• Les Moocs ne vont pas remplacer les écoles de commerces, ils vont les diversifier - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/88647526694

    Non, les Moocs, ces cours en ligne massifs, ne menacent pas les formations existantes, estime une étude relayée par la Harvard Business Review. Pourquoi ? Parce qu’ils concernent surtout des publics extérieurs à ceux traditionnels des écoles de commerce. Une étude sur les 875 000 étudiants inscrits dans les #Mooc de la Wharton School montre que 78% des inscrits proviennent de l’extérieur des Etats-Unis. Ils attirent principalement des diplômés étrangers, notamment des pays en développement, des résidents américains nés à l’étrangers, et des minorités américaines sous-représentées. Plutôt que cannibaliser l’offre de cours, les Moocs semblent surtout un moyen pour élargir la portée de l’enseignement au-delà de ses (...)

    #éducation

  • Le patronat inflige un camouflet au président de la République
    http://www.filoche.net/2014/01/24/le-patronat-inflige-un-camouflet-au-president-de-la-republique

    Même Mme Parisot, qui dit ne plus rien avoir à faire avec le Medef, est ressortie pour crier : « pas de contreparties ». Pour Pierre Gattaz ce serait « suicidaire » de s’engager dans la voie de donner des objectifs chiffrés d’embauche. Le #patronat veut bien encaisser les milliards que lui propose le Président de la République mais n’a pas l’intention de rendre quoi que ce soit en retour, ni en emploi, ni en compétitivité. Aucun engagement, rien.

    Les patrons dominés par la #finance n’ont aucun intérêt à l’#emploi : ils utiliseront les « aides » reçues dans l’#économie-casino exactement comme les banques l’ont fait depuis 2009. Le total du bilan des 4 banques françaises les plus importantes représente 400 % du PIB de notre pays (ce qui rend bien dérisoire la comparaison avec la France qui atteint 94,3 % de dette par rapport à son Pib – dette envers ces banques !). Le seul bilan de la BNP-Paribas, à lui seul, est égal à 100 % de ce PIB. Elles vont très bien mais ne font rien pour contrarier la #récession de l’économie ni le #chômage de masse du pays. Les banques privées « sauvées » par le public ont continué comme avant, elles se sont recapitalisées, elles ont continué à spéculer et, sans aucune reconnaissance, sont revenues aux bénéfices antérieurs, redistribuant des dividendes massifs. 177 banquiers français ont touché en moyenne 1,56 million d’euros en 2012. Ceux de Dexia, qui ont rendu leur banque toxique, se gavent.

    Les #entreprises font et vont faire pareil : elles feront tourner l’activité ce qu’il faut pour dégager le maximum de marges que les #actionnaires exigent d’encaisser. Déjà elles ne produisent qu’à 70 % des capacités de production qui sont les leurs. Ca rapporte plus de ne pas produire que de produire. Comme le regrette un industriel de Aéroengines « les marges ont baissé parce qu’on a vendu plus que prévu ». « Les entreprises » ne veulent pas être compétitives, elles veulent être rentables au maximum. Si elles voulaient être compétitives, elles le seraient immédiatement, il suffirait de baisser les 210 milliards de dividendes qui grèvent l’an passé le coût de leurs produits. Mais non, elles s’attaquent au « coût du travail » plutôt qu’au coût du capital. Ces milliards qu’elles gagnent ou reçoivent, plutôt que de développer l’#économie, elles les placent aux Iles Caïmans !

    • Le Medef a tort ; un engagement à moyen terme sur les effectifs les contraindrait peu ou pas #cynisme . Un premier engagement sur la part des salaires dans la Valeur ajoutée (augmentation de salaires ou embauches) et un second engagement sur la part des investissements dans les bénéfices me paraitraient plus efficaces

    • Dans les commentaires, quelques propos de Filoche.

      il n’y aura pas de victoire par les urnes sans le PS, il gagnera toujours, un mouvement social est indispensable et pour qu’il existe il faut AUSSI (peut être surtout) une gauche socialiste, le PG est un groupuscule sans lien social sérieux, comme la LCR des années 70, et je sais de quoi je parle,

      Ah, il y aurait une union PS et FDG... Comme quoi, il fait comme si le dézinguage du FdG par le PCF à Paris était généralisé...

      pour les listes union de la gauche PS EELV FdG ils sont plutôt « bons » vu les circonstances défavorables mais cela dépendra de l’abstention…

      Ça se confirme, dans son esprit, le FdG est allié avec le PS...

      il y a plus de 120 villes de plus de 30 000 habitants ou les listes sont unitaires PS EELV FDG, c’est la majorité des grandes villes en jeu… on s’en félicite, c’est ce qu’il fallait faire partout,

      Ah... Et si le FdG est divisé, ce n’est pas à cause de l’offre faite aux cadres parisiens du PCF...

      le FdG désolé est divisé, et c’est normal, il ne peut y avoir de front unique « partiel », il se divise toujours sur la façon de faire un front unique complet

      Alors... Oui, Filoche est très intéressant dans les réflexions qu’il partage... Mais dans les actes, bon sang, mais quel boulet.

