• Les Etats des Caraïbes contraints de réformer leur programme de passeports dorés face à la pression des Etats-Unis et de l’UE
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/15/les-etats-des-caraibes-contraints-de-reformer-leur-programme-de-passeports-d

    Les Etats des Caraïbes contraints de réformer leur programme de passeports dorés face à la pression des Etats-Unis et de l’UE
    Par Jean-Michel Hauteville (Fort-de-France, correspondant)
    Sur les rivages habituellement ensoleillés des Caraïbes, l’horizon s’assombrit pour cinq Etats des Petites Antilles dotés de dispositifs de « citoyenneté par investissement » (Citizenship by Investment, ou CBI). Engagés depuis plusieurs années dans un bras de fer avec l’Union européenne au sujet de leurs passeports dorés, que Bruxelles voit d’un mauvais œil, ces petits pays insulaires, voisins de la Martinique et de la Guadeloupe, se trouvent désormais dans le collimateur des Etats-Unis, également en raison de cette activité controversée.
    En réponse aux menaces qui s’accumulent, les gouvernements de ces cinq micro-Etats – Antigua-et-Barbuda, la Dominique, la Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis et Sainte-Lucie – ont proposé conjointement un paquet de réformes inédites de leurs programmes nationaux de vente de passeports, mis en place successivement entre 1984 et 2013. Long de 66 pages, le projet d’accord, daté du 1er juillet et rendu public sur le site de la Banque centrale des Caraïbes orientales, au terme de plusieurs mois de consultations et de tractations, introduit une dose d’harmonisation de ces dispositifs, prévoit la création d’une autorité supranationale de régulation des programmes de CBI et durcit les conditions d’octroi et de renouvellement des passeports dorés.
    « En étroite collaboration avec nos partenaires internationaux, nous renforçons la crédibilité du programme face aux nouveaux défis géopolitiques et sécuritaires », explique au Monde, dans une déclaration écrite, Calvin St. Juste, le président exécutif du Bureau de la citoyenneté par investissement, l’organisme public qui gère le dispositif à Saint-Kitts-et-Nevis. La manne financière générée par ce dispositif représentait 22 % du produit intérieur brut de cet archipel de 47 000 habitants en 2023, et 37 % de celui de la Dominique.
    Le temps presse : quatre de ces Etats caribéens – Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Saint-Kitts-et-Nevis et Sainte-Lucie – figuraient sur une liste de 36 pays qui auraient reçu, le 14 juin, un ultimatum de l’administration Trump. Selon le Washington Post et l’agence de presse Reuters, une note diplomatique signée par le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, identifiait « 36 pays à risques » dont les ressortissants pourraient faire l’objet d’une « interdiction totale ou partielle d’entrée sur le territoire » américain si ces Etats ne se conformaient pas aux exigences de Washington « dans un délai de soixante jours ». Le département d’Etat évoquait la naturalisation « grâce à un investissement financier sans obligation de résidence » parmi les critères rédhibitoires, selon ces médias.
    Ces menaces de l’administration Trump faisaient suite à une interdiction de voyage vers les Etats-Unis frappant les ressortissants de douze autres pays, annoncée le 4 juin par la Maison Blanche. « Le programme de citoyenneté par investissement est aujourd’hui menacé, car on le soupçonne de faciliter le blanchiment d’argent », explique Ankie Scott-Joseph, maîtresse de conférences en économie à Cave Hill (Barbade).
    A Bruxelles aussi, l’étau se resserre sur ces cinq pays des Caraïbes orientales. Le 17 juin, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen parvenaient à un accord sur les modalités de suspension de l’exemption de visa pour les ressortissants de pays tiers désirant se rendre dans l’espace Schengen. L’application d’un programme de citoyenneté par investissement dont les bénéficiaires « n’ont pas de lien réel avec le pays tiers concerné » figure parmi les « nouveaux motifs qui déclencheront le mécanisme de suspension », a précisé le Conseil dans un communiqué.
    Et pour les pays caribéens, les précédents inquiétants s’accumulent : en décembre 2024, le Vanuatu devenait le premier pays pour lequel Bruxelles révoquait l’exemption de visa, invoquant le programme de passeports dorés mis en place en 2015 par cet Etat du Pacifique. En juillet 2023, le Royaume-Uni avait fait de même avec la Dominique, pour des raisons identiques. « Le principal problème, c’est que vous vendez la citoyenneté à des personnes qui n’ont jamais mis les pieds dans votre pays », critique l’économiste Ankie Scott-Joseph, qui préconise l’approche « plus durable » des dispositifs de résidence sans naturalisation, en contrepartie d’un investissement, proposés par la Barbade et la Jamaïque.
    Les nombreux professionnels du secteur, qui accompagnent les candidats à la naturalisation dans leurs coûteuses démarches, balaient ces critiques : les demandeurs de passeports dorés font l’objet d’enquêtes approfondies. « La due diligence effectuée à Antigua-et-Barbuda est tout aussi rigoureuse qu’ailleurs », assure Patrick Peters, directeur général du cabinet ClientReferrals. Les enquêteurs « ont des équipes sur le terrain et font des vérifications sur chaque candidat », assure cet expert montréalais, qui travaille dans les Caraïbes depuis une décennie et compare cette activité au dispositif canadien de résidence par investissement.
    Une obligation de résidence figure toutefois parmi les réformes des programmes CBI proposées par le projet d’accord intergouvernemental du 1er juillet. Les citoyens naturalisés devront désormais justifier d’« au moins trente jours au total » de présence sur le territoire durant les cinq premières années suivant la délivrance du passeport, mais aussi participer à un « programme d’intégration obligatoire », afin de « créer un lien réel et effectif » avec leur nouveau pays.« Nous avons toujours été partisans de cette exigence à Antigua », affirme Patrick Peters. Aux yeux du professionnel québécois, le délai de trente jours n’est pas trop bref. Au contraire, certains investisseurs fortunés pourraient même « avoir du mal à passer autant de temps physiquement dans leur nouveau pays ». La réforme des passeports dorés « doit être mise en œuvre avec prudence, car une réglementation excessive n’est viable pour aucun secteur », tempère Daisy Joseph-Andall, avocate spécialiste de la citoyenneté par investissement à Saint-Kitts-et-Nevis. Ce secteur d’activité « est bénéfique et bien réglementé », plaide-t-elle. Avant de conclure : « Les programmes CBI nous permettent, dans les Caraïbes, d’avoir notre indépendance économique. Et c’est très important pour notre avenir. »

    #Covid-19#migrant#migration#UE#etatsunis#caraibe#passeportdoré#schengen#politiquemigratoire#economie

  • L’Algérie, méprisée par USA, exalte les armes de Russie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4773

    L’analyse de la débâcle soviétique en Afghanistan, d’où les djihadistes algériens ont été rapatriés pour commettre la « décennie noire » chez eux, est perçue dans son contexte de recomposition géopolitique mondiale, marquée par l’effondrement du pôle de l’est européen. La relation entre L’Algérie et la Russie illustre la volonté et la logique de certains États de diversifier leurs partenariats et de s’affranchir d’une logique de blocs. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / Russie, Poutine, Europe de l’Est, , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, économie , Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Russie,_Poutine,_Europe_de_l’Est, #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #économie_ #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique,_

  • Bundesregierung will nichts tun, um deutsche Unternehmen vor den Folgen der illegalen US-Sanktionen gegen Kuba zu schützen
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=135712

    Chaque ministte fédéral allemand jure qu’il protègera le peuple allemand . A chque fois c’est un mensonge car les gouvernements n’ont jamais oeuvrés pour protéger le peuple mais la classe trans-nationale capitaliste. Le refus du gouvernement de protéger les citoyens et entreprises qui font du commerce avec le Cuba en constitue une preuve.

    8.7 2025 von: Florian Warweg - In der letzten Woche hat die US-Regierung in ihrem einseitigen Wirtschaftskrieg gegen Kuba die Zwangsmaßnahmen massiv verstärkt. Ziel ist, einen Einbruch des kubanischen Bruttoinlandsprodukts um 25 Prozent zu verursachen. Da Deutschland seit Jahren in den Vereinten Nationen gegen die US-Blockade stimmt und deren sofortige und bedingungslose Aufhebung fordert, wollten die NachDenkSeiten wissen, ob die aktuelle Bundesregierung bei der Einschätzung der Vorgängerregierungen bleibt, dass die US-Sanktionen gegen Kuba völkerrechts- und menschenrechtswidrig sind. Zudem kam die Frage auf, was die Bundesregierung tut, um deutsche Unternehmen, die Opfer der extraterritorialen Anti-Kuba-Sanktionen der USA werden und in Folge Aufträge in Millionenhöhe verlieren, zu schützen. Die Antwort geriet zum Sinnbild bundesdeutscher Unterwürfigkeit gegenüber den USA.

    Hintergrund

    In dem am 30. Juni veröffentlichten Memorandum zur nationalen Sicherheit (NSPM) mit dem Titel „Verschärfung der Politik der USA gegenüber Kuba” kündigte das Weiße Hause eine ganze Reihe neuer Restriktionen an. So will die Trump-Regierung zum Beispiel „direkte und indirekte” Finanztransaktionen von Unternehmen unterbinden, die von der kubanischen Regierung kontrolliert werden. Das betrifft auf der Karibikinsel so ziemlich alle Unternehmen vom Lebensmittel- über den Energie- bis zum Gesundheitssektor. Ausnahmen sollen lediglich für Geldüberweisungen gelten, „die den politischen Zielen der USA dienen“. Zudem wollen die USA das bereits existierende gesetzliche Verbot von touristischen Reisen aus den USA nach Kuba noch strikter kontrollieren und durchsetzen, indem alle reisebezogenen Geldüberweisungen aufgezeichnet und mindestens fünf Jahre lang gespeichert werden.

    Laut dem Kuba-Experten Edgar Göll wird allein die Entscheidung von Trump im Zuge der Sanktionsverschärfung, dass der kubanische Finanzdienstleister Orbit keine Überweisungen mehr von in den USA lebenden Kubanern an Familienangehörige in Kuba entgegennehmen darf, die sogenannten „remesas“, einen Einbruch des Bruttoinlandsprodukts um schätzungsweise 25 Prozent verursachen.

    Verkauft wird das Ganze vom Weißen Haus im besten Gringo-Zynismus als „Förderung eines stabilen, prosperierenden und freien Kubas“.

    Die US-Blockade gegen Kuba ist einer der wenigen Bereiche, in denen selbst engste Verbündete wie die EU-Länder, Japan oder auch die sonst immer im Sinne Washingtons stimmenden Ministaaten unter US-Protektorat wie die Marshallinseln oder Palau gegen die USA stimmen. Bei der letzten diesbezüglichen Abstimmung in der UN-Vollversammlung im Oktober 2024 votierten 187 Staaten für die von Kuba vorgelegte Resolution mit dem Titel „Notwendigkeit der Aufhebung des von den Vereinigten Staaten von Amerika gegen Kuba verhängten Wirtschafts-, Handels- und Finanzembargos”, in welcher „das sofortige und bedingungslose Ende der US-Blockade gegen Kuba“ gefordert wird. Lediglich die USA und Israel stimmten gegen die Resolution, ein einziges Land, Moldawien, enthielt sich.

    Was die USA von dem beinahe einhellig erfolgten Stimmverhalten in den Vereinten Nationen halten, wird auch in dem aktuellen Trump-Memorandum deutlich gemacht:

    „Die NSPM unterstützt das Wirtschaftsembargo gegen Kuba und lehnt Forderungen in den Vereinten Nationen und anderen internationalen Foren nach dessen Aufhebung ab.“

    Die massiven Auswirkungen der illegalen US-Sanktionen auf deutsche und andere europäische Banken, Unternehmen und Vereine

    Jede Transaktion, jeder Handel mit Kuba kann von Washington, genauer gesagt vom US-Finanzministerium und dem ihm unterstellten OFAC, dem US-Amt zur Kontrolle von Auslandsvermögen, mit der Verhängung von horrenden Strafsummen geahndet werden. Diese sind zwar vollkommen illegal, aber vor die Entscheidung gestellt, diese zu zahlen oder den Zugang zum US-Markt zu verlieren, entscheiden sich natürlich fast alle Unternehmen und Banken zu entsprechenden „Strafzahlungen“. Daneben haben diese Strafzahlungen vor allem eine präventiv-abschreckende Wirkung auf Drittstaaten. Potenzielle und interessierte Investoren, Wirtschaftspartner, Banken, Versicherungen und Unternehmen sehen angesichts der drohenden US-Zwangsmaßnahmen inzwischen fast ausnahmslos davon ab, sich überhaupt in Kuba wirtschaftlich zu engagieren.

