• Ouverture des écoles le 11 mai… – Citoyenne Enseignante
    https://maitresserepublique.wordpress.com/2020/04/27/ouverture-des-ecoles-le-11-mai
    https://secure.gravatar.com/blavatar/e2e8ed6aabcfc03464cb7adb99981049?s=200&ts=1588153296

    Nos missions seront donc sanitaires et sociales. Moi qui pensais être « vecteur de transmission de savoirs ».
    Mais depuis quand se préoccupe-t-on du côté sanitaire des établissements scolaires qui collectionnent les toilettes vétustes, les savons invisibles, les essuie-mains collectifs en éponge ?
    Depuis quand se préoccupe-t-on du social alors qu’on a noyé les élèves et leurs familles avec une école à distance et du travail à réaliser en laissant sur le bas-côté du chemin de l’instruction les enfants des familles qui ne maîtrisent pas les codes, qui n’ont pas d’équipement informatique, qui souffrent financièrement et psychologiquement du confinement, qui travaillent pour nous soigner, nous accompagner, nous nourrir, ramasser nos ordures…

    • /me souvenirs de la maitresse de maternelle qui a refusé catégoriquement que ma fille se brosse les dents après la cantine :
      – « il n’en est pas question, vous imaginez le problème si tous les enfants se mettent à vouloir se brosser les dents »
      Ah oui, ça lui aurait peut-être juste éviter de multiples visites chez le dentiste une fois ado …

      #école_française #scolarisation #république_mon_cul

  • « L’école française du Mime »

    Je viens de découvrir la fiche « L’école française du Mime » répertoriée par le Ministère de la Culture dans « Expressions et traditions orales »… le Mime dans « les traditions orales » ? Admettons. Ne cherchons pas à comprendre, c’est le Ministère de la Culture. Le problème, quand on fait une liste, est qu’il ne faut surtout pas oublier une personne. Au risque de passer pour un approximatif, un négligeant. Et de surcroît, on peut vexer la dite personne. Ici, le grand absent est un grande absente. Elle ne pourra pas se vexer car il s’agit de... Suzanne Bing. Il est vrai que le document date de juin 2017, mais tout même, soyons sensibles et reconnaissants à la place de la femme dans l’art du Mime. Jacques Copeau y est cité sept fois et Suzanne Bing : zéro ! Qu’aurait été l’École du Vieux Colombier, si elle n’avait pas concrétisé les idées du « Maître » ? Comme, on pourrait dire également : Qu’aurait-été en 1913 la troupe du Vieux Colombier sans le régisseur Louis Jouvet ? Mais je digresse… Donc je l’affirme : Sans Suzanne Bing, il n’y aurait pas eu d’École du Vieux Colombier. Il n’y aurait pas eu cette source de pédagogie, de recherche, de pratique artistique qui a donnée naissance à Charles Dullin et Étienne Decroux. Un peu de reconnaissance quand même ! Après dans cette liste, il manque de nombreuses personnes qui font vivre le Mime en France. Par exemple, le Mime Hervé Demet qui n’est pas cité et qui fait un travail « remarquable ». Il y a aussi toute la promotion de 1996 de l’École Internationale de Mimodrame de Paris – MARCEL MARCEAU. Aucun n’y figure ! Bon en même temps, on n’était que six. Et ne décelez pas chez moi de l’amertume, jalousie et autre vexation. Je ne tiens surtout pas à figurer dans une liste de l’état français. On est suffisamment fichés comme ça. Et un état qui mutile ses opposants politiques ne me plaît pas…

    Source : https://www.silencecommunity.com/file/view/47236/« l’ecole-francaise-du-mime »

    #France #Culture #Ministère_de_la_Culture #fiche #Mime #artiste_mime #école #école_française #école_française_du_Mime #Jacques_Copeau #Marcel_Marceau #Charles_Dullin #Étienne_Decroux #Suzanne_Bing #Bing #Louis_Jouvet #Hervé_Demet #Sylvie_Grenet #2017 #Grenet

  • La fabrique à machos | Sa Mère la flüte
    https://samerelaflute.wordpress.com/2016/05/31/la-fabrique-a-machos

    Il y a quelques jours, ma fille a éclaté en sanglots en rentrant de l’école. Elle en avait gros

    sur la patate. Un garçon de sa classe de maternelle l’a menacée de mort. Il lui a dit :

    “je vais demander à mon père de prendre son fusil et de venir te tuer demain”.

