L’Économie « Sociale et Solidaire » : un contresens absolu. Le mode d’exploitation capitaliste des « richesses » ne peut être ni social ni solidaire.
Railcoop au bord de la faillite : les coulisses d’un déraillement | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/railcoop-bord-de-faillite-coulisses-dun-deraillement/00107698
ransports Railcoop au bord de la faillite : les coulisses d’un déraillement
Le 27 Juillet 2023
16 min
Fiasco dans le fret, retard dans l’offre voyageurs Bordeaux-Lyon, crise interne… Après trois ans d’existence, la coopérative ferroviaire Railcoop traverse un long tunnel, sans réelles perspectives d’en voir le bout.
Clap de fin pour Railcoop ? La société qui voulait relancer la liaison ferroviaire entre Lyon et Bordeaux est en tout cas sur la corde raide. Si la coopérative ne parvient à trouver 500 000 euros d’ici la fin du mois de septembre pour payer les salaires et les fournisseurs, elle devra mettre la clé sous la porte.
Au cours du mois de juin, Railcoop a donc imploré ses sociétaires, à coups de mails hebdomadaires, de reprendre des parts au capital social de l’entreprise.
« Nous sommes face à un défi immédiat : lever des fonds pour assurer la survie de notre projet. Il ne faut pas se cacher la vérité, nous avons un besoin urgent de l’aide de chacune et de chacun », a-t-elle ainsi écrit à ses sociétaires, dans une lettre ouverte datée du 19 juin.
La stratégie de communication a en partie payé. En un mois à peine, Railcoop a réussi à rassembler près de 250 000 euros, déjouant ainsi tous les pronostics. Mais sa situation financière, qui reste extrêmement précaire, interroge : comment une entreprise qui a réussi à lever près de 8 millions d’euros en quelques années et suscité tant d’enthousiasme à ses débuts se retrouve-t-elle aujourd’hui proche de la cessation de paiements ?
#ESS #Railcoop #transport_ferroviaire #ouverture_à_la_concurrence #SNCF #SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif)
]]>Marx et les coopérative de production : une question de valeur, par Hervé Defalvard (Revue internationale de l’économie sociale, numéro 330, octobre 2013, p. 43–56)
▻https://www.erudit.org/fr/revues/recma/2013-n330-recma0901/1019456ar
▻https://www.erudit.org/fr/revues/recma/2013-n330-recma0901/1019456ar.pdf
Résumé
Les positions de #Marx sur les #coopératives_de_production sont bien renseignées. Selon l’économiste, bien qu’elles dépassent la division en deux classes de l’organisation capitaliste, elles ne supplantent pas le capitalisme en tant que forme politique. Sur la base des études disponibles, le présent article rappelle dans une première partie les positions de Marx sur les plans doctrinal et pragmatique. La deuxième partie aborde la #théorie_de_la_valeur, afin de traiter la question du projet politique des #coopératives : béquille du capitalisme ou dépassement de ce dernier. Si Marx traite cette question en évoquant une réunion d’hommes libres avec un plan concerté, la théorie de l’équilibre général avec des firmes autogérées est ici mobilisée. C’est en effet au niveau de l’ensemble de l’économie, de l’#économie comme société, que les rouages de la valeur font la différence, en tombant soit du côté « du marché du travail », soit de celui d’une valeur qui répond à des normes éthiques. En conclusion, quelques enseignements de Marx aident à éclairer la question actuelle de l’#économie_sociale_et_solidaire comme projet politique.
]]>À #Pont-Audemer, les projets locaux se dessinent entre chercheurs, décideurs et citoyens
Lancer des projets de développement local durable, tels que l’implantation de parcs éoliens ou la restriction de la circulation des voitures à Paris, implique chaque fois de consulter un grand nombre d’acteurs, et en premier lieu, les personnes qui vivent et travaillent sur le territoire concerné.
Même s’il est évident que la participation de tous est essentielle au bon déroulement du pilotage, de la concrétisation et du développement des projets, la prise en compte des citoyens est particulièrement difficile. Elle exige d’entendre et d’inclure les différents points de vue, et de les concilier tant sur le plan des objectifs et résultats à atteindre que sur les méthodes à mettre en œuvre.
La convention citoyenne pour le climat nous a récemment donné un exemple criant de la difficulté à dépasser les bonnes intentions et à intégrer les avis et souhaits d’une population. Une difficulté qui peut produire à terme des effets inverses à ceux recherchés si elle n’est pas surmontée.
Du côté des élus et représentants de l’État, le risque est en effet de tomber dans une vision politique un peu figée des enjeux de développement local. Quant aux chercheurs et scientifiques sollicités pour diagnostiquer et conseiller, le principal écueil est d’être trop abstrait et trop éloigné des attentes et des besoins locaux. Comment repenser alors leur place dans ces processus de décisions ?
Pour répondre à cet enjeu, il existe une démarche de terrain, inclusive, réflexive et participative appelée la recherche-action. Elle part du postulat que les problèmes environnementaux, sociaux et économiques sont vécus par les acteurs locaux, sur le terrain. Pour les comprendre et mieux les résoudre, agents de l’État, élus, chercheurs et citoyens ont par conséquent intérêt à se regrouper pour réfléchir et produire des savoirs permettant d’agir collectivement en toute connaissance. Cela implique de créer des méthodes de participation où tous sont impliqués de façon équitable.
C’est dans cette voie que se sont engagés plusieurs acteurs de Pont-Audemer, dans l’Eure, une commune déjà impliquée dans des processus de transition écologique et solidaire et souhaitant aller encore plus loin dans le développement local durable.
L’expérience de Pont-Audemer
Entre septembre 2019 et juin 2020, une démarche de recherche-action a été menée collectivement pour nourrir les projets de cette commune. L’université de Caen Normandie a proposé à la ville de Pont-Audemer d’être l’objet d’un module de formation par l’action, le principe étant que les étudiants apprennent en agissant. Cette commune, située au cœur de la Normandie, est assez petite pour être appréhendée en peu de temps. Elle a mené et fait l’objet de nombreux diagnostics préalables à l’action et avait déjà mis en œuvre des opérations entrant dans le cadre de la transition écologique et solidaire.
Le projet a mis en relation plusieurs catégories d’acteurs : des habitants, des associations, des enseignants-chercheurs, des fonctionnaires étudiants en formation continue, des fonctionnaires territoriaux, le maire, des responsables d’équipements publics comme une médiathèque ou un théâtre, des entreprises et des professionnels de divers secteurs comme des chefs de rayons dans la grande distribution ou des agriculteurs.
