#ça_devient_gore

  • Coronavirus : des propriétaires coupent l’eau et le chauffage à la famille d’une infirmière
    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/coronavirus-des-proprietaires-coupent-l-eau-et-le-chauffage-a-la-famille-d-une-i

    Près de Montpellier, des propriétaires ont forcé la famille de leur locataire infirmière à partir du logement en coupant l’eau, le chauffage et la télévision.

    Les premiers de cordée savent couper la corde.

    • Le fait que la victime soit infirmière aggrave l’abjection de ce geste mais même si c’etait pas une infirmière c’est dégueulasse dans le contexte actuel. La lecture de l’article est encore plus insoutenable que le titre le laisse imaginé :

      La situation est intenable. L’infirmière décide alors de lâcher la location. Elle est obligée d’appeler les gendarmes pour faire l’état des lieux. Les propriétaires exigent qu’une désinfection du logement soit réalisée et retenue sur la caution. Puis ils lui disent cette phrase terrible : « On s’en fout que vous attrapiez le virus, que vous en mourriez, mais pas chez nous ». L’infirmière est abasourdie, d’autant qu’au début du confinement, elle avait proposé aux propriétaires de faire leurs courses pour les protéger.

    • Le bailleur est dans l’illégalité la plus complète. Le problème étant de savoir comment résister sur le coup à l’attaque et à ce déni des droits les plus élémentaires, en l’occurrence avoir un logement décent, mais aussi d’avoir la patience d’attendre que « l’affaire » soit jugée devant un tribunal « judiciaire » ... L’État « d’exception » a encore de beaux jours devant lui et le futur (le nôtre) manque cruellement d’avenir.

    • Plus rapide que le tribunal : faire constater par les services municipaux (hygiène) l’insalubrité du logement, avec ce constat le locataire peux de suite arreter de payer le loyer tout en conservant le logement.
      Le bailleur aurait ainsi été pris à son propre piège (plus de loyer et impossibilité de louer)
      Facile à dire a postériori ....

    • Euh, c’est pas aussi « immédiat » que ça en a l’air. Il faut une saisine du juge pour que la mesure suspensive concernant le paiement du loyer soit prise. Et cette saisine du juge doit être motivée par un constat des « services techniques » de la mairie, bien sûr, qui, elle, transmet le dossier à l’ARS qui, elle, si elle a le temps de prendre connaissance du dossier, le transmet au juge. Délai pour arriver à ce que le litige soit porté devant un tribunal : au moins six mois.
      Et le temps que le juge « instruise » le dossier et convoquent les parties au tribunal pour juger l’affaire, oh, comme ça, à la louche, deux ans ? Si tu n’es pas orienté au préalable vers la « CDC » (commission départementale de conciliation, où dans le cas présent, on n’en est plus à être « conciliant » mais plutôt dans une volonté de nuisance délibérée de la part du bailleur). Ceci dit, un dépôt de plainte au commissariat de police du secteur peut aussi constituer une pièce à charge contre le bailleur. Il s’agit d’un cas avéré de harcèlement.

      D’un point de vue judiciaire, il s’agit d’une procédure pour habitat indigne ou dégradé ne respectant pas les critères de décence, lesquels sont fixés par le « RSD » (règlement sanitaire départemental)

      Documentation « habitat dégradé » accessible ici même :
      http://ovh.to/fho9bC4

      Attention : lien valable 10 jours seulement. Vous pouvez télécharger le fichier (.pfd)

  • Coronavirus : une infirmière agressée au couteau pour quinze masques en banlieue de Nancy
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/coronavirus-infirmiere-agressee-au-couteau-quinze-masqu

    Une infirmière* âgée de 32 ans a été agressée par deux hommes en sortant d’une viste à une malade jeudi 26 mars à 19 heures. Encore marquée par l’événement, la jeune femme nous a raconté les circonstances de l’agression. "Je sortais de chez ma patiente et j’ai regagné ma voiture. Un peu plus loin, un homme casqué - et ganté aussi -m’a demandé de m’arrêter pour que je vienne en aide à son ami qui se sentait mal et qui était assis sur le trottoir. Une fois descendue de la voiture, il m’a menacée avec un couteau de type cran d’arrêt et m’a dit :

    Tu me donnes tes masques ou je te plante !
    - L’agresseur

    « Ils ont ensuite fait le tour de la voiture, ils m’ont demandé d’ouvrir le coffre. Je n’avais qu’une partie de mon matériel. Ils se sont montrés assez agressifs. Ils n’ont pu s’emparer que d’une quinzaine de masques chirurgicaux, pas les FFP2, les plus simples. Quand ils ont vu qu’il n’y avait que ça, ils ont pris la fuite avec le scooter. L’agression a eu lieu dans un quartier résidentiel assez tranquille d’Heillecourt, tout près de l’Institut des jeunes sourds. »

    #hommerie