    • Je partage sinon le fruit de mes réflexions, car j’ai tiqué face à la comparaison des bilans bancaires et du PIB effectuée par Filoche.
      Le bilan bancaire, c’est le « patrimoine » que gère un banque à un instant t. Quand on dit que BNPP a un bilan équivalent au PIB français, ça veut dire que BNPP gère les actifs équivalents à la richesse créée en un an par l’économie française.
      Cela ne veut pas dire que la richesse de la banque est égale à la richesse de la France, comme la formulation peut le laisser entendre.
      Dire que le bilan bancaire vaut 400% du PIB, c’est comme si on s’étonnait que le patrimoine des gens du village était 4 fois supérieur à la somme des revenus annuels des gens du village. Comme il nous faut 20 ans pour se payer une maison, le facteur 4 n’a rien de choquant...

      Par contre la croissance vertigineuse des bilans bancaires, ça dit un truc essentiel, c’est que la richesse est de plus en plus capitalisée dans dans les banques, ce qu’on peut résumer en disant que la richesse est de plus en plus accaparée par les capitalistes, les possédants, et donc de moins en moins par les autres...

      http://www.lesbanquesetlasociete.be/le-bilan-bancaire
      http://www.etudier.com/dissertations/Diff%C3%A9rence-Entre-Bilan-De-La-Banque/350422.html

  • Les collectivités territoriales doivent « passer à une gouvernance contributive » - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/217067/les-collectivites-territoriales-doivent-passer-a-une-gouvernan

    En ces temps de crises - financière, environnementale et sociale - un mouvement porteur d’espoir prend de l’ampleur : l’économie collaborative. Grâce aux outils du numérique qui facilitent les échanges, les initiatives innovantes basées sur le partage réorganisent le marché des biens et des services. Michel Briand, vice-président de Brest Métropole Océane, explique en quoi les collectivités territoriales ont tout leur rôle à jouer dans cette économie collaborative.

    #Michel-Briand #économie-collaborative #P2P

  • Le SMIC, la meilleure arme anti-crise - Les Ernest
    http://www.les-ernest.fr/le-smic-la-meilleure-arme-anti-crise

    Philippe Ashkénazy, spécialiste de l’économie du travail, fait une hypothèse engagée et à contre-courant… Et si le modèle social français était le mieux adapté à nos économies tertiaires mondialisées ? Et si les modèles anglo-saxons choisissaient de converger vers notre modèle et non l’inverse ?

    http://www.dailymotion.com/video/xbwpp2_philippe-askenazy-le-smic-la-meille_news

    #économie
    #économie-du-travail
    #SMIC
    #Philippe-Askenazy

  • L’économie cannibale | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1829

    L’économie de la zone euro est en train de se dévorer elle-même, ou plus précisément une partie de la zone (l’Allemagne et globalement les pays du « Nord ») est en train de dévorer l’économie des pays du « Sud ».

    Prenons l’exemple des dévaluations internes, autrement dit de ces politiques qui consistent à baisser les salaires brutalement, à la fois directement et indirectement par le biais de fortes réductions des avantages sociaux, dans le but, dit-on, d’accroître la compétitivité de ces pays. Que ce passe-t-il alors ? La baisse importante de revenu des ménages provoque une contraction de la croissance (Grèce, Espagne, Italie, Portugal). Cette contraction engendre une chute de la production, mais aussi des marges bénéficiaires des entreprises. Le chômage y dépasse alors les 25% (Grèce et Espagne). Si la compétitivité s’améliore, ce qui est le cas en Espagne, c’est essentiellement au détriment des autres pays du Sud, soit essentiellement la France. La production industrielle se stabilise pour un temps. Mais cela ne dure pas. En effet, la chute des marges globales, et l’incertitude sur le niveau de la demande, entraînent une forte chute de l’investissement. Sans investissement, les entreprises ne peuvent exploiter le gain en compétitivité. Pire, les entreprises ont du mal à renouveler leur appareil productif. Ce dernier vieillissant, la productivité du travail cesse de s’accroître, puis commence à diminuer.