    Anbei eine kleine Auswahl der bisher von den USA erzwungenen Strafzahlungen, Kontosperrungen oder anderer Zwangsmaßnahmen gegen deutsche und europäische Unternehmen, Banken und Vereine seit 2013:

    2013:

    Die deutsche Heavy-Metal-Band COR sammelte über eine Spendenplattform im Internet etwa 8.000 Euro für eine Tour nach Kuba. Doch PayPal, mit Verweis auf die US-Blockade, sperrte das Konto und fror die Hälfte der eingegangenen Spenden ein.
    Die italienische Bank Intesa Sanpaolo muss drei Millionen Dollar an die USA zahlen, weil sie von 2004 bis 2008 insgesamt 53 Geldüberweisungen nach Kuba vorgenommen hatte.
    Das Schweizer Unternehmen Weatherford International Ltd. soll 252 Millionen US-Dollar an die USA zahlen wegen „Verstößen“ gegen die US-Blockade. Es hatte Ausrüstungsgüter für die Erdöl- und Erdgasgewinnung nach Kuba geliefert.

    2014:

    Das US-Finanzministerium forderte von der französischen Großbank BNP Paribas eine Rekordstrafe von zehn Milliarden US-Dollar wegen Geschäften mit Kuba ein.
    Im selben Jahr verhängte die US-Regierung gegen die Commerzbank wegen deren Kuba-Geschäft eine Strafe in Höhe von 650.000 US-Dollar.
    Der deutsche Verein Netzwerk Cuba will für eine internationale Veranstaltung einen Spendenbetrag in Höhe von 4.000 Euro an ein Konto der britischen CSC (Cuba Solidarity Campaign) nach London überwiesen. Die Überweisung wird von der Postbank mit dem Hinweis verweigert, dass die einzubeziehende US-Korrespondenzbank das Geld wegen des Kubabezugs einbehalten werde.

    2015:

    Die französische Bank Crédit Agricole wird aus dem gleichen Grund zu einer Strafzahlung in Höhe von 787 Millionen US-Dollar genötigt.
    Ebenfalls 2015 sollte die Commerzbank, bei der die Bundesregierung 15 Prozent Anteile hält, sage und schreibe 1,71 Milliarden Dollar „Strafgebühr“ zahlen.

    2017:

    Im Herbst 2017 wollte der deutsche Verein „Netzwerk Cuba“ umfangreiche Spenden nach Kuba überweisen, die zur Behebung der durch Hurrikan „Irma” verursachten massiven Schäden dienen sollten. Die Postbank lehnte dies erneut mit Verweis auf die Folgen durch das (illegale) US-Embargo ab.

    2018:

    2018 verhängten die USA gegenüber der französischen Geschäftsbank Societé Generale eine Strafzahlung in Höhe von 1,34 Milliarden US-Dollar.

    2019:

    Die Uni Crédit Group wird von den USA zur Zahlung von 1,3 Milliarden US-Dollar wegen des angeblichen Verstoßes gegen die anti-kubanische US-Blockade genötigt.

    2022:

    Die Westfalen AG sah sich gezwungen, einen Vertrag über die Lieferung eines sogenannten Kapnographiemonitors, eines Gerätes zur Messung des Kohlendioxidgehalts in der Ausatemluft von beatmeten Patienten, aufzukündigen. Hintergrund war die Drohung, auf die Schwarze Liste der USA gesetzt zu werden, was bedeutet hätte, dass die Westfalen AG den US-Markt für Im- und Exporte verloren hätte.
    Ebenfalls 2022 kündigte die Bayer AG unter anderem einen Großvertrag zur Lieferung von Tierarzneimitteln nach Kuba. Hintergrund: Bayer hatte zuvor mit einem US-Konsortium fusioniert und musste in Folge die kompletten Handelsbeziehungen zu Kuba abbrechen.
    Auch die Brüel & Kjær Vibro GmbH, ein deutsches Unternehmen, das die Technologie für Systeme zur Schwingungsüberwachung der thermischen Turbinen liefert, die vom staatlichen kubanischen Energieunternehmen „UNE“ verwendet werden, hat 2022 vor dem Hintergrund von Strafandrohungen durch das sogenannte Helms-Burton-Gesetz der USA auf eine weitere Zusammenarbeit verzichtet.

    Die obige Aufzählung endet nicht grundlos 2022, da ab 2023 die illegalen US-Maßnahmen als „mission accomplished“ angesehen werden können. Aus den beschriebenen Gründen (Strafmaßnahmen sowie Angst um Verlust des US-Marktes) sowie der geradezu existenziellen Energie- und Wirtschaftskrise, die Kuba seit 2023 durchläuft, investieren deutsche Unternehmen schlichtweg nicht mehr auf Kuba und unterhalten auch sonst so gut wie keine Handelsbeziehungen mehr, die von den USA sanktioniert werden könnten.

    Fazit

    Die USA bestimmen de facto darüber, ob deutsche Unternehmen und Banken Geschäfte mit einem Drittstaat wie Kuba machen dürfen. Bei Nichtachtung werden wie dargelegt teilweise horrende Strafzahlungen in Milliardenhöhe erzwungen. Ebenso erdreisten sich die USA, Transaktionen innerhalb der EU zu verhindern, nur weil im Überweisungsbetreff „Kuba“ steht.

    Eigentlich wäre es Aufgabe der Bundesregierung und der EU-Kommission, ihre Bürger und Unternehmen vor solchen unilateralen und willkürlichen Vorgaben und damit einhergehenden Verletzungen von EU-Recht zu schützen. Dafür gibt es sogar eine sogenannte „Council Regulation“ der EU-Kommission (Nummer 2271/96) unter dem Titel „Schutz vor den Auswirkungen der extraterritorialen Anwendung der von einem Drittland erlassenen Rechtsvorschriften und der darauf beruhenden oder sich daraus ergebenden Maßnahmen“. Das heißt, zumindest auf EU-Ebene liegen durchaus Instrumente gegen diese US-Willkürmaßnahmen vor. Nur ist die EU-Kommission, insbesondere unter der aktuellen Chefin Ursula von der Leyen, nicht gewillt, diese einzusetzen. Auch in Deutschland gäbe es durchaus Möglichkeiten, die USA mit ihren illegalen extraterritorialen Maßnahmen in die Schranken zu weisen.

    Dass die USA das Handeln von EU-Bürgern und Wirtschaftsunternehmen maßgeblich fremdbestimmen können und damit massiv EU- und Völkerrecht ohne jede Konsequenz brechen, ist als skandalös zu bezeichnen. Es stellt sowohl Deutschland als auch der EU als Ganzes ein Armutszeugnis aus und führt die proklamierte politische und wirtschaftliche Eigenständigkeit als angebliche internationale „Führungsmacht“ komplett ad absurdum. Eine selbstbewusste und ihrem Amtseid verpflichtete Bundesregierung müsste hier eigentlich aktiv werden, die Verstöße systematisch sammeln, vor ein Schiedsgericht bringen und die Betroffenen der illegalen US-Maßnahmen entsprechend unterstützen. Eigentlich, denn die Wirklichkeit sieht so aus:

    Auszug aus dem Wortprotokoll der Regierungspressekonferenz vom 8. Juli 2025

    Frage Warweg
    In der letzten Woche haben die USA die völkerrechtswidrigen Sanktionen gegen Kuba erneut verstärkt. Deutschland stimmt ja seit Jahren in den Vereinten Nationen gegen die US-Blockade und fordert dessen sofortige und bedingungslose Aufhebung. Vor dem Hintergrund würde mich interessieren, ob die aktuelle Bundesregierung denn bei der Einschätzung der Vorgängerregierung bleibt, dass die US-Sanktionen gegen Kuba völkerrechtswidrig sind. Hat sie gegenüber dem US-Wertepartner diese erneute Verstärkung der Sanktionen kritisiert? Die Frage geht im Zweifel an das Bundespresseamt und an das AA.

    Regierungssprecher Kornelius
    Die Bundesregierung hat zu dieser Frage meines Wissens noch keine abschließende Position erarbeitet.

    Deschauer (AA)
    Das AA sucht gerade den entsprechenden Zettel. Das gibt vielleicht die Gelegenheit, dass in der Zwischenzeit eine andere Frage gestellt wird – sollte noch Zeit sein.

    Vorsitzende Hamberger
    Dann stellen wir das Thema kurz zurück.

    Vorsitzende Hamberger
    Dann kommt jetzt die Antwort des Auswärtigen Amts auf die Frage von Herrn Warweg.

    Deschauer (AA)
    Wir melden uns bei Ihnen, Herr Warweg.

    Zusatzfrage Warweg
    Ich habe noch eine Nachfrage.

    Deutsche Unternehmen, Banken und Vereine sind regelmäßig Opfer von US-Behörden, die mit horrenden Strafsummen und der Drohung, den Zugang zum US-Markt zu verlieren, die völkerrechtswidrige Blockade mit extraterritorialer Wirkung durchsetzen. Vor nicht allzu langer Zeit wurde etwa die Bayer AG von den USA gezwungen, einen Großvertrag zur Lieferung von Tierarzneimitteln nach Kuba und in Folge dann die kompletten Handelsbeziehungen mit der Insel aufzukündigen. Da würde mich interessieren: Welche Hilfsmaßnahmen bietet die deutsche Bundesregierung den von den illegalen US-Sanktionen gegen Kuba betroffenen deutschen Banken und Unternehmen an – auch eingedenk des geleisteten Amtseids der hierfür verantwortlichen Minister? Namentlich würde mich da die Einschätzung vom BMWE, AA und BMF interessieren.

    Kornelius
    Vielleicht kann ich dazu eingangs etwas sagen. Sie kennen ja die amerikanische Rechtslage in der Durchsetzung von Sanktionen gegenüber Drittstaaten beziehungsweise direkt gegen Sektoren gerichtete Sanktionen. Das ist eine geübte Praxis, die die USA in vielen Bereichen anwenden. Die Bundesregierung hat dazu keine neue Position entwickelt, auch jetzt im Falle Kubas nicht. Insofern können wir das nicht vertiefen; es sei denn, Sie haben Entlastungen zu bieten. Aber das ist eine Praxis, die auch den Marktteilnehmern bekannt ist.

    Zusatzfrage Warweg
    Ja, aber meine Frage war: Welche Hilfsmaßnahmen gibt es?

    Kornelius
    Die Bundesregierung hat keine Hilfsmaßnahmen, was das angeht.

    Zusatzfrage Warweg
    Man lässt das einfach so geschehen?

    Kornelius
    Ich glaube, das ist jetzt hinreichend beantwortet.

    Frage von New-York-Times-Korrespondentin
    Mich würde interessieren, ob das überhaupt ein Thema ist. Haben sich die Firmen dazu an die Bundesregierung bzw. an ihr Ministerium gewendet?

    Kornelius
    Ich glaube, meine Antwort hat das bereits beantwortet; die Marktteilnehmer kennen die Praxis.

    Frage Warweg
    Meines Wissens gibt es zumindest auf EU-Ebene eine Arbeitsgruppe EU-Kuba, die sich genau damit beschäftigt, wie man EU-Staaten in Bezug auf diese extraterritorialen US-Sanktionen helfen kann. Frau Deschauer, zumindest darüber werden Sie informiert sein. Können Sie uns den Stand dieser Arbeitsgruppe kurz schildern?

    Deschauer (AA)
    Herr Warweg, Ihr intensives Interesse an Kuba zum Ende dieser Bundespressekonferenz kann ich nachvollziehen. Wir haben hier aber schon deutlich gemacht, zu welchen Aspekten wir uns hier äußern und zu welchen Dingen wir etwas nachreichen, und das machen wir im gegebenen Fall, wenn wir das können.

    Bundespressekonferenz 07.07.2025

    #USA #Cuba #Allemagne #UE #sanctions #économie #politique

  • « Les événements climatiques extrêmes ne sont plus des risques marginaux, et le secteur bancaire tarde à en prendre la mesure »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/07/les-evenements-climatiques-extremes-ne-sont-plus-des-risques-marginaux-et-le

    Depuis plusieurs années, les compagnies d’assurances alertent : les événements climatiques extrêmes ne sont plus des risques marginaux, mais Ils constituent désormais une donnée structurelle, incontournable, aux impacts systémiques. La hausse continue des sinistres – inondations, incendies, tempêtes – pousse certaines à réduire ou à cesser leurs activités dans les zones les plus vulnérables, comme la Californie ou la Floride. Le secteur bancaire, lui, tarde à prendre la pleine mesure de ce basculement. Si les assureurs encaissent les chocs, les banques pourraient en propager les effets.

