• « Mérite » : avec un seul mot, la #bourgeoisie se sent bien dans ses pompes

    Mérite, n.m : notion permettant de justifier les #inégalités, en considérant que la #réussite n’est que le produit d’#efforts_individuels et que ceux qui ont les meilleures #positions_sociales ne le doivent pas à la #chance de leur #naissance mais à un #travail acharné. Terme dont l’usage vise à gommer tout sentiment d’#injustice que pourraient ressentir ce qui sont tout en bas de l’#échelle_sociale en leur faisant croire que ce n’est que de leur faute.

    - Le terme est essentiel pour les bourgeois car il leur permet de se rassurer quand ils se paient des vacances au bout du monde ou une grosse cylindrée : « J’ai eu un boulot de fou, je suis harassé, j’ai bien mérité de m’offrir des vacances au soleil avec ma prime de fin d’année. » ou « J’ai bien mérité de me faire plaisir au volant de ce petit bolide, vu le nombre d’emplois que j’ai créés avec ma boîte ».

    - Il leur permet aussi de ne pas s’apitoyer trop longtemps sur le sort des manants. « Elle, c’est vrai, elle vient de l’assistance publique et n’a pas fait d’études mais elle ne fait aucun effort pour s’en sortir, alors qu’elle pourrait trouver très facilement du travail en traversant la rue. »

    La notion de mérite permet de classer les individus en deux catégories : les #méritants (ceux qui ont réussi) et les #non-méritants (ceux qui sont au service de ceux qui ont réussi)

    La notion de mérite est très présente dans le système scolaire, avec un coup de force incroyable qui consiste à balayer d’une seule phrase tous les déterminismes sociaux de la réussite : « Quand on veut, on peut ! »… Et donc si on n’a pas pu, c’est qu’on a pas voulu.

    La notion de mérite a un pouvoir magique :

    Celui de faire croire à ceux qui n’ont pas eu la chance de pouvoir poursuivre des études que c’est bien normal que ceux qui ont fait un bac +5 aux frais de la Princesse aient le droit en plus de gagner beaucoup d’argent sans se casser le dos sur une chaîne de montage. Faire des études n’est pas présenté comme un privilège, financé en grande partie par les deniers publics, mais comme un sacrifice. Le tour de force est de faire croire que les efforts sont du côté de ceux qui à 20 ans se couchaient à 5 heures du matin après des soirées étudiantes bien arrosées et pas de ceux qui au même âge se levaient à 5 heures pour aller prendre leur poste à l’usine.

    En réalité, même si certains enfants des milieux populaires réussissent bien à l’école et qu’il a bien dû arriver, un jour, qu’un enfant de bourgeois rate ses études au point de devoir faire les trois-huit dans une usine, la réussite scolaire s’explique bien davantage par l’origine sociale que par les efforts individuels. La plupart des riches ne l’ont pas spécialement mérité, ils ont seulement bénéficié de meilleures conditions de départ, dans un monde où les chances ne sont pas du tout égales.

    https://www.frustrationmagazine.fr/merite-avec-un-seul-mot-la-bourgeoisie-se-sent-bien-dans-ses-pom

    #mérite #méritocratie

  • How to choose an interpolation for your color scale - Datawrapper Blog
    https://blog.datawrapper.de/interpolation-for-color-scales-and-maps

    Which interpolation you choose for your color scale has a massive impact on how the data is perceived, how well your statement is communicated, and how intuitively the reader understands the data.
    “Interpolation? What’s that?” you might ask. It’s a method to assign each of your data values to a certain color. In Datawrapper, you can choose an interpolation for both stepped (classed) and continuous (unclassed) color scales. (If you’re not sure which type of scale to use, visit our article When to use classed and when to use unclassed color scales.)
    In this article, we focus on the effect of interpolations on choropleth maps like the one above — but you can also use classed and unclassed color scales for symbol maps, heat maps, and wherever else you’re trying to map data to a color gradient.

    #discrétisation #palette_de_couleurs #échelle_de_couleurs
    revue d’ensemble avec visualisation des résultats de chaque choix

    note : tout logiciel de #cartographie digne de ce nom contient un module permettant d’opérer ce paramétrage.

    Exemple ci-dessous : Magrit

  • #conjoncture_covid, lundi 24 janvier 2022 :
    hospitalisations, à peu près en ligne
    entrées en réanimation, en baisse
    décès, en hausse

    • observé vs extrapolé


    hospitalisations : 3353, un peu moins que les 3421 extrapolées (-2,0%)
    réanimations : 337, nettement moins qu’extrapolé : 363 (-7,2%)
    décès : 393, nettement plus que les 346 anticipés (+13,5%)

    • cvh

    • c’est un des pire lundis pour métropole sur dc depuis 8 mois ; environ 2 semaines après le max sur réa ; p’tet un destockage des réa en fin de droit ?

    • dans un genre pas du tout matheux, à vue de nez, même avec toutes les circonstances favorables, Delta en baisse, vaccinations et doses de rappel en hausse, pas de montée subite du nouveau variant issu de Omicron, pas de nouveau variant inquiétant, je ne vois pas comment on imagine une forte baisse de ces indicateurs avant mi-mars. un mois avant la présidentielle. l’acceptabilité est proprement miraculeuse. on est super flex, il n’y a pas à dire.

      edit : perturbations possibles du scénario décrit plus bas : Omicron bis, réinfections, autre variant

    • je ne vois pas comment on imagine une forte baisse de ces indicateurs avant mi-mars

      Je supposes que le calcul, c’est que si tu contamines près de 10 millions de français chaque semaine, en commençant par ceux qui vont au travail et dans les transports en commun, en théorie en trois quatre semaines c’est torché, tu as ton immunité de groupe.

    • Autour de moi, j’ai des gens qui sont heureux de se dire qu’ils sont protégés pour 6 mois. Plus précisément, ils sont heureux de se dire que pendant 6 mois, ils peuvent aller dans les bars et les restos.
      J’arrive pas à m’y faire, mais le rouleau compresseur idéologique est bien là, et il m’effraie.

    • @biggrizzly Oui, les « 6 mois » correspondent, tiens donc, à la période durant laquelle ton « passe vaccinal » est validé par le fait d’avoir attrapé le Covid alors que tu n’es pas vacciné.

      À 300 000 ou 400 000 positifs détectés par jour, on est en train de fabriquer du « passe vaccinal non vacciné » à des niveaux proprement sidérants. (Mais si ce gouvernement avait pris des décisions cohérentes depuis le début, je pense qu’on s’en serait déjà aperçus.)

    • @colporteur, mi-mars me parait très, très loin ; sans disposer de boule de cristal, mi-février me parait plus probable. Comme dit plus haut par @arno*, l’ampleur des contaminations actuellement à l’œuvre devrait assécher le terrain favorable.

      Mais il est vrai que la comparaison avec le passé est difficile du fait, d’une part, du fort taux de vaccination qui décorrèle la montée vertigineuse des cas avérés de l’évolution de la charge hospitalière, du fait, d’autre part, des possibilités de réinfection, apparemment très fortes actuellement alors qu’elles étaient vues comme des exceptions dans les premières vagues.

      Mi-février, peut-être même avant ; c’est cette attente de la décrue qui m’a fait reprendre mon suivi conjoncturel, après le découragement (intense…) provoqué par la montée ininterrompue des indicateurs depuis tout début novembre.

      De ce point de vue, je n’arrive toujours pas à comprendre que les médias continuent à diffuser des graphiques en échelle arithmétique. On SAIT que la propagation est exponentielle, ergo on DOIT représenter sur l’échelle adaptée et donc #échelle_logarithmique

      (@arno*, on est assez nettement au dessus du niveau du CM2, mais le prochain chantier pour l’expression « spontanée » de mecton, pourrait être la découverte des graphiques semi-log…)

    • perso, je reste au CM2 et je dessine des exponentielles (les « régresseurs ») sur des graphiques en échelle linéaire ; pour l’instant, on voit bien que les montées sont un peu arrondies ; et les transitoires sont quasiment des droites, du coup pas trop besoin de semi-log en pratique - tant que ça part pas vraiment en sucette.

