• Jiminy Panoz est un des meilleurs voire le meilleur des professionnels de l’#epub ; je le dis comme je le pense. Dans cet article il explique très bien comment marche la conception d’un #livre_électronique, et en plus, il offre à tou·te·s sous licence libre tout ce qu’il faut pour démarrer…

    #InDesign #EPUB starter kit - par Jiminy Panoz
    http://jiminy.chapalpanoz.com/wysiwyg-not-starter-kit-indesign-epub

    TL ;DR : Le billet explique pourquoi le concept de WYSIWYG — tel que conçu aujourd’hui — ne peut fondamentalement s’appliquer pour le livre numérique (reflowable text et fixed-layout), donc la réflexion ayant mené à la création d’un kit de démarrage InDesign EPUB

    Télécharger le kit

    (...) avec le livre numérique, rien de change : on véhicule des informations sur l’écran, on organise les contenus, on différencie les éléments et on compose le texte pour que tout apparaisse comme transparent aux yeux des lecteurs.

    Alors qu’est-ce qui change vraiment ? Qu’est-ce qui pose tout le problème de la conception et de la fabrication de livres numériques ?

    Ce que nous voyons à l’écran n’est pas ce que nous obtenons sur d’autres écrans.

  • Elsevier, bouquet 2013 (2) : les VRAIS CHIFFRES | L’Alambic numérique
    http://alambic.hypotheses.org/3659

    Entre 2005 et 2013,
    le prix a augmenté de 45,5 %,
    l’usage, de 3,3 %.
    Il n’y a pas de corrélation entre les deux, même les plus mauvais statisticiens l’auront relevé.

    Ceci laisse posée l’éternelle question : qu’est-ce qui peut bien expliquer la hausse, alors ?
    Sur ce point dont j’ai déjà parlé, l’explication ne vient pas de moi : si les prix augmentent, c’est parce que l’éditeur tire les prix aussi haut, aussi vite et aussi longtemps que ses clients l’acceptent, eu égard au statut particulier de ses revues, assimilables, d’un point de vue économique, à un produit de première nécessité dans un marché non-concurrentiel. L’éditeur n’a, du reste, jamais contesté cette explication : je n’ai jamais entendu personne chez Elsevier dire que si les prix augmentent, c’est à cause des coûts. Et l’on peut mettre à leur crédit leur bonne foi sur ce point.

    Aussi haut, aussi vite et aussi longtemps
    que ses clients
    l’acceptent.

    C’est cela seul qui peut changer.


    #edition_electronique
    #commons
    #elsevier

    • Beaucoup d’initiatives éparpillées pour résister à des Elsevier etc... mais hélas trop éparpillées justement. Cela dit, la révolte gronde et je pense que tôt ou tard on leur coupera la tête (et dans ce cas ce sera une révolution).

      Il y a des initiatives, et c’est un mystère pour moi que malgré les résistances, les moyens techniques existants, les compétences, nous n’ayons pas encore réussi à rendre public et gratuit l’ensemble de la littérature scientifique.

    • je suis un militant de l’Open access sous toutes ces formes, vertes et dorées, et auteur heureux d’être accessible par ce biais (voir http://rumor.hypotheses.org/publications). Mais en tant qu’éditeur scientifique, et en tant qu’auteur SHS, je ne vois pas comment on peut se passer du travail de l’édition/de l’éditeur, non pas au sens de publisher, mais de celui qui travaille sur le texte. Et il est bien légitime que ce travail ne soit pas gratuit. Dans un contexte où l’Etat réduit ses dépenses sur ce type de postes, il faut faire preuve de beaucoup d’imagination pour rendre crédible et faire fonctionner des revues et plus largement des collectifs éditoriaux. Et se battre politiquement pour un Etat qui se maintient sur ce type de fonction, et même qui s’améliore... en quantité et en qualité...

