• Observatoire de l’emploi du jeu vidéo 2022 : répartition géographique
    https://emploi.afjv.com/observatoire/stats/regions.php

    Cette étude est éditée par l’afjv avec le soutien de Gaming Campus. Les données proviennent des annuaires et du portail de l’emploi de l’afjv qui recueille la quasi-totalité des offres d’emploi et de stage de l’industrie du jeu vidéo. Seules les annonces dont le poste est basé en France ont été comptabilisées, soit un total de 2612 annonces proposées en CDI, CDD, stage ou alternance pour l’année 2021.

    On notera notamment qu’en France, il y a 40 candidatures pour 1 annonce d’emploi.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #afjv #business #ressources_humaines #formation #éducation #emploi #france

  • Non remplacement des #professeurs (comment alerter les responsables, à imprimer et afficher devant les écoles)
    #services_publics #education_nationale #ecole #ecoles #education

    Action Unitaire FLASH QR-code - à destination des parents d’élèves | SNUipp-FSU 67 du Bas-Rhin
    https://67.snuipp.fr/spip.php?article7636

    Affiche QRcode non-remplacement - version1.2
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    9 mars 2022

    Action Unitaire FLASH QR-code - à destination des #parents_d’élèves
    Non remplacement : ça suffit !

    https://framaforms.org/courrier-dalerte-non-remplacement-1638899435

    autre plateforme : FCPE :

    Ouyapacours
    https://ouyapacours.fcpe.asso.fr

  • Des enseignants attaqués par l’extrême droite, sanctionnés par l’Education nationale
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/04/07042022Article637849103918637276.aspx

    A quoi joue le Dasen de #Seine_Saint-Denis ? Traités de « #terroristes » et trainés dans la boue par un magazine d’#extrême_droite, des #enseignants de l’école Pasteur de Saint Denis espéraient la protection fonctionnelle de l’#Education_nationale. Ils récoltent des mutations « dans l’intérêt du service ». L’éducation nationale valide ainsi la campagne d’extrême droite contre l’école et contre le syndicat #Sud_93, auquel appartiennent seulement quelques uns des déplacés. Une intersyndicale crie au scandale et appelle à la grève le 12 avril pour soutenir ces 6 enseignants.

    [...]

    Tout allait bien jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle directrice, nommée sur poste à profil, par le Dasen. Venue tout droit du privé, avec seulement trois années d’expérience dans l’Education nationale, elle se retrouve à la tête de cette grande école particulièrement difficile. Et ça ne se passe pas bien. Pour Catherine Da Silva, responsable du Snuipp Fsu sur Saint Denis, « elle ne faisait pas son travail de directrice ». Cela créé des tensions avec une équipe très investie dans le fonctionnement de l’école.

    Accusés de terrorisme par l’extrême droite

    La réponse de la directrice c’est de témoigner spontanément dans un magazine d’extrême droite, #L'incorrect (n°49 janvier 2022). Dans cet article, où tous les enseignants sont présentés comme des « extrémistes fanatisés » de Sud 93 (alors qu’ils appartiennent à plusieurs syndicats), elle se plaint que « la hiérarchie n’existait pas à l’école ». L’article est redoublé d’une vidéo du même magazine poste sur Youtube. Ces enseignants d’une école Rep+ sont traités de « terroristes ». Ils « ne se préoccupent pas de la surveillance des enfants dans la cour ». Les maitres « fument des joints sur le parking de l’école ». Ils empêchent les enfants d’apprendre à lire. « Le lobby LGBT a ses entrées dans l’école » déplore L’incorrect, allusion probable au projet pédagogique sur l’égalité filles et garçons. La vidéo laisse deviner le numero de téléphone d’une enseignante. Les prénoms sont à peine altérés, voire pas du tout.

    L’éducation nationale refuse la protection et déplace

    Après cette publication insultante et menaçante, les enseignants ont demandé la protection fonctionnelle du ministère de l’éducation nationale. Ils ont multiplié les saisines du registre santé sécurité au travail.

    La réponse vient de tomber. « Une enquête administrative sur le fonctionnement de l’école a été diligentée à l’automne 2021 », nous dit le Dasen de Seine Saint-Denis. « La commission d’enquête vient d’adresser son rapport à monsieur le recteur, et dans lequel les conclusions formulent six mesures de mutation dans l’intérêt du service et une mesure de retrait de fonction, afin de restaurer un climat de sérénité dans l’école, propice aux apprentissages. Les enseignants concernés en ont été informés par courrier le lundi 4 avril et la procédure contradictoire s’applique. Par ailleurs, les demandes de protection fonctionnelles que nous avons reçues sont en cours d’instruction ».

    Le poids de l’extrême droite

    « C’est une injustice sans nom », nous dit Marie. « On va mettre des contractuels à notre place. On aidait les jeunes collègues à maintenir le cap dans l’école. Ca va être difficile pour eux maintenant. Les élèves sont en colère de nous voir partir. Des parents pleurent. Je ne comprends pas. J’ai l’impression que mes supérieurs ne sont pas attachés à un service public de qualité ».

    « A la veille des élections on sait le poids de l’extrême droite », nous rappelle Catherine Da Silva. Mais pour elle le conflit est surtout hiérarchique. « Personne n’a voulu voir que cette directrice, choisie par le Dasen, n’est pas capable de tenir cette charge de direction. On ne choisit pas quelqu’un qui n’a que 3 ans d’ancienneté pour diriger cette école ». On peut se demander si la campagne, totalement ratée, de #Jean-Michel_Blanquer contre le syndicat Sud n’a pas joué aussi dans la décision du Dasen.

