• Rencontres des luttes locales, à Aouste samedi 04 mai
    https://ricochets.cc/Rencontres-des-luttes-locales-a-Aouste-samedi-04-mai-7457.html

    Le 10 février dernier, à Saillans, une première journée « Rencontres des luttes locales » a rassemblé 120 personnes d’horizons géographiques, générationnels et militants, divers avec en soirée le film "Nous n’avons pas peur des ruines". Dans la foulée, un petit groupe s’est constitué pour mettre en chantier d’autres rendez-vous similaires, à l’échelle de nos territoires. La prochaine journée « Rencontres des luttes locales » Val de Drôme – Vercors – Diois – Ardèche se précise : ce sera (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Féminisme, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme, #Autonomie_et_autogestion, Luttes (...)

    #Démocratie_directe,_communes_libres... #Luttes_sociales

  • On a parlé science-fiction, technologies et rapport au vivant en randonnée avec Alain Damasio
    https://www.nouvelobs.com/idees/20240407.OBS86782/on-a-parle-science-fiction-technologies-et-rapport-au-vivant-en-randonnee

    L’auteur culte de science-fiction publie un essai inspiré d’un séjour dans la Silicon Valley. Pour en parler, il nous a reçus chez lui, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    Par Xavier de La Porte
    Publié le 7 avril 2024 à 8h30, mis à jour le 8 avril 2024 à 10h18

    Alain Damasio marche au pas de course dans les sous-bois d’une colline du Luberon, et disserte en haletant : « Le numérique a tout dématérialisé… Tout est devenu information et flux… Même les voitures d’aujourd’hui sont moins des machines de tôle que des réceptacles à données personnelles… On en conçoit une forme de nostalgie pour la matière qu’on constate jusque dans la SF… les auteurs passent leur temps à décrire avec mélancolie des usines et des… » Damasio se fige avant la fin de sa phrase. Il passe la main sur le tronc d’un arbre où apparaissent des formes qu’on dirait gravées par un artiste : « Tu vois ça ? Ces traces sont laissées par des vers qu’on appelle typographes. Avec Vinciane Despret, on s’amuse à confronter nos interprétations de ces écritures. C’est très marrant. » On a à peine le temps de jeter un coup d’œil au tronc qu’il reprend la marche encore plus vite.

    A l’origine, l’idée était juste de discuter avec Alain Damasio d’un essai qu’il publie ces jours-ci, « Vallée du silicium », fruit d’un voyage dans la Silicon Valley effectué en sortie de confinement. En soi, c’était déjà intrigant : lui, l’auteur de trois romans de science-fiction devenus des classiques, dont le dernier, « les Furtifs », peut se lire comme une critique en règle des technologies de surveillance, lui, le militant connu pour ses engagements politiques très à gauche, lui, à l’aura intellectuelle puissante mais très européenne, qui se promène dans l’épicentre mondial de la tech et du capitalisme numérique, cela attise la curiosité. Mais s’est ajoutée une autre dimension quand il a fixé le lieu du rendez-vous : la Zeste (zone d’expérimentation sociale terrestre et enchantée) qu’il a cocréée dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    #Silicon_Valley #Alain_Damasio #Xavier_de_La_Porte

  • Faire taire le #peuple
    https://laviedesidees.fr/Ribard-Menuisier-Nevers

    L’exemple d’Adam Billaut, riche entrepreneur en menuiserie du XVIIe siècle, montre comment le verbe populaire a été délégitimé, pour faire de l’« ouvrier-poète » une figure marginale. Les classements littéraires relèvent d’une opération politique.

    #Histoire #révolte #artisanat
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240408_ribard.pdf

  • Der Krieg und die Linken : Woher kommt die grüne Kriegsbegeisterung ?
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/der-krieg-und-die-linken-woher-kommt-die-gruene-kriegsbegeisterung-

    Les différentes positions de la gauche allemande par rapport aux conflits armés du moment s’expliqueraient par les convictions fondamentales de trois tendances. Pour l’historien Jürgen Große seulement la « vieille » gauche marxiste défend une position contre les guerres capitalistes sans équivoque et en accord avec ses principes.

    Les gauches de tradition social-démocrate et identitaire par contre acceptent généralement les guerres comme nécessaires pour s’opposer aux ennemis de la liberté du type démocratique occidental.

    Outre la relation au système démocratique libéral j’ai deux critères supplémentaires pour juger si les organisations ou des personnes sont de gauche.

    Le premier critère est le but d’une société socialiste. Puis dans la pratique politique quotidienne quelqu’un de gauche va toujours se positionner du côté des plus vulnérables et exploités.

    Les défenseurs d’une société capitaliste font donc toujours partie de la droite.

    L’ultra-gauche ou la gauche radicale est toute aussi nocive pour les défavorisés et la lutte pour le socialisme car elle s’intéresse exclusivement à des questions non essentiielles sans accepter qu’il y a une multitude de luttes à réunir pour arriver au profond changement qui rendra possible la solution des conflits qui nous séparent.

    Notre professeur écrit dans la presse libérale, alors ses idées sont plus simples et superficielles. Pourtant sa déscription des idéologies allemandes vaut le temps.

    8.4.2024 von Jürgen Große - Für eine „alte“, meist marxistische Linke hat jeder Krieg seine sozialökonomische Basis. Das wäre nach wie vor die kapitalistisch fundierte, nationalstaatlich zementierte, imperialistisch regulierte Weltwirtschaftsordnung. Deren Überwindung sollte die Welt von Kriegen und ihren menschlich-materiellen Kosten befreien.

    Einen abstrakt humanistischen Pazifismus verachten klassische Linke als bürgerliche Illusion. Ungeachtet seines nüchtern-realistischen Gestus hat klassisches Linkssein aber eine normative Tendenz. Die aktuelle Lage der Unterschichten – am stärksten betroffen von Kriegspflicht wie Kriegsschäden – erscheint im Gegenlicht einer friedlichen Zukunft. Sie verheißt eine freie Entfaltung aller Menschenkräfte, die bislang klassengesellschaftlich gebunden und kriegerisch vergeudet worden seien. Doch würden marxistische Linke einen nationalen Abwehrkrieg billigen, wenn es zugleich ein sozialer Befreiungskampf gegen fremdländische Ausbeuter wäre.
    Identitätspolitik

    In einem zweiten, meist sozialdemokratischen Verständnis von Linkssein wirken liberale Fortschrittsideen nach. Eine davon ist die Herbeiführung global einheitlicher Rechtszustände. Hierbei sind die bürgerlichen Versprechen formeller Gleichheit zum Modell eines sozialen Weltfriedens erhoben. Der globalkapitalistisch ausgedehnte Wirtschaftsraum ist nicht Ziel der Geschichte, sondern Durchgangsstufe zu planetarischer Pazifizierung. Linksprogressive setzen dabei auf praktikable Formalismen. Formelle, etwa rechtliche Gleichheit könne soziale Gerechtigkeit zwar nicht erzeugen, jedoch ermöglichen. Der formelle Egalitarismus propagiert innergesellschaftlich Chancengleichheit und zwischenstaatlich eine Weltsicherheitsordnung.

    Linkes Fortschrittsdenken löst sich oftmals in liberalen Weltgesellschafts- und Weltfriedensvisionen auf. Altlinken gilt das als revisionistisch; der bundesdeutsche Musterfall wäre das Denken von Jürgen Habermas, der frühzeitig links und progressiv, aber irgendwann kein Marxist mehr sein wollte. Habermas’ Kommunikationsphilosophie entsprach einer Ära sozialliberaler Entspannungspolitik. Doch hat die zugehörige Denkweise langfristig gewirkt. Kriege erscheinen darin als schmutzig-materielle Konkretionen innerhalb eines aller Welt offenstehenden Diskurskosmos, als atavistische Weigerung, westlich-zivilisierte Umgangsformen anzunehmen.

