• Saïd le fidèle
    https://laviedesidees.fr/Said-le-fidele.html

    Communiste depuis son adolescence aux Comores, Saïd n’a renoncé ni à ses convictions militantes ni à ses croyances religieuses. Militant « à l’ancienne », internationaliste et ancré sur le terrain, la poésie et les camarades aident ce travailleur à garder le cap.

    #Politique #élections #communisme #militantisme #Les_artisans_de_l'égalité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220321_said.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220321_said.pdf

  • Le politiste, le président et son courrier
    https://laviedesidees.fr/Le-politiste-le-president-et-son-courrier.html

    A propos de : Julien Fretel & Michel Offerlé, Écrire au président. Enquête sur le guichet de l’Élysée, La Découverte. Comment les citoyens se représentent-ils le #pouvoir du Président de la République ? L’analyse des lettres envoyées à l’Élysée éclaire le rapport des citoyens à l’exécutif et le rôle d’un service invisible : celui des courriers de la Présidence.

    #Politique #élections #science_politique #pouvoir_exécutif #contestation #La_machine_du_pouvoir #Association_Française_de_Science_Politique
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220316_courrier.docx

  • Le Gauchoscope | Systèmes et discours
    https://sysdiscours.hypotheses.org/gauchoscope

    Le Gauchoscope constitue un projet très simple de vulgarisation et de visualisation ; sa particularité est de s’intéresser exclusivement à la gauche du spectre politique français, notamment pour huit candidat.e.s déclaré.e.s.

    En d’autres termes, il s’agit d’un comparateur des programmes des candidat.e.s de la gauche pour les élections présidentielles (et législatives !) du printemps 2022. Le comparateur s’articule suivant plusieurs thématiques et sera mis à jour au fur et à mesure des évolutions des propositions de programmes.

    Les candidat.e.s concerné.e.s sont : Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Nathalie Arthaud, Anasse Kazib, Philippe Poutou, Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Christiane Taubira.

    Les 39 thématiques couvertes sont les suivantes (par ordre alphabétique) :

    Agriculture et alimentation
    Aménagement du territoire
    Animaux
    Banques
    Biodiversité
    Climat
    Culture
    Démocratie et vie institutionnelle
    Diversité
    Drogues
    Eau et mer
    Éducation
    Emploi
    Énergie
    Enfance
    Espace
    Europe
    Femmes
    Forêts
    Fiscalité
    Handicap
    International
    Jeunesse
    Justice
    LGBTQI+
    Logement
    Médias
    Numérique
    Outre-mer
    Planification
    Publicité
    Retraite
    Salaires
    Santé
    Sécurité
    Sport
    Transports
    Travail
    Université

    #élections_présidentielles #programmes #comparaison #gauche

  • La police d’Ottawa a fait appel à une firme de gestion de crises pour la manifestation D’après les informations de Joanne Chianello, de CBC
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1859940/police-ottawa-firme-communication-messages-manifestation-camionneur

    Le Service de police d’Ottawa (SPO) a retenu les services d’une entreprise de gestion de crises très connue et coûteuse pour l’aider à gérer ses communications et son discours pendant la manifestation de camionneurs.

    Le bureau du chef de police Peter Sloly a confirmé dans un courriel à CBC que la firme Navigator a été embauchée la fin de semaine dernière pour “aider le Service de police d’Ottawa et la Commission des services policiers d’Ottawa à mobiliser et à communiquer avec la collectivité pendant la première fin de semaine de la manifestation”.

    Un conseiller principal de Navigator, Matthew Barnes, était présent lors de la conférence de presse donnée par la police d’Ottawa vendredi, huitième jour de la manifestation de camionneurs dans la capitale fédérale.

    Le coût total de ces services n’est pas encore connu, mais selon la déclaration du bureau du chef Sloly, les contribuables paient Navigator pour ce qui est décrit comme une “rémunération à l’acte” avec une “limite à la hausse” de 50 000 à 75 000 dollars.

    Il n’y a pas eu d’appel d’offres pour ce travail de communication puisque, selon la police, le contrat respecte les lignes directrices du Service de police d’OttawaSPO en matière de fournisseur unique pour les occasions spéciales.

    Il n’est pas clair si la stratégie employée fonctionne à l’heure actuelle.

    Des sources ont affirmé à CBC que le chef Sloly n’a pas suivi à la lettre ses notes d’allocution lors de la conférence de presse qu’il a donnée mercredi. Le Service de police d’OttawaSPO n’a pas commenté à ce sujet.

    En point de presse mercredi, Peter Sloly avait laissé entendre qu’il pourrait être nécessaire de faire appel à l’armée et que les services policiers ne suffiraient peut-être pas à mettre fin à la manifestation. Peu après, Justin Trudeau avait dit qu’il n’envisageait pas d’avoir recours à l’armée pour le moment.

    Que fait l’entreprise Navigator ?
    Avec le slogan “Perdre n’est pas une option”, Navigator se décrit comme “un cabinet de stratégie et de communication publique à forts enjeux”.

    Fondée il y a plus de 20 ans, cette firme a pour président-directeur général Jaime Watt, un ex-stratège progressiste-conservateur qui a travaillé avec l’ancien premier ministre Mike Harris pour l’aider à lancer sa “Révolution du bon sens”. Il a représenté des clients très connus, y compris, brièvement, l’ancien animateur de CBC Jian Ghomeshi.

    Selon sa biographie diffusée sur le site web de l’entreprise, M. Watt est “considéré comme un des plus grands stratèges en gestion d’enjeux de communication au Canada” et “a été à la tête de campagnes électorales inventives qui ont transformé le paysage politique par leur audace et leur créativité”.

    Navigator a ouvert un bureau à Ottawa en mars dernier, selon un communiqué de presse de l’époque. Ce bureau est dirigé par Graham Fox et par Matthew Barnes, qui était présent à la conférence de presse du chef de la police d’Ottawa vendredi.

    Avant de se joindre à la firme Navigator, Matthew Barnes a travaillé comme directeur principal des communications de la vice-première ministre Chrystia Freeland et de l’ancien ministre des Finances Bill Morneau.

    De son côté, Graham Fox a notamment travaillé dans le domaine des relations gouvernementales pour les clients du cabinet d’avocats Fraser Milner Casgrain, aujourd’hui appelé Dentons.

    #communication #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #mckinsey #médias #pouvoir #mac_kinsey #politique #consulting #élections #crises #Navigator

    • Un « Woodstock de la liberté » promis à Québec Sébastien Tanguay à Québec

      Les opposants aux mesures sanitaires rassemblés devant le Parlement, à Québec, ont reçu la consigne de quitter la capitale dimanche soir pour mieux se donner rendez-vous dans deux semaines.

      Plus grand, mieux organisé et tout aussi revendicateur : le deuxième rassemblement annoncé par les organisateurs Bernard « Rambo » Gauthier et Kevin « Big » Grenier entend réunir deux plus plus de participants.


      Photo : Jacques Boissinot La Presse canadienne Bernard « Rambo » Gauthier a invité les manifestants de Québec à quitter pour mieux revenir dans 2 semaines, à l’occasion de la fermeture du carnaval.

      « Ce qu’on a fait en fin de semaine, c’est un carnaval de la liberté, a indiqué « Big » Grenier devant une foule de plusieurs centaines de participants. Dans deux semaines […] ça va être un Woodstock de la liberté, parce que je veux du monde en criss ! »

      L’occupation de Québec ne s’éternisera pas comme à Ottawa, à en croire son principal instigateur.

      « Faut comprendre que les camions, ce sont des pères et des mères de famille qui ont besoin de travailler la semaine », a souligné « Rambo » Gauthier. « On ne veut pas écoeurer personne », a-t-il poursuivi, félicitant les participants pour trois journées de démonstration « exemplaires ». « On a manifesté pacifiquement, à c’t’heure, on s’attend à un retour d’ascenseur. »
      . . . . . .
      De nombreuses familles étaient encore présentes, dimanche matin, pour afficher leur ras-le-bol des mesures sanitaires. La foule était aussi bigarrée que les messages affichés : ici, une enfant brandissait une pancarte exprimant « On veut jouer » ; là, un sexagénaire levait la sienne en réclamant « Liberté ! ».
      . . . . . . .