    [...]

  • Grandir connectés, vraiment ? Entretien avec Anne Cordier | Éduveille
    https://eduveille.hypotheses.org/16005

    L’ouvrage collectif Digital Literacy : Curriculum Development and Implementation in European Countries est disponible en ligne. Anne Cordier, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine et membre du Centre de recherche sur les médiations (CREM), a rédigé la contribution française à ce nouveau Yearbook du Cidree, réseau européen dont l’Institut français de l’éducation fait partie. Elle répond à nos questions.

    Votre contribution à l’ouvrage du Cidree s’intitule « From home to school, and vice versa ? Digital education in France ». Pourquoi avoir choisi cet angle ?

    Lorsque j’ai été sollicitée pour apporter ma contribution à l’ouvrage du Cidree sur la culture numérique du point de vue français, le titre m’est venu naturellement. En effet, nous sommes, comme tous les systèmes éducatifs, confrontés à un objet, le « numérique », qui est d’abord un objet socialement partagé avant d’être intégré dans l’école comme moyen d’enseignement puis comme objet d’apprentissage. Cela résonne tout particulièrement en France, où les recherches sont nombreuses sur la dialectique enfant-adolescent/élève ainsi que sur l’intégration du numérique en éducation, et où l’on se préoccupe en premier lieu des inégalités sociales, économiques et culturelles, que l’école a pour mission de résorber.

    Qui plus est, les chercheuses et chercheurs français sont fortement mobilisé.es, notamment en sciences de l’information et de la communication, en sociologie et en sciences de l’éducation, pour investiguer les pratiques sociales des publics scolaires, en reconnaissant la légitimité de ces pratiques et la nécessité de les prendre en compte dans le cadre éducatif scolaire.

    Enfin, le terme même de « culture numérique » est porteur en soi d’une grande richesse, et je souhaitais témoigner de cet enjeu crucial qui se pose aujourd’hui à notre système éducatif : celui de ne pas confondre l’outillage et le recours au numérique pour enseigner-apprendre, et l’éducation au numérique, qui considère ce dernier comme un fait social, porteur de notions et de problématiques politiques, sociales et éthiques.

    Yearbook du Cidree aujourd’hui, rapport du Cnesco Des usages juvéniles du numérique aux apprentissages hors la classe en 2020, articles de revues « interface » ou professionnelles : vous publiez régulièrement dans des espaces situés entre le monde scientifique et celui des acteurs et actrices de l’éducation. En quoi ces pratiques d’écriture sont-elles à la fois différentes, bénéfiques et/ou difficiles pour une enseignante-chercheuse ?

    À vrai dire, je dois d’abord vous avouer qu’il me parait tout à fait normal en tant que chercheuse de communiquer dans différents espaces de publicisation – dans le sens « rendre publique » – de la recherche. Il ne s’agit pas de produire pour exister personnellement, de se mettre sur le devant de la scène, pas du tout, mais de rendre justice à celles et ceux qui nous consacrent du temps lors de nos enquêtes de terrain. Les enfants, les adolescent‧es, les enseignant‧es, les parents, toutes ces personnes qui me consacrent du temps et de l’énergie lorsque j’enquête, je leur dois de restituer leurs paroles, leurs points de vue. Pour qu’ils et elles soient entendu‧es.

    Après, je ne vous le cache pas, et vous avez raison : publiciser la recherche sur tous ces espaces très différents, c’est une grande exigence, qui met à l’épreuve la capacité à vulgariser en s’adaptant aux publics les plus divers, et à faire preuve d’une grande rigueur. Parce que communiquer à destination de professionnel‧les de l’éducation, communiquer à destination du grand public, communiquer à destination d’enfants, d’adolescents ou de parents – je le fais régulièrement dans le cadre de rencontres au sein de municipalités, d’établissements scolaires ou structures associatives –, ça n’a rien à voir. Cela oblige à sortir de sa zone de confort – car finalement c’est très confortable d’écrire un papier pour une revue scientifique, les codes nous sont connus, et l’on n’est pas exposé de la même manière. C’est aussi une grande responsabilité à mes yeux : respecter ces publics les plus divers en n’entretenant pas des paniques morales infructueuses au moyen de discours simplificateurs et en communicant la science de façon rigoureuse et pédagogique.

    Pour finir, quels sont vos chantiers de recherche actuels ? Je pense par exemple à l’enquête Enfances et littératies numériques (ELN) soutenue par la Direction du numérique pour l’éducation (DNE) dans le cadre des « GTnum »…

    Je vais avoir du mal à tout vous raconter tant il y en a ! Ce qui rassemble ces chantiers de recherche, qu’ils soient individuellement ou collectivement menés, c’est une approche sociale, qui consiste à s’immerger dans des terrains, auprès des acteurs et des actrices, et à chercher à comprendre, en contexte, le sens qu’ils et elles donnent à leur vécu, leur façon d’appréhender le monde, de faire société.

    Plus précisément, en ce moment, j’enquête chaque semaine en collège et en école primaire pour le compte du projet GTNum ELN – Enfances et Littératies Numériques, que je porte en co-animation avec André Tricot. Il s’agit pour l’équipe de proposer à terme des pistes d’action pour accompagner les premiers apprentissages numériques des élèves de cycles 2 et 3, en lien avec les familles et les territoires dans lesquels ils évoluent. ELN est un des nombreux projets collectifs dans lesquelles je suis engagée en ce moment, et qui me conduisent à réaliser constamment des enquêtes de terrain.