  • #Trenitalia en France : quand l’État organise le #Sabotage de la #SNCF
    https://lvsl.fr/trenitalia-en-france-quand-letat-organise-le-sabotage-de-la-sncf

    La nouvelle offre TGV de Trenitalia sur la ligne Paris-Marseille, lancée le 15 juin, propose des prix avantageux par rapport à la SNCF. Ces tarifs, à partir de 27 euros, semblent valider la prophétie selon laquelle la concurrence fait baisser les prix. Derrière cette offre peu onéreuse se cachent en réalité des privilèges accordés par […]

    #Économie #Les_enjeux_du_rail #ferroviaire #privatisation #train #transport

  • Privatisation de la SNCF : ce que le Figaro, Macron et l’UE ne vous disent pas
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/privatisation-de-la-sncf-ce-que-le-figaro-macron-et-lue-ne-vous-disent-pas

    La concurrence arrive à toute vitesse face à la SNCF : on nous promet la révolution et le toujours moins cher, mais fonce-t-on en plein dans une catastrophe industrielle ?

    #Économie

  • Retour à #Yozgat : de la bourgade mal-aimée à la revanche de l’Anatolie profonde ?
    https://metropolitiques.eu/Retour-a-Yozgat-de-la-bourgade-mal-aimee-a-la-revanche-de-l-Anatolie

    Quarante ans après sa thèse sur le rôle des émigrés dans le #développement de Yozgat, en #Anatolie centrale, Stéphane de Tapia revient sur son terrain. Il éclaire les dynamiques territoriales hors des métropoles, entre investissements transnationaux et développement entrepreneurial endogène. Dossier : À l’ombre d’Istanbul : les transformations territoriales de la « province » turque Située seulement à 217 km à l’est d’Ankara, Yozgat a longtemps été moins bien dotée et considérée que Konya ou Kayseri, symboles #Terrains

    / Yozgat, #Turquie, Anatolie, #histoire, développement, #développement_urbain, #économie, #industrie, (...)

    #migrations
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_tapia.pdf

  • Der totale Kniefall vor Trump : G7 nimmt die USA von der Mindeststeuer aus
    https://overton-magazin.de/top-story/der-totale-kniefall-vor-trump-g7-nimmt-die-usa-von-der-mindeststeuer

    Les multinationales à l’origine états-unienne continueront à éviter les impôts européens. C’est le résultat d’un chantage de DJT au sommet des G7.

    2.7.2025 von Ralf Streck - Aus dem einst verkündeten angeblichen „Ende des Steuerdumpings“ und der von Biden verkündeten „Zeitenwende“, die propagandistisch sogar als „revolutionär“ bezeichnet wurde, wird ganz und gar nichts. Erst stark verwässert, dann nie in US-Recht umgesetzt, hat Trump nun für die US-Unternehmen eine Ausnahme durchgedrückt.

    Die Verhandlungsstrategie von US-Präsident Donald Trump ist simpel, man kann sie auch Erpressungsstrategie nennen. Sie ist allerdings aus Sicht der USA ziemlich erfolgreich. Das zeigt sich gerade auch bei der sogenannten globalen Mindeststeuer. Wie üblich stellte Trump auch in dieser Frage wieder hanebüchene Forderungen auf und zieht eine Drohkulisse hoch. Dann kann er ein Stück zurückrudern, um am Ende als großer Sieger dazustehen. Er bekommt genau das, was er eigentlich wollte. Die einfach über den Tisch gezogenen Kontrahenten können gleichzeitig zu Hause davon schwafeln, schließlich noch das Schlimmste vermieden zu haben.

    Man konnte das gerade am Beispiel des Nato-Gipfels bestaunen, vor dem Trump die Forderung aufgestellt hatte, die Mitgliedsstaaten sollten 5 Prozent ihrer gesamten jährlichen Wirtschaftsleistung in harte Militärausgaben stecken. Der „Kompromiss“ sah dann so aus, dass nun alle Staaten 3,5 Prozent (etwa so viel wie die USA) in Rüstung und Militär stecken, dazu noch einmal 1,5 Prozent für die nötige Kriegs-Infrastruktur. Für Deutschland bedeutet das, dass fast jeder zweite Euro aus dem Bundeshaushalt zukünftig in die Aufrüstung fließt.

    Es kommt nun noch besser, denn Trump setzt auch noch durch, dass US-Unternehmen nicht daran beteiligt werden, die Einnahmeseite etwas zu stärken. Damit ist klar, dass zukünftig auch in Deutschland noch weniger Geld für Bildung, Gesundheit und Soziales zur Verfügung steht. Gerade hatte Kanada mitgeteilt, man habe sich darauf geeinigt, große US-Konzerne von der globalen Mindeststeuer auszunehmen. Kanada hat derzeit den Vorsitz der Gruppe der sieben großen westlichen Industriestaaten inne.

    Eigentlich sollte eine globale Mindeststeuer dafür sorgen, dass große multinationale Unternehmen eine Steuer von 15 Prozent auf ihre Gewinne bezahlen sollen. Bekanntlich gibt es überall auf der Welt Steueroasen, auch in der EU. So war in der Theorie geplant, dass die Differenz aus der Steuer, die im Niedrigsteuerland entrichtet wurde, in dem Land bezahlt wird, wo das Unternehmen den Konzernsitz hat. Wird die Differenz weder im Niedrigsteuerland noch am Konzernsitz erhoben, da entsprechende Gesetze nicht eingeführt werden, würde die Zusatzsteuer in den Staaten erhoben, wo die Firmen auch tätig sind.

    Das soll für US-Firmen nicht mehr gelten. Besonders freuen können sich darüber zum Beispiel große Tech-Unternehmen wie Meta oder Google. Die können ihre Gewinne schließlich besonders gut über Patente, Lizenzen und Markenrechte in Länder verschieben, wo sie nicht einmal eigene Mitarbeiter beschäftigen, um zum Teil gar keine Steuern darauf zu entrichten. Wer nicht global agiert, zahlt dagegen zum Teil hohe Steuern. Zwischen 9 Prozent (Ungarn) und 35 Prozent (Malta) variieren die Unternehmenssteuersätze in der EU. In Deutschland fallen offiziell fast 30 Prozent an.

    Was einst unter US-Präsident Joe Biden großmäulig als „Ende des Steuerdumpings“ bezeichnet wurde, war ohnehin schon im Vorfeld stark verwässert worden. Trotz allem wurde das geplante Abkommen sogar als „fast revolutionär“ oder als „Zeitenwende“ bezeichnet. Allerdings wurde das Vorhaben in der Abstimmung mit der Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OECD) immer weiter abgespeckt.

    Die Regelungen sollten schließlich nur auf Unternehmen angewendet werden, die mehr als 750 Millionen Euro Jahresumsatz haben. Es wurde auch zugelassen, dass Teile der Gewinne vom Mindeststeuersatz ausgenommen werden, wenn Firmen eine reale wirtschaftliche Substanz im Land haben. (Substanz-Carve-Outs). Dazu kamen weitere Ausnahmen, Übergangsregeln und Spielräume bei der Berechnung. So hatten sich 2021 dann fast 140 Länder auf eine Reform der Unternehmensbesteuerung verständigt.

    Ohnehin schon entkernt, sorgt nun Trump noch dafür, dass US-Unternehmen komplett ausgenommen werden und versetzt der globalen Mindeststeuer damit praktisch den Todesstoß. Es ist grotesk, wenn der neue sozialdemokratische Bundesfinanzminister Lars Klingbeil die Einigung der G7 mit den USA positiv bewertet. „Wir haben gemeinsam mit unseren Partnern erreicht, dass die USA bei der globalen Mindestbesteuerung nicht im Weg stehen“, sagte er. Denn, so kann er nun schwafeln, seien schließlich in den USA geplante Strafmaßnahmen für ausländische Investoren vom Tisch. OECD- und US-Mindeststeuern könnten nun „nebeneinander bestehen“, redet er nun den Kniefall vor Trump schön.

    Ob Unternehmen in den USA real irgendeine Differenz zu Steuersätzen in Steuerparadiesen nachversteuern, darf bezweifelt werden. Schon unter dem Trump-Vorgänger Biden wurde auch das verwässerte OECD-Abkommen nie in nationales Recht umgesetzt. Trump hatte sich gegen die Mindeststeuer gestellt. Er unterschrieb am ersten Tag seiner zweiten Amtszeit ein Dekret, wonach das „Steuerabkommen in den Vereinigten Staaten weder Geltung noch Wirkung hat“. Biden habe US-Interessen verraten und ausländischen Regierungen erlauben wollen, in die Kassen amerikanischer Konzerne zu greifen.

    Trump hatte, um die Mindeststeuer zu kippen, eine neue Steuer angekündigt, die allgemein als „revenge tax“ (Rachesteuer) bezeichnet wird. So sollten bis zu 20 Prozent von den Unternehmen verlangt werden, die US-Tochterfirmen haben und in deren Heimatländern die geplante Nachversteuerung nach der Mindeststeuer durchgeführt wird. Dabei wurde die Rachesteuer nur als Drohkulisse aufgebaut, um Verhandlungsmasse zu bekommen, um die „unfaire“ Nachversteuerung für US-Firmen außerhalb der USA zu verhindern.

    Die Rachesteuer ist nun vom Tisch. Bekannt wurde sie als „section 899“ (Abschnitt 899). Den Abschnitt hatte Trump in sein „One Big Beautiful Bill“ getauftes Haushaltsgesetz eingebaut, um Druck zu machen. Das Gesetz war bereits vom Repräsentantenhaus beschlossen worden und liegt nun beim Senat. Trump hat so bekommen, was er wollte. Denn eigentlich wäre die Rachesteuer sehr kontraproduktiv für sein angebliches Ansinnen gewesen, über die absurde Zollpolitik wieder Produktion in die USA zu holen. Es war auch einigen in Washington klar, dass ausländische Firmen auf Investitionen in den USA verzichten würden, wenn sie mit einer hohen zusätzlichen Steuer belastet würden. Doch statt damit zu wuchern, gingen die großen Industriestaaten vor Trump erneut in die Knie.

    #économie #impôts #impérialisme #Europe #USA

  • Stéphane Foucart : « Nous sommes dans une forme d’ignorance volontaire vis-à-vis de la dangerosité des polluants et de la chimie » [2 January 2024, écrivent-ils]
    https://www.socialter.fr/article/stephane-foucart-pesticides-polluants-chimie-lobbies

    Il faut toujours un peu d’ironie pour survivre à tout cela. J’essaie de trouver des motifs de ne pas être furieux en permanence et c’est compliqué. Donc il reste l’ironie. L’autre sorte de réconfort que je trouve, c’est de me dire « finalement, les gens votent pour ce qui est en train de leur arriver ». J’essaie de participer au débat démocratique en mettant des informations sur la place publique, et les gens votent ensuite en conscience. Bien sûr, l’information n’est pas parfaite pour employer une litote ; il y a toute une diversité de mécanismes par lesquels les pouvoirs économiques pèsent sur l’accès et la hiérarchie de l’information, mais je me raccroche à cette idée que nous avons ce que nous méritons, en quelque sorte. C’est un raisonnement cynique et politiquement très faible mais, par moments, j’ai besoin de me raccrocher à ça.

    [...]

    Je n’aime pas jouer les futurologues, mais je ne pense pas qu’il y aura un retournement de la majorité de l’opinion. Il me semble que cette dernière est très légitimiste, avec un attachement à ce que les gens perçoivent comme le fonctionnement de la démocratie locale : une autoroute ou un aéroport sont voulus par les élus et doivent pouvoir être menés à bien. En revanche, je crois que de plus en plus de nos concitoyens prennent conscience du fait que notre débat public ne fonctionne pas correctement. On ne peut pas continuer à mettre en chantier ces grands projets sans être dans une forme de déni sur ce qui se passe. Le hiatus entre les bénéfices et les inconvénients de projets comme l’A69 se niche dans une forme de déni de la réalité et de la gravité des dommages environnementaux que nous produisons, et de l’effet boomerang que cela aura sur la génération de nos enfants.

    Idem sur la criminalisation des militants écologistes, c’est une pente très inquiétante. L’Adversaire avec une majuscule, c’est le mouvement écologiste. L’exemple de la cellule Déméter5 est lourd de sens : on voit le ministère de l’Intérieur signer des conventions avec des syndicats agricoles. C’est une forme de privatisation des forces de l’ordre très inquiétante pour l’avenir car il y a un un poid, deux mesures dans ce que l’État accepte d’un côté et refuse de l’autre.