  • « Je n’attends plus rien de cette élection », entretien avec Jacques Rancière, 16 Janvier 2022 (titre bidon, mal extrait)

    Les thèses d’extrême droite ont contaminé l’ensemble de la classe politique, estime le philosophe. Et la logique du barrage ne parviendrait qu’à les renforcer. Dans « les Trente Inglorieuses », il analyse les causes de cette dérive.

    Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique, beaucoup crurent au triomphe solide des démocraties. Philosophe influent en France et aux Etats-Unis, Jacques Rancière, lui, a très tôt perçu les failles et les dangers de ce nouvel ordre du monde. Esprit original, ancien élève d’Althusser et militant de la Gauche prolétarienne, il travaille sur l’articulation de l’art, de la politique et la pensée de l’émancipation. Défenseur de « ceux qui ne sont rien », il publie cette semaine « les Trente Inglorieuses », recueil des interventions qu’il a consacrées à la vie politique de 1991 à 2021. De la guerre du Golfe à l’actuelle pandémie, en passant par les « gilets jaunes », il y dissèque nos pulsions inégalitaires et s’élève contre le discrédit jeté sur les luttes sociales et les mouvements d’émancipation.

    L’OBS. Vous semble-t-il encore permis d’espérer que ce scrutin connaisse une issue positive, d’une manière ou d’une autre ?

    Jacques Rancière. Je ne vois pas comment il le pourrait. Tout d’abord, l’élection d’un président de la République n’est pas une institution démocratique ; elle a été inventée par les monarchistes en 1848 pour contrecarrer la puissance populaire. De Gaulle l’a rétablie en 1962, pour républicaniser le concept royaliste : un seul individu concentrant la puissance publique censé servir de guide à toute la communauté. Ce simulacre de démocratie a fini par devenir une arme contre tout mouvement réellement émancipateur. Regardez comment, en 2017, l’énergie de Nuit Debout a été balayée par le bulldozer de la machine électorale. Deux mille vingt-deux s’annonce comme un nouvel épisode de la comédie déjà jouée en 2002 et 2017, où la gauche vertueuse appelait à voter pour le candidat de la droite « raisonnable », pour faire barrage à l’extrême droite raciste. Je me suis d’emblée opposé à cette prétendue logique du moins pire et j’ai montré qu’elle conduit, en réalité, à renforcer l’extrême droite. Cette dernière pèse aujourd’hui beaucoup plus qu’il y a vingt ans, et l’emprise de ses idées ne cesse de s’étendre sur cette droite dite républicaine, qui ne s’en distingue plus guère, et sur une gauche socialiste qui ne se différencie non plus guère de la droite.

    Pourquoi se rassembler autour d’un candidat, au nom du « front républicain », ne fait-il, selon vous, qu’encourager les idées contraires à l’idéal de la République ?

    J’ai publié, il y a vingt-cinq ans, « Sept règles pour aider à la diffusion des idées racistes en France » https://blogs.mediapart.fr/guillemin-rodary/blog/190421/sept-regles-pour-aider-la-diffusion-des-idees-racistes-en-france. J’y montrais déjà comment les dénonciations indignées contre l’extrême droite ne font que renforcer celle-ci en popularisant ses idées et en leur conférant l’irrésistible parfum du scandale et la palme du martyre. Je constate que rien n’a changé. De fait, les thèses racistes et xénophobes sont à peu près les seules à être débattues au cours de cette campagne. Et le prétendu idéal républicain que brandissent les tenants du front du même nom est devenu, en lui-même, identitaire et intolérant, comme on le voit avec l’instrumentalisation forcenée de la laïcité détournée de son sens historique pour devenir un moyen de stigmatisation d’une partie de la population. Il s’agit d’une véritable spirale de radicalisation. J’avais déclaré dans vos pages, lors de la présidentielle de 2017, qu’en 2022, on nous appellerait à voter pour la bonne républicaine Marine Le Pen contre sa nièce extrémiste Marion Maréchal. N’y sommes-nous pas aujourd’hui à peu près, mais avec Eric Zemmour ? Je n’attends rien de l’élection qui vient, si ce n’est la confirmation de cette mécanique délétère qui confère le rôle de rempart contre l’extrême droite à une classe politicienne de plus en plus gagnée par ses concepts.

    Pourquoi voyez-vous en Emmanuel Macron la figure par excellence du pompier pyromane ?

    N’ayant lui-même aucun arrière-fond idéologique, n’appartenant à aucune des familles politiques traditionnelles, Emmanuel Macron n’est qu’un arriviste arrivé. Par conséquent, il est quelqu’un qui peut manipuler les idées à sa guise, un personnage en quelque sorte absolument blanc. Il peut se présenter solennellement comme un rempart de la République, tout en déléguant à son ministre de l’Education le soin de faire de la lutte contre l’islamo-gauchisme la plus grande urgence de notre université ou à celui de l’Intérieur de tonitruer contre les flux de l’immigration. Il représente une sorte de condensé de la circulation et du traitement des idées dans une classe politicienne où la distance entre droite et extrême droite s’amenuise à la même vitesse que celle entre la gauche et la droite.

    Pas encore candidat officiellement, Emmanuel Macron n’a pour l’instant annoncé qu’une « indispensable » réforme des retraites dans son futur programme. Pourquoi selon vous ?

    Briser ce système par répartition, fondé sur la solidarité, pour le remplacer par des assurances privées individuelles est l’un des objectifs majeurs du capitalisme absolutisé. Il combine une visée pratique : réduire la dépense publique – même s’il est bien difficile de dire quelles sommes seraient réellement économisées – et un objectif hautement symbolique. Notre système de retraite témoigne d’une époque où existait une organisation solidaire de la vie, qui donnait aux gens ordinaires la capacité de gérer le rapport entre-temps de travail et temps personnel. La destruction de toutes les formes de solidarité sociale et, en même temps, celle des structures, des lieux de délibération auxquelles participaient les représentants des travailleurs répond à un enjeu fondamental dans une logique capitaliste qui, sous couvert de lutter contre « l’Etat-providence », instaure un face-à-face direct entre l’Etat et des individus entièrement isolés.

    Quel parti, quel projet vous semblent-ils aujourd’hui à même de formuler une alternative à ce projet capitaliste, qui selon vous unit l’essentiel du spectre politique actuel ?

    L’idée d’une telle alternative a longtemps été liée à la tradition marxiste. Même si les Etats dits socialistes ou communistes trahissaient toutes leurs promesses d’émancipation, la vision marxiste de l’histoire restait vivante. Elle était soutenue par l’existence d’une puissante classe ouvrière, qui était à la fois un groupe social, une force combattante et une forme de préfiguration d’un monde à venir. La gauche partageait encore largement cette vision de l’histoire où le capitalisme produisait la classe destinée à le détruire. Or, c’est le contraire qui s’est produit : le capitalisme a détruit la classe ouvrière. La disparition du parc industriel dans les pays riches, avec les fermetures d’usines et les délocalisations, n’a pas seulement représenté une manière de rendre le travail moins coûteux et la marchandise moins chère. Il a également permis de balayer la classe ouvrière comme telle, avec son potentiel de lutte et ses formes de solidarité, et de la remplacer par un vivier de travailleurs dispersés et précarisés, seuls et dépourvus face au capital financier. Les importants mouvements populaires d’auto-affirmation démocratique, qui ont eu lieu, comme les mouvements des places, les « indignés » de Madrid, Occupy Wall Street, Nuit Debout ou les « gilets jaunes », ne peuvent plus prendre appui sur cette force sociale déterminée ni sur une vision historique porteuse d’espoir.

    L’écologie ne peut-elle représenter ce nouvel horizon, le rassemblement autour de biens et d’objectifs communs ?

    Plutôt que d’ouvrir un nouvel horizon d’espérance, l’écologie nous place devant la catastrophe imminente. Au There is no alternative de la nécessité capitaliste que nous martèlent nos gouvernements, elle oppose une autre logique de la nécessité et de l’urgence : la course de vitesse pour sauver la planète. On nous dit qu’il n’y a qu’une seule chose à faire. Mais toute la question est : qui va la faire ? La plupart des discours écologistes veulent se situer au-delà des vieux clivages politiques en énonçant les conditions de survie de la planète, mais ils court-circuitent ainsi la question du sujet politique : quelles forces combattantes, quelles formes de lutte peuvent faire de l’écologie la cause de tous et non celles d’experts s’en remettant au bon vouloir des maîtres du monde ?

