• Decolonizing nature, the academy, and Europe: An interview with Zoe Todd | ENTITLE blog
    http://entitleblog.org/2015/10/01/decolonizing-nature-the-academy-and-europe-an-interview-with-zoe-todd

    Currently several connected issues are coming to a head in anthropology, political ecology, and environmental policy. You have political ecologists insisting that there is no nature separate from humans, and that environmental conservation schemes all-too-often fail. Ecomodernists have run with this idea, claiming that, instead of conservation, we need a new techno-future of nuclear power plants and GMOs to kick us past our environmental crisis. Many anthropologists and political ecologists disagree, arguing that we need to turn to other peoples who do not see nature and culture as separate, and learn how they care for their environment in their cultural institutions.

    One thing these varying perspectives have in common is that they are embedded within European colonialist world-views. Zoe Todd, a Métis Indigenous scholar, wrote a blog post that went viral in academic circles last year, calling on Bruno Latour to cite indigenous scholars who have long contributed to the debate on the nature-culture divide. She argues that anthropology (and political ecology, by extension) will remain a colonizing force until it credits Indigenous worldviews for its insights and supports the work of Indigenous scholars.

    I was grateful to be able to interview Todd to further explore these issues. I asked her how a decolonizing perspective would respond to the ecomodernists (unfavorably). We talked about the role that Indigenous law could have for addressing colonialist histories. As she had lived in Scotland and has written previously on the Scottish Independence movement from an Indigenous perspective, I asked her how she thought decolonization could occur within Europe, which remains so far removed from colonialist struggles today.

    We also discussed gentrification and how it can be seen as a form of colonization—and how Indigenous people continue to be marginalized from cities in North America. Todd is a prolific and gifted writer, so she talked about how she saw writing as a way to stay alive, a way of creating home within an unstable academic life. Finally, and perhaps most fruitfully for the readers of this blog, we talked about the role that indigenous perspectives could have in decolonizing academia itself, and what some strategies may be for conducting research that does justice to colonized Indigenous people.

    #Ecologie_politique #Zoe_Todd

  • Murray Bookchin, le penseur de l’écologie radicale
    http://www.larevuedesressources.org/murray-bookchin-le-penseur-de-l-ecologie-radicale,2767.html

    Cornélius Castoriadis aimait citer un de ses ancêtres, Thucydide : « Il faut choisir : se reposer ou être libre. » Une vie humaine, signifiait-il, n’est pleinement accomplie que si l’homme parvient à libérer son énergie créatrice et à se donner les moyens, au milieu de ses contemporains, de penser le vivre-ensemble. Il ajoutait : « La liberté c’est l’activité ! » Une activité déployée de manière autonome, sur le plan individuel mais aussi collectif, en vue d’édifier une démocratie harmonieuse, directe et (...)

    #Biosystèmes_critiques

    / #Jacques_Ellul, #Ecologie

  • Nouveau survol d’une centrale nucléaire par un drone cette nuit
    https://news.vice.com/fr/article/nouveau-survol-dune-centrale-nuclaire-par-un-drone-cette-nuit

    Le 5 octobre dernier, un drone survole la centrale Superphénix, dans l’Isère. Depuis, ce sont sept sites qui ont été survolés par des drones, principalement pendant la semaine du 13 au 20 octobre. Ces survols ont eu lieu la nuit et au petit matin, « sans conséquence sur la sûreté ni le fonctionnement des installations », d’après EDF, qui a annoncé mercredi qu’elle avait porté plainte. Un nouveau drone a été aperçu dans la nuit de jeudi à vendredi au-dessus de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne.

    […]

    À l’heure actuelle, personne ne semble savoir qui fait voler ces drones et dans quel but. Dans un premier temps, c’est vers Greenpeace que tous les regards se sont tournés. […] Mercredi, l’ONG a publié un démenti niant toute implication avec ces mystérieux drones.

    http://www.youtube.com/watch?v=S1I95qsvDAc

    #Centrale_nucléaire #Drone #France #Écologie_politique

  • Un interview intime... *#Yann_Arthus-Bertrand*

    Darius Rochebin reçoit Yann Arthus Bertrand. Dans le sillage de la Fête nationale, il présente les beautés de la #Suisse photographiées du ciel, selon une technique qu’il a éprouvée dans le...

    Arthus-Bertrand : « Je ne supportait pas l’#école et l’#autorité »
    "On peut toujours réaliser ses #rêves, il faut essayer"

    Darius Rochebin : « Vous avez survolé la terre entière, le plus bel endroit c’est quoi ? »
    Arthus-Bertrand : « #Chez_moi, avec ma famille, de loin »

    « Il n’y a pas d’endroits moches, il n’y a pas de paysages moches. Mon travail c’est d’essayer d’esthétiser »
    "Etre un #écolo, c’est aimer la #vie et penser que la vie est belle. C’est de s’aimer soi-même et surtout d’aimer les autres. L’#écologie_politique est morte car elle est dans le combat, alors qu’elle devrait être plutôt dans l’#amour"
    #beauté #laideur #moche #paysage #esthétique #esthétisation

    http://www.rts.ch/video/emissions/pardonnez-moi/6042355-yann-arthus-bertrand.html