    Elle était terrorisée. Quand elle est allée, comme je lui ai enseignée, voir des adultes pour

    reporter les faits, on lui a répondu “de toute façon il n’y a pas d’école demain”.

    #sexisme #école #conditionnement #éducation #discrimination #enfance #genre

    Un peu plus tard ce jour là, sa maîtresse l’a prise à partie devant toute la classe pour lui

    dire “tu diras à ton petit frère qu’il mette du rouge à lèvres la prochaine fois, qu’on rigole”

    parce que mon fils de quatre ans avait tenu à mettre du vernis à ongles (bleu) comme sa

    grande sœur.

    • Mon fils en CM1 me raconte qu’à l’issue du cours de Rugby, les filles terminent systématiquement en pleurs. Je n’ai pas encore réussi à comprendre cela autrement que par les stéréotypes, parce qu’à priori, rien (que je sache) ne permet de conclure qu’elles auraient subi un traitement différent. L’instit’ est une femme, et il y a mixité équilibrée dans sa classe... ça me laisse complètement perplexe.

    • #école_française, et dans ces cas là, tu n’as plus qu’une envie, c’est de trouver d’autres parents pour se réunir et faire l’école à la maison. Dans une maternelle, il y a 15 ans, les affaires des filles étaient roses et celles des garçons bleues. Et la maîtresse à qui je disais que c’était bien dommage de n’avoir pas évolué depuis Napoléon m’avait rétorqué que les enfants étaient pourtant très contents. À ce niveau d’argumentation, tu soupires et tu fermes les yeux en pensant que tu es dans une grande forêt loin de là.

    • J’ai interrogé mon fils plus longuement hier soir à ce sujet, et il a du mal à expliciter.

      Ce que je parviens à retranscrire de ce que j’ai réussi à lui faire dire :
      – Elles ont perdu, alors elles crient, et elles pleurent, elles sont toutes énervées ;
      – Tel copain était dans leur équipe, alors elles ont gagnées, et elles ne sont pas contentes (je n’ai pas compris le lien de cause à effet)

      Il n’y en aurait qu’une qui ne pleure jamais. Pas pu savoir s’il y avait une raison particulière, mais à priori, elle n’a pas le même tempérament que les autres.

      J’ai l’impression que c’est l’intériorisation du « les filles doivent/peuvent pleurer »... et du « les filles sont hystériques » ; mais j’y vois probablement aussi le fait que c’est une façon de faire ressortir les tensions nées de cette activité et qu’en effet, on apprend (par stéréotypes) aux filles à extérioriser plus volontiers certains sentiments. Ce qui n’est pas forcément négatif, d’ailleurs... mais le contraste entre les groupes reste vraiment surprenant.

      C’est bientôt la kermesse de l’école, j’essaierai d’en discuter avec l’instit’ qui gère ce moment (il a deux instits chacune à mi-temps...)

    • Il est assez clair que la domination masculine qui est enseignée à l’école contribue aux violences sexuelles, et ce dès la maternelle, j’en ai été la témoin affligée.
      http://seenthis.net/messages/191492#message193077

      La direction de l’établissement comme la FCPE ont tout fait pour étouffer l’affaire, riant au nez des parents lorsqu’ils ont demandé que les agresseurs soient pris en charge.
      Il n’y avait en fait aucun service compétent, et ces garçons étaient en dysfonctionnement complet. Ils attrapaient les fillettes pour mimer une sodomie lorsqu’elles arrivaient en classe le matin, oui, vraiment ils avaient besoin d’être suivis, mais rien n’a été mis en place.