• « #Foretec est une des trois entreprises françaises qui fournissent aux forces de l’ordre les solutions pour les #écoutes_téléphoniques judiciaires [...] 25 emplois menacés à Saint-Étienne »

    http://www.francebleu.fr/infos/police/l-entreprise-foretec-saint-etienne-pourrait-priver-les-forces-de-l-ordre-

    Si Montebourg était encore là, il exigerait qu’on fasse davantage d’écoutes, pour créer des emplois !

    #surveillance #emploi #appel_d_offres

  • Écoutes judiciaires : veuillez patienter...
    http://www.franceculture.fr/emission-pixel-ecoutes-judiciaires-veuillez-patienter-2014-10-10

    L’appel d’offres date du 15 juin 2009 et le marché, classé « Confidentiel Défense », à l’issue d’une compétition de six mois, est revenu à #Thalès, parmi quatre sociétés présélectionnées par le ministère de la Justice. Les travaux ont débuté en 2011. Mais la #PNIJ, Plate Forme Nationale des Interceptions Judiciaires n’est toujours pas opérationnelle et les opérateurs privés qui se partageaient depuis des années les #écoutes téléphoniques refusent de continuer à pallier ces retards, s’ils n’obtiennent pas de garanties supplémentaires. Découvrez également dans ce reportage les témoignages d’enquêteurs (policiers et gendarmes) et de magistrats sur la place de la « téléphonie » dans leur travail.

    #police #surveillance

  • Une entreprise de terrorisme médiatique (notamment) | BUG BROTHER
    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/09/15/une-entreprise-de-terrorisme-mediatique-notamment

    Prenons l’une des mesures phares du projet de loi, qui permettra de bloquer l’accès à des sites djihadistes. D’un point de vue technique, c’est très compliqué, voire irréaliste (voir L’impossible et controversé blocage des sites Internet djihadistes). D’un point de vue antiterroriste, ce pourrait être contre-productif, dans la mesure où la fréquentation de ces sites peut précisément permettre aux services de renseignement d’identifier des apprentis terroristes, avant qu’ils ne passent à l’acte, ou qu’ils ne reviennent en France.

    L’article 14 propose quant à lui d’étendre les captations des données informatique, limitées aujourd’hui à la collecte des images apparaissant à l’écran et aux frappes sur le clavier, à la captation du son et des images émis ou reçus par un ordinateur, et donc de pouvoir espionner les conversations sur Skype & Cie.

    L’étude d’impact précise à ce titre que « les captations de données informatiques sont possibles pour l’ensemble des infractions relevant de la criminalité organisée, y compris donc les infractions à caractère terroriste ». Il s’agit donc là aussi d’une mesure opportuniste prise au nom de la lutte contre le terrorisme, mais qui vise in fine à élargir les possibilités de mise sur écoute et d’installations de logiciels espions dans le cadre d’affaires « relevant de la criminalité organisée, y compris donc les infractions à caractère terroriste ».

    Evoquant l’article 15, qui vise à allonger la durée de conservation des enregistrements des interceptions de sécurité (du nom donné aux écoutes téléphoniques et Internet effectuées pour le compte des services de renseignement), l’étude d’impact explique que « le volume des communications à exploiter a augmenté sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs », à commencer par l’augmentation des quotas d’interception (du nom donné au nombre de cibles que les services de renseignement sont autorisées -par le Premier ministre- à mettre sur écoute en simultané), passés de 1180 en 1991 à 1840 en 2009, puis à 2150 cette année (soit +82% depuis que la loi encadrant les écoutes a été adoptée, en 1991).

    #surveillance #terrorisme #pjlterrorisme #écoutes

  • Affaire Snowden : la politique du troupeau d’autruches
    http://www.politis.fr/Affaire-Snowden-la-politique-du,27616.html

    Un an après qu’Edward Snowden ait lancé l’alerte sur les pratiques excessives, hors-la-loi et anti-démocratiques des agences de renseignement, États-Unis en tête, le message qui domine est : « Dormez bien, la NSA and Co (sur)veillent. »

    Un groupe d’experts indépendants issus de dix huit pays, sous la houlette de Privacy Surgeon (le site de Simon Davies, universitaire et fondateur de l’ONG Privacy International et des Big Brother Awards) a publié le 10 juin un rapport intitulé Crise de la responsabilité analysant l’après-affaire Snowden. Le propos de ce document est de faire le point sur les réactions des médias, des États, et sur les mesures prises (ou non) pour protéger les libertés des citoyens (eux compris). Nul ne peut plus l’ignorer, depuis les révélations des documents rendus publics par le jeune Edward Snowden, nous vivons tous dans un monde où chacun est « écouté » et potentiellement espionné. Non seulement les services de renseignement d’Amérique, de Gaule, de Navarre, de Germanie et d’ailleurs se permettent de surveiller qui ils veulent quand ils veulent, mais, à la faveur des attentats de New York en 2001, ils ont obligé les intermédiaires techniques et les opérateurs de réseaux à répondre à leurs réquisitions de données de communication. Ils interceptent, collectent, archivent et partagent ainsi de manière systématique, proactive, et sans vergogne, tous les échanges, qu’ils soient privés, professionnels, économiques ou diplomatico-politiques....

    #snowden #écoutes #flicage_mondial #RAS #dormez_bien_braves_gens

  • En garde à vue, Sarkozy doit regretter de ne pas avoir été roi
    http://fr.myeurop.info/2014/07/01/garde-vue-sarkozy-doit-regretter-immunite-14091

    Etienne Cabot

    #Nicolas_Sarkozy est en garde à vue depuis ce matin pour trafic d’influence présumé. Embourbé dans les affaires, l’ex-président de la République ne bénéficie plus d’une immunité pénale. Ailleurs en #Europe, l’immunité ad vitam æternam est le privilège des rois.

