• Marseille : le gouvernement brise la grève des nettoyeurs - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/08/12/marseille-le-gouvernement-brise-la-greve-des-nettoyeurs

    La gare de Saint-Charles à #Marseille est l’une des plus importantes de France et connaît un important afflux de voyageurs en été. Depuis 10 jours, les #agents_de_nettoyage de la gare sont en grève pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires par l’entreprise Laser propreté. Et les déchets se sont accumulés dans la gare.

    Cette histoire est un condensé du monde macroniste : la précarité des travailleurs, la privatisation du service public ferroviaire qui utilise des sous-traitants privées pour le nettoyage des gares, l’exploitation brutale qui va jusqu’à arrêter de verser les salaires…

    Qu’ont fait les autorités ? Ont-elle sommé le patron voleur de payer les agents volés ? Non, elles ont brisé la grève, purement et simplement.

    Le 10 août, le maire « socialiste » de Marseille Benoit Payan prenait un arrêté « enjoignant la SNCF à nettoyer la gare ». Le soir même, des forces de l’ordre intervenaient pour escorter d’autres employés du nettoyages pour briser la grève. Plutôt que de régler les causes du mouvement, on efface ses traces. Le Ministre des transports Clément Beaune se félicite sur Twitter que « la gare Saint-Charles a été nettoyée cette nuit. C’était indispensable, face à une situation indigne. Merci aux agents qui sont intervenus et aux services de l’État pour leur action ». Tout fier de piétiner la dignité de grévistes.

    Un précédent article de Tiphaine Guéret dans CQFD sur cette même entreprise (de merde).
    http://2020.cqfd-journal.org/Agent-es-de-nettoyage-en-greve-Si
    #nettoyage #syndicalisme

  • #Emmanuel_Lechypre, journaliste à BFM Business :

    « L’#échec des #politiques_de_la_ville, une quinzaine de #plans_banlieues depuis 1977. 100 milliards d’euro sur la table, et pas de résultats. La réalité c’est que la situation est bien plus difficile pour ces 7,5% de la population qui vivent dans les #banlieues que pour le reste du pays. Le taux de #chômage y est 2 fois plus élevé. La moitié des jeunes n’y a pas d’emploi, 4 habitants sur 10 n’ont aucun #diplôme, c’est le double de la moyenne nationale, et le taux de #pauvreté est 3 fois plus élevé que dans l’ensemble du pays.
    Quand vous regardez, est-ce que les habitants des #quartiers_pauvres reçoivent plus de #transferts_sociaux que les autres ? Non, en France métropolitaine on est à 6800 euros en moyenne par an. Là c’est 6100 euros dans les banlieues.
    Est-ce que ces territoires, plus pauvres, reçoivent beaucoup plus de la #solidarité_nationale qu’ils ne contribuent ? Ce n’est pas vrai. La Seine-Saint-Denis est le 3ème département en France le plus pauvre de France, et pourtant c’est le 8ème contributeur en termes de #cotisations_sociales.
    Est-ce que les quartiers pauvres sont mieux traités par l’Etat que la France périphérique ? Non, si on regarde les chiffres en matière de #santé, les quartiers populaires comptent moins de 250 professionnels offrant des #soins de proximité. C’est 400 en moyenne en France. Et même quand l’Etat dépense plus, les chiffres sont trompeurs. C’est vrai sur le coût moyen d’un élève accueilli en #éducation_prioritaire, il est plus élevé, sauf que la qualité de l’#enseignement qui est dispensé est moins bonne. »

    https://twitter.com/Laurent_Potelle/status/1675463787221008387
    https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/emmanuel-lechypre-banlieues-trop-peu-d-argent-trop-mal-depense-30-06_VN-20230
    #chiffres #statistiques #préjugés #idées_reçues #quartiers_populaires #réalité #Nahel #politique_de_la_ville

    ping @karine4 @isskein @cede

    • Violences en banlieue : la politique de la ville, une cible trop facile

      Depuis la mort de Nahel, l’extrême droite s’indigne des milliards qui auraient irrigué en vain les quartiers populaires. Mais avec des plans banlieues délaissés depuis des années, le problème semble surtout résider dans les rapports entre la jeunesse et la police.

      C’est une petite musique qui monte, après cinq nuits d’émeutes qui laissent le pays groggy. Une rage de justice, pour venger la mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir policer le 27 juin, qui a tout emporté sur son passage : mairies, commissariats, écoles, centres des impôts ou de santé, médiathèques, boutiques et centres commerciaux, voitures et mobilier urbain. Jusqu’à cette tentative de mettre le feu à la mairie de Clichy-sous-Bois, tout un symbole : foyer des précédentes violences de 2005, la ville a longtemps été dirigée par l’actuel ministre de la Ville, Olivier Klein.

      Cette petite musique, le Rassemblement national la fredonne depuis des années, mais c’est Eric Zemmour qui l’a entonnée vendredi sur Twitter : « On a dépensé 40 milliards d’euros pour reconstruire ces quartiers avec le #plan_Borloo, 40 milliards ! Vous voyez le résultat aujourd’hui ? » Un discours démagogique : le #programme_national_de_rénovation_urbaine (#PNRU, 2004-2021), créé par la loi Borloo du 1er août 2003, n’a pas coûté 40 milliards, mais 12. Lesquels ont été financés aux deux tiers par #Action_Logement, l’organisme paritaire qui collecte le 1 % logement, un prélèvement sur la masse salariale. Le reste par les collectivités locales et l’Etat. Ces 12 milliards d’euros ont généré 48 milliards d’euros de travaux, une manne qui a surtout profité au BTP. En outre, le PNRU a généré 4 milliards de TVA, 6 milliards de cotisations et 40 000 emplois pendant dix ans. Merci la banlieue. Un deuxième programme, le #NPNRU (N pour nouveau), est en route. D’un montant identique, il court jusqu’en 2030.

      « Plus grand chantier civil de l’histoire »

      Trop d’argent aurait été déversé pour les quartiers populaires ? « Franchement, vous n’imaginez pas à quoi ressemblait leur #état_d’abandon, de #misère, l’#enfermement : la police ne rentrait pas dans ces quartiers, les poubelles n’étaient pas ramassées, personne n’y rentrait ! » s’énervait #Jean-Louis_Borloo mardi 27 juin. Avant d’engueuler Libération, qui l’interrogeait sur son bilan  : « A quoi ça a servi ? Avant le PNRU, qui est quand même le plus grand chantier civil de l’histoire de France, il y avait des émeutes sporadiques dans les quartiers, quasiment tous les jours, jusqu’au grand embrasement de 2005. »

      C’était quelques heures avant que Nanterre ne s’embrase. Hasard cruel du calendrier, le père de la #rénovation_urbaine se trouvait à la Grande Borne à Grigny (Essonne), dans le cadre d’un déplacement censé donner le coup d’envoi des « célébrations » des 20 ans de l’#Agence_nationale_pour_la_rénovation_urbaine (#Anru) et à quelques jours d’un Comité interministériel des villes présidé par Elisabeth Borne, qui devait enfin dévoiler le contenu du plan « Quartiers 2030 ». Issue de la loi la loi Borloo, l’Anru est aujourd’hui présidée par Catherine Vautrin, présidente LR du Grand Reims, qui a succédé à Olivier Klein.

      Si le plan Borloo a permis de pacifier les banlieues, il a été par la suite « victime de son succès ». « Quand ça a commencé à aller mieux, on a arrêté de s’occuper des banlieues, ce n’était plus un problème », explique l’ex-maire de Valenciennes. Il aura fallu l’« appel de Grigny » en 2017 suivi d’un rapport également signé par Borloo en 2018 et une déambulation d’Emmanuel Macron en Seine-Saint-Denis, en plein Covid, pour que le chef de l’Etat ne se décide enfin à lancer l’acte II de la rénovation urbaine.

      Entretemps, une génération aura été sacrifiée. « Les 15-17 ans qui constituent le gros des émeutiers, ce sont les oubliés de la politique de la ville, estime un ex-préfet de Seine-Saint-Denis. Ce mouvement doit engendrer une révolution des dispositifs permettant d’appréhender socialement cette classe d’âge, dont personne ne s’occupe, de Toulouse à Sevran. » L’éducation y joue un rôle central, et l’annonce faite le 26 juin par le chef de l’Etat à Marseille d’étendre les heures d’ouverture des collèges a été saluée par les acteurs de la politique de la ville, qui ne se résume pas à la rénovation urbaine.