    Il faut alors pousser plus loin la baisse des revenus pour maintenir la compétitivité par rapport aux autres pays. Progressivement, l’économie devient complètement extravertie car la demande intérieure disparaît. Les économies en dévaluation interne ne peuvent trouver leur salut qu’au dépens des autres, car il n’y a plus de marché intérieur. Ce schéma pourrait être acceptable dans le cas d’un petit pays dont les partenaires maintiendraient une politique économique expansive. Mais, quand cette dévaluation interne est le fait de la 3ème et de la 4ème économie de la zone Euro (Italie et Espagne), c’est une politique sans issue. Cela se traduit par une croissance de l’Allemagne, et une stagnation, voire une récession pour l’ensemble de la zone. La productivité globale sur la Zone Euro augmente, du fait de l’Allemagne, mais elle décroît désormais en Espagne et Italie, et stagne en France. Aujourd’hui, l’effondrement de l’investissement (qu’il s’agisse de l’investissement productif ou de l’investissement en logement) est le signe le plus tangible que la crise n’est pas derrière mais devant nous....

    #économie
    #économie-cannibale
    #PIB
    #zone-euro
    #crise
    #austérité
    #inflation
    #Taux-d'intérêts

  • Sept thèses sur l’économie décentralisée | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1745

    Sept thèses sur l’économie décentralisée
    21 novembre 2013
    Par Jacques Sapir
    L’économie, ce mot désignant ici l’activité scientifique, est en train de traverser une période de profonde mutation, comme en témoigne un débat que l’on peut suivre (The Unofficial Paul Krugman Web Page) entre Paul Krugman et Jamie Galbraith. Il est extrêmement intéressant que la question de la méthodologie de l’économie soit à nouveau abordée, et en particulier non pas tant le rôle des mathématiques (qui ne sont qu’un langage comme un autre) que le rôle des métaphores empruntées à la physiques ou à la mécanique, métaphores qui me semblent en effet très pernicieuses. L’économie est fondamentalement une science sociale, ce qui n’implique pas de la considérer comme une science “molle”. Devant ces développements, j’ai décidé de republier un article qui est paru dans les numéros de septembre et novembre 2003 de la Post-Autistic Economics Review. Cet article expose sept thèses dont l’importance, dix ans après leur première publication, me semble inchangée pour bien comprendre ce qu’est l’économie à la fois en tant que discipline scientifique, en tant qu’activité pratique et en tant que domaine de recherches.

    #économie
    #économie-décentralisée
    #Jacques-Sapir

  • Philippe Béchade : « 1 million de milliards de dollars d’encours sur les dérivés en 2014 » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/07/philippe-bechade-1-million-de-milliards-de-dollars-de

    « L’encours global est actuellement de 750.000 milliards de dollars. Autrement dit, nos 65.000 milliards d’économie réelle, dans laquelle vivent les vrais gens, c’est totalement subalterne au regard des 750.000 milliards qui tournent autour de nos têtes sous forme de positions virtuelles. Le moindre petit décalage dans les flux monétaires qui permettent de tenir et de faire gonfler cette bulle, c’est-à-dire le moindre abaissement des injections monétaires peut tout faire éclater. Si l’on fait confiance à la BCE et à la Fed jusqu’à mars prochain, je pense qu’on pourrait atteindre en 2014 la somme pharaonique de 1.000.000 de milliards d’encours sur les dérivés. Voilà l’enjeu… ce n’est pas dans l’économie réelle ».

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VL8fCvwcV1A

    #économie
    #économie-réelle
    #flux-monétaires
    #dérivés
    #Philippe-Béchade
    #BCE
    #Fed

  • TAE (Travailler et apprendre ensemble) : projet pilote travail et formation - Mouvement International ATD Quart Monde
    http://www.atd-quartmonde.org/TAE-Travailler-et-apprendre,2454.html

    TAE est un projet pilote du mouvement ATD Quart Monde. A TAE, nous nous associons pour créer les conditions d’une entreprise solidaire qui fait une place à tous. Cette vidéo montre notre projet expérimental. Et au delà du projet, pour soutenir notre action et vous équiper en ordinateurs d’occasion solidaires, visitez notre site : ecosolidaire.org.