    Dès son arrivée dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) Nicolas Sarkozy a été p lire la (...)

    #Politique #France #affaire_Bettencourt #Ecoutes_téléphoniques #GAV #immunité_du_chef_de_l'Etat #justice #président_de_la_république

  • Ecoutes : quand Sarkozy renforçait les pouvoirs de la police et du parquet
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/03/21/ecoutes-quand-sarkozy-renforcait-les-pouvoirs-de-la-police-et-du-parquet_438

    La comparaison, dans la tribune de Nicolas Sarkozy publiée vendredi 21 mars dans Le Figaro, du système judiciaire français avec « les activités de la Stasi » en Allemagne de l’Est, pour outrée qu’elle soit, doit quelque chose à l’action de l’ancien président de la République qui a fait son possible pour élargir les pouvoirs de la police et du parquet, statutairement lié à l’exécutif.

    C’est Nicolas Sarkozy qui a fait adopter la rétention de sûreté en 2008 : elle interdit à certains détenus d’être libérés lorsqu’ils ont terminé leur peine. Ministre de l’intérieur, il a autorisé en 2006 les policiers a saisir, sans le contrôle d’un juge, les données de connexion des opérateurs téléphoniques. La loi Perben 2, largement écrite Place Beauvau, a permis aux policiers de placer des micros ou des caméras dans les voitures ou chez les gens à leur insu, et la garde à vue a été étendue à 96 heures.

    Lire : Ecoutes, Karachi, Kadhafi : la tribune intégrale de Nicolas Sarkozy

    En 2008, le fichier Edvige autorisait les services de renseignements à collecter des informations sur tous les militants politiques, associatifs ou syndicaux, et sur toute personne ou groupe simplement « susceptible de porter atteinte à l’ordre public ».

    Surtout, l’ancien chef de l’Etat a donné à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services secrets), à partir de 2008, des moyens colossaux d’écoute et de surveillance d’Internet, sans autre contrôle que celui du coordonateur du renseignement, un proche du chef de l’Etat....

    #Sarkozy
    #écoutes
    #police
    #parquet

  • NSA, bâtards de juges : cette terrifiante accoutumance
    Arrêt sur images 19/03/2014
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=17111

    Cette terrifiante accoutumance, en quoi nous transforme-t-elle ? En addicts de la stupeur incrédule, en camés de l’indignation. Et après ? Après, pour une partie d’entre nous, en électeurs des mouvements ou des candidats épargnés par la contamination, il en reste (je ne les cite pas, chacun reconnaîtra les siens). Et pour une autre partie, en ricaneurs mécaniques, condamnés à perpétuité à augmenter les doses, pour ressentir encore la petite secousse, le petit flash, qui permettra de passer la journée.

    #écoutes #scandales

    Cf. http://seenthis.net/messages/238321

    Les #affaires, on en est où ?
    http://www.arretsurimages.net/chroniques/2014-03-14/Mais-bordel-les-affaires-on-en-est-ou-id6618 #paywall

    • c’est (aussi) ça qui fait que je n’aime pas beaucoup Schneidermann : ce « nous » qui fait qu’il pense que tout le monde fonctionne comme lui, accroc à l’info — les autres se passeraient bien de toute cette accumulation de scandales

    • Sinon il y a toujours... : http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/KEUCHEYAN/49087

      Ou la réponse de François Bonnet, rédacteur en chef de Médiapart à la question « Cette succession d’affaires ? En version optimiste, est-ce le signe d’une tendance forte à la moralisation de la vie publique qui permet de lever le couvercle sur les scandales ? En version pessimiste, est-ce le signe d’une République déliquescente ? » :

      Personnellement, je penche hélas plutôt pour la seconde hypothèse, la plus pessimiste. Ne serait-ce que parce que la version optimiste se heurte en permanence au discours des politiques sur la tyrannie de la transparence. Parce que nous avons vécu cette scène scandaleuse d’un bureau du Sénat refusant de lever l’immunité parlementaire d’un sénateur, Serge Dassault, directement mis en cause dans une vaste affaire de corruption. On peut, certes, se féliciter que le scandale provoqué par ce refus ait occasionné rapidement un vote inverse, mais ce n’est pas très reluisant.Aujourd’hui, on additionne le problème inhérent aux institutions de 1958, la prise de pouvoir par une oligarchie politico-financière, comme l’a dit Lionel Jospin qui fut le premier responsable politique à s’en inquiéter, et la décentralisation qui est une immense fabrique à corruption et à conflits d’intérêt. En soi, c’est une belle idée et une idée nécessaire, la décentralisation. Mais une décentralisation qui n’aurait pas été faite avec un cumul des mandats et sans limitation de leur renouvellement, qui n’aurait pas été faite sans clarification des compétences des collectivités locales. On voit aujourd’hui, trente ans plus tard, le résultat… Quand vous voyez que Jean-Claude Gaudin a cumulé cent vingt ans de mandats dans sa vie ! Le record est même de cent quarante-quatre ans. C’est extravagant. Et le sarkozysme a porté jusqu’à l’incandescence la folie de ces institutions. C’est ce que révèlent les enregistrements de Buisson. On y voit un remaniement gouvernemental qui s’arbitre dans un bureau entre le président, un publicitaire, un sondeur, un conseiller non officiel et deux ou trois très proches. Ce fonctionnement clanique témoigne de l’absence de tout contre-pouvoir. Et plus que le projet politique, le problème est celui de la pratique du pouvoir. Des pressions constantes sur la justice, un mélange d’affairisme et de politique permanent, un parlement bafoué.