      « La question, c’est la police, la police, la police »

      On en fait trop pour les banlieues, vraiment ? Quelques chiffres récents compilés par l’Insee : dans les 1 514 « quartiers prioritaires de la politique de la ville » (QPV), où vit 8 % de la population, le taux de pauvreté est trois fois plus élevé (43 %) que dans le reste des unités urbaines et le revenu médian plafonne à 13 770 euros par an et par foyer. Avec un taux de chômage de 18,6 %, plus du double du niveau national. Bref, « dans les QPV, les communes ont plus de besoins mais moins de ressources : 30 % de capacité financière en moins », rappelait Borloo dans son plan de « réconciliation nationale ». La politique de la ville n’est pas la charité, ou une faveur faite aux plus précaires.

      Dans ces quartiers, plus de la moitié des enfants vivent en situation de pauvreté : 57 %, contre 21 % en France métropolitaine. Ils grandissent la rage au ventre à force de se faire contrôler : dans ces quartiers dont souvent un quart des habitants ne sont pas nés en France, un jeune homme noir ou arabe a une probabilité vingt fois plus élevée d’être contrôlé que l’ensemble de la population, selon un rapport du Défenseur des droits de 2017. Pour le sociologue Renaud Epstein, on se trompe donc en imputant la révolte actuelle à l’échec de la rénovation urbaine. « La question, c’est la police, la police, la police, et éventuellement la justice. La rénovation urbaine n’a rien à voir là-dedans. Si ça chauffe à Pablo-Picasso [le quartier de Nanterre où vivait Nahel, épicentre des violences, ndlr], ce n’est pas parce qu’on va leur enlever leur mosaïque pour pouvoir rénover les tours Nuages ! »

      Elu municipal à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et infatigable militant des quartiers populaires, Fouad Ben Ahmed peut dater la bascule au jour près. Le 3 février 2003, quand Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, se rend à Toulouse et lance : « La police n’est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter les délinquants, vous n’êtes pas des travailleurs sociaux. » Dans la foulée, le directeur de la police toulousaine est limogé. « Dès lors, la police n’a plus été là pour protéger les jeunes, mais pour les interpeller. » L’élu socialiste n’oublie pas non plus la dimension économique des violences actuelles, qu’il qualifie d’« émeutes du pouvoir d’achat ». Ce dont témoignent les pillages de supermarchés de hard discount comme Aldi. A Grigny, le maire, Philipe Rio, le rejoint : « Depuis 2005, la pauvreté a explosé à Grigny, et la crise du Covid et l’inflation ont été un accélérateur d’inégalités et d’injustices. »

      Alors que Mohamed Mechmache, figure des révoltes urbaines de 2005 à travers son association ACLeFeu, réclamait ce dimanche « un vrai Grenelle pour les quartiers », certains craignent que ces émeutes ne plantent le dernier clou dans le cercueil de la politique de la ville. En clair : il n’y aura pas de PNRU 3 ni de 18e plan banlieue. « Vu l’état de sécession de la jeunesse, et en face la force de l’extrême droite, il n’y aura plus un sou pour les quartiers, c’est mort », confie un militant. Rencontrée samedi soir à Bobigny, Nassima, qui condamne les violences mais comprend la colère, le dit avec ses mots et la sagesse de ses 15 ans : « Déjà qu’on était délaissés, mais on va l’être encore plus car les Français vont se dire : “Ces gens, on les aide, pour qu’au final ils pillent.” »

      https://www.liberation.fr/societe/ville/violences-en-banlieue-la-politique-de-la-ville-une-cible-trop-facile-2023

    • Trop d’argent public dans les banlieues ? « Un vaste mensonge à des fins racistes et anti-pauvres »

      Après les révoltes urbaines, des commentateurs ont accusé les banlieues d’engloutir les #fonds_publics. La réalité ce sont plutôt des #services_publics moins bien dotés qu’ailleurs, et des travailleurs essentiels plus nombreux dans ces quartiers.

      Les banlieues seraient « gorgées d’#allocations_sociales », a dit Éric Zemmour. Ou bien encore seraient dépendantes du « trafic de drogues », a affirmé le patron du Medef au sujet de la Seine-Saint-Denis, avant de s’excuser. « Quand on regarde la réalité de près, le fantasme des milliards d’argent public déversés, d’habitants qui seraient gorgés de subventions est un vaste #mensonge », réagit Stéphane Troussel, président, socialiste, du département en question. La Seine-Saint-Denis, « c’est un département dans le top 10 des créations d’entreprises, en 20 ans, l’emploi y a bondi de 30 %», met par exemple en avant l’élu pour contredire les #préjugés.

      « Je ne suis ni angélique ni naïf, je sais aussi les difficultés, le niveau de chômage, le nombre d’allocataires du RSA, le taux de délinquance et de criminalité élevé, ajoute-t-il. Mais les clichés et caricatures exploités par les réactionnaires et l’extrême droite le sont à des fins politiques, à des fins racistes et anti-pauvres, pour exacerber le clivage entre ce que nous représentons en Seine-Saint-Denis, qui est un peu l’emblème des banlieues, et le reste de la France. »

      Des quartiers de travailleuses et travailleurs

      Les affirmations discriminatoires de quelques figures politiques depuis les émeutes qui ont secoué les quartiers populaires sont en grande partie contredites par la réalité. Dans la symbolique Seine-Saint-Denis, la population dispose « du plus faible niveau de vie de la France métropolitaine », pointait un rapport parlementaire en 2018. Le département présente aussi le taux de #chômage le plus élevé de la région Île-de-France : à 9,8% contre 5,4 % à Paris début 2023. Mais la Seine-Saint-Denis est aussi le département d’Île-de-France, « où la part des travailleurs clés dans l’ensemble des actifs résidents est la plus élevée », relevait l’Insee dans une étude en 2021.

      Les « #travailleurs-clés » de Seine-Saint-Denis sont entre autres aides à domicile, caissières et caissiers, ou encore vendeurs de commerces essentiels. Des #métiers dont tout le monde a perçu l’importance vitale pendant les confinements. L’atelier parisien d’urbanisme s’est aussi demandé où vivent les actifs des professions essentielles d’Île-de-France : personnel hospitalier, caissiers, ouvriers de la logistique, de la maintenance, aides à domicile, personnel de l’éducation…

      Sans surprise, du fait des prix de l’immobilier, elles et ils sont peu à vivre à Paris et beaucoup plus dans les départements des banlieues populaires. Les auxiliaires de vie, par exemple, résident plus fréquemment en Seine-Saint-Denis. Les livreurs sont sous-représentés à Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines, mais surreprésentés dans les autres départements franciliens, principalement en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d’Oise et le Val-de-Marne.

      Justice, police : #sous-dotation à tous les étages

      « Tous ceux qui ont étudié un peu la situation et essayé de la regarder objectivement ont constaté le #sous-équipement de notre département, notamment en termes de grands services publics, en matière de #justice, de #police, d’#éducation, de #santé », dit aussi Stéphane Troussel. L’élu cite le rapport parlementaire « sur l’évaluation de l’action de l’État dans l’exercice de ses missions régaliennes en #Seine-Saint-Denis » rédigé en 2018 par un élu du parti de Macron et un élu LR.

      Le rapport pointe notamment l’inégalité d’accès à la justice. Par exemple, la durée de traitement des affaires au tribunal d’instance est de 8,6 mois en moyenne en Seine-Saint-Denis, contre moins de 5 mois pour ceux du 18e arrondissement ou du 15e arrondissement de Paris. La Seine-Saint-Denis dispose aussi de beaucoup moins d’officiers de police judiciaire, ceux et celles chargés d’enquêter, que Paris et les Hauts-de-Seine.

      « La police, dans un département populaire comme le nôtre, n’est pas assez dotée en moyens, qu’ils soient humains ou immobiliers, estime Stéphane Troussel. L’état des commissariats est scandaleux. » L’élu pense aussi qu’il faut changer la police. « Il faut un débat sur la doctrine d’intervention, les contrôles aux faciès, les conséquences des modifications législatives de 2017 [sur l’usage de leur arme par les policiers en cas de refus d’obtempérer, ndlr], sur la formation des policiers… Mais en attendant, je suis pour une police qui est un service public, qui rassure et protège d’abord les plus fragiles et les plus modestes, les femmes seules, les enfants et les jeunes, les personnes âgées. Aujourd’hui, je considère que la police n’a pas les moyens de cette action dans un département comme le nôtre. »

      Éducation : des milliers d’heures de cours perdues

      La situation n’est pas meilleure dans l’éducation. Il existe en Seine-Saint-Denis « une forme subie d’#exclusion_scolaire : l’absence d’enseignant devant les élèves », pointait le rapport parlementaire de députés LR et LREM. « En dépit des postes créés depuis cinq ans, la continuité de l’enseignement n’est toujours pas assurée en Seine-Saint-Denis, pour une raison “mécanique” qui tient à l’inefficacité du dispositif de remplacement des absences de courte durée », ajoutaient les deux parlementaires.