Le travail en commun a fait émerger des axes de travail à privilégier dans le champ de la culture, des circuits courts, des tiers lieux, des modes doux de déplacement et de la mise en valeur du patrimoine naturel, avec en toile de fond l’économie sociale et solidaire.
Les méthodes de participation et d’implication ont été multiples et diverses : l’observation participante – qui consiste à observer en essayant de se mettre à la place des autres – l’enquête par questionnaire, l’atelier, la réalisation d’entretiens, de réunions régulières… Autant de techniques qui favorisent l’immersion et l’interaction. L’analyse des territoires et des projets potentiels – valorisation des productions agricoles locales, réhabilitation des anciens lieux industriels, préservation des lieux naturels remarquables, implication des populations dans les projets – se fait alors au plus proche des acteurs et des agents, elle vient compléter les approches et raisonnements théoriques.
Les fonctionnaires étudiants accompagnés par les enseignants-chercheurs accèdent en allant sur le terrain à des connaissances par le vécu. Les échanges avec les acteurs de la vie locale permettent de rendre poreuse la frontière entre les théories et les pratiques.
Les acteurs expriment la vision du monde (théorie) qui sous-tend leurs choix et actes : entre autres, l’idée d’un développement endogène s’appuyant sur les forces déjà présentes sur le territoire a rassemblé beaucoup de protagonistes. La prise en compte de la pauvreté dans le raisonnement économique, qui d’un point de vue théorique n’est pas si courante, est aussi une préoccupation de bon nombre d’acteurs, dont l’épicerie sociale. Les étudiants et chercheurs remettent quant à eux en question leurs savoirs en les confrontant à la réalité de terrain (pratiques). Les acteurs deviennent chercheurs, les chercheurs deviennent acteurs.
Concrètement, le travail réalisé sur la capacité de la Risle, la rivière qui traverse Pont-Audemer, à fédérer les habitants, illustre bien l’efficacité de la démarche. Le travail collectif de terrain a permis de rassembler les différents participants autour de l’organisation d’un atelier participatif pour inviter la population à s’exprimer sur le rôle de la Risle dans l’identité de la ville ou sur des idées d’aménagements.
Partager les réalités du terrain
Cette recherche-action a toutefois révélé une difficulté pour certains acteurs à changer de posture. Les agents de l’État mis en situation d’étudiants dans le cadre d’un Diplôme universitaire ont dû s’affranchir d’une démarche descendante habituelle.
Parallèlement, certains acteurs locaux n’attendant plus de solutions qui seraient venues « d’en haut » avaient du mal à intégrer la démarche, en particulier tous ceux qui se sentent délaissés par les politiques publiques et victimes du désengagement de l’État. La prise en compte de la conjoncture a par ailleurs perturbé le calendrier de la recherche-action et les possibilités d’interaction entre les personnes impliqués (élections municipales, Covid).
Plus généralement, la démarche a mis en évidence des « visions dépolitisées » de la cité, quand par exemple un projet de diffusion de l’usage du vélo vient résoudre un problème ponctuel, conjoncturel, de stationnement et d’embouteillage sans réellement s’insérer dans une pensée plus globale de long terme. Il conviendrait d’envisager plus largement la question de la mobilité en lien avec l’articulation vie professionnelle et vie privée, travail et loisir, travail en présentiel et télétravail, horaires normaux et décalés… En fait, la démarche a parfois révélé un manque de conceptions partagées du monde, qui aident pourtant à l’action collective.
Mais l’expérience a aussi mis en lumière l’intérêt d’échanger et de collaborer dans la durée. Elle a créé des relations de confiance en encourageant la circulation et le partage de l’information, et la liberté pour tous de prendre des initiatives.
Les acteurs se sont pris au jeu de la recherche participative, et les chercheurs ont intégré les opportunités et freins rencontrés par les praticiens, devenant ainsi facilitateurs et animateurs. Les différentes approches disciplinaires des chercheurs se complètent par ailleurs pour produire des analyses systémiques et interdisciplinaires entre économie sociale et solidaire et géographie sociale. Cela a permis, si ce n’est de co-construire une vision du monde commune, au moins de partager de manière constructive les réalités vécues sur le terrain.
▻https://theconversation.com/a-pont-audemer-les-projets-locaux-se-dessinent-entre-chercheurs-dec
#développement_local #participation #recherche-action #RAP #recherche-action_participative #transition #transitions #ESS #économie_sociale_et_solidaire #pédagogie #théorie #pratique #développement_endogène #pauvreté #épicerie_sociale #Risle #atelier_participatif #mobilité #action_collective #confiance #circulation_des_savoirs
#Espagne : #Marinaleda, un village 100 % en #autogestion
Au coeur de l’#Andalousie, le village de Marinaleda fait figure d’exemple pour sa gestion et son administration basées sur l’#économie_sociale_et_solidaire.
MIGRENT
The publication [#MIGRENT] provides an overview of a few current migrant (and) social entrepreneurial initiatives in Europe. It moves primarily toward the understanding that migrant entrepreneurship is an important tool of socio-economic emancipation, guaranteeing both successful integration of a newcomer while creating an impact to local economic growth. Moreover, it encompasses importance of authenticity and solidarity in entrepreneurial endeavors creating a more just and socially-aware economy in opposition to rather capitalistic realities of our aiming at only profit making. Moreover, we noted an importance of community and civil society support to the empowerment of newcomers and their entrepreneurial steps. The publication integrates examples of migrant entrepreneurship projects or civil society organizations’ initiatives promoting entrepreneurship through so-called Corners of Inspiration.
[MIGRENT] is also a coined abbreviation that stands for migrant entrepreneurship. It also stands as an umbrella title for all current and future activities conducted by the Centre for Peace Studies when it comes to promotion of, contribution to and development of migrant entrepreneurship, especially social entrepreneurship. [MIGRENT] relies on previous experiences of the Centre for Peace Studies in developing social cooperative for intercultural cooperation known as Taste of Home (Okus doma). [MIGRENT] also embraces new knowledge and experience sharing among migrant and domestic social entrepreneurs. The publication followed an international conference held in April 2017 in Zagreb gathering more than 50 entrepreneurs, volunteers, activists, academics, researchers, journalists and workers of civil society organizations. As many great ideas were shared in this engaging and learning process, this publication reflects on many spoken words and shared experiences, bringing us to the real life of business ideas and entrepreneurial surroundings.
Les contrats à impact social : une menace pour la solidarité ?
