• #effondrement (récit de l’) Me fait penser à une BD publiée chez Adrastia où tu vois une tribu de « djeunes gens » prêt à se barrer de la ville en mode chacun pour sa gueule et tant pis s’il faut écraser celle des autres et dont le but ultime est d’aller se réfugier quelque part dans la France sauvage pour s’initier à la #résilience ...

      Mais on peut les pardonner : il vaut mieux sacrifier un peu d’urbanité en remplaçant son verre de vin en terrasse par du jus de pomme mal filtré consommé dans une grange poussiéreuse plutôt que de faire société avec des gueux mal éduqués.

    • Ils sont designer, créateur sonore, directrice d’école dans l’enseignement supérieur ou encore entrepreneuse dans l’économie sociale et solidaire.

      Il faut bien ça pour pouvoir dire :

      Pour moi, cette crise est une réminiscence : ce sentiment qu’on contrôle sa vie et que d’un coup, tout s’écroule. Je n’ai pas envie de revivre ça.

      Le meilleur est pour la fin : est-ce que ces gens dans la force de l’âge ont des projets de développement local, solidaire et écologique, des activités de subsistance (agriculture, transformation alimentaire, artisanat et réparation) pour le pays dans lequel ils vont vivre et travailler ? Non, ils vont vivre avec la béquille technologique plutôt que dans leur milieu ! Des salaires toulousains et de grands maisons campagnardes !

      Une fois installé, il télétravaillera, sa profession de créateur sonore le lui permet. Pour les autres, des choix sont encore à opérer mais aucun ne compte rompre totalement avec la métropole.

      #survivalisme_chic #écologie_des_riches #écovillage #transition #transition_et_bourgeoisie

    • Via le géographe Matthieu Adam sur Twitter.

      (3) Lettre d’une néorurale aux candidats à l’exode urbain - Libération
      https://www.liberation.fr/debats/2020/05/12/lettre-d-une-neorurale-aux-candidats-a-l-exode-urbain_1787941

      Vous qui rêvez de la campagne, plus seulement pour un week-end, mais pour un véritable projet de vie. On vous attend !

      Lui tourner le dos est un acte de résistance, de réappropriation de nos vies, de notre futur, de l’avenir de nos enfants.

      Quitter la ville, se libérer de la publicité, du coût exorbitant du foncier qui oblige à toujours plus travailler pour pouvoir vivre dignement.

      L’exode urbain 2020 sera à l’image de la génération qui fera ce choix : connectée, ouverte, en quête de sens et de lien.

      Il y a de la place dans les maisons vides, mais aussi et surtout dans le cœur de celles et ceux qui font nos territoires. Si vous saviez combien nous avons besoin de vous !

      « Vivre à la campagne, c’est sortir d’un système qui n’est bon pour personne »
      https://usbeketrica.com/article/vivre-a-la-campagne-c-est-sortir-d-un-systeme-qui-n-est-bon-pour-person

      Plus des trois-quarts des Français habitent aujourd’hui en ville : cette répartition pourrait-elle basculer dans les années à venir, et mener une vague de néo-ruraux en direction de la campagne, portés par la crise économique, la flambée des prix de l’immobilier, les températures caniculaires en ville - Paris aura en 2050 le climat de Canberra - des aspirations en adéquation avec l’urgence climatique, ou tout simplement la banalisation du télétravail ?

      Originaire du Havre, ancienne conseillère politique après des études à Sciences Po Lille, Claire Desmares-Poirrier est engagée depuis dix ans dans le développement d’une ferme bio et d’un café-librairie en Bretagne, à Sixt-sur-Aff, une commune de 2 000 habitants. Avec son compagnon, elle produit des plantes aromatiques et médicinales en agriculture biologique, et des tisanes gastronomiques. Elle publiera en août prochain ce qu’elle espère être un « appel à l’action » : un essai aux éditions Terre Vivante intitulé Exode urbain, Manifeste pour une ruralité positive.

      Elle a quand même l’air de faire quelque chose de ses mains.

    • Pour compléter : les inénarrables aventures de « Nours » & « Plüche » par Bruno Isnardo et Eva Roussel, deux étudiants lyonnais contaminés par les récits de l’effondrement des Servigne et consorts.
      https://bdtoutvabien.tumblr.com/leprojet

      Nours & Plüche sont les petits surnoms que se donnent, entre eux, nos deux héros, avatars des auteurs.
      Plüche est illustratrice et travaille sur un projet de BD, Nours est menuisier et travaille en parallèle sur des projets d’écriture et de photographie. Tous les deux sont fusionnels et vivent heureux et modestement.
      Mais en ce début d’année, l’équilibre économique mondial commence à s’effriter sérieusement et nos deux personnages, habitants d’une grande ville et loin d’être autonomes, vont subir ce qui se révèlera être la plus grande crise économique que l’Histoire ait connue.

      Le lien chez Adrastia :
      http://adrastia.org/tout-va-bien-enfin-ca-va-aller

      Les deux auteurs lyonnais, après avoir découvert l’effondrement, décident de réagir en écrivant cette bande dessinée. Ils cherchent à répondre aux deux questions qui les obsèdent : si ça arrive demain, on fait quoi ? Comment on aborde le sujet avec les gens sans passer pour des fous ?

    • Commentaire à la lecture de l’autre #saloperie de Libé (le journal des CSP+ néoruraux) relayé par @antonin1 depuis le compte Twitter de Matthieu Adam, géographe :
      Quand la gentrification s’exile aux champs : vivre à la campagne, oui, mais avec la fibre et du haut-débit (et des écoles Montessori privées parce que, hein, faudrait pas que notre progéniture se mélange avec les petits bouseux du coin).

  • Ouvertures | Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/ouvertures

    ... Or voilà : le capitalisme n’est pas « sport ». Que sa proposition soit merdique pour la majorité de la population, le cas échéant pour la planète ou l’univers entier, il s’en contre-tape : c’est la sienne, et ça lui semble une raison tout à fait suffisante pour la maintenir. Envers et contre tout s’il le faut. En conséquence, il regroupera ses forces pour écrabouiller tout ce qui montrera quelque chance de s’y opposer — et qui ne serait pas prêt à se défendre avec les moyens adéquats. Inutile de dire que toute proposition communiste, quelle que soit sa variante, fera l’objet de la plus grande attention, et d’un traitement spécial, quand bien même elle rallierait une vaste majorité électorale.

    Voilà donc la seule hypothèse raisonnable dont il faut partir : le capitalisme ne cohabitera pas avec ce qui peut le nier victorieusement, ni ne contemplera passivement sa progressive sortie de la scène de l’histoire. Nous nous trouvons donc à devoir distinguer deux formes de la transition : la « petite » et la « grande ». La « petite » est une transition depuis le capitalisme, la « grande » hors et contre. La « petite » transition croit pouvoir commencer au-dedans, s’y installer comme un germe qui va croître par son dynamisme spontané, pour finir par emporter le morceau. C’est typiquement ce qu’envisage Bookchin quand il imagine d’abord des ilots municipalistes isolés, puis qui vont pousser des synapses et former une série d’archipels, lesquels par croissance continue finiront par percoler à l’échelle de l’ensemble — et ça sera gagné ! C’est, formellement parlant, la même dynamique que Bernard Friot a en tête, réglée dans son cas par l’unique paramètre du taux de cotisation sociale que, par victoires successives, on va graduellement pousser — et à 100 %, ce sera fait.

    Là-contre, l’hypothèse raisonnable dit ceci : rien de tout ça n’arrivera. De transition, il n’y aura que la « grande », ou pas de transition du tout. Bien sûr il est de la prime importance de nous activer déjà de l’intérieur pour faire notre pelote : vertu préparatrice des vacuoles de possible qui, dès maintenant, se donnent vie localement. Mais en sachant qu’à un moment, c’est en passant par le dehors qu’il faudra renverser tout le dedans — à l’intérieur duquel, en fait, il y a trop peu de possible. Le grand possible, c’est le dehors : c’est ça l’idée en matière de transition...

    • Pas encore lu l’article de Lordon, mais pour mémoire, le point de vue de Bookchin :

      Ce que Bookchin nommait « vider l’État » mérite alors toute notre attention : une insurrection frontale, estimait-il, est condamnée à l’échec au regard des effectifs répressifs en présence. Il faut donc, par le patient processus communaliste, saper « matériellement et moralement » l’ensemble des institutions étatiques afin, le jour venu, de provoquer sa chute « sans trop de difficultés ». « Que le peuple dispose ou non du pouvoir repose finalement sur la question de savoir s’il dispose d’armes », assurait Bookchin, liant ainsi, fidèle à son inspiration grecque, la démocratie populaire à l’autodéfense. En 1995, dans From urbanization to cities, il en précisait les contours : « [U]ne garde civile composée de patrouilles tournantes, à des fins de police, et des contingents militaires bien entraînés pour répondre aux menaces extérieures. »

      https://www.revue-ballast.fr/le-moment-communaliste

      #écologie_sociale #écologie_politique #communalisme

    • Pour l’instant, historiquement, les expériences d’autonomie (matérielle ET politique) existantes n’ont toujours pu se faire que parce que la population de tout un territoire donné avait des armes et a pris le contrôle de ce territoire : zapatistes, Rojava, Espagne 36… Sans accès pérenne à la terre, en s’assurant de ne pouvoir en être chassé, et donc en ayant le temps de mettre en place une vie différente, peu de choses possibles… Tierra y libertad…

      Sinon ça fait les ZAD : des cailloux contre des chars, ça tient quelques temps tant que l’État décide pas d’envoyer les chars, et une fois ce choix entériné, c’est fini.

      Évidemment la stratégie ne peut être la même partout suivant la géographie et la situation (les zapatistes ont mis 20 ans entiers à préparer le soulèvement en cachette, et ont pu défendre un territoire car montagneux, par ex). C’est forcément totalement différent en France de 2020. Il ne va pas y avoir tout d’un coup une partie significative (et pour l’émancipation) de la population qui va accéder à des armes… En tout cas il faut des terres, de très nombreuses terres, pas un lopin de potager pour 10, pour avoir de l’autonomie politique (pas d’autonomie politique sans autonomie matérielle, cf l’article de Reporterre sur les quelques conflits qui ont un peu amélioré les choses, parce que les gens pouvaient vivre des mois sans leur salaire).

    • Ce qui est aussi le discours de Georges Orwell avec la constitutions de groupe de "home guards" constitués pendant la deuxième guerre mondiale pour contrer la menace d’invasion allemande.
      "En quelques semaines, un million d’hommes se portent volontaires pour former une milice populaire, la home guard. Encadrée par des officiers de réserve, elle est entraînée au maniement d’armes légères et se prépare à une possible guerre de guérilla.

      Ancien milicien antifasciste en Espagne, Orwell appelle alors les militants anticapitalistes de toutes nuances à s’engager dans la home guard. Il estime que le capitalisme britannique, au bord d’un écroulement moral, a pris un grand risque en créant cette force armée, car elle pourrait lui échapper et devenir révolutionnaire. Aussi, dans l’hebdomadaire de gauche Tribune fustige-t-il les militants communistes ou socialistes qui restent « à l’extérieur en disant : c’est du fascisme ». Pour Orwell, leur acuité politique est limitée par des culs-de-bouteille idéologiques : ils peuvent bien « répéter : “des armes pour les travailleurs”, ils sont incapables de mettre un fusil entre les mains des travailleurs ; la home guard le peut et le fait ». Et de résumer sa pensée : « Nous vivons une période étrange de l’histoire où le révolutionnaire doit être un patriote, et le patriote un révolutionnaire. »"

  • [Radio PANdemIK] Radio PANdemIK #46
    http://www.radiopanik.org/emissions/radio-pandemik/radio-pandemik-46

    En avril 2019 les #SInges_en_Hiver ont réalisé l’émission Individus sans Monde * avec Alexis Zimmer, biologiste et philosophe, auteur de « Brouillards toxiques. Vallée de la Meuse, 1930, contre-enquête ».

    Ce post-scriptum, enregistré le 21 mai 2020 reprend la discussion avec notre invité là où elle était restée, et tente d’inclure les nouvelles expériences que nous avons vécues depuis, notamment celle-ci :

    l’épidémie de COVID rend tangible la possibilité de penser à partir du #milieu. Les individus existent dans un monde dans lequel, que ça nous plaise ou pas, nous ne sommes pas isolés. C’est autour des possibilités que cela ouvre qu’a tourné notre nouvelle rencontre.

    Le monde ne se résume pas, malgré ce que croient beaucoup d’occidentaux, à ce que nous choisissons de rencontrer, ni même aux rencontres dont (...)

    #coronavirus #écologie_politique #coronavirus,milieu,SInges_en_Hiver,écologie_politique
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-pandemik/radio-pandemik-46_09132__1.mp3

  • Voilà, encore une énième tribune niant la dimension politique de l’écologie et appelant à la communion de tout le monde avec n’importe qui (c’est-à-dire, ici, avec M. le président de la RF) dans le grand sauvetage du Monde face au dérèglement climatique.
    Charbonnier en parlait hier dans une tribune : « L’écologie ne nous rassemble pas, elle nous divise » : https://seenthis.net/messages/853104. Mais c’est une évidence.

    La dernière mièvrerie est signée Stéphane Durand, directeur de la (très bonne) collection Mondes Sauvages, chez Actes Sud.
    Et ça donne une chute de ce style :

    Le rossignol et le loriot sont revenus de leur hiver passé en Afrique. Ils ont rejoint le merle. Jamais leurs chants n’ont été aussi précieux. La résistance a commencé. L’histoire est du côté de la vie. Alors, pour retrouver les « jours heureux », rejoignez-nous, Monsieur le Président !

    https://www.liberation.fr/france/2020/05/15/nous-ne-sommes-plus-seuls_1787563
    Ca vous fatigue pas vous ?

    #écologie_politique #dérèglement_climatique

  • Pierre Charbonnier : « L’écologie ne nous rassemble pas, elle nous divise »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/14/pierre-charbonnier-l-ecologie-ne-nous-rassemble-pas-elle-nous-divise_6039590

    La stratégie de la communion universelle est assez ancienne dans la mouvance environnementaliste, mais aujourd’hui elle crée le malaise, en particulier dans les rangs écologistes les plus conséquents, car l’unanimité dont elle se prévaut est feinte, incantatoire, et inefficace.

    On peut même craindre que cette stratégie soit contre-productive. Et s’il en va ainsi, c’est parce qu’elle occulte une vérité un peu plus inconfortable : l’écologie, c’est-à-dire la volonté de rendre la reproduction d’une société des égaux et la reproduction du milieu compatibles à long terme, nous divise bien plus qu’elle nous rassemble.

    #Pierre_Charbonnier #écologie_politique #écologie

  • « Non à un retour à la normale » : de Robert De Niro à Juliette Binoche, l’appel de 200 artistes et scientifiques
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/06/non-a-un-retour-a-la-normale-de-robert-de-niro-a-juliette-binoche-de-joaquin

    La transformation radicale qui s’impose – à tous les niveaux – exige audace et courage. Elle n’aura pas lieu sans un engagement massif et déterminé. A quand les actes ? C’est une question de survie, autant que de dignité et de cohérence.

    Ouiii, alors, comment dire… la « transformation radicale qui s’impose », déjà, pourrait commencer par ne pas subir des appels à la « transformation radicale », dans lequel les grands « intellectuels » qui façonnent le monde d’après seraient Adjani, Almodovar, Angèle, Yann Arthus-Bertrand, Balasko, Balibar, Baye, Béart, Berling, Blanchett, De Niro, Dalle, Cruz, De Niro, Streisand, etc, etc, etc.

  • Silent·Cities. Paysages sonores d’un monde confiné – Laboratoire Parallèle
    https://laboratoireparallele.com/2020/04/17/silent%C2%B7cities-paysages-sonores-dun-monde-confine

    Trois étapes très concrètes sont alors absolument nécessaires pour permettre cette collaboration. Tout d’abord, proposer un protocole standardisé qui, tout en étant suffisamment simple pour pouvoir être mis en œuvre dans le respect des mesures de confinement, autorise néanmoins la collecte d’enregistrements de suffisamment bonne qualité pour assurer leur validité du point de vue de l’analyse scientifique. Ensuite, fournir une plateforme permettant à chacun de s’inscrire et de téléverser ses enregistrements. Enfin, s’engager à publier le jeu de données suivant les critères de la science ouverte en prenant soin de mentionner l’ensemble des participants — chercheurs ou non — en co-auteurs. En outre, et toujours dans l’intérêt d’une science qui soit la plus ouverte possible, tous les enregistrements acquis sont sous licence Creative Commons.

    e 18 mars, après deux jours de travail intense, nous étions en capacité de diffuser une première proposition au sein de nos réseaux respectifs. Scientifiques, naturalistes amateurs, journalistes ou encore artistes équipés de matériel de captation sonore ont très vite pris contact avec nous pour discuter et améliorer le protocole proposé. Par effet boule de neige, Silent·Cities s’est très rapidement internationalisé puis globalisé, révélant par là-même un réseau inédit de professionnels et amateurs de field recording. Le projet peut désormais compter sur plus de 180 personnes issues de 32 pays du monde entier, et de nouveaux participants continuent de nous
    rejoindre quotidiennement.

    Un projet pour nourrir les questionnements de l’écologie urbaine

    Au-delà des contributions spécifiques à la biologie, à l’écologie des populations ou encore à l’écologique comportementale et évolutive, les enregistrements recueillis par le projet Silent·Cities devraient également permettre l’exploration de nombreuses questions au prisme de l’interdisciplinarité. Cette interdisciplinarité est d’autant plus nécessaire que la plupart des enregistrement sont de facto réalisés en milieu urbain ou sous influence urbaine, précisément là où la notion d’écosystème « (semi-)naturel » laisse place à celle d’écosystème urbain. Plus que toute autre branche de l’écologie, l’écologie urbaine — celle-là même qui prend pour écosystème d’étude la ville dans sa globalité, sans en déconsidérer les composantes abiotiques — ne saurait faire l’économie d’une approche couplée entre environnements et sociétés. L’approche à l’aide du cadre conceptuel holistique — c’est-à-dire intégrateur et interactionniste — des « socioécosystèmes » (ou « systèmes socio-écologiques ») prend ainsi tout son sens.❞

    Souhaitant cette contribution la plus ouverte possible, nous rendons dès à présent la sonothèque du projet Silent·Cities accessible au public sur le site de l’Open Science Foundation. Il ne fait aucun doute que le champ interdisciplinaire des sciences de la conservation fera bon usage de ces enregistrements et que ce projet contribuera à alimenter un discours collectif plus large qui vise à communément penser et peut-être redéfinir l’espace de vie que nos sociétés acceptent de partager avec le vivant non humain parmi lequel elles évoluent. Mais au-delà de la seule communauté scientifique, nous aimerions que toutes les personnes intéressées par des questions aussi diverses que celles des paysages sonores, des politiques urbaines en matière de préservation de la biodiversité ordinaire ou de la qualité du cadre de vie s’approprient ces enregistrements, y compris — surtout ! — pour des usages que nous n’aurions pas prévus…

    #Sciences_participatives #Pollution_sonore #Son #Ecologie_urbaine

  • Lettre à G. - Repenser la société avec André Gorz

    Film consacré à #André_Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXIe siècle. Disciple de #Jean-Paul_Sartre, très influencé par #Ivan_Illich, il fut tout à la fois philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’#écologie_politique en France.

