NICOLAS FRAMONT - Que faire de notre désespoir ? - État des lieux (Frustration Magazine)
▻https://www.youtube.com/watch?v=cgnTKOfKrIg
NICOLAS FRAMONT - Que faire de notre désespoir ? - État des lieux (Frustration Magazine)
▻https://www.youtube.com/watch?v=cgnTKOfKrIg
La nouvelle-nouvelle réaction, ou les chiens de garde de la résignation. Leur programme, outre la #nausée :
… accepter les difficultés et les limites des capacités humaines.
… saisir dans le chaos du présent les signes de [bla-bla]
… accepter la gravité de la situation et reconnaître sa vulnérabilité extrême ou son impuissance…
… interpréter le réel en étant attentif aux signes avant-coureurs qui annoncent un nouvel âge…
… [refuser] que l’idéologie prenne la place de l’espérance, ce qui se traduit en politique par le fait d’imaginer un avenir commun en divisant la société, en brandissant l’opposition entre amis et ennemis…
Les saccageurs n’auraient pas #Corine_Pelluchon, ils l’inventeraient.
(Libération)#effondrement #capitalisme #caniche #éco-anxiété #idéologue #résignation
Éco-anxiété : un psychiatre confirme voir arriver « des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre »
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/psycho-bien-etre/eco-anxiete-un-psychiatre-confirme-voir-arriver-des-vagues-de-personnes
▻https://www.francetvinfo.fr/pictures/UUbZjMiQ_Ipk2XVl6vxPZzPQZ20/1500x843/2022/08/07/phpf7pm9S.jpg
Sécheresse, canicule, incendies... Le dérèglement climatique s’invite dans les angoisses des gens, surtout chez les 20-30 ans qui se posent la question d’avoir des enfants... ou pas.
Et des remarques sur cet article de « Échanges Climatiques » sur l’oiseau bleu :
▻https://threadreaderapp.com/thread/1556577344583864321.html
Notamment :
Si notre sort n’est pas scellé, pourquoi cette anxiété ?
À mon sens, la réponse des politiques n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. Et tout le monde peut le remarquer, surtout en ce moment.
[...]
À cela, on peut ajouter un traitement médiatique qui relaie les pires scénarios du GIEC et pas forcément les plus probables.
[...]
Le pire c’est que cette idée que tout est foutu et qu’il est trop tard pour agir favorise et le statu quo et ainsi profite aux entreprises polluantes.
Bref, l’éco-anxiété est une réponse légitime à ce qu’il se passe. En revanche, attention à ne pas l’amplifier inutilement.
À cela, on peut ajouter un traitement médiatique qui relaie les pires scénarios du GIEC et pas forcément les plus probables.
Euh c’est une blague ? Les plus probables sont en gros les pires.
Très inversement la majorité des évocations médiatiques ou militants des scénarios du GIEC c’est de les lister sur le même plan comme s’ils avaient tous la même probabilité, et que le scénario « on s’en sort pas si mal » avait une chance importante d’arriver. Alors que ce scénario c’est en arrêtant tout dès maintenant, ce qui n’a aucune chance (ou si infime) d’arriver, et que c’est bien le scénario « on continue tout pareil » qui est immensément le plus probable et que c’est lui qui fait tout péter exponentiellement.
Crise climatique et énergétique : regarder la vérité en face - Jean-Baptiste Fressoz
▻https://www.youtube.com/watch?v=mMQwdUxF_bQ
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l’environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s’intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Malgré le titre sensationnaliste, l’entretien me semble de bonne tenue, avec pas mal d’informations et de considérations intéressantes (toutes plus déprimantes les unes que les autres).
Pour éviter de sombrer dans l’#éco-anxiété, une petite note d’optimisme grâce à Guillaume qui nous transmet les conseils rassurants de la population française. Petit bémol, les effets bénéfiques de l’humour noir se dissipent très vite et on est fatalement appelé à rapidement augmenter les doses. De ce fait, on peut mettre en danger sa santé et celle d’autrui.