    Die stärkste mediale – auch politische und kulturelle – Macht behauptet heutiges Linkssein drittens durch Identity Politics, unter oft polemisch angeklebten Titeln wie Kultur-, Lifestyle- oder schlicht Identitätslinke. Auf den ersten Blick wirkt diese Linke wie eine Kehrseite des linksprogressiven Universalismus. Ihre Zukunftsvision ließe sich nämlich als Konkretisierung und somit Perfektionierung des dort erhofften Fortschritts deuten.

    Sie könnte aber auch eine Regression in ältere Schichten bürgerlichen, ja christlichen Bewusstseins bedeuten. Für letzteres spricht die moralische Rahmung von Passivaspekten sozialer Existenz wie Empfindlichkeit, Unterlegenheit, Verletzbarkeit, potenziell also: Opfersein.

    Zwar setzt die Identitätslinke das universalistische Modell von Linkssein historisch voraus. Im Unterschied zu diesem unterstellt sie jedoch – aus einer Sicherheit des rechtlich und sozial bereits Erreichten – den Konflikt als kulturellen Regelfall. Dieser Problem- qua Regelfall könne weder gewaltsam (revolutionäre Linke) noch evolutionär (reformistische Linke) aufgelöst, sondern nur „anerkannt“ und „sichtbar“ gemacht werden. Für ein identitätspolitisch aufgeklärtes (wokes) Bewusstsein ist ein konfliktloses, weil rollenfreies, nicht-konstruiertes kulturelles Dasein von Individuen oder Kollektiven schlichtweg illusionär.

    Wie werden die drei Formationen von Linkssein auf eine äußere Erschütterung reagieren, auf einen kriegerischen Ernstfall?

    Die Linken und der Krieg

    Für die traditionelle Linke ist ein moderner Krieg, als national- oder staatspolitisches Ereignis, nur oberflächlicher Schaum auf systemischer Basis, die Weltkapitalismus heißt. Deshalb können altlinke Milieus hinter der pro- wie der antiisraelischen, hinter der pro- wie der antirussischen Kriegspropaganda kaum mehr als imperiale Interessenkonkurrenz entdecken. Parteinahme verbietet sich schon aus Gründen geistiger Selbstachtung. Altlinke unterscheiden zwischen systemstabilisierenden und systemsprengenden Konflikten. In dieser Sicht ist der russische Angriffskrieg von heute moralisch nicht skandalöser als die „Missionen“ westlicher Mächte von gestern – was deren Mediensprecher ihrerseits skandalisieren.

    Die progressiv-universalistische Linke bevorzugte nach 1990 normative Deutungen des westlichen Kapitalismus als „liberale Moderne“, „Projekt der Moderne“ u.ä.m. Als „Westlinke“ hatte sie jahrzehntelang von rationaler, insbesondere rechtlicher Einhegung gewaltsamen Konfliktaustrags geträumt. Für sie ist die ostentative Verachtung solcher Rechtsvorstellungen durch Putin oder Hamas ein purer Einbruch des Barbarischen, mit einem ihrer Lieblingsschmähworte: „Vormodernen“.

    Das Hochschrecken aus dem linksprogressiven Befriedungstraum erlaubt zwei verschiedene Reaktionen: Pazifismus als gefühlsmäßige Rettung des universalethischen Ideals, für das die reale Welt noch nicht reif sei; „Werte“-Kriegertum zur Sicherung der eigenen, westlichen Daseinsbedingungen, Fernziel: Weltfrieden per Weltverwestlichung.

    Die zweite Reaktion ist derzeit die häufigere. Das intellektuelle und auch moralische Opfer, das westliche Linksprogressive dabei zu erbringen haben, ist der Glaube an eine staatsfaktische Verkörperung globalethischer Prinzipien. Im propagandistischen Angebot sind eine Vorkämpferschaft der USA für die „westlichen Werte“ oder des Westens für eine Weltfriedensordnung oder der Ukraine oder Israels „für uns alle“.

    Die Kriegsrhetorik der Identitätslinken

    Die heftigste Kriegsrhetorik findet sich heute unter Identitäts- oder Kulturlinken, politisch überwiegend repräsentiert durch Deutschlands Grüne. Dass diese als Partei der Ungedienten gelten, garantiert nicht ihre Friedlichkeit, sondern nur ihre Weigerung, für anderes, gar Höheres zu kämpfen, als das eigene Projekt vielfarbig konkurrierender Identitäten.

    Grüne Milieus sind mental wie politisch auf unversöhnliche Konflikte eingestellt. Sie gelten ihnen als gesellschaftlicher Normalfall, selbst wenn es sich dabei um eine historisch überwindbare Normalität handeln sollte, also etwa eine „weiße“, patriarchalische, heteronormative oder exklusiv europäische.

    Das Ziel aller identitätslinken Konfliktpraxis heißt Teilhabe. Sie entspricht einem Gesellschaftsideal, das Marx-Geschulte als naiven Konsumentenkommunismus bezeichnen würden. Die materiellen Mittel und sozialen Positionen nämlich, an denen die identitär Kriegführenden teilhaben wollen, stellen westliche, kapitalistische Gesellschaften mit emanzipatorisch-egalitärem Moralüberbau bereit.

    Dessen materielle Basis soll nicht ab-, sondern moralisch umgebaut („dekonstruiert“) und fortschreitend aller Welt zugänglich werden. Die Ukraine etwa wurde durch dieses Framing eingespeist in eine Moral- und Kulturpolitik „westlicher Werte“: Sie ist kleiner, schwächer, zerbrechlicher als ihr Kriegsgegner. Sie erscheint bereits staatsfaktisch als schützenswerte „Identität“.

    Aus all dem erklärt sich der hybride Stil identitätspolitisch beworbener Staats- und speziell Außenpolitik. Den Ausgangspunkt aller Identitätspolitik bildet ein individuell oder kollektiv besonderes, als solches bewahrenswertes Sein. Ein derartiges Sondersein ist definitionsgemäß nicht argumentativ verhandelbar, sondern nur affektiv darstellbar – in expressiver, stark gefühlsbetonter Repräsentation.

    Identitätspolitisch gelesene Konflikte drehen sich um symbolische Abbildung, nicht um reale Abschaffung von Antagonismen. Sie werden also nicht wie bei der klassenkämpferischen Linken durch revolutionäre Aktion, auch nicht wie bei der fortschrittsoptimistischen Linken durch Ausgleich suchende Argumentation, sondern durch emotionale Expression ausgetragen. Politische Selbstdarstellung per Gefühlsausdruck ist in Identitätskriegen gleichbedeutend mit Tun und Denken. „Gefühl“ verhilft dem, was man selbst ist oder sein will, zur „Sichtbarkeit“. Es ist das Melodrama der Authentizität.

    Habeck, Baerbock, Hofreiter: Das Melodrama der Authentizität

    Das grüne Führungspersonal in Wirtschafts- und Außenpolitik muss heute durch affektive Ausdruckstaten dasjenige bebildern, was „der Westen“ an sich selbst sein soll: innerkultureller Dauerkonflikt, doch als „demokratischer Diskurs“. Angesichts des Ukrainekriegs wurde der übliche westliche Wertekonflikt wieder virulent – der Widerstreit zwischen gutem Leben und gutem Gewissen. Letzteres verlangt beispielsweise Lieferumwege, wenn es Feind-Gas zu beziehen gilt.

    Diese objektive Realität westlichen Wertekonflikts müssen die spätberufenen Verantwortungspolitiker „den Menschen erklären“ können, mittels subjektiv beglaubigter Gefühlszerrissenheit. Und tatsächlich, in ihre dramatischen Stirnfurchen (Robert Habeck) oder hochfrequenten Stimmheben (Annalena Baerbock) oder herzhaften Einfachdeutsch (Anton Hofreiter) erweisen sie sich als authentische Gefühlslinke, „sichtlich bewegt“ westliche Wertekonflikte durchleidend.

    Fazit: In der grünen Außenpolitik-Darstellung verschmelzen fortschrittsethische und identitätspolitische Elemente von Linkssein zu einer diffusen Westlichkeit. Daher die Beschwörung einerseits der Idee einer internationalen Sicherheitsarchitektur andererseits der berechtigten Partikularinteressen von ausgewählten Nationen. Letztere bedürfen hierzu jedoch einer gefühlsbewegenden Aura von Unterlegenheit oder Verletzbarkeit. So überrascht es nicht, dass eine grüne Außenministerin seit 2022 zugleich als Sprecherin der Weltfriedensordnung und als Anwältin von Konfliktparteien agiert hat.

    Jürgen Große ist Historiker und lebt als freier Autor in Berlin. Kürzlich erschien sein Buch „Die kalte Wut. Theorie und Praxis des Ressentiments“.

    #Allemagne #gauche #guerre

  • Jean-Luc Hees a démissionné du comité d’éthique d’Europe 1 après avoir écouté la radio : « J’ai commencé à avoir des boutons » – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/medias/jean-luc-hees-a-demissionne-du-comite-dethique-deurope-1-apres-avoir-ecou

    « Je n’avais pas écouté Europe 1 depuis quarante ans, et puis j’ai écouté la station entre 9 heures et 9 h 30… raconte l’ancien PDG de Radio France, prenant soin de ne pas mentionner qu’il s’agit de l’horaire de la première partie de l’Heure des pros animé par Pascal Praud, codiffusée avec CNews depuis le début de l’année. Je ne savais pas qu’il y aurait ça à la rentrée, ni Philippe de Villiers. En écoutant ça, j’ai commencé à avoir des boutons. J’ai d’autres choses à faire, comme m’occuper de mon chien. »

    • Au lieu de prendre l’air avec J-L Hees et son chien. Philippe Val (72 ans) ancien directeur de France-Inter (intronisé à cette fonction par sa bonne amie Carla Bruni) et de Charlie Hebdo (avec sa sœur Caroline Fourest) glaviote tout les lundi sur Europe 1 dans la matinale de son confrère Dimitri Pavlenko. Ce con pense que ses réflexions sont encore digne d’intérêt. Tout comme 30 ans après le génocide rwandais, avec la complicité de la France, il faudra mesurer dans l’avenir la nuisance que ces médias laisseront dans les esprits. L’ampleur des dégâts est déjà là.

    • « radio mille collines » décryptée par Pauline Perrenot et Elvis Bruneaux pour #Acrimed.
      Europe 1 : une matinale au cœur de la contre-révolution réactionnaire - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Europe-1-une-matinale-au-coeur-de-la-contre

      À l’occasion des récentes recommandations adressées par le Conseil d’État à l’Arcom en matière de régulation du pluralisme [1], tous les regards se sont tournés vers #CNews. Comme il n’est plus à démontrer que la chaîne est devenue, sous l’égide de Vincent #Bolloré, un média d’opinion promouvant une contre-révolution réactionnaire, nous avons décidé de nous pencher sur l’autre pépite de l’empire médiatique constitué par le magnat d’extrême droite : Europe 1. Du 28 août au 29 décembre 2023, nous avons écouté l’intégralité des interviews réalisées par Sonia Mabrouk et Dimitri Pavlenko. La matinale incarne un condensé du prêt-à-penser médiatique 2.0, entre néolibéralisme autoritaire mainstream et extrême droite normalisée, au prix d’un sacrifice systématique des opinions et des représentants de la gauche, dans toutes ses composantes.

    • L’Arcom, autorité publique indépendante (API), est composée d’un collège de neuf membres, de plusieurs directions placées sous la responsabilité du directeur général et de ses adjoints, ainsi que de seize antennes régionales, implantées en métropole et en Outre-mer.

      Cette organisation, adaptée à l’ensemble des missions du régulateur, intègre des profils variés de spécialistes des grands enjeux du secteur de l’audiovisuel et du numérique.

      L’Arcom est composé d’un collège de neuf membres :

      le président de l’Arcom, nommé par le président de la République ;
      trois membres désignés par le président de l’Assemblée nationale ;
      trois membres désignés par le président du Sénat ;
      un membre désigné par le vice-Président du Conseil d’État et un membre désigné par la Première présidente de la Cour de cassation .

      La nomination du président et des huit conseillères et conseillers par cinq autorités distinctes est l’une des principales garanties de l’indépendance de l’instance .
      https://www.arcom.fr/nous-connaitre/notre-institution/gouvernance

      (Fin de la blague)

      #consanguinité

  • Puisque je vous dis qu’entre Delga et Moudenc, les mégalos de la région toulousaine se régalent d’imposer leurs projets pharaoniques non seulement inutiles mais dangereux.

    Un énorme centre commercial de plus de 25.000 m² va pouvoir sortir de terre après 20 ans de controverse
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/M3MscUppkPdIuVTAsgQCX2xUZCE/862x475/regions/2023/11/23/sodec-enzo-et-rosso-architectes-associes-perspective-01

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/un-enorme-centre-commercial-de-plus-de-25-000-m-va-pouv

    C’était la dernière opportunité pour entraver la création d’un vaste centre commercial à Muret, près de Toulouse. Le Conseil d’État a rejeté, le 4 avril 2024, le dernier recours en justice contre la société Porte des Pyrénées.

    C’est sans doute le dernier épisode judiciaire qui aurait pu empêcher le lancement des travaux. Ce 4 avril 2024, le Conseil d’État a rejeté l’ultime recours en justice contre le projet de création d’un nouveau centre commercial sur la commune de Muret, près de Toulouse. La zone de la Porte des Pyrénées va pouvoir s’étoffer.

    #honte_écologique #immobilier #hyper_marchands

    Et les laquets de france3 avec ce « va pouvoir » et le reste de cet article où tout sonne comme une victoire alors que ce n’est pas moins qu’une défaite de l’intelligence et de la raison.

    #Alain_Mandement maire de Muret a signé le permis de construire en novembre 2023.

  • Juive et antisioniste : Portrait de Sarah Katz
    https://bascules.blog/2024/04/07/juive-et-antisioniste-portrait-de-sarah-katz

    L’antisémitisme, c’est un crime, mais l’antisionisme, c’est un devoir. Malgré les menaces qu’elle a reçues, cette femme juive est engagée envers la cause palestinienne depuis des années, contre les crimes commis par Israël et pour une Palestine libre. Ou quand l’histoire n’est pas racontée par une minorité dominante et inhumaine…

    #Antisémitisme #Antisionisme #Colonialisme #Histoire #Humanité #Impérialisme
    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Les détenus d’opinion en Algérie : atteinte aux libertés & recul de démocratie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4594

    Cette autre demande de libération des détenus d’opinion en Algérie est suivie de l’ouverture des espaces d’expression. Les droits sont bafoués alors que les médias induisent un travail d’une piètre qualité, offrant aux publics local et mondial des productions et contenus confus, médiocres, inintelligibles et sans moindre esthétique. Les appels de ce genre sont nombreux, pour impulser les libertés. Mais les bureaucrates qui dirigent, avec le soutien de l’armée, brandissent le prétexte de menace de déstabilisation... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , fait divers, société, fléau, délinquance, religion , (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Journalisme,_presse,_médias #économie_ #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • John Sinclair, 82, Dies; Counterculture Activist Who Led a ‘Guitar Army’ - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/04/04/us/john-sinclair-dead.html

    They gave him ten for two
    What else can the bastards do ?