    Pourtant, ceux qui luttent pour le climat dénoncent aussi les inégalités, les plus riches provoquant l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre. Les causes écologistes et sociales ne se rejoignent-elles pas ?

    On peut dire que le capitalisme est responsable de la catastrophe écologique comme il l’est de l’exploitation économique et de l’inégalité sociale. Mais donner une cause commune à tous les maux ne produit par soi-même aucun bien. Et le fait de dénoncer jusqu’à plus soif les inégalités ne fait pas avancer d’un pouce cette cause. Seul le développement de mouvements réellement égalitaires peut changer les choses. On peut toujours sommer les dirigeants du G20 de sauver l’Amazonie, seuls les peuples qui l’habitent combattent réellement pour la défendre. Ils luttent pour la sauvegarder, mais aussi pour montrer au monde qu’ils sont parfaitement capables de comprendre ce qu’est le réchauffement climatique ou la biodiversité. L’égalité ne progresse que lorsque ceux qu’on juge incapables de s’occuper des affaires du monde s’emparent d’elles. En revanche, la démonstration continuelle des injustices finit par faire partie intégrante de l’ordre inégalitaire.

    Comment sortir de cette logique paralysante ?

    Je ne vois pas d’autre voie que l’extension de ces mouvements démocratiques autonomes. L’internationale capitaliste est d’une efficacité extraordinaire, serons-nous capables de constituer une « internationale des mouvements égalitaires » pour lui répondre ? Sur le fond, rien ne sépare plus réellement les grandes puissances d’aujourd’hui, Etats-Unis, Chine, Russie ou Europe, dans leur conception du monde, hormis la défense de leurs propres intérêts, la lutte pour leur puissance. Mais partout, il reste des gens qui s’opposent et se rebellent, que ce soient les manifestants de Santiago, de Hongkong, les paysans sans terre du Brésil ou les agriculteurs opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Et de nouvelles formes de résistance s’inventent. Pensons, par exemple, à la manière dont #MeToo a créé un mode de lutte efficace contre des formes de violence qui restaient enfouies dans le domaine de la vie privée.

    Mais pourquoi un mouvement comme celui des « gilets jaunes », par exemple, n’a-t-il pas fait tache d’huile ?

    Les « gilets jaunes » nous ont montré comment des gens, censés avoir peur de bouger et n’être préoccupés que par leurs petites affaires, peuvent se mettre à faire exactement le contraire. Ils se sont rassemblés et ont inventé des formes de mobilisation inattendues, témoignant que la capacité de penser et d’agir en égaux subsiste bel et bien en chacun de nous, quand bien même le système semble nous condamner à l’isolement. Lorsque l’on est porté par la perspective d’un monde plus vivable, on peut renoncer à ce qu’on possède et même se mettre en danger. Le potentiel d’extension était très fort au début de ce mouvement : à Paris, dans la rue à côté de chez moi, les collégiens ont commencé à dresser de petites barricades, certes symboliques. Le gouvernement l’a brutalement réprimé et, plus généralement, a fait en sorte qu’il soit maintenant dangereux de manifester dans la rue. Mais, à mes yeux, ce qui explique le ralentissement du mouvement, c’est moins cette répression et la peur qu’elle peut inspirer, que l’impossibilité de croire en un monde où l’on vive autrement.

    Mais n’est-ce pas aussi que nous jouissons à la fois d’un confort nouveau et de plus grandes libertés de mœurs, dans la société actuelle ?

    Ces libertés, là où elles existent, ne sont pas le résultat de ce développement synchrone qu’on appelait jadis progrès, où la production des techniques, des biens de consommation et des libertés personnelles semblaient avancer d’un même pas. Elles ont été conquises par des combats contre des forces répressives. En 1968, la société n’était pas moins hiérarchisée qu’aujourd’hui, mais, à l’époque, les gens se sentaient égaux et agissaient en conséquence. La hausse du niveau de vie ou les avancées technologiques n’ont pas empêché que se perpétuent la culture du viol et toutes les formes de domination subies par les femmes, mais c’est bien le développement de luttes collectives où celles-ci ont manifesté une puissance d’égalité en acte qui ont fait bouger les lignes.

    Sommes-nous en panne d’horizon ?

    Je ne crois pas à la puissance inspiratrice d’un modèle. Nous en avons eu en pagaille et cela a fini en désastre. L’avenir ne s’écrit pas en appliquant des programmes, il est le résultat de dynamiques présentes. Au Chili, la mobilisation populaire est partie d’une augmentation du prix des transports pour aboutir à la liquidation de la constitution héritée de Pinochet, en passant par l’émergence d’un fort mouvement féministe et par la lutte pour les droits du peuple mapuche. A travers le monde, des mouvements existent et peuvent nous faire réfléchir, nous inspirer, plutôt que de nous perdre dans la quête des bonnes recettes.

    https://www.nouvelobs.com/idees/20220116.OBS53286/jacques-ranciere-je-n-attends-plus-rien-de-cette-election.html

    #présidentielle #élections #extrême_droite #démocratie #retraites #solidarité_sociale #État #vies_séparées #classe_ouvrière #précarisation #écologie #sujet_politique #espérance #formes_de_lutte
    #experts #mouvements_égalitaires #gilets_jaunes #Jacques_Rancière

  • Extinction de #vote ?
    https://laviedesidees.fr/Extinction-de-vote.html

    Les #élections qui ont eu lieu en France en 2021 ont frappé les esprits par leur taux d’abstention record. Qu’en penser à l’approche des élections présidentielle et législatives ? Un nouveau volume de la collection Vie des idées / Puf fait le point sur la question : démobilisation, ou reconfiguration de la citoyenneté ?

    #Politique #démocratie

  • « Ils pleurent, se débattent, hurlent » : le cri du cœur d’une préparatrice en pharmacie, obligée de tester des dizaines d’enfants Jules Fresard
    https://www.bfmtv.com/amp/sante/ils-pleurent-se-debattent-hurlent-le-cri-du-coeur-d-une-preparatrice-en-pharm

    Sur Instagram, Lara a tenu à alerter le gouvernement sur les difficultés qu’entraîne le nouveau protocole sanitaire à l’école pour les centres de dépistage contre le Covid-19.

    « On ne peut pas tester une classe entière à 19h car il y a un cas positif ». Dans une lettre ouverte https://www.instagram.com/p/CYgxLi4jFNL publiée sur Instagram dimanche, Lara est venue en quelques lignes décrire les difficultés et la pression que vivent au quotidien les centres de dépistage au Covid-19 depuis la mise en œuvre du nouveau protocole sanitaire en vigueur à l’école. « Aujourd’hui, rien ne va plus », met en garde la jeune femme, préparatrice en pharmacie et réalisant des tests de dépistage.

    Ce nouveau protocole, applicable dans les établissements scolaires depuis le retour des vacances de Noël, prévoit de garder les écoles ouvertes. Mais à chaque cas positif au Covid-19 détecté dans une classe, tous les élèves doivent se faire tester à J+0 avec un test PCR ou antigénique, puis à J+2 et J+4 avec un autotest.

    Une exigence nécessaire au retour en classe, mais qui fait peser une forte pression sur les centres de dépistage, en pleine flambée épidémique. Plus de 296.000 nouveaux cas ont été recensés dimanche. Et entre le 31 décembre et le 6 janvier, 9,5 millions de tests ont été réalisés en France.

    Des enfants qui « hurlent à la mort »
    Dans sa lettre ouverte, accompagnée d’une photo où elle se montre écouvillon en main, coiffée d’une visière, d’un masque, d’une charlotte et d’une blouse, c’est les difficultés connues face à ce nouveau protocole que Lara évoque. Et notamment celle de tester de jeunes enfants.

    « Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leur parent, eux aussi, à bout », écrit la jeune femme.

    Chez les parents, la volonté de faire tester à tout prix les enfants s’explique par l’incapacité pour certains de les faire garder en cas de test positif. « Parfois, je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l’école le lendemain », détaille Lara.