    Le film complet en accès libre et gratuit jusqu’au 25 avril 20
    https://andregorz.fr/le-film

    Bande annonce
    https://vimeo.com/332445339

    Citation partagée par une amie sur un « autre » réseau social :

    En partant de la critique du #capitalisme, on arrive donc immanquablement à l’#écologie politique qui, avec son indispensable théorie critique des besoins, conduit en retour à approfondir et à radicaliser encore la critique du capitalisme. Je ne dirais donc pas qu’il y a une morale de l’écologie, mais plutôt que l’exigence éthique d’émancipation du sujet implique la critique théorique et pratique du capitalisme, de laquelle l’écologie politique est une dimension essentielle. Si tu pars, en revanche, de l’impératif écologique, tu peux aussi bien arriver à un #anticapitalisme radical qu’à un pétainisme vert, à un écofascisme ou à un communautarisme naturaliste. L’écologie n’a toute sa charge critique et éthique que si les dévastations de la Terre, la destruction des bases naturelles de la vie sont comprises comme les conséquences d’un mode de production ; et que ce mode de production exige la maximisation des rendements et recourt à des techniques qui violent les équilibres biologiques. Je tiens donc que la critique des techniques dans lesquelles la domination sur les hommes et sur la nature s’incarne est une des dimensions essentielles d’une éthique de la libération.

    André Gorz, Introduction / Écologica, Éditions Galilée, 2008.

    Via https://huit.re/Andre_Gorz

    Plus : https://www.cairn.info/publications-de-Gorz-Andr%C3%A9--2397.htm

  • « La crise consacre la faillite de l’État en tant que puissance anticipatrice agissant au nom de l’intérêt général »
    https://www.bastamag.net/Effondrement-covid19-ecologie-role-de-l-Etat-autogestion-alternatives

    « Cette expérience de confinement ne préfigure en aucun cas ce que serait un programme écologiste », prévient Corinne Morel Darleux, militante « éco-socialiste » et auteure du livre « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » qui a connu un joli succès de librairie. Elle nous invite à remettre en cause « nos schémas d’analyse » pétris de croissance du PIB, et dresse des pistes d’action pour reprendre en main notre avenir devenu subitement incertain. Basta ! : Cette crise sanitaire semble exacerber les (...) #Décrypter

    / A la une, #Gauche_radicale, #Entretiens, #Climat, #Société_de_consommation, #Services_publics, Innovation (...)

    #Innovation_politique

    • Corinne Morel Darleux [1] : Cette crise vient effectivement lever le voile sur beaucoup d’enjeux : le plus flagrant, aujourd’hui, étant l’état de délabrement du système hospitalier. Jusqu’à présent l’alerte était difficile à faire entendre, elle crève désormais les yeux. Si on tire le fil, toute la pelote du « système » vient avec, notamment la question de la délocalisation de la production de biens de première nécessité – ceux liés à la santé bien sûr, mais aussi à l’alimentation, avec ses chaînes d’approvisionnement absurdes qui nous poussent à importer ce qu’on pourrait produire ici, ou à faire appel à de la main d’œuvre d’autres pays… Ce qui explique la situation inquiétante en ce début de saison agricole. Il est beaucoup question des stocks de masques que les pays se disputent entre eux. On observe la même chose sur les produits alimentaires, avec des pays qui stockent pour leurs propres besoins et n’exportent plus.

      C’est ce qui m’a beaucoup marqué, ces derniers jours : nous voyons un effondrement des places financières, mais à l’inverse une très nette croissance des indices sur les bourses de produits alimentaires, qui ont gagné aux alentours de 10% en une semaine… Comme s’il y avait une inversion entre la #valeur_d’usage et la valeur marchande, une sorte de retournement du fameux paradoxe de l’eau et du diamant d’Adam Smith [paradoxe dans la différence de valeur marchande d’un diamant par rapport à l’eau, alors même qu’un diamant n’a aucune valeur d’usage puisqu’il ne sert ni à manger, ni à se soigner, ndlr]. Au fond, c’est très significatif d’un certain retour à la « #matérialité » du monde. Soudain, on se souvient que nos corps sont vulnérables, que nos subsistances sont dépendantes de flux extérieurs et que la première nécessité, c’est de pouvoir se nourrir, se soigner. (...)

      Cela ne me réjouit pas d’être obligée d’en appeler à l’auto-organisation pour pallier l’incurie des pouvoirs publics. Mais je défends l’idée de partir du réel quand on élabore des stratégies politiques. Or aujourd’hui, partir du réel, c’est partir du constat que l’État n’assure plus cette fonction, qu’on le veuille ou non. Nous devons donc apprendre à faire sans, ou a minima « à côté ». Par ailleurs, cela fait quelques années que je découvre le potentiel d’émancipation incroyable de courants anarchistes et libertaires. Pour moi, ce n’est plus seulement un palliatif : l’auto-organisation possède une vraie fonction émancipatrice, qui permet de retrouver une puissance d’action collective. Par les temps qui courent, cela permet de faire de nécessité vertu. (...)

      Nous avons cherché pendant des années à « forcer » cette unité politique, en vain. Nous avons fini par confondre rapport de force et culture du nombre. Cette vision « continentale » est, je le crois, une impasse. L’idée d’archipel consiste plutôt à respecter les spécificités de chacun des îlots existants – qui sont des espaces de résistance, mais aussi d’invention et de construction d’alternatives, qui ont leur identité propre, leur culture et leur vécu politique, et des modes d’actions différents – tout en trouvant le moyen de créer des passerelles entre ces îlots, pour tirer tous dans le même sens. (...)

      La dignité du présent, c’est l’idée qu’il faut mener les combats qui nous paraissent justes aujourd’hui, sans faire trop de paris sur l’avenir. Au fond, cela revient à refuser une vision « utilitariste » de l’action politique. C’est la nécessité de trouver des moteurs à l’action, en termes de luttes sociales et environnementales, ou d’organisation collective, qui soient situés dans le présent, plutôt que dans d’hypothétiques victoires futures ou des échéances électorales à venir. Cet avenir-là est trop incertain. Il est tellement difficile de prévoir ce que cela va donner. On ne peut pas s’engager juste pour gagner à la fin. (...)

      #crise_sanitaire #capitalisme #État #vulnérabilité #produits_alimentaires #écologie_politique #archipélisation #Corinne_Morel_Darleux

  • [Mercredi !] Du bruit sous la mer
    http://www.radiopanik.org/emissions/mercredi-/du-bruit-sous-la-mer

    Dans l’eau, les sons vont 3 fois plus vite que dans l’air. Il faut juste plus de force pour les faire sonner. Savais-tu que hors de l’eau, une baleine ne supporte pas son poids ? As-tu déjà remarqué comme dans l’eau tout est plus léger ?

    Mercredi ! et l’incorrigible professeur Fifou ont rencontré Flore Samaran à L’Océanopolis de Brest. Une super prof et chercheuse acousticienne qui plonge ses micros dans les océans du monde entier, pour écouter les chants des baleines et les sifflements des orques.

    Crédits Musiques : ° Le Grand Bleu - Eric Serra ° Lost - Boy Harsher ° Chanson des baleines de parapluie - Isabelle Mayereau (Émilie Jolie) ° Lets Go Surfing - The Drums ° Oceania - Bjork

    Bande annonce du film documentaire Planète Ocean

    Visuel de l’émission : Sonogramme d’un sifflement d’orque (c’est l’image du (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/mercredi-/du-bruit-sous-la-mer_08351__1.mp3

  • Toutes les couleurs de la Terre - Ces liens qui peuvent sauver le monde

    Et si tout n’était qu’une question de liens ? C’est l’hypothèse de laquelle sont partis #Damien_Deville et #Pierre_Spielewoy pour élaborer le cheminement théorique et politique de l’#écologie_relationnelle. Fils de la fin du XXe siècle, les auteurs font partie de cette génération qui a vécu à la fois la diversité du monde et sa #destruction précipitée. S’ils formulent une puissante critique de l’#uniformisation des territoires et des #paysages actuellement à l’œuvre, c’est pour mieux dynamiter les barrières qui nous empêchent de penser pour et par la #diversité, et nous inciter à redécouvrir la #complexité du vivant, des individus et des cultures, ferment d’une société empreinte de #justice et riche de #rencontres. En renouvelant notre façon d’#habiter_la_Terre et en définissant avec justesse la place de l’humanité dans la grande fresque du vivant, l’écologie relationnelle devient une ode à la #pluralité et à la #solidarité. Elle est le point de départ d’un projet politique qui porte avec fierté des #métissages_territoriaux par-delà les individus et par-delà l’Occident.


    https://www.lisez.com/livre-grand-format/toutes-les-couleurs-de-la-terre-ces-liens-qui-peuvent-sauver-le-monde/9791030103038
    #livre #liens #relations #écologie #géographie_culturelle

    #faire_monde

    ping @karine4 @cede

  • Appel à résister aux 12 nouveaux projets inutiles et imposés

    https://lundi.am/Appel-a-resister-aux-12-nouveaux-projets-inutiles-et-imposes chez @lundimatin

    Lundi 20 janvier au Château de Versailles, le président Macron a accueilli lors du sommet Choose France 200 magnats de l’industrie dont les PDG de Total, Coca-Cola, Netflix ou encore General Electric. Le projet est simple : les inviter à participer à la ’reconquête industrielle’ des territoires français en leur offrant 12 sites dits ’clés en main’. Un véritable ’prêt-à-construire’ au nom de l’attractivité et de la compétitivité, toutes les études obligatoires à mener en amont d’une installation ont déjà été prises en charge par les collectivités territoriales. De plus, le gouvernement ne compte pas s’arrêter là : jusqu’à 50 sites de ce genre seront révélés dans les prochains jours.