    Et puis, il y a ce chantier personnel, qui me tient beaucoup à cœur, et qui dure maintenant depuis 2012 : une enquête longitudinale portant sur 12 individus né‧es en 1995-1996, et qui me permet d’analyser leur rapport à l’information au fil du temps et de leur parcours.

    Tous ces chantiers sont extrêmement stimulants et nourrissent ma réflexion scientifique et professionnelle sur l’éducation à l’information, aux médias et au numérique. Alors, au plaisir de poursuivre nos échanges !

    #Anne_Cordier #Education

  • Le droit de faire mal
    https://laviedesidees.fr/Le-droit-de-faire-mal.html

    Historiennes du religieux, Élisabeth Lusset et Isabelle Poutrin publient un Dictionnaire du fouet et de la fessée. Des notices telles que « Armée », « Correction paternelle », « Gifles dans les séries télévisées » montrent que la fessée et ses déclinaisons sont complémentaires de la #violence d’État.

    #Histoire #religion #éducation #catholicisme #domination #sexualité #Entretiens_écrits
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220401_fessee-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220401_fessee.pdf

  • « La première fois que j’ai compris qu’il existait des lycées plus réputés que d’autres, c’était en discutant avec ma professeure de français de 3e, au collège Lamartine de Crémieu (Isère). Elle m’incitait à postuler dans un lycée plus prestigieux que celui de mon secteur, expliquant que ma moyenne - entre 18 et 19 - me le permettait. »
    [...]
    « En dehors de ce cadre pédagogique hors du commun, le choc social est violent. J’ai compris que j’étais pauvre en arrivant à Henri-IV. Car si « H4 » est, comme l’affirment certains, un temple de la méritocratie républicaine, comment expliquer la concentration de grands noms et des « fils et filles de » parmi les élèves ? Suffit-il d’être bien né pour être brillant ? Parmi les élèves de 2de, il y avait des enfants de ministres, de grands patrons, de journalistes connus. Dans ma classe, nous n’étions que deux à avoir été repêchés de province, avec quelques élèves de banlieue parisienne. »
    [...]
    « Sans cette sélection sur dossier à Henri-IV et ce régime d’exception accordé à deux lycées parisiens, je n’aurais jamais pu accomplir cette trajectoire. Mais je ne suis qu’une des exceptions qui confirment la règle. Depuis quelques semaines, je lis avec embarras les tribunes d’anciens élèves et de parents d’élèves qui voudraient faire passer Henri-IV pour un modèle de mixité sociale et de méritocratie. C’est évidemment faux ! »
    [...]

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/03/14/j-ai-compris-que-j-etais-pauvre-en-arrivant-au-lycee-henri-iv_6117481_440146

    #education #elite #oligarchie #égalité #prepa #etudesup #reproduction

    • Je bifurque, mais tout le système scolaire français sent la naphtaline, c’est bien l’hypocrisie de l’école française dite républicaine mais est en fait élitiste dont les rouages actuels ne font qu’accroitre les inégalités sociales.

      J’en ai pour preuve ma progéniture, entrée en seconde dans un lycée où j’ai fini par comprendre en discutant avec la directrice et les profs que les élèves boursiers avaient été regroupés dans une classe quant les autres profitaient de cours, de profs et surtout de considération bien différentes, avec des primes de type voyages à l’étranger et d’autres espoirs et investissements de la part de l’équipe pédagogique. Ce lycée distinguait donc bien les cochons des tourterelles. Et pour comprendre aussi ce mépris de classe, les élèves boursiers en france cumulent des points supplémentaires pour le passage en classe supérieure, donc ils passent parfois sans avoir le niveau suffisant. (faudrait aussi se poser des questions sur ce nivellement et ce qu’il induit de mépris d’un niveau à l’autre) Mais cette classe était donc celle des mauvais élèves et des pauvres, et d’après ma fille, malgré de bons profs, le niveau était nul et tous les cours perturbés par des comportements puérils. La directrice avait bien dit, lorsque L. avait voulu changer de classe pour pouvoir faire des arts plastiques : « Tu sais, ça ne va pas être possible, tu manques d’assurance, et dans l’autre classe, ils ont tout pour eux, non seulement un très bon niveau mais ils sont sûrs d’eux. »
      Et de fait, tu voyais qu’ils étaient à l’aise et bien intégrés, ne serait-ce que par leurs beaux vêtements et la façon de se bouger. Et non, ce n’est pas une histoire du XVIIIem siècle, c’est la france d’aujourd’hui dans toute sa duplicité démocratique mon cul.

    • Ma gosse a grandi dans une zone rurale de relégation où les gosses savent très tôt qu’ils n’iront pas loin (très littéralement). Dès la fin de 5e, les parents demandent pour les CAP et l’apprentissage.
      Quand on a demandé l’intégration de notre fille dans un lycée avec Arts Appliqués, on a compris que ce genre de demande n’était par du tout prévu, par personne, à aucun moment. Les bouseux ne font pas d’art. Point.

    • Apprentissage : en 2019, l’Assurance maladie a recensé 10 301 accidents du travail d’apprentis.
      Plus d’un par heure.
      A cela s’ajoutent 3110 accidents de trajet.
      Au total ce sont 15 apprentis qui sont décédés en une année du fait du travail (12 dans des accidents de trajet).

  • #protocole_tous_infectés version 12 dans l’#éducation_nationale, les points à retenir (c’est moi qui souligne) :

    Dans quels cas le port du masque est-il obligatoire ou fortement recommandé ?
    Le port du masque demeure obligatoire dans les transports publics ainsi que dans les transports
    scolaires pour tous les enfants âgés de plus de 6 ans.
    Conformément aux recommandations des autorités sanitaires, le port du masque en intérieur est fortement recommandé, à partir de 6 ans, pour les personnes contacts à risque durant les 7 jours après la survenue du cas confirmé ainsi que pour les cas confirmés durant les 7 jours suivant leur période d’isolement.

    • Que se passe-t-il pour les élèves « cas contacts » dans un établissement scolaire ?
      Il appartient aux personnels et aux responsables légaux des élèves d’informer sans délai le directeur ou le responsable d’établissement des situations de cas contact.
      Conduites à tenir :
      • Depuis le 28 février 2022, seul un autotest est à réaliser 2 jours (J2) après le dernier contact avec le cas confirmé (sans isolement entre J0 et J2) ou au moment de l’information de la survenue du cas si elle intervient plus de 2 jours après le dernier contact. Conformément aux recommandations des autorités sanitaires, le port du masque en intérieur est fortement recommandé pendant 7 jours après la survenue du cas confirmé.
      • S’agissant des élèves de 12 ans et plus non vaccinés ou ne disposant pas d’un schéma vaccinal complet, ils doivent s’isoler durant 7 jours. L’isolement prend fin au terme de 7 jours si un test antigénique ou PCR est réalisé et que son résultat est négatif.

      Les élèves ayant contracté la Covid-19 depuis moins de deux mois et identifiés comme cas contact ne sont pas soumis à l’obligation de dépistage ou de quarantaine.

      #fortement_recommandé

    • Comment sont identifiées les « personnes contacts à risque » au sein des collèges et des lycées ?
      Suite à la survenue d’un cas confirmé parmi les élèves, tous les élèves ayant partagé, durant la période considérée, une classe avec le cas confirmé (classe de tronc commun, groupes de spécialités, options, langues...) sont considérés comme contacts à risque, sans distinction entre les élèves ayant ou non porté le masque. Dans la mesure du possible, il est demandé au cas confirmé de lister les élèves des autres classes avec qui il a eu un contact rapproché (déjeuner à la même table ou activité au CDI par exemple)

      Ne portez pas le masque, ça ne sert à rien et vous serez de toute façon traité·e de la même façon que les autres élèves !

    • Mais le plus important, parce que c’est écrit une bonne dizaine de fois dans la F.A.Q ministérielle (reçue vendredi dernier, c’est un effort louable de notre administration) c’est que

      Conformément aux recommandations des autorités sanitaires, le port du masque en intérieur est fortement recommandé pour les contacts à risque durant les 7 jours après la survenue du cas confirmé.

  • Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-les-violences-educatives-ordinaires-elle-dessine-des-adultes-a

    Fanny a commencé à comparer des situations courantes dans lesquelles se trouvaient les enfants, en les transposant dans une même scène, mais cette fois-ci entre adultes. C’est à ce moment-là, que l’artiste s’est rendu compte, “de l’absurdité de nos attentes vis-à-vis des enfants”.

    “On n’impose pas à un adulte qui pleure de gérer ça seul, dans une pièce, sous prétexte que si on le console à chaque fois qu’il est mal, il va s’y habituer”, explique-t-elle, “on n’oblige pas un adulte, à prêter quelque chose qui lui appartient à un parfait inconnu, dans le but de lui apprendre à partager.”

    #éducation #violences #parentalité #enfance #émancipation

  • Pourquoi des profs votent à droite - Polémix et la voix off
    https://polemixetlavoixoff.com/pourquoi-certains-profs-votent-a-droite

    Les profs ? Ramassis de gauchistes toujours en vacances, toujours en grève ! Ha bon ?

    Les clichés ont la peau dure. Mais non : L’Éducation Nationale est loin d’être un kolkhoze truffé de bolchéviques…

    Prof de quoi ? D’école primaire ? De Fac ?
    Avec quel statut ? Fonctionnaire ? Précaire ? Quel salaire ? Quels droits ?

    Avec les copains profs d’Histoire-Géo, sociologie du monde enseignant, autour de l’article du Monde Diplomatique :

    http://polemix.dooz.org/Profs.mp3

    #audio #profs #éducation #éducation_nationale

  • Culture numériques enfantines : un impensé de l’EMI ? | Enssib
    https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/visionner/70337-culture-numeriques-enfantines-un-impense-de-l-emi

    Description : Conférence d’Anne Cordier, enseignante-chercheuse en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Lorraine, spécialiste des usages et pratiques numériques, particulièrement des jeunes, ainsi que de leurs usages et pratiques de l’information et des médias. Alors que l’existence d’une « culture numérique adolescente » est établie, celle d’une culture numérique enfantine reste un impensé tant pour la recherche que pour le monde social et éducatif. Nous nous interrogerons sur cet « angle mort » de réflexion éducative, puis ferons état d’une démarche de recherche qui a consisté à caractériser et documenter les pratiques numériques d’élèves scolarisés en cycles 2 et 3 dans la famille et dans la classe.

    #Anne_Cordier #Education_Médias_Information

  • Au Nouveau-Mexique, des militaires remplacent les profs absents.

    New Twist in Pandemic’s Impact on Schools : Substitutes in Camouflage
    https://www.nytimes.com/2022/02/20/us/politics/substitute-teachers-national-guard-new-mexico.html

    For the last month, dozens of soldiers and airmen and women in the New Mexico National Guard have been deployed to classrooms throughout the state to help with crippling pandemic-related staff shortages. Gov. Michelle Lujan Grisham has also enlisted civilian state employees — herself included — to volunteer as substitute teachers.

    New Mexico has been the only state to deploy National Guard troops in classrooms. But since the fall, when districts around the country began recruiting any qualified adult to take over classrooms temporarily, several other states have turned to uniformed personnel. National Guard members in Massachusetts have driven school buses, and last month, police officers in one city in Oklahoma served as substitutes.

    [...] Superintendents were given the choice of whether to have the guardsmen and women wear regular clothes or duty uniforms; most joined Cindy L. Sims, the superintendent of the Estancia Municipal School District, in choosing the latter. “I wanted the kids to know she was here, to know why she was here,” Dr. Sims said. “I wanted them to see strength and community.”

    #education #armee #covid-19

  • Quelle place pour les maths en France ?
    https://theconversation.com/quelle-place-pour-les-maths-en-france-175718

    Derrière tous ces débats se pose en effet la question de la place des maths dans le système éducatif et dans la société en général. Prendre un peu de distance historique permet de comprendre que les maths n’ont pas toujours été la discipline reine que l’on connaît, que leur place a varié au fil des époques et est matière à débat public.

    #Enseignement #Mathématiques #Éducation #Histoire

  • Henri-IV, Louis-le-Grand et la méritocratie
    https://laviedesidees.fr/Henri-IV-Louis-le-Grand-et-la-meritocratie.html

    Rentreront-ils dans le rang ? La modification annoncée de la procédure de recrutement des deux prestigieux lycées de la capitale est accusée par ses opposants de « briser l’excellence » et de faire le jeu du privé. L’analyse des données de l’académie de Paris va à l’encontre de ces arguments.

    #Société #inégalités #éducation #mérite
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220212_h4.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220212_h4.pdf

    • J’ai toujours rigolé doucement en voyant des bahuts sélectionner drastiquement les meilleurs éléments et plastronner ensuite sur leurs supers taux de réussite  : «  hé, mec  : il est où ton mérite  ? T’as pris que les meilleurs et Ô surprise  ! Ils ont les meilleurs résultats  !  »

      Les profs ont le même biais  : ils adorent les bons élèves. Alors que ce sont surtout les mauvais qui ont besoin d’eux pour reprendre le train en marche.

    • Très intéressant article en défense de la « normalisation » de H-IV et LLG, solidement fondé sur des simulations avant/après Affelnet.

      Avec, en conclusion, une ouverture plus « idéologique » :

      On peut enfin s’interroger sur les raisons pour lesquelles les efforts en faveur de l’ouverture sociale devraient peser exclusivement sur les épaules des établissements d’enseignement public. Dans un pays qui se distingue par des inégalités scolaires parmi les plus élevées au monde, le fait que les établissements privés échappent à toute forme de régulation de leur recrutement, alors qu’ils sont financés à hauteur de 73 % par l’État et les collectivités territoriales, apparaît comme une aberration de plus en plus difficile à justifier.

      disclaimer : je suis passé par LLG, admis atypique puisque j’y suis rentré non pas à la sortie du collège, mais en Terminale. Je peux témoigner de la « procédure » qui s’appliquait à cette lointaine époque (on est dans les années qui suivent 68…). Seule et unique question de la secrétaire du proviseur : est-ce qu’il(†) est premier partout ? À la suite de quoi, elle quittait son bureau pendant quelques instants (grand maximum deux minutes) pour « consulter » le proviseur et revenait annoncer la décision de l’oracle.

      (†) pour les connaisseurs, je suis rentré l’année où LLG a admis la toute première (et seule du lycée) fille, dans la Terminale d’élite de l’époque (reconnue comme telle en interne parmi les 6 Terminales C). L’année d’après, dans ma prépa, il y en avait 4 sur 50 élèves.

  • « un idéologue à l’école » : les connexions avec l’extrême droite et l’enseignement privé ainsi que sur la main-mise opérée sur la haute administration.


    https://www.politis.fr/articles/2022/02/jean-michel-blanquer-un-ideologue-a-lecole-44067
    Autoritaire et sensible aux idéologies d’extrême droite, Jean-Michel Blanquer a patiemment tissé ses réseaux.

    Avec la rédaction de #Politis, nous avons dressé le bilan réel de la macronie. Après 5 ans de #blanquérisme, l’école et ceux qui la font vivre se sentent usés, relégués, méprisés. Mais sous les cendres de la fatigue et du renoncement, la braise de la résistance est encore vive.

    Comment la #macronie a abimé l’école !

    • « Quel drôle de signal, à deux mois de la présidentielle, que de mettre en lumière un inspecteur général de philosophie manifestement très préoccupé par la place du christianisme dans le champ éducatif »

      https://www.telerama.fr/debats-reportages/conseil-superieur-des-programmes-blanquer-tend-il-le-baton-pour-se-faire-ba

      L’image du ministre de l’éducation ne risque pas de s’améliorer : il a nommé Mark Sherringham à la tête de la stratégique instance. L’homme, controversé, avait plaidé pour la réintroduction du christianisme dans l’école publique.