      L’an dernier, Mediapart avait comptabilisé 259 heures perdues en un mois dans un collège de Seine-Saint-Denis faute d’enseignants pour faire cours. Dans les Hauts-de-Seine, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) recensait ce printemps déjà plus de 800 heures de cours perdues à Bagneux, commune populaire des Hauts-de-Seine.

      Pourtant, nombre d’établissements scolaires des banlieues populaires d’Île-de-France sont classés « réseau d’éducation prioritaire », Rep ou Rep+. Ce qui devrait signifier des moyens supplémentaires. 58 % des écoliers et 62 % des collégiens de Seine-Saint-Denis sont inscrits dans un établissement de ce type.

      « Dans les établissements Rep et Rep+, les moyens ne sont absolument pas à la hauteur des besoins, accuse Fatna Seghrouchni, professeure de français en collège dans le Val-d’Oise et cosecrétaire de la fédération Sud Éducation. « On entasse les élèves dans les classes, on surcharge les classes. » Quand elle est arrivée dans son collège il y a 17 ans, l’enseignante avait « 20 à 22 élèves par classe », témoigne-t-elle. « Alors que mon collège n’était pas encore classé #Rep. Aujourd’hui, on est à 26-28 tout en étant classé Rep. Cinq élèves en plus par classe, c’est oppressant pour les élèves eux-mêmes. Et l’établissement n’est pas fait pour accueillir autant d’élèves. »

      La responsable syndicale salue les programmes de soutien pour les établissements classés prioritaires, d’aides aux devoirs, les enveloppes budgétaires pour proposer des activités culturelles et sportives. Mais tout cela reste « du saupoudrage, dit-elle. Nous, nous demandons surtout moins d’élèves dans les classes, plus d’établissements scolaires, pour mieux accueillir tous les élèves, plus d’enseignants, plus de personnel en général, et une meilleure rémunération de tous les personnels. »

      Des grands projets qui ne profitent pas aux habitants

      Au cours des nuits de tensions fin juin et début juillet, Yohan Salès, conseiller municipal à Pierrefitte-sur-Seine pour la France insoumise, a arpenté les rues de sa ville à la rencontre des jeunes et des médiateurs. « On a discuté des débats des plateaux télé des derniers jours. Ce que disent les gens, c’est que l’argent de la politique de la ville, on ne le voit pas, rapporte-t-il. Dire que la Seine-Saint-Denis engloutit des millions d’argent public, c’est une lubie de la droite. L’investissement est en fait largement insuffisant. »

      Pour lui, beaucoup des grands projets menés par l’État dans le département de Seine-Saint-Denis ne profitent pas à la population des quartiers. « La vérité, c’est que sur la Plaine-Saint-Denis par exemple, que l’État veut transformer en un nouveau quartier d’affaires, il n’y a pas de volonté politique pour que les habitants du département puissent y travailler. Le chantier d’un site des Jeux olympiques (JO) a brûlé à Aubervilliers, mais ces JO ne vont pas profiter aux habitants du département ! Aucun habitant ne pourra se permettre le prix du billet d’un événement sportif de ces Jeux. » Le premier tarif démarre à 24 euros pour les JO et 15 euros pour les Jeux paralympiques, pour les places avec le moins de visibilité. Les tarifs vont jusqu’à frôler les 1000 euros pour les meilleures places.

      Comment se payer des places, même à quelques dizaines d’euros, quand « une situation de détresse alimentaire frappe les habitants » des banlieues, comme l’alertaient quelques semaines avant la mort de Nahel et les émeutes, des dizaines d’élus locaux des quartiers populaires de différents horizons politiques ? « Les banlieues sont au bord de l’#asphyxie », leurs habitants ont « le sentiment d’être abandonnés par la République », écrivaient aussi ces édiles. Face à cette situation, le président de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel en appelle à « une action publique de remise à niveau qui porte un choc structurel d’égalité. Sans cela, ma crainte, c’est que les écarts ne cessent de s’accroître ». Dans son département, en Île-de-France, et au-delà.

      https://basta.media/trop-d-argent-public-dans-les-banlieues-un-vaste-mensonge-a-des-fins-racist

      ici aussi :
      https://seenthis.net/messages/1010259

  • Reinigungskräfte am Potsdamer Platz: „Sie sollen sich nicht durch die obere Stadt bewegen“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/reinigungskraefte-am-potsdamer-platz-sie-sollen-sich-nicht-durch-di

    Da ist er, der „größte Niedriglohnsektor Europas“, auf dessen Durchsetzung Ex-Bundeskanzler Schröder stolz ist. Ab dem Jahr 2003 setzten Grüne und SPD alles daran, der deutschen Wirtschaft Kostenvorteile im weltweiten und vor allem innereuropäischen Konkurrenzkampf durch massive Einkommensverluste großer Teile der Bevölkerung zu verschaffen. Der „Genosse der Bosse“ und seine Spießgesellen waren letztlich sehr erfolgreich darin, viele Familien nicht nur ärmer zu machen sondern die Arbeitsbedingungen derart zu verschlechtern, dass die Lebenszeit einfacher Arbeiterinnen und Arbeiter wieder deutlich verkürzt wurde.

    Dieses Interview erzählt davon, wie und wieso die Betroffenen der Armut trotz Arbeit bei ihrer eigenen Ausbeutung mittun.

    2.7.2023 von Niklas Liebetrau - Mitten in Berlin gibt es eine „Unterwelt“, durch die sich Menschen bewegen, die Dreck beseitigen. Eine Forscherin hat einige von ihnen über Monate dort begleitet.

    Es handelt sich um die größte Handwerksbranche Deutschlands. Eine, die gleichzeitig kaum sichtbar ist: die Gebäudereinigung. 700.000 Menschen putzen täglich Großraumbüros, Treppenhäuser, Einkaufszentren. Und werden dabei meistens gar nicht wahrgenommen. Auch am Potsdamer Platz ist das so. Die Arbeiter dort bewegen sich durch ein unterirdisches Tunnelsystem, fernab von Touristen, Büroangestellten und Anwohnern. Eine Unterwelt.

    Die Berliner Organisationswissenschaftlerin Jana Costas hat über Monate die Reinigungskräfte am Potsdamer Platz bei ihren Schichten begleitet. Herausgekommen ist ihre umfassende und nicht ganz unumstrittene ethnografische Studie „Im Minus-Bereich“. Zum Interview treffen wir die Forscherin in einem kleinen Gemeinschaftsbüro mit unverputzten Wänden und typischem Kreuzberger Charme, mitten im Bergmannkiez.

    Berliner Zeitung: Frau Costas, was hat Sie an Ihrer Studie am meisten überrascht?

    Jana Costas: Vor allem, dass die Reinigungskräfte entgegen gängiger Annahmen auch Freude und Spaß an ihrer Arbeit haben und ein starkes Arbeitsethos zelebrieren. Sie betonen zum Beispiel immer wieder, wie hart ihre Arbeit sei. Ich fand das bemerkenswert und habe mich gefragt, woran das liegt.

    Haben Sie eine Antwort gefunden?

    Trotz aller Unterschiede ist ihnen allen gemein, dass sie sich ihrer Arbeit zuwenden, um Würde zu erlangen. Einige kommen aus Deutschland, andere sind nach Deutschland immigriert, es gibt welche, die haben eine Ausbildung als Gebäudereiniger, andere haben Qualifikationen als Friseurinnen oder Heizungstechniker. Das Leben mancher Reinigungskräfte war durch Arbeitslosigkeit, Obdachlosigkeit oder Abhängigkeit geprägt. Aber allen geht es sehr stark darum, sich als arbeitende Menschen zu definieren, die Geld verdienen, eine Struktur haben. So grenzen sie sich von denen ab, die nicht arbeiten.

    Für Ihre Studie haben Sie vier Menschen ins Zentrum gerückt: Luisa, Marcel, Ali und Alex. Wie kamen Sie auf diese vier?