    #atd-quart-monde
    #recycler-vieux-pc
    #économie-sociale-solidaire

  • Washington tacle le modèle économique allemand... Berlin répond
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20131031trib000793486/washington-tacle-le-modele-economique-allemand-berlin-repond.html

    L’Allemagne a répondu, ce jeudi, aux critiques émises par le Trésor américain sur le modèle économique allemand. « Le surplus commercial reflète la compétitivité de l’économie allemande », a martelé le ministère de l’Économie.
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    Il ne fallait pas commencer ! Berlin a répliqué, ce jeudi 31 octobre, aux attaques de Washington, qui a sévèrement critiqué son modèle économique et ses répercussions sur le reste de l’Union européenne, mercredi. « Le gouvernement américain devrait analyser sa propre situation économique d’un œil critique », a déclaré un proche de la Chancelière Angela Merkel, cité par le Wall Street Journal.

    Le ministère de l’Économie répond au Trésor

    « Le surplus commercial reflète la forte compétitivité de l’économie allemande et la demande internationale pour des produits allemands de qualité », a réagi le ministère de l’Économie dans un communiqué.

    Dans un rapport publié mercredi, le Trésor américain avait vivement critiqué le modèle économique allemand fondé sur la puissance des exportations :

    « L’Allemagne a conservé un large excédent commercial tout à long de la crise financière, et en 2012, son excédent nominal courant était plus important que celui de la Chine. Le rythme anémique de croissance de sa demande intérieure et sa dépendance aux exportations ont entravé le rééquilibrage à un moment où de nombreux autres pays de la zone euro ont subi une pression sévère pour réduire la demande et compresser les importations. »

    Des tensions palpables

    Washington reproche à Berlin d’avoir inondé l’Europe de ses produits au moment où ses partenaires commerciaux étaient contraints de pratiquer d’importantes politiques de rigueur ralentissant leur croissance.

    Les tensions sont de plus en plus palpables entre les deux gouvernements depuis les révélations du quotidien allemand Der Spiegel, qui a affirmé que les États-Unis avaient espionné le portable d’Angela Merkel.

    #économie
    #crise
    #exportation
    #Etats-Unis
    #Trésor-américain
    #Allemagne
    #économie-allemande
    #Angela-Merkel
    #croissance

  • Projet » L’économie sociale et solidaire, une réponse à la crise ?
    http://www.revue-projet.com/articles/2013-10-l-economie-sociale-et-solidaire-une-reponse-a-la-crise

    L’économie sociale et solidaire est parée de mille vertus en raison de la promesse qu’elle porte : celle d’une économie gouvernée démocratiquement, dont l’objectif n’est pas de faire du profit mais de satisfaire les besoins. En pratique, cette promesse n’est pas toujours tenue. Tour d’horizon des défis auxquels l’économie sociale et solidaire est aujourd’hui confrontée.

    Dans quelle mesure les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont-elles compatibles avec la transformation de l’économie qui nous semble souhaitable et désirable ? Telle est la question ouverte par cet article. Car l’enjeu n’est pas de s’adapter à une croissance devenue faible, voire inexistante, mais de penser un nouveau régime d’activité riche en bien-être pour tous et réellement soutenable.

    L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE,
    VERTUS ET PROMESSE
    L’émergence de la notion d’économie sociale et solidaire plonge ses racines dans l’histoire française des quatre dernières décennies. Au-delà des réalités qu’elle recouvre et des organisations qu’elle rassemble, dont l’origine est ancienne et les pratiques diverses, la notion d’ESS a porté un projet politique : celui d’une autre façon de faire de l’économie, qui n’aurait pas pour but de réaliser du profit mais de satisfaire les besoins, tout en adoptant une gouvernance démocratique.

    La notion d’ESS s’est ainsi progressivement imposée au cours des dernières décennies à travers la convergence de deux mouvements. Le premier, qui s’est développé au cours des années 1970, a donné une nouvelle visibilité à l’économie sociale historique (coopératives, mutuelles et associations), qui se définit par ses statuts (non-lucrativité et gouvernance démocratique). Ce mouvement, souvent lié à la « deuxième gauche », souhaitait affirmer le rôle des initiatives issues de la « société civile » dans le changement social.