    • @rumor oui, je suis d’accord étant souvent éditeur de textes moi même, je vois bien la nécessité de ce travail, nécessaire et douloureux (autant pour l’éditeur que pour l’auteur qui doit souvent se débarrasser de tout ou parti de son orgueil). Ce travail doit être fait, on peut penser - et c’est légitime - qu’il doit être rénuméré, mais je pense quand même qu’au final, les articles ne sont pas proposés « au juste prix ». C’est-à-dire que ce n’est pas une raison pour que ce bien commun soit traité par la grande machine à fric marketing etc, je suis sur (comme tu le rapelles) qu’il y a des alternatives possibles, faisable. C’est une question d’imagination, de volonté, de maturité de groupe aussi. Je disais que bien qu’il existe des collectifs qui se proposent de faire ce travail, de la partager, ces collectifs ont beaucoup de mal à exister, et c’est bien ce qui reste mystérieux pour moi.

    • @fil moi aussi j’ai pensé à lui comme à chyaque fois qu’on aborde les questions du domaine public, des biens publics (et a fortiori la connaissance) mais est-ce que tu peux développer un peu ? détailler ta pensée ici ?

  • « Nous sommes à un tournant majeur de l’histoire de l’édition »
    http://blogs.mediapart.fr/blog/francois-geze/100113/nous-sommes-un-tournant-majeur-de-l-histoire-de-l-edition

    très intéressant entretien.

    L’« impression à la demande » est en effet une révolution plus importante que celle du livre électronique : en s’affranchissant des contraintes économiques des techniques d’impression traditionnelles (tirages en quantité et donc stocks à entreposer), elle va donner une capacité de survie sur la longue durée au livre imprimé, qui aurait été sinon menacé dans son existence même…

    Les livres de recherche vont très probablement connaître la même évolution : l’édition électronique va devenir l’édition première et l’édition papier se fera à la demande. Cela va complètement modifier notre écosystème. Auparavant, avec toutes les difficultés de diffusion du livre imprimé, notamment à l’international, nombre d’ouvrages restaient méconnus. Les technologies numériques (publication en ligne, numérisation des fonds, moteurs de recherche, Web sémantique…) renouvellent complètement les conditions d’accès à la connaissance.

    Le numérique favorise des modalités technologiques de publication ainsi que des modes d’écrit différents — l’hypertexte — qui permettent de mettre en relation une infinité de ressources, ce qui est évidemment formidable. Mais à mon sens, cela rendra d’autant plus nécessaire l’accès traditionnel au « livre clos » (imprimé ou numérique), celui qui a un commencement et une fin, qu’un auteur a publié à une certaine date et auquel il ne touche plus après.

    #edition
    #edition_electronique

  • Logiciel libre et édition en Afrique subsaharienne | eBouquin
    http://www.ebouquin.fr/2012/07/28/logiciel-libre-et-edition-en-afrique-subsaharienne

    Très intéressant entretien. Je me demande où en est dans les pays arabes la promotion des logiciels libres. A ce que je vois, c’est massivement le piratage des logiciels commerciaux...
    Par ailleurs, rôle du téléphone à souligner :

    Aujourd’hui nous sommes à une exploration à grande vitesse de la téléphonie mobile dans nos villes et dans nos campagnes et donc, si les livres numériques parvenaient à tous les utilisateurs de téléphones mobiles, je suis convaincu que nous atteindrons nos objectifs à pas de géant.

    #édition_électronique
    #logiciels_libres
    #Afrique
    #pays_en_développement

  • Homo Numericus : Internet 2012. Que reste-t-il de notre révolution ?
    http://www.homo-numericus.net/spip.php?article306

    Faut-il que la création d’oeuvres artistiques, scientifiques, culturelles, qui nécessite effort et travail soit protégée, récompensée et soutenue ? Oui, c’est évident, parce que c’est l’héritage que les Lumières nous ont laissé avec le droit d’auteur. Devons-nous permettre un libre accès à ces oeuvres, un libre partage de l’information, une libre circulation de la connaissance ? Oui tout autant, car c’est la nouvelle frontière, la nouvelle promesse d’une ère numérique porteuse d’un renouvellement et d’un approfondissement de l’idéal qui nous vient là encore des Lumières. Comment réconcilier les Lumières avec elles-mêmes et sortir des contradictions qu’induisent les nouvelles technologies de l’information et de la communication ? C’est le défi que nous devons relever aujourd’hui. Des pistes sont suggérées par certains, des expérimentations sont mises en oeuvre par d’autres. Des modèles économiques hybrides émergent ça et là, des experts proposent des modèles de régulation innovants. Encore faut-il les entendre, les écouter, en discuter au sein d’un espace public où chacun doit avoir l’espoir que son point de vue puisse être entendu, et tenter de construire un consensus à partir des positions avancées. C’est bien à l’Etat républicain que revient cette responsabilité ; à l’Etat, juste, impartial et dont les décisions seront perçues comme légitimes. Lequel des candidats à l’élection présidentielle saura répondre à cette attente ?