    Sie sind auf unterschiedlichen Wegen zu ihrem Beruf gekommen, und sie üben unterschiedliche Tätigkeiten aus: Zigarettenstummel auf der Straße aufsammeln, das Einkaufszentrum säubern, in Wohn- und Bürohäusern oder Cafés reinigen. Ich habe mich den unterschiedlichen Schichten angeschlossen, um ihre verschiedenen Perspektiven auf die Arbeit kennenzulernen.

    Reinigungskräfte sollen so unsichtbar wie möglich sein.

    Wer sind die vier?

    Alex ist ein 18-Jähriger aus dem Wedding, der, genau wie sein Vater einst, eine Ausbildung zum Gebäudereiniger macht. Für ihn ist das eine ganz normale Arbeit, er möchte nicht im Büro sitzen, sondern körperlich arbeiten. Ali, Ende dreißig, aus Kreuzberg, hat eine Ausbildung zum Maschinenfahrer gemacht und ist dann gewechselt. Bei ihm ist auffällig, wie zuvorkommend er den Kunden gegenübertritt. Luisa, 37, kommt aus Angola, spricht fast kein Deutsch und wurde vom Jobcenter vermittelt. Sie hat einen schweren Stand unter den Reinigungskräften. Und Marcel, 38, aus Eberswalde, ehemals drogenabhängig, der auch mal eine Zeit im Gefängnis saß, sagt, seine Mutter sei mächtig stolz auf ihn, dass er einen solchen Job hat.

    Sie alle arbeiten für die gleiche Firma am Potsdamer Platz in unterschiedlichen Objekten. Was ist das für ein Ort?

    Im Grunde ist das eine Mikrostadt. Es gibt Kinos, Hotels, Restaurants, Supermärkte, Arztpraxen, Büros, Wohnungen, sogar ein Casino. Ein Ort, der hell erstrahlt und sich glamourös darstellt: Sehr viel Glas, sehr viele hohe Gebäude, große Empfangshallen, zum Teil ausgestattet mit edlem Holz oder Marmor. Entworfen von internationalen Stararchitekten.

    Im Minus-Bereich ist es stickig, manchmal stinkt es.

    Aber es gibt auch eine Unterwelt.

    Genau. Die Unterwelt nennen die Reinigungsleute auch den Minus-Bereich. Ein Ort, der bis zu vier Ebenen in die Tiefe geht, ein labyrinthisches Tunnelsystem, über das sie von einem Gebäude zum nächsten kommen. Dort befinden sich ihr Materialraum mit den Reinigungsutensilien und ihre Schließfächer. Einige verbringen hier ihre Frühstückspausen. Im Minus-Bereich ist es mal stickig, an anderen Stellen kalt, manchmal stinkt es. Ab 9 Uhr morgens sollen sie sich mit ihrem Reinigungswagen nicht mehr durch die obere Stadt bewegen. Sie sollen die Touristinnen, Büroangestellten und Bewohner nicht stören und so unsichtbar wie möglich sein.

    Sie thematisieren in Ihrem Buch den Begriff „Dramen der Würde“. Was muss man sich darunter vorstellen?Würde fußt auf zwei Aspekten: Dem Selbstwertgefühl und der Anerkennung durch andere. Bei Reinigungskräften stehen diese Komponenten in einem Spannungsverhältnis. Während sie es zwar schaffen, ein Selbstwertgefühl bei ihrer Arbeit zu entwickeln, erfahren sie in der Begegnung mit anderen gerade wegen dieser Arbeit wenig Respekt.

    Können Sie ein Beispiel nennen?

    Ich habe mit einer Reinigungskraft mal die Lobby eines Apartmenthauses gesäubert. Dort stand ein Tisch mit einer Glasplatte. Diese Reinigungskraft ist sehr gewissenhaft, benutzt nur die besten Reinigungsutensilien, ist sehr höflich, auch zu den Empfangsdamen. Und dann kam der Manager dieses Hauses und hat mitbekommen, dass die Gummimagnete unter der Glasplatte beim Säubern ganz leicht verrutscht waren. Er ist sehr laut geworden und war extrem herabwürdigend. Das Drama wird ersichtlich, wenn die Reinigungskraft danach draußen steht, mit zitternden Händen eine Zigarette raucht und Rachefantasien entwickelt.

    Rachefantasien?

    Er hat dem Manager gewünscht, dass man den mal in die Fankurve von Union Berlin stecken sollte und der dort dann „Ich hasse Union“ rufen solle. Dann könne er mal sehen, was mit ihm geschehe. In solchen Momenten merkt man, wie schwer es für die Reinigungskräfte ist, ihre Würde zu bewahren.

    Wie war das für Sie in dem Moment?

    Schlimm, weil ich auch noch mit daran Schuld hatte, dass die Magnete verrutscht waren. Das ist mir nahegegangen, auch wenn ich mich als Forscherin anders als die Reinigungskraft distanzieren konnte. Bei einer anderen Szene war das schon schwerer.

    Welche war das?

    Da ging es um Luisa, die Frau aus Angola. Sie ist neu in der Gruppe, hat vorher nie als Reinigungskraft gearbeitet. Die anderen sind genervt von ihr. Einer der Vorarbeiter hat ihr empfohlen, zu ihrem Geburtstag einen Kuchen mitzubringen, weil man das ja so mache in Deutschland. Also hat sie eine Torte gebacken und auch noch angolanische Hähnchenbällchen mitgebracht, sie ist nach ihrer Schicht morgens um 9 Uhr länger geblieben und hat alles im Materialraum in Minus Zwei angerichtet. Aber die anderen haben nur ihre eigenen Graubrote gegessen und niemand hat ein Wort gesagt. Als Luisa ihnen ihre Torte angeboten hat, haben die meisten abgelehnt.

    Das klingt, als hätten da auch rassistische Motive eine Rolle gespielt.

    Die gab es durchaus. Gleichzeitig ist mir sehr wichtig zu betonen, dass nicht alle Reinigungskräfte Rassisten sind. Und dass sich das auch wandeln kann. Nach dieser Situation gab es eine Intervention durch das Management. Und als Luisa wenig später in eine andere Schicht kam, haben die, die gerade noch schlecht über sie sprachen, gesagt: Die Guten werden immer abgezogen. Verrückt, oder?

    Wie erklären Sie sich das?

    Durch Ausgrenzung versuchen sich die Reinigungskräfte voneinander abzuheben. Es ist ein Beruf ohne Zugangshürden, im Grunde kann den jeder machen. Aber wenn ihn jeder oder jede machen kann, was heißt es dann, eine Reinigungskraft zu sein? Deswegen betonen sie die individuellen Unterschiede: Die ist so faul, aber guck mal, wie toll ich das hier mache. Das kann aber nicht aufrechterhalten werden, weil sie trotzdem alle die Herabwürdigung von außen erfahren.
    Scham bei der Einstellung einer Reinigungskraft

    Woher kommt die Stigmatisierung von Reinigungskräften?

    Schmutz wird in vielen Kulturen abwertend gesehen, das gilt auch für die Arbeit damit. Es gibt die These, dass Reinigungskräfte uns an unsere Unreinheit erinnern. Reinigungskräfte haben außerdem einen Einblick in unsere intimste Privatsphäre und werden deswegen unsichtbar gemacht. Damit sie aus dem Wissen keine Macht über uns entwickeln.

    Mir scheint, viele Menschen, die eine Reinigungskraft beschäftigen, schämen sich dieses Privilegs. Wie sehen Sie das?

    Ich bin mir nicht sicher, ob das in der Breite wirklich der Fall ist. Wenn die Büroangestellte mit zwei Kindern jetzt aus Scham keine Reinigungskraft mehr einstellt und es selbst macht, ist das ja auch eine Unsichtbarmachung dieser Arbeit. Für mich ist die Frage eher: Wie verbessern wir die Arbeitsbedingungen der Reinigungskräfte? Wenn sie gut bezahlt werden und unter anständigen Bedingungen arbeiten, sehe ich weniger ein Problem. Sonst würde sich die Frage stellen: Wer macht es dann?

    Inwiefern hat sich für Sie persönlich der Umgang mit Reinigungskräften verändert?

    Erst mal fühle ich mich bestätigt, dass man die Realitäten dieser Menschen dann am besten verstehen kann, wenn man Teil ihrer Arbeitswelt wird. Und dann ist mir noch mal bewusst geworden, wie schon kleine Gesten der Wertschätzung, etwa eine freundliche Begrüßung, sehr viel ausmachen können. Es ist wichtig für diese Menschen, für ihre Würde.