    Nous appelons à une opposition nombreuse et forte contre le projet du gouvernement d’industrialisation des 12 sites français par des investisseurs étrangers. Les menaces locales et globales qu’il fait peser sur l’environnement et les populations habitant à proximité des sites exigent de lutter localement et de manière coordonnée contre ces grands projets inutiles et imposés.

    /.../

    Alors que s’organise le refus du débat sur l’avenir de l’industrie en France, nous appelons tout-e-s celles et ceux conscient-e-s de l’impasse mortifère de la croissance économique à :

    — rejoindre les collectifs en lutte contre des projets qui méconnaissent le bien commun [ https://superlocal.team ] ;

    — former ces collectifs lorsque cela est nécessaire (recrutez dans vos dîners de famille !) ;

    — participer à la manifestation nationale contre les projets inutiles qui se tiendra le 29 février 2020 à Nantes [ https://laissebeton.org ] ;

    — organiser une convergence régionale des collectifs et individu-e-s en lutte, qui pourraient se rassembler lors d’une manifestation nationale contre la politique de ré-industrialisation de la France et les projets destructeurs ;

    — reprendre aux aménageurs et promoteurs le choix de la manière d’habiter nos territoires ;

    — résister, par tous les moyens nécessaires et partout où cela s’impose, à la destruction programmée du vivant.

    #publication #GPII #grands_projets_inutiles_et_imposés #ecologie_radicale #bétonisation #zad #zones_a_defendre

  • Aux origines #coloniales de la #crise_écologique
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/24/aux-origines-coloniales-de-la-crise-ecologique_6027034_3232.html

    C’est une petite phrase qui n’a pas manqué de faire réagir les nombreux critiques de Greta Thunberg, la jeune égérie suédoise du combat contre le dérèglement climatique. Le 9 novembre 2019, une tribune intitulée « Why we #strike again » (« Pourquoi nous sommes à nouveau en grève »), dont elle est une des trois signataires, affirme que « la crise climatique ne concerne pas seulement l’environnement. C’est une crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique. Les systèmes d’#oppression #coloniaux, #racistes et #patriarcaux l’ont créée et alimentée. Nous devons les démanteler. » « Nos dirigeants #politiques ne peuvent plus fuir leurs responsabilités », poursuit ce texte, reprenant là l’un des arguments avancés par l’#écologie_décoloniale : la #crise_climatique serait liée à l’histoire #esclavagiste et #coloniale de la #modernité_occidentale.

    • Dès les années 1970, des chercheurs afro-américains ont fait le lien entre la question écologique et la colonisation. « La véritable solution à la crise environnementale est la décolonisation des Noirs », écrit Nathan Hare en 1970. Cinq ans plus tard, le sociologue Terry Jones parle, lui, d’« écologie d’apartheid ». Cette approche sera développée dans les années 1990 par les penseurs décoloniaux latino-américains présents dans les universités américaines, tels Walter Mignolo à Duke (Caroline du Nord), Ramón Grosfoguel à Berkeley (Californie) ou Arturo Escobar à l’université de Caroline du Nord.

      Derrière paywall, article complet ici.
      https://www.seneplus.com/developpement/aux-origines-coloniales-de-la-crise-ecologique

    • Ecologie décoloniale : « Une connexion se fait aujourd’hui entre l’animisme et le droit moderne occidental »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/24/ecologie-decoloniale-une-connexion-se-fait-aujourd-hui-entre-l-animisme-et-l

      Quand a-t-on commencé à parler d’écologie décoloniale ?

      Déjà dans les années 1960, le sociologue péruvien Anibal Quijano intégrait dans sa critique du colonialisme la question de l’écologie. Il n’emploie pas le terme même d’écologie décoloniale, mais l’idée est là. Trente ans plus tard, on assiste à la dissémination de la pensée décoloniale sud-américaine avec notamment les travaux du sémiologue argentin Walter Mignolo et la critique du développement de l’anthropologue d’origine colombienne Arturo Escobar qui cherche à revitaliser des conceptions plurielles, authentiques et animistes. En Europe, il a fallu attendre les années 2000, avec notamment le travail de l’anthropologue Philippe Descola (Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005), pour que soit posée la question des écologies plurielles. Mais il n’est pas encore question d’écologie décoloniale. Le philosophe Bruno Latour juge la pensée d’Arturo Escobar folklorisante. Quant à Philippe Descola, il estime que le structuralisme est davantage pertinent que l’approche décoloniale.

  • Oil And Gas Giants Spend Millions Lobbying To Block Climate Change Policies [Infographic]
    https://www.forbes.com/sites/niallmccarthy/2019/03/25/oil-and-gas-giants-spend-millions-lobbying-to-block-climate-change-policies-

    Every year, the world’s five largest publicly owned oil and gas companies spend approximately $200 million on lobbying designed to control, delay or block binding climate-motivated policy. This has caused problems for governments seeking to implement policies in the wake of the Paris Agreement which are vital in meeting climate change targets. Companies are generally reluctant to disclose such lobbying expenditure and late last week, a report from InfluenceMap used a methodology focusing on the best available records along with intensive research of corporate messaging to gauge their level of influence on initiatives to halt climate change.

    https://influencemap.org/reports/Reports

    #lobby #climat #changement_climatique #capitalisme_vert #écologie_des_riches

  • Performative Environmentalism Won’t Reverse Climate Change | Bitch Media
    https://www.bitchmedia.org/article/personal-will-not-save-you-environmentalism

    The stakes of performative environmentalism—fixating on tiny, ultimately meaningless consumer products as the root of all evil—are escalating, and will become even more heated this decade. Individual-focused “save the earth” campaigns focus on the micro, individual actions, not the macro, global ones: Polluting components in inhalers, say, instead of the industrial pollution in communities of color that causes sky-high asthma rates or the wildfires across the West that leave thousands struggling for breath every summer and fall. In the process, they can have a penalizing effect, punching down at people who don’t have as much control over how they live and their consumer choices, and alienating them from discussions about environmental activism.

    Living a “green lifestyle” is treated as an exemplary act, a critical trait to possess in a culture that values those who exhibit virtue. In the United States, a colonized nation with deep-seated Puritan ideals, virtue is woven deep into the national culture, particularly when it necessitates privation and sacrifice. Performance of that virtue is a vital element: How else will people know you’re better than them? There’s a peculiar reluctance in some circles to abandon environmental action that focuses on the personal, sometimes to the exclusion of taking on big institutions: British climate-action group Extinction Rebellion, for instance, is happy to mount its flashy blockades of public transit, but stubbornly resistant to examining the roles of colonialism and racism in the climate crisis.

    #écologie_des_riches #consumérisme_vert #capitalisme_vert

  • Terrasses chauffées : les villes invitées à en finir avec une « hérésie » climatique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/11/terrasses-chauffees-les-villes-invitees-a-en-finir-avec-une-heresie-climatiq

    « Une gabegie énergétique »

    D’après une étude de l’association négaWatt, la consommation d’une terrasse moyenne durant un hiver équivaut à la consommation annuelle en électricité de neuf familles, hors chauffage et eau chaude. D’après cette même enquête, une terrasse de 75 m2 équipée de cinq braseros au gaz rejetterait autant de dioxyde de carbone (CO2) au cours de l’hiver qu’une voiture neuve faisant trois fois le tour de la Terre (40 000 km), soit 13,7 tonnes émises dans l’atmosphère. Or, à Paris seulement, on estime que plus de 12 500 terrasses sont chauffées.

    « Les terrasses chauffées constituent une gabegie énergétique et ont des impacts environnementaux colossaux alors qu’elles sont acceptées par tous », constate l’énergéticien Thierry Salomon, fondateur de l’association négaWatt et auteur de Changeons d’énergies - Transition, mode d’emploi (Actes Sud, 2013). Selon une étude réalisée en décembre 2019 par l’institut YouGov, plus de deux Français sur trois considèrent que les terrasses chauffées représentent une importante déperdition d’énergie, mais seulement un sur trois se dit « favorable » à leur interdiction.

    Dans la capitale, les écologistes ont déjà tenté à trois reprises de l’obtenir : en 2007, 2008 et 2011. En 2011, le chauffage au gaz avait été interdit. Mais l’interdiction a été annulée deux ans plus tard par le tribunal administratif de Paris, après un recours du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs et du Comité français du butane et du propane (CFBP), au motif de « ne pas disposer d’élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l’électricité » par rapport aux « impératifs de développement durable ».
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pour ou contre les terrasses chauffées

    La ville de Lille, qui avait pris un arrêté interdisant les dispositifs de chauffage au gaz la même année, a connu un sort identique. Saisi par le CFBP et l’Association française du gaz, le tribunal administratif de Lille invoquait, dans sa décision de 2016, « une atteinte injustifiée au principe de liberté du commerce ». « Echaudée par cette expérience », la ville entend adopter « une stratégie différente », explique Jacques Richir, adjoint chargé de l’espace public. Plutôt qu’une « interdiction pure et dure », la ville mise, comme Paris, sur la « concertation avec les commerçants », précise l’élu. Si les établissements ne semblent « a priori pas favorables à cette interdiction », M. Richir évoque, dans un premier temps, « une démarche de volontariat ». Une réunion sur le sujet doit se tenir après les élections municipales de mars.