    #copyright
    #droit_d'auteur
    #edition_electronique
    #Hadopi
    #Megaupload
    #ACTA

  • Plagiarist or Puppet ? US Rep. Carolyn Maloney’s reprehensible defense of Elsevier’s Research Works Act
    http://www.michaeleisen.org/blog/?p=846

    Quand Elsevier, mastodonte capitaliste de l’édition scientifique, fait du lobbying au Sénat pour défendre ses intérêts directs et probablement écrit lui-même les lois empêchant le développement de l’open access.
    #open_science
    #accès_libre
    #recherche
    #science
    #édition_électronique

  • Quel avenir pour les revues papier ? | Les carnets de l’Ifpo
    http://ifpo.hypotheses.org/2758

    Réflexions intéressantes sur les enjeux de l’édition électronique, vus par un éditeur qui est en même un centre de recherche.

    L’Ifpo manque de recul pour évaluer avec précision les conséquences de la mise en ligne des volumes récents de ses revues sur les ventes au numéro et sur l’évolution du nombre d’abonnés. Il faudra observer de près ces chiffres pour voir si les revenus générés par les portails partenaires (Revues.org, Jstor, Cairn) compenseront d’éventuelles baisses de vente du papier et, s’il le faut, réajuster la politique éditoriale, tout en tenant compte naturellement des « bénéfices » liés à une meilleure diffusion grâce au support électronique.
    [...]

    La vente de nos revues sur papier génère des revenus, apport non négligeable pour un laboratoire comme le nôtre, à l’heure où les budgets « rétrécissent ». Syria et le BEO ont également une forte valeur d’échange. Par exemple, échanger nos revues avec des ouvrages de laboratoires ou bibliothèques partenaires constitue une part très importante du budget d’acquisition de la Médiathèque de l’Ifpo. C’est là un fait souvent négligé (voire occulté, comme dans le billet de Clarke) dans le calcul du coût d’une revue papier.

    #édition_électronique
    #SHS
    #recherche

  • CNL - Centre National du Livre - Un plan massif pour la traduction des revues françaises
    http://www.centrenationaldulivre.fr/?Un-plan-massif-pour-la-traduction

    Le ministère de la Culture et de la Communication, lance un plan massif de traduction et de diffusion à l’international des revues françaises de sciences humaines et sociales ainsi que de débat et d’idées, fondé sur un partenariat public/privé innovant.

    Une initiative intéressante mais qui pose pas mal de questions sur le sens de la traduction, sur la rentabilité supposée d’un tel projet, sur les rapports entre logique scientifique et rentabilité, sur le choix des revues (recherche/débat...), etc.
    #édition_scientifique
    #édition_électronique
    #SHS

  • How books will become machines « Frederic Kaplan
    http://fkaplan.wordpress.com/2011/08/23/how-books-will-become-machines

    Frederic Kaplan parle du « devenir machinique du livre » au colloque « Des manuscrits antiques à l’ère digitale. Lectures et littératies » à l’Université de Lausanne

    Cet exposé est une première tentative pour réintégrer l’évolution du livre dans le cadre plus général de l’évolution des représentations régulées. Je me sers de l’exemple du processus de mécanisation des cartes pour discuter de l’évolution du livre. Poursuivant le thème abordé dans un précédent billet, j’oppose dans la discussion qui suit les technologies et les motivations de l’encyclopédisme avec celles du livre. Je finis par quelques prédictions faciles.

    #edition_electronique
    #cartographie
    #livre-application
    #encyclopédie