    #écologie #sciences #climat #déni #démocratie #Demeter #media

    • Cette histoire [de la vallée de la Seille, en Moselle] m’a été racontée par l’archéologue qui a fouillé ce site, que j’ai visité à une époque où l’on suivait beaucoup moins les questions environnementales. Ce que montre l’histoire de cette vallée, c’est que l’exploitation des sources salées aux âges du bronze et du fer a engendré des dégâts tels que, dans les cahiers de doléances de la Révolution française, les habitants de ce territoire se plaignent de leur situation sanitaire dégradée sans en comprendre l’origine.

      Au XIXe siècle, une enquête menée par un médecin révèle que la population de cette vallée meurt dix ans plus tôt que ses voisins, sans qu’il ne puisse établir les liens de causes à effets. On sait aujourd’hui que tout cela était lié à l’incroyable intensité de l’exploitation des salines, plusieurs millénaires auparavant.

      Avant la fusion avec La recherche, il était, il me semble, journaliste à Sciences et avenir.

      L’histoire écologique de la vallée de la Seill s’origine dans l’antédiluvien. La nôtre relève d’une échelle bien plus vaste parce qu’elle relève de mondialisations capitalistes successives.

      #capitalocène #naturalisation_de_la_technique #histoire #mithridatisation #ignorance_volontaire #sientifiques #DDT #pesticides #bisphénol_A #PFAS #glyphosate #seuils #chimie_de_synthèse #épidémiologie #5G #nucléaire #OGM_non_traçables #économie

  • Ghana Charts Path for Ethical, Regular Labour Mobility at High-Level Dialogue | International Organization for Migration
    https://www.iom.int/news/ghana-charts-path-ethical-regular-labour-mobility-high-level-dialogue

    Ghana Charts Path for Ethical, Regular Labour Mobility at High-Level Dialogue
    Accra, 27 June 2025 – The Government of the Republic of Ghana, in collaboration with the International Organization for Migration (IOM) and the African Union Commission (AUC), convened a National Policy Dialogue on Labour Mobility Pathways aimed at turning the potential of labour migration into sustainable development outcomes.
    In 2019, more than 970,000 Ghanaians lived abroad, sending money home, sharing skills, and investing in the country. At the same time, Ghana hosted over 466,000 international migrants, mostly from countries in the Economic Community of West African States (ECOWAS), demonstrating its strong ties to the region’s labour market. With an active diaspora, a growing youth population, and strong regional partnerships, Ghana is well placed to use labour mobility to boost its economy and support development across West Africa.
    “The National Policy Dialogue on Labour Mobility pathways marks a historic milestone in our collective pursuit for safe, orderly, and regular migration pathways,” said Dr. Abdul Rashid Hassan Pelpuo, Minister, Labour Jobs and Employment. “This initiative will undoubtedly contribute to empowering people, bolstering economies, and advancing sustainable development aspirations.”
    The three-day discussions brought together senior policymakers, regional and international organizations, the World Bank, diaspora representatives, the private sector, civil society actors, migrants, and diplomatic missions of major destination countries for Ghanaian migrants to build a coordinated vision for safe, regular, and dignified labour mobility not only in Ghana but also across West and Central Africa.
    “This dialogue comes at a critical time for Ghana and the region,” said Fatou Diallo Ndiaye, IOM Ghana Chief of Mission. “At a time when irregular migration continues to expose migrants to risks of exploitation and abuse, expanding regular migration pathways is both a humanitarian necessity and a development opportunity,” she added.As a Champion Country in the implementation of the Global Compact on Migration, Ghana continues to innovate and lead in providing protection to Ghanaians abroad, as well as migrants living in the country. In recent years, Ghana has aligned its legal policies with global and regional frameworks, including the AU Agenda 2063, the AU Migration Policy for Africa and key instruments such as the National Labour Migration Policy, the Human Trafficking Act, the Immigration Act, the National Migration Policy, and the Diaspora Engagement Policy.
    Ghana is also deepening international cooperation through the development of Bilateral Labour Migration Agreements (BLMAs) and Skills Mobility Partnerships with comprehensive support through the AU-IOM-ILO Joint Labour Migration Programme (JLMP), reinforcing its commitment to safe, regular, and mutually beneficial labour mobility. The High-Level Policy Dialogue identified key priorities, including stronger coordination among agencies and stakeholders, improved data sharing, and innovative approaches to labour mobility such as skills partnerships, complementary pathways, and schemes that combine education with work or protection. As labour markets evolve and migration dynamics shift across West and Central Africa, IOM remains committed to its role as a trusted convener, supporting governments, communities, and partners in co-creating solutions that ensure migration is safe, regular, and beneficial for all.

    #Covid-19#migrant#migration#ghana#OIM#politiquemigratoire#diaspora#economie#sante

  • The Permanent War Economy Doesn’t Benefit Workers
    https://jacobin.com/2025/06/war-economy-military-keynesianism-workers

    L’économie de guerre semble sauver la Russie et les adeptes occidentaux du Military Keynesianism ou du Guns and Butter Unionism s’imaginent pouvoir échapper aux vagues de surproduction, aux récessions et aux crises produites régulièrement par le capitalisme grâce à la production d’armes . C’est faux. Voilà pourquoi.

    23.6.2025 by Hanna Goldberg - Advocates of “military Keynesianism” present it as a boon for the working class. In reality, it diverts resources away from social provision while building up a military-industrial complex with a vested interest in aggressive wars that never cease.

    In 1944, writing from a position at the heart of the wartime state, Marxist economist Ed Sard made an astute and even uncanny prediction: “We are now being prepared to recognize as a legitimate economic activity peacetime expenditures for war of a sizable nature. Herein lies the real importance of the psychological preparations now under way for World War III.”

    In these sentences, Sard anticipated not only the paranoid atmosphere of the Cold War decades but the emergence of the postwar military-industrial complex. For the first time in the nation’s history, permanent war-production industries became a significant feature of the peacetime economy.

    Militarization, whether overt or more subtle in its operation, infused all aspects of American life. Just as Sard predicted, the state no longer needed a hot war to justify its investment in the war machine.
    Crisis Management

    Marcel van der Linden’s tribute rightly lauds Sard’s prescience. Certainly, as van der Linden notes, these keen insights were aided by Sard’s direct access to the internal data of the War Production Board. His position as editor of the publication Statistics of War Production provided the raw material from which Sard was able to divine the shape of things to come.

    Having said that, if some aspects of Sard’s predictions were uncannily on the nose, others fell short. His theory of the permanent war economy has faced many decades of theoretical critique and empirical challenge, and now is a good time for an overall assessment.

    Here it is important to note that in the permanent war economy thesis, Sard and those following in his wake envisioned a new evolution of capitalism in the postwar United States. State spending on arms production, they believed, fundamentally transformed the dynamics of the capitalist system, rendering much of Karl Marx’s analysis obsolete. Military spending provided an outlet for surplus, thus indefinitely postponing the return of crises, which many on the Marxist left believed were endemic to the system.

    From this perspective, the unprecedented stability of the postwar “golden age” — characterized by low unemployment and high profitability — was entirely premised on the parasitic growth of the military-industrial complex. Sard did note that other, nonmilitary forms of large-scale state spending such as public works projects and infrastructure investments could produce the same economic effects. But capitalists would always object to what they viewed as intrusions into the realm of private accumulation.

    Precisely because Sard believed military expenditure was the special outlet for surplus keeping this entire system aloft, he expected such expenditure to continue at consistently high levels into the postwar years. Elaborating on his initial formulation in 1951, Sard seemed to have been vindicated. After the brief blip of postwar reconversion and declining arms budgets, by the late 1940s and the early ’50s, the US government was once again making enormous investments in the expansion of arms-production industries, and military expenditure as a percentage of GNP climbed to levels never seen in a peacetime economy.

    Not So Permanent

    Arms spending remained high through the 1950s and ’60s, alongside low rates of unemployment and rising profitability. However, Sard had vastly overestimated the significance of that spending. As Ernest Mandel would later show, updating Sard’s projections on military expenditure into the 1970s, ultimately, Sard was describing an economy at war, not the weight of permanent war spending in a peacetime economy.

    Sard had extrapolated from the 1951 data on military spending as a percentage of GNP the new normal under peacetime conditions. This was a problem, because in 1951, the United States was very much at war. US military spending as a percentage of GNP/GDP would never again reach the Korean War–era peak of 13–14 percent — not even during the US wars in Vietnam, Afghanistan, and Iraq. Though Sard correctly predicted the permanence of war spending in the postwar United States, he vastly overestimated the weight of that spending.

    While other theorists elaborated on Sard’s thesis over subsequent years and decades, Michael Kidron’s version — by this point, it was more commonly referred to as the “permanent arms economy” thesis — stands out as the most systematic of the bunch. Unlike Sard, Kidron attempted to explain the role of arms spending in the US economy in relation to the capitalist system’s fundamental laws of motion, rather than through an understanding of crises as being rooted in overproduction or underconsumption.

    While the broad contours of the social and economic function of arms spending in Kidron’s formulation mirrored those described by Sard, for Kidron, the real significance of arms spending lay in its ability to offset a declining rate of profit. He believed that it did so largely by directing investment into the production of commodities that were either fast-wasting (because they blew up or quickly became obsolete) or merely sat idle. In either case, arms did not enter into expanded capitalist production or the reproduction of the workforce.

    For Sard, the decision to direct state investment toward arms production rather than other, more socially useful forms of production was a political one, since only military investment could garner the support of the capitalist class. In Kidron’s permanent arms economy, the special qualities of military industries made them uniquely — or, at least, consummately — well suited to offset a falling rate of profit.

    Temporary Fixes

    Unlike Sard, Kidron grappled with the most substantive problem for the permanent arms economy thesis — the return, with a vengeance, of economic crisis from the late 1960s, amid continued state investment in arms production industries. Kidron attributed this to the emergence of “state capitalism” in the postwar United States.

    Others, like Ernest Mandel, argued that arms spending had never possessed the magical ability to forestall crises granted by the permanent arms economy thesis. It was, Mandel wrote, “certainly not a deus ex machina in any way capable of achieving a qualitative change in the mechanisms of the capitalist mode of production.”

    Instead, Mandel suggested, military expenditure had contradictory macroeconomic effects. Yes, it did work to drive up the rate of profit, in part by increasing exploitation in the form of state taxation of wages. At the same time, the capital intensity of arms industries, like the high-tech aerospace industry, accelerated the very processes that led to a falling rate of profit and, ultimately, crisis conditions.

    The high-tech nature of many US arms industries also led Mandel to suggest that overall, increasing state investment in arms production might actually speed up the rising organic composition of capital, and thus accelerate a falling rate of profit, across the whole economy. This was because military industries were never totally siloed off from nonmilitary industries, and rapid technological change in military industries would ultimately influence civilian industries too.

    For a contemporary example of this phenomenon, one need only be reminded of the military origins of the internet as ARPANET. Critics of the military-industrial complex such as Seymour Melman and Mary Kaldor suggested that these spillover effects of military technology on the civilian economy generally retarded innovation and thus economic growth.

    More recent empirical studies lend credence to the idea that the effects of arms spending are not as straightforward as the permanent arms economy thesis proposed. A 2016 study by Adem Elveren and Sara Hsu, looking at profit rates in twenty-four Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) countries between 1963 and 2008, found that military spending had a positive effect on profitability only up until the neoliberal era, when that relationship reversed. In a 2019 follow-up study, Elveren found no significant relationship between military expenditure and profitability between the 1980s and the early 2000s.

    No Guarantees

    The key point is that state investment in arms production may contribute to higher rates of profit across the economy, but only under certain circumstances. It is by no means guaranteed. Marxist economist Michael Roberts, in his review of Elveren’s 2019 book on military expenditure, put it succinctly: “In the great scheme of things, milex [military expenditure] is not decisive for the health of the capitalist economy.”

    In fact, Roberts argues, following on from Paul Mattick’s critiques of the permanent arms economy thesis during the 1960s, state investment in arms production imperils the capitalist accumulation process by “restricting the volume of use values that can be employed for reproductive purposes.” This becomes especially problematic when an economy is descending into recession conditions, when capitalists are already loath to invest in production and likely to speculate or hoard.