    Les plus jeunes touchés de plein fouet par cette cinquième vague
    Relativement épargnés par la pandémie jusque-là, les enfants, en pleine cinquième vague les contaminant plus qu’avant, sont touchés de plein fouet par ses effets délétères. Lara évoque notamment des enfants dont le résultat revient positif, soumis aux reproches de leur parent, estimant qu’ils n’ont pas assez fait attention à l’école.

    « Et parfois, les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu’on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu’à qu’elle puisse sortir de l’isolement. Non mais ! », s’insurge la jeune femme.

    Hausse des violences
    Ce témoignage est également une plongée dans la violence verbale à laquelle est soumis le personnel des centres de dépistage. En août déjà, face aux violences, verbales comme physiques, connues par de nombreux professionnels de santé, Olivier Véran, leur ministre de tutelle, leur avait adressé une lettre.

    « Ces dernières semaines, alors qu’une nouvelle fois ils répondent présents pour vacciner la population et pour augmenter notre capacité de tests de manière à freiner l’épidémie, plusieurs de nos professionnels ont été lâchement agressés parce qu’ils faisaient leur métier. Je n’accepterai aucune violence, aucune intimidation, aucune atteinte à leur intégrité physique ou à leur outil professionnel », écrivait à l’époque Olivier Véran.

    Une situation qui n’a pas évolué pour le mieux, si l’on en croit le témoignage de Lara. La jeune femme écrit : « Parfois je me fais assaillir, insulter des tous les noms, l’impression d’être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui partout les politiques disent d’aller en pharmacie se faire tester... ».

    Face à cette situation, Lara « pleure » quand elle sort du travail. En attendant, elle s’en remet désespérément à l’exécutif. « Allo le gouvernement ????? » écrit-elle à la fin de sa publication, qui en moins de 24h a déjà récolté près de 90.000 « j’aime »

    #violence sur #enfants #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé

    • Emmerder les parents, avec en prime la violence envers les enfants.
      Il faut à tout prix des tests afin d’augmenter le nombre de #cas.
      Curieux que les parents ne réagissent pas.
      Bientôt 2 contons tiges dans les trous de nez, en sortant de chez soi.

  • Le #vote blanc et nul, « voix perdues » ou nouvelles voies ?
    https://laviedesidees.fr/Le-vote-blanc-et-nul-voix-perdues-ou-nouvelles-voies.html

    Alors que la participation électorale est en baisse constante, les chiffres des votes blancs et nuls ne cessent d’augmenter. Il faut y voir autant le reflet d’une déception à l’égard de l’offre #Politique que d’une distance, souvent sociale, envers le jeu politique lui-même.

    #élections #liberté #contestation
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220111_voteblanc-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220111_voteblanc.pdf

  • Elecciones Chile: Una investigación prueba que el padre del candidato chileno José Antonio Kast fue miembro del partido nazi | Internacional | EL PAÍS
    https://elpais.com/internacional/2021-12-09/una-investigacion-prueba-que-el-padre-del-candidato-chileno-jose-antonio-kas

    Le père de Miguel #kast, le candidat de droite au #élections au #chili, opposé au candidat de gauche Gabriel #Boric, était membre du parti #nazi et non pas un simple conscrit.

    Una cédula de identidad obtenida del Archivo Federal de Alemania revela que Michael Kast, padre del candidato presidencial chileno José Antonio Kast, se afilió meses antes de cumplir los 18 años al partido nazi. El documento está fechado el 1 de septiembre de 1942, en el apogeo de la guerra de Adolf Hitler con la Unión Soviética. La cédula contradice las declaraciones de líder de la ultraderecha y ganador de la primera vuelta electoral del 21 de noviembre. José Antonio Kast enfrentará el domingo 19 de diciembre al izquierdista Gabriel Boric, quien marcha primero en los sondeos.

    El documento con el nombre del padre de José Antonio Kast fue descubierto y publicado en redes sociales por el periodista chileno Mauricio Weibel. La agencia AP ha tenido acceso directo a la cédula, tras obtenerla del Archivo Federal en Alemania. El hallazgo contradice las declaraciones de Kast, quien siempre sostuvo que su padre había peleado como un simple conscripto (recluta del servicio militar obligatorio) en el Ejército alemán, algo que no lo convertía en nazi. En 2018, durante una entrevista televisiva, rechazó las acusaciones. “¿Por qué usa el adjetivo nazi?”, preguntó Kast a su interlocutor. “Cuando hay una guerra y hay un enrolamiento obligatorio, un joven de 17 años o 18 años no tiene opción de decir ‘yo no voy’ porque le hacen un juicio militar y lo fusilan al día siguiente’’, acotó.

    • https://news.yahoo.com/fathers-nazi-past-haunts-chilean-152600873.html

      The German-born father of Chilean presidential frontrunner José Antonio Kast was a member of Adolf Hitler’s Nazi party, according to a recently unearthed document obtained by The Associated Press, revelations that appear at odds with the far-right candidate’s own statements about his father’s military service during World War II.

      German officials confirmed this week that an ID card in the country’s Federal Archive shows that an 18-year-old named Michael Kast joined the National Socialist German Workers’ Party, or NSDAP, on Sept. 1, 1942, at the height of Hitler’s war on the Soviet Union.

      While the Federal Archive couldn’t confirm whether Kast was the presidential contender’s father, the date and place of birth listed on the card matches that of Kast’s father, who died in 2014. A copy of the ID card, identified with the membership number 9271831, was previously posted on social media on Dec. 1 by Chilean journalist Mauricio Weibel.

      The ID card’s emergence adds a new twist to a highly charged presidential runoff billed on both side as a battle of extremes — between communism and right-wing authoritarianism — and marked by a steady flow of disinformation that has distorted the record and campaign pledges of Kast’s opponent.

  • AKIRA - Le monde est à nous, pourquoi s’en priver ?
    https://www.youtube.com/watch?v=-xJJf1ajlIE

    https://seenthis.net/messages/931163#message931188

    Qui est Akira ?
    Nous étions sur les ronds-points, aux marches de nuit féministes, dans la rue pendant la réforme des retraites, sur le parvis du Tribunal de Paris à l’appel du Comité Adama, sur les zones menacées par des projets industriels. Nous sommes aux côtés de celles qui ne bouclent pas leur fin de mois, ceux qui étouffent dans des logements insalubres ou dans des quartiers délaissés, des humiliées et des invisibles.

    Nous sommes aux côtés de toutes les âmes révoltées.
    Face à cette campagne qui penche toujours plus à droite, nous voulons unir celles et ceux qui n’y auront pas de voix, pour dire enfin qu’un autre monde est possible. Nous pensons qu’il est nécessaire de nous unir pour affronter cette séquence, pour ne plus laisser les forces réactionnaires imposer leurs discours et leurs thèmes dans le débat public. Il est urgent de construire une force à la hauteur de l’époque.

    Les chemins qui mènent à la révolution sont nombreux. Akira est l’un d’entre eux.

    https://akira2022.com

    la relève de Sandrine Rousseau est assurée

    #élections #présidentielle #pestilentielles #révolution

    • « À chaque élection, on veut connaître le résultat avant même que les Français aient voté. Cette année où l’on est allé jusqu’à imaginer convoquer les sondeurs pour désigner les candidats, on atteint des sommets », déplore François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef de Ouest-France.

      Pourquoi consulter les citoyens alors qu’il est si simple d’attendre les sondages ? Pourquoi se casser la tête à bâtir un programme politique alors que pour quelques milliers d’euros, des sondages vous diront ce qu’attendent les gens ? Pourquoi s’enquiquiner à débattre avec les militants politiques pour désigner un candidat alors que les sondages peuvent s’en charger ?

      #élections #présidentielle #sondage

    • [L]e recours systématique aux sondages pour éviter de se pencher sérieusement sur les programmes des candidats (ou pour pallier l’absence de programme) nous paraissant dangereux pour la démocratie, Ouest-France ne réalisera aucun sondage sur le sujet avant l’élection.

  • Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique, endette sa collaboratrice Antton Rouget
    https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2021/10/11/sandrine-josso-deputee-de-loire-atlantique-endette-sa-collaboratrice

    Depuis maintenant trois ans, Leïla , 49 ans, n’a pas ménagé ses efforts pour essayer de retrouver son argent. Sans succès. « Elle m’a d’abord dit que l’argent allait arriver, peut-être en liquide, mais je ne l’ai pas reçu. Par contre, il faut que je rembourse tous les mois mon crédit », dénonce la quadragénaire, mère de famille. 