    Ihre Art des Forschens wurde auch kritisiert. Ihnen wurde vorgeworfen, aus einer privilegierten Haltung auf Probleme zu schauen, die nicht Ihre sind, und dass dadurch die Gefahr bestehe, Verhältnisse durch die eigene Brille zu interpretieren, also zu verzerren. Was entgegnen Sie dem?

    Erst mal kann die Verzerrung bei jeder Form des Forschens stattfinden, bei Statistiken, Umfragen, Interviews. Wenn man sich sechs Monate mit den Menschen beschäftigt, bekommt man einen ganz anderen Zugang, als wenn man sie eine Stunde lang interviewt. Davon abgesehen bin ich mir vollkommen bewusst, dass meine Studie natürlich von meinem Blickwinkel beeinflusst ist. Das ist aber nur dann problematisch, wenn ich dies nicht reflektiere. Das habe ich aber getan. Außerdem muss man sich auch mal die Alternative ansehen: Dann könnte ich ja nur Menschen beforschen, die so sind wie ich. Und die Perspektive der Reinigungskräfte bliebe weiterhin unsichtbar.

    Zur Person

    Jana Costas, 40, ist in Berlin geboren und aufgewachsen. Sie hat in Cambridge und London studiert und seit 2014 den Lehrstuhl in Personal, Arbeit & Management an der Europa-Universität Viadrina in Frankfurt (Oder) inne.

    Ihr Buch „Im Minus-Bereich: Reinigungskräfte und ihr Kampf um Würde“ ist im Suhrkamp-Verlag erschienen (280 Seiten, 20 Euro).

    Einkommensgruppen | Die soziale Situation in Deutschland | bpb.de
    https://www.bpb.de/kurz-knapp/zahlen-und-fakten/soziale-situation-in-deutschland/61763/einkommensgruppen

    Der Anteil der Einkommensschwachen erhöhte sich zwischen 1996 und 2016 von 18,4 auf 24,4 Prozent und der Anteil der Einkommensstarken von 16,8 auf 19,6 Prozent.

    Ergo dürfte sich der Anteil der „Normalverdiener“ auch „Mittelschicht“ genannt von 64,8 Prozent auf 56 Prozent verringert haben. Für diese Menschen wurde durch die gesetzlich Verschlechterung ihrer Rechte der soziale Abstieg zur alltäglichen Bedrohung.

    Agenda 2010
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Agenda_2010

    Auch der Euro-Beitritt erfolgte zu einem überhöhten Wechselkurs. Um das Preisniveau zu korrigieren, sei eine Innere Abwertung insbesondere durch Reallohnverluste erforderlich gewesen. Diese notwendige Verbesserung der Wettbewerbsfähigkeit sei aber nicht der Reformpolitik, sondern der Unabhängigkeit der Lohnverhandlungen von der staatlichen Gesetzgebung und dem im internationalen Vergleich einzigartigen Zusammenspiel der deutschen Tarifpartner bei der Entscheidung über Löhne und Tarifverträge mithilfe der Tarifautonomie zuzuschreiben. Die typisch deutschen Arbeitsmarktinstitutionen der Arbeitgeberverbände, Gewerkschaften und Betriebsräte seien die Voraussetzung dafür, dass flexibel auf außergewöhnliche ökonomische Situationen reagiert werden könne, wie sie die Deutsche Wiedervereinigung und die Osterweiterung der EU darstellten. Die Tarifpartner könnten so bei der Lohnfindung auf die konjunkturelle Lage je nach Branche, Region oder sogar innerhalb der Unternehmen selbst Rücksicht nehmen, unabhängig von gesetzlichen Regelungen wie etwa Mindestlöhnen oder den Arbeitszeiten, und sich im gegenseitigen Einvernehmen einigen.

    #Berlin #Arbeit #Niedriglohn #Agenda_2010 #Potsdamer_Platz #Dienstleistung #Soziologie

  • Les résidences services seniors : nouvel avatar de la #financiarisation urbaine
    https://metropolitiques.eu/Les-residences-services-seniors-nouvel-avatar-de-la-financiarisation

    Les « résidences services seniors » sont devenues, en une décennie, un produit d’investissement défiscalisé pour les ménages puis un actif financier pour les investisseurs institutionnels. Salomon Mendoza analyse cette nouvelle frontière de la financiarisation du logement. Alors que le modèle des établissements pour #personnes_âgées dépendantes (EHPAD) est en pleine controverse à la suite de la publication du livre Les Fossoyeurs (Castanet 2022), un autre type de logement pour seniors connaît un #Terrains

    / #EHPAD, financiarisation, #vieillissement, personnes âgées, #âge

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_mendoza.pdf

    • [avec] plus de 14,4 millions d’individus en 2020, les personnes âgées de plus de 65 ans représentent 20,5 % de la population française contre 13,8 % en 1990.

      Loin de s’infléchir, cette tendance est appelée à s’accentuer fortement jusqu’en 2040, date à laquelle un habitant sur quatre [25%] aurait plus de 65 ans selon le scénario central des projections de population publiées par l’INSEE en 2016.

  • [Bruxelles nous appartient] La Base, émission n°115
    https://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-nous-appartient/la-base-emission-n115

    Une émission de radio spéciale réalisée par les jeunes de l’ISND ! 🎙️

    Joignez-vous à nous pour entendre les voix des jeunes sur la question de la participation citoyenne. C’est une occasion unique de donner la parole aux jeunes et de discuter de sujets qui les touchent directement.

    #agence_alter #bna-bbot #bruxitizen #isnd #agence_alter,bna-bbot,bruxitizen,isnd
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-nous-appartient/la-base-emission-n115_16044__1.mp3

  • Nantes, 23.06.23 : Ciné débat « Un après midi de chien » au SOFILM SUMMERCAMP
    http://www.davduf.net/nantes-23-06-23-cine-debat-un-apres-midi-de-chien

    Rendez vous au « Festival de cinéma décontracté » de la chouette chouette revue So Film. On regardera ensemble ce chef d’œuvre total de Lumet, puis discussions. Sur le cinéma, la représentation policière, le rôle des médias. PRÉSENTÉ PAR DAVID DUFRESNE UN APRÈS-MIDI DE CHIEN Film de Sidney Lumet avec Al Pacino, John Cazale, James Broderick Policier, Thriller – 2h 10min – 1976 https://www.youtube.com/watch?v=-_toYrg-60A

    Par un chaud après-midi d’août 1972, trois hommes se lancent (...) #Agenda

    / Une

    https://www.pathe.fr/films/un-apres-midi-de-chien-35163

  • Nantes, 24.06.23 : les violences policières, et maintenant ?
    http://www.davduf.net/nantes-24-06-23-les-violences-policieres-et

    Rencontre avec Pierre Douillard (« Nous sommes en guerre », Grévis) et David Dufresne (« 19h59 », Grasset), animée par Contre Attaque. Retour sur l’escalade répressive protéiforme contre le mouvement social démarré en janvier dernier. Le contexte nantais, le contexte parisien. Et après ? Une nouvelle loi « anti-casseurs ». L’armement accru de la police : drones, « marqueurs chimiques ». La perspective des Jeux Olympiques. La technopolice. Le contrôle de la police. Etc. Au (...) #Agenda

    / Une

    https://www.les-bien-aimes.fr/les-bien-aimes

  • 12/06 : Rencontre avec Framasoft
    https://www.domainepublic.net/12-06-Rencontre-avec-Framaoft.html

    Fondée il y a une vingtaine d’années, Framasoft a largement contribué à faire connaître le logiciel libre en France et dans la francophonie, d’abord par son annuaire du libre, mais aussi en mettant à disposition du public de nombreux services en ligne. Parmi les plus connus figurent Framadate, Framapad, Framaforms ou encore Framalist, autant d’outils pouvant remplacer des équivalents propriétaires et en particulier ceux des “GAFAM”. Mais au fil des ans, l’association a évolué, tant dans ses activités (...) #Agenda

  • Reconnaissance faciale : comment y échapper ?
    https://www.domainepublic.net/Reconnaissance-faciale-comment-y-echapper.html