    While large-scale state investment in arms production during the early decades of the Cold War played a role in spurring growth and prosperity, continued military investment in the latter decades of the twentieth century and beyond may have accelerated economic decline. Between 2006 and 2010, for example, US military spending was on the rise in both absolute and relative terms, just as the broader economy spiraled into recession conditions.

    War and war production in the neoliberal period have became increasingly technologically intensive. As such, this failure to cohere to the midcentury pattern may illustrate precisely Mandel’s critique of the permanent arms economy thesis: the contradictory effects of military expenditure and the higher-than-average composition of capital in arms-producing industries.

    Theorists of the permanent arms economy envisioned a clear and unidirectional role for arms spending in propping up a new transmutation of the capitalist system. It was the key change in the postwar productive landscape, underwriting the unprecedented prosperity of the golden age of US capitalism.

    Crucially, these theorists saw the permanent arms economy as an obvious political problem: by staving off crises and keeping employment high, this form of state investment essentially bought off the US working class, freezing class relations in place, and rendering null any possibility of revolutionary overthrow. Meanwhile, hostilities mounted at the international level, a global interimperialist arms race bringing the entire world closer to nuclear holocaust with each passing year.

    Military Keynesianism

    While debates around the permanent arms economy thesis unfolded in the relatively cloistered world of the socialist left, another theory describing a very similar dynamic had undisputably profound political consequences on the national political scene. Theorists of “military Keynesianism” also linked economic stability to large-scale state investment in arms production, which they enthusiastically endorsed.

    Military Keynesianism informed the positions of Cold War politicians and capitalists and even those of organized labor. AFL-CIO leaders lent their support to the growth of military production industries, believing that the expansion of arms-producing industries would equate to the growth of good union jobs and broad economic prosperity.

    Those commitments have produced enduring conflicts in the American labor movement, which in recent years have come to a head. In this regard, the United Auto Workers is a particularly striking example. While the union has led on opposition to Israel’s genocidal destruction of Gaza, it simultaneously represents a large proportion of workers in the military-industrial complex, manufacturing the very bombs, aircraft, and other war materiel that facilitates the onslaught.

    With geopolitical tensions and arms budgets on the rise, it is unclear how labor unions will orient themselves toward the prospect of expanded defense production in the future. The coming years may see a repeat of Cold War military boosterism.

    Politicians and arms contractors alike love to tout the job-creating, economy-boosting perks of new weapons programs. They never fail to mention “good jobs” in sales pitches or to append inflated employment figures to ads for futuristic weapons systems.

    There is also an insidious and despairing logic contained within the permanent arms economy thesis. If investment in military production has a unique ability to stabilize the economy, then there will always be a compelling reason for the working class to support its expansion.

    Guns and Butter Unionism

    During the Vietnam War, International Ladies’ Garment Workers’ Union (ILGWU) education director and staunch George Meany ally Gus Tyler summed up the logic of “guns and butter” unionism: while it might seem “monstrous to advocate war as a way to continue the war on poverty, to make mass murder a measure for mass uplift,” the linkage of domestic prosperity to war and war production was simply the “bitter facts, the ironic logic.” The “bitter” fact Tyler asserts is the idea that, when it comes to war spending, labor’s interests remain hopelessly divided — between international working-class solidarity and domestic prosperity.

    The mixed legacy of state investment in arms production over the twentieth and twenty-first centuries calls Tyler’s “ironic logic” into question. Nor is there any reason to believe that jobs at major military contractors are immune from the forces that have degraded work in other sectors.

    In the neoliberal era, defense firms shed workers, increasing their reliance on outsourcing and offshoring. Though arms spending remained high throughout the 1970s and ’80s, those good, high-paying production jobs significantly declined as defense industries became increasingly technologically intensive. Recent labor disputes at Boeing underscore the point.

    The Left has countless reasons to oppose ramped-up militarism and the expansion of domestic military production industries. This would still be the case whether or not military expenditure possessed the ability to usher in an era of renewed economic prosperity, but as it stands, “guns and butter” may no longer be on the table.

    Both theoretical challenges to the permanent arms economy thesis and more recent empirical data suggest that far from being a magic bullet, military expenditure cannot stabilize the economy under all circumstances, and it may be especially unlikely to revive an already flagging US economy. Warmaking cannot ultimately be relied upon to produce “mass uplift” — yet another reason why it can and should be opposed, wholeheartedly and without reserve.

    #histoire #économie #guerre #USA

  • Le #coût économique du #Covid_long est conséquent mais reste ignoré

    Selon un rapport de Economist impact (https://impact.economist.com/perspectives/health/incomplete-picture-understanding-burden-long-covid), le coût du Covid long en #France s’établit à 21 milliards. Interview avec Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari, publiée dans Atlantico.

    Atlantico : Selon un rapport de Economist Impact, les Covid longs aurait fait perdre 1,5 milliard d’heures de travail aux États-Unis, soit 152,6 milliards de dollars sur l’année 2024. Quelles ont été les conséquences des Covid longs pour la France ?

    Cécile Philippe : Economist impact a, en effet, publié le 28 avril un #rapport sur le coût du Covid long. Ce rapport n’est pas le premier à tenter d’évaluer ce coût. Dès avril 2020, des personnes souffrant de symptômes longs ont commencé à décrire leur condition. Leur nombre a depuis beaucoup augmenté. Le Covid long est aujourd’hui reconnu par de nombreuses autorités en santé : OMS, le National Institute for Health Care Excellence (NICE) au Royaume Uni ou CDC aux Etats-Unis. En France, la Haute autorité en santé le définit comme des symptômes qui se manifestent au-delà de 4 semaines après la date présumée d’infection.

    La difficulté vient de ce que le Covid long recouvre un très grand nombre de symptômes (jusqu’à 200 avec en particulier les désordres cardiovasculaires, diabète, santé mentale, problèmes rénaux et gastrointestinaux) qui prennent des formes diverses selon les individus. Il n’existe encore pas à l’heure actuelle de définition consensuelle. Par ailleurs, les données varient grandement en termes de prévalence d’un pays à un autre (quand la donnée existe). En France, nous avons des personnes souffrant du Covid long. Santé publique France a publié un taux de prévalence de 4 % au sein de la population adulte soit 2,06 millions de personnes. A partir de ce taux et en évaluant à 295,1 millions le nombre d’heures perdues (sortie du marché du travail, réduction du temps de travail et arrêt maladie court), le rapport de The Economist évalue le coût du Covid long en France à 21 milliards, soit 0,6 % du PIB. Ce n’est pas un coût négligeable d’autant plus que cela ne comprend pas les coûts de santé liés aux soins.

    2- Est-ce que nos gouvernements ont pris en compte la problématique du Covid long pour les entreprises ? Est-ce que des mesures ont été prises pour corriger les effets néfastes ?

    Cécile Philippe : Nos gouvernements ne prennent pas la mesure de la problématique du Covid long et du virus qui vague après vague continue d’immobiliser une partie de la main d’œuvre française. En effet, alors que le phénomène est réel et a des conséquences sur les finances publiques, il continue d’être mal diagnostiqué. Dans certains cas, le dérapage des finances publiques est imputé à la téléconsultation qui pousserait à l’inflation des arrêts maladie quand ces derniers représenteraient à peine 0,6 % de la facture totale d’indemnités journalières. Dans d’autres cas, c’est la grande démission qui serait responsable. Nos autorités poussent même le vice à vouloir faire des économies sur les Affections longue durée alors que les malades de Covid long sont nombreux et supportent des traitements longs et coûteux qui ne bénéficient pas d’une ALD. L’analyse des données de l’Assurance maladie montre en particulier qu’entre 2021 et 2022, le coût des indemnités journalières liées à Covid-19 explique au moins 45 % de la hausse des arrêts maladie par rapport à 2019. Donc les mesures quand elles existent, sont prise au niveau des entreprises (télétravail, aménagement du temps de travail, etc.).

    3- Trois ans après la fin de la pandémie, est-ce que le Covid long représente encore un danger à long terme pour nos économies ?

    Cécile Philippe : Si les données épidémiologiques indiquent une baisse du risque de Covid long par rapport au début de la pandémie, plus prononcé chez les personnes vaccinées, ce risque existe bel et bien et chaque nouvelle vague apporte de nouveaux cas. En plus de l’absentéisme que l’infection suscite à chaque vague, elle laisse des personnes soufrant de symptômes longs. Par ailleurs, les effets à plus long terme d’infections à répétition sur les organes humains par le virus Sars Cov 2 ne sont pas connus. Selon, l’épidémiologiste Ziyad Al-Aly, expert mondial du Covid long, le risque serait augmenté. Par conséquent, tant que nous n’aurons pas de traitement efficace (il n’en existe aucun à ce stade) et que Covid continuera à infecter des millions de personnes, Covid et la possibilité de développer des symptômes longs plus ou moins handicapants sera un risque pour nos économies. Par conséquent, il reste crucial de trouver des moyens de prévention efficaces en finançant l’innovation dans ce domaine, de même que des thérapies devraient elles-aussi être au cœur des programmes de recherche.

    https://www.institutmolinari.org/2024/05/25/le-cout-economique-du-covid-long-est-astronomique-mais-les-gouvern

    #covid-long #économie

  • Les organismes de #foncier solidaires : les limites de la démarchandisation
    https://metropolitiques.eu/Les-organismes-de-foncier-solidaires-les-limites-de-la-demarchandisa

    Les organismes de fonciers solidaires (OFS) permettent-ils de démarchandiser le #logement ? Pierre Le Brun montre les limites de ce dispositif face aux logiques financières de la propriété privée du sol. Créés en France par la loi Alur, les organismes de foncier solidaires (OFS) bénéficient d’une attention soutenue dans le monde du logement (Rey-Lefebvre 2024 ; Union sociale pour l’habitat 2024). Si l’expérience est encore trop neuve pour avoir permis une évaluation complète de ces dispositifs et de #Débats

    / #économie_urbaine, #immobilier, foncier, #habitat, logement

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_lebrun.pdf

  • Soutenue par l’UE, Giorgia Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/20/soutenue-par-l-ue-giorgia-meloni-investit-en-afrique-pour-limiter-l-emigrati

    Soutenue par l’UE, Giorgia Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration
    Le Monde avec AFP
    Giorgia Meloni, première ministre italienne, promeut vendredi 20 juin son « plan Mattei », aux ambitions jugées par certains irréalistes. Son but : soutenir les économies africaines pour limiter l’émigration venant d’Afrique, tout en y étendant l’influence de l’Italie. Lors de ce sommet coprésidé par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement italien ultraconservateur.
    Au dire de la présidente du conseil des ministres italien, cette initiative mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur quatorze pays (principalement ceux du Maghreb – sauf la Libye – le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Ethiopie), mais selon un rapport officiel de novembre 2024, moins de 2 milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.
    A l’occasion de ce sommet, Bruxelles cherchera à faire converger le plan italien et sa stratégie Global Gateway annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des « nouvelles routes de la soie ». Interrogée jeudi 19 juin, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le plan Mattei est une « contribution importante » à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.
    Pour « supprimer les causes » de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains. D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.
    C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de « paternalisme ». Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires. De fait, d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus « présentable » que la France pour porter les intérêts européens, selon le professeur à l’Université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale, Giovanni Carbonne.
    Ce plan permet également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerrannée – en Algérie notamment. Il y a certes l’énergie et les matières premières mais d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau. Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.
    Mais le gouvernement « a trop promis » en faisant miroiter que ces investissements pourraient réduire le nombre de migrants en créant des emplois et de la croissance. « Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle », a jugé Giovanni Carbone. Il ajoute que « le suivi » des projets « sera important » et note que « les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants ».
    Le « plan Mattei » a globalement été bien reçu par les gouvernements partenaires. Toutefois, bien que le président kényan, William Ruto, avait salué l’ambition de ce plan, il avait prévenu que « l’investissement seul n’est pas suffisant ». Il rappelait les obstacles pour les économies africaines qui doivent payer « cinq fois plus leur dette » que les pays européens. Pour l’ONG ReCommon, qui « travaille pour contrer le pouvoir des multinationales », les investissements du « plan Mattei » pourraient servir avant tout les intérêts des « grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles », a expliqué Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation. D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan – comme Eni, le transporteur d’électricité Terna ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#afrique#UE#developpement#sante#economie#migrationirreguliere

  • Alexandre Mirlicourtois, La Bulgarie en zone euro : la rigueur et l’exode - Décryptage éco - xerficanal.com

    via https://diasp.eu/p/17698644

    https://www.xerficanal.com/economie/emission/Alexandre-Mirlicourtois-La-Bulgarie-en-zone-euro-la-rigueur-et-l-exode_3

    #économie #politique #UE

    L’UE détruit les pays qu’elle absorbe. C’est une colonisation rampante.