    Dans la ville de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), qui interdit les dispositifs chauffants depuis 2012, une solution simple a été retenue : les couvertures. C’est d’ailleurs l’alternative adoptée dans de nombreux pays aux températures moins clémentes qu’en France, comme l’Allemagne, le Danemark ou la Suède.

    Si la simplicité de la solution pourrait prêter à sourire, elle participe d’un changement vers une politique générale d’écologie urbaine. « Il faut que les villes montrent l’exemple, sinon les citoyens ne s’engageront pas dans cette transition écologique », estime M. Salomon. Il invite les municipalités à réfléchir à « l’ensemble des consommations aberrantes en milieu urbain », comme les vitrines éclairées la nuit ou les écrans vidéo qui peuplent les lieux publics.

    #Climat #terrasses_chauffantes #Communs_urbains

  • Janvier vegan : efficace pour diminuer ses émissions de CO2 ?
    https://usbeketrica.com/article/janvier-vegan-efficace-diminuer-empreinte-carbone-vegetariens

    Leo di Caprio et Mark Ruffalo semblaient comblés lors de la dernière cérémonie des Golden Globes. Les deux acteurs n’ont pas remporté de statuette mais ont pu applaudir les lauréats tout en dégustant un menu 100% vegan – une première lors d’une telle soirée. « C’est très bien de voter mais il faut parfois prendre nos propres responsabilités, faire des choix et des sacrifices dans nos vies personnelles. J’espère que nous en serons capables », a souhaité sur scène Joaquin Phoenix, qui en plus de remporter le Golden Globe du « Meilleur Acteur » pour son rôle dans Joker, s’est avéré être l’instigateur de la transformation des Golden Globes en restaurant vegan d’un soir.

    Les riches nous expliquent comment bouffer.
    #écologie_des_riches

    L’impact de l’agriculture et donc de notre alimentation sur l’environnement est majeur. D’après le Giec, l’agriculture – déforestation comprise – et l’occupation des terres représentent près du quart de l’ensemble des émissions humaines de gaz à effet de serre (23 %). Or, la viande et les produits laitiers contribueraient à hauteur de 60 % aux émissions du secteur, tout en ne nous fournissant que 18 % de nos calories, selon une étude de 2018 citée par le New Scientist.

    Ben oui, le bœuf brésilien et la biquette dans la montagne qui entretient le paysage, c’est la même chose sur le plan environnemental.

    En suivant le régime vegan sur l’ensemble du mois de janvier, les salariés omnivores du journal britannique auraient ainsi économisé l’équivalent de l’émission de 80 kg de CO2 chacun. Soit ce qu’émet un trajet en voiture de 400 km ou bien un vol entre Londres et la Suisse, estime le New Scientist. (...)

    Certes, cela peut sembler dérisoire comparé aux plus de 43 milliards de tonnes de CO2 émises par les activités humaines en 2019.

    #anthropocène : on parle bien des activités humaines comme bouffer et chier (c’est mal !), pas comme pêcher au chalut, extraire des fonts marins, marketer des moyens de transport électriques qui sont des activités... invisibles.

    #climat #viande #alimentation #veganisme

  • Écologie sociale et entraire | Racine de moins un
    http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4543

    Conférence de Renaud Garcia, professeur de philosophie dans un lycée à Marseille, sur le thème « Ecologie sociale et Entraide, changement de vision globale contre les tenants de l’Effondrement ». Renaud Garcia participe à la revue anarchiste « Réfraction », dont le n°44, à paraître en 2020, sera consacré aux théories de l’effondrement des sociétés industrielles. Renaud Garcia fait donc un retour critique sur Pierre Kropotkine et Murray Bookchin et la manière dont ils intégraient les préoccupations écologiques à leurs perspectives d’émancipation sociale. Durée : 50 min. Source : Radio Zinzine

    http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/RMU/2019/RMU20191208-57-EcologieSocialeEntraide.mp3

  • Loi économie circulaire : des mesures marginales qui n’enrayent pas la crise écologique
    https://reporterre.net/Loi-economie-circulaire-des-mesures-marginales-qui-n-enrayent-pas-la-cri

    voir aussi l’analyse décapante de Jeanne Guien : https://blogs.mediapart.fr/jeanne-guien/blog/181219/loi-economie-circulaire-lenfumage-par-la-transparence

    D’un point de vue historique, l’écologie macronienne poursuit l’oeuvre de neutralisation de la critique de la société de consommation étudiée par Louis Pinto dans L’invention du consommateur (2018). Il montre que la substitution de la figure du « consommateur vigilant » (opposée à celle du « consommateur ignorant ») à celle du « consommateur révolté » (opposée à celle du « consommateur aliéné ») a permis, sous Giscard d’Estaing, de récupérer la critique de la société de consommation et de l’intégrer à l’économie de marché. "C’est finalement l’un des couples d’oppositions qui s’est imposé, celui qui met en avant le consommateur vigilant. On peut y voir l’un des invariants de la gestion libérale des problèmes sociaux. Elle consiste, en matière de consommation comme d’environnement, à neutraliser la portée radicale des critiques en évitant de les récuser et en les inscrivant dans le répertoire des comportements individuels. Si la puissance publique reconnaît la légitimité d’une cause et de ceux qui s’en présentent comme les porte-parole, c’est à « chacun de nous » qu’il appartient, hors de toute « idéologie », d’adopter une conduite « citoyenne » dans la « vie quotidienne », de se montrer responsable, soucieux des conséquences de ses propres actes (exiger des informations du vendeur, discuter du prix). Un espace de consultation, de débat et de concertation entre « partenaires » est ainsi créé : il se définit par une bonne volonté mutuelle qui enferme un consensus sur les limites de ce qui est en question."

    (@reka : un mot de plus pour #nov_langue_macronienne : "transparence")

    #enfumage #loi_sur_l'économie_circulaire #publicité #greenwashing #transparence #écologie_de_marché

  • Peut-on encore imaginer une solution à l’urgence climatique et à la préservation de la biodiversité ? Des scientifiques de plusieurs disciplines répondent #climat #urgenceClimatique #biodiversité #anthropocène https://sms.hypotheses.org/21875

    En quelques générations, l’humanité a transformé la Terre. Elle a pollué les océans, provoqué la fonte des calottes glacières, incendié les forêts… son impact écologique est indéniable et bientôt irréversible. Alors...

  • « 7 giorni con i curdi » : il mio diario dal campo profughi di #Makhmour

    Una settimana nell’Iraq settentrionale per toccare con mano un modello di democrazia partecipata messo in piedi da 13mila profughi. Che sperano in un futuro diverso.

    Questi non sono appunti di viaggio, ma di un’esperienza in un campo profughi che in questi mesi è diventato un campo di prigionia. Il campo di Makhmour è sorto nel 1998, su un terreno arido assegnato dall’Iraq all’ONU per ospitare i profughi di un viaggio infinito attraverso sette esodi, dopo l’incendio dei villaggi curdi sulle alture del Botan nel 1994 da parte della Turchia.

    Niente di nuovo sotto il sole, con Erdogan.

    Quei profughi hanno trasformato quel fazzoletto di terra senza un filo d’erba in un’esperienza di vita comune che è diventata un modello di democrazia partecipata del confederalismo democratico, l’idea di un nuovo socialismo elaborata da Apo Ocalan nelle prigioni turche, attorno al pensiero del giovane Marx e di Murray Bookchin.

    Il campo di Makhmour non è un laboratorio, è una storia intensa di vita.

    Da vent’anni questi tredicimila profughi stanno provando a realizzare un sogno, dopo aver pagato un prezzo molto, troppo elevato, in termini di vite umane. Nel campo vi sono tremilacinquecento bambini e il 70% della popolazione ha meno di 32 anni. La loro determinazione a vivere una vita migliore e condivisa ha superato finora tutti gli ostacoli. Anche l’assalto da parte dell’ISIS, respinto in pochi giorni con la riconquista del campo. Il loro campo.

    Da alcuni mesi sono sottoposti a un’altra dura prova. Il governo regionale del Kurdistan iracheno ha imposto, su istigazione del regime turco, un embargo sempre più restrittivo nei loro confronti. Nessuno può più uscire, né per lavoro né per altri motivi.

    Siamo stati con loro alcuni giorni, in un gruppo di compagni e compagne dell’Associazione Verso il Kurdistan, condividendo la loro situazione: dalla scarsità di cibo, che si basa ormai solo sull’autoproduzione, alla difficoltà di muoversi al di fuori del perimetro delimitato e dimenticato anche dall’ONU, sotto la cui tutela il campo dovrebbe ancora trovarsi.

    Le scritte dell’UNHCR sono sempre più sbiadite. In compenso, le scritte e gli stampi sui muri del volto e dello sguardo di Apo Ocalan sono diffusi ovunque.

    Anche nella Casa del Popolo in cui siamo stati ospiti, dormendo per terra e condividendo lo scarso cibo preparato con cura dagli uomini e dalle donne che ci ospitavano.

    Ma per noi ovviamente questo non è nulla, vista la breve temporaneità della nostra presenza. Per loro è tutto.

    In questi anni hanno provato a trasformare il campo nella loro scelta di vita, passando dalle tende alla costruzione di piccole unità in mattoni grigi, quasi tutte con un piccolo orto strappato al deserto. E, in ogni quartiere, con l’orto e il frutteto comune.

    Ci sono le scuole fino alle superiori, con un un indirizzo tecnico e uno umanistico, suddivise in due turni per l’alto numero degli alunni. Fino a tre mesi fa, terminate le superiori, potevano andare all’università a Erbil, il capoluogo del Kurdistan iracheno.