    • la stratégie #tous_contaminés va faire faire des économies de pfizz, sur les anti-vax et sur les pas-encore-tri-dosés ; un franc succès, quasi gratuit, pour le pass vaxinal (bio, grâce au micron). Bien joué Manu !

    • oui, c’est tout à fait ça ! ils ont trouvé une mesure non pharmaceutique à leur main tout comme ils avaient inventé d’emblée un passe non sanitaire (possibilité d’être en lieu clos sans masque). au « solutionnisme » technologique du vaccin (dans l’usage qui en est fait) s’ajoute le solutionnisme techno du contrôle.

      un crash test de deux ans qui fait enseignement, mobilisable pour gérer la crise écologique en jetant du lest (de la population, ici, et plus encore ailleurs) sous l’égide de gouvernements de l’état d’urgence (style « conseil de défense »).

      pour le court terme, je note que des perturbations du scénario décrit plus haut peuvent intervenir depuis Omicron bis, les #réinfections, d’autres variants.

      à moins que quelque chose comme une gauche se créée et politise la pandémie.

      #santé_publique #covid-19 #protocole_tous_infectés #gouvernementalité

  • Ville : l’envers de la métropole — Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/140122/ville-l-envers-de-la-metropole

    (vu que la moitié)

    Grand Paris, capitales culturelles, rénovation urbaine, urbanisme olympique : la notion de « métropole » surgit partout quand on parle de ville. Lubie bureaucratique, outil démocratique ou mise en œuvre du capitalisme sécuritaire ? Décryptage et discussion avec trois observateurs et observatrices critiques : Stany Cambot, Cécile Gintrac, et Rémi Eliçabe.

    Stany Combot, architecte et membre du groupe Échelle inconnue, qui vient de publier une revue en ligne : « Glauque est une couleur. Observatoire critique de la métropolisation ».
    Cécile Gintrac, enseignante en géographie et membre du Comité Vigilance JO, codirectrice (avec Matthieu Giroud) de Villes contestées. Pour une géographie critique de l’urbain (publié en 2014 par Les Prairies ordinaires, repris désormais par les éditions Amsterdam).
    Rémi Eliçabe, sociologue, membre du Groupe Recherche ACtion, et coauteur de Quartiers vivants (avec Amandine Guilbert et Yannis Lemery), éditions D’une certaine gaieté, 2020. Il a également participé au numéro de la revue Métropoles consacré au thème « Contester la métropole ».

  • Où sont les bombes atomiques ? - Philippe Rivière - Visionscarto
    https://visionscarto.net/ou-sont-les-bombes-atomiques

    Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) entre en vigueur le 22 janvier 2021. Désormais, la mise au point, l’essai, la production, le stockage, le transfert, l’utilisation et la menace de l’utilisation des bombes atomiques — stratégie dite de la dissuasion nucléaire — sont interdites, en raison des conséquences humanitaires catastrophiques qu’entraînerait leur emploi.

    Pour la carte il est recommandé de la regarder en « grand format » sur le site

    #armement #nucléaire #traité #nations_unies

    • Par curiosité : pourquoi le choix d’une échelle logarithmique pour comparer le nombre de têtes nucléaires ? (En dehors du fait que sinon, on ne représenterait pas grand chose en dehors des États-Unis et de la Russie.)

    • réponse degré zéro : justement pour faire tenir tout sur une même échelle ;-)

      plus sérieusement - encore que ce premier niveau de réponse est, en soi, un indice de ce qui va suivre (phénomène très dispersé => effets multiplicatifs plus que probables) :
      dans l’affaire, il s’agit bien d’un rapport de forces, il ne s’agit pas d’avoir 3 (ou 300) bombes de plus que son (éventuel) adversaire, mais bien 2 (ou 4) fois plus. Dans le même ordre d’idées, la probabilité pour une bombe de passer les défenses est aussi multiplicative : 1 sur 2 (ou 1 sur 10) franchira le barrage anti-missile. Qui dit rapport, dit effets multiplicatifs, dit donc échelle logarithmique.

    • J’ai privilégié cette approche logarithmique car il me semble que le graphique habituel (linéaire) pose deux problèmes :

      – en termes conceptuels : il écrase tous les pays qui ne sont pas Etats-Unis/Russie, et donc minore le risque que pose un pays qui acquiert la bombe (l’"épaisseur" de la Corée du Nord se limite à un trait de crayon). Autre manière de formuler cet argument, l’échelle log permet de montrer que 120 pays disposant chacun d’1 bombe formeraient un danger bien plus grave que 1 pays disposant de 120 bombes.

      START (l’accord de réduction des stocks) c’est très bien, surtout si ça permet de viser l’éradication à terme. Cela permet sans doute aussi quelques économies pour nos chères armées, et de limiter la pollution et le risque d’accidents. Mais est-on plus à l’abri d’un conflit ouvert avec 14 000 bombes qu’avec 70 000, je n’en suis pas persuadé.

      – en termes de lisibilité et d’information : le graphique log permet de voir nettement comment l’Inde et le Pakistan sont entrés dans le jeu en même temps et en se « marquant à la culotte », ce qui permet également de penser que leur conflit n’a que très marginalement à voir avec la Chine. On voit aussi comment la France qui est entrée un peu tard dans le jeu se voit rapidement comme un équivalent du Royaume-Uni.

    • Il prezzo dell’atomica sotto casa

      Archiviata la stagione dei misteri di Stato, nella politica italiana rimane un grande “non detto”: il nostro ruolo nella condivisione nucleare NATO (nuclear sharing). Anche se l’Italia non lo ha mai ammesso, il nostro Paese ospita circa 40 bombe nucleari americane e le nostre Forze armate si esercitano regolarmente al loro impiego. Le ONG che monitorano gli arsenali atomici hanno calcolato che in Europa siano rimaste circa 150 testate delle 7.300 schierate durante la Guerra fredda. Di queste, 20 si trovano nella base militare di Ghedi (Brescia) e altrettante nella base di Aviano (Pordenone). Tutto ciò, secondo molti commentatori, rappresenta una grave violazione del Trattato di non proliferazione, che dal 1970 vieta ai Paesi “non nucleari” di procurarsi armi atomiche. A breve, inoltre, questi ordigni saranno sostituiti da bombe più moderne e sofisticate: le B61-12. Ovviamente, sempre senza alcuna comunicazione ufficiale.

      Eppure, la presenza di armi nucleari comporta enormi rischi per la popolazione e l’ambiente. Come raccontato a Greenpeace Italia da un ex valutatore NATO, e riportato nell’inchiesta Il prezzo dell’atomica sotto casa, anni fa il Ministero della Difesa ha illustrato ai responsabili della sicurezza nucleare il danno potenziale di un attentato terroristico contro i bunker atomici di Ghedi e Aviano, rivelando che il fungo radioattivo avrebbe raggiunto dai 2 ai 10 milioni persone, a seconda della direzione di propagazione del vento e dei tempi di intervento. Una vera strage.

      La deflagrazione nucleare potrebbe essere innescata anche da un incidente. Negli ultimi decenni, Hans M. Kristensen, esperto di armi nucleari per l’Istituto Internazionale di Ricerche sulla Pace di Stoccolma (SIPRI) e la Federazione degli scienziati americani (FAS), ha reso pubblici numerosi documenti confidenziali che segnalavano problemi di sicurezza nei caveau nucleari europei: «Gli Stati Uniti correggono i difetti che trovano – ha precisato in un’intervista a Greenpeace – ovviamente non possono risolvere i problemi che non conoscono». Fino al 1997, ad esempio, non sapevano che se un fulmine avesse colpito l’hangar dei caccia mentre la bomba era priva della sua protezione sarebbe aumentato il rischio di reazione atomica. Nell’eventualità di un conflitto contro i Paesi NATO, inoltre, le due basi “nucleari” del Nord Est si troverebbero a essere dei bersagli.

      Se i rischi dell’atomica sotto casa non accennano a diminuire, gli stessi sostenitori della deterrenza nucleare faticano a indicare con chiarezza quali siano – in un contesto di minacce sempre più asimmetriche – quei benefici delle testate schierate in Europa che non possano essere conseguiti con le armi nucleari “strategiche” di stanza negli Stati Uniti. Alcuni esperti descrivono l’eventuale attacco nucleare NATO come una “missione dei sette miracoli consecutivi”: quasi impossibile, cioè, da portare a termine con successo. Ma il governo italiano tira dritto, e le poche mozioni parlamentari che mettono in discussione il nuclear sharing vengono immancabilmente bocciate.

