• Cartographie des extrêmes droites Grenobloises
    https://ricochets.cc/Cartographie-des-extremes-droites-Grenobloises-8457.html

    La vague de fascisation de la société ne peut pas être ignorée. Nous nous devons d’avoir un oeil sur certaines dynamiques. L’Isère et Grenoble en fait partie. Face à l’avancé récente des députés R.N dans le Nord-Isère et la constitution de groupe nationaliste à Grenoble, nous veillons sur tout les signes possibles et imaginables : racontars, polémiques, graffitis, destructions, agressions, les droites extrêmes et réactionnaires ne sont jamais très loin. Cette carte est actuelle, pour autant nous sommes les héritier.e.s du travail de veille effectué par d’autres. En nous inspirant de ce qu’a déjà fait la Horde et les Kommanches, cette cartographie propose une vision d’ensemble sur la nébuleuse nationaliste. Nous avons surtout essayé de raconter les liens qui existent entre les diffèrents courants, groupes et (...)

    #Les_Articles #Elections_locales #Colonialisme_-_luttes_décoloniales #Antifascisme
    https://ricochets.cc/IMG/pdf/livretmars2025.pdf
    https://ricochets.cc/IMG/pdf/nouvellecartova42025.pdf

  • Cartographie des extrêmes droites du Nord-Isère
    https://ricochets.cc/Cartographie-des-extremes-droites-du-Nord-Isere-8456.html

    La vague de fascisation de la société ne peut pas être ignorée. Nous nous devons d’avoir un oeil sur certaines dynamiques. Le Nord Isère en fait partie. Tombé dernièrement dans l’escarcelles des députés R.N, nous veillons sur tout les signes possibles et imaginables : racontars, polémiques, graffitis, destructions, agressions, les droites extrêmes et réactionnaires ne sont jamais très loin. Cette carte est actuelle, pour autant nous sommes les héritier.e.s du travail de veille effectué par d’autres. En nous inspirant de ce qu’a déjà fait la Horde et les Kommanches, cette cartographie propose une vision d’ensemble sur la nébuleuse nationaliste. Nous avons surtout essayé de raconter les liens qui existent entre les diffèrents courants, groupes et personnalités. #Les_Articles

    / #Elections_locales, Migrant.e.s (...)

    #Migrant.e.s_-_Réfugié.e.s_-_Exilé.e.s #Luttes_sociales #Colonialisme_-_luttes_décoloniales #Antifascisme
    https://ricochets.cc/IMG/pdf/bja4.pdf
    https://ricochets.cc/IMG/pdf/bj.pdf

  • Pacte 2026
    https://pacte2026.bizimugi.eu

    6 thématiques, 19 mesures

    Conscient·es de la nécessité absolue d’agir avec force et détermination aux niveaux de notre commune et de l’agglomération alors que nous sommes sur une trajectoire de réchauffement global de +3°C, désireuses et désireux de garantir un avenir vivable à la population tout en améliorant le bien-être et la santé de nos concitoyen·nes, nous nous engageons, si nous sommes élu·es en mars 2026, à ce que notre liste mette en œuvre sur le mandat 2026-2032 les mesures suivantes :

    HABITER

    1. Créer de nouveaux logements accessibles pour tout le monde sans consommer de nouveaux espaces.

    2. Construire et rénover des logements confortables et adaptés aux extrêmes climatiques.

    3. Aménager un cadre de vie plus végétalisé et convivial.

    SE NOURRIR

    4. Protéger les terres nourricières pour une agriculture paysanne, bio, locale et diversifiée.

    5. Garantir une alimentation saine, locale et accessible dans les cantines scolaires.

    6. Assurer à chaque habitant·e l’accès à une eau potable en quantité suffisante et de bonne qualité.

    SE DÉPLACER

    7. Développer des transports en commun plus pratiques et adaptés pour tou·tes.

    8. Relier les principaux lieux de vie et d’activités par des aménagements permettant à tout le monde de se déplacer en sécurité à pied et à vélo.

    9. Aménager un partage de l’espace public plus équitable et prioriser les piéton·nes, cyclistes et transports en commun.

    RELOCALISER L’ÉCONOMIE

    10. Généraliser l’utilisation de la monnaie locale.

    11. Développer une économie circulaire – par la réparation, le réemploi et la réduction des déchets – au service de l’emploi local.

    12. Protéger la population de la publicité extérieure.

    Réduire sa dépendance énergétique

    13. Réduire la consommation d’énergie de la collectivité pour diminuer les dépenses.

    14. Produire une énergie locale, citoyenne et renouvelable pour tendre vers la souveraineté énergétique.

    SE DONNER LES MOYENS D’AGIR

    15. Attribuer des moyens humains suffisants pour assurer la coordination des politiques écologiques (a minima un·e adjoint·e).

    16. Accorder une véritable place aux habitant·es dans les décisions impactant leur cadre de vie.

    17. Mettre en place un budget vert dès la première année de mandat.

    18. Former élu·es et agent·es aux enjeux écologiques et sociaux dès la 1ère année de mandat.

    19. Planifier son action pour un territoire à la hauteur des défis écologiques et sociaux.

    Chaque mesure du Pacte 2026 est déclinée en une série d’actions concrètes, avec des niveaux d’ambitions adaptés à la taille de la commune.

    https://pacte2026.bizimugi.eu/wp-content/uploads/2025/05/Pacte_2026-complet-fr.pdf

    #écologie #éco-socialisme #élections_municipales #2026 #programme_politique #politique #Bizi #Pays_Basque

  • Les Irresponsables - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Les-Irresponsables

    « Comme on le sait, Hitler a été élu démocratiquement », lisais-je il y a quelques jours à peine dans un article par ailleurs très fin sur la montée du fascisme. Voilà un topos auquel on espère échapper maintenant que l’historien Johann Chapoutot, une référence sur la période nazie, s’est attaqué aux mois qui ont précédé l’accession au pouvoir de Hitler.

    #recension #livre #Johann_Chapoutot #Aude_Vidal #nazi #Hitler #démocratie #élection #Allemagne #Histoire

    • Merci d’attirer l’attention vers un livre qui en finit avec le mensonge qu’on nous a enseigné dès l’école primaire. On ne le répète jamais assez souvent : Hilter n’a pas été élu démocratiquement. Il n’a même pas été élu du tout mais nommé par le représentant de la fraction la plus réactionnaire des riches, les Junker propriétaires de grandes terres à l’Est de l’Elbe (ostelbiischer Adel). L’élection qui a consolidé son pouvoir n’a eu lieu qu"après le coup d’état nazi après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933 deux moi après la nomination d’Hitler comme Reichskanzler par le président allemand, le général dément Hindenburg.

      A mon avis nos enseignants nous ont enseigné le mythe de l’élection légale d’Hitler afin de se disculper eux-mêmes et toute leur génération qui suivant ce récit n’a pu se rendre compte de ce qui se passait qu’une fois qu’il a été trop tard pour encore s’opposer aux hordes nazies désormais au pouvoir.

      Si ce mythe fait partie des « vérités » enseignées en France aussi c’est sans doute pour éviter de parler des classes sociales qui ont porté au pouvoir les nazis. Il faut bien donner une explication quelconque si on veut embrouiller les faits historiques.

      #Allemagne #nazis #histoire

    • Ici, ce n’est pas ce qui est dans les manuels où le fait qu’il soit nommé est souligné. Mais à simplifier abusivement, ou à régurgiter les cours suivis des décennies plus tôt, dire "Hitler élu" (on l’entend y compris de la part de profs d’histoire "de gauche") épargne pas mal d’efforts. (On peut aussi entendre dans un cours de 3ème sur la Guerre de 14 que la Révolution de 1905 était une sorte de révolution bourgeoise, un peu comme notre 1789).

      Sans être de gauche, on peut aller beaucoup plus loin.

      Non, François Bayrou, Hitler n’a pas vraiment été « élu » avec plus de 90% des voix (2017)
      https://www.liberation.fr/desintox/2017/02/06/non-francois-bayrou-hitler-n-a-pas-vraiment-ete-elu-avec-plus-de-90-des-v

      Sinon, Chapoutot est mentionné ici 19 fois depuis 2020, flux en crue depuis son dernier ouvrage.

      #au_pays_des_lumières_éteintes

    • J’ai souvent lu ou entendu ce mythe des nazis arrivés au pouvoir par les urnes utilisé comme un argument, en période électorale, pour encourager le vote contre le FN/RN. En mode : « allez voter pour faire barrage, souvenez vous qu’en Allemagne etc. »

    • Il serait presque tentant de faire un parallèle avec ce qui se passe actuellement en France et plus généralement en Europe. L’Histoire, la tragédie, la farce, toussa ... Toujours les mêmes enjeux (capitalistes) avec des dynasties de propriétaires (du foncier, de la finance ou de l’appareil de production) qui rechignent à lâcher le bout de gras et s’accrochent comme des morbacs à leurs prérogatives et à leurs « notoriétés ».

    • Je crois que l’intention de Chapoutot est de considérer l’histoire de la montée du nazisme du point de vue contemporain, c’est-à-dire depuis le monde d’aujourd’hui, il s’agit de parler du présent aussi et de ce qui pourrait être évité.

      Aussi, c’est intéressant de démontrer - ou de rappeller car la thèse n’est pas nouvelle - que le nazisme résulte d’un choix de la bourgeosie mais le parti nazi n’était pas rien sur le plan électoral et il me semble, mais je ne suis pas spécialiste, que la gauche - parti communiste stalinisé et soc-dems penchant vers le centre - peinait à s’unir.

      Les travaux de Chapoutot sont brillants. Mais je me demande quelle utilité cela peut avoir face à l’extrême droite, ses moyens, ses soutiens, son électorat, sa façon de falsifier, détourner, inverser, récupérer, ignorer, moquer les faits.

      L’histoire consiste à établir un récit en interrogeant, critiquant et croisant archives, objets, témoignages, sources etc. C’est une méthode d’investigation critique. Mais son usage est souvent politique, en un sens l’histoire est celle de l’État.

      En 1988, Debord commentait :

      On croyait savoir que l’histoire était apparue, en Grèce, avec la démocratie. On peut vérifier qu’elle disparaît du monde avec elle.

      Il faut pourtant ajouter, à cette liste des triomphes du pouvoir, un résultat pour lui négatif : un État, dans la gestion duquel s’installe durablement un grand déficit de connaissances historiques, ne peut plus être conduit stratégiquement.

      Un article du Monde s’alarme des lacunes de l’enseignement de l’histoire de la guerre civile et de la dictature franquiste en Espagne :

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/02/en-espagne-l-ecole-fait-l-impasse-sur-franco_6589695_3210.html

      En France, l’histoire de la guerre d’Algérie est un sujet de grands débats.

      Hier Macron laissait le soin aux historiens de dire si c’était bien un génocide qui se déroulait à Gaza. Il s’indignait mais ne proposait ni sanction contre Israël ni reconnaissance de la Palestine :

      https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/sur-la-situation-a-gaza-macron-laisse-aux-historiens-le-soin-de-parler-de-g

  • Mariton ex-maire de #Crest soutien l’extrême droite de Bruno Retailleau
    https://ricochets.cc/Mariton-ex-maire-de-Crest-soutien-l-extreme-droite-de-Bruno-Retailleau-833

    Hervé Mariton, le petit tyran local qui prétend sans rire n’avoir pas mené une politique de droite à Crest, soutient activement Bruno Retailleau le ministre d’extrême droite pour la candidature à la présidence LR. Mariton s’est aussi empressé d’apporter ses bons conseils à la délinquante Marine Le Pen récemment condamnée. Hervé Mariton, celui qui n’a même pas la décence et le courage d’avouer avoir mené à Crest une politique de droite (poursuivie à l’identique par sa suiveuse Mme (...) #Les_Articles

    / #Elections_locales, #Politique,_divers, Crest, #Mouvements_et_courants_autoritaires

    https://www.francebleu.fr/emissions/l-info-d-ici-ici-drome-ardeche/en-drome-et-en-ardeche-l-efficace-lobbying-des-partisans-de-laurent-wauqu

    • \me lance une tite recherche sur mariton, et tombe là dessus (2016) Hervé Mariton (LR) a lancé une pétition contre l’enseignement de l’arabe à l’école
      wala, pas envie de pousser bcp plus loin les recherches

  • #Crest, Mariton a fait une politique de droite sans vouloir l’avouer
    https://ricochets.cc/Crest-Mariton-a-fait-une-politique-de-droite-sans-vouloir-l-avouer-8324.ht

    L’indécrottable Hervé Mariton affirme dans une tribune du 11 avril 2025 dans Le Crestois que lancer des listes de gauche, ou de droite, aux municipales de Crest n’est pas une bonne idée. Le prétendu sage sur le retour dispense ses bons conseils tout en plaçant ses pions et ses flèches. Habituellement, on emploi le terme « liste partisane » quand des partis sont en présence, là il est question d’une liste de gauche citoyenne, donc indépendante des partis politiques. Passons... Hervé (...) #Les_Articles