      in. « Pour faire de la bonne enquête, il vaut mieux être sur le web. »
      http://ragemag.fr/francois-bonnet-de-mediapart-pour-faire-de-la-bonne-enquete-il-vaut-mieux-et

    • L’accoutumance et l’outrance... :

      Les mauvais arguments de Nicolas Sarkozy (comparaison avec la #Stasi notamment)
      http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/21/les-mauvais-arguments-de-sarkozy_4387360_4355770.html

      Nicolas Sarkozy a publié, jeudi 20 mars, une longue tribune dans laquelle il commente l’affaire des écoutes téléphoniques.
      http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2014/03/21/ecoutes-karachi-kadhafi-la-tribune-integrale-de-nicolas-sarkozy_4387
      Il répond à nombre d’interrogations – mais pas à toutes, loin de là. De plus, ses arguments sont, pour beaucoup, exagérés, voire erronés. Notre vérification.

      Sur l’absurdité d’une telle comparaison en ces temps de #surveillance de masse, cf. http://seenthis.net/messages/225120#message225301

      Mais cette surveillance-là est bien moins « scandaleuse ».

  • Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces « bâtards » de juges
    http://www.mediapart.fr/journal/france/180314/ecoutes-le-complot-de-sarkozy-contre-ces-batards-de-juges

    Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces « bâtards » de juges
    18 mars 2014 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske

    Mediapart révèle la teneur de sept écoutes judiciaires effectuées sur la ligne téléphonique ouverte sous une fausse identité par Nicolas Sarkozy. L’ancien président a mis en place un cabinet noir pour neutraliser les juges qui enquêtent sur lui. Selon les écoutes, le magistrat Gilbert Azibert est bien intervenu auprès de trois conseillers de la cour de Cassation chargés d’examiner la validité des actes d’instruction l’affaire Bettencourt. L’avocat de Nicolas Sarkozy est par ailleurs informé par une taupe dans l’appareil d’Etat sur l’affaire libyenne.
    Ce sont les mots d’un ancien président de la République pris la main dans le sac. Parlant sur des téléphones portables qu’ils croyaient sûrs, Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog, ont orchestré en ce début d’année un véritable complot contre l’institution judiciaire pour échapper aux juges et en tromper d’autres. Le nouveau procureur financier n’avait pas d’autre choix que d’ouvrir une information judicaire pour « trafic d’influence », mais les faits vont bien au-delà. C’est un nouveau scandale d’Etat dont il s‘agit.

    Mediapart a eu accès à la synthèse des retranscriptions de sept écoutes judiciaires sur la seconde ligne téléphonique de l’ancien président, ouverte sous la fausse identité de “Paul Bismuth”. Dans une dérive à peine croyable, Nicolas Sarkozy est allé jusqu’à mettre en scène avec son conseil de fausses discussions sur sa ligne officielle pour « donner l’impression d’avoir une conversation ».

    Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierre Herzog.
    Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierre Herzog. © Reuters
    Du 28 janvier au 11 février derniers, Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog ont tenté d’entraver méthodiquement le cours de la justice dans l’affaire des financements libyens et celle de ses agendas présidentiels saisis dans le dossier Bettencourt. Leurs conversations font état de l’intervention du haut magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert auprès de trois conseillers chargés d’examiner la validité des actes d’instruction l’affaire Bettencourt. En échange, l’ancien président a promis au magistrat son soutien pour un poste à Monaco, comme Le Monde l’avait révélé. Les juges qui ont mené l’enquête Bettencourt sont désignés, dans ces échanges, comme les « bâtards de Bordeaux ».

    Averti d’une possible perquisition dans ses bureaux dans l’affaire libyenne, Nicolas Sarkozy demande aussi à son avocat « d’appeler son correspondant », manifestement un haut fonctionnaire bien placé dans la chaîne judiciaire, « parce qu’ils sont obligés de passer par lui », précise l’écoute.

    La police, chargée de la retranscription de ces écoutes, va d’ailleurs conclure que les échanges interceptés laissent présumer des « faits de violation du secret professionnel » dans l’affaire libyenne et de « corruption d’un magistrat de la Cour de cassation » dans l’affaire Bettencourt.

    Pour ce qui est du dossier Kadhafi, les policiers ont compris que Nicolas Sarkozy avait été alerté de son placement sur écoutes, ce qui avait déclenché l’achat à Nice de nouveaux portables sous de fausses identités.

    La première conversation qui attire l’attention des policiers a lieu le mardi 28 janvier, à 12h24. Me Thierry Herzog informe Nicolas Sarkozy de la teneur du mémoire du rapporteur de la Cour de cassation dans l’affaire de ses agendas, saisis par les juges de Bordeaux. L’enjeu est de taille : l’ancien président veut obtenir l’annulation de cette saisie pour empêcher que ces documents, déjà versés dans l’affaire Tapie, soient utilisés par la justice dans d’autres affaires qui le menacent, comme l’affaire libyenne. Thierry Herzog se montre optimiste. Il pense que les réquisitions du parquet général lui seront favorables. Nicolas Sarkozy lui demande si « notre ami » — le magistrat Gilbert Azibert — a des informations discordantes. Herzog lui dit que non.