    En 2017, Sandrine Josso, nutritionniste de profession, avait été élue à la surprise générale profitant de la vague macroniste. Elle représentait une de ces fameuses « figures de la société civile », censée dépoussiérer la politique face au favori sur la circonscription, le candidat Les Républicains Franck Louvrier, ancien directeur de communication de Nicolas Sarkozy.


    Sandrine Josso à l’Assemblée Nationale, en mars 2018 / © Photo : CC 4.0 - Zembrocale975

    Leïla n’avait jusqu’ici jamais côtoyé le monde des élus ; titulaire d’un CAP, elle venait de se retrouver sans emploi après avoir enchaîné les boulots dans la coiffure et la restauration. Alors quand la nouvelle députée, une « bonne connaissance » à elle, lui propose un poste stable à l’Assemblée, elle n’hésite pas une seconde. Leïla devient collaboratrice parlementaire en circonscription pour gérer les affaires locales de la députée. « Je me suis occupée de tout pour elle », témoigne-t-elle auprès de Mediapart. Y compris de tâches bien éloignées du travail parlementaire : « Sa coiffure, ses enfants, son déménagement à Vannes, lui trouver un logement un Paris, etc. », énumère Leïla.

    Chèques en blanc
    En octobre 2018, la députée, qui est divorcée et avait peu de ressources avant d’entrer à l’Assemblée, lui explique qu’elle a des problèmes d’argent. « Elle avait des soucis pour payer le loyer de sa permanence parlementaire d’Herbignac et de son logement à Paris », a raconté sa collaboratrice aux policiers ayant recueilli sa plainte.

    Leïla accepte de l’aider en contractant, le 18 octobre, un crédit à la consommation de 9 000 euros. Elle donne en toute confiance deux chèques en blanc à sa députée pour que celle-ci puisse éponger ses dettes. Sandrine Josso les utilise les jours suivants pour régler l’agence immobilière chargée de la location de la permanence ainsi que le propriétaire de son logement parisien pour un montant total de 10 514,29 euros.

    Les semaines suivantes, la collaboratrice attend son remboursement, qui devait, selon elle, « intervenir en trois versements », mais n’arrivera jamais. Quelques jours plus tôt, Leïla avait vu son salaire de l’Assemblée augmenter, passant de 2 100 euros brut par mois à 2 365 euros brut. Sandrine Josso lui attribuera aussi deux primes – de 3 527 euros à chaque fois, fin octobre, puis en avril.

    Souhaitait-elle ainsi compenser, sur fonds publics, l’absence de remboursement d’un prêt privé ? Pas du tout, répond Sandrine Josso. « Elle avait besoin d’argent. La pauvre, elle se démenait pour m’aider tant qu’elle pouvait, c’était une amie, ce n’était pas du tout quelque chose de professionnel », indique la députée pour justifier le versement de ces primes.

    Mécontente de ne pas être remboursée en bonne et due forme, Leïla essaye de solliciter la déontologue de l’Assemblée pour une médiation, en vain. En mai 2019, elle est placée en arrêt maladie, ne « support[ant] plus cette situation, tant au niveau professionnel que personnel », comme elle l’a expliqué aux policiers.

    Loyer de la permanence parlementaire
    En août et septembre 2019, après de nouvelles relances, Sandrine Josso amorce un début de remboursement, en virant deux fois à sa collaboratrice la somme de 444,44 euros sur son compte personnel. Ce qui permet à l’élue d’expliquer à Mediapart, lors d’un premier échange sur le sujet en novembre 2019, qu’il n’y a aucun problème, juste un contretemps, mais qu’elle va bien rendre l’argent à Leïla.

    La parlementaire raconte ce jour-là qu’elle a mis en place un « échéancier de remboursement de 444,44 euros tous les mois ». « J’étais dans une situation difficile dans ma vie privée, s’épanche alors Sandrine Josso. Avant d’être députée, j’étais dans une profession libérale et j’avais eu des difficultés, j’ai dû avoir un plan d’apurement avec l’Urssaf. Dans cette situation-là, [Leïla] m’a dit : “Écoute, j’ai de l’argent, je te le file, tu me rembourseras quand tu le pourras.” C’est tout, moi j’ai dit, OK, c’est de l’ordre privé, moi je n’ai pas le temps d’aller à la banque, de refaire un prêt, etc. »

    « Leïla était ma collaboratrice mais c’était mon amie, ajoute la députée. Elle m’aidait moralement parce que je vivais des choses difficiles sur le plan personnel. » Y compris en lui faisant des couleurs le week-end ? « Quand je n’avais pas le choix, c’est elle qui me le proposait, moi je ne l’ai jamais forcée à ça. »

    Alors qu’une partie des fonds prêtés par sa collaboratrice a servi à payer des échéances de loyers de sa permanence parlementaire (6 614 euros sur les 10 514 euros), se pose une question : pourquoi Sandrine Josso n’a-t-elle pas tout simplement pioché dans son enveloppe avance sur frais de mandat (AFM), 5 373 euros par mois, prévue à cet effet ?
    . . . . .
    À l’issue du rendez-vous avec Mediapart de novembre 2019, Sandrine Josso est revenue sur sa promesse d’échéancier de remboursement, en cessant de verser de l’argent à Leïla. La députée ne lui donnera que 444,44 euros supplémentaires, le 19 novembre 2020, deux semaines avant une audience de conciliation devant les prud’hommes de Saint-Nazaire.

    À ce jour, la députée reste donc redevable de la somme de 9 181,41 euros. Le 30 juin 2021, le juge de l’exécution près le tribunal judiciaire de Saint-Nazaire a ainsi autorisé la collaboratrice à faire pratiquer sur le compte à la Banque postale de la députée une saisie conservatoire de 6 666,60 euros.
    . . . . .
    Déclarée inéligible pour un an à la suite des élections municipales
    D’une manière générale, plusieurs de ses anciens collaborateurs critiquent la « légèreté » de Sandrine Josso, une députée peu impliquée dans l’hémicycle. Avec à la clé quelques exemples surprenants. Leïla raconte, par exemple, qu’il lui est arrivé à plusieurs reprises de prendre le train pour Paris en utilisant, à sa demande, l’identité de sa députée pour bénéficier d’un tarif préférentiel de parlementaire.

    « Je voyageais sous son nom pour aller à Paris », précise-t-elle. Ce que raconte aussi une autre ancienne collaboratrice, également fâchée avec Sandrine Josso pour des motifs financiers, qui a utilisé le 8 juillet 2018 un billet au nom de la députée pour rentrer de La Baule à Paris, ainsi que Mediapart a pu le documenter. « Les billets en mon nom, c’est complètement illégal de faire ça ! », s’indigne la députée, expliquant être étrangère à cette pratique et ne pas savoir « comment [sa collaboratrice] a pu avoir un billet en [son] nom ».

    Cette seconde collaboratrice ajoute qu’elle a principalement travaillé, à l’été 2018, à la candidature à venir de Sandrine Josso aux élections municipales à La Baule – ce qui, là encore, ne fait pas partie des attributions des collaborateurs parlementaires. « Elle a travaillé pour ma com’, elle m’accompagnait dans des événements, pas sur les municipales, je n’étais pas encore déclarée [à la candidature] », conteste la députée.

    Sandrine Josso a finalement annoncé sa candidature officielle en août 2019, pour ne recueillir que 4,2 % des suffrages au premier tour des municipales de mars 2020.

    En février 2021, la députée, qui a rejoint le MoDem après avoir quitté LREM en 2019, a été condamnée par le tribunal administratif de Nantes à une peine d’inéligibilité d’un an pour avoir tardé à rendre ses comptes de campagne pour l’élection municipale. Elle n’a pas fait appel, histoire de laisser passer cette décision et de se donner la possibilité de se représenter aux législatives de 2022.
    . . . . .
    #Sandrine_Josso #AFM #députée #MoDem #LREM #France #assemblée_nationale #élections #fric

  • Bundestags-Wahlergebnis ist historische Zäsur – jetzt umsteuern !
    https://sozialistische-linke.de/2021/10/01/bundestags-wahlergebnis

    Le courant « gauche socialiste » au sein du parti de gauche publie son analyse des raisons du résultat catastrophique aux dernières élections en Allemagne. Voici quelques extraits

    1.10.2021 - Die faktische politische Ausrichtung der LINKEN auf die Jüngeren und höher Gebildeten, die sich vor allem in Universitätsstädten konzentrieren, ist wahlpolitisch gescheitert. Selbstverständlich sind neue (junge) Mitglieder willkommen und wir freuen uns sehr darüber, dass die LINKE für viele junge Leute attraktiver geworden ist. Wir wollen uns gerne zusammen mit ihnen für eine starke und eigenständige LINKE einsetzen. Aber: Wenn über 60 Prozent der Wahlberechtigten und wahrscheinlich fast zwei Drittel der Wählenden über 50 Jahre alt sind, muss diesen Gruppen eine zentrale Aufmerksamkeit gelten.