    / Crest, #Elections_municipales_Crest,_Drôme, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://le-crestois.fr/index.php/journal-le-crestois/tribunes/9137-pourquoi-a-gauche

  • Hollande à #nantes, Rolland l’humaniste
    https://nantes.indymedia.org/posts/142196/hollande-a-nantes-rolland-lhumaniste

    L’ex président se rend lundi 24 mars à #Nantes Alors que la campagne des élections municipales démarre, que #Johanna_Rolland à l’initiative d’une réunion “Nantes ville humaniste” lance sa “pré campagne”. Au même moment depuis des mois l’arsenal répressif raciste et xénophobe se déroule dans l’indifférence générale à Nantes. Avec…

    #1312_-_ACAB #Antipartis #CRA #Elections #Municipal #Police #Racisme #Local

  • Mathematiker weist auf Widersprüche bei der Fünf-Prozent-Hürde hin
    https://multipolar-magazin.de/meldungen/0198

    28.2.2025 - Für fünf Prozent der Parlamentssitze genügen weniger als fünf Prozent der Zweitstimmen / Verfassungsgericht: Sperrklausel dient parlamentarischer Arbeitsfähigkeit durch Fraktionsbildung / Fraktionsstatus ab fünf Prozent Sitzanteil / Mathematiker: BSW erfüllt Bedingungen

    Die derzeitige Anwendung der Fünf-Prozent-Hürde bei Wahlen in Deutschland widerspricht der geltenden Rechtsprechung. Darauf weist der Mathematiker Jens Winkler in einer Ausarbeitung hin, die Multipolar vorliegt. Mathematisch sei es möglich, die fünf Prozent sowohl auf den Anteil aller abgegebenen Zweitstimmen als auch auf den Anteil der Parlamentssitze zu beziehen, erläutert Winkler. Nur die zweite Möglichkeit entspreche jedoch der Argumentation des Bundesverfassungsgerichts. Um einen Sitzanteil von fünf Prozent im Parlament zu erreichen, genügen beim Zweitstimmenanteil in der Regel bereits einige Zehntelprozentpunkte unter fünf Prozent. Der genaue Wert hängt vom Wahlergebnis ab und muss iterativ – also in schrittweise sich wiederholenden Rechengängen – für jede weitere Partei unter fünf Prozent ermittelt werden. Er liegt immer bei weniger als fünf Prozent der Zweitstimmen. Grund ist die Nicht-Berücksichtigung der Stimmen für „sonstige“ Parteien. Dies sei ein Detail der Prozentrechnung, das bisher anscheinend unbeachtet geblieben ist, erläuterte Winkler gegenüber Multipolar.

    Der Mathematiker weist darauf hin, dass das BSW mit einem Anteil von 4,972 Prozent der Zweitstimmen fünf Prozent der Bundestagssitze erhalten und daher mit Fraktionsstärke in den Bundestag einziehen würde. Das Bundesverfassungsgericht begründe die Sperrklausel mit der Verhinderung eines in Gruppen zersplitterten Parlaments. Die Richter sehen – beispielsweise in einem Urteil aus dem Jahr 2024 – den einzigen Grund für die Legitimation einer ansonsten „verfassungswidrigen Sperrklausel“ darin, dass diese als Mindestgröße von Abgeordneten-Zusammenschlüssen dient. Die Fraktionen, deren Status sich aus einem Sitzanteil von mindestens fünf Prozent ergibt, sicherten „die Funktionsfähigkeit des Bundestages“.

    Die Höhe der Sperrklausel von fünf Prozent der bundesweiten gültigen Zweitstimmen sei „für diesen Zweck sachgerecht“, erklärten die Verfassungsrichter. „Aber fünf Prozent der Zweitstimmen ist nicht exakt das gleiche wie fünf Prozent der Parlamentssitze“, sagte Winkler im Gespräch mit Multipolar. Die Argumentation des Bundesverfassungsgerichts beziehe sich stets auf die Arbeit des Parlaments und auf die Fraktionsdefinition. Angesichts der Begründung für die Legitimität der Sperrklausel habe der Gesetzgeber die Grenze mit der Festlegung auf fünf Prozent der Zweitstimmen „willkürlich“ verschärft, kritisiert er. Es handele sich hier um eine mathematische „Lücke“, die jedoch regelmäßig Parteien betreffe. Bei der Bundestagswahl 2021 wäre auch die Linke (4,9 Prozent) betroffen gewesen, wenn sie nicht drei Direktmandate errungen hätte. („Grundmandatsklausel“) Bei der Wahl 2013 fielen FDP (4,8 Prozent) und AfD (4,7 Prozent) in die Lücke. Bei Landtagswahlen habe es zahlreiche weitere Fälle gegeben.

    Zudem hat das Verfassungsgericht in seinem Urteil von 2024 festgehalten, dass es zur „Sicherstellung der Arbeits- und Funktionsfähigkeit des Bundestages“ nicht notwendig sei, eine Partei vom Bundestag auszuschließen, deren Abgeordnete eine gemeinsame Fraktion mit den Abgeordneten einer anderen Partei bilden würden. Dies gelte dann, wenn beide Parteien gemeinsam das Fünf-Prozent-Quorum erreichen. Die Ausnahme ermöglicht es beispielsweise der CSU, auch mit einem Zweitstimmenanteil von weniger als fünf Prozent in den Bundestag einzuziehen.

    Die Verfassungsrichter hatten in ihrer Entscheidung außerdem darauf hingewiesen, dass eine Sperrklausel von fünf Prozent generell nicht mit dem Grundgesetz (Artikel 38: Gleichheit der Wahl und Artikel 21: Chancengleichheit der Parteien) vereinbar ist. Der Verein „Mehr Demokratie“ wertete das Urteil als Begründung für eine Absenkung der Fünf-Prozent-Hürde. Denn an der Sperrklausel scheiterten „Millionen von Stimmen der Wählerinnen und Wähler“, die dann nicht im Bundestag repräsentiert seien. Der Verein hatte zur Entscheidung des Verfassungsgerichts mit einer Bürgerklage gegen die von der Ampel-Koalition eingebrachte Reform des Bundeswahlgesetzes beigetragen. Dagegen hatten unter anderem auch die Bayrische Staatsregierung, die CDU/CSU-Bundestagsfraktion sowie die Linke geklagt.

    #Allemagne #élections #Bundestag #mathématique #quotient_électoral

  • La maire de #Crest Stéphanie Karcher est un clone de Hervé Mariton qui ne veut pas l’avouer
    https://ricochets.cc/Karcher-le-clone-de-Mariton-7832.html

    Dans une longue interview parue dans Le Crestois le 30 août 2024, Stéphanie Karcher, la maire propulsée à Crest par Hervé Mariton pour tenter de prendre sa suite en 2026 aux municipales, dit : « Je n’aime pas cette comparaison entre l’ancien maire et le nouveau maire » Sauf que quand on lit son interview, on constate que soit elle tient des propos complètement vides, soit elle propose exactement la même politique qu’Hervé Mariton, tout en défendant à 200% son bilan. Stéphanie Karcher ose (...) #Les_Articles

    / #Elections_locales, Crest

    https://le-crestois.fr/index.php/journal-le-crestois/actus/8409-je-n-aime-pas-cette-comparaison-entre-l-ancien-maire-et-le-nouveau-
    https://www.mairie-crest.fr/ma-mairie/publications-et-magazine

  • « Du hast die Wahl ! » - Wenn Wahlen zur Falle werden
    https://overton-magazin.de/top-story/du-hast-die-wahl-wenn-wahlen-zur-falle-werden

    Bild : SOS Humanity

    Thomas Moser pense que les élections politiques sont un leurre pour les gens qui voudraient que les politiciens travaillent pour une politique humaine et humanitaire. Aller voter ? D’après lui ça dépend de ta réponse à la question si une politique humaine est possible dans le cadre du système parlementaire.

    23.3.2024 von Thomas Moser - Natürlich geht man zu den Bundestagswahlen und nimmt an diesem Grundakt der Demokratie teil. Sagen die einen. Wer zur Wahl geht, ist Teil der Inszenierung einer vorgeblichen Demokratie, in der immer die gleichen regieren, egal was man wählt. Sagen andere.

    Wenn die Alternative nicht etwa zwischen den kandidierenden Parteien zu finden ist, sondern nur zwischen Wählen und Nicht-Wählen, stehen wir zugleich vor einer erschreckenden Perspektive. Welchen Grundakt der Demokratie gibt es denn dann noch? Vielleicht klammert man sich deshalb noch an Scheinwahlen und tabuisiert den Wahlboykott.

    Unter den Mails und Postsendungen der letzten Tage mit den multiplen Aufforderungen, doch zur Wahl zu gehen etc. pp., war auch ein Absender, der es besser wissen kann und muss. Die private Seenotrettungsorganisation SOS Humanity, die das Schiff Humanity betreibt, hat ebenfalls eine Wahlaufforderung unter der Überschrift versandt: „Du hast die Wahl!“ Zitat: „Derzeit sterben im Schnitt zwei Menschen pro Tag bei dem Versuch, über das zentrale Mittelmeer nach Europa zu gelangen. Statt auf Hilfe durch die EU und ihre Mitgliedsstaaten zählen zu können, werden diese Menschen im Stich gelassen und ihr Tod in Kauf genommen. In politischen und gesellschaftlichen Debatten, auch in Deutschland, werden Schutzsuchende immer mehr entmenschlicht und ihre Rechte beschnitten, während rechtsextreme Positionen normalisiert werden. Das willst Du nicht akzeptieren? Dann nutze Deine Stimme bei der Bundestagswahl am 23. Februar 2025. Setze Dein Kreuz für Menschenrechte und für die Seenotrettung!“

    Doch wo soll man das Kreuz hinsetzen? Ihrem Appell zum Trotz wissen es die Seenotretter besser: Es gibt keine Wahl. Es gibt keine Partei, die vorbehaltlos die Seenotrettung unterstützt. Keine.

    Die private Seenotrettungsorganisation SOS Humanity gründete sich (damals als SOS Mediterranée Deutschland) vor zehn Jahren, im Mai 2015, weil Italien sein Seenotrettungsprogramm beendete und die Europäische Union die Flüchtenden im Mittelmeer sich selbst überließ. Die Seenotretter begannen ihre Einsätze hochmotiviert und mit viel Hoffnung. Doch bereits nach einem Jahr war sie einer tiefen Enttäuschung und regelrechten Erschütterung gewichen. Die Retter bekamen nicht nur keine Unterstützung, sondern wurden sogar als Kriminelle hingestellt, als „Menschenschmuggler“, die die „Geschäfte der Schlepper“ betrieben und „Asyltourismus“ praktizierten. „Wir wollen kein Reiseunternehmen auf dem Mittelmeer“, so eine der CDU-CSU-Stimmen damals. Man sieht, hässlich sein kann man auch ohne AfD.

    2017 kam es zum EU-Libyen-Deal, nach dem eine der beiden Machtparteien in dem Land ohne Staat finanziert und ausgerüstet wurde, um Flüchtlingsboote abzufangen und nach Libyen zurückzubringen. Dieser Pakt war Europa-Staatsraison. In Deutschland widersprach ihm keine Parlamentspartei, auch Linkspartei und Grüne nicht. Als Italien in der Folge immer mehr private Rettungsschiffe festsetzte und vom Retten abhielt, wurde das in Deutschland stillschweigend akzeptiert.

    Die AfD, die selbstverständlich ebenfalls gegen Fluchthilfe und für die Abschaffung des Asylrechtes ist, war damals noch nicht im Bundestag. Dafür darf sie heute für alles herhalten, vor allem für die reaktionäre Politik der anderen Parteien. Es erscheint wie ein allgemeiner Auftrag, der die Partei größer und größer macht.

    Und nun das. Ausgerechnet die diffamierten Seenotretter appellieren an die Wähler, sich gegen rechtsextreme Positionen zu verhalten, indem sie ihre Stimme abgeben: „Du hast die Wahl! Setze dein Kreuz für Menschenrechte und für die Seenotrettung!“ Doch wem? Wer bleibt? Etwa das Bündnis Sahra Wagenknecht, das doch so tapfer gegen die Corona-Politik und den deutschen Kriegskurs steht?

    Auch im BSW, das schon längst einen politischen Parteinamen angenommen haben müsste, wird zum Beispiel der vergiftete inhumane Kampfbegriff von der „irregulären Migration“ verwendet, anstatt eine aufgeklärte und verantwortungsvolle Debatte über Flucht, Migration, Asylrecht, deutsche Außenpolitik und offene Grenzen zu führen.

    Warum sollen die tödlichen Ereignisse von 2024 (Weihnachtsmarkt Magdeburg) und 2025 (Verdidemo München) auf die Fluchtbewegung von 2015 zurückgehen und nicht auf 2001 (Krieg gegen Afghanistan) und 2021 (Rückkehr der Taliban)? Gehören afghanische Flüchtlinge mit ihren körperlichen und seelischen Verletzungen nicht auch zum Erbe einer deutschen Außenpolitik, die Deutschlands Freiheit am Hindukusch verteidigt sehen wollte und dort Hunderttausende von zivilen Opfern produzierte? Oder zu zurückgelassenen Ortskräften, die oder deren Familienangehörige den Taliban ausgeliefert wurden?

    Hat das Verhalten arabischer und besonders palästinensischer Menschen weniger mit der Fluchtbewegung vor zehn Jahren zu tun, als mit den Kriegsverbrechen an Unschuldigen durch die israelische Armee und Regierung seit 2023, die von Deutschland unterstützt werden?

    Diese Zusammenhänge herzustellen und dazu Meinungsführerschaft zu beanspruchen, hat das BSW verpasst. Stattdessen stand es in der jüngsten Auseinandersetzung daneben und folgte dem menschenrechtswidrigen Kurs von AfD und CDU-Merz wie ein Trottel.

    Nebenbei: „Du hast die Wahl!“ – Bei der AfD liest sich das so: „Du hast es in der Hand.“ Es muss schon konkret werden, wenn man einen Unterschied sehen will. Wer den aber kaschieren will, der bleibt allgemein.

    Haben uns die Wahlen der letzten Jahre demokratischere, sozialere und friedlichere Verhältnisse beschert? Oder etwa sogar das Gegenteil? Trotz Wahlen spaltet Corona immer noch die Gesellschaft, und bringt die aggressive Unterstützung der Kriegspartei Ukraine Deutschland in Kriegsgefahr. Das real-existierende Parteienkartell und sein Personal stehen tatsächlich wie eine Brandmauer zwischen Wählern und Entscheidern. Egal, was die Wähler wählen, die Entscheider entscheiden nach anderen Interessen. Wer das ändern will, muss es zunächst erkennen.

    #Allemagne #démocratie #élections

  • Chance für Wagenknecht ? Früherer Präsident des Verfassungsgerichts nennt Wahlablauf „nicht unproblematisch“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/chance-fuer-wagenknecht-frueherer-praesident-des-verfassungsgericht

    Sans vote par procuration un nombre inconnu d’Allemands vivant à l’étranger n’a pas pu participer aux élections du Bundestag. Seulement 13.400 voix ont manqué au parti BSW pour atteindre le seuil de cinq pour cent du suffrage et lui ouvrir la porte du parlement fédéral.
    Est-ce que le déroulement des élections a été conforme aux lois en vigeur ?

    24.2.2025 von Maximilian Beer - Da viele Auslandsdeutsche nicht abstimmen konnten, will das BSW die Wahl juristisch prüfen lassen. Steht eine Neuwahl bevor? Die Berliner Zeitung hat Verfassungsrechtler befragt.

    Am Ende fehlten rund 13.400 Stimmen. Das Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW), das in seiner kurzen Geschichte erstaunliche Erfolge bei Wahlen einfuhr, scheiterte bei der Bundestagswahl knapp an der Fünf-Prozent-Hürde. Somit wird die Partei nicht im Parlament sitzen – wenn es denn dabei bleibt. Am Montag kündigte die BSW-Führung an, das Ergebnis „juristisch überprüfen“ zu lassen.

    Sahra Wagenknecht, die Parteivorsitzende, begründete das mit den 230.000 registrierten Wahlberechtigten im Ausland: Wegen der kurzen Fristen vor der Neuwahl hätten viele ihre Stimme nicht abgeben können. Zuvor hatten Medien berichtet, dass zahlreiche Deutsche im Ausland ihre Briefwahlunterlagen nicht erhielten. Für das BSW könnte das entscheidend gewesen sein, theoretisch. Der Europaabgeordnete Fabio De Masi deutete gar eine mögliche Klage vor dem Bundesverfassungsgericht an. Kann das Erfolg haben?

    Hans-Jürgen Papier war bis 2010 Präsident des Verfassungsgerichts. Vor dem Hintergrund, dass eine Wahl laut Gesetz den Grundsatz der Allgemeinheit erfüllen muss, sei der „Vorgang um die jetzigen Wahlen der Deutschen im Ausland verfassungsrechtlich nicht unproblematisch“, sagt Papier der Berliner Zeitung. „Alle Staatsbürger sollen grundsätzlich an der Wahl teilnehmen können.“

    Hans-Jürgen Papier über Wahl: Bundestag entscheidet in eigener Sache

    Zwar seien die knappen Fristen vom Grundgesetz vorgegeben, sagt Papier. Im Falle einer Auflösung des Bundestags findet eine Neuwahl demnach innerhalb von 60 Tagen statt. „Das Wahlverfahren für Auslandsdeutsche hätte aber rechtzeitig diesen Zeitvorgaben und den aktuellen Gegebenheiten angepasst werden können, damit diese Gruppe von Wahlberechtigten ihr Wahlrecht auch tatsächlich ausüben kann“, sagt der Ex-Präsident des Verfassungsgerichts.

    Ob etwaige Wahlfehler zu beachten seien, hänge davon ab, inwiefern sie wahlrelevant sind. „Es muss also die konkrete und nicht ganz fernliegende Möglichkeit bestehen, dass sich die Wahlfehler auf die Sitzverteilung auswirken können.“ Möglich ist das: Immerhin fehlen dem BSW nur ein paar Tausend Stimmen. Zum jetzigen Zeitpunkt könne er das nicht beurteilen, da der Wahlablauf noch aufgeklärt wird, so Papier.

    Bevor das Verfassungsgericht sich mit der Wahl beschäftigen könnte, muss sich der Bundestag der Sache annehmen. Dort prüft der Wahlausschuss die Beschwerden. Hans-Jürgen Papier sieht darin ein Problem, das Verfahren der Wahlprüfung sei „im Grundgesetz sehr unbefriedigend geregelt“, sagt er. „Die Wahlprüfung ist zunächst Sache des Bundestags, der gewissermaßen in eigener Sache entscheidet. Erst gegen die Entscheidung des Bundestags ist die Beschwerde an das Bundesverfassungsgericht zulässig. Zeitnahe Entscheidungen im Rahmen einer Wahlprüfung sind daher kaum zu erwarten.“ Eine Rechtsreform werde seit langem angemahnt. Doch geschehen sei nichts.

    Die Parteienrechtlerin Sophie Schönberger kann den Frust der Wagenknecht-Partei nachvollziehen. „Ich verstehe den Ärger sehr gut und sehe hier unbedingt rechtspolitischen Handlungsbedarf“, sagt die Rechtswissenschaftlerin. Eine Anfechtung der Wahl hält sie trotzdem nicht für aussichtsreich. Aus juristischer Sicht gebe es keinen „Anspruch auf den bequemsten Weg, an der Wahl teilnehmen zu können“. Das habe das Bundesverfassungsgericht für die letzte Wahl in Berlin explizit festgestellt. „Die Briefwahl erweitert insofern nur die Möglichkeiten der Auslandsdeutschen“, sagt Schönberger dieser Zeitung. Theoretisch hätten schließlich alle die Möglichkeit, vor Ort zu wählen, also in Deutschland, und seien somit nicht vom Wahlrecht ausgeschlossen.

    „Dass dies faktisch in sehr vielen Fällen für die Betroffenen nicht möglich ist, ist dann im Grunde ihr eigenes Lebensrisiko durch ihre Entscheidung, ins Ausland zu ziehen“, meint die Parteienrechtlerin. Dennoch solle dringend überlegt werden, ob man die Möglichkeiten zur Wahl für Auslandsdeutsche nicht deutlich vereinfachen könnte. Denkbar sei etwa, dass ihnen erlaubt würde, in Botschaften zu wählen.

    Einfluss auf Sitzverteilung? Einen exakten Nachweis braucht es wohl nicht

    Niklas Simon von der Universität Freiburg hält eine Anfechtung der Wahl ebenfalls nicht für vielversprechend. Der wissenschaftliche Mitarbeiter promoviert am Institut für öffentliches Recht und schrieb kürzlich für den „Verfassungsblog“ über die Stimmabgabe von Auslandsdeutschen. Zwar sei es grundsätzlich denkbar, dass sich weitere BSW-Stimmen auf die Sitzverteilung auswirken würden. „Zumal das Bundesverfassungsgericht hierfür keinen exakten Nachweis, sondern lediglich eine konkrete Möglichkeit ausreichen lässt“, sagt Simon. „Allerdings gab es die meisten Probleme bei der Briefwahl der Auslandsdeutschen mit Wohnsitz außerhalb Europas, die jedoch nur einen kleinen Teil der Auslandsdeutschen ausmachen.“

    Außerdem dürfe laut Verfassungsgericht das potenzielle Wahlverhalten berücksichtigt werden. „Das BSW wird also nicht einfach argumentieren können, man müsse davon ausgehen, dass all diejenigen, deren Stimmzettel nicht ankamen, BSW gewählt hätten.“ Eine Mandatsrelevanz sei also keinesfalls sicher.

    Das Wahlprüfungsverfahren würde wohl scheitern, meint Niklas Simon. Derzeit sehe es so aus, als hätten die Bundeswahlleiterin, die Gemeindebehörden und die Auslandsvertretungen alles Mögliche getan, um eine Wahlteilnahme durchzuführen – „insbesondere durch die Erweiterung der Mitbenutzung des amtlichen Kurierwegs“, sagt er. „Sie haben somit gegen keine Vorschriften verstoßen.“ Sollte das Verfassungsgericht anderer Meinung sein, müsste laut Simon womöglich die ganze Bundestagswahl für ungültig erklärt werden, also nicht nur ein Teil. „Denn die Probleme der Briefwahl der Auslandsdeutschen betrafen nicht lediglich einzelne Wahlbezirke, sondern die gesamte Wahl.“ Dies sei laut Rechtssprechung nur in Ausnahmefällen möglich.

    #Bundestag #élections #Allemagne #politique

  • Ergebnisse Deutschland - Die Bundeswahlleiterin
    https://bundeswahlleiterin.de/bundestagswahlen/2025/ergebnisse/bund-99.html

    Résultat des élections au Bundestag : Le parti petit-bourgeois anti-guerre BSW manque de justesse son entrée au parlement fédéral allemand. La gauche obtient un bon score au niveau fédéral et devient le parti le plus fort à Berlin. La majorité des allemands se montre comme conservateurs voire connards finis ou les deux à la fois. La compétition franco-allemande au palmarès du roi des cons n’est pas encore terminée ;-)

    parti : voix, pourcentage, gain/perte
    SPD : 8.148.284, 16,4 % -9,3
    CDU : 11.194.700, 22,6% +3,6
    GRÜNE : 5.761.476, 11,%6 -3,1
    AfD : 10.327.148, 20,8% +10,4
    CSU :2.963.732 6,0% +0,8
    Die Linke : 4.355.382, 8,8% +3,9
    ...
    BSW : 2.468.670, 4,972%. +4,9
    FDP : 2.148.878, 4,3% -7,1

    The show must go on , on commence une nouvelle série de séances dans le style du théâtre absurde et de la cruauté .

    Le parti des assassins d’enfants est désormais la deuxième plus grande force politique officielle. Puis on aura un PDG de Blackrock comme chancelier. Ça change du pâle chancelier des banquiers corrompus régionaux. Que le spectacle commence !

    Sont éliminés par un score désastreux les ultras-libéraux FDP. Les extrémistes de droite et les verts se partageront leur rôle. Ce sera difficile face à un gouvernement trans-atlantiste belliqueux.

    #Allemagne #élections #Bundestag #démocratie #politique #guerre #wtf

  • Ce que cache #Périclès, le projet politique réactionnaire du milliardaire #Pierre-Edouard_Stérin

    Après avoir fait fortune dans les affaires, le milliardaire Pierre-Edouard Stérin assume désormais vouloir financer les projets « #métapolitiques » susceptibles de faire gagner la droite et l’extrême droite. Une première liste de ces initiatives vient d’être mise en ligne. Selon nos informations, elle pourrait ne constituer que la partie émergée de l’iceberg.

    Un média, une chaîne Youtube, des associations catholiques ou libérales, des think tanks destinés au lobbying politique... La première liste des projets soutenus par « Périclès » - mise en ligne il y a quelques jours sur son site internet - n’est pas bien longue mais permet déjà de lever toute équivoque sur les intentions de l’homme à l’origine du projet, le milliardaire Pierre-Edouard Stérin. Après avoir fait fortune dans les affaires, cet exilé fiscal de 51 ans - il a fui en Belgique après l’élection de François Hollande en 2012 - ambitionne de faire gagner la droite et l’extrême droite en mettant à contribution son compte en banque. Soit un investissement de 250 millions d’euros annoncé en dix ans. Du jamais vu.

    Cette initiative, baptisée donc « Périclès » (pour « Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes »), devait, à l’origine, rester discrète mais elle avait été dévoilée en juillet dernier par nos confrères de « l’Humanité ». Lesquels, documents confidentiels à l’appui, ont détaillé le plan de « #bataille_culturelle » imaginé par Stérin et ses équipes pour « permettre la victoire idéologique, électorale et politique » de ses idées et de ses valeurs. Parmi elles, « la #famille, base de la société », la « #préférence_nationale », le « #christianisme ». Au programme également : la promesse de mener une « #guerilla_juridique » et « médiatique » face au « #socialisme », au « #wokisme » ou à « l’#islamisme ». Surtout, ces documents énuméraient des objectifs politiques précis, dont une aide concrète à apporter au #Rassemblement_national de Marine Le Pen pour remporter le plus grand nombre de victoires lors des prochaines #élections municipales en 2026.