    Lundi 08 mai à 18h30 Table ronde avec avec Remy Farge (LDH – Ligue des droits humains), Peggy Pierrot (Tactic), Chloe Berthelemy (EDRi – European Digital Rights) et Corentin (Technopolice) Récemment, une fuite de données révélait l’usage par la police belge du logiciel de reconnaissance faciale de Clearview AI. Ce logiciel, controversé, permet d’opérer un recoupement entre des images de vidéo-surveillance et les profils des utilisateurs·rices de réseaux sociaux. Si l’usage de logiciels de (...) #Agenda

  • 13 et 14.5.23 : Forum des luttes et des livres anticapitalistes à Poitiers
    http://www.davduf.net/13-et-14-5-23-forum-des-luttes-et-des-livres

    Organisé par le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux ainsi que par Les camarades du S, ce forum propose deux jours avec les stands de nombreuses maisons d’édition (Libertalia, FLBLB, La Fabrique, Le Monde à l’envers, Acratie, Anacharsis....) et des débats avec Julien Le Guet, Jacques Wajnsztejn et David Dufresne. Restauration sur place. Ouverture à partir de 11 heures. Clôture en musique avec le spectacle Pour qu’on m’apprivoise. Du samedi 13 mai à 11 heures au (...) #Agenda

    / Une

  • 12.5.23, Roubaix : documenter les violences policières et institutionnelles
    http://www.davduf.net/12-5-23-roubaix-documenter-les-violences

    À l’issue de la projection du film Un pays qui se tient sage, une table ronde en public avec David Dufresne, un représentant du Human Rights Observers (HRO), le journaliste Pierre Bonneval, et Muriel RUEF, avocate en Droit pénal et Droit de l’environnement dialogueront sur la documentation des violences policières et institutionnelles. Projection / débat « Un pays qui se tient sage » Vendredi 12 mai, 19h00 La Condition Publique – Roubaix Entre libre ACTIVATION DE MOBILISÉ·E·S La (...) #Agenda

    / Une

  • L’agence Fitch dégrade la note de la France à AA– sous l’effet de l’« impasse politique » et des « mouvements sociaux »
    https://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2023/04/29/l-agence-fitch-degrade-la-note-de-la-france-a-aa-sous-l-effet-de-l-impasse-p

    L’agence Fitch dégrade la note de la France à AA– sous l’effet de l’« impasse politique » et des « mouvements sociaux »

    L’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l’Etat déplore « un risque pour le programme de réformes de Macron ». Bruno Le Maire y voit une « appréciation pessimiste ».

    Par Elsa Conesa et Audrey Tonnelier
    Publié aujourd’hui à 02h41, modifié à 02h46

    C’est un camouflet financier, mais aussi politique pour Emmanuel Macron. Vendredi 28 avril dans la soirée, Fitch, l’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l’Etat français, a abaissé d’un cran la note de la France, à AA– avec perspective stable. En cause, non seulement la trajectoire de dette et de déficit du gouvernement, jugée sujette à caution, mais aussi « l’impasse politique et les mouvements sociaux [parfois violents] » que connaît le pays, a indiqué l’agence dans un communiqué. Ces derniers « constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », déplore Fitch.

    https://justpaste.it/a69ey

    Continuer à lutter jusqu’à ce que l’action politique de ce gouvernement soit décrédibilisée dans ses fondamentaux mêmes. Politiser la finale de la coupe de football, politiser le 1er mai, politiser le tour de France, politiser le 14 juillet, politiser les jeux, politiser tout. Décidément, on ne tourne pas la page, vraiment.

    On en a ras-le-bol de ces danses du ventre obscènes visant à séduire les investisseurs. Il faut au contraire qu’ils prennent leur jambes à leur cou et qu’ils désertent le territoire. Grand bien nous fera le spectacle de l’écroulement de l’économie !

    Macron, en tant que tel, on s’en fout. Il n’est que le maître d’œuvre actuel, parmi d’autres, d’un système à dézinguer.

    #agences_de_notation #dette_publique

    • Une variante sur le même sujet, avec le tableau des notations :

      L’agence de notation Fitch dégrade la note de la France de AA à AA−
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/28/l-agence-de-notation-fitch-degrade-la-note-de-la-france_6171457_3234.html

      Il s’agit d’un revers pour le gouvernement, qui espérait que la promulgation de la réforme des retraites rassurerait les marchés sur la situation financière du pays.

      Le Monde
      Publié hier à 23h18, modifié à 00h41

      Temps de Lecture 2 min.

      Le coup est rude pour l’économie française, mais également pour le gouvernement, qui comptait sur la promulgation de la réforme des retraites pour rassurer les marchés sur la situation financière de la France. L’agence de notation financière Fitch Ratings a dégradé d’un cran la note de la France, vendredi 28 avril, celle-ci passant de AA sous perspective négative à AA−, sous perspective stable. [...]


      https://justpaste.it/be8vw

    • Perso j’aurais aussi graissé cette partie, sinon on pourrait croire que Fitch c’est des alliés progressistes… :-))

      Ces derniers « constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », déplore Fitch.

      Parce que je vois déjà passer des messages qui lisent cette annonce comme la preuve qu’en fait le gouvernement n’avait pas besoin de cette réforme pour « rassurer les marchés ». Alors qu’explicitement, ce que regrette Fitch, c’est que l’instabilité et les blocages risquent de compromettre la bonne marche des bonnes réformes qu’elles sont bonnes qu’attendent « les marchés ».

      Exemple : Fontenelle ici :
      https://twitter.com/vivelefeu/status/1652237140128825344

    • Dans la variante d’hier soir, ça dit :

      L’agence Fitch qui évalue la solidité financière d’un État, abaisse la note de la France de AA à AA- mettant en cause « l’impasse politique et les mouvements sociaux ». Il s’agit d’un revers pour le gouvernement, qui espérait rassurer les marchés avec la réforme des retraites. (Le Monde)

      Alors ça me fait bien marrer, paske « le gouverne.ment espérait rassurer les marchés avec la réforme des retraites » c’est, il me semble, juste faux.

      Le gouverne.ment à vague.ment utilisé cet élé.ment de language - et encore, pas exactement dans ces termes je crois, plutôt suggéré - parmi d’autres pour sa comm débile de justification de sa réforme, mais c’était, comme le reste, un mensonge, qui n’a trompé personne, surtout pas les marchés. Zemmour Mickael l’a dézingué direct à la télé si je me souviens bien.

      Le Monde peut dire que c’est un revers. C’est plutôt une sanction 😁

      Je trouve plutôt que Le Monde continue de propager l’idéologie marché-iste généralement acceptée comme quoi il faut « rassurer les marchés » et ressert l’argumentation vaseuse du gouv comme quoi il ferait une réforme « nécessaire » entre autre pour les sus-dits marchés qui tremblent de peur devant la France de Macron. Sure thing. En vrai, ils s’en contre-foutent, les marchés, de la réforme idéologique de Macron. Et ce qu’ils sanctionnent, c’est sa gestion inflexible et autoritariste de la crise qu’il a créé tout seul comme un grand.

      My 2 cts.

    • Les agences de notations jouent comme principal rôle de déterminer là où il est conseillé d’investir.

      Il est logique, dans ces conditions, qu’un État en situation sociale ou politique délicate soit désigné comme moins fiable que ses concurrents. Pure rationalité économique capitaliste.

      Je pense qu’il n’y a pas grand-chose de plus à voir que cela dans l’annonce de la décote de la France par Fitch.

      Je pense que nous devrions avoir intérêt à voir s’effondrer l’économie capitaliste, surtout si cela est la résultante de mouvements sociaux. Cet effondrement devrait être, en toute logique, accompagné de toute une batterie d’indicateurs alarmistes, tels que ceux émis par les agences de notation.

      Concernant les interprétations qui peuvent être faites de ces notations, je pense que cela fait partie du jeu interne à ce système et qu’il n’y a pas forcément lieu d’y accorder beaucoup d’importance.

    • Je me suis dit immédiatement la même chose @arno en lisant ce passage : ces agences demandent au contraire explicitement à ce que ces réformes continuent de plus en plus fort. Juste elles ne voudraient pas que ça se fasse dans le bordel. Donc soit sans autoritarisme avec l’accord des gens, soit avec tellement d’autoritarisme voire de dictature, qu’il n’y a plus du tout de mouvements sociaux donc c’est stable (Pinochet etc).

    • ce qu’en dit Martine (Orange) :

      Notation de la France : le camouflet infligé par la finance
      Finance — Analyse

      L’abaissement de la note française par Fitch constitue un avertissement pour le gouvernement. Il formalise les doutes et les inquiétudes de ce monde financier à l’égard d’un président qui désormais crée incertitude et instabilité.