    Le lendemain, mercredi 29 janvier, nouvel appel. Il est 19h25. L’avocat de l’ancien président informe son client qu’il vient de parler à « Gilbert ». Ce dernier lui a suggéré de ne pas faire attention au contenu « volontairement neutre » du mémoire du rapporteur dans l’affaire des agendas. Le rapporteur, est selon « Gilbert », en réalité favorable à l’annulation. La taupe de Nicolas Sarkozy à la Cour de cassation a prévenu que les réquisitions de l’avocat général seraient quant à elles communiquées le plus tard possible, mais qu’elles allaient conclure à l’annulation de la saisie des agendas présidentiels. Selon l’écoute, « Gilbert » a déjeuné avec l’avocat général. Me Herzog se félicite du dévouement de son informateur : il a « bossé », dit-il à Nicolas Sarkozy. Et la Cour de cassation devrait suivre les réquisitions, « sauf si le droit finit par l’emporter », commente-t-il, dans un aveu stupéfiant.

    Jeudi 30 janvier, à 20h40, les réquisitions arrivent plus vite que prévu. Thierry Herzog en donne lecture à Nicolas Sarkozy. L’avocat précise avoir eu « Gilbert » le matin, qui lui a confié que la chambre de la Cour de cassation devrait d’après lui suivre les réquisitions. L’écoute laisse apparaître que « Gilbert » a eu accès à l’avis confidentiel du rapporteur à ses collègues qui ne doit pas être publié. Cet avis conclut également à l’annulation de la saisie des agendas et au retrait de toutes les mentions relatives à ces documents dans l’enquête Bettencourt. « Ce qui va faire du boulot à ces bâtards de Bordeaux », commente Herzog, en parlant des juges qui avaient mis en examen Nicolas Sarkozy. L’avocat précise à l’ancien président que l’avis de l’avocat général leur a été communiqué à titre exceptionnel et qu’il ne faut rien en dire pour le moment.

    MM. Sarkozy et Kadhafi, en 2007, à l’Elysée.
    MM. Sarkozy et Kadhafi, en 2007, à l’Elysée. © Reuters
    Samedi 1er février, 11h 22. Nicolas Sarkozy s’inquiète. Il a été informé par une source non désignée d’un projet de perquisition de ses bureaux par les juges qui instruisent sa plainte contre Mediapart dans l’affaire libyenne. L’ancien président demande alors à son avocat « de prendre contact avec nos amis pour qu’ils soient attentifs ». « On ne sait jamais », ajoute Nicolas Sarkozy. L’avocat n’y croit pas, mais, précise-t-il, « je vais quand même appeler mon correspondant ce matin (…) parce qu’ils sont obligés de passer par lui ». Ce qui semble désigner une taupe active de Nicolas Sarkozy dans les rouages de l’Etat. Nicolas Sarkozy se montre inquiet quant à la façon de consulter la source. Thierry Herzog le rassure, lui indiquant qu’il a « un discours avec lui qui est prêt », c’est-à-dire un message codé pour communiquer. « Il comprend tout de suite de quoi on parle ».

    Le même jour, vingt minutes plus tard, à 11h46. Nicolas Sarkozy rappelle son avocat. Les policiers surprennent une mise en scène à peine croyable. L’ancien chef de l’Etat français demande à son avocat de l’appeler sur sa ligne officielle, pour « qu’on ait l’impression d’avoir une conversation ». Thierry Herzog lui demande alors de quoi il faut parler. Nicolas Sarkozy lui propose d’échanger autour des débats de la Cour de cassation. Herzog suggère de le faire « sans triomphalisme », de dire qu’ils ont les réquisitions de l’avocat général et de préciser aussi qu’ils ne vont pas les divulguer, parce que ce n’est pas leur genre. Nicolas Sarkozy l’interrompt pour lui demander si « les juges qui écoutent » disposent de ces réquisitions. Et comme l’avocat lui dit que non, Nicolas Sarkozy conclut que « ce n’est pas la peine de les informer ». Herzog propose aussi à son client de faire semblant de l’interroger sur la plainte qu’il a déposée contre Mediapart. Il lui dit qu’il l’appelle aussitôt sur sa ligne officielle : « Ça fait plus naturel ».

    Mercredi 5 février à 9 h 42. Retour à l’affaire Bettencourt. Thierry Herzog a une bonne nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Il vient d’avoir « Gilbert ». Le haut magistrat a rendez-vous le jour même « avec un des conseillers » en charge de l’affaire des agendas « pour bien lui expliquer ». « Gilbert » se dit optimiste et a demandé à Thierry Herzog de le dire à l’ancien président. L’avocat lui dit que ce n’est pas pratique pour le moment, mais il lui promet que Nicolas Sarkozy va le recevoir, car il sait « parfaitement » tout ce qu’il fait pour lui. Gilbert Azibert a évoqué avec Thierry Herzog son souhait d’être nommé à un poste à Monaco. D’après l’écoute, Nicolas Sarkozy se dit prêt à l’aider. Herzog avait d’ailleurs rassuré par avance « Gilbert » à ce sujet : « Tu rigoles, avec ce que tu fais… »

    Une semaine plus tard, le mardi 11 février. Il est tard, 22h 11. Thierry Herzog, qui vient d’avoir « Gilbert » au téléphone, annonce à Nicolas Sarkozy que le haut magistrat « ira à la chasse demain ». Gilbert a fait savoir qu’il avait rencontré la veille pour eux un conseiller à la cour de cassation, et qu’il s’apprêtait à en voir « un troisième », avant que les juges ne délibèrent, le lendemain, dans l’après-midi.