    Offensive sur tous les fronts

    En l’état, au moins 24 projets auraient déjà bénéficié de la générosité de l’homme d’affaires l’année dernière, selon le site flambant neuf de Périclès. L’ensemble confirme sa volonté de mener son #offensive par petites touches et sur tous les fronts. On y retrouve sans surprise ses obsessions libérales avec la promotion des idées antiétatistes et anti-taxes, incarné par son soutien à des think tanks comme le #Cercle_Entreprises et #Libertés, de l’ex-patron d’#Elf_Loïk_Le_Floch-Prigent ; ou encore #Ethic, le syndicat patronal de #Sophie_de_Menthon (une des rares à assumer dialoguer avec Marine Le Pen), qui a reçu, selon nos informations, 3 000 euros pour l’organisation d’une conférence. Des cercles de juristes, comme #Justitia, le collectif d’avocats de l’#Institut_Thomas_More, qui propose d’offrir « une réponse juridique aux nouvelles intolérances » ou le #Cercle_Droit_et_Liberté, qui prétend lutter contre le « #politiquement_correct » de l’Université et du monde juridique, sont également cités. Sans oublier, les enjeux migratoires et sécuritaires, via le #Centre_de_Réflexion_sur_la_Sécurité_intérieure (#CRSI), présidé par l’avocat connu des réseaux de droite dure #Thibault_de_Montbrial. Présents également, la marque #Terre_de_France, chouchou des influenceurs #identitaires ; #Eclats_de_femme, l’association fondée par #Claire_Geronimi, victime de viol par un homme visé par une OQTF en 2023, depuis proche du collectif identitaire #Némésis (elle vient d’être nommée vice-présidente de l’UDR, le parti d’Eric Ciotti, ce dimanche 9 février), ou encore l’association #Léa, en croisade contre le « #racisme_anti-Blanc ». Idem pour le mensuel « #l'Incorrect » - lancé en 2017 par des proches de #Marion_Maréchal - ou #Les_Films_à_l'arrache, une chaîne Youtube humoristique moquant - entre autres - l’antiracisme et le féminisme...

    Objectifs politiques

    Au-delà de ces combats marqués à l’extrême droite, Périclès a également investi dans le combat contre le « #wokisme_à_la_fac », via l’#Observatoire_du_décolonialisme, ainsi que le champ de la #laïcité au travers de #Défense_des_serviteurs_de_la_République, dont le comité d’honneur compte #David_Lisnard, le maire Les Républicains de Cannes et #Astrid_Panosyan-Bouvet, l’actuelle ministre du Travail et de l’Emploi - laquelle ignorait le lien avec Stérin, nous assure son cabinet. D’autres structures présentées par le site de Périclès font plus directement référence à l’objectif politique du projet. C’est le cas de #Data_Realis_Conseil, une société spécialisée dans la #cartographie_électorale rappelle la « #Lettre », ou de l’#Institut_de_Formation_Politique (#IFP), qui ambitionne de doter les militants de toutes les droites du bagage nécessaire pour garnir les rangs des formations politiques, des Républicains aux RN. En bonne place, enfin, #Politicae, l’école de formation au mandat de maire, destinée à faire élire « le maximum de candidats pour les prochaines élections municipales », que Stérin a confié à #Antoine_Valentin, édile LR de Haute-Savoie et candidat d’#Eric_Ciotti lors des dernières législatives. Auprès du « Nouvel Obs », ce dernier ne souhaite pas communiquer le montant du financement consenti par son mécène mais indique que l’effort financier pourrait atteindre « plusieurs centaines de milliers d’euros », d’ici au scrutin de 2026.

    Des projets plus discrets

    Cette liste pourrait, selon nos informations, ne constituer que la partie émergée de l’iceberg Stérin. Les sites internets de plusieurs structures citées plus haut semblent avoir été montés de toutes pièces et sur le même modèle... Surtout, la plupart de ces initiatives n’auraient en réalité reçu que de maigres sommes. Moins de 5 000 euros par exemple pour l’association #Les_Eveilleurs, proche de #La_Manif_pour_Tous, à l’occasion d’un peu rentable concert de #Jean-Pax_Méfret, chanteur des nostalgiques de l’Algérie française. Idem au #Cérif (#Centre_européen_de_Recherche_et_d'Information_sur_le_Frérisme), où la chercheuse au CNRS #Florence_Bergeaud-Blackler jure ne pas avoir touché plus de 10 000 euros. Très loin des 10 millions d’euros que Périclès claironne avoir investi au total en 2024. De quoi nourrir les soupçons sur la réalité de ce montant : est-elle artificiellement gonflée ? Ou, plus probable, l’essentiel de cet argent passe-t-il dans des projets tenus secrets ?

    « Nous nous gardons le droit d’être discrets sur nos investissements », élude #Arnaud_Rérolle, président de Périclès et ancien du #Fonds_du_Bien_Commun, la branche philanthropique des activités de Pierre-Edouard Stérin. Un paravent caritatif - Stérin y finançait aussi des associations au diapason de ses idées réactionnaires - dont est également issu #Thibault_Cambournac, le nouveau « responsable stratégie » de Périclès. L’équipe compte aussi dans ses rangs #Marguerite_Frison-Roche, ancienne petite main de la campagne présidentielle d’Eric Zemmour. Quant au « senior advisor » de Périclès, #Philippe_de_Gestas, c’est l’ancien secrétaire général du #Mouvement_Conservateur, allié à #Reconquête. Pour 2025, le #budget de Périclès est annoncé autour des 20 millions d’euros. L’achat ou la création d’un institut de sondage fait déjà figure d’objectif prioritaire.

    https://www.nouvelobs.com/politique/20250209.OBS100069/ce-que-cache-pericles-le-projet-politique-reactionnaire-du-milliardaire-p
    #Stérin #extrême_droite #réseau

    ping @karine4 @reka @fil @isskein

  • La loi des séries
    https://laviedesidees.fr/La-loi-des-series

    Ici, les concurrents risquent leur vie de plein gré, sans qu’il soit jamais question de morale ni d’idéal commun. Le corps-à-corps a remplacé la délibération. À l’heure où le président sud-coréen tente de balayer l’opposition démocratique, la politique rejoint la fiction.

    #International #Arts #capitalisme #démocratie #élections #violence #massacre #Asie #Corée_du_Sud
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250204_squid_coree.pdf

  • Immigration en Allemagne : la droite a-t-elle franchi le cordon sanitaire ? - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62562/immigration-en-allemagne--la-droite-atelle-franchi-le-cordon-sanitaire

    Immigration en Allemagne : la droite a-t-elle franchi le cordon sanitaire ?
    Par FRANCE 24 Publié le : 31/01/2025
    Friedrich Merz, le candidat de la CDU et favori pour les élections législatives du 23 février, a provoqué un tollé en Allemagne en acceptant le soutien de l’AfD pour sa proposition de durcissement de la politique migratoire. C’est la première fois qu’un parti de gouvernement en Allemagne fait un tel pas vers un parti d’extrême droite au niveau fédéral. La fin du "cordon sanitaire" anti-AfD outre-Rhin ?
    La CDU et l’AfD main dans la main au Bundestag. Friedrich Merz, le candidat du parti de centre-droit pour les élections générales du 23 février, a fait voter mercredi 29 janvier une proposition de durcissement de la législation sur l’immigration en Allemagne avec le soutien des voix de l’extrême droite. Cette main tendue à l’Alternative für Deutschland (AfD), principal parti d’extrême droite, est inédite dans l’histoire allemande depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette “alliance” contre les migrants entre conservateurs et extrême droite est une "erreur impardonnable", avait averti Olaf Scholz, le chancelier allemand et candidat du SPD (centre gauche) aux législatives.
    "Il y a deux jours, Friedrich Merz se trouvait aux commémorations pour la libération d’Auschwitz, et maintenant il affirme qu’il faut fermer toutes les frontières et n’a rien contre recevoir le soutien des voix de l’AfD sur un tel texte. Visiblement, il n’y a pas de contradiction pour lui", note Jan Philipp Thomeczek, spécialiste du populisme en Allemagne à l’université de Potsdam. En effet, l’un des principaux dirigeants de l’AfD, Björn Höcke, est un habitué des dérapages historiques sur la période nazie.
    "Attention, Friedrich Merz et la CDU n’ont pas appelé à former une coalition gouvernementale avec l’AfD", tient à nuancer Dan Hough, spécialiste de la politique allemande à l’université du Sussex.
    C’était plutôt une alliance de circonstance autour d’une motion qui n’est pas contraignante. Soumis par les chrétiens-démocrates allemand au Bundestag, ce texte présente cinq mesures anti-immigration, et prévoit notamment de rendre les contrôles à la frontière plus systématiques et de durcir la politique d’expulsion des étrangers en situation irrégulière. Le SPD et les Verts – les deux partis au pouvoir en attendant les élections – n’ayant pas soutenu ce texte, il n’avait aucune chance d’être adopté sans les voix de l’extrême droite. Et l’AfD avait affirmé être tout à fait disposée à apporter son soutien.
    "Tout ça est très symbolique, car il ne s’agit pas d’une proposition de loi, mais d’une résolution pour suggérer au gouvernement de légiférer dans un sens précis", explique Jan Philipp Thomeczek. Friedrich Merz, dont le parti caracole actuellement en tête des intentions de vote pour le 23 février, effectue ainsi plutôt une sorte de déclaration de politique migratoire et un appel du pied.
    La fin du "cordon sanitaire" ?
    Mais cet appel du pied reste en travers de la gorge d’une partie des médias allemands. "Est-ce la fin du cordon sanitaire ?", s’interroge la chaîne d’information continue Deutsche Welle. "Le cordon sanitaire démocratique : l’enjeu de cette journée", veut croire la Süddeutsche Zeitung, influent quotidien de centre gauche en Allemagne.
    Le concept de "cordon sanitaire", présent dans d’autres pays européens, définit la situation dans laquelle les partis traditionnels font face à une montée en puissance de l’extrême droite et promettent de ne pas s’allier avec elle. Mais, en Allemagne, le "cordon sanitaire" ou "Brandmauer" (pare-feu) est une notion qui a été officiellement érigée en doctrine politique par la CDU de Friedrich Merz en 2018. À l’époque, les chrétiens-démocrates avaient promis de ne "travailler ni avec Die Linke [le parti de gauche radicale] ni avec l’AfD".
    En ce sens, le vote sur le durcissement de la politique migratoire "est un événement significatif pour l’Allemagne car la CDU accepte pour la première fois de faire passer des textes au niveau fédéral grâce aux voix de l’extrême droite", souligne Werner Krause, politologue à l’université de Potsdam. Pour cet expert, le signal que Friedrich Merz fait passer, c’est que la fin justifie les moyens.
    Un cynisme politique somme toute classique ? En Allemagne, où le poids de l’histoire de la période nazie pèse encore lourd sur le jeu politique, certains moyens apparaissent très risqués pour arriver à ses fins. Surtout s’ils sont liés à l’AfD, un parti dont certaines fédérations régionales – surtout en ex-Allemagne de l’Est – sont dans le collimateur du renseignement intérieur qui les juge dangereuses pour la démocratie.
    Pari risqué ou calculé ?
    Pour autant, le calcul politique de Friedrich Merz revient-il vraiment à jeter le "cordon sanitaire" aux oubliettes ? Malgré sa sortie sur le soutien de l’extrême droite à sa résolution, "il a aussi réitéré son opposition à toute collaboration gouvernementale avec ce parti", souligne Dan Hough. En un sens, il redéfinit les contours du "cordon sanitaire", estiment les experts interrogés par France 24.
    Une manière de chercher à faire bouger les lignes qui tient au contexte politique actuel en Allemagne. Friedrich Merz est le favori pour les élections et veut pousser son avantage face à son rival historique, le SPD d’Olaf Scholz. Pour l’heure, les sociaux-démocrates espèrent pouvoir continuer à peser sur le jeu politique même en cas de défaite, car la CDU, qui ne devrait pas être en mesure de gouverner seule, devra négocier avec eux ou avec les Verts. Mais le dernier coup politique de Friedrich Merz change la donne : "Il fait comprendre au SPD qu’en cas de négociation post-électorale, il ferait mieux d’accepter les exigences de la CDU car sinon, Friedrich Merz pourrait former un gouvernement minoritaire qui accepterait de passer certains textes avec le soutien des députés de l’AfD", explique Werner Krause.
    Surtout, Friedrich Merz estime que la tragédie d’Aschaffenburg, petite ville de Bavière où un immigré a tué deux personnes avec un couteau mi-janvier, a remis l’immigration au cœur de la campagne. "Il veut apparaître comme le candidat d’un parti qui agit, même si c’est avec le soutien de l’AfD, face à une coalition au pouvoir accusée de ne rien faire", résume Dan Hough. Pour cet expert, "si cela permet à la CDU de convaincre certains électeurs de voter pour elle alors qu’ils étaient tentés par l’AfD, alors Friedrich Merz pourra dire qu’il a œuvré pour la sauvegarde de la démocratie face à l’extrême droite". Mais "c’est un pari très risqué", assure Werner Krause. "L’histoire montre que reprendre les argument de l’extrême droite ne fait que normaliser son discours et rend son candidat plus acceptable aux yeux du grand public", avertit ce politologue.
    "C’est une erreur de calcul car en faisant ça, Friedrich Merz a plus à perdre qu’à gagner", estime Jan Philipp Thomeczek. Pour ce spécialiste, "il y a bien quelques militants de la CDU et de l’AfD qui vont trouver cette ouverture bienvenue, mais dans l’ensemble, il y a davantage d’électeurs qui vont rejeter ce discours".