    Es kann auch keineswegs davon ausgegangen werden, dass wer in der Jugend mal links gewählt hat, dies später weiterhin tun wird. Die aktivistischen linken Milieus in den größeren Städten, in denen DIE LINKE sich stärker verankert hat, machen nur einen kleinen Teil der Bevölkerung aus und strahlen auch nur begrenzt aus. Zudem sind diese Gruppen wahlpolitisch höchst unzuverlässig, die höher Gebildeten und die Jüngeren haben weitaus stärker sonstige Parteien als DIE LINKE gewählt.
    ...
    „Rebellisches Regieren“ funktioniert nur, wenn es mehr Dynamik hierfür in der Gesellschaft gibt und wir offensiv öffentliche Unterstützung für unsere Positionen mobilisieren – auch in Abgrenzung von potenziellen Koalitionspartnern. Das fängt im Wahlkampf an, der eher handzahm geführt wurde und bei dem wir die Schnittmengen zwischen uns und SPD und GRÜNEN in den Vordergrund gestellt haben. Selbst da, wo es relativ leicht gewesen wäre zu punkten, hat DIE LINKE sich entweder nicht getraut oder keine guten Strategien angewandt
    ...
    Einige Genoss:innen äußerten in den letzten Tagen verwundert, dass wir wohl doch nicht so viele Stammwähler:innen hätten wie angenommen. Wir sagen: wir hatten mal mehr Stammwähler:innen, haben diese aber verloren. Die Zahlen sprechen für sich:

    DIE LINKE hat besonders stark bei weniger Gebildeten, bei Erwerbstätigen und bei Rentner:innen sowie in der Fläche (v.a. in Ostdeutschland) verloren. Bei der Kerngruppe der Erwerbstätigen hat sie ihren Stimmenanteil gegenüber 2017 halbiert, gegenüber 2009 nahezu gedrittelt, und liegt unter fünf Prozent. Unter Gewerkschaftsmitgliedern hat sie sich ebenfalls fast halbiert gegenüber 2017 und liegt hinter FDP und AFD bei gerade mal 6,6% Zuspruch.

    Für eine sozialistische Partei, die den Anspruch hat, die Interessen der arbeitenden Bevölkerung zu vertreten, ist das ein Armutszeugnis. Ebenso sieht es bei der zahlenstarken Gruppe der Rentner:innen aus. Noch krasser stellt sich der Absturz dar, wenn die Bevölkerung ohne Hochschulberechtigung betrachtet wird: Hier liegt DIE LINKE mit um die drei Prozent auf dem Niveau einer Splitterpartei.
    ...
    Die Interessen der Mehrheit in den Mittelpunkt stellen

    In den letzten Jahren haben sich problematische Entwicklungen verschärft fortgesetzt, die bereits das vergangene Jahrzehnt zunehmend geprägt haben. Zunehmend erscheint DIE LINKE vielen als eine politische Kraft, die vor allem Anliegen kleiner linker und Bewegungs-Milieus in größeren Städten und dabei einseitige und/oder überzogene Positionen vertritt. Eine Verankerung in den Lebenswelten der „einfachen Leute“, der Berufstätigen und Familien, der „Normalos“, die hauptsächlich andere Probleme und Aktivitäten haben als politische im engeren Sinne, gibt es immer weniger
    ...
    Für eine andere Parteikultur – Sektierertum bekämpfen

    Der Streit zwischen Partei- und Fraktionsführung in den vergangenen Jahren hat uns schwer geschadet. Neue oder potenzielle Mitglieder werden regelrecht abgeschreckt von der Härte und Vehemenz, mit der bis in Ortsverbände hinein gestritten wird über Fragen, die mit ihrer Lebensrealität oft wenig zu tun haben.
    ...
    Um mehr Erwerbstätige als Mitglieder zu gewinnen, muss außerdem die Beitragstabelle überarbeitet bzw. die Mitgliedsbeiträge für Gering- und Normalverdiener gesenkt werden.
    ...
    Kompetenzverllust eindämmen

    Warum hat DIE LINKE so schlecht abgeschnitten, obwohl soziale Gerechtigkeit und Sicherheit die Themen waren, die bei der Bundestagswahl 2021 am Ende für die meisten Wähler:innen ausschlaggebend waren? Wie Umfragen belegen, wird uns auf diesen zentralen Feldern immer weniger Kompetenz zugeschrieben. Dagegen erreichte DIE LINKE 2017 mit Sahra Wagenknecht an der Spitze hohe Kompetenzwerte.


    ...
    Allzu oft werden Stellen in unseren „Apparaten“ bei Partei, Stiftung und Fraktion nicht nach Leistung und Kompetenz, sondern nach Zugehörigkeit zu entsprechenden „Seilschaften“ besetzt. Eine Ausgrenzung von Anhänger:innen marxistisch orientierter Strömungen wie der Sozialistischen Linken oder auch der KPF und die weitere Vernachlässigung politischer Bildungsangebote für Menschen ohne Hochschulabschluss kann sich die Partei und darf sich die RLS nicht länger leisten.

    Wir brauchen mehr Wertschätzung auch für die ehrenamtliche Arbeit, die in Kreisverbänden, Parteigremien, aber auch Gewerkschaften, sozialen Bewegungen, Vereinen und Initiativen geleistet wird – all diese „Aktiven an der Basis“ müssen systematischer in die politische Willensbindung und demokratische Entscheidungsfindung der Partei einbezogen werden.
    ...
    vieles was für Menschen, die politisch in den 60er, 70er, 80er Jahren und auch später sozialisiert worden sind, außenpolitisches Grundwissen war, ist der Generation der unter 40 jährigen nicht mehr bekannt. Wir haben seit der Parteigründung 2007 versäumt, hier systematisch Wissen zu vermitteln.
    ...
    Fazit
    ...
    Ökologischer Umbau wird zu neuen sozialen Ausgrenzungen/Belastungen für die normalen Bürger:innen führen. Hier darf DIE LINKE die herrschende Politik nicht nur wegen ihrer ökologischen Unzulänglichkeit kritisieren (das auch), sondern muss vor allem die Anforderung der sozialen Gestaltung in den Vordergrund stellen – und ihre Eigenständigkeit betonen. Das bedeutet also: den Schutz oder angemessenen Ersatz für verloren gehende Arbeitsplätze und Ausgleich finanzieller Belastungen besonders für Menschen mit niedrigen Einkommen und mit unvermeidlichen Mehrausgaben in den Vordergrund stellen. Der Umbau darf nicht den Einzelnen aufgelastet oder dem Markt überlassen werden, sondern erfordert einen demokratisch gesteuerten Umbau von Produktion und Infrastrukturen. Dazu gehört auch die Stärkung der Gewerkschaften und der Tarifverträge.

    #Allemagne #gauche #gauche_socialiste #élections #2021

  • Warum hat DIE LINKE bei der Bundestagswahl relativ am stärksten verloren?

    Oskar Lafontaine auf Facebook (URL unbekannt):

    Um bei einer Wahl gut abzuschneiden, braucht eine Partei Führungspersonal, das bei den Wählerinnen und Wählern beliebt ist und Vertrauen genießt. Dazu gibt es Umfragen. In welchem Umfang das Spitzenpersonal der Parteien das Wahlergebnis beeinflusst, haben Armin Laschet und Annalena Baerbock mehr als deutlich gezeigt.

    Um bei einer Wahl gut abzuschneiden, muss die Politik der vergangenen Jahre überzeugen. Ob das der LINKEN gelungen ist, darüber gaben die Europawahl und die Landtagswahlen Aufschluss.