    John Sinclair, a counterculture activist whose nearly 10-year prison sentence for sharing joints with an undercover police officer was cut short after John Lennon and Yoko Ono sang about his plight at a protest rally, died on Tuesday in Detroit. He was 82.

    His publicist, Matt Lee, said the cause of his death, in a hospital, was congestive heart failure.

    As the leader of the White Panther Party in the late 1960s, Mr. Sinclair spoke of assembling a “guitar army” to wage “total assault” on racists, capitalism and the criminalization of marijuana. “We are a whole new people with a whole new vision of the world,” he wrote in his book “Guitar Army” (1972), “a vision which is diametrically opposed to the blind greed and control which have driven our immediate predecessors in Euro-Amerika to try to gobble up the whole planet and turn it into one big supermarket.”

    He also managed the incendiary Detroit rock band the MC5. Their lyrics — “I’m sick and tired of paying these dues/And I’m finally getting hip to the American ruse” — were a kind of ballad for the cause.

    Malheureusement, l’histoire a donné tort à son très beau programme :

    “We thought,” Mr. Sinclair wrote in “Guitar Army,” “that political organization and political theory were things of the past which had no relevance to the contemporary situation, that whatever happened would have to happen spontaneously if it was going to mean anything at all, and that all we had to do was to keep pumping out our propaganda as hard as we could and then just wait for the right moment to present itself, at which time there would be a huge apocalyptic flash and the future of the world would be settled in a matter of days.”

    Le monde n’a malheureusement pas autant changé que cela, et la nécessité de faire voter des lois protectrices reste d’actualité, et pour cela les activistes ont besoin de relais institutionnels. C’est la contradiction de la période qui a suivi l’espoir des années 1960 et 1970 (mais aussi la désespérance de l’ère Mitterrand, qui a montré que sans les activistes, le pouvoir restait bien gentiment derrière les déjà puissants).

    #John_Sinclair #Contre-culture #Activisme

  • Les #forces_mobiles

    Historiquement créées pour gérer les troubles à l’ordre public résultant de manifestations ou de mouvements de foule, les 64 #compagnies_républicaines_de_sécurité (#CRS) et les 116 escadrons de #gendarmes_mobiles (#EGM) constituent une réserve nationale employable sur l’ensemble du territoire pour des missions de maintien de l’ordre ou de sécurisation. Ces unités sont fortement polyvalentes, et très mobiles, afin de répondre aux besoins exprimés sur l’ensemble du territoire métropolitain, ainsi qu’en Outre-mer. En 2022, les effectifs de CRS étaient de 11 164 agents et ceux de gendarmes mobiles de 12 502, stables au cours des dix dernières années. Dans une insertion au rapport public annuel de 2017, la Cour des comptes faisait le constat d’un emploi croissant de ces forces. Cette hausse des missions était associée à une baisse des effectifs des unités de forces mobiles au début des années 2010. Ils ont depuis connu un rebond, sans pour autant permettre de recompléter toutes les unités. Les constats effectués à l’époque sont pour la plupart réitérés dans ce rapport, et les pistes d’amélioration explorées en 2017 ont souvent été mises à mal par la succession de crises sur la période couverte 2017-2023. Ce rapport vise donc à confronter les constats et recommandations de 2017 à un contexte évolutif, notamment concernant l’emploi de ces unités.

    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-forces-mobiles
    #gendarmerie_mobile #France #maintien_de_l'ordre #cour_des_comptes #rapport #forces_de_l'ordre

  • South Park (S04/E04) Chickenlover (9/9)
    https://www.youtube.com/watch?v=2tqPD8AX-DY


    Officer Barbrady a lu le premier livre de sa vie, Atlas Shrugged d’Ayn Rand. Sa conclusion :

    Reading totally sucks ass.

    Voilà ses arguments :

    At first I was happy how to learn to read, it seemed exciting and magical. But then I read this, Atlas Shrugged by Ayn Rand. I read every last word of this garbage and because of this piece of shit I am never reading again.

    C’est une allusion à la pratique pédagogique de donner à lire du Ayn Rand aux adolescents dans les high schools états-uniens. The Perks of Being a Wallflower (1999) de Stephen Chbosky contient plusieurs réfécences au livre Fountainhead et le place parmi les livres préférés du protagoniste Charlie .

    Extraits du texte du livre

    May 21, 1992
    ...
    So, in school Bill gave me my final book to read for the year. It’s called The Fountainhead, and it’s very long.

    When he gave me the book, Bill said, “Be skeptical about this one. It’s a great book. But try to be a filter, not a sponge.”

    Sometimes, I think Bill forgets that I am sixteen. But I am very happy that he does.
    I haven’t started reading it because I am very behind in my other classes because I spent so much time with Patrick.
    ...

    May 27, 1992 Dear friend,

    I’ve been reading The Fountainhead for the past few days, and it’s an excellent book. I read on the back cover that the author was born in Russia and came to America when she was young. She barely spoke English, but she wanted to be a great writer. I thought that was very admirable, so I sat down and tried to write a story.

    “Ian MacArthur is a wonderful sweet fellow who wears glasses and peers out of them with delight.”

    That was the first sentence. The problem was that I just could’t think of the next one. ...
    I wonder what it will be like when I leave this place. The fact that I will have to have a roommate and buy shampoo.
    ...
    I don’t know. The Fountainhead is a very good book. I hope I am being a filter.

    On comprend l’infamie d’Ayn Rand. Elle fait appel à l’estime de soi des adolescents qui oscille entre mégalomanie et dépression. Ses héros sont d’excellentes figures d’identification dans cette phase de la constitution du caracère de ses jeunes lecteurs.

    June 2, 1992
    ...
    Incidentally, I finished The Fountainhead. It was a really great experience. It’s strange to describe reading a book as a really great experience, but that’s kind of how it felt. It was a different book from the others because it wasn’t about being a kid. And it wasn’t like The Stranger or Naked Lunch even though I think it was philosophical in a way. But it wasn’t like you had to really search for the pliilo sophy. It was pretty traightforward, I thought, and the great part is that I took what the author wrote about and put it in terms of my own life. Maybe that’s what being a filter means.

    I’m not sure.

    Normal, tes jeune et tu ne dais pas encore. Donc ...

    There was this one part where the main character, who is this architect, is sitting on a boat with Inis best friend, who is a newspaper tycoon. And the newspaper tycoon says that the architect is a very cold man. The architect replies that if the boat were sinking, and there was only room in the lifeboat for one person, he would gladly give up his life for the newspaper tycoon. And then he says something like this ...

    “I would die for you. But I won’t live for you.”

    Et voilà l’effet que lui fait cette simple exposition d’idées trop faciles.

    Something like that. I think the idea is that every person has to live for his or her own life and then make the choice to share it with other people. Maybe that is what makes people “participate.” I’m not really certain. Because I don’t know if I would mind living for Sam for a while. Then again, she wouldn’t want me to, so maybe it’s a lot friendlier than all that. I hope so anyway.

    L’attitude de son psy n’améliore rien.

    I told my psychiatrist about the book and Bill and about Sam and Patrick and all their colleges, but he just keeps asking me questions about when I was younger.

    Vers la fin des années de high school son prof lui pose des questions sur Fountainhead.

    June 13, 1992
    ...
    Bill asked me about The Fountainhead, and I told him, making sure that I was a filter.
    ...
    “Charlie,” he said. “Do you know why I gave you all that extra work?”
    I shook my head no. That look on his face. It made me quiet.
    “Charlie, do you know how smart you are?”
    I just shook my head no again. He was talking for real. It was strange.
    “Charlie, you’re one of the most gifted people I’ve ever known. And I don’t mean in terms of my other students. I mean in terms of anyone I’ve ever met. That’s why I gave you the extra work. I was wondering if you were aware of that?”
    “I guess so. I don’t know.” I felt really strange. I didn’t know where this was coming from. I just wrote some essays.
    “Charlie. Please don’t take this the wrong way. I’m not trying to make you feel uncomfortable.