Titre similaire récemment chez Palim Psao :
Il n’y a aucune solution à la crise énergétique, par Sandrine Aumercier
►http://www.palim-psao.fr/2022/06/il-n-y-a-aucune-solution-a-la-crise-energetique-par-sandrine-aumercier.ht
Je commence par la fin et je donne déjà la conclusion en disant qu’il n’y a aucune solution à la crise énergétique, même pas une « toute petite solution ». Si une société post-capitaliste émancipée advenait, alors elle cesserait de se préoccuper du problème énergétique ; elle n’irait pas le résoudre en étant « plus rationnelle » et « plus efficiente » avec l’énergie. Une société qui met la rareté à son principe — comme le fait le mode de production capitaliste — s’accule elle-même à devoir toujours plus rationner sa consommation d’énergie, parce qu’elle se rapproche d’une limite absolue. Elle se condamne à s’enfoncer dans une gestion totalitaire des ressources, dans des guerres de sécurisation, dans des crises socio-économiques d’impact croissant… Mais c’est une limite qui fait partie des principes fondateurs de cette société et non de la nature.
[…]
Ce texte constitue la version écrite de la présentation du livre Le mur énergétique du capital (éditions Crise & Critique) qui a été faîte à Mille bâbords (61, rue Consolat, 13001 Marseille) le 5 juin 2022.
#énergie #transition #climat #Jean-Baptiste_Fressoz #Histoire
Ça fait un moment que je connais/suis le travail historique de Fressoz, souvent relayé dans les contenus critique techno, anti-indus, cf le tag existant ici par exemple, mais c’est pas souvent que je l’ai entendu discourir à l’oral, et vraiment il est tout aussi excellent : super simple, pédagogue, en plus de sa mémoire de ses sujets (toutes ces dates et décrets sortis de tête sans latence). Vraiment très bonne interview qui passe vite malgré 1h30. Fressoz c’est bon, mangez-en !
je viens d’écouter le début, un passage me fait sourire et me rappelle de vieux souvenirs… dans mon école d’ingé, j’avais fait le choix de faire un vrai stage ouvrier : j’ai donc passé un mois dans une mine de charbon en Lorraine, j’ai longtemps raconté que l’exploitation était « renouvelable » (bon, le terme n’existait pas encore) étant donné la quantité de bois qu’on enfouissait pour étayer les galeries (celle qu’on mettait au toit s’appelait la bille ; dans une taille manuelle, quand on en posait une deuxième dans le poste, on avait droit à la prime de rendement), au bout du temps suffisant, ça finirait bien par redonner du combustible.
Mais, en vrai, la veine de charbon était surtout remplacée par du sable qui venait combler le vide lorsqu’on ripait le convoyeur en progressant dans le pendage.
Tiens, un p’tit regard en arrière : taille manuelle en semi-dressants (la première photo, c’est exactement le souvenir que j’en ai)…
▻https://mineurdefond.fr/articles.php?lng=fr&pg=299&mnuid=439&tconfig=0
(en plus, c’était justement au puits site dans la Réaction n°1, et dire qu’en surface, j’ai certainement eu l’occasion de croiser la jeune Patricia Kaas)
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Siège_Simon
Quelle éco-anxiété ?
Il suffit de se dire qu’on est en train de faire du Dark Tourism sur Terre. 🎫 Et je mets 5 étoiles.
Variante sur une autre chaine : ▻https://www.youtube.com/watch?v=YbebLbnGyoU
Êtes-vous éco-anxieux ?
Claude Gauvreau, Actualités UQAM, le 4 novembre 2019
▻https://www.actualites.uqam.ca/2019/etes-vous-eco-anxieux
Plusieurs études montrent que les jeunes sont plus touchés et se sentent davantage concernés par les enjeux environnementaux que les générations précédentes. « Les jeunes sont les personnes les plus sensibilisées en ce moment parce que c’est leur avenir qui est en jeu, indique la chercheuse. Ils sont aussi plus susceptibles de faire de l’éco-anxiété. Les changements climatiques incitent même certains d’entre eux à remettre en question leurs ambitions et leurs rêves. »
On l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène