À la demande du patronat indien, le gouvernement Modi laisse la pandémie se propager - World Socialist Web Site
▻https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/22/hind-a22.html
▻https://www.wsws.org/asset/896e24f2-9fd3-49bb-ac4f-6f71c0bacdff?rendition=image1280
#Éléments_de_langage
Dans un discours national télévisé mardi soir, le premier ministre Modi a délivré à peu près le même message que sa ministre des Finances. Seulement, loin de vouloir « répondre » aux préoccupations du peuple indien, il lui a effectivement dit de vivre avec la menace de nombreux décès et de continuer à se débrouiller seul face à une crise socio-économique sans précédent.
Reformulant le mantra capitaliste selon lequel « le remède ne doit pas être pire que le mal », Modi a déclaré que l’Inde devait être « sauvée » non pas de la pandémie, mais d’un confinement visant à stopper l’avancée du virus et à sauver des vies ! « Dans la situation actuelle, nous devons sauver le pays du confinement », a déclaré Modi.
]]>Le néologisme qu’il est chic : « se couvrir le bas du visage ».
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/03/c-est-dur-pour-tout-le-monde-mais-on-n-a-pas-le-choix-la-metropole-lilloise-
Depuis lundi, les habitants des 95 communes doivent se couvrir le bas du visage en extérieur dans les lieux publics les plus fréquentés.
]]>Leurs Communs numériques ne sont (toujours) pas les nôtres ! | Calimaq
▻https://scinfolex.com/2020/04/12/leurs-communs-numeriques-ne-sont-toujours-pas-les-notres
En 2017, j’ai déjà écrit un billet intitulé : « Les biens communs d’Emmanuel Macron ne sont pas les nôtres !« . Quelques mois après son accession à la fonction présidentielle, Macron s’était en effet essayé à glisser régulièrement des allusions aux « biens communs » dans ses discours, notamment au sujet de sa stratégie en matière de numérique. Mais il le faisait en donnant à cette expression un sens très différent de celui employé par les militants des Communs numériques et j’avais éprouvé alors le besoin de rappeler quelques fondamentaux… Source : : : S.I.Lex : :
]]>#cojonesvirus : compilation d’articles et de « seen » à propos de tous les biais suscités par cette Pan ! Pan ! Démie, des sottises que l’on pourra lire dans quelques recoins mal famés de la #médiasphère, mais aussi de quelques autres phénomènes tels que l’instauration d’une surveillance de masse généralisée, du lobbying des laboratoires pharmaceutiques, de la mise en évidence des gros bugs à tous les étages de nos sociétés marchandisées, etc.
Il semble se dessiner un début de solution du côté de Vittel ou Contrexéville (ch’ais plus trop ...) :
Fil de discussion autour de la #Loi_de_programmation_pluriannuelle_de_la_recherche (#LPPR) : informations autour du contenu de la loi...
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#LPPR : En finir avec « ce stupide calcul des #192_heures du temps de service »
« Ce stupide calcul des 192 heures du temps de service », c’est ainsi qu’un président d’université présentait la règle principale qui régit le temps de travail des #enseignants-chercheurs (EC). Sa suppression était l’objet de l’ateliers « Référentiel temps des E.C. & Compte Epargne Enseignement et Recherche : quelles évolutions ? » organisé à l’Université de Strasbourg. Ce calcul devrait être entière revu en février prochain. L’occasion de s’interroger sur les enjeux du temps de travail des enseignants-chercheurs.
Depuis 1984 et la loi Sauvadet, les EC ont un service statutaire d’enseignement de 192 heures. En théorie, cela correspond à un mi-temps, l’autre étant consacré à la recherche. En pratique, c’est un peu plus compliqué. Un historique est disponible ici :
La règle des 192 heures est difficile à saisir, car elle change de tout au tout selon le point de vue que l’on adopte : Université dans son ensemble, enseignants-chercheurs, dirigeants des universités ou ministère.
Du point de vue de l’Université…
Du point de vue de l’Université, la règle des 192 heures a deux fonctions :
– assurer, qu’à l’Université, l’enseignement soit adossé à la recherche et la recherche à l’enseignement ;
– assurer une base commune à tous les enseignants-chercheurs, ce qui participe à faire communauté.
Il est ainsi assez remarquable qu’une ATER (attachée temporaire d’enseignement et de recherche) en chimie dans un IUT de campagne dispose des mêmes obligations de service qu’un professeur de Lettres de classe exceptionnelle à la Sorbonne. C’est un point commun très fort, et une des richesses principales de notre système universitaires.