    Le second mouvement qui a porté la notion d’économie solidaire est né dans les années qui suivirent, en réponse à la crise, considérée comme une crise sociale, mais aussi comme une crise de notre modèle de développement. L’économie solidaire a ainsi pris la forme d’initiatives visant à offrir des emplois à des personnes victimes du chômage de masse (insertion par l’activité économique de personnes jugées inemployables, micro-crédit, finance solidaire, etc.). Elle a également promu des formes d’échange plus équitable (commerce équitable, systèmes d’échanges locaux) et a soutenu toutes les formes de production plus soutenables (énergies renouvelables, agriculture biologique). Ces initiatives, souvent portées par des militants issus de l’action sociale, ont été soutenues activement par quelques hauts fonctionnaires qui ont vu là un moyen alternatif de remplir les missions que l’action publique peinait à assurer.

    #économie-sociale
    #économie-solidaire
    #crise

  • Benjamin Coriat 4/4 : Du local au continental : quel est le bon échelon pour une nouvelle politique industrielle ? - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-les-carnets-de-l-economie-benjamin-coriat-44-du-local-au-cont

    Benjamin Coriat 4/4 : Du local au continental : quel est le bon échelon pour une nouvelle politique industrielle ?

    #économie
    #politique-industrielle
    #idéologie
    #changer-l'Europe
    #Benjamin-Coriat
    #Économistes-Atterrés
    #économie-circulaire
    #territoire

  • La #confiance dans l’économie du partage en question - Ouishare.net
    http://ouishare.net/2013/03/trust-in-the-sharing-economy-who-will-succeed-and-how

    « Voulons-nous d’une société contrôlant notre identité en ligne comme Facebook devienne le seul gardien de notre réputation en ligne ? », interroge Francesca Pick pour OuiShare. C’est pourtant bien ce qui pourrait advenir. Facebook dispose à la fois des données et de la taille critique pour devenir le standard de l’identité et de la réputation en ligne. Demain, il sera capable d’intégrer une place de marché locale ou un Airbnb directement depuis Facebook. Alors que la plupart des sites construisent (...)

  • Contre les hausses de prix : échelle mobile des salaires et des pensions - [Portail de LUTTE OUVRIÈRE]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/contre-les-hausses-de-prix-echelle

    Ainsi, quand un arboriculteur touche 40 centimes pour un kilo de pommes, le consommateur le paie 2,40 euros. Quant à la cerise bigarreau, elle peut être facturée au consommateur jusqu’à cinq fois plus cher qu’elle n’a été payée au producteur ! Ces produits ne subissent pourtant pas de transformations.

    Quant à la viande, bovine aussi bien que porcine, ses prix à la production ont connu à plusieurs reprises des baisses telles que les éleveurs ne récupéraient même pas leur mise de départ. Jamais les consommateurs n’ont bénéficié des baisses de prix à la production. Quoi d’étonnant puisque, au rayon boucherie, la marge commerciale prélevée sur le kilo de longe de porc par la grande distribution a bondi de 39 % à 55 % en dix ans !

    Et les seuls produits pour lesquels la grande distribution ne peut pas prélever de marges aussi élevées, c’est lorsque les fournisseurs ne sont ni des petits paysans ni des éleveurs, mais les mastodontes de l’industrie alimentaire genre Danone ou Nestlé. Mais le consommateur, lui, doit payer les marges des deux.

    Il n’est pas étonnant que les groupes capitalistes de la distribution soient, même en cette période de crise, parmi les plus florissants. Leurs propriétaires, les Mulliez, Halley, Leclerc, font partie des premières fortunes de ce pays. Pour s’enrichir, ils ajoutent à l’exploitation de leurs propres salariés qui sont parmi les plus mal payés, les prélèvements sur les producteurs et le vol sur les consommateurs.

    • Être paysan, aujourd’hui, correspond à être esclave. En effet, les paysans doivent lourdement s’endetter pour produire selon les normes des industriels de l’agroalimentaire ou de la grande distribution. Les investissements faits, les cahiers des charges atteints, les normes changent, réclamant de nouveaux investissements, donc de nouveaux emprunts. Et ainsi de suite.

      La taille, dans l’agriculture et l’élevage, semblent compter, pour avoir un quelconque poids face à des partenaires commerciaux qui, de toutes façons, trouveront toujours moins cher à l’autre bout de la planète...