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#extremedroite#election#immigration#politiquemigratoire#droit#sante

  • Gouvernements maintenus, battus ou mis en minorité... Comment les élections de 2024 ont-elles changé la carte politique du monde ?

    https://www.francetvinfo.fr/monde/carte-gouvernements-maintenus-battus-ou-mis-en-minorite-comment-les-ele

    L’année 2024 a été marquée par une conjonction inédite d’élections à travers le monde. Au total, près de la moitié de la population mondiale était concernée par une élection d’ampleur nationale.

    Une femme élue présidente pour la première fois au Mexique, en Macédoine du Nord ou en Namibie. Un affaiblissement historique du Parti démocrate au Japon. Le retour de Donald Trump aux Etats-Unis. Un renversement des rapports de force inattendu entre le premier et le second tour aux législatives françaises… L’année 2024 a été marquée par une conjonction inédite d’élections à travers le monde. Au total, 62 pays ont organisé une présidentielle ou des législatives, d’après un recensement réalisé par franceinfo. Au total, près de la moitié de la population mondiale était concernée par une élection d’ampleur nationale.

    Les résultats de ces scrutins sont représentés sur la carte ci-dessous en fonction du résultat du pouvoir en place à la veille de l’élection : maintenu, battu ou mis en minorité.

    #cartographie
    #élections
    #démocratie
    #cartoexperiment_2025

  • Une guerre civile - Elizabethtown, USA
    https://www.arte.tv/fr/videos/116023-000-A/une-guerre-civile-elizabethtown-usa


    Deux heures dans le train phantôme de la politique provinciale aux États Unis. Une histoire à te faire dormir debout.

    C’est une observation sur le terrain à la base de l’analyse décrite ici : https://seenthis.net/messages/1093379

    Le film raconte comnent une bande de fanatiques religieux de droite dépourvus de connaissances en sciences, histoire et politique prend le contrôle des institutions éducatives de la région.

    119 min, disponible jusqu’au 13/02/2025

    En Pennsylvanie, plus d’un an avant la victoire de Donald Trump, une immersion exceptionnelle dans la campagne d’un scrutin local décisif pour l’éducation publique, au plus près des militants de l’extrême droite et de leurs adversaires.

    À Elizabethtown, petite ville conservatrice et rurale de Pennsylvanie aux apparences paisibles, une bataille politique acharnée se profile. Son enjeu, pourtant très local, est de taille : à l’automne 2023, les électeurs vont être appelés à désigner cinq nouveaux membres sur les neuf, tous républicains, que compte le conseil scolaire, instance détenant le contrôle de l’éducation publique dans « E-Town » et ses environs. Après des mois de débats virulents sur les affectations budgétaires et les livres de la bibliothèque, cinq personnes en poste depuis longtemps ne présentent pas leur candidature. À l’extrême droite du parti, les fondamentalistes chrétiens, qui détiennent déjà quatre sièges, espèrent remporter la majorité, conformément au mot d’ordre lancé par Steve Bannon, l’ex-conseiller de Donald Trump, après la défaite de ce dernier dans les urnes, et l’échec de l’assaut contre le Capitole : reconquérir la Maison-Blanche en s’emparant par la base de tous les échelons du pouvoir. Face à eux, le Parti démocrate et ses alliés républicains dits « modérés » lancent eux aussi leur campagne. De part et d’autre, on s’efforce de mobiliser par le porte-à-porte, la communication intense sur les réseaux sociaux et les meetings, souvent organisés dans de petites églises autour de pasteurs engagés. Mais en parallèle, convaincues que leur cause est non seulement légitime, mais aussi sacrée, les petites mains de cette droite extrême qui se sent le vent en poupe se préparent à la défendre, si nécessaire, par tous les moyens…

    Veillée d’armes
    À juste distance, sans aucun commentaire, mais avec la volonté de comprendre et de raconter ce qui se joue aujourd’hui aux États-Unis, Auberi Edler (Le plus grand Lavomatic du monde – Berwyn, USA) s’est immergée au fil d’une année dans ce microcosme de campagne, au plus près de militants – et, surtout, de militantes, car les femmes semblent en première ligne dans le combat – persuadés, dans les deux camps, que la survie de leur monde et de leurs valeurs est en jeu. De fait, leur foi commune en la patrie, la liberté, la religion, nourrit des visions radicalement différentes. Mais alors que les fondamentalistes chrétiens haïssent la presse et les médias, la réalisatrice a pu convaincre certains de ses porte-parole locaux de se laisser filmer au quotidien. En suivant les rencontres privées et les débats publics – dont ceux, éloquents, de la commission scolaire au cœur du scrutin –, mais aussi un hallucinant meeting des ténors nationaux de l’extrême droite trumpiste, interdit aux journalistes et protégé par des militants équipés d’armes de guerre, son documentaire offre un aperçu aussi passionnant que terrible de l’"état de l’Union", ou plutôt de la désunion américaine.

    Réalisation Auberi Edler
    Pays France
    Année 2024

    #USA #politique #élections #syndicalisme #lutte_des_classes #mouvement_ouvrier #éducation #culture

  • Why Elites Love Identity Politics - An interview with Vivek Chibber
    https://jacobin.com/2025/01/elite-identity-politics-professional-class

    Le déclin du parti démocrate aux États Unui est le résultat des défaites syndicales et de l’abandon conséquent des classes laborieuses par le parti. Dans un pays organisé en communautés religieusesn on ne gagne pas d’élection avec le seul soutien de quelques NGOs identitaires financé par les riches. Il n’y aura pas de progrès social sans mouvement ouvrier conscient de son rôle de représentant de sa classe.

    Interview by Melissa Naschek - The Democratic Party at every level spent years embracing identity politics that mostly served the interests of professionals, argues Catalyst editor Vivek Chibber. We need a return to class.

    “If we broke up the big banks tomorrow, would that end racism? Would that end sexism?” As the memories of Hillary Clinton shimmying and cackling during the 2016 presidential election fade, this quote from one of her campaign rallies has an unusual durability. Just as significant as her loss to Donald Trump, her victory over Bernie Sanders in the Democratic primary reshaped center-left politics for a decade and established identity politics as a standard tool in the Democratic Party belt.

    On the latest episode of the new Jacobin Radio podcast Confronting Capitalism, Vivek Chibber, professor of sociology at New York University and editor of Catalyst: A Journal of Theory and Strategy, examines the specter of identity politics that has haunted the Democrats during the last decade. Chibber explains how identity politics promotes strategies and policies that primarily address the interests of elites rather than the vast majority of working Americans.

    Identity politics has roots in 1960s fights against racism and sexism. But according to Chibber, the fracturing of the civil rights coalition, deindustrialization, and the collapse of organized labor shifted the agenda away from working-class issues toward a project of professional-class uplift. This transcript has been edited for length and clarity.

    Melissa Naschek

    As we’re still sort of in this postelection, what-the-hell-just-happened mode, one thing I’ve been thinking about a lot is the conversation that’s developing around identity politics.

    For basically a decade, not only was identity politics central to Democratic Party center-left politics, but you couldn’t even criticize it without being smeared as a racist, a sexist, whatever term would work to instantly discredit any criticism while shutting down any critical thought of what that criticism represented. And now that Trump has won again, suddenly everybody’s talking about what a problem identity politics is.

    Vivek Chibber

    Right. So in order to be able to understand or analyze identity politics, you’ve got to first define it. You want to define identity politics in as neutral a way as possible, so that you’re not seen to be building your criticisms of it into the definition. We want a definition that most people can recognize as being legitimate.

    Now, how do most people understand identity politics? Well, I would say there are a couple of things that people associate with it. The first is a focus on discrimination and disparities as being at the essence of race domination.

    Focusing on disparities means you look at any occupation, any phenomenon, like housing or medical care, and you ask, Do blacks and whites get equal outcomes? What about Latinos and whites? Similarly, with discrimination, you want to find out if people are getting equal access to goods and services.

    The second element is a focus on representation. Do we see black and brown faces and presences in social institutions at a level proportional to their population? These things together — representation, disparities, and discrimination — are probably what most people think of when they think of identity politics.

    So why would anybody criticize it? We criticize not because these things don’t matter but because they are most important to and for elite sections of minority populations.

    Take the issue, for example, of disparities. Fewer blacks own homes within the middle class than whites do within the middle class. Look at graduation rates. Fewer blacks and Latinos graduate than whites do. Look at corporate boardrooms. There are fewer black managers and women managers than there are white managers or male managers.

    Fair enough. Why should anybody have a problem with that line of inquiry? The issue is that, across a number of phenomena, it’s not the disparities in jobs or wages or housing that matter but the very availability of them.

    Take wages, for example. You might see at the lower ends of the job market, say at Walmart, that blacks get lower wages than whites do. That’s true. But if you solve that problem, will it take care of the quality of life and the life opportunities for black Americans or Latinos? If you move them from, say, $13 an hour to what whites are getting, which is, say, $15 an hour, will it solve the problem? Well, it makes it better, but it absolutely doesn’t solve the problem.

    Why, then, is there such a focus on these disparities if solving them doesn’t solve the problem? It’s that they loom largest for the elite sections of the population, because they’ve already achieved an appreciable standard of living. What they want to get is the full value of their class position. Whereas for the lower rungs, for the working class, they’re not trying to get the full value of their class position. Their problem is the class position itself. Solving the problem of disparities for people in the lower rungs of the job market doesn’t solve their basic dilemmas, because for them the problem is the job itself, the quality of the job itself, the availability of the jobs themselves.

    So if you agree, as most people do, that identity politics has to do with disparities and representation, then the problem with identity politics is not that it doesn’t touch the lives of minorities. It definitely helps them somewhat. But it’s hardly a solution. It most directly touches the lives of a tiny elite section of minorities. To move beyond that and deal with the quality of life and life chances of the vast majority of racial minorities, you have to go beyond disparities and look at the actual availability of social goods, not the current distribution of different races, taking that availability for granted.

    Once we’ve defined it in this way, it’s possible to analyze it in terms of where it comes from, why it’s so popular, etc. And that’s what we ought to be pursuing next.

    Melissa Naschek

    The Democratic Party has become almost synonymous with identity politics. How did the Democrats get to this point?

    Vivek Chibber

    Let me start by agreeing that Kamala Harris didn’t run on identity politics. So why is her loss being attributed to identity politics? Is it untrue?

    She didn’t run on identity. In fact, compared to Hillary Clinton, Harris steered clear as much as she could from identifying herself as a woman and as a person of color and —

    Melissa Naschek

    Right. Trump even tried to race-bait her.

    Vivek Chibber

    Yes, and she didn’t take the bait. So that observation is true, that she didn’t run on it.

    Nevertheless, it is also true that identity politics played a big role — although not a deciding role — in her defeat. The deciding role was economic issues. Largely, it didn’t really matter that she didn’t run on identitarian terms. She was going to lose anyway because of economic issues.

    But make no mistake: even though the association with identity didn’t cause her defeat, it was a big factor. And to ignore that would be a big mistake.

    So how did she and her party become so closely identified with identity politics, and what role did it play? First of all, even though she steered clear of it, the party has been propagating it in a very aggressive way over the past six or eight years. So dropping it at the eleventh hour didn’t fool anyone. And that’s why Trump’s ads were so effective in attacking her as somebody pushing identity politics down people’s throats — the Democrats had been doing it for eight years already.

    As with so many things in our political moment, it goes back to the initial Bernie Sanders campaign. The Democratic Party’s answer to Bernie Sanders’s propagation of economic justice and economic issues was to smear him as somebody who ignored the plight of what they love to call — their new term — “marginalized groups,” which is people of color, women, trans people, all matters dealing with sexuality. This was their counter to the Sanders campaign, and they’ve used it assiduously now for eight years.

    So, if in the last two months they decided to pull away from it, who do they think they’re fooling? Literally nobody. And that’s why the turn away from identity politics failed, because it just seemed so ham-handed and insincere. Nobody bought it.