      Eppure, tutte le volte che vengono interpellati, gli italiani si sono dimostrati nettamente contrari alle armi nucleari. Un recente sondaggio commissionato a Ipsos da Greenpeace rivela che l’80% degli intervistati è contrario a ospitare bombe atomiche e ad avere cacciabombardieri in grado di sganciarle. Quasi plebiscitario (81%) anche il sostegno al Trattato per la proibizione delle armi nucleari (TPNW), che punta alla “completa eliminazione” delle armi nucleari, come “unico modo per garantire che non siano mai usate in nessuna circostanza”. Con 51 ratifiche e 86 firmatari, il Trattato entrerà in vigore il 22 gennaio 2021, dopo aver raggiunto il traguardo delle 50 ratifiche il 24 ottobre.

      Ma l’Italia non sembra aver alcuna intenzione di aderire. In linea con i partner NATO, ha preso le distanze dai lavori ONU sin dall’inizio. Come ha spiegato alla Camera un sottosegretario dell’esecutivo Gentiloni, è stato «ritenuto inopportuno sostenere iniziative suscettibili di portare a una forte contrapposizione in seno alla Comunità internazionale». Ancora più dura la posizione del Governo giallo-verde (Conte I), che ha addirittura sollevato «dubbi circa la reale capacità del Trattato di porsi quale strumento di disarmo nucleare irreversibile, trasparente e verificabile».

      Recentemente alcuni senatori di M5S e LeU sono tornati a sollecitare l’adesione del nostro Paese al TPNW. Da Palazzo Chigi, però, nessuna risposta. Eppure, quando nel 2017 ICAN – la Campagna internazionale per abolire le armi nucleari – aveva chiesto ai parlamentari di tutto il mondo di impegnarsi per l’adesione del proprio Paese, dall’Italia erano arrivate circa 250 firme di deputati e senatori, essenzialmente PD, M5S e LeU, cioè le forze attualmente al governo. Alcuni firmatari hanno oggi incarichi di primo piano, come il Presidente della Camera Roberto Fico e il ministro degli Esteri Luigi Di Maio. Nonostante ciò, la Farnesina rimane critica sul TPNW. In una nota inviata a Greenpeace, il ministero degli Esteri ha espresso il timore che «il Trattato per la proibizione delle armi nucleari – piuttosto che contribuire all’obiettivo comune – rischi invece di acuire la contrapposizione in seno alla comunità internazionale».

      Oltre a mettere a repentaglio la sicurezza di tutti, le testate atomiche hanno costi altissimi e in costante crescita. Anche l’Italia ha il suo budget nucleare. Ma, a differenza degli USA, non lo rende noto. Una prima, e prudente, stima condotta dall’Osservatorio Milex nel 2018 ha calcolato che i costi direttamente riconducibili alla presenza di testate nucleari sul suolo italiano oscillano tra i 20 e i 100 milioni di euro l’anno. A questa cifra, vanno aggiunti i costi per sostituire i vecchi Tornado impiegati a Ghedi per i compiti nucleari con i famigerati F-35. Secondo fonti interne, proprio l’esigenza di rendere i nuovi cacciabombardieri compatibili con le bombe nucleari avrebbe spinto l’Italia a scegliere i costosi jet a stelle e strisce, invece dei più economici Eurofighter, che però avevano costi di adattamento alle testate USA molto alti.

      Nell’ipotesi che l’Italia riservi ai compiti nucleari venti F-35A, i costi per comprarli e utilizzarli per trent’anni si aggirano attorno ai 10 miliardi di euro. Di fronte alla scelta su come impiegare questa somma, solamente il 5% degli intervistati da Ipsos ha indicato la necessità di «avere dei cacciabombardieri di ultima generazione da destinare alle missioni nucleari». Il 95% del campione ha invece optato per altri impieghi, dal sistema sanitario (35%) al sistema economico e al lavoro (34%), fino al sistema scolastico (16%). Un verdetto inequivocabile. «Un pianeta sempre più instabile è più sicuro senza armi nucleari», dice Giuseppe Onufrio, direttore di Greenpeace Italia. «È tempo che l’Italia prenda una posizione chiara e definitiva sulle armi atomiche, chiedendo il completo ritiro delle bombe americane dal proprio territorio e ratificando il TPNW, un accordo storico che ci lascia sperare in un futuro di pace, finalmente libero dall’incubo dell’olocausto nucleare».

      https://confronti.net/2020/12/il-prezzo-dellatomica-sotto-casa

      #Italie

  • Arthur sur Twitter : « [CORONAVIRUS] J’ai passé quelques heures à compiler les chiffres du coronavirus hier soir. J’étais surpris notamment par le décalage entre la situation française, où les mesures prises sont minimales, et la situation italienne. Ce que j’ai découvert n’est pas jojo. THREAD » / Twitter
    https://twitter.com/aktiur/status/1237693562994778112
    https://pbs.twimg.com/media/ES0r6QSXQAAOaca?format=png&name=small

    [CORONAVIRUS] J’ai passé quelques heures à compiler les chiffres du coronavirus hier soir. J’étais surpris notamment par le décalage entre la situation française, où les mesures prises sont minimales, et la situation italienne. Ce que j’ai découvert n’est pas jojo. THREAD

  • John Burn-Murdoch sur Twitter : “NEW chart on #coronavirus: we’re now tracking death toll trajectories as well as cases • Deaths in Italy & Spain now growing much faster than they did in China at same stage • More deaths in Italy in last 24h than on any day in Wuhan Live version here: https://www.ft.com/content/a26fbf7e-48f8-11ea-aeb3-955839e06441” / Twitter
    https://twitter.com/jburnmurdoch/status/1239276487062233089

    • si je comprends bien (il n’y a pas beaucoup d’explications), SWP ne fait pas d’estimation de taux de croissance tant que (et uniquement parce que ?) il n’a pas résolu les problèmes de censure.

      • censure à gauche : il y a des décès dont on ne connait pas la date de manière précise
      • censure à droite : il y a encore des cas dont on ne connait pas l’issue, c’est je crois le but du 3ème graphique qui montre qu’une partie des cas ont été réhospitalisés, donc peut-être des décès à venir
      pour calculer le taux de mortalité (CFR case fatalité rate), il connait le dénominateur (nb de cas) mais au numérateur, certains cas sont encore en suspens
      (pour la censure à gauche, je ne vois pas trop comment il peut faire, j’imagine attendre des infos plus précises)

    • Je pensais bêtement que les stats, c’était essayer de faire parler les enregistrements (ou « obtenues ») dont on dispose, pas attendre que les données se conforment à nos conditions de validité.

      Mais surtout ce qui me chagrine c’est de comprendre pourquoi on poserait comme interdit un modèle log pour des valeurs cumulatives. (A priori et naïvement, vu que l’intégrale de l’exponentielle est une exponentielle, ce n’est pas le fait d’additionner avant de passer à la moulinette log qui pose en soi problème.)

    • Oui, c’est bizarre, il utilise un graphique qui te dit : c’est exponentiel accompagné de l’injonction de ne pas ajuster d’exponentielle. Sans autre commentaire.