▻http://www.laviedesidees.fr/Les-contrats-a-impact-social-une-menace-pour-la-solidarite.html
Les nouveaux contrats à impact social procèdent d’une hybridation croissante des logiques financières et sociales. Loin des discours enchantés qui y voient l’alliance de l’altruisme et de l’efficacité, cet article étudie une expérience concrète de CIS pour montrer que ces instruments marchandent la solidarité.
Essais & débats
/ solidarité, #services_publics, #économie_sociale_et_solidaire
]]>Accoglienza dei migranti e turismo sostenibile nelle Alpi
The authors analyze the link between two distinct phenomena that are increasingly related in Italian Alpine localities: tourism development and foreign immigration. Special attention is paid to asylum seekers, who have gradually started to repopulate mountain localities, following the policy decision to distribute migrants across the whole national territory.
After an introductory analysis, the article focuses on two good practices of welcome initiatives that, while experimenting innovative social inclusion strategies in the tourism domain, have managed to overcome the emergency rationale that inspires most reception policies. Thanks to their embeddedness in local communities, the selected organizations have restored mountain trails, revitalized mountain agriculture through innovative crops and committed to the promotion of a welcome culture through sensitization activities. Based on the good practices investigated, the authors’ hypothesis is that some of the “forced highlanders” could become “highlinders by choice”, contributing to the survival and the sustainability of the tourism system, put at risk by the population decline and ageing of local inhabitants.
Adequate policies are however needed to fulfil this hypothesis on a wider scale and to pave the way for the transformation of welcome initiatives into development opportunities for receiving communities. Welcome policies should reject the logic of placing large numbers of recipients in abandoned barracks and residences and the selection and financing mechanisms of managing entities should be redefined so as to select managing organizations that are rooted at the local level and draw on the participation of different stakeholders of the receiving community in their governing bodies.
▻https://riviste-clueb.online/index.php/anpub/article/view/99
#montagne #Alpes #tourisme_durable #tourisme #migrations #accueil #réfugiés #asile #innovation_social #ESS #économie_sociale_et_solidaire
Mechmache : « L’économie solidaire représente un gros potentiel dans les #quartiers_populaires »
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/241117/mechmache-l-economie-solidaire-represente-un-gros-potentiel-dans-les-quart
Après la démocratie participative et la lutte contre les discriminations, le collectif des « #Pas_sans_nous » parie, lors d’un forum organisé le 25 novembre 2017, sur l’économie sociale et solidaire dans les quartiers populaires, explique son cofondateur, Mohamed Mechmache.
]]>« L’économie solidaire représente un gros potentiel dans les #quartiers_populaires »
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/241117/l-economie-solidaire-represente-un-gros-potentiel-dans-les-quartiers-popul
Après la démocratie participative et la lutte contre les discriminations, le collectif des « #Pas_sans_nous » parie, lors d’un forum organisé le 25 novembre 2017, sur l’économie sociale et solidaire dans les quartiers populaires, explique son cofondateur, Mohamed Mechmache.
]]>Facilitatrice, protectrice, instituante, contributrice : la loi et les communs - par Valérie Peugeot - VECAM
▻https://vecam.org/Facilitatrice-protectrice-instituante-contributrice-la-loi-et-les
▻https://vecam.org/local/cache-vignettes/L250xH194/rennes_-_palais_du_parlement_de_bretagne__statue_la_loi_plan_americain-6bd0c-
Le fondement juridique de nos États repose sur la propriété privée. Ceci irrigue toutes nos législations. Il est dès lors difficile d’y intégrer des lois protégeant les communs et la propriété collective ou gérée par des communautés élargies et ne disposant pas de personnalité juridique. Pourtant des initiatives législatives récentes montrent qu’une reconnaissance explicite des communs est possible. À travers l’examen d’un corpus de cinq textes de lois adoptées en France entre 2014 et 2016, cet article identifie les traces, même ténues, d’une intervention du législateur qui peuvent servir de levier pour les acteurs des communs. Dès lors, quel serait la place d’une mention explicite des communs, et en quoi pourrait-elle promouvoir l’action collective ? Nous proposons une typologie des rapports entre les communs et la loi, ou entre les pouvoirs publics et les acteurs des communs s’appuyant sur cette analyse.
#communs #législation #foncier #habitat_partagé #économie_sociale_et_solidaire #énergie #numérique #biodiversité #pouvoirs_publics
]]>Penser le travail de demain (4/4) : la nécessité d’un changement radical | La plume d’un enfant du siècle
▻https://marwen-belkaid.com/2017/08/22/penser-le-travail-de-demain-44-la-necessite-dun-changement-radical
Popularisé et mis au centre des débats au cours des derniers mois par Benoît Hamon, le revenu universel nous est présenté comme une véritable panacée pour lutter contre la pauvreté et répondre aux mutations du travail. Ledit revenu universel a été farouchement attaqué par François Fillon, par Emmanuel Macron mais aussi par des membres du même parti que le candidat socialiste à la présidentielle. Pour eux, le revenu universel conduirait à une « société du farniente » et à « l’oisiveté » qui va à l’encontre de leur sacro-sainte vie active. D’autres voix s’élèvent contre le revenu universel en considérant que celui-ci est un véritable piège, une « trappe sociale » selon Jean-Luc Mélenchon. Je suis totalement d’accord avec une telle conception et, en allant plus loin, je crois que le revenu universel est le dernier piège du capitalisme néolibéral financiarisé, sa dernière roue de secours. Quand je dis dernier cela ne veut pas dire ultime mais plutôt plus récent (le latest en anglais et non pas le last). Le revenu universel s’inscrit en effet pleinement dans la nouvelle dynamique à l’œuvre depuis des décennies et qui a progressivement substitué la lutte contre la pauvreté à la lutte contre les inégalités. Pour résumer, il ne s’agit plus de combattre les inégalités mais bien de donner un revenu décent à celles et ceux qui seraient en situation de domination. En somme, cela revient à acheter une forme de paix sociale en permettant dans le même temps aux plus riches de devenir toujours plus riches puisque les inégalités ne sont plus présentées comme un problème mais comme la norme.
#rdb
]]>#Kaushik_Basu : « Pour sauver la #Mondialisation, il faut passer du partage de la pauvreté à celui des profits »
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/260517/kaushik-basu-pour-sauver-la-mondialisation-il-faut-passer-du-partage-de-la
Kaushik Basu, ancien économiste en chef de la Banque mondiale de 2012 à 2016, est un critique de l’économie libérale classique. De passage à Paris, il donne sa vision de l’économie, de la nécessité de la coopération et de l’importance de changer de logique pour la mondialisation.
#Economie #economie #Economie_sociale_et_solidaire #libéralisme
]]>Scop-Ti a produit et vendu 30 tonnes de thés et d’infusions Le Courrier - Jeudi 16 février 2017 - Clément Pouré
Sauvé et repris par ses salariés, Scop-Ti (ex-Fralib), fabriquant de sachets de thé à Gémenos, près de Marseille, tente de pérenniser et de propager son modèle coopératif et solidaire
Ils faisaient figure de victimes idéales de la mondialisation galopante. La rationalité économique leur prédisait le chômage ou un emploi en Pologne pour 6000 euros par an. Mais en ce début d’année 2017, les salariés de l’usine de Scop-Ti, dans la zone industrielle du village provençal de Gémenos, s’activent toujours à remplir de petits sachets de thé. « On a gagné », résume simplement Olivier Leberquier, grand type au timbre ensoleillé et actuel directeur général adjoint de Scop-Ti.
Le 28 septembre 2010, quand l’usine s’appelait encore Fralib, il y cravachait déjà. Ce jour-là, la multinationale Unilever, propriétaire de l’entreprise gémenosienne, annonce aux 182 salariés que l’activité de production de sachets de thés et d’infusions – plus de 30 % du marché français – va être délocalisée. Direction la Pologne, où il ne coûte que de 9 centimes d’euros de salaire pour fabriquer une boîte, contre 14 en France.
Comme les autres, Olivier Leberquier, alors délégué syndical CGT, ramasse la nouvelle sur le coin du visage. « On était bénéficiaire, ça n’avait aucun sens », rappelle-t-il. Ensuite ? Une lutte sans merci. Par trois fois, les employés font retoquer, devant les tribunaux, le plan de licenciement proposé par le géant Unilever. Les Fralibs occupent leur usine pour éviter que les machines soient enlevées et vont jusqu’à envahir le ministère de l’Agriculture. De son coté, Unilever enchaîne les coups bas, jusqu’aux pressions physiques.
« On n’a pas le droit de se vautrer »
En mai 2014, la société anglo-néerlandaise finit par rendre les armes et débourse 20 millions d’euros. Dix payent les arriérés de salaires, 1,5 sont répartis entre les 72 salariés encore en lutte. Le reste sert à financer le projet qu’ils ont élaboré, celui d’une entreprise coopérative et démocratique produisant des thés et des infusions, Scop-Ti1.
Dans le réfectoire de l’usine, Jean-François et Yannick sont assis côte à côte. Les deux sont entrés en interim à Fralib, en 1996 et 1997, avant d’être embauchés en CDI (contrat à durée indéterminée) quelques années plus tard. Comme cinquante-deux anciens salariés de Fralib, restés jusqu’à la fin de la lutte, ils ont déjà été réintégrés. Leurs quelques collègues qui touchent encore le chômage rejoindront l’entreprise courant 2017. « On a pas le droit de se vautrer », constate Yannick.
La coopérative a lancé deux marques : 1336 – comme le nombre de jours de lutte des salariés –, destinée aux grandes surfaces, et Scop-Ti, qui cible les réseaux spécialisés. Les affaires sont florissantes : 30 tonnes de produits écoulées depuis le lancement. Soit 450 000 euros de chiffre d’affaires en un an et demi.
Réinventer l’entreprise
Mais il faudra faire mieux. En s’engageant à reprendre l’ensemble des anciens de Fralib, la coopérative s’est condamnée à un succès rapide. D’ici 2018, l’entreprise doit quadrupler les ventes pour arriver à l’équilibre et pérenniser l’activité.
Le challenge est aussi personnel : l’ensemble des salariés a dû apprendre de nouveaux métiers, tous les cadres ayant quitté l’entreprise durant la lutte. « J’ai passé une licence professionnelle, trois ans d’études », raconte Yannick. « Jeff » a lui aussi changé de métier. Longtemps opérateur, il s’occupe aujourd’hui de la communication numérique de Scop-Ti. Plus que d’argent, il parle de lutte des classes. « L’enjeu, c’est de démontrer que l’économie peut fonctionner autrement, qu’il y a d’autres solutions », dit-il.
En ce sens, Scop-Ti fait figure d’anomalie : les anciens salariés sont tous coopérateurs et élisent un comité de direction. Les statuts interdisent de rémunérer le capital et de verser de hauts salaires, ceux-ci variant aujourd’hui entre 1700 et 2000 euros par mois.
Exporter le modèle
En sortant, on recroise le directeur-adjoint. Alors Olivier, c’est quoi la suite ? « Là, tout de suite, je pars en formation, glisse-t-il. Pour l’année, je me fixe un objectif plus simple. Trouver du temps pour me remettre au sport. » Et pour la boîte ? « Dans nos murs, on a vaincu le capitalisme, on a fait tomber le système. Mais dehors, il existe toujours », balance-t-il malicieusement.
Pour continuer le combat, les Scop-Ti ont créé une association, Fraliberthé. L’objectif : promouvoir – « partout ! » – le modèle économique, social, culturel et politique de l’entreprise. A les connaître, on les en croit capables.
❞
#Coopérative #économie_sociale_et_solidaire #1336 #Scop-Ti #unilever #Thé #ESS #Fraliberthé
Nawaat – Entrepreneuriat social : la réussite remarquable de Jemna malgré les carences de la loi !
▻https://nawaat.org/portail/2015/07/11/entrepreneuriat-social-la-reussite-remarquable-de-jemna-malgre-les-carences-
Ils ne disposent d’aucun avantage fiscal, ils ne bénéficient pas d’aides publiques, ils n’ont pas droit aux exemptions de la TVA lors de l’acquisition des outils nécessaires à leurs activités, mais ils ont injecté, durant ces quatre dernières années, près d’un MILLION de dinars pour, entre autres :
-- la rénovation du marché municipal ;
-- l’infrastructure sportive au profit des habitants de la commune ;
-- l’entretien du cimetière communal ;
-- la rénovation de l’école ;
-- des aides financières au profit de multiples associations.
Pourtant, ils ne sont pas des requins de la finance et n’exercent pas leur activité sur la base d’une quelconque loi faite sur mesure, à l’instar de celles pour des investisseurs étrangers. Ces lois aux nombreuses incitations fiscales et autres avantages en nature afin « d’encourager » la création d’emplois.