    Ces multiples manœuvres frauduleuses n’ont pas empêché Nicolas Sarkozy de perdre sur toute la ligne. Non seulement la saisie de ses agendas n’a pas été annulée (de justesses), mais l’écoute de sa ligne téléphonique secrète a donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire pour « trafic d’influence » le 26 février.

    #sarkozy #écoutes #herzog #bettencourt #Kadhafi #justice #mafia

  • Allô oui j’écoute - Journal d’un avocat
    http://www.maitre-eolas.fr/post/2014/03/08/Allô-oui-j-écoute
    Par Eolas le mercredi 12 mars 2014

    S’agissant des avocats, point sur lequel je reviendrai, d’une part, la loi impose, à peine de nullité, d’informer préalablement le bâtonnier de ce placement sur écoute. Curieuse précaution puisqu’il est tenu par le secret professionnel et ne peut le répéter ni exercer de voie de recours. Protection illusoire donc. Enfin, la loi interdit, à peine de nullité, de transcrire une discussion entre l’avocat et un client portant sur l’exercice de la défense. Naturellement, le policier qui aura tout écouté sera frappé par magie d’amnésie. Ah, on me dit que la magie n’existe pas. Mais alors ?…

    La Cour de cassation aiguillonnée par la Cour européenne des droits de l’homme (bénie soit-elle) est très vigilante sur ce point, et interdit toute transcription de conversation avec un avocat dès lors qu’il ne ressort pas de cet échange que l’avocat aurait lui-même participé à la commission d’une infraction. Notons que cela suppose qu’un policier écoute l’intégralité de l’échange…

    Point amusant quand on entend les politiques vitupérer sur le corporatisme des avocats et balayer les critiques au nom du refus de l’impunité, les parlementaires jouissent aussi d’une protection contre les #écoutes (je cherche encore la justification de cette règle, mais le législateur, dans sa sagesse, a décidé de se protéger lui-même, il doit savoir ce qu’il fait) : le président de l’assemblée concernée doit être informé (article 100-7 du CPP). Notons que lui n’est pas tenu au secret professionnel.

    De même que les parlementaires ne peuvent être mis en examen ou placés en garde à vue sans que le bureau de l’assemblée concernée ait donné son autorisation. Super pour l’effet de surprise. Les avocats ne jouissent d’aucune protection similaire, mais le législateur doit savoir ce qu’il fait en se protégeant plus lui-même que les avocats, n’est-ce pas ? On a nécessairement le sens des priorités quand on a le sens de la chose publique.

    Quant aux ministres, ils échappent purement et simplement aux juges d’instructions, et les plaintes les visant sont instruites par une commission composée majoritairement de parlementaires de leur bord politique. Avec une telle garantie d’impartialité, que peut-on redouter ? On comprend donc que les ministres et parlementaires puissent se permettre de prendre de haut la colère des avocats. Ils sont moralement au-dessus de tout reproche.

    #PNIJ #droit #surveillance cc : @chirine @phd

    Le #secret est la pierre angulaire du droit à une défense. Sans secret, il n’y a plus de défense.

    • Les avocats ne bénéficient donc d’aucune immunité, contrairement à ce qu’ils affirment haut et fort. Tout au plus sont ils l’objet de garanties de procédure spécifiques dont témoigne l’intervention systématique du Bâtonnier lorsqu’une mesure d’instruction les vise directement. Sur le fond, les avocats demeurent des citoyens comme les autres qui ne peuvent se soustraire aux investigations de la justice. Ils devraient plutôt s’en réjouir, puisqu’ils sont, disent-ils, très attachés à l’Etat de droit.

      Cela c’est la situation actuelle.

      Eolas estime lui que les avocats devraient être totalement protégés dans l’exercice de leur profession (un acte de déclaration de la ligne pro et zou).

      http://www.maitre-eolas.fr/post/2014/03/08/All%C3%B4-oui-j-%C3%A9coute

      Mais me direz-vous, avec cette protection, des avocats malhonnêtes pourraient échapper aux poursuites faute d’être jamais découverts. Oui, c’est le prix à payer. Mais depuis 24 ans que la loi sur les écoutes judiciaires est en vigueur, combien d’avocats délinquants ont été découverts fortuitement par une écoute et condamnés ? Quel est ce nombre exact ? Multiplions le par 4, et nous aurons le nombre de délits peut-être impunis sur un siècle (peut-être impunis car ces avocats peuvent tomber autrement, bien des avocats sont pénalement condamnés et radiés sans jamais avoir été mis sur écoute), comme prix à payer pour une protection de la défense digne d’un grand pays des droits de l’homme. Et si ça valait le coût, plutôt que faire prévaloir le soupçon et la répression ?

  • Secret des correspondances : pour les avocats non plus, ça ne tombe pas du ciel
    http://reflets.info/secret-des-correspondances-pour-les-avocats-non-plus-ca-ne-tombe-pas-du-ci

    C’est la stupéfaction générale. Des avocats viennent de découvrir que la confidentialité toute particulière que revêt leurs correspondances n’est qu’un principe de plus qui ne souffre pas la réalité technique d’une interception judiciaire. Merde… La Plateforme Nationale des Interceptions Judiciaires, cruelle ironie, création de Nicolas #Sarkozy n’est pas fichue de filtrer les communications de ce […]

    #A_la_Une #Politique #Rainbow_Hat #Buisson #Confidentialité #Maître_Herzog

  • Le dessin de la semaine : #espionnage, nouveau feuilleton
    http://fr.myeurop.info/2013/10/31/le-dessin-de-la-semaine-espionnage-nouveau-feuilleton-12511

    myeurop

    Ce mardi, le patron de la NSA américaine y est allé de sa révélation sur les pratiques d’espionnage transatlantiques : les interceptions de communications en #Europe sont réalisées grâce aux services de renseignement européens. Un pavé dans la mare.