    As for the deeper question about the roots of identity politics in the Democratic Party, I think it’s a historical legacy in two ways. The first is an obvious one. Coming out of the 1960s, when the so-called new social movements emerged, the Democrats were the party that upheld and supported those demands. Even when they were demands for the masses, not just for elites, this party supported them — unlike the Republicans, who were the party that resisted the feminist movement and the Civil Rights Movement. So that’s one historical legacy.

    The second legacy is slightly more subtle, which is that, coming out of the New Deal era, the most important electoral base of the Democrats was the working class, and this class was overwhelmingly located in urban centers, large cities, because that’s where the factories were. After the ’80s, the geographical location of that electoral base didn’t change, it was still cities, but the cities changed. Whereas cities used to be the place where blue-collar workers and unions were based, by the early 2000s, cities became reorganized around new sectors — finance, real estate, insurance, services, more high-end income groups.

    The Democrats were still relying on the cities for their votes, but because the cities’ demography had shifted, it had a profound effect on the electoral dynamics. Affluent groups became the base of the party, and race and gender became reconceptualized around the experiences and the demands of those affluent groups.

    So the Democrats were depending on a much more affluent voting base than they had in the past. At the same time, organized pressure from working-class minorities and women was declining because of the defeat of the union movement, and the main organizations taking their place in the Democratic Party were the nonprofits and business.

    Take the issue of race. In the high tide of liberalism, the black working class had a voice inside the Democratic Party through the Congress of Industrial Organizations (CIO) and the trade unions, and they brought anti-racism into the party through the prism of the needs of black workers. When the unions are dismantled and trade unionism in general goes into decline, who is voicing the concerns of blacks? It’s going to be the more affluent blacks and black political officials that have come up through the post–civil rights era.

    And those politicos, by the 2000s, are spread all across the country. There’s a huge rise in the number of black elected officials, mayors, congressmen, etc. And they now no longer have any reason to cater to working-class blacks because workers are politically disorganized. The political officials end up captured by the same corporate forces as the white politicians — but they get to have the corner on race talk.

    By the 2000s, race talk and gender talk has been transformed from catering to the needs of working women and working-class blacks and Latinos to the more affluent groups who are the electoral base of the Democratic Party in the cities. And even more so by the politicos who now have increased in number tremendously, aided by the NGOs that do a lot of the spadework and consultancy for the party. What’s missing is 70 to 80 percent of those “marginalized” groups who happen to be working people.

    So the Democrats are the party of race, the party of gender — but race and gender as conceptualized by their elite strata. That’s the historical trajectory. And that’s why, within the party, they leaned on this distorted legacy, because it was a form of race politics that fit with elite black interests.

    Melissa Naschek

    Can you explain further what the civil rights movement was fighting for and why this vision of racial justice didn’t survive the 1960s?

    Vivek Chibber

    This is a very good example of two different ways of approaching the question of race. The version that has been buried was in fact promoted by Martin Luther King Jr himself and his main lieutenants, especially A. Philip Randolph and Bayard Rustin. Both of them were crucial in pushing for an agenda in the civil rights movement that went beyond simple political rights to insist on what you might call economic rights for black Americans. And famously, the March on Washington was a “march for jobs and freedom,” not just for political equality.

    Randolph wasn’t an isolated figure in the trade union movement in his insistence on achieving racial justice through economic demands. The CIO had been pushing this since the 1930s and 40s, and it was very deep inside the Democratic Party by the ’60s.

    Why did it go so deep into the party? Not because elite blacks were pushing it, not because black electorate politicians were pushing it — there weren’t that many of those. It was because black workers were able to find a voice for themselves and some political influence through the trade union movement. The CIO probably did more than any other political organization for working-class black Americans.

    It wasn’t just Randolph and Rustin but also King. It’s important to remember King came out of the Christian socialist tradition himself. All of them insisted then that the anti-racist agenda has to also be an agenda of economic redistribution, of having jobs, of having housing, of having medical care. It must be this broad agenda.

    Now, two things happened here that were crucial. There isn’t a lot of scholarship on this, so we have to rely on anecdotes and what little analysis there is. But Bayard Rustin famously said that, after the Voting Rights Act was passed, the black middle class largely dropped out of the movement.

    Why did that happen? Probably because they had got what they wanted — they got the ceiling on political participation lifted. They had the promise of political equality. But if we turn to economic demands, they were much less interested. They already had decent economic resources. They were much less interested in fighting on that front. But these were the very issues that were really pressing for the vast majority of black Americans — housing, medical care, employment, decent education. And none of this could be achieved without economic redistribution.

    The problem that Rustin and King face after 1965 is not just that the black middle class drops out of the movement. The problem is that once you change the focus from political rights to economic redistribution or economic expansion, the degree of resistance from the ruling class also changes. Capitalists will be more likely to give you political rights because that doesn’t directly affect their economic power. But once you start making demands that actually require economic resources, the resistance is also going to be greater, which means your strategy has to change.

    So the problem is, first of all, that one chunk of your movement — the black middle class — has dropped out just when the resistance from the business community is going up. Your coalition has narrowed. Second of all, there’s no way a fight for redistribution will ever be won by the black working class alone. Even if you could organize all the black workers, the fact of the matter is that, in 1965, black Americans comprise around 12 percent of the population. It’s a very small minority of workers going up against the most powerful ruling class in the world. In order to have any chance of succeeding against this class, to the point where they’re willing to give you your economic goals, you also have to bring in the white working class. There’s no way around it.

    So even if all you’re worried about is the fate of black Americans, you have to turn it from a black movement to a poor people’s movement. Because if you don’t bring in the white workers, your race goals will not be met. That’s what King realized. Even if you’re just concerned about race justice, you now have to be a universalist. You have to be somebody who puts class politics as the instrument toward race justice.

    But they come to this realization at the worst possible moment. The unions are starting to go into decline, progressive forces are on the defensive, austerity is setting in. Eventually, the black elites take over. Up until the mid-1980s, the Congressional Black Caucus was still a somewhat social democratic force. But after the ’80s, black politicians largely become beholden to corporate interests themselves.

    By that point, the King-Rustin vision of race justice has been replaced by the black elite and the black middle-class version of race justice, which leaves black workers, and later Latino workers, out of the picture altogether. And you get what we today call identity politics.

    Melissa Naschek

    In the ’70s, the labor movement started to go into decline, and what began to replace it were nongovernmental organizations, sometimes called nonprofits. What role did the replacement of labor unions with NGOs play in the rise of identity politics and the elite capture of racial justice?

    Vivek Chibber

    It has played a role. There is a view, and it’s pretty popular in the press these days, which paints NGOs as the culprit, as if these are the entities that have pushed for this kind of narrow identitarian agenda. I would not put it quite that way. I would say they’re the foot soldiers, but the generals are and have always been the large donors. This will never change. As long as the American political system is run on money, the basic direction of both parties is going to be set by big money. And that’s the case right now as well.

    The way I would understand it is that even during the New Deal era, and even when unions had some power, the Democrats were always beholden to the corporate class. It’s just that, because labor had some real leverage, business had to take their interests into account. Even though the Democrats were a corporate-dominated party, they had to give some room to labor just out of a practical necessity — and their main patrons, the capitalist class, were willing to do so. That’s the moment at which a different conception of race justice, that it fundamentally has to do with the needs of working people, became the dominant one.

    After the 1980s, because the unions are in decline, the corporate dominance of the party is unchecked. Because it’s unchecked, the demands for working-class interests of any kind — black, white, women — are now pushed to the background. Consequently, you have the reconceptualization of race and gender along elite lines, an agenda set by elite women and elite minorities.

    This is where the NGOs come in. Once corporate donors have set those basic parameters, you have to articulate a program and electoral strategy consistent with that corporate vision of race justice and gender justice. Who do you turn to? You don’t turn to the unions. First of all, they’re disappearing and, anyway, you’re happy they’re not there. You don’t want them around.

    What you turn to is organizations that use the language of race and justice but whose articulation of it is consistent with the suburban voters and high-income voters you’re catering to. That’s the nonprofits. That’s what they’re all about.

    They’re also foot soldiers in a second sense. You don’t have unions anymore to do door knocking, to do your propaganda campaigns. The Republicans have the church. Who do the Democrats have? It used to be the unions who did the legwork for you. They’re gone. Now the nonprofits step in to some extent because they have the manpower to help you with the electoral work. ACORN [Association of Community Organizations for Reform Now] was a great example of this in the 1990s.

    These are the people, then, who you turn to for the day-to-day electoral work and articulation of your program. And they are filled with kids coming out of East Coast liberal arts colleges and the Ivies. They don’t want to go into the corporate sector because it’s evil. They want to do do-goody kind of work. The whole appeal of nonprofits to college graduates is they think they’re doing God’s work fighting for social justice. But crucially, the elite conceptualization of race and gender fits naturally with their own class instincts. They’re true believers. And there’s nothing better than having well-paid true believers doing your legwork for you because you don’t have to micromanage them.

    So there’s really no question of NGOs ever calling the shots. What they do is they take advantage of an opening and they push it. I don’t want to in any way ignore their role. It’s really important. Nonprofits have done untold damage to what’s called progressive politics. But they are simply walking through a door opened to them by the real holders of power, the corporate class.

    Melissa Naschek

    Now we’re at an interesting point where the Democrats have used this strategy to great success, at least in crushing the Left. But it’s having a huge negative impact on the perception of the party and its willingness to fight for the downtrodden. Given how discredited identity politics has been, at least in the way the Democratic Party has practiced it, what kind of relationship should the Left have to identity politics?

    Vivek Chibber

    The Left should very aggressively and actively fight against social domination of any kind, whether it’s along the lines of gender, race, or sexuality. But it has to do it in a way that expands beyond the interests of the wealthy and actually addresses the interests of working people, whether it’s working women or working-class minorities.

    The Left should take advantage of this opening to restore race and gender justice to what it was in its glory days in the 1960s, when it was actively a component of the working-class movement. This was when the Left actually moved the needle on racism and sexism in this country, when it actually affected the lives of millions upon millions of racial minorities and women.

    I think people like Bernie Sanders and union leaders like Sara Nelson and Shawn Fain — who’s been behind the incredible resurgence of the United Auto Workers — are already doing this work. They are saying that we need to address the incredible race and gender disparities in this country. But the way we do it is by building cheap housing that’s high quality, by making health care a right, by addressing the fact that poor schooling and poor jobs lock people of color into poverty for generations. And the way out is not by confining ourselves to increasing representation and combating discrimination, but rather by addressing the quality of the jobs and the availability of basic goods.

    To do that, we have to extricate the movements from the grips of the professional classes and the elites more generally. It’s been so long. There was a time when socialists used to look with contempt at the attempts of narrow elites to take over these movements. My dream is for the Left to regain the moral confidence and the social weight to do that again. The only way that will happen is if socialists become the voice of the Left rather than academics, politicos, nonprofit spokespeople, and media celebrities. And these socialists need to come from these communities of working people, women, and minorities, because they will have the confidence to tell those more bourgeois figures to step back. These newer leaders will come from those sectors of the population that they’re fighting for.

    We have to continue to promote working-class candidates in elections. We have to continue to try to build trade unions. We have to continue to make sure that they are the ones expressing the demands along these race and gender lines, so it doesn’t come from professors, from media celebrities, from politicians, because they will always steer it toward narrow elite ends.

    #USA #politique #élections #syndicalisme #lutte_des_classes #mouvement_ouvrier

  • « Les Syriens ont des craintes, mais sont heureux pour la première fois depuis des décennies »

    De la Syrie nous n’avons trop souvent que des images éparses. Celles d’un régime sanguinaire en place pendant cinq décennies, qui fut longtemps un partenaire privilégié de la France ; les images des révolutions populaires de 2011 réprimées dans le sang par l’ancien pouvoir ; la destruction des plus grandes villes du pays sous les bombes de #Bachar_al-Assad et des Russes ; les images des djihadistes de l’État islamique, ceux qui ont fomenté des attentats en France depuis la ville de Raqqa, dont le groupe terroriste avait fait sa capitale.

    Depuis une semaine, nous voyons désormais d’autres clichés, ceux d’un peuple en joie d’avoir renversé le tyran. Mais aussi les portraits des nouveaux maîtres de la Syrie, biberonnés au djihadisme, et dont nous ne savons pas quoi penser.

    Et puis il y a des images manquantes, celles de ces dizaines ou centaines de milliers de fantômes, des opposant·es, des artistes, des intellectuel·les ou des manifestant·es, embastillé·es et disparu·es : des noms sur des registres, dont les familles recherchent aujourd’hui les traces dans les sous-sols des prisons du régime.

    Qui sont les nouveaux maîtres de la Syrie ? Quel peut être l’avenir du pays dans un Moyen-Orient en plein bouleversement ? Les Syriennes et les Syriens dont les proches ont été tué·es ou torturé·es par le régime connaîtront-ils un jour la vérité ? Obtiendront-ils justice ?