Du point de vue des enseignants-chercheurs…
Du point de vue des enseignants-chercheurs, cette règle est souvent perçue comme une contrainte lourde et inutile. A différents moments de leur carrière, ils peuvent vouloir investir plus de temps dans l’une ou l’autre des activités. Même si cela est reconnu comme globalement bénéfique, il peut être frustrant de devoir faire cours en plein milieu d’une recherche, ou de devoir publier pendant le montage d’un cours passionnant.
De plus, durant les 15 dernières années, les gouvernement ont démultiplié le nombre des missions des EC, et les taches administratives se sont notoirement alourdies. Ces raisons font que de nombreux dispositifs affaiblissent déjà la règles des 192h : CRCT, décharges, référentiels de tâches, équivalences horaires, heures complémentaires, etc. Au final, peu d’enseignants-chercheurs effectuent exactement 192h.
Enfin, la contrainte administrative est souvent lourde : pour une heure d’enseignement en trop ou en moins, c’est plusieurs heures qui pourront être nécessaires pour résoudre le problème avec l’administration. Tout ceci conduit à ce que cette règles n’ait globalement pas une très bonne réputation. Ainsi, son assouplissement représente l’espoir pour les EC de :
faire moins d’heures d’enseignement, notamment pour chercher plus, mais aussi pour enseigner mieux ;
avoir moins de contraintes administratives ;
avoir une meilleure reconnaissance des différentes activités, et donc une augmentation des rémunérations.
Mais ces espoirs sont vains dans le contexte actuel. En effet, les universités ne disposent plus des marges de manœuvre permettant de baisser le nombre d’heures, de diminuer les charges ou d’augmenter les rémunérations. On pourra seulement organiser un transfert d’un EC à l’autre, opération qui intéresse avant tout les directions.
Du point de vue des directions des universités…
Du point de vue des directions des universités, les 192h sont une contrainte lourde. Cette règle empêche notamment d’obliger un EC à faire plus d’heures de cours, quelle que soit sa production scientifique. Elle oblige également à payer les heures de cours supplémentaires, même si le tarif est notoirement bas.
En période d’augmentation du nombre d’étudiants et de gel des effectifs, les 192 heures peuvent apparaître comme une contrainte intenable aux yeux des directeurs de composante. Ils peuvent alors chercher à l’affaiblir afin de pouvoir « tenir les maquettes », notamment par la négociation à la baisse des référentiels et équivalences horaires.
Pour les présidences, la règle des 192 heures empêche surtout la « bonne gestion » des personnels. Il est impossible de déployer un « management agile » avec des personnels ayant tous les mêmes obligations. Or, la masse salariale représente environ 80% du budget des universités : 160 M€ en moyenne, et jusqu’à plus de 500 M€. La moitié environ est consacrée aux enseignants-chercheurs.
Malgré les RCE (responsabilités et compétences élargies), 40% du budget d’une université échappe donc au contrôle de sa direction. Cela peut légitimement être perçu comme une atteinte à l’autonomie de présidences s’estimant à même de mieux utiliser ces centaines de millions d’euros si elles en disposaient vraiment.
Enfin, du point de vue du ministère…
Du point du vue du ministère, l’enjeu des 192 heures est surtout un enjeu financier. Avec 90 000 enseignants du supérieur dont 55 000 enseignants-chercheurs, au tarif de l’heure complémentaire, chaque heure en plus représente entre 3 et 5 M€. L’enjeu est donc de taille.
Cependant, augmenter les services uniformément serait inacceptable pour la communauté, qui risquerait de faire front commun. Il est toujours plus facile d’avoir à faire à une communauté aux intérêts divisés. Supprimer la règle des 192 heures commune à tous les EC est donc aussi un enjeu de gestion du rapport de force pesant sur les réformes.
La fin de cette règle commune pourrait bien faire voler en éclat la communauté universitaire, déjà beaucoup fragilisée. Cette division s’avérerait extrêmement rentable des points de vue financiers et réformateurs, mais non sans de grands risques pour le bon exercice des missions et les conditions de travail.
Un peu d’anticipation
La règle des 192 heures est perçue de façon très différente par les différents acteurs de l’enseignement supérieur, ce qui rend les discussions très compliquées. Il y a peu de chance pour qu’elle soit sèchement supprimée, il sera tout aussi efficace de développer les dispositifs dérogatoires qui existent déjà et d’en proposer de nouveaux, en apparence -et en apparence seulement- avantageux pour les enseignants-chercheurs. On peut alors anticiper les réactions des différents acteurs suite à une dérégulation :
Le ministère pourra justifier une baisse relative des dotations par étudiant face aux présidences, en argumentant qu’elles ont désormais l’agilité qu’elles réclamait dans la gestion des heures d’enseignement.