    Pour ce nouveau « rebondissement » dans l’affaire de (...)

    #Société #Politique #France #Dessin_hebdo #écoutes #Hervé_Pinel #Le_Monde #Royaume-Uni #Snowden #UE #Washington

  • Ce sont les drones qui devraient inquiéter Angela Merkel, pas les écoutes de la NSA | Slate
    http://www.slate.fr/story/79396/merkel-nsa-drones
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qKV6g47hgRs

    ngela Merkel a récemment vécu deux contretemps. Le premier a fait le tour des médias, suscitant d’âpres débats dans le monde entier. Du second, on a peu parlé, et ses répercussions ont été mineures. C’est pourtant le deuxième incident qui mérite la plus grande attention, car ses conséquences en matière de sécurité internationale pourraient être majeures.

    Les « grandes oreilles de l’Amérique »
    Premier incident. La chancelière allemande est tellement furieuse qu’elle a téléphoné à Barack Obama pour lui signifier son mécontentement : l’Agence de sécurité américaine n’avait pas à écouter ses conversations téléphoniques ! Elle a ajouté que les relations entre l’Allemagne et les Etats-Unis avaient été sérieusement mises à mal.

    Angela Merkel n’est pas la seule à s’être courroucée contre Obama. Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a annulé une visite d’Etat à Washington après avoir appris que les Etats-Unis l’espionnaient. François Hollande crie lui aussi au scandale. De même que le président du Conseil italien, Enrico Letta. A la suite des révélations selon lesquelles les services de renseignement américain et britannique avaient mis sur écoute les réseaux téléphoniques d’Italie, il a déclaré indigné :

    « La pratique de ce type d’espionnage est inconcevable et inacceptable. »

    Ah, vraiment ? Inconcevable et inacceptable ? Inacceptable d’accord, mais inconcevable, pas du tout. Il est aussi concevable qu’un chef d’Etat se fasse espionner que ce dernier espionne à son tour ses rivaux et même ses alliés.

    D’ailleurs, sommes-nous sûrs que Barack Obama est plus coupable que ses homologues russe et chinois, ou que n’importe quel autre dirigeant qui dispose d’une technologie lui permettant de savoir ce que disent les puissants de ce monde au téléphone ou dans un courriel ?

    Au fond, ce qui change la donne, c’est le fait qu’ait été rendu public ce que tout le monde savait, mais feignait de ne pas savoir. L’un des immenses impacts des révélations de Wikileaks et d’Edward Snowden est le suivant : en matière de diplomatie, l’hypocrisie n’est plus un outil facile à utiliser. C’est du reste la thèse d’un passionnant article cosigné par Henry Farrell et Martha Finnemore, récemment publié dans le magazine Foreign Affairs.

    #Allemagne
    #drone
    #Angela-Merkel
    #écoutes
    #NSA
    #Etats-Unis

  • Premières #comparutions des membres d’#Aube_dorée

    « Ces six personnes-là ont tué #Pavlos_Fyssas », titre le quotidien athénien au lendemain des premières comparutions des membres du parti #néonazi #Aube_dorée dans l’affaire de l’#assassinat du rappeur antifasciste. La justice recherche cinq personnes, en plus de l’individu qui a donné les coups de couteau, #Giorgos_Roupakias. L’instruction dispose des preuves de leur présence lors du #meurtre. Un informateur anonyme, quelques instants après le meurtre, a donné à la #police des noms qui ont été confirmés par les #écoutes_téléphoniques. Parallèlement, quatre députés ont été auditionnés toute la nuit.

    http://www.courrierinternational.com/breve/2013/10/02/premieres-comparutions-des-membres-d-aube-doree

    #Grèce #audition #extrême-droite

  • Un député d’#Aube_dorée savait pour le #meurtre

    « Le parrain d’Aube dorée », titre le quotidien athénien ce 1er octobre. Les #écoutes_téléphoniques des services secrets pour surveiller notamment les agissements du parti d’#extrême-droite démontrent que Yannis Lagos, député du Piré, était au courant du meurtre imminent du rappeur #Pavlos_Fyssas (dans la nuit du 18 au 19 septembre). Cette révélation s’ajoute à d’autres chefs d’#accusation : arrêté le 28 septembre, avec d’autres dirigeants de son parti, Lagos est poursuivi pour blanchiment d’argent, chantage et port d’armes illégal, note Ta Nea.

    http://www.courrierinternational.com/breve/2013/10/01/un-depute-d-aube-doree-savait-pour-le-meurtre

    #Grèce

  • Heureusement qu’Obama n’est vraisemblablement qu’un “tigre de papier” par Pierre Leconte « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2013/09/07/heureusement-quobama-nest-vraisemblablement-quun-tigre-de-papier-par-p

    Nous ne parlons que rarement de questions vraiment politiques dans notre site mais, pour une fois, l’actualité nous y oblige d’autant que leur impact sur les tendances des marchés financiers s’accroit. Nous vous invitons à lire régulièrement http://www.zerohedge.com‎ pour rester informé au plus près des événements.