    Um bei einer Wahl gut abzuschneiden, braucht eine Partei auch ein gutes Programm. Überzogene Forderungen überzeugen die Wählerinnen und Wähler nicht. Und gut gemeinte Vorschläge zur Verbesserung des sozialen Lebens kommen nicht an, wenn dasselbe Programm Forderungen enthält, die die große Mehrheit der Wählerinnen und Wähler ablehnt.

    Wenig beeindruckend ist, wenn diejenigen, die für das Wahldesaster in erster Linie Verantwortung tragen, die Schuld bei anderen suchen. So hat uns beispielsweise Jörg Schindler in seiner Wahlkampfanalyse dankenswerterweise daran erinnert, dass er für die Aufgabe des Bundesgeschäftsführers und Wahlkampfleiters ungeeignet ist.
    https:// www.links-bewegt.de/de/article/407.todesstrafe-auf-bew%C3%A4hrung.html

    Ebenso wenig können die sich jetzt wiederholenden Appelle an die Geschlossenheit eine schonungslose Aufarbeitung der Wahlniederlage ersetzen.

    Zu den Ursachen der Wahlniederlage hat der WASG-Mitbegründer Ralf Krämer zusammen mit dem Sprecherrat der Sozialistischen Linken eine Analyse vorgelegt, die auf die entscheidenden Fehlentwicklungen der letzten Jahre hinweist:

    https://sozialistische-linke.de/2021/10/01/bundestags-wahlergebnis .

    Aufschlussreich ist die Grafik über die Zuweisung der sozialen Kompetenz an die Partei DIE LINKE bei den bisherigen Bundestagswahlen. Das Alleinstellungsmerkmal der LINKEN war:

    Sie hat als einzige Partei im Bundestag verlässlich gegen Krieg und Sozialabbau gestimmt. Je mehr man dieses Alleinstellungsmerkmal in Frage stellte, um potentiellen Koalitionspartnern zu gefallen, umso mehr wurde die Existenz der Partei DIE LINKE gefährdet.

    Dabei müsste gerade jetzt, in einer Zeit der zunehmenden Konfrontationspolitik der USA gegenüber Russland und China und der sich anbahnenden Agenda 2030, bei der wieder nicht die oberen Zehntausend zur Kasse gebeten werden, sondern die große Mehrheit der Bürgerinnen und Bürger, eine gestärkte LINKE im Deutschen Bundestag Widerstand gegen Krieg und Sozialabbau leisten.

    as Traurige ist: Angesichts des Zustands der anderen Parteien waren unsere Chancen, ein gutes zweistelliges Ergebnis zu erzielen, noch nie so groß wie bei dieser Bundestagswahl.

    #BTW2021 #dielinke #VerlässlichgegenKriegundSozialabbau #neinzuragenda2030 #Sozialabbau #oskar #lafontaine #oskarlafontaine

    #Allemagne #gauche #élections #2021

  • 8 Belges sur 10 trouvent qu’ils n’ont pas leur mot à dire sur ce que fait le monde politique
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_8-belges-sur-10-trouvent-qu-ils-n-ont-pas-leur-mot-a-dire-sur-ce-que-fai

    . . . . . . .
    Une grande majorité des Belges ne se sentent pas écoutés, voire incompris par les décideurs politiques. Huit participants sur dix au sondage RTBF estiment qu’ils « n’ont pas leur mot à dire sur ce que fait le monde politique ».
    . . . . . . .

    #démocratie #politique #Belgique #démocratie_ #europe #capitalisme #élections #médias #multinationales #inégalités

  • KPÖ Graz | Aktuelles | Graz: KPÖ mit Elke Kahr auf Platz 1
    https://www.kpoe-graz.at/graz-kpoe-mit-elke-kahr-auf-platz-1.phtml

    29.92.2021 - Wir haben eine Koalition mit unseren Wählerinnen und Wählern“

    Bei der Gemeinderatswahl am Sonntag erzielte die KPÖ mit Elke Kahr einen großen Erfolg. Das vorläufige Ergebnis (ohne Wahlkarten): KPÖ 15 (10) Mandate, VP 13 (19), Grüne 9 (5), FP 5 (8) SPÖ 4(5), Neos 2 (1).

    Elke Kahr: „Dieses Ergebnis ist überwältigend. Wir können es noch gar nicht fassen. Jetzt wird schon viel über Koalitionen spekuliert, heute können wir aber eines sagen: unsere wichtigste Koalitionspartnerin ist die Grazer Bevölkerung. Ihr sind wir im Wort. Für sie sind wir da. Wir sind in diese Wahl gegangen, mit dem Versprechen, dass Soziales nicht untergeht. Dazu stehen wir. Wir werden uns nicht verbiegen lassen.
    Danken möchte ich allen, die zu diesem Ergebnis beigetragen haben – all meinen Kolleginnen und Kollegen und vor allen, die uns heute das Vertrauen geschenkt haben.“

    Der Erfolg der Grazer KPÖ bei den Gemeinderatswahlen hat auch die Bundes-KPÖ überrascht. „Wir haben mit einem guten Ergebnis gerechnet – aber in dieser Größenordnung und in dieser politischen Tragweite nicht“, so Sprecher Tobias Schweiger gegenüber der Kleinen Zeitung. „Für uns ist klar, dass das nicht nur ein Sieg in Graz war, sondern auch ein starkes Signal für eine starke Linke in ganz Österreich.“

    #Autriche #Graz #communistes #élections

  • The Communist Party Just Won the Elections in Austria’s Second-Biggest City
    https://jacobinmag.com/2021/09/communist-party-of-austria-kpo-graz-election-victory-red-fortress

    La gauche perd aux élections. Ce n’est pas vrai. Le Parti Communiste vient de remporter 29 pourcent des voix à Graz en Aurtriche. Voilà comment ils ont fait.

    In Sunday’s elections in Graz, Austria, the Communist Party romped to victory for the first time in history. Jacobin spoke to one of its winning candidates about how the party built a “red fortress” in the city.

    An interview with Robert Krotzer ; Interview by Adam Baltner

    If the social experiments of “Red Vienna” long associated Austria with the historic high points of social democracy, recent decades have instead seen this Alpine republic become a laboratory for right-wing populism. But in Graz — the country’s second-biggest city after Vienna — there is an alternative to the reactionary trend. In this Sunday’s elections, the Communist Party of Austria (KPÖ) secured an unprecedented victory, winning 29 percent of the vote. With the defeat of the conservative Austrian People’s Party (ÖVP), Communist Elke Kahr is now expected to become mayor.

    The KPÖ’s striking success in this city — at odds with its marginal presence in national politics — owes to years of community engagement rooted in a steadfast class politics. Its progress wouldn’t have been possible without dedicated activists like thirty-four-year-old Robert Krotzer, who was second on the KPÖ list in this election. In 2017, he became the youngest person ever to be elected to the Graz city senate, since then serving as head of the Department of Health and of Caregiving at the Department of Social Services.

    Ahead of Sunday’s vote, Krotzer spoke with Jacobin’s Adam Baltner about how the KPÖ built this unlikely “red fortress.”
    AB

    In Austria’s national elections, the KPÖ normally earns about 1 percent of the vote. In Graz, however — the capital of the state of Styria — the party does considerably better, earning around 20 percent since the early 2000s. Why is the KPÖ so successful in Graz in particular?
    RK

    This has to do with a political orientation going back to the early 1990s — a time of profound crisis for the Communist movement. Back then, one of the mottos of the KPÖ Styria was “A useful party for everyday life and for the grand objectives of the labor movement.” In line with this maxim, the party pursued a highly concrete politics, especially for tenants.

    In particular, [former KPÖ politician and Graz party chair] Ernest Kaltenegger did tremendous work here, establishing for himself a very positive reputation among the population. Kaltenegger was always there to help others and lend an ear to their problems. To this day, people still tell stories about him even fixing things in their apartments. But he also politicized the issue of housing.

    At the beginning of the 1990s, many developers tried to clear entire houses of tenants, sometimes with extremely draconian methods, such as removing windows from building entrances in January, allegedly because they were sending them away to be repaired. In 1991, an emergency tenants’ hotline was established as a first point of contact for people having trouble with their landlords. Legal counseling for “victims of speculators” — as they were then called — was also set up on Kaltenegger’s initiative. Out of this interplay of very concrete help and legal support, the KPÖ was able to make a name for itself.

