D’après leur analyse, l’Histoire de l’agriculture est loin d’être celle d’une simple transition d’un modèle extensif vers un schéma intensif.

    Alors que les agriculteurs se mobilisent en Europe pour défendre le droit à un revenu décent, une nouvelle base de données unique en son genre nous invite à replacer les pratiques agricoles dans leur contexte géographique et historique – avec ceci de particulier (et de surprenant) que ses contributeurs n’ont pas retracé le parcours des variétés cultivées… mais celui des « adventices ».

    Au-delà de leur réputation de « mauvaises herbes », ces plantes qui s’immiscent spontanément dans et autour des champs s’avèrent en effet des indices précieux, éclairant à la fois le passé agricole de l’humanité – et peut-être également son avenir face au changement climatique.

    Agriculture intensive ou extensive ?

    Le domaine fascinant de l’archéobotanique, ou l’étude des relations entre les sociétés humaines et le monde végétal par l’analyse des restes végétaux trouvés en contexte archéologique, vise notamment à décrire l’économie végétale des sociétés anciennes et à reconstituer les pratiques agricoles (université de Genève).

    En identifiant les adventices présentes, les spécialistes de cette discipline pourront désormais se référer à un catalogue précis afin de connaître les caractéristiques écologiques de ces plantes, et en déduire si l’agriculture était plutôt extensive ou au contraire intensive – un terme qui fait référence non pas à l’usage de pesticides modernes mais au fait d’optimiser la productivité, avant même l’essor de la chimie.

    Développé par des scientifiques des universités britanniques de Sheffield et d’Oxford à l’issue de trois décennies de recherche, le catalogue des adventices (gratuit et en accès libre) recense quelque 928 espèces végétales en Eurasie et en Afrique du nord, présentes dans les champs de céréales et de légumineuses cultivés sans engrais de synthèse et sans herbicides.

    « Dans les environnements agricoles modernes, où les cultures sont minutieusement gérées et où tout ce qui n’est pas désiré est éliminé, il peut être difficile de suivre les changements à long terme des environnements et des espèces végétales. En étudiant les populations historiques d’adventices au lieu des cultures, les données offrent aux chercheurs un moyen unique de voir ce qui a été perdu et gagné au fil du temps », explique dans un communiqué le Pr John Hodgson, qui a contribué aux recherches.

    Fertilisation, arrosage et désherbage à l’âge du bronze

    « Nous avons tendance à penser que l’agriculture a commencé de manière non intensive et qu’elle s’est progressivement intensifiée au fil du temps. Cependant, nous avons trouvé des sites du Néolithique [entre 6 000 et 2 200 ans avant notre ère] et de l’âge du bronze [-2 200 ans à -800 ans] qui remettent en cause cette croyance », détaille la Pr Glynis Jones, de l’université de Sheffield (communiqué).

    L’archéologue explique qu’à ces périodes, de petites parcelles de terre étaient cultivées de manière intensive, avec des pratiques telles que la « fertilisation, l’arrosage et le désherbage de cultures comme le blé ou l’orge ». Autrement dit, « des endroits où l’effort humain était important pour la culture des plantes ».

    « Nous avons également constaté que les sites de l’âge du fer [-800 ans à -450 ans] et de la période romaine qui s’étendaient sur des zones plus vastes étaient cultivés de manière moins intensive, ce qui signifie que les cultures pouvaient être plus nombreuses, mais qu’elles n’étaient pas exploitées de manière aussi intensive qu’auparavant puisqu’elles couvraient des zones plus vastes », compare-t-elle.

    Reste désormais à élargir ce catalogue des adventices à d’autres régions du monde – afin que les spécialistes des peuples d’Amérique, d’Afrique sub-saharienne, d’Asie et d’ailleurs puissent disposer eux aussi d’un nouvel outil puissant pour comprendre les liens tissés par ces populations avec la terre nourricière…

  • (Ma mère, vous revient-il encore, après plus de vingt années, ce poids plus lourd en vous, par les lourds soleils ? Je pense à votre jeunesse d’alors, ma mère, petite sœur, qui n’aviez pas l’âge de Maria ; sous votre robe, sous votre peau, j’avais chaud aussi, et vous me traîniez comme un de ces fruits d’été dont vous aviez envie… ah ! ma mère, comme je vous adore d’être restée inconnue !)

    [...]

    « Mère, que quinze années me tombent dessus encore et que je les passe à me poivrer et à aimer, et qu’ensuite je meure, si de l’amour que je porte n’a éclos que l’amour ! Tout sera oublié, comme ces impressions que je laisse se gaspiller, tiédeur des soirs, fraîcheur des couloirs, déclin de la prison vers l’automne, je ne vous retrouverai pas. »

    La Cavale Partie I Chapitre IX

    #maternité #mère #adoption