    Le comportement d’Obama dans la question syrienne, qui pourrait hélas dégénérer en guerre régionale au Moyen Orient voire mondiale, est typique de sa personnalité de beau parleur velléitaire sans courage. Comme d’habitude, ses actes n’ont pas suivi ses discours, ce qui est généralement négatif en politique (comme dans la vie tout court) mais cette fois-ci positif parce que, en renvoyant au Congrès US (qui probablement ne décidera pas d’aller plus loin tant il est divisé, pas plus qu’il n’osera bafouer la légalité internationale incarnée par le Conseil de sécurité de l’ONU seul habilité à décider de la paix ou de la guerre) la prise de décision d’une intervention militaire illégale US contre la Syrie, il nous a vraisemblablement évité un désastre encore plus grand que la tragédie actuelle.

    http://www.bloomberg.com/infographics/2013-09-06/obama-seeks-congressional-vote-on-syria-strike.html

    Nous exprimions dans notre dernier commentaire notre scepticisme sur la capacité d’Obama à mettre en place une action pour “punir” le gouvernement syrien (pour le cas où ce serait ce dernier et non pas les djihadistes qui se soient servis des armes chimiques, ce qui n’est toujours pas prouvé et de toutes façons n’autorise personne à envahir l’État souverain de Syrie, à le démembrer et à tuer ses ressortissants). Parce qu’Obama s’est déjà révélé incapable d’agir contre les gouvernements de Corée du Nord ou d’Iran et parce que les USA n’ont plus les moyens d’imposer leur hégémonie mondiale. Ils doivent compter avec la Russie et la Chine qui, dans le nouvel équilibre multipolaire actuel, ne les laisseront plus décider seuls sur la plupart des sujets pour le monde entier. Quant aux opinions publiques, elles ne veulent plus revoir la répétition des massacres effectués par les Américains et leurs supplétifs occidentaux au Vietnam, en Irak, en Afghanistan, en ex-Yougoslavie, en Libye et ailleurs… Sans compter que les USA ont tellement menti et manipulé les opinions publiques pour tenter de justifier leurs agressions armées, tout en continuant de violer le droit international avec leurs écoutes (NSA, CIA, etc.), sans parler de leurs manipulations permanentes de tous les actifs financiers, qu’ils n’ont plus de “droit moral” à juger et condamner quiconque......

    #Syrie
    #Obama
    #Hollande
    #écoutes (NSA, CIA, etc.)

  • Prism : comment les Français sont écoutés par la NSA, et par des services bien de chez nous

    Avant #Prism, le système massif d’écoutes « découvert » vendredi, il y avait #Echelon. Et la France n’est pas la dernière à ouvrir ses « grandes oreilles » : #PNIJ, écoutes adminstratives, DPI, Hadopi...

    http://www.slate.fr/story/73741/prism-nsa-francais

    #vie_privée #écoutes

    • dommage que l article ne parle pas du rapport echelon du parlement europeen qui date de 2001 ( date approximative de memoire ) et que l europe et la france ont ( bien entendu ) completement ignore par la suite

      http://xena.ww7.be/neoskills/html/BP/argumentaire/rapport_echelon_fr.pdf

      extraits choisis ( par moi ) : http://xena.ww7.be/neoskills/html/BP/argumentaire/echelon_extraits.html

      Rapport Echelon : extraits :

      11.4 Sécurité des produits de cryptage
      Dans le débat sur la sécurité réelle du cryptage, est sans cesse soulevé

      le problème que le produits américains comportent des « portes dérobées » (backdoors).
      Excel, par exemple, a fait la une des journaux : il a été avancé que dans la version

      européenne, la moitié de la clé apparaissait en clair dans le header.

      Microsoft a également attiré l’attention de la presse car un hacker a trouvé une

      clé NSA dans le programme, ce que Microsoft dément évidemment avec la dernière énergie.

      Étant donné que Microsoft n’a pas publié son code source, porter un

      jugement sur la question relève de la spéculation. En ce qui concerne les versions antérieures

      de PGP et de GnuPG, on peut exclure la présence d’une telle « backdoor » étant donné que

      le code source a été publié.

      25. en ce qui concerne la promotion de la protection des citoyens et des entreprises la Commission

      et les États membres sont invités à promouvoir des projets de logiciels dont le texte-source

      soit publié, étant donné qu’il s’agit là de la seule manière de garantir qu’ils
      ne comportent pas de « backdoors » ("open-source software") ;

      30. invite la Commission et les États membres à promouvoir des projets de logiciels dont

      le texte-source soit publié, étant donné qu’il s’agit là de la seule manière de

      garantir qu’ils ne comportent pas de « backdoors » ("open-source software") ;

      31. invite la Commission et les États membres à promouvoir des projets de logiciels dont le

      texte-source soit publié, étant donné qu’il s’agit là de la seule manière de garantir

      qu’ils ne comportent pas de backdoors" ("open-source software") ; invite la commission à définir

      une qualification du niveau de sécurité des logiciels destinés à l’échange de

      correspondances électroniques en plaçant les logiciels dont le code source n’est pas publié dans

      la catégorie la moins fiable ;

      11.6. . L’interconnexion du réseau interne et d’Internet constitue un danger particulier.

      Dès lors que l’on se soucie de sécurité, il importe de n’utiliser que des systèmes dont le

      code source est public et a été vérifié. C’est la seule manière d’être certain

      de ce qu’il advient des données. Les entreprises ont donc beaucoup à faire dans le domaine de la sécurité.

      Sont déjà présentes sur le marché de nombreuses sociétés qui offrent des conseils et

      des services de sécurité à des prix raisonnables. L’offre suit la demande en hausse. Par ailleurs, il est

      à espérer que les associations professionnelles et les chambres économiques vont s’atteler à ce

      problème afin d’y sensibiliser les petites entreprises et de les aider à définir et à mettre en place

      un schéma global de protection.

