• 1984 - Nouvelle édition, traduction de l’anglais par Celia Izoard
    https://agone.org/litteratures/milleneufcentquatrevingtquatre

    Parue pour la première fois au Québec en 2019 aux éditions de la rue Dorion (Québec), cette nouvelle version corrige les lacunes de la traduction initiale réimprimée à l’identique depuis 1950 (une quarantaine de phrases manquantes, de nombreux contresens) ; et, au contraire de la traduction « moderne » parue en 2018, restitue la dimension philosophique et la fulgurance politique du roman d’Orwell dans les termes que des millions de lecteurs se sont appropriés depuis plus d’un demi-siècle ; tout en rendant hommage à la dimension poétique de cette œuvre pleine d’humour, d’amertume et de nostalgie.

    à paraître début 2021, en souscription, 450 pages, pour 10 balles sur le site des #éditions_Agone.

    Celia Izoard est philosophe de formation. Franco-Anglaise, elle travaille comme journaliste dans l’équipe de la revue de critique sociale Z et a coécrit plusieurs ouvrages critiques des nouvelles technologies. Ses travaux pointent le fait que les nouvelles technologies qui déferlent sur notre quotidien font disparaître, non seulement la liberté, mais aussi le désir de liberté, et nous rendent de plus en plus dépendants, jusque dans notre intimité profonde, des grandes entreprises et d’un appareil industriel totalement délirant. Celia Izoard a traduit plusieurs livres sur ces mêmes sujets, dont celui de l’historien David Noble, Le progrès sans le peuple, également paru aux Éditions de la rue Dorion. Elle galement traduit Howard Zinn et Noam Chomsky.

    #George_Orwell #Celia_Izoard

    • « 1984 doit rester un roman populaire »
      Entretien avec Celia Izoard, traductrice d’Orwell
      https://cqfd-journal.org/1984-doit-rester-un-roman
      paru dans #CQFD n°193 (décembre 2020), par Margaux Wartelle, illustré par Ruoyi Jin.

      « Covid-1984 », lit-on sur les murs des villes ces temps-ci. « Big Brother », « police de la pensée », « novlangue » : c’est peu dire que l’œuvre la plus connue de George Orwell, publiée en 1949, fait régulièrement parler d’elle, tant l’imaginaire terrifiant qu’elle décrit est d’une troublante actualité – à base de surveillance généralisée, de post-vérité et de saccage des libertés. Alors qu’une nouvelle édition sortira chez Agone en janvier prochain, on s’est entretenus avec sa traductrice, Celia Izoard. Elle nous parle de la vivacité d’une pensée, des imaginaires qu’elle ouvre et de sa récupération.