      #économie-esclavagisme

  • La programmation pour les nuls :

    SI( dateAchat + periodeGarantie + periodeAleatoire > dateAujourdHui ET modeleCourant < modeleActuel ) ALORS autoDestruction() ;

    Je soupçonne le contrôleur disque de mon MacMini de 16 mois d’agoniser sur la base des symptômes suivants : freezes intempestifs aléatoires, mais en rapport avec les accès disques (et non expliqués par les processus vus sur le « Moniteur d’activité »), accès disque aléatoirement anormalement longs, démarrage long (jusqu’à plusieurs dizaines de minutes pour relancer la machine), refus de lire divers DVD de réinstallation (lisibles sur une autre machine). Aucune erreur disque constatée via l’« Utilitaire disque ».

    #économie-obsolescence_programmée #informatique-développement #informatique-programmation #informatique-pseudo_code #informatique-algorithme #économie-conspiration #informatique-code_is_law #ironie #informatique-panne #informatique-apple-macmini

    • Oui, c’est clair, j’ai pas de bol, mon pitoyable cours de programmation était ironique. J’avoue avoir laissé ma frustration s’exprimer...

      Pour autant, à l’époque des modes pour l’informatique verte, Apple en est à contre-courant. Je fais notamment référence aux iPod, iPhone et autres iPad dont on ne peut, ou alors très difficilement, changer la batterie. C’est pourtant un composant qui s’use tout à fait normalement, dans des conditions d’utilisation normales, ce qui pousse les constructeurs, habituellement, à permettre son remplacement aisé.

      Par ailleurs, j’ai noté que lors de l’apparition d’une nouvelle version d’un programme informatique, les précédentes rencontrent des crash anormalement élevés. La cause semble être liée à la répartition des équipes de développement. Dès qu’un logiciel est livré et que les éventuels premiers bugs sont corrigés (il n’existe pour ainsi dire pas de logiciels exempts de bugs, il faut donc admettre que cela soit devenu « loi » informatique), les équipes sont basculées sur la prochaine version du produit. Le potentiel commercial de la précédente version disparaissant avec l’annonce de la prochaine, toutes les équipes passent sur celle-ci, l’ancienne cumulant les bugs...

      Bref, je regrette que, de fait, les utilisateurs se voient imposée une informatique de plus en plus jetable. Avec le « cloud », on va jusqu’à déposséder les utilisateurs de leurs objets, voire même de leurs droits...

  • Comment dérober les en vogue ?

    Thieves Found Citigroup Site an Easy Entry
    http://www.nytimes.com/2011/06/14/technology/14security.html

    D’abord, en se connectant avec un compte client de la banque (un petit hameçonnage pour en obtenir un sans risque ?) Ensuite, en modifiant l’URL du navigateur, modifiant son identifiant numérique par un autre. À la portée d’un gamin ou presque.

    Moi qui pensais que ma banque en ligne n’était pas sécurisée... Ben oui, il suffit de 10.000 essais (maximum) pour se connecter à un compte client.

    #informatique-sécurité #informatique-piratage #économie-banque

  • Vous vous souvenez forcément de The Million Dollar Homepage http://www.milliondollarhomepage.com et de toute son histoire http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Million_Dollar_Homepage

    Depuis, il faut croire que Alex Tew https://twitter.com/tewy est bourré d’idées aussi simples que géniales, puisqu’il a lancé le site Do Nothing for 2 Minutes http://www.donothingfor2minutes.com qui consiste à... ne rien faire durant deux minutes, justement. Dans quel but ? Outre le demi-million de « fans » sur facebook, on attend toujours la suite du projet, si une telle suite devait arriver un jour.

    #internet-web #buzz-the_million_dollar_homepage #buzz-do_nothing_for_2_minutes #économie-business #personnalité-alex_tew

    • Je dois avouer que j’ai jamais compris l’intérêt (donc : pas compris le succès non plus) :
      – d’abord dans l’absolu je ne vois pas l’intérêt de ne rien faire pendant deux minutes ;
      – et dans ce cas précis, je ne vois pas l’intérêt de ne rien faire pendant deux minutes mais devant une page Web un peu moche (version maritime du fond d’écran « Désir d’Avenir ») qui m’affiche un compteur.

      Enfin sérieusement, les gens arrivent sur cette page, et restent immobiles sans rien faire pendant réellement deux minutes à regarder le compteur qui décompte ? Et ceux qui tiennent jusqu’au bout, ils se sentent mieux ? (Perso, je tiens 10 secondes, le temps de me dire que je n’ai aucune raison d’obéir à cette page moche, et là, ça me dit « FAIL ». Nan mais hé ho.) Tu l’as fait ? Jusqu’au bout ?