      13.1. Conclusions

      Eexistence d’un système mondial d’interception des communications privées et économiques

      (système ECHELON) :

      L’existence d’un système mondial d’écoutes des communications fonctionnant, avec la

      participation des États-Unis, des Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et de la

      Nouvelle-Zélande dans le cadre de l’accord UKUSA, ne fait plus de doute. Il peut être admis,

      eu égard aux indices disponibles et aux nombreuses déclarations concordantes émanant de

      milieux très divers, parmi lesquels des sources américaines, que pendant un certain temps du

      moins, le système - ou des parties de celui-ci ­ a porté le nom de code ECHELON. Ce qui

      compte, c’est qu’il est utilisé pour intercepter des communications privées et économiques

      mais non militaires.

      L’analyse a montré que les possibilités techniques de ce système ne sont pas aussi grandes que

      ce que nombre de médias supposent. Néanmoins, il est inquiétant de constater que de

      nombreux responsables de la Communauté qui ont été entendus ­ notamment des membres de

      la Commission ­ ont déclaré n’avoir aucune connaissance de ce système.

      ce ne sont que quelques extraits choiss d un rapport de plus de 200 pages, mais en clair on etait prevenus en 2001, par un rapport tres serieux du parlement europeen ( que je respecte ) , et on a laisse faire ( merci la commission europeenne non elue, que je ne respecte pas, et les politiques corrompus qui font de l europe et de la franca un laquais des US )

  • Timor-Leste and Australia: Bugs in the pipeline | The Economist

    http://www.economist.com/news/asia/21579074-timorese-leaders-push-better-deal-their-offshore-gas-fields-bugs-pipeline?fsrc=scn/fb/wl/pe/bugsinthepipeline

    THE future finances of the young, poor nation of Timor-Leste, formerly East Timor, have become embroiled in allegations of skulduggery by Australia nearly a decade ago. Timor-Leste has taken its big, wealthy neighbour to arbitration over a 2006 agreement on the exploitation of oil and gas in the sea between them. Speaking on a visit to Singapore this week, Timor-Leste’s oil minister, Alfredo Pires, claimed to have “irrefutable proof” that, during negotiations in 2004, Australia’s secret services had illegally obtained information. His lawyer claims the Timorese prime minister’s offices were bugged.

    #timor-leste #énergie #pétrole #australie

  • La #police contre les écoutes | Pierre Alonso
    http://owni.fr/2012/12/06/la-police-contre-les-ecoutes

    Le nouveau système pour les écoutes judiciaires, la fameuse #PNIJ, continue à faire des remous. Les policiers sont vent debout contre le projet, confiée à l’entreprise #Thales, et ont alerté à plusieurs reprises leurs chefs.

    #Enquête #Pouvoirs #Surveillance #écoutes_téléphoniques #ministère_de_l'intérieur #Ministère_de_la_justice

  • Thalès terre les écoutes | Pierre Alonso
    http://owni.fr/2012/09/26/thales-terre-les-ecoutes

    C’est sur son site d’Elancourt que Thalès, le géant de la défense française, garde précieusement la Plateforme nationale des interceptions judiciaires. Owni s’est rendu sur place et a constaté la chape opaque qui recouvre ce projet visant à rassembler les écoutes et réquisitions judiciaires. Au grand dam des syndicats de magistrats, toujours pas concertés.

    #Enquête #Pouvoirs #Surveillance #écoutes #justice #Ministère_de_la_justice #plateforme_nationale_des_interceptions_judiciaires #PNIJ #Syndicat_de_la_magistrature #Union_syndicale_des_magistrats

  • Dans le secret des écoutes | Pierre Alonso et Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/09/13/secret-ecoutes-pnij-thales

    Une plateforme pour centraliser les écoutes, scruter le trafic Internet... Le projet entouré secret verra bientôt le jour. Non sans susciter des craintes sur les failles du système et l’utilisation de #DPI. Les documents confidentiels-défense que nous publions lèvent pour partie l’opacité sur ce Big Brother à la française.

    #Enquête #Pouvoirs #Surveillance #Amesys #Eagle #écoutes #justice #plateforme_nationale_des_interceptions_judiciaires #PNIJ #surveillance

    • Évidemment, à en croire les documents officiels, cette question ne se pose pas. Avec la PNIJ, toutes les demandes de réquisitions judiciaires devraient être parfaitement traçables. Cinq millions de demandes de relevés aux opérateurs chaque année, dont 32 000 écoutes.

      C’est comme Eagle [le système développé par Amesys, NDLR] sans #DPI !

      Des garde-fous sont tout de même prévus pour écarter les curieux. Les agents n’auront accès qu’aux enquêtes sur lesquelles ils travaillent, et les techniciens qu’à des données chiffrées. Manière de cloisonner une plateforme qui reste centralisée. Toutes les réquisitions et interceptions sont concentrées en un lieu, entre les mains de Thalès – dupliqué pour des raisons de sécurité. “Un bunker sécurisé en béton armé”, se félicite la DIJ qui assure avoir fait de la sécurité une priorité.

  • Une journée sous surveillance | Pierre Alonso
    http://owni.fr/2011/12/03/une-journee-sous-surveillance

    Les documents révélés par WikiLeaks laissent entrevoir le paysage de la surveillance. Un téléphone portable devient un parfait mouchard, des connexions (sécurisées ou non) des mines d’informations, et les réseaux peuvent être espionnés à l’échelle d’un pays.

    #Pouvoirs #Surveillance #Amesys #DPI #écoutes #Internet #Qosmos #smartphone #wikileaks