      Ah, Sang Woo Park vient de donner des explications :
      • sur la censure
      https://twitter.com/sang_woo_park/status/1234123118932889600

      Left-censoring: we don’t know when most cases were infected or symptomatic (not reported).
      Right-censoring: we don’t know the outcomes of most cases yet.
      For example, here’s a list of cases whose onset dates or outcomes are known (and have been transcribed)

      • sur l’injonction de ne pas ajuster une exponentielle
      https://twitter.com/sang_woo_park/status/1239720261387194368

      Unrelated to CFR. I used the log scale for visualization purposes. Naively fitting exponential growth curves to cumulative cases (without accounting for autocorrelated residual structures) leads to biased estimates with narrow confidence intervals. See https://royalsocietypublishing.org/doi/full/10.1098/rspb.2015.0347

      On peut ajouter que dans tous les cas, les exponentielles, comme les arbres, ne montent pas jusqu’au ciel. Ce dont on s’aperçoit d’ailleurs empiriquement sur le graphique du FT pour la Chine et la Corée du Sud. Et n’aident pas à prédire le moment où on atteint la saturation (immunité de troupeau…)

    • Le noyau dur de la référence :

      Avoidable errors in the modelling of outbreaks of emerging pathogens, with special reference to Ebola | Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences
      https://royalsocietypublishing.org/doi/abs/10.1098/rspb.2015.0347

      2. Deterministic models fit to cumulative incidence curves: a recipe for error and overconfidence
      […]
      Although in general one expects that violation of model assumptions will introduce some degree of bias, in this case since both the raw and cumulative incidence curves generically grow exponentially at a rate determined by R0, estimates of this parameter are fairly accurate, on average, when data are drawn, as here, from the early phase of an outbreak. Figure 1b is the corresponding plot of estimated overdispersion of measurement noise. Using the raw incidence data, one recovers the true observation variability. When fitted to cumulative data, however, the estimates display extreme bias: far less measurement noise is needed to explain the relatively smooth cumulative incidence. The data superficially appear to be in very good agreement with the model.

    • Il y a la limite à l’extrapolation, mais ce qu’il dit est autre chose.

      Cumuler lisse… C’est une remarque empirique assez classique mais c’est la première fois que je vois traiter ça aussi officiellement. Il suffit d’avoir essayé avec des séries chronologiques mensuelles saisonnières assez bruitées : quand tu compares la courbe de la série avec les cumuls annuels, le deuxième graphique est beaucoup plus « joli » (ben oui, en moyenne les bruits successifs se compensent…)

      Au passage, si on fait un peu de théorie à pas cher quand tu ajustes en vue de la prévision, tu fais toujours (au moins implicitement…) l’hypothèse d’un bruit blanc (ou du moins pas trop structuré - indépendance, hétéroscédasticité, toussa, toussa (dans le coude of course). Quand tu cumules ta série, tu introduit un processus MA (moyennes mobiles) sur le bruit (puisque ton nouveau bruit est une somme de bruits). Or ce sont les résultats en prévision qui sont de loin les moins robustes au non respect des hypothèses.

      Bon, on va dire que c’est la faute à Twitter et son nombre de signes limités ;-)

    • je ne suis pas en mesure d’entrer dans ces considérations statistiques mais pour comparer ces courbes de mortalité liées au COVID 19, il faudrait intégrer l’age médian des populations concernées, non ? Car l’age moyen est assez élevé en Italie.

  • Does the news reflect what we die from?

    The major standout here – I had to break the scale on the y-axis since it’s several orders of magnitude higher than everything else – is terrorism: it is overrepresented in the news by almost a factor of 4000.

    Homicides are also very overrepresented in the news, by a factor of 31. The most underrepresented in the media are kidney disease (11-fold), heart disease (10-fold), and, perhaps surprisingly, drug overdoses (7-fold). Stroke and diabetes are the two causes most accurately represented.

    https://ourworldindata.org/does-the-news-reflect-what-we-die-from
    #data #visualization #media

  • Atlas of Inequality
    https://inequality.media.mit.edu

    Economic inequality isn’t just limited to neighborhoods. The restaurants, stores, and other places we visit in cities are all unequal in their own way. The Atlas of Inequality shows the income inequality of people who visit different places in the Boston metro area. It uses aggregated anonymous location data from digital devices to estimate people’s incomes and where they spend their time. Using that data, we’ve made our own place inequality metric to capture how unequal the incomes of (...)

    #algorithme #smartphone #géolocalisation #discrimination

  • Il n’y aurait pas un petit intérêt de l’#industrie_militaire derrière ces déclarations ?

    Climate change will stir ’unimaginable’ refugee crisis, says military

    Climate change is set to cause a refugee crisis of “unimaginable scale”, according to senior military figures, who warn that global warming is the greatest security threat of the 21st century and that mass migration will become the “new normal”.

    Military leaders have long warned that global warming could multiply and accelerate security threats around the world by provoking conflicts and migration. They are now warning that immediate action is required.

    https://www.theguardian.com/environment/2016/dec/01/climate-change-trigger-unimaginable-refugee-crisis-senior-military?CMP=

    #armée #invasion #préjugés #afflux #migrations #climat #changement_climatique #échelle_inimaginable #mots #vocabulaire #terminologie #insécurité #crises #guerres #conflits

  • Le gel du point d’indice de la #Fonction_publique, prémisse d’une nouvelle baisse générale des salaires...
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2017/07/le-gel-du-point-dindice-de-la-fonction.html

    Les syndicats de la Fonction publique ont accueilli avec déception et colère l’annonce du ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, concernant le gel de la valeur du point d’indice servant à calculer la rémunération des fonctionnaires.Ce n’est finalement qu’une demi-surprise car cette annonce qui considère les agents publics comme une variable d’ajustement des comptes publics n’est que la continuation de la politique menée sous la présidence de François Hollande…Le pouvoir d’achat des fonctionnaires a été laminé par le gel du point d’indice de 2010 à 2016. Il n’a pas été rattrapé par sa #hausse de 1,2 % en deux fois (0,6% en juillet 2016 et 0,6% en janvier 2017) qui était avant tout une simple mesure pré-électorale prise dans le cas d’une candidature de François Hollande à l’élection (...)

    #ajustement #indice #inflation #prix #salaire #échelle_mobile

  • [F12] Critiques II : Peut-on vraiment s’appuyer sur les études d’Adorno pour comprendre le #fascisme d’aujourd’hui ?
    http://www.hacking-social.com/2017/06/05/f12-critiques-ii-peut-on-vraiment-sappuyer-les-etudes-dadorno-pour-c

    Comme beaucoup de mes congénères bas scores, il me semblait par exemple qu’autoriser le mariage homosexuel ne serait qu’une formalité, c’est-à-dire que cela passerait sans encombre, puisque les #mentalités n’étaient plus les mêmes. J’ai été véritablement choquée de la manif pour tous, des propos qu’on y a entendus, des propos que je ne concevais pas encore possibles à notre époque. La non-homophobie que j’avais perçue avant cet événement n’était qu’une surface, une façade, au fond il y avait toujours ce jugement de l’homosexualité, il y avait toujours ces représentations d’ « anormalité » ou de « perversion » dans la population. J’en étais véritablement effarée et dégoûtée , autrement dit je m’étais laissée avoir par cette surface qui paraissait à peu près tolérante, alors qu’au fond, non.

    Si je parle de cette anecdote où l’on pourrait me taxer de naïve, c’est pour montrer que selon le milieu où l’on vit, son environnement, on peut croire que des #conventions ont changées, surtout lorsqu’on n’est pas touché directement par la #discrimination : on ne prend pas conscience que des personnes ont telle ou telle vieille convention, parce qu’elles affichent une façade moderne, et que sa réalité est en fait tout autre. Cette réalité est cachée, elle ne se fait voir que lorsqu’on est la cible d’une discrimination, ou lorsqu’on assiste à un événement particulier. Je pense par exemple à la #maltraitance des enfants : ayant eu la chance de ne jamais être frappée pour quoi que ce soit, j’ai pensé pendant longtemps que les enfants même frappés ne l’étaient qu’exceptionnellement et « doucement », que les #violences fortes étaient rares. Cette croyance s’est dramatiquement effondrée lorsque j’ai vu à l’école des élèves se cacher dans les vestiaires pour que les autres ne voient pas les bleus dont ils étaient recouverts à cause de leurs parents. Puis plus tard, même en public, dans les supermarchés, au restaurant, etc., j’ai été tétanisée de voir la violence que certains parents infligent à leur enfant de façon totalement arbitraire.