    June 16, 1992

    I gave Patrick On the Road, Naked Lunch, The Stranger, This Side of Paradise, Peter Pan, and A Separate Peace.
    I gave Sam To Kill a Mockingbird, The Catcher in the Rye, The Great Gatsby, Hamlet, Walden, and The Fountainhead.

    Under the books was a card that I wrote using the typewriter Sam bought me. The cards said that these were my copies of all my favorite books, and I wanted Sam and Patrick to have them because they were my two favorite people in the whole world.

    Chickenlover
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Chickenlover

    Original air date : May 27, 1998

    Plot

    Stan Marsh, Kyle Broflovski, Kenny McCormick, and Eric Cartman visit the Booktastic Bus, a mobile library. They are initially intrigued, but become uninterested in reading after meeting the strange driver. Word spreads that a pervert is molesting chickens in town. When Officer Barbrady starts the investigation, he is confronted with his illiteracy, which is depicted as a medical condition where a person literally sees strange symbols in place of letters. He resigns in shame and anarchy immediately breaks out. Later, he is put into the boys’ class to learn to read.

    Barbrady recruits the boys to help him with his task, showing his knowledge of the police code. From then on, Cartman patrols the town on his Big Wheel, enforcing his own brand of justice. The molester is finally caught in the petting zoo and turns out to be the bookmobile driver. He plotted this all along to encourage Barbrady to learn to read. After being given a copy of Ayn Rand’s Atlas Shrugged, Barbrady knocks the man out cold with a club to the head to teach Cartman how to properly deal with criminals, leaving him unconscious as blood pools from his head. The town holds a parade for Barbrady, and when he is asked to give a speech, he reveals how Atlas Shrugged convinced him to never read again. And at the end, Kenny finally dies after numerous attempts of deaths.

    Apparemment il faut être au courant de la lecture de Fountainhead par le protagniste Charlie si on veut avoir beaucoup de points dans la section lettres du high school exam .

    Course Hero > Literature Study Guides > The Perks Of Being A Wallflower > Part 4 May 21 1992 June 9 1992 Summary
    https://www.coursehero.com/lit/The-Perks-of-Being-a-Wallflower/part-4-may-21-1992-june-9-1992-summary

    May 21, 1992

    The school year is winding down. Charlie continues to do well in his classes, particularly English. (English teacher) Bill has given him a last book to read, Ayn Rand’s The Fountainhead. Bill tells him to “be skeptical about” it and “to be a filter, not a sponge.”

    #objectivisme #police #analphabétisme

  • Chypre s’inquiète des arrivées de migrants syriens depuis le Liban - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/56252/chypre-sinquiete-des-arrivees-de-migrants-syriens-depuis-le-liban

    Chypre s’inquiète des arrivées de migrants syriens depuis le Liban
    Par RFI Publié le : 05/04/2024
    C’est l’une des portes de l’Europe en Méditerranée : l’île de Chypre, qui s’inquiète de l’arrivée de plus en plus de migrants. Il s’agit de Syriens fuyant la guerre, la plupart passeraient désormais par le Liban. Nicosie a accusé le gouvernement libanais de participer à ces entrées sur son territoire. Chypre détient actuellement le deuxième plus haut taux de demandeurs d’asile de l’Union européenne par rapport à sa population. Cela fait plusieurs mois que Nikos Christo-Doulides voit arriver de plus en plus de migrants syriens sur ses côtes. Ces derniers jours, 350 personnes en 48 heures, un record.
    Le président chypriote a une explication : selon lui, le Liban, à 160 kilomètres de là, encouragerait les traversées clandestines.
    "Le nombre de migrants syriens en provenance du Liban n’a fait qu’augmenter ces dernières semaines, ce qui est extrêmement préoccupant, raconte Nikos Christo-Doulides. Je comprends parfaitement les défis que le Liban doit affronter, mais exporter des migrants vers Chypre ne devrait pas être la réponse et ne peut pas être accepté. »
    Le Liban est le premier pays d’accueil des réfugiés syriens, ils seraient entre 800 000 et 1,5 million sur son sol. Mais la terrible crise économique dans le pays pousse les exilés à partir.
    De l’autre côté, à Chypre, le gouvernement n’hésite pas à renvoyer directement les migrants syriens vers le Liban. En août, le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU s’en inquiétait déjà, craignant le retour de ces personnes en Syrie où elles risquent les persécutions et la torture.

    #Covid-19#migrant#migration#chypre#syrie#liban#HCR#UE#asile#sante

  • La Finlande prête à refouler les migrants sur sa frontière orientale
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/05/la-finlande-prete-a-refouler-les-migrants-sur-sa-frontiere-orientale_6226201

    La Finlande prête à refouler les migrants sur sa frontière orientale
    Par Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède), correspondante régionale)
    Depuis le 15 décembre 2023, la frontière terrestre entre la Finlande et la Russie est fermée. Cette mesure, prise par le gouvernement à Helsinki, qui accuse Moscou de vouloir déstabiliser son pays en « instrumentalisant l’immigration », devait être temporaire. Elle est en train de se pérenniser : jeudi 4 avril, la fermeture a été prolongée « jusqu’à nouvel ordre » et étendue au trafic maritime, alors que la Finlande prépare une loi d’urgence qui pourrait lui permettre de refouler les migrants à la frontière.
    Dirigé par le conservateur Petteri Orpo, le gouvernement de coalition reproche aux autorités russes d’avoir rompu, à partir de l’été 2023, avec la pratique habituelle consistant, des deux côtés de la frontière, à stopper l’arrivée des migrants dépourvus de titre de séjour avant qu’ils ne traversent. Depuis le mois de juillet 2023, environ 1 300 demandeurs d’asile, originaires de pays tiers, sont ainsi entrés en Finlande, la plupart sur des vélos fournis par des policiers russes, selon des témoignages recueillis par Le Monde.
    Quatre mois après la fermeture de la frontière, la ministre de l’intérieur, Mari Rantanen, membre des Vrais Finlandais (extrême droite), assure que rien n’a changé : « Les autorités finlandaises considèrent qu’il s’agit d’une situation à long terme. » L’arrivée du printemps pourrait même, selon elle, « accroître la pression sur la Finlande », alors que « des centaines, voire des milliers de personnes [se trouvent] près de la frontière finlandaise du côté russe ».
    D’où le projet de loi d’urgence en préparation, qui prévoit d’autoriser les refoulements de migrants à la frontière, dans des situations exceptionnelles, c’est-à-dire si les autorités « ont des informations ou des soupçons sérieux qu’un Etat étranger ou un autre acteur tente d’influencer la Finlande en exploitant les immigrants », et que ces tentatives « mettent sérieusement en danger la souveraineté ou la sécurité nationale de la Finlande ».
    La loi, qui devra être approuvée par une majorité des quatre cinquièmes au Parlement, ne pourra être appliquée qu’avec l’accord du président de la République et pour une période d’un mois. L’objectif est de doter la Finlande d’un outil en cas de réouverture des postes-frontières, ou si les migrants pénètrent sur le territoire à travers la forêt. Trente-quatre entrées illégales ont été recensées depuis la fermeture de la frontière.
    Mais le texte est très controversé. « Dans la présentation du projet de loi, le gouvernement déclare d’emblée que, si le texte est adopté en l’état, la Finlande ne pourra pas garantir le principe de non-refoulement ou la prohibition de la torture, ce qui est très problématique », observe Elina Pirjatanniemi, professeure de droit à l’université de Turku. Or, ajoute-t-elle, Helsinki « ne peut pas décider unilatéralement de déroger à ses obligations au regard du droit européen et international, même dans une situation d’urgence ».Un point de vue partagé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui, dans son avis au gouvernement, rappelle que le principe de non-refoulement est « contraignant, universel et intangible ». Ne pas s’y conformer pourrait avoir des conséquences graves, renchérit la Fondation Mannerheim pour la protection de l’enfance, soulignant que « l’objectif de la Russie est de saper les droits fondamentaux et les droits de l’homme, ainsi que l’Etat de droit ». Si la Finlande fait des concessions, elle risque de « perdre sa crédibilité », avertit la fondation.
    L’application de la loi suscite également des questions. « Les gardes-frontières devront décider, au cas par cas, si une personne fait partie ou non d’une instrumentalisation, ou si elle se trouve dans une situation qui justifierait qu’elle puisse demander l’asile [un dispositif prévu pour les mineurs, les personnes vulnérables ou souffrant d’un handicap, ainsi que les migrants risquant la torture ou la peine de mort]. Mais rien ne dit comment ils pourront faire cette évaluation », remarque Mme Pirjatanniemi. Le syndicat des gardes-frontières s’inquiète que ses agents puissent ensuite faire l’objet de poursuites judiciaires.Interrogé sur les motivations du gouvernement, qui a fait du durcissement des conditions d’accueil des demandeurs d’asile une de ses priorités, le député conservateur Jukka Kopra, président de la commission de la défense au Parlement, balaie les critiques : « C’est une mesure qui ne sera appliquée que dans des circonstances exceptionnelles, affirme-t-il. Quand les règles du jeu changent et que des responsables russes et des gangsters se mettent à utiliser cyniquement des gens, pour des gains financiers et des intérêts géostratégiques, nous devons nous adapter. »Le risque autrement, selon M. Kopra, serait de « voir s’ouvrir une nouvelle route d’immigration illégale vers la Finlande et l’Europe ». En février 2023, le pays nordique a commencé à ériger une barrière de 3 mètres de haut, sur sa frontière orientale. Longue d’environ 200 kilomètres, sur les 1 340 kilomètres de frontière avec la Russie, elle devrait être achevée en 2025.