Les présidences pourront (enfin) développer des stratégies d’établissement différenciantes, en clair : proposer des conditions de travail différentes d’une université à l’autre, et même d’un EC à l’autre. Caricaturalement, pour augmenter l’attractivité, on pourra officiellement permettre aux stars d’enseigner ce qu’elles souhaitent, ce qui implique que d’autres devront faire plus d’heures.
Les enseignants-chercheurs resteront pris dans le système de pressions qu’ils entretiennent déjà eux-mêmes, et qui poussent certains à accepter toujours plus de charges sans contrepartie, pendant que d’autres évoluent toujours plus vite dans leur carrière.
Les premiers sont ceux qui appliquent une stratégie collective, et les seconds ceux qui appliquent une stratégie individualiste. La communauté devrait donc en sortir notoirement affaiblie, ouvrant des perspective de réformes encore plus intéressantes pour les réformateurs.
▻http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2019/12/20/lppr-en-finir-avec-ce-stupide-calcul-des-192-heures-du-temps-de-servic
#ESR #université #France #enseignement #recherche
sur la #LPPR, voir aussi :
▻https://seenthis.net/messages/816183#message816189
Les décrocheurs de portraits de Macron face à la justice
▻https://reporterre.net/Les-decrocheurs-de-portraits-de-Macron-face-a-la-justice
Le président a-t-il vraiment changé ? Est-il devenu, en quelques mois, un précieux allié des luttes contre le changement climatique et la 6e extinction de masse ? « Non, il n’a pas changé, estime Anne-Sophie Trujillo-Gauchez, activiste au sein d’Action non iolente-COP21 (ANV-COP21). Au contraire, c’est toujours un moulin à vent. Sa communication est redoutable mais ses actions ne sont que des esbroufes, au mieux des pansements. Sur l’Amazonie, il dit “Reboisons !”. Mais il est à côté du problème. L’enjeu, c’est surtout de consommer moins et mieux, d’arrêter d’importer du soja brésilien destiné à nourrir du bétail français. Mais, ça nécessite de changer de logiciel. »
]]>Congrès de Versailles : en difficulté, Macron veut trouver un second souffle
Congrès de Versailles : en difficulté, Macron veut trouver un second souffle
Partout, depuis 3 ou 4 jours, on trouve cet élément de langage « Macron en difficultés ». On ne sait pas lesquelles, on ne voit pas ce qui est plus difficile maintenant qu’il y a une semaine. Mais on le dit, il est en difficultés. C’est juste pour nous faire croire qu’il doit surmonter une certaine adversité, alors même qu’il prépare une réforme constitutionnelle pour encore plus simplifier l’exercice du pouvoir ?
]]>Couverture médiatique de la Ghouta : ou comment faire le jeu des djihadistes !
▻https://www.les-crises.fr/couverture-mediatique-de-la-ghouta-ou-comment-faire-le-jeu-des-djihadiste
Comme à chaque fois que les djihadistes (hors Daech) perdent du terrain en Syrie (interventions aériennes russes en 2015, libération d’Alep en 2016…), nous subissons une intense propagande médiatique visant à influencer l’opinion publique pour lui faire prendre parti dans la complexe guerre civile syrienne. Ce parti étant évidemment celui du Quai d’Orsay (administration noyautée par la pensée néoconservatrice) qui abonde quasi systématiquement dans le sens de la politique extérieure des États-Unis.
Rien de bien nouveau, je vous renvoie à l’ouvrage central de Noam Chomsky : La fabrication du consentement.
J’en profite également pour rappeler les principes de la propagande de guerre que l’historienne Anne Morelli a énoncés à partir des écrits durant la guerre de 1914 du député travailliste Arthur Ponsonby :
- Nous ne voulons pas la guerre.
- Le camp adverse est le seul responsable de la guerre.
- Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service »).
- C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers.
- L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement.
- L’ennemi utilise des armes non autorisées.
- Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes.
- Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause.
- Notre cause a un caractère sacré.
- Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.
On voit très facilement que la plupart de ces principes s’appliquent parfaitement à la guerre de communication livrée actuellement dans nos médias contre le gouvernement syrien (quoi qu’on pense de lui – et ici nous n’en pensons pas du bien) à propos de la bataille de la Ghouta.
Où comment L’Immonde [mais pas que] joue avec les cartes ! Edifiant ! @odilon
#propagande_de_guerre #Syrie #éléments_de_langage #propagande_cartographique
GDF-Suez devient ENGIE : pourquoi changer de nom ?