  • Mélissa et Alison en #service_civique à Pôle emploi, la parole au directeur de l’antenne.
    http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-forbach/2015/11/03/forbach-melissa-et-alison-en-service-civique-a-pole-emploi

    Vêtues de leur gilet bleu, siglé "service civique", les deux jeunes filles se repèrent facilement à l’#accueil de #Pôle_emploi. Mélissa Bekka, 19 ans, de Petite-Rosselle, et Alison Cokovic, 19 ans, de Henriville, ont démarré leur mission lundi à 9 h à l’agence de la Ville-Haute à Forbach. « Elles ne sont ni salariées, ni stagiaires, ni bénévoles », indique Pascal Thuillier, directeur, qui accueille, pour la première fois, des volontaires du service civique. « Une nouveauté chez nous. Pôle emploi de Lorraine a décidé d’ouvrir ses portes au service civique. » A Forbach, les deux agences accueillent chacune deux jeunes filles pour une mission de huit mois. « C’est une très bonne #expérience pour elles comme pour nous » , se réjouit Pascal Thuillier, mettant en avant la notion d’#intérêt_général et d’engagement de ce dispositif destiné aux 16-25 ans, « cela a un parfum de #cohésion_sociale. »

    Facilitateurs d’inclusion numérique

    Plongées dans le grand bain dès leur arrivée, Alison et Mélissa se sont immédiatement retrouvées en contact avec le public. « Leur mission consiste à aider les #usagers [9alors, il disent ni D.E ni candidats, ndc] qui arrivent en zone d’accueil, en particulier ceux qui rencontrent le plus de difficultés à utiliser nos nouveaux #services_numériques , détaille le responsable. Elles sont là, en renfort des animateurs de Pôle emploi, pour accompagner les gens un peu perdus dans l’utilisation des services digitaux, pour leur permettre de gagner en #autonomie. »

    D’ici juin, les jeunes volontaires seront également appelées à coanimer les ateliers de Pôle emploi sur les #services_à_distance. « Comme notre emploi store que nous avons mis en place récemment », souligne Pascal Thuillier, souhaitant que les deux recrues soient avant tout « des facilitateurs d’inclusion numérique. »

    Le directeur de l’agence insiste sur l’impact du numérique dans la recherche d’emploi : « Aujourd’hui, 89 % des #DRH utilisent internet. Un recrutement par ce biais dure trois semaines contre trois mois par la voie traditionnelle. Un demandeur d’emploi qui n’a pas de #CV_en_ligne et qui ne dispose pas de boîte mail va être pénalisé. »

    « Une vraie valeur ajoutée »

    Suivies par un tuteur durant toute leur mission Mélissa et Alison ont un statut spécifique. « Elles ont signé un contrat d’engagement du service civique, elles travaillent 24 heures par semaine chez nous et touchent des indemnités » [#467€34/mois, soit un peu plus que le montant du RSA, ce minimum que la classe politique a en 1988 interdit aux moins de 25 ans à l’initiative du PS, ndc], explique le directeur de Pôle emploi.

    Très heureux d‘accueillir les jeunes filles, Pascal Thuillier compte sur leur maîtrise de l’outil numérique pour développer le portail digital et améliorer les services rendus aux usagers.

    « Nos agences de Forbach sont particulièrement visitées dans un bassin d’emploi compliqué , note-t-il. Pour l’instant, nous n’avons qu’un CV sur trois en ligne, un niveau assez faible. Nous allons essayer de passer un cap avec nos volontaires, qui représentent une vraie valeur ajoutée. »

    Depuis les #stages Barre en 1976, le « manque d’expérience » des #entrants_sur_le_marché_du_travail a servi le prétexte pour les sous payer au nom de l’insertion dans le monde de l’entreprise et de l’emploi. Un phénomène dont l’ampleur a explosé durant le premier septennat socialiste (Travaux d’utilité collective, stage d’insertion à la vie professionnelle, etc.). On note que ces deux femmes sont en première ligne dans le travail de l’agence (accueil), quelles effectuent un travail de formation à partir d’une #qualification_gratuite (une maîtrise des outils informatiques, ici faiblement indemnisé par l’état, Pôle n’ayant rien à dépenser). L’#échelle_des_salaires comporte désormais une myriade de niveaux, une stratification accrue accompagnée d’une #individualisation, la destruction de ces valeurs collectives là a permis de faire exploser les #inégalités de salaires. It’smore fun to compete, et il n’y a pas d’alternative, sauf à rejoindre les casso’s, mais, la aussi, la #concurrence façonne fortement les moeurs.
    #B-scale_partout_Reagan_Thatcher_itou

  • « Pensez comme un homme ». En Afrique du Sud, la journée des femmes selon Bic
    http://www.lesnouvellesnews.fr/pensez-comme-un-homme-afrique-du-sud-femmes-bic

    En Afrique du Sud, Bic s’est emmêler les pinceaux, à l’occasion de la journée des femmes. Dans le pays, le 9 août est le « Women’s day ». Et la marque Bic l’a célébrée à sa façon, s’attirant de féroces critiques. Pas à cause de ces jolis stylos « Miss Bic », présentés pour l’occasion sur Facebook : « Ayez l’air d’une fille ; Agissez comme une dame ; Pensez comme un homme ; Travaillez comme un boss ».


    #bad_market #genre #sexisme

  • Schlomo Sand : « Je ne suis pas #Charlie » - [UJFP]
    http://www.ujfp.org/spip.php?article3768

    En 1886, fut publiée à Paris La France juive d’Edouard Drumont, et en 2014, le jour des attentats commis par les trois idiots criminels, est parue, sous le titre : Soumission, « La France musulmane » de Michel Houellebecq. La France juive fut un véritable « bestseller » de la fin du 19ème siècle ; avant même sa parution en librairie, Soumission était déjà un bestseller ! Ces deux livres, chacun en son temps, ont bénéficié d’une large et chaleureuse réception journalistique. Quelle différence y a t’il entre eux ? Houellebecq sait qu’au début du 21ème siècle, il est interdit d’agiter une menace juive, mais qu’il est bien admis de vendre des livres faisant état de la menace musulmane. Alain Soral, moins futé, n’a pas encore compris cela, et de ce fait, il s’est marginalisé dans les médias… et c’est tant mieux ! Houellebecq, en revanche, a été invité, avec tous les honneurs, au journal de 20 heures sur la chaine de télévision du service public, à la veille de la sortie de son livre qui participe à la diffusion de la haine et de la peur, tout autant que les écrits pervers de Soral.

    Un vent mauvais, un vent fétide de racisme dangereux, flotte sur l’Europe : il existe une différence fondamentale entre le fait de s’en prendre à une religion ou à une croyance #dominante dans une société, et celui d’attenter ou d’inciter contre la religion d’une minorité #dominée. Si, du sein de la civilisation judéo-musulmane : en Arabie saoudite, dans les Emirats du Golfe s’élevaient aujourd’hui des protestations et des mises en gardes contre la religion dominante qui opprime des travailleurs par milliers, et des millions de femmes, nous aurions le devoir de soutenir les protestataires persécutés. Or, comme l’on sait, les dirigeants occidentaux, loin d’encourager les « #voltairiens et les #rousseauistes » au Moyen-Orient, apportent tout leur soutien aux régimes religieux les plus répressifs.

    En revanche, en France ou au Danemark, en Allemagne ou en Espagne où vivent des millions de travailleurs #musulmans, le plus souvent affectés aux tâches les plus pénibles, au bas de l’#échelle_sociale, il faut faire preuve de la plus grande prudence avant de critiquer l’islam, et surtout ne pas le ridiculiser grossièrement. Aujourd’hui, et tout particulièrement après ce terrible massacre, ma sympathie va aux musulmans qui vivent dans les ghettos adjacents aux métropoles, qui risquent fort de devenir les secondes victimes des meurtres perpétrés à Charlie Hebdo et dans le supermarché Hyper casher. Je continue de prendre pour modèle de référence le « Charlie » originel : le grand Charlie Chaplin qui ne s’est jamais moqué des #pauvres et des non instruits.

    De plus, et sachant que tout texte s’inscrit dans un contexte, comment ne pas s’interroger sur le fait que, depuis plus d’un an, tant de soldats français sont présents en Afrique pour « combattre contre les djihadistes », alors même qu’aucun débat public sérieux n’a eu lieu en France sur l’utilité où les dommages de ces interventions militaires ? Le gendarme colonialiste d’hier, qui porte une responsabilité incontestable dans l’héritage chaotique des frontières et des régimes, est aujourd’hui « rappelé » pour réinstaurer le « droit » à l’aide de sa force de gendarmerie néocoloniale. Avec le gendarme américain, responsable de l’énorme destruction en Irak, sans en avoir jamais émis le moindre regret, il participe aux bombardements des bases de « daesch ». Allié aux dirigeants saoudiens « éclairés », et à d’autres chauds partisans de la « liberté d’expression » au Moyen-Orient, il préserve les frontières du partage illogique qu’il a imposées, il y a un siècle, selon ses intérêts impérialistes. Il est appelé pour bombarder ceux qui menacent les précieux puits de pétrole dont il consomme le produit, sans comprendre que, ce faisant, il invite le risque de la terreur au sein de la métropole.