    Nos invité·es :

    - Sana Yazigi, créatrice du site Mémoire créative de la révolution syrienne (https://creativememory.org), autrice de Chroniques de la révolte syrienne : des lieux et des hommes, 2011-2015 (Presses de l’Ifpo) : https://www.ifporient.org/978-2-35159-746-0 ;
    - Hanane et Obeida Dabbagh, proches de disparus syriens, qui ont obtenu la condamnation à perpétuité de trois officiels de l’ex régime syrien pour complicité de crimes contre l’humanité, en mai 2024 ;
    - Ziad Majed, politiste, enseignant à l’université américaine de Paris, auteur de Syrie, la révolution orpheline et coauteur de Dans la tête de Bachar al-Assad (éditions Actes Sud) : https://www.actes-sud.fr/dans-la-tete-de-bachar-al-assad ;
    – Gilles Dorronsoro, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique, coauteur de Syrie. Anatomie d’une guerre civile (éditions du CNRS) : https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/syrie

    https://www.youtube.com/watch?v=NWXnsQRUtyo


    #Syrie #peur #statues #prisons #système_carcéral #Assad #surveillance #torture #dictature #terreur #clientélisme #clan #solidarité_de_corps #Russie #Iran #atrocités #répression #disparus #renaissance #armes_chimiques #justice #purge #colère #poursuites_judiciaires #HTS #Tahrir_al-Sham #al-Julani #Abu_Mohammad_al-Julani #sanctions #Kurdes #Turquie #souveraineté #Israël #Etat_islamique #Golan #USA #Etats-Unis #influences_étrangères #auto-détermination #complexité #kurdes_syriens #fédéralisme #baasisme #constitution #élections #bases_américaines #milices_turques #libération #procès #crimes_contre_l'humanité #affaire_Dabbagh #prisons_syriennes #destruction_des_corps #arrestations #résistance #révolution_syrienne #impunité #amnistie #détention #charniers #massacres #prisons_secrètes #tortionnaires

    • Creative memory

      Mémoire Créative est un projet à but non lucratif qui vise à documenter, archiver et protéger les œuvres et les événements de l’#oubli, de la #négligence et du #déni. Il s’agit là d’un engagement effectué dans la volonté de témoigner de l’effervescence culturelle et artistique née de la révolution syrienne. Celui-ci s’effectue dans un contexte instable de guerre, de destruction et de remodelage du tissu social. Le projet vise à témoigner, en ces temps troubles, de la construction d’une mémoire de sa révolution ainsi que de la création d’un patrimoine et d’une nouvelle identité culturelle, sociale et politique.

      Toutes les œuvres sont documentées sur le site telles qu’elles sont mentionnées dans leurs sources originales, avec les auteurs respectifs et tous les détails adhérents, y compris les éventuelles erreurs linguistiques. Des liens présents sur notre site, actifs au moment de l’archivage des sources y correspondant, peuvent avoir été désactivés, et ce pour des raisons indépendantes de notre volonté. Nous ne sommes donc pas responsables des suppressions des sources, des modifications et des erreurs qui se produisent après l’archivage.

      https://creativememory.org/fr/archive
      #archive #mémoire #culture #art #caricatures #dessins_de_presse #art_et_politique

    • Chroniques de la #révolte syrienne : des lieux et des hommes, 2011-2015

      Ce livre est une invitation à explorer un pays qui, pris dans une spirale de #violence inouïe, est fragmenté au point d’être devenu étranger à lui-même. Il présente, sous forme documentaire, cinquante villes, villages, communes, banlieues et quartiers syriens qui se sont révoltés en 2011. Ces Chroniques reviennent sur le début du mouvement de révolte, ses vecteurs de mobilisation et ses dynamiques internes. Elles témoignent que le soulèvement initié en mars 2011 a généré une importante créativité et un monde d’initiatives et de projets sociétaux.

      https://www.ifporient.org/978-2-35159-746-0
      #livre #révolution

    • Syrie. Anatomie d’une #guerre_civile

      Voici la première étude sur la guerre civile syrienne faite à partir d’entretiens réalisés en Syrie même et dans les pays voisins.

      #2011 : des centaines de milliers de Syriens de toutes confessions et origines ethniques manifestent pacifiquement pour réclamer la démocratisation du régime. Au bout de quelques mois, la violence de la répression les contraint à prendre les armes et à organiser une contre-société avec des institutions embryonnaires et à regrouper des unités militaires improvisées au sein de l’Armée syrienne libre.

      Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progressivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique. L’insurrection se fragmente alors avec une polarisation croissante alimentée de l’extérieur. Les groupes les plus modérés sont marginalisés au profit de l’islam politique qui prend des formes de plus en plus radicales et de revendications ethno-nationales kurdes.

      Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne ? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée ? Comment les trajectoires sociales des Syriens pris dans la guerre sont-elles affectées ? Comment se structure l’économie de guerre alors que le pays est divisé entre le régime, l’insurrection, le PKK et l’État islamique ?

      Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le confit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.

      https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/syrie

    • Affaire Dabbagh

      L’affaire Dabbagh est une affaire criminelle concernant la disparition forcée et la mort sous la torture de #Mazzen_Dabbagh, conseiller principal d’éducation au Lycée français de Damas, et de son fils, #Patrick_Dabbagh, étudiant. Tous deux sont des citoyens franco-syriens, arrêtés à leur domicile à Damas en 2013 par les services de renseignement, victimes de disparition forcée pendant 5 années puis déclarés mort en 2018 par les autorités syriennes.

      En 2024, trois dignitaires syriens sont reconnus coupables de complicité de crime contre l’humanité par la justice française pour l’arrestation arbitraire, la torture et la privation de la vie de Mazzen et Patrick Dabbagh.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dabbagh

  • “The magnitude of our victory is the same as the weight of the responsibility that comes with it” – Comrade President Anura Dissanayake’s address to the new Cabinet
    https://www.jvpsrilanka.com/english

    Sri Lanka - quand les communistes révolutiionaires gagnent les élection ils changent de cap et poursuivent le chemin de la social-démocratie. On connaît le résultat.

    19.11.2024 - The results of this election reflect the appeal of the oppressed people for the freedom they needed; the victory of the National People’s Power is excellent, and the weight of responsibility this victory brings to the National People’s Power is identical, emphasizes Comrade President Anura Kumara Dissanayake.

    He emphasized this while addressing the ministers appointed after the swearing-in of the new Cabinet, which was held at the Presidential Secretariat yesterday (18).

    President Dissanayake said, “We all know that a decisive turning point in Sri Lankan politics occurred on September 21. The people decided on September 21 to decisively change the path our country had been travelling on for a long time. In the parliamentary elections held after that. the people of this country have put their faith in us, further strengthening the decision taken on September 21.

    We all know that the people of our country participated enthusiastically and vigorously in this new transformation. In the history of Sri Lanka, the political map was constantly drawn as the politics of the South against the North, and the politics of the North against the South. The politics developed suspicion, mistrust and anger among each group. However, this election shows that the politics of division is no longer valid for our country. This year’s general election consolidated the aspirations of the North, South, East and West people in one centre.

    We thank those enthusiastic people who worked hard to give a solid mandate for the National People’s Power. Even for those who didn’t vote for us or voted for another political movement, it is inevitable that these tasks and goals that we expect will become their goals as well. No citizen of Sri Lanka will believe in the politics of division. Also, I don’t think any citizen in Sri Lanka believes in shrinking democracy. These good things are ingrained in every citizen. As such, those who voted for us have proclaimed those good things through voting. The people who did not vote also have the same desired goals. Therefore, there are no two groups in this country: one happy and one shocked by this election. We, the National People’s Power, need the support and trust of all these people in achieving the desired goals of this country. Even after our victory in the presidential election, we have shown how to peacefully establish democracy in this country and how to respect the political rights of others.

    It is a new experience for the people of this country. However, that experience is an experience that every citizen of our country has expected. Also, after the general election and during the election period, our administration gave us the opportunity to hold the most peaceful election in the history of Sri Lanka. It is a right of our people. Moreover, this election is historic. There are many distinctive features in this election. Quantitatively, it is the most significant victory achieved in a general election in the history of Sri Lanka.

    On the other hand, it is a victory that people can be happy about. How did we and our citizens get such a victory? Our country needs those changes. We have seen that whenever our country got various kinds of victories, it was a common feature that the other side or the defeated was made to feel humiliated and hurt. However, we have permanently created a new political culture for our country since the election. We have continued this after the general election as well.

    Events may occur. At one point, peaceful democracy can exist. At other times, there may be conflict situations. But they become permanent only by repeated occurrences. Therefore, the doors we open for this democracy and our obligation to protect the democratic rights of the citizens become mere incidents if they are limited to only two. But if we always preserve its integrity, they will not become mere incidents. Therefore, in this democracy, it is our responsibility to continuously protect the citizen’s rights and bring them to a higher level of quality. It is an essential responsibility of our government.

    Notably, Sri Lankans living abroad provided us with remarkable support, enthusiasm, and courage during this election campaign. In the history of our elections, the diaspora rarely demonstrated such a level of interest. Their involvement and contributions in this election surpassed all previous instances, reflecting their active participation and engagement. Even though they are outside Sri Lanka, we know they celebrated the results of this election with great joy and enthusiasm. We are profoundly grateful to them for their unwavering support. We understand that, generally, the significance of politics during an election lies in bringing our ideas and perspectives to society. In doing so, our political movement played its part, but a new generation also voluntarily took on this responsibility through social media. It is essential that we recognize the unique aspirations of this younger generation. What they showcased on social media was not merely a competition, a race, or a contest to distinguish winners from losers. Instead, it reflected their hopes and goals. Therefore, we must remain committed to these aspirations, as they are vital. We take this opportunity to express our gratitude to everyone who contributed in various ways to achieving this victory. However, there is something we must understand. The secret behind this public uprising, filled with immense hope, lies in the long-standing struggles faced by our citizens. For years, people have endured various forms of oppression. Instances where citizens felt helpless and victimized before the law were all too common. Economically, there exists a marginalized group of people who have been ignored, reduced to mere “dust” within the system. These individuals lack access to proper meals, decent housing, and opportunities for a healthy, fulfilling life, burdened by economic hardships. Moreover, professionals have faced frustrations within their fields, unable to freely apply their knowledge and skills. This has created deep-seated grievances for those struggling to perform their duties effectively. Similarly, there are communities who, based on the language they speak, the religion they follow, or their cultural identity, have experienced discrimination and alienation. These individuals have often felt isolated within Sri Lanka, considering themselves sidelined or excluded rather than being equally represented and entitled to their rights. This sense of marginalization and oppression has been pervasive, shaping the profound challenges faced by many in our country. Across every sector, people in this country have faced unique and deeply personal struggles. Even government officials tasked with upholding the law have been victims of this oppression. That is the reality. Therefore, the results of this election symbolize an invitation to freedom for those who have suffered. They longed for this freedom, driven by the need to escape the various forms of oppression they endured. These election results are an affirmation of their demand for that freedom.

    We have no right to limit or restrict this freedom for our citizens. Instead, we must ensure complete freedom across all sectors. It includes granting professionals the liberty to carry out their responsibilities with their knowledge and expertise, enabling law enforcement officials to fulfil their duties in upholding law and peace, ensuring fair economic participation for all, and reaffirming every citizen’s right to live freely according to their religion, language, and cultural identity. For these reasons, Sri Lanka must move toward a renewal period. We must create a more liberated environment for the people of this country. We recognize that this victory was achieved through the immense involvement of ordinary people. Many who had no direct connection to our political mechanism, whom we had never met or spoken with, worked tirelessly on our behalf. Whether on buses, trains, workplaces, or during community events, countless individuals advocated for our victory. It is also important to remember that this victory was the result of a long struggle, spanning decades. Many among us have been committed to this dream since their youth. In this struggle, people sacrificed their time and effort and, in some cases, their very lives. During the early and most challenging phases, we worked relentlessly to protect this movement. While some left midway, even those who departed provided critical support at various stages at the beginning, in the middle, and wherever needed. Their contributions, too, have been instrumental in achieving this victory. Therefore, we have two distinct responsibilities. The first is our obligation to fulfil the goals and aspirations of the people. The second is our duty toward the movement itself. We firmly believe that power is something very significant. Power generates more power, expands its influence, and continues to grow. However, history has shown, and some argue, that power is corrupt, where unlimited power leads to unlimited corruption. It is true. Power can corrupt, and absolute power can corrupt absolutely, as has been proven repeatedly. In our country, there have been instances where such concentrated power was created. However, examining the outcomes of those powers, we see that they rarely brought justice or fairness to the people. Instead, they were often wielded in ways that harmed the nation and its citizens. Some believe unlimited power has been granted, leading to concerns about where this unrestricted power might lead. To anyone harbouring even a tiny doubt, I would say “Yes, it is true that we hold power. However, we also recognize the boundaries and limitations of this power. We understand the framework within which this power has been entrusted to us.” We all need to acknowledge that power exists but comes with constraints and a purpose. The purpose of this power lies in fulfilling the positive goals and expectations that we have promised to the people over a long period. It is a responsibility entrusted to us to use this power for the greater good and to achieve the aspirations of our citizens