    Al mattino li vedi andare a scuola, a partire dalle elementari, con la camicia bianca sempre pulita e i pantaloni neri. E uno zaino, quando c’è, con pochi libri essenziali. Ragazzi e ragazze insieme: non è per niente scontato, in Medio Oriente.

    Durante le lezioni non si sente volare una mosca: non per disciplina, ma per attenzione. Non vanno a scuola, per decisione dell’assemblea del popolo, per più di quattro ore al giorno, proprio per evitare che il livello di attenzione scenda fino a sparire. Dovrebbe essere una cosa logica ovunque, ma sappiamo bene che non è così, dove si pensa che l’unico obiettivo sia accumulare nozioni. Le altre ore della giornata sono impegnate in diverse attività di gruppo: dalla cultura al teatro, dalla musica allo sport, autoorganizzate o seguite, in base all’età, da giovani adulti che hanno studiato e che non possono vedere riconosciuto il loro titolo. Perché sono persone senza alcun documento, da quando sono state cacciate dalla loro terra.

    Tenacemente, soprattutto le donne svolgono queste attività, lavorando alla formazione continua per ogni età, dai bambini agli anziani.

    Difficile è capire, se non si tocca con mano, il livello di protagonismo delle donne nell’Accademia, nella Fondazione, nell’Assemblea del popolo, nella municipalità e nelle altre associazioni.

    Si sono liberate dai matrimoni combinati e hanno eliminato il fenomeno delle spose bambine: non ci si può sposare prima dei 18 anni.

    Tutto viene deciso assemblearmente, tutto viene diviso equamente.

    Uno slancio di vitalità comune, in un dramma che dura da vent’anni e in un sogno di futuro che richiede anche di essere difeso, quando necessario, con le armi.

    I giovani armati vegliano sul campo dalle montagne.

    Questo esperimento di democrazia partecipata negli ultimi anni è stato adottato in Rojava, la parte di Siria abitata prevalentemente dal popolo curdo e liberata con il contributo determinante delle donne: un’esperienza da seguire e da aiutare a rimanere in vita, soprattutto in questo momento in cui la Turchia vuole distruggerla.

    Lì abitano tre milioni di persone, le etnie e le religioni sono diverse. Eppure il modello del confederalismo democratico sta funzionando: per questo rappresenta un esempio pericoloso di lotta al capitalismo per i regimi autoritari ma anche per le cosiddette democrazie senza contenuto.

    Nel caos e nel cuore del Medio Oriente è fiorito di nuovo un sogno di socialismo. Attuale, praticato e condiviso.

    Dobbiamo aiutarlo tutti non solo a sopravvivere e a resistere all’invasione da parte della Turchia, ma a radicarsi come forma di partecipazione attiva ai beni comuni dell’uguaglianza e dell’ecologia sociale e ambientale.

    L’obiettivo della missione era l’acquisto a Erbil e la consegna di un’ambulanza per il campo. Non è stato facile, vista la situazione di prigionia in cui vivono gli abitanti, ma alla fine ce l’abbiamo fatta. Il giorno dopo la nostra partenza è stato impedito dal governo regionale l’ingresso a un gruppo di tedeschi, con alcuni parlamentari, che doveva sostituirci.

    Di seguito trovate gli appunti sugli incontri, dal mio punto di vista, più significativi.

    Mercoledì 2 ottobre: il protagonismo delle donne

    Al mattino partecipiamo all’incontro delle madri al Sacrario dei caduti. Sala piena, chiamata a convalidare i risultati dell’assemblea di sabato scorso. Interviene Feliz, una giovane donna copresidente dell’assemblea del popolo, che ci sta accompagnando negli incontri in questi giorni. Il suo è un intervento forte, da leader politico. Questa ragazza è sempre in movimento, instancabile. Attorno, sulle pareti, spiccano le fotografie di almeno millecinquecento uomini e donne, spesso giovani, morti nelle varie lotte di difesa del campo. Millecinquecento su dodicimila abitanti: praticamente non esiste una famiglia che non sia stata coinvolta nella difesa drammatica dei valori comuni. Anche da qui si capisce l’identità forte dei sentimenti condivisi di una comunità.

    Le donne elette per rappresentare l’Associazione si impegnano a rispettarne i principi, tra cui difendere i valori della memoria e non portare avanti interessi personali o familiari.

    Sempre in mattinata, andiamo alla sede della Fondazione delle donne. Gestiscono cinque asili, una sartoria e l’atelier di pittura. La loro sede è stata rimessa a nuovo dopo la distruzione avvenuta nei giorni di occupazione dell’ISIS. Sulla parte bianca, spicca una frase di Apo Ocalan: “Con le nostre speranze e il nostro impegno, coltiviamo i nostri sogni”. L’impegno principale della Fondazione è per il lavoro e la dignità di donne e bambini. Nei loro laboratori sono impegnate sessanta persone. Seguono poi duecento giovani, bambini e ragazzi, dai sei ai diciassette anni, al di fuori dell’orario scolastico, che si autoorganizzano autonomamente: decidono insieme giochi, regole, organizzano teatri e feste.

    La Fondazione è gestita collettivamente, da un coordinamento, che si trova una volta alla settimana; una volta all’anno l’assemblea generale fa il punto sui risultati, i problemi, le prospettive.

    Vengono seguite anche le famiglie con problemi e si affrontano anche le situazioni di violenza domestica, ricomponibili anche con il loro intervento. Per le situazioni più drammatiche e complesse si porta il problema all’assemblea delle donne, che decide in merito. Ma il loro lavoro sul riconoscimento, il rispetto e il protagonismo delle donne avviene con tutti, anche con gli uomini, e si svolge ovunque, anche con l’educativa di strada.

    La promotrice della Fondazione, Sentin Garzan, è morta combattendo in Rojava. A mezzogiorno siamo ospiti di un pranzo preparato da chi lavora al presidio ospedaliero.

    Nel tardo pomeriggio, in un clima dolce e ventilato con vista sulla pianura e la cittadina di Makhmour, incontriamo l’Accademia delle donne. Tutto, o quasi, al campo di Makhmour, parla al femminile. Bambini e bambine giocano insieme. Le ragazze e le donne giovani non portano nessun velo, se non, a volte, durante le ore più calde della giornata. Ma è un fatto di clima, non di costume o di storia o di costrizione. Le donne più anziane portano semplici foulards.

    All’Accademia le ragazze molto giovani, in particolare psicologhe, sociologhe, insegnanti. Ma soprattutto militanti.

    Per comprendere una storia così intensa, bisogna partire dalle origini del campo, costituito, dopo sette peregrinazioni imposte a partire dal 1995, nel 1998 da rifugiati politici della stessa regione montuosa del Kurdistan in Turchia, il Botan.

    Dopo, si sono aggiunti altri rifugiati. La loro è la storia intensa dell’esodo, con i suoi passaggi drammatici. Ma anche con l’orgoglio dell’autoorganizzazione.

    Le donne dell’Accademia ci parlano del lungo e faticoso percorso svolto dall’inizio dell’esodo fino a oggi. Una delle figure di riferimento più importanti rimane Yiyan Sîvas, una ragazza volontaria uccisa nel 1995 nel campo di Atrux, uno dei passaggi verso Makhmour.

    Era molto attiva nella lotta per i diritti civili e sociali. Soprattutto delle donne. E nella difesa della natura: anticipava i tempi.

    Yiyan Sîvas è stata uccisa, colpita al cuore in una manifestazione contro un embargo simile a quello attuale. Il vestito che indossava, con il buco del proiettile e la macchia di sangue rappreso, è custodito gelosamente nella sede dell’Accademia, aperta nel 2003.

    All’Accademia si occupano di formazione: dall’alfabetizzazione delle persone anziane che non sanno leggere e scrivere, all’aiuto nei confronti di chi incontra difficoltà a scuola, lavorando direttamente nei quartieri.

    Ma il loro scopo principale è la formazione attraverso i corsi di gineologia (jin in curdo significa donna), sulla storia e i diritti di genere; e sulla geografia, che parla da sola delle loro origini. Si confrontano con le differenze, per far scaturire il cambiamento. Che consiste in decisioni concrete, prese dall’assemblea del popolo, come l’abolizione dei matrimoni combinati, il rifiuto del pagamento per gli stessi, il divieto del matrimonio prima dei diciotto anni.

    Per una vita libera, l’autodifesa delle donne è dal maschio, ma anche dallo Stato. Sono passaggi epocali nel cuore del Medio Oriente.

    «Se c’è il problema della fame», dice una di loro, «cerchi il pane. Il pane, per le donne in Medio Oriente, si chiama educazione, protagonismo, formazione. Che è politica, culturale, ideologica. Con tutti, donne e uomini».

    L’Accademia forma, l’Assemblea decide: è un organismo politico. Che si muove secondo i principi del confederalismo democratico, il modello di partecipazione ideato da Apo Ocalan, con riferimento al giovane Marx da una parte e a Murray Bookchin, da “L’Ecologia della Libertà”, a “Democrazia diretta” e a “Per una società ecologica. Tesi sul municipalismo libertario”.

    Ma il confederalismo democratico conosce una storia millenaria. Appartiene alla tradizione presumerica, che si caratterizzava come società aperta: con la costruzione sociale sumerica è iniziata invece la struttura piramidale, con la relativa suddivisione in caste.

    Si parla di Mesopotamia, non di momenti raggrinziti in tempi senza storia.
    Giovedì 3 ottobre: il confederalismo democratico

    Questa mattina incontriamo i rappresentanti dell’Assemblea del popolo. Ci sono la copresidente, Feliz, e alcuni consiglieri. Verso la fine della riunione arriva anche l’altro copresidente, reduce dal suo lavoro di pastore. Di capre e, adesso, anche di popolo.