Ils emploient entre 120 et 130 personnes et se permettent le « luxe » de financer à hauteur d’un milliard de nos millimes des infrastructures publiques et des activités d’intérêt général.
Il s’agit des membres de l’« Association de Défense des Oasis de Jemna », laquelle association a repris le contrôle de la ferme « STIL ». Une « ferme » au parcours juridique chaotique.
جمنة : الكرامة في عراجينها - ▻https://www.youtube.com/watch?v=gRRsdpl5WqA
]]>Les social Impact Bond : Quand le social finance les banques et les (...) - Nébuleuses
►http://nebuleuses.info/penser-le-travail/article/les-social-impact-bond-quand-le-social-finance-les-banques-et-les
Quand le social finance les banques et les multinationales
Par Jean Claude Boual (Président du Collectif des associations citoyennes), Michel Chauvière (Directeur de recherche émérite au CNRS), Gabrielle Garrigue (Avenir Educs), Eric Denoyelle (Collectif pour une éthique en travail social), L’appel des Appels
Le gouvernement s’apprête à introduire en France les « investissements à impact social », avec, pour fer de lance, la création de « Social Impact Bonds » (SIB) pour lesquels il ne reste plus qu’à trouver une appellation « à la française ». Depuis la remise au gouvernement en septembre 2014 du rapport d’Hugues Sibille (alors vice-président du Crédit coopératif, dont il préside désormais la Fondation), le lobbying en faveur des SIB n’a jamais cessé.
Le 4 février 2016, Le Monde publiait un article faisant la promotion des SIB, sous le titre « Quand les investisseurs privés financent l’action sociale », signé par Benjamin Le Pendeven, Yoann Lucas et Baptiste Gachet, qui sont aussi les auteurs du document « Social Impact Bonds : un nouvel outil pour le financement de l’innovation sociale » financé et diffusé par l’Institut de l’entreprise, un think tank dépendant des grands groupes industriels et financiers français.
Depuis, une partie de la presse a suivi : Les Echos, La Croix, Libération et L’Humanité… Ces articles comportent nombre d’approximations sur le fonctionnement de ces produits financiers et en cachent les méandres qui permettent aux organismes financiers, aux consultants et aux cabinets d’audit de dégager des marges considérables.
Trois arguments sont mis en avant pour promouvoir les SIB :
– Dans une période de pénurie d’argent public, faire appel au privé est une solution innovante ;
– La puissance publique ne prend aucun risque car les investisseurs ne sont payés que si les objectifs sont atteints ;
– à terme, le contribuable fait des économies.
Tous sont fallacieux.
]]>La face cachée du chocolat : travail des enfants et déforestation
►https://www.bastamag.net/Les-couts-caches-de-la-filiere-cacao
D’un côté, six grands industriels (Mars, Nestlé, Ferrero...), qui possèdent 50% du marché mondial ) – entre 80 et 100 milliards de dollars par an. De l’autre, cinq millions de petits producteurs, qui s’échinent à longueur d’année pour moins de deux dollars par jour. Bienvenue dans le monde merveilleux du cacao, décortiqué par le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic). Réalisée pour la Plate-forme du commerce équitable, l’étude du Basic compare les coûts sociaux et environnementaux (...)
En bref
/ #Economie_sociale_et_solidaire, #Conditions_de_travail, #Multinationales, #Droits_fondamentaux, #Afrique, (...)
]]>La face cachée du chocolat : travail des enfants et déforestation
►http://www.bastamag.net/Les-couts-caches-de-la-filiere-cacao
D’un côté, six grands industriels (Mars, Nestlé, Ferrero...), qui possèdent 50% du marché mondial ) – entre 80 et 100 milliards de dollars par an. De l’autre, cinq millions de petits producteurs, qui s’échinent à longueur d’année pour moins de deux dollars par jour. Bienvenue dans le monde merveilleux du cacao, décortiqué par le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic). Réalisée pour la Plate-forme du commerce équitable, l’étude du Basic compare les coûts sociaux et environnementaux (...)
En bref
/ #Economie_sociale_et_solidaire, #Conditions_de_travail, #Multinationales, #Droits_fondamentaux, #Afrique, (...)
]]>Les trois « R » du relais textile
Recycler les vêtements, recycler les hommes, rénover le capitalisme
Par Mathieu Rivat
L’Économie sociale et solidaire (ESS) a été pensée pour développer des modèles de fonctionnement fondés sur la solidarité et l’utilité sociale. La promesse est alléchante, mais l’entreprise périlleuse, surtout quand on doit se frotter aux marchés et à une concurrence féroce. Exemple avec Le Relais, investi dans l’insertion des plus défavorisés via la collecte et la valorisation de déchets textiles – où l’on apprend que l’enfer du capitalisme est pavé de bonnes intentions.
La trajectoire du Relais, depuis sa création en 1984 jusqu’à sa situation actuelle, illustre cette tension et l’inexorable basculement d’une partie de l’ESS vers la reproduction effrénée du modèle capitaliste et de ses logiques propres : recherche de productivité à tout crin, délocalisations, prédation et agressivité commerciale, organisation centralisée, hiérarchique et peu démocratique. Autant d’éléments qui, d’ailleurs, ont souvent causé le licenciement ou l’épuisement de ceux que ces structures accueillent en leur sein… Un comble.
#Relais #recyclage #fripes #ess #textile #économie_sociale_et_solidaire #pendant_ce_temps_on_boucle_le_numéro_3
]]>La nouvelle ministre Emmanuelle Cosse va-t-elle s’intéresser à l’habitat coopératif ?
▻http://www.bastamag.net/Emmanuelle-Cosse-va-t-elle-enfin-permettre-la-mise-en-oeuvre-de-la-loi-log
Lors de son passage au gouvernement, pendant les deux premières années de mandat de François Hollande, l’écologiste Cécile Duflot avait fait adopter une loi sur le #Logement, la loi Alur. Celle-ci prévoyait, entre autres, d’encadrer la hausse des loyers et de faciliter l’habitat coopératif. L’encadrement des loyers a été mis en place cet été dans plusieurs villes de France, dont Paris. Quant au développement de l’habitat coopératif, l’application de la loi se fait attendre depuis deux ans. Les coopératives (...)
En bref
/ Démocratie !, #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, #Economie_sociale_et_solidaire, #Habitat_écologique, #Garantir_l'accès_au_logement, (...)
#Démocratie_ !