    ...Son PIB par habitant, à peine supérieur à 24 000 euros, représente seulement 41% de la moyenne européenne, ce qui en fait le pays le plus pauvre d’Europe. Une sacrée épine dans le pied. Le manque d’attractivité et de perspectives pousse une partie de la population, notamment les jeunes qualifiés, à quitter le pays. Cette émigration est facilitée par une diaspora importante (43% des Bulgares résident à l’étranger) et par l’adhésion à l’UE depuis 2007.

    Résultat : la population diminue, (...)

  • Dénaturaliser l’économie française
    https://laviedesidees.fr/Denaturaliser-l-economie-francaise

    Thomas Angeletti montre qu’en tant qu’entité collective et catégorie d’action publique, l’économie française a pris forme relativement récemment. Il propose alors de se pencher sur les instruments, ou « dispositifs de mise en forme », qui lui donnent sa consistance et son pouvoir politique.

    #Économie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250618_angeletti.pdf

  • Autobauer in der Krise - Wie die Volksrepublik Volkswagen abhängte
    https://taz.de/Autobauer-in-der-Krise/!6091941&s=China

    Voici un peu d’histoire, juste pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement. Bref il faut en finir avec l’arrogance des patrons de VW, Mercedes et BMW . Malheureusement leurs camarades de chez KMW et Rheinmetall ont déjà repris le bâton. L’histoire ne verra pas de meilleure issue pour eux.

    Est-ce que cela me regarde ? Bien sûr car notre avenir dépend largement de nos bonnes relations avec la Chine et la Russie. Nos amis déglingués et suicidaires d’outre Atlantique ne sauront que nous entrainer dans l’abîme qu’ils sont en train de creuser..

    14.6.2025 von Felix Lee - Mein Vater hat das China-Geschäft von VW mit aufgebaut. Damals waren die deutschen Autobauer Vorbild für China. Nun kehrt sich das Verhältnis um.

    Mein Vater hat das China-Geschäft von VW mit aufgebaut. Damals waren die deutschen Autobauer Vorbild für China. Nun kehrt sich das Verhältnis um.

    E r kommt. Tagelang ist in Peking spekuliert worden, ob Martin Winterkorn zur Automesse persönlich erscheinen wird. Nun macht die Nachricht sofort die Runde: Der VW-Chef reist an. Eine Polizeieskorte geleitet ihn im April 2008 durch die Stadt, darauf hat er bestanden. Ganze Straßenzüge vom Flug­hafen in die Pekinger Innenstadt und raus zum Messegelände werden für seinen Konvoi abgeriegelt. Für Winterkorn rollen die Veranstalter mehr rote Teppiche aus als für den chinesischen ­Parteichef.

    Auf der Messe betritt Winterkorn in dunklem Anzug unter lautem Applaus die Bühne. Er präsentiert „eine ­Weltneuheit“, wie er sagt, die Stufen­heck-Limousine Lavida, die nur für den chinesischen Markt vorgesehen ist. Während in Deutschland die Forderung laut wird, die anstehenden Olympischen Sommerspiele in Peking wegen des brutalen Vorgehens gegen Tibeter zu boykottieren, kündigt Winterkorn an, die Spiele mit rund 1.000 Fahrzeugen von VW und Audi zu ­sponsern.

    Sein Aufenthalt wird zum Spektakel. Zwanzig Chauffeure zählen zu seiner Entourage und harren bis tief in die Nacht aus, wenn der Chef noch durch die Bars im angesagten Pekinger Viertel Sanlitun zieht.

    Unter den deutschen Automanagern in China herrscht in dieser Zeit eine Atmosphäre großer Selbstherrlichkeit. Sie feiern ein rauschendes Fest nach dem anderen, so glänzend laufen die Geschäfte. Zehntausende Deutsche – darunter viele VW-Mitarbeiter – leben, arbeiten und genießen das Leben in den neu entstandenen Szenevierteln von Peking und Shanghai. Die Gewinne sprudeln, und manch ein Manager wird mit Boni belohnt, die dem doppelten Jahresgehalt entsprechen.

    Das war 2008. Heute ist die große Party vorbei. VW steckt tief in der Krise, auch wegen des China-Geschäfts. In den Nullerjahren hatte Volkswagen dort einen Marktanteil von zeitweilig über 50 Prozent, er ist inzwischen auf unter 12 Prozent gefallen. Die Deutschen spielen auf dem größten Automarkt der Welt nur noch eine Nebenrolle. Inzwischen müssen sie froh sein, wenn sie in chinesischen Automagazinen überhaupt noch erwähnt werden. Dabei ist kein Auslandsmarkt für deutsche Automobilhersteller wichtiger als China, mehr als eine Million deutsche Arbeitsplätze hängen an diesem Industrie­zweig.

    Wo zuvor Selbstherrlichkeit herrschte, regiert nun Angst. Früher haben die Chinesen von Deutschen gelernt, was es heißt, erfolgreich Autos zu bauen. Nun könnte sich dieses Verhältnis umkehren.

    Ich bin von 2010 bis 2019 China-­Korrespondent verschiedener Medien, auch der taz. Wie alle deutschen Kor­respon­denten beobachte ich den chinesischen Automarkt. Was Technik und Design betrifft, kann die chinesische Konkurrenz mit den deutschen Autobauern zu keinem Zeitpunkt mithalten. Allerdings schauen wir nur auf den Verbrenner, nicht auf das Elektrosegment. Da gibt es damals schon Anzeichen, dass sich etwas verändert.

    Der chinesische Automobilmarkt hat nicht nur beruflich mit mir zu tun, sondern auch persönlich. Ich bin wahrlich kein Autofan. Aber ich bin in Wolfsburg geboren und habe einen Großteil meiner Kindheit und Jugend in der Volkswagenstadt verbracht. Vor allem ist die Geschichte von VW in China eng mit meiner Familie verbunden. Denn es war mein Vater, der einst Volkswagen nach China brachte.

    Wie alles begann

    An einem Morgen in Wolfsburg, im ­April 1978. Mein Vater ist Forschungsingenieur bei Volkswagen, als plötzlich das Telefon klingelt. „Wenpo“, so heißt mein Vater, „sprichst du Chinesisch?“, fragt ihn der Leiter der Öffentlichkeitsabteilung. Vor dem Werkstor stehe eine Gruppe Chinesen und einer behaupte, er sei der Maschinenbauminister.

    Mein Vater, in jungen Jahren vor Maos Kommunisten nach Taiwan geflohen, ist zu der Zeit der einzige Chinese im VW-Werk in Wolfsburg. Er glaubt in jenem Moment nicht, dass es sich bei der Gruppe um Chinesen aus der Volksrepublik handelt, das Land ist abgeschottet, vergleichbar mit dem heutigen Nordkorea. Als er die Delegation vor dem Werktor sieht, erkennt er auf einen Blick: Doch, das sind Chinesen. Etwas verloren stehen sie in ihrer Einheitskleidung da. Sie haben nicht einmal einen Dolmetscher dabei – und sind dankbar, dass sie sich mit meinem Vater unterhalten können.

    Diese erste Begegnung ist dem Zufall geschuldet, verändert aber alles. Eigentlich hatte sich der chinesische Minister die Nutzfahrzeugsparte von Mercedes anschauen wollen. Als er in Stuttgart mit dem Taxi unterwegs ist, sieht er den T2, im Volksmund auch bekannt als Bulli, mit dem großen VW-Zeichen darauf. Der Taxifahrer erzählt, dass dieses Fahrzeug aus Wolfsburg komme. Prompt setzt sich die Gruppe in den Zug und steht einige Stunden später vor dem Werktor von VW.

    Allein für den Taximarkt und die Parteikader würde sich ein VW-Werk lohnen, meinte mein Vater

    Noch am selben Abend lädt Produktionschef Günter Hartwich die Gäste ins offizielle Gästehaus des Konzerns ein. Erst nach dem Essen am Kamin kommen sie mit Hilfe meines Vaters ins Gespräch. Die Chinesen wollen sich Nutzfahrzeuge anschauen, doch in Wolfsburg werden nur Pkws gebaut, an denen ist der chinesische Minister nicht interessiert. Zu teuer für sein völlig verarmtes Land, sagt er. Es gebe in China nicht einmal ausreichend asphaltierte Straßen, geschweige denn Parkplätze. Produktionschef Hartwich wittert eine Chance und überzeugt den Minister, sich die Pkw-Produktion von VW in Wolfsburg dennoch anzusehen – mit dem Argument, dass sich auch im Nachkriegsdeutschland niemand vorstellen konnte, wie wichtig Autos für den wirtschaftlichen Aufschwung werden würden. Der chinesische Minister lässt sich darauf ein. So beginnen die Verhandlungen.

    Bei einem der nächsten Besuche ist es ein Mitarbeiter der VW-Finanzabteilung, der sich skeptisch zeigt. Sie haben sich in der Abteilung Chinas wirtschaftliche Kennzahlen angeschaut. Der Durchschnittslohn eines städtischen Angestellten liegt damals bei umgerechnet 100 D-Mark im Jahr – nach heutigen Maßstäben wären das 100 Euro. Selbst wenn jemand sein Leben lang arbeite, ohne zu essen und Miete zu zahlen, könne er sich keinen VW leisten, rechnet er vor. Ob China sich überhaupt Autos leisten könne, geschweige denn eine ganze Fabrik? Ohne die Frage zu übersetzen, antwortet ihm mein Vater. China sei zwar arm, aber zugleich sehr groß. Allein für den Taximarkt und die Parteikader würde sich für VW der Bau eines Werks schon lohnen.

    Der Finanzvorstand gibt schließlich grünes Licht. Und so nimmt die deutsch-chinesische Zusammenarbeit ihren Lauf, auch wenn es noch Jahre dauert, bis 1984 der erste VW Santana in Shanghai vom Band läuft. An Verkäufe an Privatkunden ist zunächst tatsächlich nicht zu denken. Die Kalkulation meines Vaters geht aber auf. Ab Mitte der 1980er prägen rot-gelbe Santanas das Straßenbild von Peking und Shanghai. Der gesamte Taximarkt ist komplett in der Hand von VW, ebenso die Regierungsfahrzeuge. Das schafft eine Verbundenheit, die bei der älteren Generation bis heute anhält. Wie einst der Käfer in der Bundesrepublik für viele das erste Auto war, entwickelt sich auch der Santana im Bewusstsein der Chinesen zu einem „Volks“-Wagen.

    Wolfsburg, April 1978. Wenpo Lee (Mitte) führt den chinesischen Minister Yang Keng (r.) durch die VW-Werkshallen   Foto: Felix Lee Familienarchiv

    Als ich den Santana zum ersten Mal auf Shanghais Straßen sehe, wundere ich mich. Warum ausgerechnet dieses altbackene Auto? In Wolfsburg fährt es kaum jemand, andere Modelle kommen mir moderner vor. VW wollte eigentlich auch in China den Golf verkaufen. Aber die chinesische Seite mag ihn nicht. Wenn ein Auto, dann ein richtiges Auto, finden sie. Und ein richtiges Auto ist für sie eins mit Stufenheck – auch wenn in den Kofferraum weniger hineinpasst als beim Golf.

    Mein Vater wird in den darauffolgenden Jahren zum Mittler zwischen den Kulturen. Er hilft, deutsche Standards – etwa beim Patentrecht – nach China zu bringen. Das erleichtert später auch anderen deutschen Firmen den Markteintritt. Die Eröffnung des VW-Werks markiert den Beginn der engen deutsch-chinesischen Wirtschaftsbeziehungen – es ist das erste euro­päische Großunternehmen, das in China einen Produktionsstandort aufbaut. Es folgen rasch auch deutsche Zulieferer, die wiederum weitere deutsche Unternehmen anlocken.

    Aufbruchstimmung

    Als Generalbevollmächtigter des Volkswagen-Konzerns wird mein Vater ab Mitte der 1980er-Jahre nach Peking entsandt, um dort die Verhandlungen mit der chinesischen Führung über den Bau weiterer Werke voranzutreiben. In dieser Zeit wohne auch ich für einige Jahre dort. Im Vergleich zu meinem Leben in Wolfsburg erlebe ich das Land als arm und rückständig. Die Behausungen vieler Chinesen sind eng und karg eingerichtet. Reis, Schweinefleisch und Klopapier werden rationiert, man bekommt sie nur gegen Lebensmittelkarten, die der Staat verteilt.