      Maso, le ministre de l’Éducation ? On va finir par croire que Jean-Michel Blanquer a décidé de se saborder, accablé par une année 2022 qui lui file entre les doigts. Rien ne va plus depuis ce dimanche 2 janvier où il réserva la primeur de l’annonce d’un nouveau protocole sanitaire – conçu à Ibiza – aux lecteurs du Parisien. Une grève monstre des enseignants est venue pointer sa méthode de gouvernance. Ces derniers jours, le recul problématique du nombre d’heures de mathématiques dispensées au lycée remet en cause ses réformes elles-mêmes.

      Et voilà que le ministre nomme à la tête du Conseil supérieur des programmes un ancien conseiller de Raymond Barre, François Fillon et Xavier Darcos, connu pour vanter « l’idéal civilisateur du christianisme » et plaider pour sa réintroduction dans l’école publique. L’annonce a déclenché l’indignation sur les réseaux sociaux.

      Drôle de signal

      Nous ne ferons pas ici le procès de Mark Sherringham, nous ignorons ses intentions. Mais tout de même, quel drôle de signal, à deux mois de la présidentielle, que de mettre en lumière un inspecteur général de philosophie manifestement très préoccupé par la place du christianisme dans le champ éducatif. On le sait, le Conseil supérieur des programmes, créé en 2013 par la loi Peillon, est une instance hautement stratégique.

      « C’est un outil pour imprimer une marque idéologique sur les programmes », dénoncent régulièrement les syndicats enseignants. Assurément le théâtre de vives tensions, particulièrement sous le mandat de la philosophe Souâd Ayada qui, avant de laisser sa place à Mark Sherringham, aura rudement bataillé contre les « pédagos », ces partisans de l’Éducation nouvelle honnis par Jean-Michel Blanquer. On doute que son successeur change de cap.

    • Tiens Ali Baddou a invité le macroniste #Philippe-Aghion sur #franceinter : en direct du monde parallèle de la macronie ; sur l’#éducation un programme disruptif : réinventer les gadgets sarkozystes pour imposer l’autonomie des établissements, gérer les écoles sur le modèle de la compétitivité, donner une allocation de 800 euros aux jeunes sortis du foyer fiscal mais conditionnée à la réussite et financée par l’allongement de l’âge de départ à la retraite...

      On lui fait remarquer que sa proposition est décalé par rapport à ce que propose Macron, il répond « vous n’avez pas vu encore son programme ! »

      Aghion :"j’ai cru à la réforme par points et j’ai eu tort ". « Les enseignants ont eu bien raison de pas croire au système par points, ils ont vu tout de suite qu’ils se faisaient avoir, moi je ne l’avais pas vu. »

      Aghion veut rétablir la propédeutique ! il s’est pas aperçu que parcours sup et la réforme du lycée conduit à des logiques d’orientation précoces et inégalitaires ! Aghion est visiblement un adepte de « l’entreprise organique » un peu comme le startuper millionnaire principal financeur de la #primairepop.

      « Le quinquennat précédent a été celui de la libéralisation, le prochain doit être celui de l’investissement ».

      « les inégalités ont explosé » Aghion : « mais pas chez nous », « le modèle social a tenu ».

      Le modèle social ne doit rien ni à Macron ni à Aghion qui ne cessent de le dégrader !

      Aghion professeur d’une pseudo science prétentieuse « ce qui est nouveau c’est qu’on confronte les théories avec les données »

      Ce clown d’Aghion comme d’habitude depuis 5 ans nous dit que le macronisme sera social, dans un futur proche.

      https://rf.proxycast.org/d8c1ea2d-cc72-4de1-b707-f45ba366a37c/18558-12.02.2022-ITEMA_22931027-2022F30378S0043-22.mp3


      à partir de 55.53 (jeunesse retraite éducation)

      Emission du samedi 12 février de 12h à 14h.

      ► Philippe Aghion, économiste et professeur au Collège de France (titulaire de la chaire Economie des institutions, de l’innovation et de la croissance) et à la London School of Economics, est l’invité de cette édition autour du thème : La République a l’épreuve des inégalités : comment réinventer le modèle social français ?

  • Yeshiva en Seine-et-Marne : « une secte à tous points de vue », dénonce un ancien élève
    https://fr.timesofisrael.com/yeshiva-en-seine-et-marne-une-secte-a-tous-points-de-vue-denonce-u

    Avi Ran, resté 12 ans à Beth Yosef, parle d’un "lavage de cerveau", de "châtiments" et "des coups physiques"


    La yeshiva Beth Yosef à Bussières. (Crédit : bethyossef.fr)

    Avi Ran, né dans la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak en Israël, avait 12 ans quand sa famille l’a envoyé étudier en France dans l’école talmudique Beth Yosef de #Bussières, un village de 500 âmes à 60 kilomètres à l’est de Paris, en #Seine-et-Marne, connue pour « redresser » les jeunes « qui sortent un peu du chemin » de la Torah.

    Arrivé en 2002 dans l’école francilienne, il devait y rester quelques mois, il y restera 12 ans, victime dit-il à l’AFP d’un « lavage de cerveau » de la part d’une institution, qui même au regard des pratiques très strictes et parfois d’un autre temps de ce milieu religieux, étaient « extrêmes ».

    Une « secte à tous points de vue », assure aujourd’hui le trentenaire.

    Dans un communiqué la procureure de Meaux, Laureline Peyrefitte, a décrit un établissement où se pratiquait « enfermement, confiscation des documents d’identité, conditions de vie dégradées, actes de maltraitance, absence d’accès à l’éducation et aux soins, et sans possibilité de revenir dans leurs familles ».