]]>Une maison de retraite coopérative et écologique pour que « les vieux » ne deviennent pas « des marchandises »
►http://www.bastamag.net/Dans-la-banlieue-lyonnaise-un-habitat-cooperatif-pour-vivre-au-mieux-la
Ils ne voulaient pas terminer en traditionnelle maison de retraite mais être acteurs de leurs vies. Sept ans après leurs premières discussions sur le bien-vieillir, un groupe de retraités entame les travaux de la première coopérative d’habitants pour personnes vieillissantes. La non-spéculation, la démocratie et l’écologie sont au fondement du projet « Chamarel - Les Barges », situé dans un quartier de Vaulx-en-Velin à l’est de Lyon. Un projet tellement inspirant que la banque a même accordé à ces (...)
/ A la une, #Economie_sociale_et_solidaire, #Habitat_écologique, #Garantir_l'accès_au_logement, #Reportages, #Retraites, (...)
]]>Comment un quotidien écolo et alternatif allemand résiste à la crise de la presse grâce à sa forme coopérative
▻http://www.bastamag.net/Comment-un-quotidien-ecolo-et-alternatif-allemand-resiste-a-la-crise-de-la
Quotidien national allemand né en 1979 sous forme d’association, la Tageszeitung est passé en coopérative en 1992. Un choix qui a permis au journal de gauche de continuer à informer ses lecteurs en toute indépendance, dans un paysage médiatique en crise. Plus de 15 500 coopérateurs ont rejoint l’aventure. 250 personnes y travaillent. Rencontre avec un journal qui dessine un avenir de la presse fait de solidarité, à l’abri de l’influence des banques et des industriels. 9 h 30, la conférence de rédaction (...)
/ #Travailler_autrement, #Economie_sociale_et_solidaire, #Médias_libres, #Europe, #Transformer_le_travail, #Reportages, A la (...)
]]>Du vin bio au fil de l’eau : une coopérative tente de relancer le transport fluvial, bien moins polluant
▻http://www.bastamag.net/Alizarine-la-cooperative-qui-traverse-les-vignobles-en-bateau
Plus du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre sont liées au secteur des #Transports. Si la voie fluviale est beaucoup moins polluante que le trafic routier, elle demeure sous-utilisée. Les nombreuses voies navigables sont délaissées. Une société coopérative tente de changer la donne en développant un transport fluvial de bouteilles de vin biologique ou naturel. Elle profite du maillage du réseau fluvial qui traverse 80 % du vignoble français pour collecter les produits dans la vallée (...)
/ #Climat, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Economie_sociale_et_solidaire, Pollutions , Transports, A la (...)
#Pollutions_
▻http://www.bastamag.net/IMG/distant/html/144198808-3f3f08-2ed412e.html
Quand un article de Basta ! contribue à l’essor d’une coopérative au Bangladesh
▻http://www.bastamag.net/Quand-un-article-de-Basta-contribue-a-l-essor-d-une-cooperative-au-Banglad
En novembre dernier, Basta ! racontait l’histoire de la coopérative textile Oporajeo fondée au Bangladesh par des ouvrières rescapées du Rana Plaza (lire notre reportage). Cet immeuble, qui abritait des ateliers de sous-traitants de grandes marques internationales de vêtements, s’est effondré en avril 2013, faisant 1130 victimes et des milliers de blessés. La coopérative Oporajeo a connu un destin chaotique : en mars 2015, ses locaux sont ravagées par un incendie qui oblige la coopérative à (...)
En bref
/ #Alternatives_concrètes, #Economie_sociale_et_solidaire, #Transformer_le_travail
]]>Comment reconnaître une banque véritablement alternative, #éthique et d’utilité publique
▻http://multinationales.org/Comment-reconnaitre-une-banque-veritablement-alternative-ethique-et
C’est le moment de changer de banque : des banques éthiques émergent partout en Europe. Mais comment s’y retrouver ? Si en #France, trois des cinq plus grandes banques sont coopératives, cela ne les a pas empêchées de tremper dans la finance spéculative et toxique, au même titre que les banques d’affaires classiques. Heureusement, une nouvelle forme de banque coopérative fait son chemin. Avec un fonctionnement réellement démocratique et des financements socialement utiles, la #Nef et le #Crédit_coopératif (...)
/ France, #BPCE, #Crédit_agricole, #Finances_et_banques, #utilité_sociale, #économie_sociale_et_solidaire, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, éthique, #transparence, Crédit coopératif, (...)
« ▻http://www.febea.org/fr/febea/legal/febea »
« ▻http://www.lanef.com/wp-content/uploads/2015/04/liste_des_prets_2014.pdf »
« ▻https://www.jak.se/international »
« ►http://www.bastamag.net/Evasion-fiscale-fraudes-et »
« ▻http://www.lanef.com/wp-content/uploads/2015/02/2014-05-24_Statuts.pdf »
« ▻http://www.epargnonsleclimat.fr »
« ►http://www.fairfinancefrance.org/media/60889/banques-fran%C3%A7aises-quand-le-vert-vire-au-noir.pdf »
« ►http://www.bastamag.net/Reforme-bancaire-comment-le »
Au Café des pratiques, on fait bien plus que boire un verre, on réinvente le bar de quartier
▻http://www.bastamag.net/Au-Cafe-des-pratiques-on-fait-bien-plus-que-boire-un-verre-on-reinvente-le
À Besançon, le Café des pratiques a réussi son pari : ouvrir ses portes à des gens de tous âges, de tous milieux et de toutes les cultures. Et pas seulement autour d’un verre assis en terrasse : du cours d’informatique à la réparation d’objets, en passant par des ateliers de cuisine ou de loisirs créatifs pour enfants, chacun peut y apprendre ou y enseigner des savoir-faire très variés, en toute convivialité. Une monnaie locale y est même acceptée. Reportage réalisé en partenariat avec le magazine (...)
/ #Reportages, #Alternatives_concrètes, #Economie_sociale_et_solidaire, A la une
]]>Comment reconnaître une banque véritablement alternative, éthique et d’utilité publique
►http://www.bastamag.net/Comment-reconnaitre-une-banque-veritablement-alternative-ethique-et-d-util
C’est le moment de changer de banque : des banques éthiques émergent partout en Europe. Mais comment s’y retrouver ? Si en France, trois des cinq plus grandes banques sont coopératives, cela ne les a pas empêchées de tremper dans la #Finance spéculative et toxique, au même titre que les banques d’affaires classiques. Heureusement, une nouvelle forme de banque coopérative fait son chemin. Avec un fonctionnement réellement démocratique et des financements socialement utiles, la Nef et le Crédit coopératif (...)