    • Comment ça se traduit « Perennial Staple Crops » ?

      J’ai fait une recherche sur « Eric Toensmeier » :

      https://www.kickstarter.com/profiles/1115575313/bio

      Biography

      I’ve studied and practiced permaculture since 1990. I’ve written two award-winning books: Perennial Vegetables (2007) and Edible Forest Gardens (2005, with Dave Jacke). I’ve also written lots of articles and created some permaculture videos. My latest book is Paradise Lot: Two Plant Geeks, One Tenth of an Acre, and the Making of an Edible Garden Oasis in the City (2013, with Jonathan Bates).

      I’m something of a world expert on useful perennial crops, from the tropics to the tundra. My library is full of titles like Food Plants of the World, Edible Native Plants of the Rocky Mountains, Fodder Trees of India, and People’s Plants: A Guide to Useful Plants of Southern Africa. I’ve been fortunate to be able to teach in many climates and in both English and Spanish, in the US, Mexico, Guatemala, and the Caribbean.

      I left my job an an urban farm manager in 2009 to dedicate myself to stabilizing the climate with perennial crops. Since then I’ve been actively researching, presenting and writing on the topic. I’m finally ready to write full stem ahead, thus my Kickstarter campaign.

      Websites
      perennialsolutions.org

      https://www.kickstarter.com/projects/1115575313/writing-toolkit-for-climate-stabilization-with-tre

      http://www.perennialsolutions.org/perennial-farming-systems-organic-agriculture-edible-permacultur

    • C’est la plaie car « staple » et « crops » ne se traduisent pas bien.
      « Crops » c’est culture au sens espèce cultivée et/où récoltes
      « Staple » c’est un aliment de base (céréales, patates, châtaignes), genre qui apporte une grosse partie des calories.

      Donc en gros les espèces/cultures vivaces qui peuvent composer la base de notre alimentation

      Je trouve son travail très chouette, j’ai déjà posté d’autres vidéos de ses conférences/interventions

    • Merci pour tes précisions.

      Dans ce cas dans « staple » je crois qu’il faudrait aussi rajouter les légumineuses pour leur qualité nutritives (leur apport en protéines), et parce que traditionnellement nos ancêtres ont toujours équilibré leur alimentation avec les légumineuses.

      Je vais voir si je peux facilement trouver les vidéos d’Eric Toensmeier que tu as partagées sur seenthis.

    • Excellent, justement j’avais opté pour une recherche tous azimuts sur le tag permaculture, sans vraiment profiter du moteur de recherche.

      C’est génial de voir passer tous ces noms de plantes vivaces (staple crops) locales des régions tropicales, et aussi de lire comment elles sont traduites en anglais. Ca me permet de savoir lesquelles sont importantes pour l’alimentation. J’entends souvent parler de la banane plantin , probablement ça doit etre dû à ses qualités (nutritives peut-être).

    • Imagines que je vis sous une lattitude tropicale humide (île de la Réunion), et que sur les marchés tu n’as toujours que les mêmes plantes vivaces (la plupart du temps une seule variété d’une même plante vivace), et bourrés de pesticides (j’exagère un peu parce que beaucoup sont passés à l’agriculture raisonnée, qui reste critiquable). Jusqu’à peu, tu trouvais une seule variété de tomates, des laitues (mais pas de roquette par exemple), des variétés de brèdes (mais pas d’épinards ou de blettes), des racines mais pas de radis (noirs, rouges) ; de l’oignon mais pas d’échalottes, des rares citrons « péi » mais le plus souvent des citrons d’israel, des fruits tropicaux toujours les mêmes et souvent arrosés de pesticides ou de lisiers (les ananas par exemple, recoivent comme engrais du lisier de porc industriel, car il faut bien s’en débarraser, beaucoup d’engrais pour raccourcir/accélérer leur cycle de maturité).

      Mais depuis peu, de nouveaux agriculteurs venus de métropole sont venus s’installer, et apportent sur le marché de nouvelles variétés et produits : du fromage de chèvre par exemple (produits à l’intérieur des plaines), radis noirs, choux rave, feuilles et tiges de blettes, feuilles d’épinards, branches de céleri, fenouille (tubercule), roquette, etc ; le tout dans une autre façon de faire de l’agriculture.

      Quand on prend conscience de tout ça, on trouve un nouveau plaisir, celui de la cuisine, et ensuite de produire soi-même certains ingrédients de la cuisine (par exemple des citrons et des piments), me semble une suite logique.

    • Par exemple en 4 ans que je fais le marché, ce n’est que très récemment que j’ai aperçu du poivre frais vendu sur un étalage du marché (on trouve du piment frais, c’est normal - deux ou trois variétés de piments - mais personne du poivre frais ?).

      J’habite la ville, et les gens ont complètement perdu le lien à la terre et pratiquement personne n’a de petits potagers chez soi, mais généralement des pelouses bien vertes et rituellement taillées, un jardin bien propre débarrassé de toutes feuilles (les feuilles des arbres ça se jete dans des sac plastiques de 100L et on balance le tout sur les trottoirs une fois par mois pour les déchets verts). Dans les jardins on retrouve le plus souvent, papayers, manguiers ou jacquiers, qui souvent finissent par terre et pourrissent. Parfois des pamplemousses qui donnent des fruits que les gens ne cueillent pas. Et en ville, probablement que les gens ont oublié l’échange de fruits du jardin entre voisins.

      Dans les espaces publics, ce qu’on aime ce sont les plantes ornementales (arbres ou arbustes), mais assez peu d’arbres qui font vraiment de l’ombre.

    • Ah un climat tropical humide ! Sans rien n’y connaître des contraintes, ça me parait le paradis des plantes comestibles vivaces et des pratiques d’horticultures (petites surfaces en polycultures de légumes vivaces ou annuels, d’arbustes et d’arbres). Mais évidemment la modernité a du faire pas mal de dégâts. Dommage que tu sois en ville (privé(e) de jardin du coup j’imagine).

      Il y a énormément de ressources sur les tropiques en permaculture, mis je ne m’y suis pas plus intéressé que ça (je ne projette pas d’aller dans les tropiques, et c’est trop frustrant de voir toutes les belles plantes que vous avez !). Mais si y a moyen de dégoter un bout de terrain, tu pourrais faire pousser plein de trucs vivaces, comme des haricots, des concombres, des types de courges, plein de verdure, etc... Le livre Perennial Vegetables de Toensmeier pourrait t’intéresser, je l’ai dispo en version électronique (tu peux mettre ton mail et effacer le message quand je l’ai). Ça peut peut être t’intéresser : https://www.youtube.com/watch?v=2cr10nOm0xU

      Ah tiens d’ailleurs je me permets, si jamais tu tombes sur des ignames bulbifères (ou hoffe ou pomme-en-l’air ou air potato) sur un marché ou magasin, tu pourrais me faire signe si tu veux bien pour qu’on voit comment je pourrais en récupérer ? J’en cherche désespérément depuis pas mal de temps pour essayer de l’hybrider à une version qui pousse en milieu tempéré mais à tubercules aériens minuscules pour essayer de créer quelque chose qui ressemble à la pomme en l’air et qui résisterait à nos froids. Merci d’avance :)


      http://www.kalou-and-cook.com/pomme-hoffe-pomme-en-lair

      (d’ailleurs Toensmeier en parle souvent, il considère que c’est une des meilleures plantes car un bon « staple » qui ne nécessite pas de creuser et donc de bousiller le sol, comme la banane plantain d’ailleurs mais la pomme en l’air peut pousser sous des latitudes moins clémentes)

    • Chouette pour les produits qui sont redevenus accessibles, je ne sais pas si ce sont des légumes difficiles à faire pousser chez vous, car certaines espèces tempérées ne poussent pas bien dans les tropiques (besoins d’une période de froid par exemple). En tout cas vous avez déjà tellement d’espèces vivaces disponibles que ça fait rêver, dont plein d’arbres à feuille comestibles, pour des salades en toute tranquilité :)

    • Ah tiens d’ailleurs je me permets, si jamais tu tombes sur des ignames bulbifères (ou hoffe ou pomme-en-l’air ou air potato) sur un marché ou magasin, tu pourrais me faire signe si tu veux bien pour qu’on voit comment je pourrais en récupérer ? J’en cherche désespérément depuis pas mal de temps pour essayer de l’hybrider à une version qui pousse en milieu tempéré mais à tubercules aériens minuscules pour essayer de créer quelque chose qui ressemble à la pomme en l’air et qui résisterait à nos froids. Merci d’avance :)

      C’est dans la même idée que l’échange de semences « en ligne », mais ça me semble moins évident à réaliser : comment envoyer une patate (la racine) par courrier postal ? Et même par personne interposée, il me semble que c’est interdit de faire voyager des plants pour éviter de propager les maladies potentielles (à confirmer quand même). Ca doit être faisable, ça me semble moins immédiat qu’avec les graines. Si quelqu’un à des conseils à donner pour faire parvenir un tubercule, ça m’intéresse.