      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/020523/notation-de-la-france-le-camouflet-inflige-par-la-finance

      La réforme des retraites relève de ce plan d’ajustement structurel demandé par les marchés. Pourtant, elle déçoit l’agence de notation, qui en relativise les effets : « À moyen ou long terme, l’effet de la réforme sera modérément positif, de l’ordre de 17,7 milliards d’euros d’économies d’ici à 2030 », note-t-elle. Dans son plan de stabilité budgétaire adressé à la Commission européenne, le gouvernement chiffre les économies attendues de la réforme à 8 milliards d’euros en 2023, soit autant que le nouvel allègement annoncé sur les impôts de production pour les entreprises.

      Ce pessimisme de Fitch sur la situation française aurait dû plaire au gouvernement : il lui permet de reprendre le discours sur la menace de la dette, sur la nécessité de poursuivre les réformes. Mais l’agence y a ajouté un codicille, une critique qui détient de la mise en garde et qui s’adresse directement à l’exécutif : « L’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes. »

      Tentant de minimiser la critique, le ministre des finances, Bruno Le Maire, a promptement répondu : « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence Fitch. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », a-t-il déclaré tout de suite après l’annonce de la baisse de la note française. Avant d’ajouter que, selon lui, l’agence « sous-évalue les conséquences des réformes ».

      Les assurances données par le ministre des finances suffiront-elles à rassurer les financiers ? Sur les marchés, la dette française n’a pas bougé depuis l’abaissement de sa note. Car la dégradation est assez symbolique : la France est loin d’avoir le statut de junk bonds, de partager le même sort que la Grèce comme certains l’imaginent déjà. Avec un AA−, elle conserve une notation assez élevée.

      À lire aussi
      La finance internationale prend ses distances avec Macron
      28 mars 2023

      Mais un signal a tout de même été donné. Le verdict prononcé par Fitch, la plus petite des grandes agences de notation, pourrait inciter les autres à durcir le ton. D’abord en Europe. De nombreux pays européens, indisposés par Emmanuel Macron et sa gestion des finances publiques, poussent la Commission européenne à adopter un ton et des résolutions beaucoup plus fermes à l’égard de la France.

      D’autres agences de notation pourraient aussi être tentées de suivre l’exemple. Si Moody’s a confirmé le 21 avril la note de la France, Standard & Poor’s a placé la France sous surveillance négative en décembre et devrait rendre son avis en juin. Une deuxième dégradation de la note française constituerait plus qu’un nouveau camouflet. Il signifierait que le gouvernement d’Emmanuel Macron est devenu pour les financiers un risque, un facteur d’instabilité.

  • [Émissions spéciales] Environnement : un #climat d’insurrection
    https://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/environnement-un-climat-dinsurrection

    Un débat radio de l’Agence Alter en collaboration avec Bruxelles Nous Appartient.

    À moins d’avoir passé ces vingt dernières années dans une grotte, personne ne peut dire aujourd’hui qu’il/elle n’est pas au courant des menaces écologiques qui planent au-dessus de notre bonne vieille planète. Changement climatique, déforestation, effondrement de la biodiversité, acidification des océans, la coupe est pleine et les effets de l’anthropocène sur la terre sont chaque jour de plus en plus évidents.

    Face à ces événements, les militants environnementaux ont multiplié les manifestations, les actions de sensibilisation. Mais alors que l’horloge tourne et que rien ne semble vraiment bouger, certains s’interrogent. Faudrait-il passer à quelque chose d’autre, quelque chose de plus tranché, de plus radical comme la (...)

    #agence_alter #activisme #bna-bbot #code_rouge #antispécisme #extinction_rebellion #agence_alter,climat,activisme,bna-bbot,code_rouge,antispécisme,extinction_rebellion
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/environnement-un-climat-dinsurrection_15713__1.mp3

  • Fleuron des droits des femmes, la maternité des Lilas en proie à des accusations de violences | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040423/fleuron-des-droits-des-femmes-la-maternite-des-lilas-en-proie-des-accusati

    En décembre 2020, sept soignantes ont porté plainte contre un anesthésiste de l’établissement. Elles l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent le manque de soutien de leur direction. Le Conseil de l’Ordre a rejeté les requêtes de 23 sages-femmes.

    Elsa Sabado

    4 avril 2023 à 11h41

    Accouchement dans le silence, dans le noir ou dans l’eau, chant prénatal... La maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), qui lutte depuis plusieurs années pour sa survie, promet aux parents un cocon pour accueillir leur nouveau-né dans un environnement exempt de violences. Parce qu’elles poursuivent cette ambition, des soignantes de la maternité (MDL) ont dénoncé les violences qu’elles disent avoir subies au sein de leur propre institution.

    https://jpst.it/3aqbA

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • [Bruxelles nous appartient] La Base, émission n°111
    https://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-nous-appartient/la-base-emission-n111

    Jeunesse en action est une émission créée par 4 étudiantes à l’Université Saint-Louis en communication et science politique, traitant de la participation des jeunes. Elle a été faite dans le contexte du projet #bruxitizen en collaboration avec l’agence Alter et accompagnée par Bruxelles Nous Appartient. Dans le cadre de ce projet, plusieurs étudiant.e.s de l’Université Saint-Louis ont également mené des projets sous différentes formes de média (photo, écriture et vidéo), toujours autour de la thématique de l’engagement des jeunes. À travers cette émission, les étudiantes ont traversé chaque atelier à la découverte de la façon dont chacun a abordé le sujet, ce qu’ils en ont retenu, comment ils s’y sont pris afin de mener à bien leur projet, etc…

    Cette émission a été enregistrée dans les locaux de (...)

    #agence_alter #bna-bbot #usl #agence_alter,bna-bbot,usl,bruxitizen
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-nous-appartient/la-base-emission-n111_15594__1.mp3

  • Chaos du capitalisme : la seule perspective est celle que les travailleurs en lutte ouvriront

    https://lutte-ouvriere.be/chaos-du-capitalisme-la-seule-perspective-est-celle-que-les-travaille
    Dernier éditorial de LO-Belgique

    Après l’effondrement aux USA de la #Silicon_Valley_Bank le 10 mars dernier, la plus grosse faillite bancaire depuis 2008, les banquiers centraux se sont empressés de déclarer que « tout était sous contrôle ». La #banque_centrale (#Fed) a ouvert un nouveau fonds de financement d’urgence et les banques lui ont emprunté au moins 164 milliards de dollars. En Europe, les banquiers centraux ont vite annoncé qu’il n’y avait pas de risque de contagion !

    Quelques jours plus tard, le #Crédit_Suisse, une des trente plus grandes #banques du monde était au bord de la faillite. La banque centrale de Suisse décida elle aussi d’ouvrir les robinets : en quelques heures plus de 50 milliards d’euros ont été mis à disposition du Crédit suisse, puis 200 milliards… avant que ne soit décidé son rachat par UBS, la plus grosse banque du pays. La banque est « sauvée », les milliards des capitalistes sont sauvés, mais pas les 10 000 employés en doublon que les banques ont prévu de licencier…

    Le 24 mars, les actions de la première banque allemande #Deutsche_Bank chutaient, ravivant la menace d’une crise financière internationale. Les dirigeants politiques ont à nouveau répété qu’ils n’avaient aucune inquiétude, pour tenter d’enrayer la panique. En réalité, ils sont bien incapables de faire la moindre prévision. Depuis des années, les krachs financiers, les crises, se succèdent, et l’économie capitaliste s’enfonce toujours plus dans le chaos. À chaque fois, les gouvernements répondent en inondant les capitalistes de liquidités, en faisant tourner la planche à billets, creusant ainsi les déficits publics. Et les capitalistes font payer aux travailleurs le prix de leur fuite en avant !

    Et plutôt deux fois qu’une. D’un côté tout cet argent emprunté gratuitement, les banques et les financiers l’utilisent pour acheter des actions en espérant les revendre plus cher, engendrant ainsi des profits faciles. Avec le déclenchement de la #guerre_en_Ukraine, les spéculateurs ont ainsi parié sur l’augmentation des #prix_du_gaz, achetant et revendant les cargaisons au point de faire exploser les prix de l’énergie puis tous les autres prix… Ils ont ainsi aggravé la pauvreté partout sur la planète, plongeant une large proportion des ménages des classes populaires dans des situations intenables où il faut choisir entre se chauffer et manger à sa faim.