    Emplacement de la yeshiva Beth Yosef à Bussières. (Crédit : Google Maps)

    Pour le jeune adolescent ultra-orthodoxe « au début c’était bien, on avait l’impression d’y être pris en main, même si les méthodes paraissaient très dures », dit-il.

    « L’endroit est complètement délabré, les chambres sentent le pourri, il n’y a pas d’eau chaude », dit-il à propos de cette grande bâtisse située dans les bois, à l’écart du village de Bussières.

    « Leur base de travail, c’est de nous faire tenir un journal, dans lequel on doit tout le temps écrire au rabbin ce que l’on ressent, nos pensées et surtout nos mauvaises pensées ».

    « Et ensuite c’est les châtiments, soient ils jettent une opprobre sur l’un ou l’autre publiquement en disant qu’il ‘sort du chemin’ et les autres ne peuvent plus lui parler, soit il y a des coups, des coups physiques », se souvient le jeune Israélien.


    Le village de Bussières, en Seine et Marne. (Crédit : Jitrixis)

    « Dans mon cas, je n’en n’ai jamais reçu, mais on m’a demandé d’en donner à mon frère, en me disant ‘venant de toi ça sera encore plus efficace pour qu’il comprenne’. C’était traumatisant ».

    « Et puis rapidement on comprend qu’on est en prison, qu’on a plus de passeports, qu’on ne peut pas sortir du lieu, qu’on a des visites très réglementées de nos proches et très rares. Il y a très peu de sorties au village et il faut s’abstenir de tout contact ».

    « On pouvait passer des mois, même des années sans passer la porte de l’école, sauf pour rentrer en Israël exceptionnellement », pour un mariage ou une occasion familiale.

    « J’avais fini par écrire à ma mère que je n’étais plus son fils, mais le fils du rabbin A et j’y suis resté 12 ans », se désole-t-il.

    « Il y a eu énormément de tentatives de fugues et certains ont essayé d’alerter les autorités. Mais il faut comprendre qu’on est complètement séparés du monde. Après 12 ans en France je ne savais pas parler un mot de français à part ‘merci’ », dit-il alors que l’intégralité de l’enseignement se fait, comme le veut la tradition en yiddish et en hébreu.

    Lundi matin https://fr.timesofisrael.com/france-interpellation-de-responsables-dune-yeshiva-soupconnes-de-s , 16 des responsables de l’école ont été interpellés et placés en garde à vue.

    « La nouvelle de ces arrestations m’a énormément soulagé, car on se demandait quand est-ce que ça allait s’arrêter. Il y a une équipe de rabbins et de familles qui séquestre génération après génération des centaines de gamins dans cet endroit, tout le monde le savait, personne ne faisait rien ».

    Au sein de l’enceinte délimitée par des murs, se trouvent plusieurs bâtisses en pierre de 3 à 4 étages, certaines dans un état de délabrement avancé. L’école talmudique s’est installée il y a plusieurs décennies dans le vaste domaine de Séricourt, un ancien sanatorium, ainsi que plusieurs familles juives orthodoxes.

    Plusieurs habitants, entrant ou sortant du domaine en voiture, ont refusé de répondre aux questions de l’AFP.

    Dans le village, la présence de cette communauté, en retrait du reste des habitations, était connue mais ne posait aucun problème.

    « Avant, ils venaient souvent pique-niquer près de la mairie, ils étaient normaux, les enfants aussi. Ils essayaient de communiquer avec nous mais les enfants ne parlaient pas français », témoigne Jordane, installée depuis 4 ans à Bussières. Lors de ses promenades avec ses chiens à la lisière du domaine, elle voyait parfois les jeunes garçons, en bonne forme selon elle, couper les haies.

    « Ce sont des gens très discrets », décrit-elle. « On n’avait aucun souci avec eux, ils sont très tranquilles ».

    « La direction de l’association conteste toute forme de violence au sein de son établissement, qui n’est ni une secte ni un centre de redressement mais un lieu d’enseignement religieux pour adolescents en difficulté », ont réagi dans un communiqué transmis à l’AFP Mes Philippe Ohayon et Dan Mimran, conseils du directeur de l’établissement.


    Le grand-rabbin de France Haïm Korsia au micro de la radio RTL, le 26 février 2020. (Crédit : capture d’écran RTL)

    « On ne peut pas accepter la mise en danger de la vie des enfants, les chefs d’accusation sont terribles, on verra comment l’enquête avance, les conditions dans lesquelles ils vivaient sont inadmissibles. Point », a déclaré à l’AFP le grand rabbin de France Haïm Korsia, qui dit être en contact avec eux.

    Pas de téléphone portable, pas d’internet, étude du soir au matin et peu de contacts avec la société : la yeshiva appartient à l’une des mouvances les plus rigoristes, dite « lituanienne », très présente en Israël et aux Etats-Unis, mais peu en France.

    Selon le site internet de l’école, l’institution Ohr Yossef, dont dépend la yeshiva, a été fondée en 1948 par le rabbin orthodoxe Gershon Liebman et « regroupe plus d’une centaine d’étudiants, venant du monde entier ».