    • Oui, @ARNO*, je l’ai bien fait, à l’époque, jusqu’au bout. Et là, je me suis contenté de laisser la page ouverte dans un autre onglet. Trève de suspense : au bout de deux minutes, tu as la possibilité de laisser ton adresse email pour que le site te contacte quand il aura quelque chose à te dire. Plusieurs mois plus tard, j’attends toujours.

      Si le service a engendré l’engouement des masses, c’est certainement pour deux raisons. D’une part, l’inutile plaît aux gens ; avant l’avénement de YouTube, les gens s’envoyaient déjà des vidéos inutiles par email, alors pourquoi par des renvois vers des sites inutiles. D’autre part, la simplicité est un facteur de succès pour un « buzz », surtout quand il est aussi simple à véhiculer qu’un « Like » ou qu’un « RT » et que... c’est pour ainsi dire la seule chose à faire sur cette page. Le défi relevé, réussi, plaît, manifestement, même s’il ne réclame aucune compétence particulière pour sa réussite (sinon la patience ?)

      Le génie de l’auteur ? Avoir tenté des trucs tellement cons qu’on ne peut imaginer qu’ils marchent, et en faire des succès planétaires en dépit du bon sens.

  • Mon imprimante HP m’enquiquine sérieusement avec son obsolescence programmée. http://fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programmée

    Elle me fait le chantage suivant : soit je change mes cartouches d’encre dont la date de péremption a expiré, soit elle se traîne comme une limace. J’entends par là que si je n’obtempère pas, elle bloquera systématiquement mes impressions par le message d’avertissement durant de longues minutes d’attente avant chaque document imprimé. Et lorsqu’elle se mettra à imprimer, la vitesse d’impression passera de 20 ppm à 20 mpp.

    J’ai fini par abandonner le combat et accède à sa demande. J’ai l’impression de plier sous des menaces mafieuses. Soit. En contrepartie, j’ai investi dans ce magnifique poster qui figure au-dessus du mur auquel fait face mon bureau et qui explique le fond de ma pensée, à savoir que les imprimantes ont effectivement été envoyées de l’enfer (et je vous laisse deviner qui, par conséquent, les a produites) :

    http://theoatmeal.com/comics/printers

    Bref, j’ouvre mon tiroir de stock d’encres, dont probablement la moitié est périmée. J’ai en effet eu la naïveté de croire qu’une encre d’imprimante à 4.000 € le litre n’expire jamais. Cela fût le cas à une époque. D’ailleurs, tous les fabricants d’imprimantes se targuent que leurs encres minérales sont là pour durer, contrairement aux innombrables imitations, non ? Soit.

    Là se pose un autre problème.

    Je peux savoir si une cartouche a expiré facilement : je la place dans l’imprimante, et si elle râle, c’est qu’elle a expiré, donc je jette la cartouche toute neuve hors de prix à la poubelle. OK. J’ai fait mon deuil. Tant pis pour moi d’avoir fait confiance à HP. J’essaierai un autre fabricant à l’avenir dans l’espoir qu’il ait des méthodes commerciales qui n’impliquent pas une obsolescence programmée exacerbée. (Je suis candide, mais me plais à croire optimiste.)

    Mais... comment puis-je choisir la cartouche d’encre non expirée la plus ancienne ? Je veux dire : sans même céder à la mode écologique de l’informatique verte ou à être radin, j’aimerais limiter le gâchis de ce stock en voie de devenir inutile. Entre choisir une cartouche expirant dans 1 mois et une autre dans 1 an, je préférerais autant choisir celle qui expire bientôt, histoire de faire des économies (à tous les niveaux : économique, écologique, etc.)

    Or, je ne trouve nulle part de date de péremption sur les emballages des cartouches. Et bien sûr, une fois ouverte, elle sèche ou son encre s’évapore (j’y pense : je suis peut-être allergique aux vapeurs d’encre de mon imprimante avec laquelle je partage mon bureau, d’où ma toux quasi permanente depuis son achat, maintenant que j’y pense ?)

    Bref, je ne suis pas content.

    Le prochain qui signe son mail « merci de ne pas imprimer cet email », je lui fais bouffer mon stock de cartouches périmées.