    #Covid-19#migrant#migration#finkande#russie#frontiere#asile#refoulement#crise#routemigratoire#migrationirreguliere#sante

  • Entre l’Algérie et le Niger, les migrants de la discorde
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/05/entre-l-algerie-et-le-niger-les-migrants-de-la-discorde_6226181_3212.html

    Entre l’Algérie et le Niger, les migrants de la discorde
    Par Frédéric Bobin
    « La crise s’aggrave entre les deux pays », a titré jeudi 4 avril TSA, un journal algérien en ligne, au lendemain de la convocation de l’ambassadeur d’Alger en poste à Niamey au ministère nigérien des affaires étrangères. La question migratoire est au cœur de cette crispation bilatérale, s’ajoutant à un contexte sahélien déjà dégradé pour l’Algérie alors que la crise couve toujours avec le Mali.
    A Niamey, le diplomate algérien s’est vu signifier, mercredi 3 avril, les « protestations » du gouvernement nigérien contre « le caractère violent » des opérations de refoulement de milliers de migrants par l’Algérie. Le Niger dénonce de « vastes opérations de rafles policières » ayant récemment visé des Subsahariens, dont de nombreux Nigériens, résidant à Tamanrasset (Sud algérien) au mépris de leur « intégrité physique » et de « la sécurité de leurs biens ». La page Facebook du ministère a diffusé des images vidéo montrant des dizaines de Nigériens embarqués dans des camions vers la frontière ou abandonnés à pied dans le désert, certains bandés de pansements.
    L’Algérie est coutumière des refoulements de migrants subsahariens vers le Niger. Selon l’organisation de secours Alarme Phone Sahara, quelque 23 000 expulsions ont été réalisées en 2023. La nouvelle donne politique au Niger a ajouté à ces récurrentes tensions migratoires à la frontière. Le régime miliaire issu du putsch de juillet 2023 à Niamey a en effet décidé, fidèle à son inspiration souverainiste, d’abroger la loi de 2015 pénalisant le trafic illicite de migrants.
    Ce dispositif répressif, l’un des grands acquis de la coopération de Bruxelles avec des Etats africains, visant à endiguer les flux migratoires vers la Méditerannée, a subitement été dénoncé comme contraire aux « intérêts du Niger et de ses citoyens ». Il n’a pas fallu plus de quelques semaines pour que la ville d’Agadez, capitale du « pays » touareg et grand carrefour régional de la migration vers l’Afrique du Nord, reprenne ses activités d’hébergement et de transport de voyageurs que la loi de 2015 avait de facto condamnées au déclin.
    Depuis le début de l’année, les flux sont spectaculairement repartis à la hausse, selon le décompte de l’Organisation internationale des migrations (OIM) : + 98 % de traversées de la frontière en janvier vers la Libye par rapport à décembre 2023, + 34 % vers l’Algérie.
    Si la politique d’expulsions menée par Alger n’est pas inédite, la réaction indignée de Niamey est, elle, nouvelle. Elle marque une forme d’émancipation du Niger l’égard de son grand voisin du nord dont la tutelle avait jusque-là pesé dans les équilibres nationaux, via notamment l’influence exercée par les Algériens sur les groupes touareg.
    « Depuis le coup d’Etat, les Nigériens ont poussé vers la sortie les Français puis les Américains, ils se permettent donc de hausser le ton vis-à-vis de l’Algérie », observe Akram Kharief, expert en sécurité régionale et fondateur du site menadefense. Alger avait déjà essuyé un camouflet au lendemain du coup d’Etat de juillet 2023 quand son offre de médiation avait été snobée par les putschistes. Les ennuis de l’Algérie au Niger sont à rapprocher de la partie de bras de fer qui l’oppose au Mali. La résiliation en janvier par Bamako de l’accord d’Alger de 2015 – un compromis sous supervision algérienne visant à stabiliser le nord du pays – est le point d’orgue d’une dégradation de la relation qui avait commencé avec l’offensive des forces armées maliennes au fil de l’année 2023 contre les groupes rebelles (arabes et touareg) de la région septentrionale.
    Détrônée de son statut de tuteur régional, l’Algérie a notamment vécu la chute de Kidal, principale ville du Nord tenue par ces groupes alliés, comme un affront stratégique. Après avoir inspiré une campagne de presse brandissant le spectre du « chaos » dans la région, Alger a organisé en février des manœuvres militaires à munitions réelles – baptisées « Tempête du Hoggar » – à proximité de la localité Bordj Badji Mokhtar, le long de la frontière avec le Mali.
    « Cet exercice survient dans un contexte de tensions régionales marquées par la dégradation de la situation sécuritaire dans les pays du Sahel, notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso, où des coups d’Etat militaires ont évincé des présidents élus », avait alors commenté le journal TSA.Au Niger comme au Mali, Alger doit trouver la parade au déclin de son influence alors que son rival marocain s’efforce de se glisser dans les brèches de ce nouveau paysage sahélien. Le renouvellement ces derniers jours de son personnel diplomatique dans la région témoigne d’un recalibrage à venir. « L’Algérie a, au moins temporairement, pris acte de sa perte d’influence, souligne Ali Bensaad, professeur à l’Institut français de géopolitique de l’université Paris VIII. Elle se trouve dans une position défensive, mais elle a du mal à renoncer à son logiciel de puissance régionale fonctionnant sur des rapports de force. »
    De ce point de vue, la campagne d’expulsions de migrants nigériens constitue, ajoute M. Bensaad, un « moyen de pression pour forcer la main à Niamey », un levier pour l’inciter à de meilleures dispositions. Au risque – comme l’illustre la convocation de l’ambassadeur algérien – d’aboutir à l’effet inverse, à savoir consolider au Niger une attitude de défi.