    #interview #témoignage #photographie

    « La Suisse ressemble à ce qu’on croit », dit Arthus-Bertrand
    « Il n’y a pas de publicité en Suisse » (—> dans le sens, des panneaux publicitaires)

    Darius Rochebin : « Vous avez filmé la terre entière, et la Suisse ça ressemble à quoi ? »
    Arthus-Bertrand : « ça ressemble à la Suisse, à l’image qu’on retrouve sur les boîtes de chocolat, c’est-à-dire les #vaches, les #montagnes, les #glaciers ! Et puis les petites #fermes. On sent que ce n’es pas si facile que ça, vous voyez des #paysans qui avaient 20-30 vaches. On m’a dit ’non non , mais ils sont très aidées ! » Ils sont peut-être aidés, mais n’empêche que c’est une vie difficile. "

    Minute 11 : images de glaciers et montagnes...

    L’association de Arthus-Bertrand au #Congo, #association_Badao :
    http://www.associationbadao.org
    v. dès la minute 16’ des images tournées au Congo dans l’#orphelinat
    Le film #Marie_Thérèse_et_ses_enfants :
    https://www.youtube.com/watch?v=YjgDikqDbBU

    Minute 19’10 sur le #végétarisme et les #abattoirs : « Ce qui est étonnant c’est qu’on n’arrive pas à filmer les abattoirs des élevages industriels. On ne peut pas faire entrer les caméras, ce qui montre bien qu’il y a un truc qui est gênant pour tout le monde »
    Il parle d’un #film qui l’a fait décidé à devenir végétarien, je pense que c’est celui-ci, « #Alma » :
    http://www.almathefilm.com
    Bon après, dans l’interview, quand il parle de cela... je ne sais pas... il fait des liens entre consommation de viande et production de CO2, entre démographie/croissance démographique et problèmes écologiques... il fait ses analyses d’une façon un peu trop simpliste peut-être...

    #mythe #stéréotype #chateau_de_Chillon #chutes_du_Rhin

    L’interview est intéressant, mais sur ce coup, les questions du journaliste... mah !

  • Jimmy Carter est le premier ex-président américain à appeler au rejet de Keystone XL
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/04/16/jimmy-carter-est-le-premier-ex-president-americain-a-appeler-a

    WASHINGTON - Pour la première fois, un ancien président américain se prononce contre le projet d’oléoduc Keystone XL.

    Jimmy Carter, 39e président de l’histoire des États-Unis, se joint à un groupe de lauréats de prix Nobel dans une lettre exhortant l’actuel président à rejeter le projet d’oléoduc devant amener le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta vers les raffineries du Texas.

    La lettre fait valoir à Barack Obama qu’il est sur le point de prendre une décision sur l’un des enjeux les plus importants dans l’histoire de l’humanité — les changements climatiques —, et que cela marquera l’héritage laissé par sa présidence.

    Le document soutient que sa décision dans ce dossier signifiera soit un « engagement dangereux » envers le statu quo, soit un leadership audacieux qui inspirera des millions de gens comptant sur lui afin de poser les bons gestes pour la protection de l’environnement.

    M. Obama a déjà indiqué que la décision sur le projet Keystone XL de TransCanada (TSX:TRP) devrait être annoncée avant l’été.

    #écologie_politique

    • Desmond Tutu appelle les Etats-Unis à ne pas construire l’oléoduc Keystone
      http://www.romandie.com/news/Desmond-Tutu-appelle-les-EtatsUnis-a-ne-pas-construire-loleoduc/469618.rom

      Washington - L’archevêque sud-africain Desmond Tutu, icône de la paix, a demandé vendredi aux Etats-Unis de ne pas construire l’oléoduc géant Keystone, affirmant que cette bombe au carbone condamnerait la capacité des Etats-Unis à s’ériger en leader dans la lutte contre le changement climatique.

      Desmond Tutu, qui a longtemps combattu le régime d’apartheid en Afrique du Sud, est à la tête d’un mouvement de contestation mondial qui a fait parvenir une lettre au secrétaire d’Etat John Kerry l’enjoignant de rejeter la construction de cet oléoduc controversé.

      Le verdict d’autoriser ou de rejeter la construction de l’oléoduc Keystone XL peut, en un instant, confirmer ou condamner le rôle de leader que l’Amérique peut jouer dans la lutte contre le changement climatique, explique la lettre envoyée à John Kerry, rendue publique par l’organisation Avaaz.

      C’est une décision politique qui aura une grande signification. Keystone a été surnommé +le fusible pour la plus grande bombe au carbone de la planète+, ajoute la lettre signée par plusieurs autres personnalités.

      Les écologistes sont fermement opposés à Keystone. Ils craignent des risques de fuite le long du tracé et s’en prennent au type de pétrole qui serait transporté : issu de sables bitumineux, son extraction et son exploitation émettent au final plus de gaz à effet de serre.