    The key point is that this power comes with responsibilities, on one side, a responsibility to the citizens, and on the other, a responsibility to the movement. No matter what form of power is created for us through constitutions, regulations, or other mechanisms, we must exercise it with accountability. We are accountable to the people and to the movement. This is why power cannot exist in isolation or function arbitrarily. It must be bound by responsibility and commitment. Compared to an ordinary citizen, a Member of Parliament, and even more so, a Cabinet Minister, has a greater responsibility. You all must understand this; I don’t need to explain it anew. You are aware of the boundaries and limitations of your power. You know your responsibilities and commitments, and I trust that you will safeguard them. Additionally, there’s another discussion to be had. Many of you are new to the Cabinet, and some are even new to Parliament. However, for a long time, we have all worked toward various goals on different platforms. Some of you have worked as professionals, others as political activists. While you may be new to these positions, you are not new to politics or to working for change. This gives me confidence that this Cabinet can bring new and inspiring examples to the people and deliver the victories that the country expects. If we execute our responsibilities effectively, I am confident you have the ability, the commitment, and the integrity to fulfill these tasks. I know that you are unblemished, honest, and courageous, and I firmly believe you will approach your responsibilities with sincerity. It is with this confidence that we move forward. In politics, there was a time when we worked solely to build the movement and rally people around political goals. Our slogans, campaigns, and actions were all geared toward winning power. We fought tirelessly to make our case to the citizens of this country, and the results of that effort are now evident. We have achieved political victory. However, moving forward, our work will not rely solely on political slogans. Before September 21 and November 14, our focus was on our principles and political ideologies. But from November 14 onward, the measure of our success will be the quality of governance we deliver. Previously, we were judged on the effectiveness of our political activism; now, we will be evaluated on whether our governance is good or bad. It is the new standard by which we will be measured. Therefore, in order to achieve the goals that the people expect, and to address the long-standing efforts we have made, good governance is essential. It is necessary to guide us towards our targets. Slogans or ideologies do not drive us; from today onwards, we are measured by how effectively we manage our efforts to achieve our goals. The magnitude of our success is significant, and along with it comes the weight of the responsibility entrusted to us. At times, we have said that we will fight for victory, and after that, the relevant capable teams will take the next steps. However, whether for good or bad, we have had to fight for victory. After the victory, we have become the leaders responsible for ensuring the success of that mission.

    Thus, all of this lies with you. You are the centre. How capable are you of guiding your field to achieve productive results and fulfilling the responsibilities entrusted to you? How successful are you in meeting your personal commitments and duties? It will determine our next success or failure. On September 21 and November 14, we made progress in two stages. As we decide whether we will succeed or not in the next phase, your role is crucial. We can only conclude this successfully if you remain committed to good governance. For this, let us work together. Let us raise our voices together.”

    #Sri_Lanka #élections

  • https://lundi.am/L-Histoire-se-repete-d-abord-comme-une-farce-puis-comme-une-tragedie

    Quand le fascisme est en marche, la chose appropriée à faire est d’organiser des réseaux clandestins de résistance, comme les antifascistes italiens et français l’ont fait dans les années 20 et 30. La chose appropriée à faire est de se préparer à résister par tous les moyens nécessaires. Tout sauf la complicité.
    Renforcer les institutions par lesquelles les fascistes vont mettre en œuvre leurs politiques, c’est de la complicité. Normaliser la violence contre les gens que les fascistes comptent prendre pour cible, c’est de la complicité. S’en prendre aux plates-formes que les gens utilisent pour échanger des informations, c’est de la complicité. Décourager les gens d’utiliser le genre de tactique dont on a besoin contre un régime fasciste, c’est de la complicité. Durant les quatre dernières années, les Démocrates ont mené chacune de ces actions.

    La direction du Parti démocrate est déjà préparée à coexister avec les fascistes, à être gouvernée par les fascistes. Ils préfèrent le fascisme à quatre années supplémentaires de protestations tumultueuses. Le fait d’avoir un parti plus autoritaire au pouvoir leur offre un alibi – ça leur permet d’endosser le bon rôle, alors même que ce sont eux qui ont fait partir le peuple de la rue et pavé la voie à Trump pour qu’il réalise son programme.

  • Tous américains ! [LettrInfo 24-XXV] - Éditions Agone
    https://agone.org/tous-americains-lettrinfo-24-xxv

    Dans le dernier volet de son triptyque, Thomas Frank analyse l’histoire du populisme. Non pas l’insulte qu’on dégaine à tort et à travers pour éviter de comprendre mais un retour historique sur une tradition qui a longtemps nourri le refus du peuple de « rester à sa place », celle que lui attribue une élite qui ne conçoit la démocratie que comme l’expression de ses seuls intérêts.
    L’« autopsie du désastre » – comme les médias qualifient l’élection de Trump – s’accompagne de micro-trottoirs, autant de pleurs dans les chaumières et d’appels à une « douloureuse introspection des démocrates ». N’est-ce pas aussi à l’introspection de la gauche française que ce résultat appelle avec plus d’urgence ?

    #USA #États-Unis #élection #Donald_Trump #politique #droite #gauche #classes_populaires #Thomas_Frank

  • René Dumont, géant vert
    https://carfree.fr/index.php/2024/11/12/rene-dumont-geant-vert

    Pour la plupart d’entre nous, René Dumont est l’homme au pull rouge qui a brandi un verre d’eau à la télévision en 1974 en annonçant l’apocalypse. Un fada qui, comme Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #2000 #2024 #agriculture #critique #documentaire #écologie #élections #environnement #histoire #politique #productivisme #vidéo

  • « Malgré Elon Musk, la Silicon Valley reste un bastion du parti démocrate »
    https://www.nouvelobs.com/idees/20241109.OBS96127/malgre-elon-musk-la-silicon-valley-reste-un-bastion-du-parti-democrate.ht

    Entretien avec Fred Turner sur la situation post-électorale dans la Silicon Valley

    Propos recueillis par Xavier de La Porte

    Publié le 9 novembre 2024 à 9h30
    Elon Musk au meeting de Donald Trump au Madison Square Garden, à New York, le 27 octobre 2024.

    Entretien La victoire de Donald Trump risque de bénéficier au patron de Tesla. Mais ce n’est pas toute la Tech américaine qui a basculé dans le camp républicain. Analyse avec l’historien de la Silicon Valley, et professeur à Stanford, Fred Turner.

    La participation d’Elon Musk à la campagne de Donald Trump a été spectaculaire. Mobilisation sur X (ex-Twitter), dons financiers, participation à des meetings… Au point que le patron de X, Tesla, SpaceX, Neuralink et Starlink a été longuement remercié par le nouveau président le soir de sa victoire. Il n’est pas le seul personnage important de la Silicon Valley à s’être engagé dans cette campagne auprès de Donald Trump : Peter Thiel (autre membre de la « mafia Paypal »), l’investisseur Marc Andreessen et d’autres encore. Eu égard à la timidité de Jeff Bezos, le patron d’Amazon et propriétaire du « Washington Post », qui a refusé que son journal s’engage pour Kamala Harris, et au silence relatif d’autres patrons de cette industrie longtemps favorable aux démocrates, on peut avoir l’impression que quelque chose a changé dans la Silicon Valley, que ce lieu jadis plein d’ingénieurs utopistes et post-hippies a cédé aux sirènes de l’alt-right. Fred Turner, auteur notamment de « Aux sources de l’utopie numérique » et historien de la Silicon Valley, nuance ce sentiment, tout en notant les effets néfastes que pourrait avoir l’influence de Musk sur Donald Trump.
    La victoire de Trump est-elle aussi, d’une certaine manière, celle d’Elon Musk ?

    Fred Turner Bien sûr. Et celle de Jeff Bezos aussi. En soutenant Trump de manière aussi agressive, Musk a fait du nouveau président son débiteur. Celui-ci lui doit maintenant bien des faveurs que le patron de X ne manquera sûrement pas de lui réclamer dans les années à venir. Elles peuvent aller d’avantages réglementaires pour ses entreprises à une influence directe dans le gouvernement.

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    Il est difficile de déterminer si l’implication de Musk découle d’une conviction politique sincère ou d’un opportunisme entrepreneurial. Quelle est votre hypothèse ?

    Avec quelqu’un comme Musk, il est difficile de démêler le personnel du politique. Comme d’autres magnats de la tech, il considère les affaires et la politique comme deux moyens de changer le monde, et comme deux systèmes nécessitant des « hommes forts » à leur tête.
    La technologie a déjà conduit à la privatisation de nombreux aspects de la vie. Ce lien fort entre Trump et Musk pourrait-il accélérer cette tendance ?

    Aux Etats-Unis, cela mènera certainement à davantage de dérégulations. Le contrôle des entreprises sur des fonctions historiquement assumées par l’Etat pourrait aussi se voir renforcé. Le système de satellites Starlink de Musk, conçu et entièrement détenu par une entreprise privée, est déjà une infrastructure critique pour l’armée américaine. Quand les oligarques accèdent au pouvoir, ils ont souvent tendance à céder les ressources de l’Etat à leurs partisans pour s’assurer de leur loyauté. On verra si cela se produit ici. Il faudra garder un œil sur le secteur de l’éducation, par exemple… et sur la possibilité d’une privatisation et d’une numérisation de l’instruction publique.
    L’implication d’Elon Musk (et, plus largement, de la « PayPal mafia »), combinée au refus de Jeff Bezos que le « Washington Post », journal dont il est propriétaire, ne prenne parti pour Kamala Harris, indiquent-ils une évolution politique de la Silicon Valley ?

    Non. Pas vraiment. Il existe une grande fracture entre les dirigeants des grandes entreprises technologiques et les employés de base. Comme l’ont montré les résultats du vote, la Silicon Valley reste un bastion du Parti démocrate, même si ses leaders promeuvent des dirigeants autoritaires – et se comportent d’ailleurs comme tels.
    Quels sont les aspects du message de Trump qui ont séduit ces dirigeants ?

    Pour des figures comme Musk, l’image de l’homme fort est assez attirante. De même que les appels à la dérégulation et la promesse de privilégier les intérêts des entreprises et le profit, au détriment de l’environnement et du bien public.
    Y a-t-il une forme de luttes des classes au sein de Silicon Valley ?

    Il existe dans cette région des Etats-Unis une inégalité immense. Dans notre livre « Visages de la Silicon Valley », nous avons tenté avec Mary Beth Meehan de rendre visible la classe ouvrière de la vallée. Malgré l’immense richesse produite ici, une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté et, selon la banque alimentaire Second Harvest, un habitant sur six dépend régulièrement de leurs services.
    Y a-t-il encore des utopistes post-hippies à Silicon Valley ?

    Oui. Les utopistes des années 1960, qui ont joué des rôles clés dans l’essor de la Silicon Valley, ont aujourd’hui autour de 80 ans. Mais une nouvelle génération a pris le relais dans leur croyance que les technologies peuvent remplacer la politique et résoudre les problèmes sociaux, dont ils estiment par ailleurs qu’elle est la cause. Leur foi dans la promesse utopique portée par les machines et la technologie est visible partout, que ce soit dans la pratique du microdosage de LSD au travail (pour, pensent-ils, devenir plus intelligents) ou dans la création de systèmes d’Intelligence Artificielle censés doter les humains d’aptitudes quasi-divines. Chez beaucoup de personnes de la Silicon Valley, il persiste, comme c’était le cas dans les communautés des années 1960 qui en furent à l’origine, une grande cécité sur les conditions ordinaires de la vie ordinaire, et un manque d’intérêt pour trouver les moyens de l’améliorer.

    Kamala Harris a-t-elle adressé un message spécifique au monde de la tech ?

    Pas à ma connaissance. Mais elle y est bien connue évidemment, puisqu’elle est originaire de la région de la baie de San Francisco.
    Quel rôle les podcasts (notamment ceux de Joe Rogan et de l’alt-right) ont-ils joué pendant la campagne ? Voyez-vous cela comme un déplacement de l’influence des médias traditionnels vers les nouveaux médias ?

    Un des grands enseignements de cette élection est que les médias de masse comptent beaucoup, beaucoup moins qu’auparavant. Pensez-y : Kamala Harris a réussi à mobiliser en sa faveur la plupart des grandes figures d’Hollywood, de l’industrie musicale et de la télévision. Beyoncé a ouvert un de ses meetings, et Taylor Swift l’a soutenue publiquement. De nombreux grands journaux américains ont appuyé sa candidature, tacitement ou explicitement. Malgré tout, cela n’a pas suffi à convaincre les électeurs.

    Il est trop tôt pour produire une analyse satisfaisante de ce qui s’est passé, néanmoins il est de plus en plus évident que les gens vivent dans des silos informatifs très distincts et ne font plus confiance aux médias destinés à ce que nous appelions autrefois le grand public.

    BIO EXPRESS

    Fred Turner enseigne l’histoire des médias à l’université Stanford, en Californie. Il est l’auteur d’un ouvrage devenu un classique, « Aux sources de l’utopie numérique. De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d’influence » (C & F Editions, 2012).

    Propos recueillis par Xavier de La Porte

    #Fred_Turner #Xavier_de_La_Porte #Silicon_Valley #Elections #Musk #Mary_Beth_Meehan