    #Covid-19#migrant#migration#niger#algerie#mali#migrationirreguliere#expulsion#crise#agadez#sante#frontiere

  • L’ordre de la propriété crée un chaos qui étouffe la liberté et mine la société
    https://ricochets.cc/L-ordre-de-la-propriete-cree-un-chaos-qui-etouffe-la-liberte-et-mine-la-so

    Un livre qui apporte des arguments supplémentaires contre les nombreux méfaits de l’ordre propriétaire, et qui évoque la voie salutaire des communs et de la « co-possession », tout en étrillant les arguments économiques éculés en faveur du règne de la propriété. Capitalisme et propriété sont deux motifs majeurs du chaos et de la guerre de tous contre tous qui rendent improbable l’avènement de la démocratie réelle et de sociétés apaisées. Deux motifs qui poussent vers le pire. Il est (...) #Les_Articles

    / La propriété, #Autonomie_et_autogestion

    #La_propriété
    https://www.terrestres.org/2024/03/22/posseder-en-commun-une-critique-de-lordre-proprietaire

  • Des voitures qui sont aussi des caméras
    https://infokiosques.net/spip.php?article2074

    Les voitures, en particulier les #Véhicules récents dotés de systèmes informatiques intégrés, savent tout sur leurs utilisateurs et, par conséquent, sur les personnes qui les entourent. Tesla va encore plus loin en transformant les voitures en systèmes itinérants de vidéo-surveillance haute définition. […] Que devraient retenir les anarchistes de tout ça ? Comment continuer à attaquer cet enfer panoptique sans se faire attraper ? V

    / Infokiosque fantôme (partout), #Guides_pratiques, #Prison,_justice,_répression, #Insurrections,_révoltes,_émeutes, #Anglais

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://actforfree.noblogs.org/post/2023/09/23/tesla-in-flames-switch-off-the-system-of-destruction-frankfurt-g
    https://sansnom.noblogs.org/archives/6654
    https://notrace.how/resources/fr/#a-recipe-for-nocturnal-direct-actions
    https://crimethinc.com/2008/10/11/fashion-tips-for-the-brave
    https://notrace.how/resources/fr/#minimizing-dna-traces-during-riotous-moments
    https://scenes.noblogs.org/post/2023/08/21/the-simplest-way-to-burn-a-vehicle
    https://warriorup.noblogs.org
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/cars-as-cameras-english_notebookversion_booklet-2023.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/cars-as-cameras-english_pagebypage_booklet-2023.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/des_voitures_qui_sont_aussi_des_cameras-cahier-oct2023-6pa4.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/des_voitures_qui_sont_aussi_des_cameras-pageparpage-12pa5-oct2023.pdf

  • INFOGRAPHIES. Comment les multiloueurs d’Airbnb participent à la crise du logement dans les grandes villes fraçaises
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/infographies-comment-les-multiloueurs-d-airbnb-participent-a-la-crise-d

    6.4.2024 de Pauline Paillassa - Sur le boulevard des Italiens, en plein centre de Paris, la présence de touristes avec leurs valises n’étonne personne. Depuis quelques années, les voyageurs ont investi les appartements haussmanniens qui longent l’artère. Ces vacanciers boudent désormais les hôtels et ont pris l’habitude de louer un appartement en ligne. Pour cela, ils réservent le logement vacant d’un particulier sur une des plateformes spécialisées.

    Signes de leur présence accrue de ces biens loués pour une courte période, des petites boîtes en plastique noir sécurisées ont fleuri dans les entrées et sur les paliers. Elles permettent aux visiteurs de récupérer les clés de l’appartement. « C’est sans arrêt », soupire un voisin, évoquant les allées et venues des touristes. « Cela fait déjà quelques années qu’on en voit régulièrement dans le quartier », constate, résignée, une autre voisine.

    Dans plusieurs grandes villes, la progression d’Airbnb s’est faite au profit d’une offre de plus en plus commerciale. Finie, la chambre d’amis louée trois semaines par an, désormais une partie des bailleurs présents sur les plateformes sont devenus des professionnels de la location touristique. En mettant à disposition des touristes appartements et maisons une grande partie de l’année, ces loueurs participent à assécher le marché de l’immobilier. On est bien loin du « matelas pneumatique » ("airbed" en anglais) qui donne son nom à l’entreprise leader de la location de courte durée, Airbnb.

    Cette situation touche particulièrement les destinations touristiques. Outre Paris, des villes comme Bordeaux ou La Rochelle sont concernées. Ces logements consacrés une grande partie du temps aux vacanciers sont autant de biens qui ne permettent plus d’héberger les habitants permanents. Dans son rapport (PDF) consacré au logement, l’ONG Oxfam notait ainsi l’"impact direct sur le nombre de logements disponibles en longue durée" de ces plateformes. « Ce sont les plus fragiles qui sont concernés par ces effets d’éviction, comme les étudiants ou les saisonniers », explique Sylvain Dejean, économiste spécialiste du numérique.

    Il n’existe pas de chiffrage précis du nombre de ces logements qui ne se trouvent plus dans le marché classique en France. A Paris, un rapport sénatorial de 2018 expliquait que « le ministère de la Cohésion des territoires estime que le nombre de logements détournés du parc locatif traditionnel par une mise en location irrégulière sur Airbnb y est proche de 20 000 ».

    Comme le montre la plateforme d’observation des locations Airbnb en Ile-de-France mise en place par des chercheurs de l’université Paris-Cité, plusieurs indicateurs témoignent de cette dynamique : la croissance du nombre de logements entiers mis en location, l’augmentation du nombre d’annonces de certains hôtes ou encore la durée de location par an.

    « Désormais, la location touristique de courte durée est devenue un segment de l’offre touristique en France », résume Francesca Artioli, urbaniste. Aujourd’hui, Airbnb seule cumule près de 750 000 d’annonces, d’après AirDNA, une entreprise spécialiste des données Airbnb à destination des loueurs. En 2019, la start-up Trackeet estimait qu’à Paris, Airbnb représentait 76% des annonces de locations de courte durée, rappelait l’Institut Paris région dans un rapport (PDF) en 2021.

    Dans de nombreuses villes en France, ce marché continue de croître, à la faveur d’une poignée de multiloueurs. Ils disposent souvent de plusieurs appartements, la plupart du temps entièrement consacrés à cette activité, loués sur Airbnb. Dans certains quartiers de la capitale en juin 2023, d’après les données Inside Airbnb, une association qui collecte toutes les annonces en ligne sur le site, plus de la moitié des annonces venaient d’hôtes qui sont des multiloueurs.

    Toujours d’après les données d’Inside Airbnb, dans le centre historique de Lyon, au mois de juin, près de 45% des offres sont mises en lignes par quelqu’un gérant plusieurs hébergements.

    Une situation qui se vérifie souvent sur les grandes villes touristiques, notamment sur la côte Atlantique. Dans le centre-ville de La Rochelle, près d’un logement sur six est consacré à la location touristique, d’après l’émission « Complément d’enquête » diffusée en janvier. « A Bordeaux aussi, ce phénomène a pris beaucoup d’importance », relève aussi Victor Piganiol, géographe.

    Car si la plateforme n’a pas inventé le système de la location touristique de courte durée, elle l’a rendu « plus efficace » et « plus rentable », soulignaient en 2019, les auteurs d’une étude publiée dans la revue scientifique Environment and Planning A : Economy and Space. De son côté, Airbnb affirme qu’en France, seuls 8% des meublés de tourisme sont dédiés exclusivement à la location touristique. « L’immense majorité des biens proposés sur Airbnb sont loués occasionnellement par des familles françaises lorsqu’elles s’absentent, et dont la location n’a de facto aucun impact sur le logement », ajoute l’entreprise.

    Pourtant, sur la plateforme, on trouve de plus en plus de ménages privés qui investissent dans un ou plusieurs logements qu’ils gèrent eux-mêmes et surtout des sociétés spécialisées. Une partie de ces hôtes qui cumulent des centaines d’annonces sont en réalité des entreprises de gestion locative.