      Sur ces deux points, le département d’État estime que les risques sont minimes. Mais le projet attend toujours la recommandation finale de John Kerry, défenseur de longue date de l’environnement.

  • #Gilles_Clément : « Jardiner, c’est résister » - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5725

    De plus en plus de mouvements anticapitalistes et altermondialistes créent des jardins potagers. C’est devenu un acte de lutte contre le système. Qu’en pensez-vous ?

    C’est l’idée des jardins de résistance. Un jardin sans asservissement aux tyrannies du marché mais avec le souci de préserver toutes les diversités, et le bien commun. Cultiver un potager nous remet dans une situation qui nous rééquilibre, qui nous rassure. Parfois ça correspond à une véritable économie de survie, comme à Détroit. Là-bas, ils ont réagi en humains intelligents, en se réappropriant leur alimentation.

    Souvent, il s’agit d’un acte militant, contre la disparition et la spéculation sur les terres arables. On détruit le garde-manger. La situation est tragique. Quand on a des gens qui de façon active ou réactive font des potagers, ils résistent. Ils ont raison.

    Et ça se développe…

    Oui, c’est l’accroissement de la conscience et de la connaissance. C’est très positif. La multiplication de ces initiatives, apparemment minuscules, permet la construction d’un futur plutôt que l’expression d’une inquiétude. Ça installe une structure, une économie, une pensée complètement différentes de celles qui dirigent le monde aujourd’hui. Les monnaies alternatives, les productions locales…

    Il y a un accroissement de la conscience, mais pas de réels changements politiques en matière d’écologie. Pourquoi ?

    Les dirigeants sont ignares, même au ministère de l’Environnement, ils ne savent pas se nourrir ni cultiver.

    #jardin #jardiner #écologie #écologie_politique

  • La primaire écolo chemine en terre inconnue | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/100611/la-primaire-ecolo-chemine-en-terre-inconnue?page_article=2

    « Nous ne nous sommes pas donné le temps et les moyens pour que la primaire élève le niveau. Cette course contre la montre est l’antithèse de l’écologie politique ! Obama ne s’est pas fait en trois semaines. Sans compter que des questions comme la transformation énergétique ou les rapports Nord-Sud ne se traitent pas en trois minutes de débat », tempête Pascal Durand. Son acolyte Jean-Paul Besset poursuit : « La primaire est un phénomène très piégeux, qui encourage un dissensus un peu artificiel, crispe et conduit un peu à la surenchère et à une radicalisation de façade. »

    Il n’y a pas de mode de désignation idéal en politique. Elles semblent en plus mieux adaptées à un système bipartisan, comme aux USA. Les primaires ont bien des défauts, mais elles permettent néanmoins une participation plus grande des citoyens.

    #primaires #écologie_politique

    • « ... elles permettent néanmoins une participation plus grande des citoyens. » N’en donnent-elles pas l’illusion ? Et puis cette notion de participation me paraît bizarre, appliquée à un processus électoral qui est destiné à organiser la représentation et non la participation.

    • @Suske L’illusion en partie oui, si les participants se contentent de valider les prédictions sondagières. Mais il n’est pas évident qu’il en soit toujours ainsi. La primaire écolo apparaît plutôt ouverte et imprévisible au moins entre Eva Joly et Nicolas Hulot.
      Sinon, il faut bien voir que l’organisation de primaires est en quelque sorte le résultat de la défaillance des partis politiques dans l’un rôle principal : la désignation de candidats. Les partis politiques français ne représentent qu’une petite fraction de l’électorat et peinent à élargir leur audience. Je ne sais en revanche si les primaires ne vont pas accroître leur crise, en retour, plutôt que redorer leur blason. Quant on pense qu’ils pèchent aussi dans leur rôle « d’intellectuel organique » de producteurs d’idées et de propositions...
      Sinon, la représentation est le résultat du processus électoral, la participation, elle, est un préalable.
      @monolecte le tirage au sort était pratiqué à Athène et dans la Grèce antique, pour la désignation des fonctions ne nécessitant aucune spécialité. Les citoyens étaient donc tous égaus pour exercer ces fonctions, car ils sont alors .interchangeables. Mais il faut bien voir que le tirage au sort avait sans doute une signification religieuse et avait précédé la démocratie

    • Le participation est indépendante de la représentation. Enfin, il faudrait éplucher sérieusement ce mot concept sinon on va causer dans des univers parallèles :-) Pour moi, la notion de participation est intrinsèquement liée à l’idée de contre-pouvoir, d’opposition. C’est à mes yeux une des victoires du libéralisme/capitalisme que d’avoir réussi à faire passer dans la culture occidentale des concepts comme celui de « participation des salariés » ou de « participation électorale »...

      Sur la primaire, je trouvais le papier intéressant. Mais en fait, je n’aime pas le système présidentiel. Au nom de la clarté et de l’efficacité, c’est un système trop proche de la monarchie, constitutionnelle et limitée dans le temps certes... L’amélioration de la représentativité passe par plus de collégialité et plus de proximité entre les citoyens et les lieux de pouvoir. Enfin bref, seenthis c cool :-)