    #hp #économie-obsolescence_programmée #enfer #économie-business #imprimerie-imprimante #imprimerie-encre #santé-allergie #écologie #imprimerie-performance #informatique-email #psychologie-colère

    • William #Shakespeare disait aussi dans Timon d’Athènes :

      De l’or ! De l’or jaune, étincelant, précieux ! Non, dieux du ciel, je ne suis pas un soupirant frivole... Ce peu d’or suffirait à rendre blanc le noir, beau le laid, juste l’injuste, noble l’infâme, jeune le vieux, vaillant le lâche... Cet or écartera de vos autels vos prêtres et vos serviteurs ; il arrachera l’oreiller de dessous la tête des mourants ; cet esclave jaune garantira et rompra les serments, bénira les maudits, fera adorer la lèpre livide, donnera aux voleurs place, titre, hommage et louange sur le banc des sénateurs ; c’est lui qui pousse à se remarier la veuve éplorée. Celle qui ferait lever la gorge à un hôpital de plaies hideuses, l’or l’embaume, la parfume, en fait de nouveau un jour d’avril. Allons, métal maudit, putain commune à toute l’humanité, toi qui mets la discorde parmi la foule des nations...

      #Marx, quelques siècles plus tard, disait qu’il était un des premiers à avoir décrit dans ce passage un des fondements du #fétichisme-de-la-marchandise. Il le reprit et le reformula dans « Ébauche d’une critique de l’#économie-politique » :

      Ce que je peux m’approprier grâce à l’argent, ce que je peux payer, autrement dit ce que l’argent peut acheter, je le suis moi-même, moi le possesseur de l’argent. Les qualités de l’argent sont mes qualités et mes forces essentielles en tant que possesseur d’argent. Ce que je suis et ce que je puis, ce n’est nullement mon individualité qui en décide. Je suis laid, mais je puis m’acheter la femme la plus belle. Je ne suis pas laid, car l’effet de la laideur, sa force repoussante est annulée par l’argent. Personnellement je suis paralytique mais l’argent me procure vingt-quatre pattes ; je ne suis donc pas paralytique. Je suis méchant, malhonnête, dépourvu de scrupules, sans esprit, mais l’argent est vénéré, aussi le suis-je de même, moi, son possesseur. L’argent est le bien suprême, donc son possesseur est bon ; au surplus, l’argent m’évite la peine d’être malhonnête et l’on me présume honnête. Je n’ai pas d’esprit, mais l’argent étant l’esprit réel de toute chose, comment son possesseur manquerait-il d’esprit ? Il peut en outre s’acheter les gens d’esprit, et celui qui est le maître des gens d’esprit n’est-il pas plus spirituel que l’homme d’esprit ? Moi qui puis avoir, grâce à l’argent, tout ce que désire un cœur humain, ne suis-je pas en possession de toutes les facultés humaines ? Mon argent ne transforme-t-il pas toutes mes impuissances en leur contraire ?

  • L’#automatisation et le self-service : on finit par ne plus parler qu’à des #machines (et j’ajouterais, sur les hotlines, à des humains tenus de se comporter comme des machines). Selon le LA Times, ce mouvement de #déshumanisation s’accélère dans le #commerce.

    Automation accelerates in retail sector : Retail jobs are disappearing as shoppers adjust to self-service – latimes.com « MAHB Sustainability Initiative
    http://mahbsustainability.wordpress.com/2011/03/05/automation-accelerates-in-retail-sector-retail-jobs-ar

    Automation — long a force in agriculture and manufacturing — is accelerating in the retail sector, a trend that could hamper efforts to bring down the nation’s stubbornly high jobless rate.

    In an industry that employs nearly 1 in 10 Americans and has long been a reliable job generator, companies increasingly are looking to peddle more products with fewer employees. Shipping and warehousing workers are being replaced by robots that can process packages more efficiently than humans. Virtual assistants are taking the place of customer service representatives. Kiosks and self-service machines are reducing the need for checkout clerks.

    Implications for sustainability?
    1. few jobs means even greater anger
    2. ability to affect the system even more remote as machines can’t engage.
    These looks expensive.

    My own tendency to use #Amazon for all sorts of things means the brown truck driving more miles to deliver small packages..

    #chômage #cdp

    • Comme là il s’agit de l’activité commerciale, on le voit plus car ce sont les gens avec qui ont a une interaction durant nos moments de vie où on est « consommateur ». Mais ce processus liant #économie, #automatisation, #réification, ce n’est pas nouveau...

      On peut même dire que c’est le propre de l’#économie-de-marché, et plus encore depuis le #machinisme et les automatismes qui en ont découlé.

      En fait, contrairement à ce que disent beaucoup de critiques de la cybernétique, ce qui est dangereux dans ce phénomène ce n’est pas du tout que les machines vont remplacer les humains : mais c’est que l’ « on fait des humains des machines » !