    Feliz spiega i nove punti cardine del confederalismo democratico:

    La cultura. Si può dire che nel campo di Makhmour da mattina fino a notte si respira cultura in tutte le sue espressioni e a tutte le età;
    La stampa, per diffondere le idee, i progetti e le iniziative che il campo esprime;
    La salute: da qui l’importanza del presidio ospedaliero e dell’attività di informazione e prevenzione;
    La formazione, considerata fondamentale per condividere principi, valori e stili di vita comuni;
    La sicurezza della popolazione: la sicurezza collettiva garantisce quella individuale, non viceversa;
    I comitati sociali ed economici per un’economia comune e anticapitalista;
    La giustizia sociale;
    La municipalità, quindi il Comune, con sindaca, cosindaco o viceversa, con il compito di rendere esecutivi i progetti decisi dall’Assemblea; e, insieme, alla municipalità, l’ecologia sociale, considerata come un carattere essenziale della municipalità.
    L’ecologia sociale va oltre l’ecologia ambientale: è condizione essenziale per il benessere collettivo;
    La politica.

    Ognuno di questi punti viene declinato nelle cinque zone del campo, ognuna composta da quattro quartieri. Il confederalismo democratico parte da lì, dai comitati di quartiere, che si riuniscono una volta alla settimana e ogni due mesi scrivono un rapporto su problemi e proposte, scegliendo alcune persone come portavoce per l’Assemblea del popolo.

    L’Assemblea del popolo è composta dalla presidente, dal copresidente e da 131 consiglieri. Presidente e copresidente sono presenti tutti i giorni, a tempo pieno.

    Le cariche durano due anni, rinnovabili per un mandato. La municipalità viene eletta dal popolo. Non sempre è facile arrivare alle decisioni, perché tutto deve essere condiviso.

    L’incontro non è formale: si discute infatti di come utilizzare il luogo individuato per l’ospedale, a partire dall’ampliamento del poliambulatorio. Si tratta di coprire la struttura e, allo stesso tempo, di decidere come utilizzare gli spazi, visto che sono troppo grandi per un ospedale di comunità. Viene esclusa l’ipotesi della scuola per la dimensione dei locali; vengono prese in considerazione altre ipotesi, come la nuova sede per le attività dell’Associazione che si prende cura dei bambini down, che ha elaborato un proprio progetto, e il laboratorio di fisioterapia. Ma il primo passo, concreto, è l’avvio dei lavori per la copertura della struttura.

    Il confederalismo democratico ritiene che le comunità, per poter coinvolgere tutti, debbano avere una dimensione ottimale di diecimila persone. Il campo è abitato da tredicimila persone e il modello, con le sue fatiche, funziona.

    Il modello in questi anni è stato adottato in Rojava, dove vi sono oltre tre milioni di persone di etnie diverse e lì il banco di prova è decisivo. Se la Turchia non riuscirà a distruggerlo.

    Ma chi lo ha proposto e lo vive non solo ci crede, lo pratica con la grande convinzione che sia il modo per cambiare dalla base la struttura sociale del Medio Oriente.

    Venerdì 4 ottobre: Incontro con “M”

    Incontriamo una rappresentante che ci parla delle donne che hanno combattuto a Kobane. Nel suo racconto, nell’analisi della situazione e nella valutazione delle prospettive, alterna passaggi piani a momenti di forte impatto emotivo.

    Si parla del protagonismo delle donne nella liberazione del Rojava. «La guerra non è mai una bella cosa», racconta, «ma la nostra è stata, è una guerra per l’umanità. Per la difesa della dignità umana. Le donne sono partite in poche: quattro o cinque di nazionalità diverse, ma unite dall’idea che fosse necessario armarsi, addestrarsi e combattere l’oppressione e il fondamentalismo per affermare la possibilità di una vita migliore. Per le donne, ma anche per gli uomini». Per tutti.

    «A Kobane la popolazione aveva bisogno di essere difesa dall’attacco dell’ISIS: da un problema di sicurezza è scaturita una rivoluzione vera. Una rivoluzione che non è solo curda, o araba, ma è una rivoluzione popolare, che sta costruendo un nuovo modello di democrazia partecipata».

    In Medio Oriente, cuore della Terza Guerra Mondiale scatenata dai conflitti interni e orchestrata dalle potenze mondiali.

    «Quando ci si crede, si può arrivare a risultati impensabili. Non importava essere in poche. All’inizio non è stato facile, nel rapporto con le altre donne: per la prima volta si trovavano davanti alla scelta della lotta armata in prima persona, dal punto di vista femminile. Poi hanno compreso, quando hanno visto le loro figlie venire con noi, crescere nella consapevolezza e nella determinazione per organizzare la resistenza popolare. L’organizzazione popolare è diventata determinante, non solo a Kobane, ma in tutto il Rojava.

    Le donne, quando vogliono raggiungere un obiettivo, sono molto determinate. E sono molto più creative degli uomini.

    Così hanno trasformato una guerra di difesa in una possibilità di cambiamento rivoluzionario, in cui tutti possono partecipare alla costruzione di un destino comune, provando a superare anche le divisioni imposte nei secoli dalle diverse religioni». Nel caos del Medio Oriente, dove in questo momento l’Iraq è di nuovo in fiamme.

    «Oggi il nemico per noi rimane l’ISIS: l’YPG (la nostra formazione guerrigliera maschile) e l’YPJ (la nostra formazione guerrigliera femminile) lo hanno sconfitto, ma rimangono sacche sparse dell’ISIS e cellule dormienti all’interno dei territori liberati. Il nemico però è soprattutto la Turchia, la cui strategia sullo scacchiere del Medio Oriente, dove tutte le potenze mondiali vogliono dare scacco al re, è l’occupazione della striscia di terra che corre sotto il confine con la Siria e che collega storicamente l’Occidente e l’Oriente.

    Questo territorio è il Rojava: per questo il regime di Erdogan vuole distruggerci. Sostiene, come ad Afrin, di volersi presentare con il ramoscello d’ulivo: in realtà, ad Afrin ha portato forme di repressione sempre più aspre, nuove forme di violenza etnica, una nuova diffusione dei sequestri di persona. Per arrivare al suo obiettivo, la Turchia sta costruendo un altro ISIS, come ha fatto con l’originale. Solo una parte delle tre milioni di persone presenti in Turchia è costituita da profughi: sono quelli che il regime vuole cacciare e spinge a viaggi disperati e rischiosi verso l’Europa. Gli altri sono integralisti, diretti o potenziali, che il regime di Erdogan intende tenere, avviandoli a scuole di formazione religiosa e militare, fino a quando li manderà di nuovo in giro a seminare il terrore.

    La Turchia utilizza i miliardi di dollari forniti dall’Europa per ricostituire un nuovo ISIS da utilizzare nello scenario della Terza Guerra mondiale». La vecchia strategia di destabilizzare per stabilizzare con il terrore.

    «La Turchia utilizza la Russia, la Russia la Turchia, la Turchia gli Europei. L’Europa, aiutando la Turchia, sta diffondendo dei nuovi veicoli di infezione.

    La vittima designata è il popolo curdo, ma il popolo curdo ha la testa dura.

    La minaccia principale incombe sul territorio libero del Rojava, dove è in corso un esperimento concreto di confederalismo democratico, con la partecipazione di tutte le etnie. Lo stiamo facendo con un forte impegno e una grande fatica, ma questa è la via per portare una vita migliore in una regione devastata dai conflitti etnici e religiosi, interni e scatenati dall’esterno».

    Particolarmente importante, in questa situazione, è la condizione della donna. «Quando le condizioni della donna migliorano, migliora la situazione per tutti, perché vincono i principi e l’ideologia della vita contro i nazionalismi e le strumentalizzazioni del capitalismo internazionale.

    Prima tutti dicevano di volerci dare una mano. Ma la memoria di molti è troppo corta. Le organizzazioni umanitarie ufficiali si schierano sempre con gli Stati, non con i movimenti di liberazione.

    Il nostro obiettivo è mantenere il Rojava libero di fronte alla minaccia dell’occupazione. Dobbiamo sensibilizzare l’opinione pubblica mondiale attorno a questa nuova speranza per il Medio Oriente e costruire un ponte tra il Kurdistan e l’Europa.

    Il potere della società è come un fiume che, scorrendo, cresce in maniera sempre più ampia. Noi vogliamo resistere per creare una vita migliore.

    Voi, delle associazioni non legate al potere degli Stati, potete aiutarci contribuendo a diffondere le nostre idee, la nostra esperienza, la nostra storia».

    Sabato 5 ottobre: incontro con i giovani che difendono il campo

    Nel tardo pomeriggio incontriamo la Guardia Armata del Campo. Ci raccontano che dopo il bombardamento con i droni dell’aprile scorso, non ci sono state altre incursioni da parte dei turchi. La tensione però rimane alta anche perché nelle vicinanze ci sono ancora gruppi sparsi dell’Isis. Facciamo qualche domanda a proposito della loro vita. Ci dicono che chi si dedica alla causa curda può arruolarsi dai 18 anni in poi, anche per sempre. Se si vuol lasciare un impegno così pieno si può farlo senza problemi, anche se i casi sono rari.

    Li vediamo al tramonto. Appartengono alla formazione che ha liberato Makhmour e soprattutto Kirkuk, dove i peshmerga, l’organizzazione armata del governo regionale del Kurdistan iracheno, si trovavano in difficoltà e stavano per essere sopraffatti dall’avanzata dell’ISIS.