/ Finance, Que faire face à la crise financière ?, #Economie_sociale_et_solidaire, #Contrôler_la_finance, A la une, (...)
]]>Le FN va-t-il supprimer les 500 000 emplois de l’économie sociale et solidaire dans les régions qu’il convoite ?
▻http://www.bastamag.net/Le-FN-va-t-il-supprimer-les-500-000-emplois-de-l-economie-sociale-et-solid
Le Front national est peu loquace sur le thème de l’économie sociale et solidaire alors que celle-ci est un enjeu des élections régionales. Le secteur associatif et les coopératives pèsent des dizaines de milliers d’emplois dans les trois régions que le FN pourrait conquérir. Ses élus et candidats sont, en majorité, très hostiles à un secteur que certains d’entre-eux considèrent comme un parasite trop « assisté », trop « branché », voir oeuvrant pour la « préférence étrangère ». Ils rejettent ces formes (...)
/ A la une, #Droites_extrêmes, #Politique, #Economie_sociale_et_solidaire, #Île-de-France, Transformer le (...)
]]>Malgré l’état d’urgence, le village mondial des alternatives a accueilli 30 000 personnes
▻http://www.bastamag.net/Sommet-citoyen-sur-le-climat-30-000-personnes-se-reapproprient-l-espace-pu
« C’est vraiment une belle victoire », se réjouit Elise, alors que s’achève le Sommet citoyen pour le #Climat à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Sous le soleil hivernal et en dépit de l’état d’urgence, plus de 30 000 personnes ont participé les 5 et 6 décembre à un village mondial des alternatives initié par le mouvement Alternatiba, un Climat Forum porté par la Coalition climat 21, et un grand marché paysan. « Nous avons eu la confirmation de la préfecture jeudi soir pour la tenue des 240 conférences », (...)
En bref
/ Climat, #Alternatives_concrètes, #Île-de-France, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Altermondialisme, Economie sociale et (...)
]]>Ardelaine, la coopérative qui voulait reconstruire une filière textile locale
►http://www.bastamag.net/Fin-octobre-Ardelaine-cooperative-en-milieu-rural
De la tonte en passant par le cardage, le filage, le tissage, c’est toute une filière laine que la coopérative Ardelaine, fondée en 1982, a patiemment remontée, à Saint-Pierreville, en Haute Ardèche. Literie, pulls, robes, chaussettes... sont fabriqués dans cette coopérative, où l’on expérimente depuis plus de trente ans d’autres manières de travailler et de faire vivre l’économie sur un territoire. Reportage chez les « moutons rebelles » à l’heure où la relocalisation de l’économie revient dans le débat (...)
/ #Economie_sociale_et_solidaire, #Travailler_autrement, #Alternatives_concrètes
]]>Au #Bangladesh, des ouvrières rescapées du Rana Plaza créent leur propre coopérative #Textile
►http://multinationales.org/Au-Bangladesh-des-ouvrieres-rescapees-du-Rana-Plaza-creent-leur-pro
Il y a eu les 1135 morts et les milliers de blessés de l’effondrement du Rana Plaza, au Bangladesh. Puis les engagements des multinationales de l’habillement, leurs codes de conduite et leurs chartes éthiques. Enfin, des centaines d’inspections aboutissant à la fermeture de nombreux ateliers textiles aux #conditions_de_travail indignes. Une quarantaine d’ouvrières et d’ouvriers, traumatisés par le drame, ont décidé de ne pas en rester là et de créer leur propre coopérative #Textile : Oporajeo, les (...)
/ Textile, Textile, #Santé_et_sécurité_au_travail, Bangladesh, #Démocratie_économique, #santé_et_sécurité_au_travail, #économie_sociale_et_solidaire, #chaîne_d'approvisionnement, conditions de travail, #femmes, travail (...)
#travail_digne
« ►http://bangladeshaccord.org »
« ►http://www.bangladeshworkersafety.org »
« ►https://fr-fr.facebook.com/Oporajeo.Oporajeo »
« ▻http://www.axellederusse.fr »
« ►http://oporajeo.com »
« ►http://www.dailymotion.com/video/x2jkw93 »
« ▻http://www.sante-et-travail.fr/derriere-l-etiquette---enquete-dans-les-usines-textiles-au-banglade »
« ►http://www.cleanclothes.org/resources/publications/hm-bangladesh-september-2015.pdf »
Des ouvrières rescapées du Rana Plaza créent leur propre coopérative textile
►http://www.bastamag.net/Des-ouvrieres-rescapees-du-Rana-Plaza-creent-leur-propre-cooperative-texti
Il y a eu les 1 135 morts et les milliers de blessés de l’effondrement du Rana Plaza, au Bangladesh. Puis les engagements des multinationales de l’habillement, leurs codes de conduite et leurs chartes éthiques. Enfin, des centaines d’inspections aboutissant à la fermeture de nombreux ateliers textiles aux #Conditions_de_travail indignes. Une quarantaine d’ouvrières et d’ouvriers, traumatisés par le drame, ont décidé de ne pas en rester là et de créer leur propre coopérative textile : Oporajeo, les (...)
/ A la une, #Economie_sociale_et_solidaire, #Asie_et_Pacifique, #Transformer_le_travail, #Reportages, Conditions de travail, Classes (...)
]]>Le Temps des Communs : un festival auto-organisé pour faire grandir les « communs »
▻http://www.bastamag.net/Le-Temps-des-Communs-un-festival-auto-organise-pour-faire-grandir-les-comm
Les « communs », mais qu’est-ce que c’est ? Discrédités au profit d’autres modes de gestion des ressources – étatiques ou privés – et quasi oubliés, les biens communs renaissent. Ce sont des ressources ou des outils gérés par des collectifs de citoyens : des logiciels libres aux jardins partagés, de la cartographie participative aux semences paysannes en passant par les connaissances et les sciences ouvertes, les terres en foncier solidaire, l’énergie renouvelable coopérative ou encore l’eau, les communs (...)
ça bouge !
/ #Alternatives_concrètes, #Technologies_libres, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, Economie sociale et (...)
]]>Déménager autrement, avec des cartons recyclés et solidaires
▻http://www.bastamag.net/Carton-plein-une-association-parisienne-qui-propose-de-demenager-autrement
Dans une petite rue tranquille du nord de Paris, l’association Carton plein collecte des cartons usagés pour les nettoyer et les revendre. Livrés à vélo, ces cartons recyclés sont utilisés pour les déménagements. Une manière de lutter contre le gaspillage, tout en permettant à des personnes en grande précarité de reprendre contact avec le monde du travail. Reportage sur un projet qui tente de concilier exigences écologiques et sociales. Cet article a été réalisé en partenariat avec le projet (...)