    Und dennoch liegt Aufbruch in der Luft. Unter Mao waren private wirtschaftliche Aktivitäten verpönt, sie spielten kaum eine Rolle. Nun werden die Geschäfte wieder mehr und bunter. Auf den Straßen gibt es Marktstände und Garküchen. Und auch die Menschen tragen immer seltener ­Einheitskleidung – dunkelblaue, graue und olivgrüne Arbeiteroveralls. Die ersten Cafés entstehen, in denen Rock­musik läuft und Nescafé angeboten wird. Überall spürt man Optimismus. Die Zuversicht ist groß, dass die Zeiten bessere werden.

    Das erste Büro von VW richtet mein Vater im Peking-Hotel ein. Die Betten werden durch Schreibtische aus­getauscht, das restliche Hotelmobiliar bleibt drin. Bürogebäude nach westlichem Maßstab, also mit Telefon­anschlüssen und Faxgeräten, gibt es noch nicht.

    Ich bin 10 Jahre alt und gehe auf die Schule der deutschen Botschaft. Als ich 1985 dort ankomme, zählt die Schulgemeinschaft weniger als 30 Schüler, die meisten von ihnen Kinder von Diplomaten. Unsere Klassenzimmer befinden sich in einer Diplomaten-Wohnung. Meine Klasse ist mit 8 Schülern die größte. Wir werden im Wohnzimmer unterrichtet.

    Wir führen zu dieser Zeit ein privilegiertes Leben. Es gibt ein spezielles Geschäft nur für Ausländer, erste westliche Hotels und Restaurants, die ­Chinesen nur in Ausnahmefällen betreten dürfen. Die Regierung heißt westliche Ausländer ausdrücklich willkommen, schließlich sollen sie zum wirtschaft­lichen Aufbau des Landes beitragen. Ich erinnere mich, dass mein Vater regelmäßig von hohen Regierungsbeamten eingeladen wird, auch wir als Familie. Mir sagen die Namen erst Jahrzehnte später etwas, als mir klar wird, dass aus den Gastgebern von damals Minister und Parteichefs wurden.

    Nach drei Jahren in Peking kehren wir nach Wolfsburg zurück. Die Zahl der Schüler auf der Deutschen Schule Peking ist in dieser Zeit auf über 100 angewachsen, die Klassen werden nun auf zwei Wohnungen verteilt. Viele meiner Mitschüler sind nicht mehr Kinder von Diplomaten, sondern deutscher Geschäftsleute – und die deutsche Community wächst stetig weiter.

    Hat keiner vor zu großen Abhängigkeiten gewarnt? „Doch“, sagt mein Vater, das habe aber keiner hören wollen. „Wer will schon der Miesepeter sein?“

    Viele westliche Länder entdecken China in den 1980er-Jahren für sich. Investoren aus Japan, Taiwan, Hongkong oder den USA sehen die Volksrepublik in erster Linie als Werkbank für günstige Arbeitskräfte zur Produktion von Turnschuhen, Haushaltswaren und Elektronik. Die deutschen Unternehmen gehen einen anderen Weg. Sie sind für China mehr als nur ein Handelspartner, sie prägen den Aufstieg des Landes zur zweitgrößten Volkswirtschaft der Welt maßgeblich mit. Denn sie bringen genau jene Industrien ins Land, die China benötigt: chemische Vorprodukte wie zum Beispiel Kunststoffe sowie Maschinen und Autos.

    Dabei verfolgt die kommunistische Führung unter ihrem Macht­haber Deng Xiaoping von Beginn ihrer Öffnungs­politik Ende der 1970er-Jahre an ein Ziel: das Land wirtschaftlich zu modernisieren und von westlichem Know-how zu profitieren, ohne dabei die Kontrolle über zentrale Bereiche der Wirtschaft aus der Hand zu geben. Dengs Strategie besteht darin, ausländisches Kapital und Expertise ins Land zu holen. Jedes ausländische Unternehmen muss aber in Form eines Joint Ventures mit einem chinesischen Staatsunternehmen als Partner zusammen­arbeiten. So will Deng sicherstellen, dass Technologie und Managementmethoden möglichst schnell auf chinesische Unternehmen übergehen. Der Wissens­transfer ist also explizit Teil der Bedingungen. Die chinesische Führung lässt ihre Ziele zwar nicht offiziell verlauten, aber es ist ein offenes Geheimnis, dass man die ausländischen Unternehmen, sobald sie ihren Zweck erfüllt haben, wieder loswerden will.

    Für die Deutschen entwickelt sich China in den Nullerjahren zum wichtigsten Absatzmarkt außerhalb Europas. Sie reisen als Lehrmeister ins Reich der Mitte und genießen sichtlich ihre Rolle als Überlegene. Nicht nur Martin Winterkorn, auch andere von VW vor und nach ihm. Die Chinesen be­gegnen den Deutschen mit Dankbarkeit und Respekt. „Made in Germany“ gilt als begehrtes Qualitätssiegel, deutsche Produkte erfreuen sich höchster Wertschätzung – allen voran deutsche Autos, die als Inbegriff technischer Perfektion gelten.

    VW steht an der Spitze dieser Entwicklung. Erst der Santana, dann der Jetta, der City Golf, der Polo, der Lavida und die eigens für China verlängerten Karosserien des Audi 100 – die Fahrzeuge des VW-Konzerns prägen das Straßenbild chinesischer Städte. Mein Vater hat daran seinen Anteil, zwei VW-Werke entstehen in seiner Zeit in China, ein drittes wird geplant. 1997 geht er in den Ruhestand und scheidet offiziell aus dem Unternehmen aus, bleibt aber für einige Jahre beratend für VW und andere deutsche und chinesische Unternehmer tätig, zunächst in Peking, ab 2000 dann in Shanghai.

    Gewissermaßen hat mein Vater mit die Grundlage für den Boom gelegt, der in den Jahren danach erst richtig losgeht. Bis 2019 ist Volkswagen an 39 Werken in der Volksrepublik beteiligt, der Marktanteil liegt da bei 14,4 Prozent. Er sinkt nur, weil auch andere west­liche Autobauer in China investieren, die Stückzahl steigt aber in rasantem Tempo weiter – bis ab 2012 ungefähr jedes dritte Auto von VW in China verkauft wird, bei BMW und Mercedes-Benz ist es ebenso. Von 2014 bis 2019 überweisen die VW-Werke in China jährlich zwischen vier und acht Milliarden Euro an die deutschen Zentralen von Audi und Volkswagen – Ingolstadt und Wolfsburg entwickeln sich zu den reichsten Städten der Bundesrepublik.

    „Mit einer solchen Größenordnung haben wir nie gerechnet“, sagt mein Vater rückblickend. Es ist eines der vielen Gespräche am Esstisch in seiner Wohnung in Berlin, die ich in jüngerer Zeit öfter mit ihm habe, seit VW in der Krise steckt und das China-Geschäft ganz besonders. Hat es keine Warnungen vor zu großen Abhängigkeiten gegeben?“, frage ich ihn. „Doch“, sagt er. Die habe es gegeben. Aber niemand habe sie ­hören wollen. „Wer will schon der Miese­peter sein?“

    Die Rechnung ist auf­gegangen: Taxis von VW im Jahr 2007 in Shanghai   Foto: Muhs/Caro/picture alliance

    Als ich 2010 als Korrespondent nach Peking ziehe, erinnert nichts mehr an die Armut, die ich als Zehnjähriger in den 1980er-Jahren noch gesehen habe. Peking, Shanghai und die vielen ­anderen Metropolen haben Skylines, die sich mit denen von New York und Chicago messen können. Garküchen sind hochpreisigen Restaurants gewichen. In den Shopping-Malls von Shanghai finden sich Flagship Stores fran­zösischer und italienischer Luxus­marken.

    Die größte Veränderung im Straßenbild aber betrifft den Verkehr. In meiner Kindheit waren in Peking Millionen Menschen auf zwei Rädern unterwegs. Statt Klingelgeräuschen und dem gleichmäßigen Fluss der Radfahrer dominieren nun Motorlärm und dichter Autoverkehr das Stadtbild. Die Fahrradstadt von einst ist zu einem automobilen Moloch geworden.

    2010 leben Zehntausende Deutsche in Peking. Nicht nur in den großen Städten, auch in den aufstrebenden Industrieparks der Provinzen bilden sie rasch die mit Abstand größte Gruppe westlicher Ausländer. Für ihre Bedürfnisse entstehen eigene Schulen, Geschäfte und Biergärten – kleine Inseln deutscher Lebensart inmitten des chinesischen Aufstiegs.

    Die Deutschen verdienen meist gut und treten nicht selten arrogant auf, besonders die deutschen Autobauer. Chinesische Mitarbeiter werden herumkommandiert, die Ehefrauen der meist männlichen Manager beklagen sich lautstark über die angebliche Rückständigkeit ihrer chinesischen Hausangestellten. Ich erinnere mich an einen Restaurantbesuch in Peking. Am Nebentisch sitzt ein deutsches Ehepaar. Weil die Angestellte etwas serviert, was das Ehepaar nicht bestellt hat, brüllt die Frau sie an, wie sie es in Deutschland in der Öffentlichkeit sicher nie wagen würde. Die junge Angestellte erträgt den Wutanfall mit gesenktem Kopf und ohne Widerworte.

    Es tut sich was

    Mit der Zeit verändert sich das Verhältnis von Deutschen und Chinesen. Die chinesischen Mitarbeiter verlangen Jahr für Jahr höhere Löhne. Mit dem Wohlstand wächst auch ihr Selbstbewusstsein. Immer deutlicher wird, dass auch die chinesische Führung sich mit der Situation nicht zufriedengibt. China wollte nie der ewige Schüler sein. Das ursprüngliche Ziel, von ausländischen Unternehmen zu lernen, um sie später durch eine starke heimische Industrie zu ersetzen, gelingt in einzelnen Branchen, etwa in der Textilindustrie, in der Elektronik oder in der Solarindustrie. Beim klassischen Verbrennungsmotor allerdings tun sich chinesische Unternehmen schwer, die deutschen Autobauer sind zu überlegen.

    Es ist schließlich Wan Gang, ein stets freundlich blickender und lächelnder Mittfünfziger, der als chinesischer ­Minister für Wissenschaft und Technologie eine neue Richtung vorgibt. Wan Gang hat in Clausthal-Zellerfeld in Niedersachsen studiert und mehrere Jahre bei Audi gearbeitet, er spricht sehr gut Deutsch. Im Frühjahr 2010 trifft sich die Nationale Reform- und Planungskommission, die im kommunistischen Apparat eine wichtige Rolle spielt. Bei der Sitzung teilt Wan Gang den Anwesenden mit, China solle nicht mehr länger von deutschen Herstellern abhängig sein. Er kündigt eine neue Antriebstechnologie an: den Elektromotor.

    Genau genommen ist der Elektro­motor keine neue Erfindung, die Technik ist sogar älter als der Verbrennungsmotor. Rückblickend wird man es wohl als eine der größten industriepolitischen Fehlentwicklungen betrachten, dass über 150 Jahre hinweg beim Automobil eine umweltschädliche Technologie bevorzugt wurde, anstatt den Elektromotor weiterzuentwickeln. Wie anders hätte sich die Geschichte der Mobilität entfalten können, hätte man schon früher auf diese saubere und effiziente Antriebstechnik vertraut?

    Wan Gang tut genau das. Schon früh entwickelt er eine umfassende Batteriestrategie, die nicht nur eine gezielte Förderung chinesischer Batteriehersteller wie BYD oder CATL vorsieht, sondern China auch den Zugang zu Rohstoffen in Afrika und Südamerika sichert.

    Ich erlebe Wan Gang zu jener Zeit bei einer Veranstaltung mit deutschen und chinesischen Automanagern in Peking. Auch hier erzählt er, wie er sich die neue Ära der Elektromobilität vorstellt. Für diese Vision wird er belächelt, von Deutschen und Chinesen. Zwar boomen Elektromotoren seinerzeit, allerdings nur in Mopeds und Treträdern. Dass ganze Limousinen mit Batterien betrieben werden sollen, erscheint auch vielen Chinesen kaum vorstellbar. Wan Gang lässt sich nicht beirren, die vorgetragenen Bedenken lächelt er freundlich weg.