      (d’ailleurs Toensmeier en parle souvent, il considère que c’est une des meilleures plantes car un bon « staple » qui ne nécessite pas de creuser et donc de bousiller le sol, comme la banane plantain d’ailleurs mais la pomme en l’air peut pousser sous des latitudes moins clémentes)

      Il y a énormément de ressources sur les tropiques en permaculture, mis je ne m’y suis pas plus intéressé que ça (je ne projette pas d’aller dans les tropiques, et c’est trop frustrant de voir toutes les belles plantes que vous avez !). Mais si y a moyen de dégoter un bout de terrain, tu pourrais faire pousser plein de trucs vivaces, comme des haricots, des concombres, des types de courges, plein de verdure, etc... Le livre Perennial Vegetables de Toensmeier pourrait t’intéresser, je l’ai dispo en version électronique (tu peux mettre ton mail et effacer le message quand je l’ai).

      Avec plaisir, je mettrais sur ma table de chevet. :)

      J’ai créé une « boite mail jetable » ( paramétré pour expirer dans 24h, exactement le 2014-11-21 10:26:53 +0100 CET ). Ce que fait cette adresse mail (cet alias mail , car c’est pas une vraie « boite mail »), c’est qu’elle retransmet (forward) tout ce qu’elle recoit vers ton adresse mail perso, avec la particularité que l’adresse est détruite au bout d’un temps X que tu paramètres. Très pratique. Voilà l’adresse mail jetable à utiliser :

      vekhctrw9g7pt62@jetable.org

      Ça peut peut être t’intéresser :
      https://www.youtube.com/watch?v=2cr10nOm0xU

      Merci.
      Je me prépare une journée lecture et film sur la permaculture. :)

      A propos de jetable.org :

      http://jetable.org/fr/index
      http://jetable.org/fr/about
      http://jetable.org/fr/faq

      Le mail jetable est adapté à cette protection contre les spams justement. Et je pourrais te répondre sans problème, étant donné que ton courrier dans son intégralité me sera retransmis.

    • Donc la pomme en l’air est un produit qu’on trouve assez facilement sur le marché, un peu plus cher que la pomme de terre classique. Je crois que son prix avoisine les 4euros/kg (je vais vérifier ça). Donc on en mange carrément peu.

      Au marché où j’ai l’habitude de me rendre, ce sont les producteurs qui le vendent de temps en temps sur l’étalage, et donc pas les intermédiaires qui se fournissent auprès de grossistes (qui ne vendent pas de pommes en l’air, évidemment).

      Très intéressante cette expérience d’hybridation, j’espère que ça pourra se faire. Il fautdraitse renseigner un minimum sur l’expédition d’une patate , si c’est bien de ça qu’il s’agit. :)

    • J’aime beaucoup sa façon d’analyser les différentes vivaces. C’est pas la première fois que je me dis que des fois il faut beaucoup de réflexions juste pour pouvoir formuler les choses de telle manière que l’info soit plus compréhensible, qu’elle permette aux gens plus d’action (l’empowerment quoi) ou plus de reflexions.

      Je remarque aussi qu’il n’y a pas de « basic starchs » pour les milieux tempérés. Ça ne rend le projet d’amélioration de la rusticité de la pomme en l’air que plus important et excitant :)

    • merci ton enthousiasme est très stimulante ; pour le moment j’ai l’impression de lire du chinois, et je vais devoir me programmer une mise à niveau sur les notions de bases pour comprendre cette illustration, avec pas mal de lectures à faire.

      Ca doit être du bonheur d’arriver au stade de la mise en pratique et de la réalisation d’un projet. :)

    • Pour ton cas faut regarder la case en bas à droite qui dit que t’as gagné le pactole :)

      A ta place je regarderai les espèces vivaces qui m’intéressent et qui poussent chez moi (y a des listes par climat ici d’ailleurs : http://www.perennialsolutions.org/a-global-inventory-of-perennial-vegetables ) et éventuellement chercher su le net/youtube des exemples de mélanges d’espèces qui marchent bien et des exemples de centres permaculture en région tropicale, ou en Floride et Californie.

    • Pour la mise en pratique, oui c’est très stimulant mais c’est aussi se confronter à la dure réalité quand on n’a rien fait pousser avant. J’apprends doucement mais sûrement. On peut être très calé en théorie et avoir aucune base pratique et ça peut donner des trucs marrants (et moins)

    • J’ai fait une recherche rapide sur le net concernant le transport des végétaux (expédition postale, transit douanier, etc) et les contrôles sanitaires, voilà ce que j’ai trouvé :

      Arrêté du 3 septembre 1990 relatif au contrôle sanitaire des végétaux et produits végétaux - Version consolidée au 01 mai 2010

      http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006076933

      Article 14

      Dans la mesure où l’introduction ou la propagation d’organismes nuisibles ne sont pas à craindre et que, à ce titre, les produits importés :

      – ne figurent pas en annexe V du présent arrêté ;
      – ne sont pas soumis à une autorisation préalable ;
      – ne sont pas du matériel génétique,

      ceux-ci sont dispensés, à titre général, du contrôle, de la présentation des documents et des restrictions d’entrée prévus aux articles 6, 7, 8 et 12 ci-dessus :

      – à l’occasion d’un déménagement ;
      par la voie postale ou sous le régime des colis postaux lorsque lesdits produits sont importés en petite quantité à des fins non industrielles et commerciales ;
      – par les frontaliers selon les règles particulières admises pour les opérations de cette espèce, pour les végétaux provenant de terrains situés en zone frontalière et exploités à partir d’exploitations agricoles voisines situées en zone frontalière ou pour les végétaux destinés à la plantation ou à la multiplication dans des terrains situés en zones frontalières ;
      à titre de consommation personnelle, et en petites quantités pour les voyageurs ;
      à l’occasion de trafic direct entre deux localités françaises et passant par le territoire d’un autre pays.