    D’un autre côté, les capitalistes font pression sur leurs États pour faire payer aux travailleurs l’argent dépensé en sauvetage de banque, en subsides aux entreprises ou en armes pour la guerre en Ukraine ! Les gouvernements s’empressent alors d’imposer toutes les mesures nécessaires pour pressurer davantage les travailleurs. Tout y passe : de la crèche communale où une puéricultrice doit faire le travail de trois collègues car « il n’y a pas assez de financement » jusqu’au passage en force par Macron de l’augmentation de l’#âge_de_départ_à_la_retraite de 62 à 64 ans car « les retraites coûtent trop cher dans une population vieillissante ».

    Mais ces mensonges prennent de moins en moins, et la situation s’aggravant de plus en plus pousse inévitablement à des révoltes.

    En France, depuis le 19 janvier, il y a des #manifestations massives presque toutes les semaines, accompagnées de grèves dans quelques secteurs. Si les manifestations ont été aussi massives, c’est que la coupe est pleine. Elle l’est pour les plus âgés, cassés par le travail, et à qui on promet une pension réduite ou pour celles et ceux qui n’auront jamais de pension vu qu’un nombre important de travailleurs en France meurent avant la #retraite ! Elle l’est pour tous les ménages populaires confrontés à l’explosion des prix de l’alimentation et de l’énergie et pour celles et ceux qui voient bien que tout s’aggrave, en particulier la guerre économique qui fait craindre que les guerres actuelles se généralisent en une troisième guerre mondiale. C’est un ras-le-bol général.

    Malgré la #répression_policière, les gardes à vues et les fouilles en sous-vêtement, les mobilisations contre le recul de l’âge de la retraite continuent. Dans cette lutte qui dure depuis deux mois, le camp des travailleurs mesure ce que peut être la force du nombre. Car si certains députés de droite n’ont finalement pas voté la loi et que #Macron a dû faire recours au 49.3 (en se passant du vote des députés) c’est que la pression des grèves leur a fait penser à leur prochaine élection !

    La force du nombre peut peser sur le monde politique, mais c’est seulement si la #grève se généralise et s’étend aux grandes entreprises privées que le rapport de force s’inversera réellement et que la loi pourra être repoussée.

    #réforme_des_retriates #capitalisme #régression_sociale #lutte_de_classe #inflation #pouvoir_d'achat

  • Lancée en avril de Kourou, la sonde européenne #Juice ira explorer les trois plus grosses lunes glacées de #Jupiter.

    « Juice est la première #sonde_spatiale européenne à destination d’une planète située à cette distance du système solaire », souligne Olivier Witasse, responsable scientifique de la mission Juice pour l’#Agence_spatiale_européenne (#ESA). Il poursuit en résumant son objectif essentiel : « Il s’agit de savoir si les #océans_souterrains de #lune_Callisto, #lune_Europe et #lune_Ganymède abritent des conditions propices à l’émergence à la vie. Pour y arriver, la sonde va analyser ces océans, lesquels sont situés en dessous des surfaces glacières des trois satellites. »
    Ces trois lunes, dites « #lunes_galiléennes » car observées pour la première fois en 1610 par l’astronome et physicien italien #Galilée, sont les plus massives du système jupitérien, qui en compte 79 au total. Leur point commun majeur : elles sont les seules à contenir de l’eau liquide, première condition à l’éventuelle présence de traces de vie.
    « Les instruments embarqués dans la sonde devraient déterminer les caractéristiques chimiques de leurs océans souterrains et reconstituer leur évolution », précise Francis Rocard, astrophysicien et responsable du programme d’exploration du système solaire au #Centre_national_des_études_spatiales (#CNES). « D’après nos données existantes, on pense que cette eau liquide se trouve sous 40 kilomètres d’épaisseur de glace. Certaines portions, comme des lacs souterrains, pourraient se trouver plus proches du sol. Si cette eau contient du sel dissous, ce serait déjà un premier signal de conditions propices à la vie. Mais attention, tout ceci reste à confirmer par Juice, c’est là tout son travail », prévient Olivier Witasse de l’ESA.

    (Les Échos)

    #exploration_spatiale

  • Si l’#Afrique contribue de façon marginale aux émissions de gaz à effet de serre, elle n’en sera pas moins dévastée…

    Entre 1960 et 2018, le #Maroc a ainsi subi une réduction de 20 % de ses précipitations. Le taux de remplissage des barrages est passé d’un peu plus de 60 % en 2018 à moins de 30 % l’an passé. « Si la population dispose de 600 mètres cubes d’eau par personne, à horizon 2050, le niveau pourrait être abaissé à 350 », craint-elle. […]

    « Les #ressources en #eau renouvelable superficielle et souterraine sont déjà en moyenne en dessous ou proches du seuil de pénurie absolue, fixé à 500 mètres cubes par personne », indique l’#Agence_française_de_développement (#AFD) dans son ouvrage « l’Economie africaine 2023 » paru récemment. […]

    A ce stress hydrique va s’ajouter l’augmentation des températures extrêmes. En Afrique de l’Ouest par exemple, le nombre de jours avec une température supérieure à 40,6 degrés pourrait plus que doubler pour passer d’environ 60 jours par an constatés entre 1985 et 2005 à une fourchette de 105 à 196 jours d’ici à la fin du siècle, avance l’AFD.

    Selon les scénarios climatiques en vigueur, une hausse de la #température terrestre de 4,3 degrés serait catastrophique pour l’ensemble des pays riverains du golfe de Guinée, où le nombre de jours de chaleur potentiellement mortelle pourrait s’établir entre 250 et 350 jours an. « Certaines régions risquent de devenir inhospitalières pour les populations humaines dans le courant du siècle pour les pays côtiers d’#Afrique_de_l'Ouest, du #Sénégal au Nigeria », relate l’AFD.
    A ces dégâts s’ajoutent les risques posés par la surélévation du niveau de la mer. Ce dernier a déjà augmenté de 20 centimètres. […]

    (Les Échos)

    #réchauffement_climatique #pénurie #précipitation

  • Un Pays Qui se Tient Sage au festival des cinémas engagés (Lormes)
    http://www.davduf.net/un-pays-qui-se-tient-sage-au-festival-des-cinemas

    Partout dans le monde, des voix s’élèvent qui nous interpellent et parfois changent nos vies. Le festival des cinémas engagés s’en fait l’écho. En février 2023 (salle culturelle, Lormes, Nievre) Un événement porté par l’association StormBox-Records, en partenariat avec Sceni Qua Non et la mairie de Lormes. Le cinéma a le pouvoir de révéler le monde qui nous entoure, de réveiller les consciences sur l’inacceptable, d’éclairer ceux de la lisère et de l’ombre, de transformer la peur en espoir. « ... Que (...) #Agenda

  • La guerre des chiffres ça saoule. Au doigt mouillé il y avait, à Paris, vraiment beaucoup de monde : une partie du cortège était encore au point de départ quand l’autre arrivait au point d’arrivée, signe qu’il s’agissait d’une manif de grande ampleur. Pour mettre tout le monde d’accord il faut continuer. Grève générale !


    Brassard du jour.

  • Now, think of a question that is at stake for you
    https://www.domainepublic.net/Now-think-of-a-question-that-is-at-stake-for-you.html

    Quoi : Now, think of a question that is at stake for you Où : Constant, ue du Fort 5, 1060 Saint-Gilles Quand : Du 26 janvier au 5 mars 2023 Vernissage installation : jeudi 26 janvier 2023 dès 18h00 rosa (iel, leur) est un·e serveur·e féministe qui voyage entre différents lieux, fournissant une infrastructure mobile d’apprentissage, de documentation et d’expériences pour les rencontres qui ont eu lieu pendant le projet A Traversal Network of Feminist Servers. rosa n’est pas seulement son (...) #Agenda

  • Médor, sauce à part.
    https://www.domainepublic.net/Medor-sauce-a-part.html

    Conférence discussion avec Olivier Bailly, Alexandre Leray et Ludi Loiseau. Médor défend un journalisme d’intérêt public. Construit en coopérative depuis 2015, le média publiera bientôt son 30e numéro trimestriel papier. Depuis 2019, Médor propose aussi une offre éditoriale élargie qui s’appuie sur une plateforme web rendant sa relation aux lectrices et lecteurs plus participative. Quitte à repenser le fonctionnement d’un média, Médor a opté dès le départ pour un graphisme entièrement réalisé avec des (...) #Agenda