    A Makhmour hanno liberato sia il campo che la città, sede del più grande deposito di grano dell’Iraq. Poi sono tornati sulle montagne.

    Con noi parla con grande convinzione uno dei ragazzi, il portavoce: gli altri condividono con gesti misurati le sue parole. Nessuno di loro ha più di venticinque anni, ma tutti e tre ne dimostrano meno.

    Il ragazzo dice che la loro scelta è stata spontanea, e che li guida l’idea della difesa del popolo dall’oppressione degli Stati: non solo quelli che incombono sul popolo curdo (Turchia, Siria, Iraq, Iran), ma sul popolo in generale. In questi giorni stanno dalla parte delle proteste popolari contro il governo che sono in atto a Bagdad: la loro lotta è contro il capitalismo e durerà fino all’affermazione del socialismo che, nella loro visione, oggi si esprime attraverso il confederalismo democratico.

    L’atmosfera è coinvolgente. Sotto, nella pianura, le prime luci si diffondono sul campo. Sopra, sulla montagna, loro proteggono e tutelano la serenità di bambini, donne e uomini.

    I bambini del campo sono tanti e cantano insieme con un’allegria contagiosa, a ripetere giochi antichi e sempre attuali: insieme, bambini e bambine.

    Loro si alzano alle quattro, poi dedicano il mattino alla formazione politica e all’addestramento fisico per chiudere la giornata con l’addestramento militare. Militanti a tempo pieno.

    Sono convinti che o il futuro del mondo è il socialismo come forma di democrazia diretta e partecipata, o sarà solo morte e distruzione, come da troppi anni è in Medio Oriente, in mano alle oligarchie di potere manovrate dagli interessi del capitalismo internazionale.

    Alla domanda se non li ferisce il fatto che la propaganda turca e di altri Paesi occidentali li chiama terroristi, la loro risposta è: «A noi interessa quello che pensa il popolo, non quello che dicono questi signori».

    Nella quotidianità questi ragazzi non conoscono giorni di riposo o di vacanza, hanno sporadici rapporti con le famiglie per motivi di sicurezza, non sono sposati.

    Proprio adesso, nel momento dell’incontro, dalla pianura salgono le musiche popolari di un matrimonio, alla cui festa vanno tutti quelli che vogliono partecipare, con le danze tradizionali e i costumi rivisitati in chiave attuale.

    Ieri, a un altro matrimonio, ci siamo stati anche noi. Si respirava un’aria autentica, come erano queste feste anche in Occidente prima di diventare un’espressione inautentica di lusso ostentato e volgare.

    I giovani guerriglieri intendono continuare fino a quando momenti come questo, di partecipazione popolare, saranno la regola di pace e non l’eccezione in un clima di guerra.

    Nelle parole e nei gesti sono sobri e austeri, quasi oltre la loro età.

    Dopo un’ora si alzano dalle rocce su cui ci siamo trovati e, dopo averci salutato con un abbraccio intenso, si avviano verso la montagna, veloci e leggeri.

    Non esibiscono le armi; appartengono loro come uno strumento di difesa e di protezione. Come il bastone del pastore, che vigila sul suo gregge.

    Non sono ombre, ma appaiono solari nel tramonto che scende lentamente verso la Siria.
    Domenica 6 ottobre: l’uscita dal campo

    Oggi tocchiamo con mano che cosa vuol dire l’embargo per il campo di Makhmour imposto dal governo regionale del Kurdistan iracheno, in accordo con la Turchia. Il popolo del campo da tre mesi non può uscire, né per lavoro, né per altri motivi. Il rappresentante delle relazioni esterne ha chiesto il permesso per poterci accompagnare fino a Erbil, ma il permesso è stato negato. Potranno accompagnarci solo fino al primo check point, dove ci aspettano dei tassisti della città di Makhmour. Da lì in avanti è una sequenza di controlli: sbrigativi quelli ai due posti di controllo iracheni, sempre più lunghi e insistenti ai tre posti di controllo del governo regionale.

    Tra il campo e l’esterno è stata posta una serie di barriere a ostacoli.

    Ci vogliono oltre due ore per arrivare ad Erbil, dove arriviamo in un normale albergo dopo dieci notti sul pavimento della casa del popolo. Non mi piace per nulla questo passaggio: ho già nostalgia di quei giorni, con il poco cibo curato con grande attenzione, e di quelle notti in sette per stanza, su dei tappeti stesi a terra.

    Lucia e altri compagni del gruppo vanno a chiudere la pratica di acquisto dell’autoambulanza. Finalmente, dopo giorni estenuanti per la difficoltà di comunicare con l’esterno dal campo. La pratica viene risolta subito e inaspettatamente, anche con l’aiuto di alcuni compagni dell’HDP, il partito di sinistra nel Kurdistan iracheno. L’ambulanza, nuovissima, viene portata dallo stesso concessionario, una persona sensibile alla questione curda, al campo (lui, essendo un cittadino di Erbil, può muoversi), dove un video registra l’ingresso al presidio ospedaliero. Missione compiuta.

    Con gli altri del gruppo andiamo a fare un giro in città, verso la cittadella. Ma Erbil mi ricorda troppo il nostro mondo, tra l’inquinamento dei pozzi petroliferi alla periferia, le centinaia di autocisterne in fila per il rifornimento, un traffico caotico. Unica differenza con le città occidentali, il suk mischiato alle firme della moda che hanno infettato le città di tutti i continenti. Torno in albergo e guardo lo scorrere delle code dalle vetrate: ho bisogno ancora di una barriera per affrontare questo mondo. Se è ancora un mondo.
    Lunedì 7 ottobre: la differenza

    Saliamo in gruppo alla cittadella di Erbil, patrimonio mondiale dell’Unesco. La più antica cittadella fortificata del mondo, costruita su undici strati successivi. Incontriamo il direttore del sito, che ci accoglie come dei vecchi amici e ci porta a visitare i luoghi ancora chiusi al pubblico per i lavori di scavo.

    Parla fluentemente tedesco e inglese, ha abitato in Germania; poi, in piena guerra, nel 2002 è stato chiamato a ricoprire il ruolo di sindaco della città.

    Lo ha fatto fino al 2016. Erbil ha più di un milione di abitanti, il Kurdistan iracheno non supera i quattro milioni di abitanti. Eppure negli anni scorsi sono stati accolti oltre due milioni di profughi fuggiti di fronte all’avanzata dell’ISIS. E loro li hanno ospitati senza alcun problema. E chi ha voluto rimanere, è rimasto. Mi viene in mente che da noi, noi?, si parla indecentemente di invasione di fronte a poche migliaia di migranti che rischiano la vita attraversando il mare. C’è chi guarda avanti, e forse ha un futuro; e c’ è chi non sa guardare da nessuna parte, e non ha passato, presente e futuro.

    Nella notte tra il 7 e l’8 ottobre si parte. Verso la notte dell’Occidente.

    https://valori.it/curdi-diario-viaggio-campo-profughi
    #camp_de_réfugiés #camps_de_réfugiés #Kurdes #Irak #réfugiés_kurdes #asile #migrations #réfugiés #Öcalan #Apo_Ocalan #Ocalan #Confédéralisme_démocratique #utopie #rêve #jardins_partagés #agriculture #éducation #écoles #jardins_potagers #formation_continue #femmes #démocratie_participative #égalité #écologie_sociale #Assemblée_du_peuple #Rojava #Kurdistan_irakien

  • Repolitiser l’écologie : c’est toujours un champs de bataille ! Les traces - Rencontre des Continents
    http://www.rencontredescontinents.be/Repolitiser-l-ecologie-c-est-toujours-un-champs-de-bataille-L

    Ci-dessous, vous trouverez les traces du cycle (3 rencontres et ateliers) organisé entre janvier et juin 2019 par Rencontre des Continents, Bxl Laïque et Présence et Action Culturelles (PAC), qui ont choisi en 2019 de s’associer pour proposer un cycle de rencontres/ateliers sur le thème suivant :

    Traces et comptes-rendus

    ▶ Rencontre n°1 - 5 avril : L’effondrement : un concept à débattre. Avec Renaud Duterme et Gauthier Chapelle.
    http://www.rencontredescontinents.be/Rencontre-no1-L-effondrement-un-concept-a-debattre.html

    ▶ Rencontre n°2 - 14 mai : Liens entre les enjeux sociaux et écologique à travers le prisme des inégalités et des rapports de domination. Avec Thierry Amougou, Claudine Drion, Luis Martinez

    http://www.rencontredescontinents.be/Rencontre-no2-Liens-entre-les-enjeux-sociaux-et-ecologique-a- ?

    ▶ Rencontre n°3 - 19 juin : Histoire et actualité des stratégies politiques et des luttes. Avec Brigitte Gloire, Daniel Tanuro, Alain Adriaens

    http://www.rencontredescontinents.be/Rencontre-no3-Histoire-et-actualite-des-strategies-politiques

    En guise de RAPPEL :

    Quelle était l’intention de ce cycle ?

    Ce cycle s’est déroulé entre janvier et juin 2019, dans un contexte de mobilisations climatiques sans précédent en Belgique sur les questions sociales et écologiques. Alors que les craintes et interrogations se multiplient, pas seulement sur l’état et le devenir de notre planète, mais aussi sur le fonctionnement du système social et économique dans son ensemble, nous avons souhaité prendre le temps de mieux comprendre ces questions à travers un regard qui articule les enjeus sociaux et écologiques. Le cycle a été structuré de la façon suivante :

    > 3 thèmes « porte d’entrée » différents
    > 3 conférences / rencontres en soirée & 3 ateliers dynamiques d’un 1/2 jour en plus petit groupe.

    #écologie_sociale #écosocialisme