      Appel à la vigilance des jardiniers

      http://www.jardinsdefrance.org/la-collection/621-jardinage-alliance-de-la-passion-et-de-l-engagement/bioagresseurs-emergents-et-preoccupants-aspects-reglementaires?show

      Appel à la vigilance des jardiniers amateurs pour la maîtrise des risques phytosanitaires

      Les jardiniers constituent une catégorie d’acteurs très importante non seulement en leur qualité « d’ange gardien » responsable de l’entretien et de l’état sanitaire des végétaux de plus de 15 millions de jardins répartis dans toutes les régions de France, mais aussi en leur qualité de citoyens voyageurs. Selon l’éloignement (pays voisins ou destinations lointaines) et le mode de déplacement utilisé (voiture, train, avion, bateau…), les introductions concernent des plantes ou parties de plantes destinées à être cultivés (végétaux ou boutures racinés avec ou sans substrat, greffons d’arbres fruitiers, semences potagères, bulbes et tubercules d’ornement) ou encore des fruits et légumes pour la consommation ainsi que des fleurs et feuillages coupés ornant temporairement la maison. Tout cela peut être fait sans risque à condition de se faire délivrer un certificat phytosanitaire par les services officiels de l’organisation nationale de protection des végétaux du pays d’importation. Ces documents officiels constituent une garantie car ils attestent que les végétaux ont été inspectés en production ou sur le lieu d’exportation et que leur état sanitaire est conforme aux réglementations en vigueur. Par méconnaissance des risques qu’une simple introduction peut faire courir à l’état sanitaire des jardins eux-mêmes, mais plus largement à la production agricole et horticole dans leur ensemble, par difficultés de se procurer les documents officiels auprès du bon service situé au bon endroit, ou encore par croyance que de faibles quantités introduites apparemment sans indices visuels d’attaque ne peuvent introduire de parasites, les particuliers ramènent souvent des végétaux sans prendre conscience des risques phytosanitaires d’introduction d’organismes nuisibles. Ceux ci sont renforcés par une pression de contrôle relativement faible des services officiels de contrôle, en raison de l’impossibilité matérielle d’examiner la multitude de bagages. Nous ne pouvons que conseiller, tout simplement, aux particuliers qui reviennent de pays tiers de ne pas ramener de végétaux ou produits végétaux. En cas de très forte motivation, il leur est alors nécessaire d’anticiper pour faire les démarches réglementaires à l’obtention du certificat phytosanitaire. Compte tenu des cultures et productions de jardins, les risques d’introduction d’organismes nuisible, par les jardiniers amateurs est très importants.

      Pour les pommes en l’air ça devrait être bon je pense...

    • Quoique, venant de la Réunion, il me semble avoir vu à la télé, un appel à vigilance, dû aux vers blancs dont la presse parlait comme une vraie peste (prolifération très rapide). Ca remonte à quelques années maintenant, mais je vais me renseigner là-dessus.

      En faite les médias nous avaient bassinés et bourrés le crânes avec cette histoire de prolifération de vers blanc ; je comprends maintenant pourquoi j’ai eu ce réflexe (parano/conditionné) de faire des recherches sur les risques phytosanitaires.

  • À Rouen les forces de l’Ordre protègent un bidonville des manifestants.

    http://makhnovtchina.org/journal/?257-a-rouen-les-forces-de-l-ordre-protegent-un-bidonville-des-manife

    Murs de tôles et de planches clouées, toits de bâches tendues sur un solivage de branches et maintenues par des pneus usagés, six à huit cabanes se font face et forment une allée. Autour, des barrières Vauban protègent le bidonville. Nous sommes le 14 novembre sur le parvis de l’hôtel de ville de Rouen. Sous la devise républicaine, un important dispositif de forces de l’ordre est mis en place pour préserver le bidonville de l’assaut des manifestants.

    À quelques semaines de là pourtant, le 31 octobre, même région, même préfecture, les forces de l’ordre expulsent, saccagent et rasent le bidonville de Caucriauville, près du Havre, pour un coût estimé de 17 000 euros.

    À quelques jours et quelques mètres à peine, même région, même préfecture, même ville, Rouen, dans la nuit du 7 novembre, les cabanes de planches et de bâches installées devant le palais de justice en réponse à l’assassinat de Rémi Fraisse étaient détruites par les mêmes forces de l’ordre, sur demande des pouvoirs publics.

    #urban_matter #architecture #bidonville #rouen #échelle_inconnue

    • Expulsion de la ZAD urbaine de Rouen.
      https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2014/11/07/un-communique-de-la-zad-de-rouen

      Alors que les cabanes se multipliaient et que les occupants se faisaient plus nombreux, qu’hier les lycéens nous retrouvaient sur la place occupée, Yvon Robert et la mairie socialiste ont décidé d’expulser violemment la zad de Rouen.
      4 h00 cette nuit, une quinzaine de fourgons de CRS débarquent. Après des sommations inaudibles et expédiées, les CRS ont matraqué et gazé pour nous faire quitter les lieux et nous tenir à distance. L’un des nôtres, perché dans un arbre et installé sur une plateforme a alors été délogé et emmené. Pas de nouvelle pour l’instant.

      L’ordre socialiste est revenu sur la place.
      Nous n’abandonnons pas. Pour Rémi et pour toutes les ZAD.

  • #manifeste de l’armée insurrectionnelle d’Ukraine (1er janvier 1920)
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/05/manifeste-de-larmee-insurrectionnelle-dukraine-1er-janvi

    A tous les paysans et ouvriers de l’Ukraine ! A transmettre par télégraphe, par téléphone, ou par poste ambulante, à tous les villages d’Ukraine ! Lire dans les réunions des paysans, dans les usines et dans les entreprises ! Frères … Continue reading →

    #LUTTES #armée_insurectionnelle #makhno

  • Visualised: how #Ebola compares to other infectious diseases | News | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/news/datablog/ng-interactive/2014/oct/15/visualised-how-ebola-compares-to-other-infectious-diseases

    With Ebola panic spreading, we thought it might be timely to visualise the data on the infectiousness of various pathogens.

    To give a universal metric for infectiousness, we’ve used the average ‘basic reproduction number’ (also ratio or rate). It’s a statistical measure of how likely and widespread an infectious disease outbreak might be - if nothing is done to control the situation.

  • Les Nanotoxiques
    Emission Terre a Terre du 04.10.2014

    Avec Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation auteur de « Nanotoxiques : une enquête » (Actes Sud, 2014)

    http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-les-nanotoxiques-2014-10-04

    Emission qu’on pourrait mettre en perspective avec la série documentaire Bienvenue dans le Nanomonde :

    http://www.youtube.com/playlist?list=PLS4tVMBNcpwEgxl2RHMY9-Way-Vc3UdgP

    Bienvenue dans le Nanomonde - Episode 1 : du micro au nano
    Bienvenue dans le Nanomonde - Episode 2 : des nanos autour de nous
    Bienvenue dans le Nanomonde - Episode 3 : des nanos en nous
    Bienvenue dans le Nanomonde - Episode 4 : nanomonde et maxitrouille

    #necrotechnologies #necrotech #nanotech #nanotechnogies #echelle_nano

  • Crimée ou le conditionnel de variétés - makhnovtchina

    http://makhnovtchina.org/journal/?213-le-conditionnel-de-varietes.html

    « Je ne suis qu’un artiste de Variétés et ne peux rien dire qui ne puisse être dit "de variétés" car on pourrait me reprocher de parler de choses qui ne me regardent pas

    http://makhnovtchina.org/journal/images/moscou/zouave3.jpeg

    Comme si je vous disais qu’un autre choix, une autre analyse que celle que les belligérants, des deux côtés de l’Ukraine, veulent nous vendre sont possibles.

    Comme si je vous disais que l’histoire hoquette et que, déjà en 1919, la Makhnovtchina faisait cet autre choix.

    Riposte française à l’annexion de la Crimée : un nouveau Zouave(1) au pont de l’Alma.

    Comme si je vous disais qu’à à Paris en 1917, au lendemain du traité de Brest Litovsk, qui laissait l’Ukraine aux Allemands, Français et Anglais arrangeaient le démembrement de la Russie en zones d’influence : à l’Angleterre les provinces baltes et le pétrole du Caucase ; à la France l’Ukraine et les rives de la Mer Noire dont Odessa et la Crimée.

    #crimée #échelle_inconnue

  • makhnovtchina

    http://www.makhnovtchina.org/journal

    Premier volet d’un travail de recherche et d’expérimentation, le projet Makhnovtchina, consiste en la mise en place d’un repérage actif des nouvelles mobilités urbaines et périurbaines à l’échelle d’une région, la Normandie, carrefour de deux grands projets de métropolisation (ville de Rouen et le Grand Paris).

    ♦ Contestant le réel, tendue vers le ciel comme une forêt de poings : Soroca ville rrom de Moldavie.

    Par Stany Cambot, samedi 21 septembre 2013 à 15:41 : : General

    C’est au nord de la Moldavie à la frontière Ukrainienne, que la Makhnovtchina ne franchit jamais, que nous commençons l’exploration des nomadismes réels, mythiques ou supposés dans cet Est d’où viennent les habitants des bidonvilles de l’Ouest. Par des routes littéralement défoncées malgré les perfusions monétaires européennes, nous franchissons en trois heures les 134 kilomètres qui séparent Chisinau, la capitale, de Soroca.

    #échelle_inconue