    « Derrière ’Cédric’ ou ’Géraldine’ se trouvent parfois des conciergeries professionnelles, qui gèrent ces logements pour le compte des propriétaires. »

    Francesca Artioli, urbaniste

    à franceinfo

    A Paris, en juin 2023, le plus gros multiloueur est « Cocoonr », une agence qui cumule près de 2 300 annonces dans toute la France, selon données d’Inside Airnb analysées par franceinfo. Ces entreprises se chargent de publier les annonces sur le site, d’accueillir les touristes, de s’occuper du ménage…

    Pourtant, cette activité commerciale n’est pas toujours amenée comme telle sur la plateforme. « Emilie », qui se présente par exemple comme un particulier à Lyon, s’occupe de la gestion de 24 logements. Elle est également la gérante d’une PME spécialisée dans l’hébergement touristique et autres hébergements de courte durée.

    Dans un nombre (certes restreint) de zones des métropoles françaises, la percée des multiloueurs professionnels ne fait pas que réduire l’offre d’hébergements. « Cela crée un effet de rareté, ce qui fait aussi grimper les prix », observe Julie Le Gallo, enseignante-chercheuse en économie. Elle note également un aménagement « pour les touristes, en mettant des arbres, en créant des parcs… Tout ça fait prendre de la valeur à un bien et se reflète dans son prix ».

    Ces prix élevés entretiennent le phénomène. Plus lucrative, la location touristique de courte durée participe à accroître les revenus de ces multiloueurs, qui sont alors d’autant plus en capacité d’investir dans de nouveaux logements à mettre en ligne sur le site. « Et cette structuration du marché a des conséquences politiques très nettes, car il est beaucoup plus difficile de réguler quelque chose qui est très gros et très institutionnalisé, qu’un système à peine naissant », analyse Francesca Artioli.

    La plupart des grandes métropoles tentent néanmoins de réglementer ces pratiques. Les communes disposent de quelques outils : instaurer des quotas, limiter le nombre de jours de locations, forcer les propriétaires à compenser les logements retirés du parc des résidences principales…

    Mais leurs prérogatives pourraient être élargies grâce à une proposition de loi bientôt examinée au Sénat. Votée par l’Assemblée nationale en janvier, elle vise à « encadrer les meublés de tourisme », avec notamment une fiscalité moins avantageuse pour les bailleurs et des pouvoirs élargis pour les mairies. Un projet de loi européen traitant de la transparence des activités des plateformes est également à l’étude.

    « La question des données est centrale là-dedans, car il y a beaucoup de logements et peu de gens pour les contrôler. »

    Francesca Artioli, urbaniste

    à franceinfo

    Depuis 2019 et la loi Elan, les plateformes sont tenues de communiquer aux mairies qui en font la demande des données sur les locations sur leur territoire. Hormis ce dispositif, peu de moyens permettent de se faire une idée précise du phénomène à l’échelle nationale. Ces enjeux sont aiguisés par la perspective des Jeux olympiques de Paris, en juillet et août. « Les grands événements sont des accélérateurs de la mise sur les marchés des locations touristiques de courte durée. Mais parfois aussi, en conséquence, des accélérateurs de régulation », nuance Fransceca Artioli.

    De son côté, Airbnb affirme"soutenir, via des actions concrètes, les réglementations en vigueur et souhaiter collaborer avec davantage de villes françaises dans la mise en place de règles locales afin de protéger l’offre de logements et la capacité des familles à compléter leurs revenus". Mais d’après Oxfam, les dépenses de lobbying de l’entreprise américaine ont été multipliées par cinq ces dix dernières années.

    #Frankreich #AurBnB

  • est un peu honteuse de l’admettre, mais elle doit bien reconnaître qu’elle a depuis quelques jours sensiblement diminué son temps passé à comater devant des bouquins et proportionnellement augmenté celui dilapidé à niaiser devant des films et autres fictions « made in Arte ». C’est mal, n’est-ce pas ? Oui mais au point où elle en est ce n’est plus très grave — rappelons qu’il ne lui reste plus que dix à douze minutes « d’espérance » de vie.

    N’empêche, il y a des trucs pas si mauvais que ça, sur cette satanée chaîne un peu bobo. Là par exemple elle est en train de regarder « Machine », une mini-série qui conte l’histoire d’une sublime punkàchienne alcoolo-névrosée giga-bonne en baston (même Super Jaimie peut aller se recoucher direct) qui s’acoquine en tout bien tout honneur avec un prolo désabusé toxicomane repenti et théoricien du marxisme, afin d’aller ensemble ficher le dawa au sein du Capital — nous serons d’ailleurs certainement d’accord pour dire qu’une bonne raclée, c’est la seule chose que le patronat n’a pas volée.

    Alors d’une nous mettrons au défi toute tribade normalement constituée de ne pas s’enticher instantanément de Margot Bancilhon (l’actrice principale), de deux son acolyte JoeyStarr, bien que mââââââle, est lui aussi extrêmement convaincant, de trois... de trois la Garreau ne comprend pas que la production n’ait pas fait appel à elle : une déglingo en colère contre le monde entier et un ronchon capable en toutes circonstances de citer le prophète Marx par cœur, franchement, avec un peu de maquillage et si elle était moins grabataire elle aurait quasiment pu tenir les deux rôles à elle toute seule.

    Et sans trop se forcer.

    « Machine », six épisodes sur Arte.

  • Création d’une ferme solidaire et autogestionnaire
    https://bascules.blog/2024/04/06/creation-dune-ferme-solidaire-et-autogestionnaire

    Publié le 8 octobre 2023 sur le site IAATA Invitation à nous rencontrer dans le cadre d’un chantier participatif « Le jour où Paris aura compris que savoir ce qu’on mange et comment on le produit est une question d’intérêt public ; le jour où tout le monde aura compris que cette question est infiniment plus importante […]

    #Alternatives,_imaginaires,_mondes_émergents,_possibles_désirables... #Agroécologie #Autogestion #Sécurité_Sociale_de_l'Alimentation #Solidarité


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Création d’une ferme solidaire et autogestionnaire
    https://ricochets.cc/Creation-d-une-ferme-solidaire-et-autogestionnaire-7455.html

    Nous sommes un collectif réuni au sein d’une association exploitante agricole dénommée Caracol, installée dans le parc naturel régional des Causses du Quercy (département du Lot, Occitanie). Parce que nous souscrivons à l’idée que « l’impossibilité d’accéder à la nourriture est une violence qui s’exerce contre les plus pauvres » (Bénédicte Bonzi, 2023), nous avons débuté la création d’une ferme en maraîchage biologique dont le produit sera distribué par une caisse autogérée de sécurité sociale de l’alimentation. Article en partie paru sur IAATA. #Les_Articles

    / #Agriculture_biologique, #Ecologie, Démocratie directe, communes (...)

    https://iaata.info/Creation-d-une-ferme-solidaire-et-autogestionnaire-6143.html #Démocratie_directe,_communes_libres...
    https://caracol46.noblogs.org
    https://caracol46.noblogs.org/files/2023/10/Reglement_CARACOL.pdf

  • Massacre de Thiaroye
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#thiaroye

    Alors que la France est libérée de l’occupation allemande, des soldats français vont tuer des dizaines – peut-être des centaines ? – d’autres militaires français. Cela se passe au Sénégal, au camp de Thiaroye, près de Dakar, le 1er décembre 1944. L’émission « Affaire sensible » de France Inter est revenue sur ce massacre avec l’historienne Armelle Mabon et tente de répondre à des questions toujours en suspens quatre-vingts ans après...

    #Sénégal #antimilitarisme #Thiaroye #France #libertaire