    Im Frühjahr 2019 sehe ich von meiner Wohnung in Peking aus einen Bautrupp anrücken. Als ich einen Bauarbeiter frage, was hier gemacht wird, antwortet er, sie verlegten Fernwärme-leitungen, Glasfaser und Leitungen für Ladestationen – gleichzeitig

    In den folgenden Jahren bekommt die Elektromobilität mehrere Schübe. Elon Musk entdeckt China. Mit dem Eintritt Teslas auf dem chinesischen Markt ab 2013 und dem Bau einer Gigafactory ab 2018 in Shanghai wandelt sich Tesla in China vom Nischenanbieter zum Massenhersteller und wird in kurzer Zeit zum Maßstab für Elektromobilität.

    Die deutschen Autobauer haben diese Entwicklung nicht kommen sehen. Ich erinnere mich, wie VW-Vorstandschef Matthias Müller im Oktober 2017 über die US-Konkurrenz – ohne Tesla beim Namen zu nennen – sagt: „Es gibt Unternehmen, die kaum 80.000 Autos im Jahr verkaufen. Dann gibt es Firmen wie Volkswagen mit 11 Millionen Einheiten.“ Und weiter: „Wir sollten nicht Äpfeln mit Birnen vergleichen.“

    Musks Erfolg zeigt wiederum den Chinesen, dass auch ein Newcomer es schaffen kann, den traditionellen Autoriesen Konkurrenz zu machen. Warum dann nicht auch sie? Im ganzen Land entstehen bald Hunderte chinesische Start-ups, die Elektroautos bauen.

    Für einen weiteren Schub sorgen die Chinesen selbst mit einer Lockerung bestehender Regeln. Wer in den von Smog und Staus geplagten Metropolen Peking und Shanghai ein Nummernschild haben will, erhält sie bis dahin nur im Losverfahren. So soll die Zahl der Autos begrenzt werden. Die Chance, ein Nummernschild zu ergattern, liegt bei 1 zu 80. Nun gibt es eine Ausnahme: Elektroautos werden mit der neuen Regulierung von der Verlosungspflicht befreit.

    Die Regierung führt zudem eine Quote ein: Jedes zehnte in China verkaufte Auto soll ein sogenanntes New Energy Vehicle sein, also ein Elektroauto oder Plug-in-Hybrid. Diese Quote soll Jahr für Jahr sukzessive angehoben werden.

    Die Klagen sind groß – bei den deutschen, aber auch bei den chinesischen Autobauern. Sie klingen genauso, wie sie heute in Deutschland noch immer zu hören sind: Die Batterien seien zu leistungsschwach, es gebe viel zu wenig Ladestationen. Und überhaupt: Wer wolle schon elektrisch fahren? Die chinesische Regierung rudert zurück und lockert die Quote etwas, hält grundsätzlich aber an ihrem Kurs fest.

    Im Januar 2018 treffe ich gemeinsam mit Kollegen anderer Medien den China-Chef von Volkswagen, Jochem Heizmann, in einem Tagungsraum eines Pekinger Luxushotels. Dass er sich überhaupt mit Journalisten trifft, ist eher selten. Heizmann redet sachlich, auf kritische Nachfragen reagiert er gereizt. Heizmann ist in seiner Zeit als Vorstandsmitglied zuständig für das China-Geschäft, persönliche Nähe zu China und seine Kultur entwickelt er nicht. Anders als seine Mitarbeiter lebt er nicht einmal in Peking, sondern fliegt teilweise wöchentlich hin und her. Wir fragen ihn, wie sich VW angesichts der zusätzlichen Regularien neu aufstellen werde, der Kurs der chinesischen Führung sei ja eindeutig. Die Pläne für E-Autos lägen alle in der Schublade, antwortet Heizmann. Aber VW wäre ja schön blöd sie herauszuholen, solange Verbrenner sich noch so blendend verkauften.

    Der Rückstand Europas lässt sich kaum noch aufholen, sagt auch mein inzwischen 89-jähriger Vater an seinem Esstisch

    Im Frühjahr 2019 sehe ich von meiner Wohnung in Peking aus einen Bautrupp anrücken. Es dürften um die 100 Bauarbeiter sein. Binnen weniger Stunden haben sie mit Presslufthämmern und kleinen Baggern die gesamte Straße aufgerissen. Als ich einen Bauarbeiter frage, was hier gemacht wird, antwortet er, sie verlegten Fernwärmeleitungen, Glasfaser und Leitungen für Ladestationen – gleichzeitig. Fünf Tage später ist die Straße wieder zu­gebuddelt, die alten Bäume stehen wieder, neue Blumen und Sträucher werden gepflanzt. Und an jedem Parkplatz steht eine Ladesäule. Nicht nur in meiner Straße, im gesamten Stadtteil.

    Einige Monate später kehre ich nach Berlin zurück. In den nächsten Jahren wird vor meiner Wohnung mehrfach die Straße aufgerissen. Jedes Mal dauert es Monate. Fernwärmeanschluss hat meine Wohnung inzwischen, Glasfaser nach fast anderthalbjähriger Bauzeit auch. Die Ladestationen lassen immer noch auf sich warten.

    Der Schock

    Wegen der Pandemie vergehen Jahre, bis ich wieder nach China reisen kann. Erst im April 2023 findet die Automesse in Shanghai wieder statt. Wie viel in der Zwischenzeit passiert ist, merke ich erst dort.

    In einer der Messehallen drängt sich eine Menschenmenge vor einem Stand. Aus den Lautsprechern ertönt sanftes Wellenrauschen. Der chinesische Autobauer BYD inszeniert hier seine neue „Ozean“-Reihe: drei vollelektrische SUVs. Besonders der Seagull – Möwe –, das kleinste Modell der Serie, begeistert das Publikum. Mit seiner abgerundeten Form und dem auffälligen Zitronengelb erinnert es an den VW-Käfer. Die Batterie hat eine Reichweite von bis zu 400 Kilometern, was für diese Fahrzeugklasse viel ist. Umgerechnet rund 10.000 Euro kostet die Basisversion – das entspricht einem Viertel des ­Preises für den VW ID.3 Pro, dem Einstiegs­modell von Volkswagen.

    Auch das Spitzenpersonal der deutschen Autobauer ist zur Shanghai Motor Show angereist. Die Manager von Volkswagen stehen an diesem Vormittag vor dem BYD-Stand. Staunen und Entsetzen zeichnen sich in ihren Gesichtern ab. Mit dem Seagull bietet BYD das, was die deutschen Hersteller all die Jahre versäumt haben zu entwickeln – oder leichtfertig in der Schublade liegen ließen: ein vollwertiges Elektroauto für die breite Masse.

    2023 muss VW erstmals seit dem Markteintritt die Spitzenposition an den chinesischen Konkurrenten BYD abgeben. Besonders alarmierend für die deutschen Autobauer: Im Segment der Elektroautos kommt VW nur auf einen Marktanteil von rund 2 Prozent. BMW, Mercedes und Porsche spielen hier praktisch gar keine Rolle. Die deutsche Fachpresse spricht vom „Shanghai-Schock“. Während die deutschen Autobauer ihre neuesten Verbrennermodelle zur Schau stellen, zeigt die chinesische Konkurrenz ausschließlich Autos mit batteriebetriebenen Elektromotoren. Ihre Stände sind überlaufen. Für die Ausstellungsflächen von Mercedes, BMW, Porsche, Audi und VW interes­sieren sich trotz viel Lichts und riesiger LED-Wände nur wenige.

    Warum das unrentable VW-Werk in Osnabrück nicht mit einem Partner aus China betreiben?   Foto: Jens Gyarmaty

    Die deutschen Automanager, die in Peking und Shanghai stationiert sind, waren in den Jahren zuvor offenbar so sehr mit der Pandemie beschäftigt, dass sie annahmen, auch bei den chinesischen Wettbewerbern passiere nicht viel. Doch während in Deutschlands Chefetagen Pandemie­pläne diskutiert wurden, haben sich Chinas Megastädte gewaltig ver­ändert. Vor ­Corona prägten in Shanghai Smog, Lärm und endlose Staus das Bild. Nach der Pandemie rollen leise surrende Elektroautos durch die Stadt, und an nahezu jedem Parkplatz steht eine Lade­säule.

    Heute, im Jahr 2025, ist mangelnde Ladeinfrastruktur in Chinas Groß­städten kein Thema mehr. Sie ist überall vorhanden. Nicht nur vor der eigenen Haustür, sondern auch auf Park­plätzen vor großen Einkaufszentren, wo selbstfahrende Laderoboter ihren Service anbieten. Einstige Tankstellen haben Batterieaustausch-Netzwerke und Schnellladesysteme, bei denen die ­Batterie nach weniger als 10 Minuten zu 80 Prozent wieder aufgeladen ist. CATL, Chinas führender Batterie­hersteller, der auch weltweit an der Spitze steht, bietet Batterien für Reichweiten von über 1.000 Kilo­metern an, BYD und Nio bauen sie in ihre Fahrzeuge ein.

    Seit vergangenem Jahr ist in China jedes zweite verkaufte Auto elektrifiziert – und das ganz ohne eine deutliche Verschärfung der staatlichen Elektroauto-Quote. Der Markt hat sich längst verselbstständigt. Immer mehr Menschen entscheiden sich aus eigener Überzeugung für ein E-Auto.
    Und nun?

    Der Elektroboom in China hat für gewaltige Überkapazitäten gesorgt. 22 Millionen Autos werden in China derzeit im Jahr verkauft, Kapazitäten geschaffen haben die Autobauer für über 50 Millionen Autos. Die Hundert­tausende Autos, die auf gigantischen Flächen vor den Autofabriken oder vor Hafenanlagen stehen, sollen aber irgendwohin. Die USA haben schon unter Joe Biden als Präsident ihren Automarkt dicht gemacht und Zölle auf chinesische E-Auto-Importe von pauschal 100 Prozent erhoben. So drängen die Hersteller nach Südamerika, Russland, Afrika und Südostasien. Die EU-Kommission befürchtet zwar – ähnlich wie die USA – eine Schwemme von billigen chinesischen E-Autos. Doch insbesondere die Deutschen sind gegen Strafzölle, sie wollen Vergeltungs­maß­nahmen der Chinesen auf deutsche Auto­verkäufe in China vermeiden.

    Anders als beim Verbrenner liegt die Wertschöpfung eines chinesischen Elektroautos, von der Batterie bis zur Software, komplett in chinesischer Hand. Die deutschen Autobauer hingegen sind beim Herzstück des E-Autos, der Batterie, auf chinesische Lieferanten angewiesen.

    Der Rückstand Europas lässt sich kaum noch aufholen, sagt auch mein inzwischen 89-jähriger Vater an seinem Esstisch in Berlin. Ich berichte ihm, was ich über die Krisenstimmung in Wolfsburg weiß. Er informiert mich, was er aus chinesischen Medien über den Automarkt erfährt. Fast täglich bekommt er von ehemaligen Kollegen aus Changchun, Shanghai und Nanjing die Berichte über die Entwicklungen des chinesischen Automarkts geschickt, aus deutscher Sicht sind es Schreckensmeldungen.

    Wir sprechen auch darüber, wie es für VW weitergehen könnte. Auch wenn das noch vor Kurzem unvorstellbar war: Angesichts der technologischen Überlegenheit der Chinesen könnte ein Teil der Lösung sein, chinesische Hersteller von Batterien und Fahrzeugen für die Ansiedlung in Europa – möglichst in Deutschland – zu gewinnen. Warum das unrentable VW-Werk in Osnabrück nicht mit einem Partner aus der Volksrepublik betreiben? Das wird in Berater­kreisen des Wirtschaftsministeriums unter Robert Habeck Anfang des Jahres ernsthaft in Erwägung gezogen. So könnten Arbeitsplätze gesichert werden, Technologietransfer stattfinden – wir lernen von den ­Chinesen. VW selbst äußert sich auf Anfrage offiziell dazu nicht.

    Derartige Formen der Zusammenarbeit kennen deutsche Konzerne aus China, wo Joint Ventures einst die Eintrittskarte in den chinesischen Markt waren. Jetzt könnte es umgekehrt laufen: Die Chinesen sind die Lehrer, die Deutschen müssen auf die Schulbank.

    Mein Vater sagt, es brauche einen Mentalitätswechsel in Wolfsburg, und das werde nicht leicht. Noch immer hätten viele VW-Manager die Arroganz gegenüber China nicht abgelegt, noch immer wüssten sie nicht, wie man mit den chinesischen Partnern verhandeln soll. Von „Überforderung in Wolfsburg“ spricht er, auch von „Gier“.

    Als er noch für VW arbeitete, ging es um ganze zwei Werke in China. Heute sind es 37.

    Ob er sein Lebenswerk bedroht sieht? „Ja“, sagt er, „natürlich.“

    #Allemagne #Chine #économie #histoire