▻http://blog.francetvinfo.fr/fais-pas-com-papa/2015/04/24/gdf-suez-devient-engie-pourquoi-changer-de-nom.html
Une fois le nom déterminé, comment s’assurer de la reprise du message ? En plaçant stratégiquement vos #éléments_de_langage -on serait tenté de parler de mots clés dans ce cas précis- dans chacune de vos communications : « #nouveau projet d’entreprise », « nouvelle donne énergétique »... Le tour est joué. Désormais, votre nouvelle appellation correspond en tout point à votre #stratégie. Il ne reste plus qu’à décliner la campagne auprès du grand public : ce sera chose faite dès dimanche via un spot de 90 secondes diffusé à la télévision, évoquant le changement dans le monde. A grand renfort de relations presse et de campagne digitale, ENGIE et son agence de #communication Publicis Conseil devraient développer une stratégie événementielle et saturer la communication sur le sujet.
]]>La #5G pourrait faire rebondir l’économie, mais l’Europe est en retard | La révolution de l’information
▻http://meta-media.fr/2015/03/06/la-5g-pourrait-faire-rebondir-leconomie-mais-leurope-est-en-retard.html
Un réseau programmable qui va servira l’internet des dizaines de milliards d’objets connectés. Les voitures communiqueront entre elles, avec les parkings, les panneaux de signalisation, les stations services.
Mais pour cela il faut des #investissements. [ Günther Oettinger le nouveau commissaire européen à l’économie numérique ] propose donc un partenariat public/privé et lâche du lest sur la #neutralité du Net redoutée par les telcos qui, douchés par deux années de crise et effrayés par l’arrivée de Google— veulent pouvoir créer des voies rapides plus chères.
A entendre les #éléments_de_langage repris mot à mot à Barcelone par tous les opérateurs européens mais aussi par Oettinger lui-même, on sent que les choses s’organisent. Et que certains services spécialisés seront prioritaires, rapporteront plus et vont se développer.
Les deux mêmes exemples sont ainsi repris inlassablement, jour après jour ici : « les voitures autonomes et connectées devront pouvoir réagir dans la milliseconde ; la télémédecine va sauver des vies. Comment prendre le risque de laisser ce type de services au milieu du trafic avec comme seule garantie l’obligation du “best effort” ? ».
via @rosselin
Surveillance : les géants du Net calibrent leurs démentis
▻http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/06/11/les-dementis-tres-calibres-des-entreprises-visees-par-les-revelations-liees-
Reste, en attendant d’éventuelles précisions, une belle liste d’exemples de communication de crise, alors qu’une telle affaire est de nature à mettre sérieusement à mal la confiance des utilisateurs :
• [Larry Page (Google)] Nous ne participons à aucun programme qui donnerait au gouvernement américain – ou n’importe quel autre gouvernement – un accès direct à nos serveurs.
• [Mark Zuckerberg (Facebook)] Facebook ne participe, et n’a jamais participé, à aucun programe qui donne au gouvernement américain, ou n’importe quel autre gouvernement, un accès direct à nos serveurs.
• [(AOL)] Aucune agence gouvernementale n’a accès à nos serveurs.
• [(Apple)] Aucune agence gouvernementale n’a un accès direct à nos serveurs,…
• [(Paltalk)] Paltalk ne fournit aucun accès direct à ses serveurs à aucune agence gouvernementale.
• [(Yahoo !)] Nous ne fournissons pas au gouvernement un accès direct à nos serveurs, systèmes ou réseaux.
]]>La politique dans son élément (de langage)
►http://www.slate.fr/story/45741/elements-langage-politique-communication
Différents des argumentaires, les « éléments de langage » s’insinuent discrètement dans le débat politique.
[…] « Cette pratique est aujourd’hui assumée par ceux qui l’utilisent. Sans doute faut-il y voir une manifestation parmi d’autres d’une professionnalisation reconnue de la politique et des politiciens »
[…] Eléments de langage et argumentaires sont ainsi deux leviers différents d’une stratégie de communication, même si le premier peut s’insérer dans le second. La plupart des termes repris en boucle et pointés comme des éléments de langage sont en fait des arguments politiques, des consignes de communication fournies par l’Elysée lorsqu’il s’agit de la droite. Qui ne s’en cache plus.
Si vous êtes con, utilisez nos argumentaires et devenez de bons perroquets de la droite. Liste des argumentaires et des « éléments de langage » de l’UMP :
►http://www.google.fr/search?q=argumentaire+site%3Au-m-p.org&hl=fr&num=10&lr=&ft=i&cr=&safe=images
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