/ Emploi , #Economie_sociale_et_solidaire, #Recyclage, A la une
]]>Plus de 40 000 personnes à la découverte du village des alternatives à Paris
▻http://www.bastamag.net/Plus-de-40-000-personnes-a-la-decouverte-du-village-des-alternatives-a-Par
Entre 40 000 et 60 000 personnes ont visité le village des alternatives ces 26 et 27 septembre à Paris. Les tentes blanches et les slogans verts d’Alternatiba se sont déployés tout autour de la Marianne de bronze de la Place de la République, invitant Parisiens et Franciliens à découvrir le vaste monde associatif engagé pour la justice climatique, ainsi que les « solutions pour le #Climat » imaginées par le secteur de l’économie sociale et solidaire. Le samedi, 1500 cyclistes ont inauguré ce village (...)
En bref
/ #Altermondialisme, #Île-de-France, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, Climat, #Economie_sociale_et_solidaire, Alternatives (...)
]]>La coopérative intégrale, ou comment répondre aux besoins individuels et collectifs hors des règles du marché
▻http://www.bastamag.net/La-cooperative-integrale-catalane-ou-comment-fonctionner-hors-du-systeme
Mettre en réseau des alternatives locales, à l’impact limité, pour poser les bases d’un nouveau système économique, financier et solidaire, capable de répondre concrètement aux besoins individuels et collectifs à grande échelle. Tel est l’objectif de la Coopérative intégrale catalane qui se construit depuis six ans. Coopératives de productions agricoles ou industrielles, épiceries solidaires, centre de santé, réseau d’approvisionnement, structures de prêts et de financement… Entre 3000 et 4000 personnes (...)
/ #Alternatives_concrètes, #Economie_sociale_et_solidaire, #Contrôler_la_finance, Que faire face à la crise financière ?, L’Europe sous la coupe de (...)
#Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ? #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité
]]>Le festival Emmaüs Lescar-Pau fête huit années d’utopie concrète
▻http://www.bastamag.net/Le-festival-Emmaus-Lescar-Pau-fete-8-ans-d-utopie
La 8e édition du festival Emmaüs Lescar-Pau s’ouvre les 28 et 29 juillet prochain, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un festival sans subventions, porté par l’ensemble des habitants du Village Emmaüs Lescar-Pau, qui défendent un projet utopique : la construction et le développement d’un lieu de vie alternatif concret, plus juste et plus respectueux de l’être humain et de l’environnement. Dans ce lieu ouvert sur le monde et la jeunesse, une place de choix est donnée cette année à la pop-rock internationale (...)
ça bouge !
#ça_bouge_ !
]]>Pain bio ou pétri de chimie, pâtisserie industrielle ou artisanale : comment reconnaître une bonne boulangerie ?
▻http://www.bastamag.net/Pain-bio-ou-petri-de-chimie-patisserie-industrielle-ou-artisanale-comment
Comment déceler que des pâtisseries sont industrielles, même si elles sont vendues dans des boulangeries artisanales ? Comment reconnaître des baguettes gonflées aux produits chimiques, ou qui arrivent congelées de Pologne ? Où dénicher des pains pétris avec de la farine bio et locale… Difficile de s’y retrouver en matière de boulangerie ou de pâtisserie ! Basta ! est allé à la rencontre de trois boulangeries pour tenter de comprendre à quoi correspondent les différents labels et comment se fabrique un (...)
/ #Agriculture_biologique, #Travailler_autrement, #Enquêtes, #Conditions_de_travail, #Alimentation, #Société_de_consommation, A la une, #Economie_sociale_et_solidaire, Transformer le (...)
]]>Des crèmes glacées à la qualité artisanale et au bon goût de... #Luttes_sociales
▻http://www.bastamag.net/Des-cremes-glacees-a-la-qualite-artisanale-et-au-bon-gout-de-luttes-social
La coopérative de production de crèmes glacées La Fabrique du Sud prépare sa seconde saison estivale avec sa marque La Belle Aude. Ayant pris la suite de l’usine Pilpa, fermée par un fonds d’investissement, ces ex-salariés de l’entreprise réinventent de nouvelles façons de travailler, plus démocratiques et plus respectueuses du consommateur et de l’environnement. Reportage au sein de leur fabrique de Carcassonne. Carcassonne. Fin de semaine à la Fabrique du Sud, la nouvelle coopérative de production de (...)
/ A la une, Luttes sociales, #Economie_sociale_et_solidaire, #Travailler_autrement, #Transformer_le_travail, (...)
]]>1200 salariés, pas de patron et aucune hiérarchie : les secrets de la coopérative Cecosesola au Venezuela
▻http://www.bastamag.net/1200-salaries-pas-de-patron-et-aucune-hierarchie-les-secrets-de-la-coopera
Des supermarchés, un hôpital, des productions agricoles, des services d’épargne… La coopérative vénézuelienne Cecosesola propose ses services à des dizaines de milliers de personnes et des prix très abordables. L’entreprise fonctionne sans hiérarchie ni patron. Son secret : l’autogestion intégrale et un fonctionnement horizontal permanent. Une initiative présentée dans un webdocumentaire, « Poder sin poder, l’autogestion au quotidien », qui nous emmène la rencontre de douze projets radicalement (...)
/ #Economie_sociale_et_solidaire, #Travailler_autrement, #Transformer_le_travail, #Amériques, #Conditions_de_travail, A la (...)
]]>1200 salariés, pas de patron et aucune hiérarchie : les secrets de la coopérative Cecosesola au Venezuela
▻http://www.bastamag.net/Au-Venezuela-la-cooperative-Cecosesola-compte-1200-travailleurs-et-pas-un-
Des supermarchés, un hôpital, des productions agricoles, des services d’épargne… La coopérative vénézuelienne Cecosesola propose ses services à des dizaines de milliers de personnes et des prix très abordables. L’entreprise fonctionne sans hiérarchie ni patron. Son secret : l’autogestion intégrale et un fonctionnement horizontal permanent. Une initiative présentée dans un webdocumentaire, « Poder sin poder, l’autogestion au quotidien », qui nous emmène la rencontre de douze projets radicalement (...)
/ #Economie_sociale_et_solidaire, #Travailler_autrement, #Transformer_le_travail, #Amériques, #Conditions_de_travail, A la (...)
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