    #sectes #violences #école_talmudique #enfermement #maltraitance #punition #éducation #autocritique #enseignement_religieux #France

  • Écureuil, hérisson, fouine et musaraigne… à Paris, la biodiversité méconnue des petits mammifères
    https://theconversation.com/ecureuil-herisson-fouine-et-musaraigne-a-paris-la-biodiversite-meco

    En ville, les espaces verts offrent des refuges pour la biodiversité. S’y côtoient des espèces natives et des espèces exotiques souvent envahissantes, ce qui peut poser problème aux premières.

    Une meilleure connaissance de la richesse et de l’abondance en petits mammifères des grandes agglomérations urbaines doit permettre d’envisager le maintien de la biodiversité dans ces habitats très transformés.

    #biodiversité #mammifères #écosystèmes_urbains #extinction #adaptation

  • Le saviez-vous ? L’IPS est un indice fortement genré. – Affelnet
    https://affelnet.fr/2021/12/11/le-saviez-vous-lips-est-un-indice-fortement-genre
    Affelnet est l’algorithme d’affectation des élèves au lycée (l’équivalent de Parcoursup pour les études supérieures) qui utilise (entre autres) l’IPS, Indice de Position Sociale créé par la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance (!)

    Quelques exemples d’indices IPS genrés :

    Les éléments suivants sont tirés des deux éléments de définition de la norme IPS :

    Exemples relatifs à l’indice Croisé (Couples) :
    Il y a une décote de 58,2% de points (soit 53 points) de moins quand c’est la mère qui est « Chômeurs n’ayant jamais travaillé » et le père qui est « Non renseignée (inconnue ou sans objet) » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 52,6% de points (soit 51 points) de moins quand c’est la mère qui est « Personnes diverses sans activité professionnelle » et le père qui est « Anciens employés et ouvriers » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 40,3% de points (soit 27 points) de moins quand c’est la mère qui est « Personnes diverses sans activité professionnelle » et le père qui est « Ouvriers agricoles » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 39,2% de points (soit 38 points) de moins quand c’est la mère qui est « Chômeurs n’ayant jamais travaillé » et le père qui est « Anciens employés et ouvriers » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 34,4% de points (soit 42 points) de moins quand c’est la mère qui est « Ouvriers qualifiés » et le père qui est « Contremaîtres, agents de maîtrise » que dans le cas symétrique.

    #IPS #Indice_de_Position_Sociale #Affelnet #éducation

  • Le temps des pédagogies innovantes, l’enfant au centre de l’école - Ép. 3/4 - Transmettre les savoirs, une histoire de l’éducation
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-l-histoire/le-temps-des-pedagogies-innovantes-l-enfant-au-centre-de-l-ecole


    Au lendemain de la Grande Guerre, une nouvelle génération d’éducateurs juge ces avancées insuffisantes. L’école est déclarée coupable d’avoir formé une génération de citoyens dénuée d’esprit critique et perméables à la propagande. Plusieurs pédagogues fondent la Ligue internationale pour l’Éducation Nouvelle en 1921, sous la houlette de l’éducateur suisse Adolphe #Ferrière. Parmi les différentes méthodes imaginées, toutes ont ce point commun : il s’agit d’encourager la spontanéité et la créativité de l’enfant, de le pousser à aiguiser son sens de l’observation et son esprit critique afin d’en faire un citoyen capable de remplir correctement ses devoirs civiques. Sur fond de syndicalisme révolutionnaire, le couple d’instituteurs Célestin et Élise #Freinet met au point une méthode pédagogique qui ne tarde pas à faire scandale.

    #Laurence_De_Cock est historienne, chargée de cours en didactique de l’#histoire et #sociologie du curriculum à l’Université de Paris. Spécialiste de l’histoire de l’#éducation et de l’#école, elle est l’autrice de plusieurs ouvrages sur le sujet.

  • Depuis la réforme du lycée de Blanquer, la part de filles qui font des maths en terminale a chuté de 10 points – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/depuis-la-reforme-du-lycee-de-blanquer-la-part-de-filles-qui-font-des-mat

    Du temps de l’ancien système, les terminales S comptaient presque une moitié de filles, un taux qui a drastiquement diminué dans la nouvelle spécialité maths.
    […]
    Depuis la réforme, les lycéens choisissent trois spécialités en première et seulement deux en terminale. Ils doivent donc en abandonner une entre-temps et c’est souvent l’enseignement des maths qui en fait les frais. Il est donné la possibilité de garder les maths comme matière complémentaire optionnelle en terminale, mais de nombreux élèves ne le font pas. Aussi, l’année du bac, près de 40 % des lycéens ne font plus du tout de maths.

  • Ecrire des mikrodystopies
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/01/24012022Article637786028844391815.aspx

    Les Mikrodystopies sont un exercice de style inventé par François Houste : ces brèves histoires en 280 caractères maximum mettent en mots la « collision entre les utopies technologiques et notre quotidien d’humains ». Publiées sur Twitter puis devenues recueil imprimé, elles peuvent inspirer des pratiques d’écriture créative en classe pour « développer l’imaginaire technologique et critique » des élèves. En témoignent des créations des élèves de Nicolas Bannier à Bischheim en Alsace : « Quand Samuel arriva au lycée, il présenta son carnet au nouveau surveillant, qui l’empoigna alors fermement au col et lui refusa l’accès : Vous avez embêté une camarade en maternelle, vous êtes délinquant et devez impérativement régulariser votre situation, lui expliqua le robot. »

    Présentation et guide pédagogique

    Les mikrodystopies sur Twitter

    Créations d’élèves de Nicolas Bannier

    #Mikrodystopies #Education