    A major campaign against high rent prices in public housing followed several years later. At the time, even in public housing, it wasn’t unusual for people to pay up to 55 percent of their income on rent. So the KPÖ introduced a bill in the city council stipulating that no one living in public housing would have to pay more than a third of their income in rent. Like so many other bills from the KPÖ, it was rejected by all the other parties. Subsequently, the KPÖ gathered signatures, particularly in public housing and together with tenants. The party then presented the city council with a “Petition in Accordance with Styrian Popular Law” containing seventeen thousand signatures and reintroduced the bill. This time, it passed unanimously.

    The following election in 1998 marked the KPÖ’s first major breakthrough at the polls with 7.9 percent of the vote. Kaltenegger was given the Department of Housing by the ruling parties, who expected him to fail in this role. But things turned out differently. In fact, he was able to get a fair amount done, such as make sure that each public housing unit had its own toilet and bathroom. And then, in the 2003 election, the party achieved 20.8 percent.

    This all shows that left-wing politics requires endurance and grassroots work. It also shows that parliamentary functionaries can use extra-parliamentary pressure to push things forward that would otherwise not be possible under the given power relations.

    AB You just touched upon not only how the KPÖ has built support in Graz but also how it has influenced city politics from its role as an opposition party. What other examples are there of that?

    RK One of the most enduring achievements of the KPÖ came in 2004 when it blocked the privatization of Graz’s public-housing stock. At the time, the [conservative] ÖVP, the SPÖ [Social Democratic Party of Austria], and indeed all other parties on the city council agreed on privatization. Sadly, around the same time, a “red-red” government in Berlin [a coalition between the Social Democratic Party of Germany and the predecessor to Die Linke] privatized apartments owned by the city.

    Although we were still a small party at the time, we managed to gather more than ten thousand signatures for our petition against privatization, which according to Styrian law is the necessary number for an official referendum organized by the city. At the ballot box, about 96 percent voted against selling off the housing units. To this day, all parties have kept their hands off public housing — the issue of privatization has never resurfaced.

    Even though we’ve never been one of the ruling coalition parties, we’ve held offices in the city executive since 1998. This is because of the proportional representation system, which allocates city senate seats on the basis of the parties’ vote shares. Currently, our party chair, Elke Kahr, leads the Department of Roads and the Department of Transportation Planning, and I am responsible for Health and Caregiving. We’ve had successes in both these areas — in spite of the difficult conditions of the past four and a half years under the right-wing coalition government between the ÖVP and the FPÖ [Freedom Party of Austria, far-right].

    We’ve built new bicycle paths and improved public transportation by expanding the tram network and creating new bus lines. And we’ve introduced the so-called Graz Care Model, according to which care-dependent elders receive allowances from the city so that they can be cared for at home and don’t have to move into nursing homes.

    AB When you were named responsible for Health and Caregiving in 2017, no one was expecting the COVID-19 crisis to hit. How have you been able to use your office to address the crisis at the local level?

    RK The Graz Department of Health is a relatively small but nevertheless important department. In comparison to Vienna, which is both a city and its own state, Graz is only a city. For this reason, unlike our Viennese counterpart, we lack certain responsibilities, such as administering hospital associations. As I took over the department, people in Young People’s Party [youth organization of the conservative ÖVP] circles were saying, “Krotzer’s getting the Department of Health because he can’t do any damage there anyway.” This paints a picture of how seriously the ÖVP takes the issues of health and caregiving. In comparison, they’ve always been of crucial importance to us in the KPÖ.

    Urban health policy with regards to the COVID crisis means, above all, contact tracing, or following and breaking chains of infection. This is, of course, an enormous task for any public health agency. In February 2020, the Graz Office of Epidemiology consisted of exactly two and a half positions. By November 2020, two hundred people were working there.

    However, we haven’t simply fulfilled our administrative duties. Working with migrant and elderly organizations as well as with welfare institutions, we started a telephone chain in March 2020 in order to spread information and to find out what people knew and needed at the time. We then supported them in concrete ways, such as by connecting them with shopping services or providing them with grocery vouchers.

    The national and state governments made numerous promises that they would make rapid antigen tests available to the public, yet in the fall of 2020, we ended up paying for these out of our own pocket and sending them to nursing homes, home health providers, and welfare institutions. In order to bring the vaccine to the population, we also conducted special vaccination campaigns — such as for the sellers of the street newspaper Megafon and in the Graz mosque, in churches, in libraries, and in different parts of the city. All of this is in keeping with our aim to be a useful party for everyday life.

    AB The election coverage was dominated by speculation about which parties will join the governing coalition. In your opinion, what are the decisive issues?

    RK Only very rarely have voters raised the issue of potential coalitions to me. Rather, conversations at information stands tend to be about how people have received help from us in highly concrete ways. And that is absolutely a major bonus that we have as the KPÖ.

    Every year, thousands of people visit Elke [Kahr] and myself in our office hours. There, we see how we can best help them, whether by providing them with legal advice, helping them fill out applications, or giving them direct financial support — KPÖ representatives in the city senate and the Styrian Landtag [parliament] voluntarily donate two-thirds of their salaries to people in need.

    For us, this is definitely not charity. Rather, it is a form of politics oriented around a basic socialist-communist principle that goes back to the Paris Commune. I think it’s hard to speak genuinely empathically with someone who works full time for €1,200 a month, when you earn three, four, five times that much. After all, as Marx said: Being determines consciousness.

    In addition to the failure of [the right-wing governing coalition’s] social policy, I would name rapidly progressing urban sprawl as another one of the major issues. In Graz, construction plans are approved and green spaces given away extremely frivolously because the ÖVP mayor Siegfried Nagl [who resigned this Sunday] is quite friendly toward investors. Many people are massively disturbed by this. Not few have even said to me, because of the building frenzy of the last few years, “My whole life I’ve never voted for any party but the ÖVP, but enough is enough.”

    AB The program of the KPÖ Styria highlights the heritage of Marx, Engels, and Lenin. Because of this open commitment to a radical politics, the conservative ÖVP has been red-baiting you for years — apparently without much success. How do you handle anti-communist smears?

    RK In spring of this year, we issued a press release commemorating the sixtieth anniversary of the first manned space flight. Of course, the first person in space was the Soviet cosmonaut Yuri Gagarin. The ÖVP attempted to trip us up by submitting an urgent motion to the city council demanding parties distance themselves from all totalitarian ideologies, including Soviet Communism. All other parties, including the SPÖ and the Greens, voted in favor of this motion. The ÖVP then expressed outrage over the fact that we refused.

    Our response was ultimately fairly measured. We’ve known the ÖVP long enough to understand what they want to achieve with something like this. Our city councilwoman Elke Heinrichs gave a speech extensively detailing that the KPÖ has always been the leading force of resistance against fascism in Austria and — in contrast to the other parties that have been around since the postwar period — has never had comrades with fascist pasts. In other words, when it comes to questions of distancing, the ÖVP should put its own house in order.

    Of course, there are many aspects of the history of actually existing socialism that we as communists and Marxists have to discuss. But we don’t have to do this at the behest of the ÖVP, and especially through the lens which they view history.

    This anti-communist gambit by the ÖVP was never a topic of discussion at any of our information stands. I think it probably went largely unnoticed by the general population, because quite a few people already have a very concrete connection to the KPÖ — either they know one of us, or they see us on the street, or they know that we’re the reason the tenants’ hotline exists. These things are far more important to people.

    AB So far, the KPÖ’s success in Graz has not been replicated in other cities in Austria. But do you think that a national or even international political movement can be built up through municipal politics?

    RK Naturally, we don’t preach socialism in one city or something like a municipal transition to socialism. But in general, I am convinced that left-wing politics needs to be developed from below. And that means establishing roots in at the level of the municipality, or even the shop floor, and being in constant contact with people. It’s important to engage in areas where you can show concretely that you’re a useful force. And workers’ parties can learn a lot from this kind of engagement.

    In recent decades, the Left may have neglected this insight somewhat. People have thought we have the sophisticated texts, we have the volumes of Marx and Engels and Lenin, and with these we will be able to deal with the world. But only through constant exchange with people can you find out where the real problems are. If you and your comrades want to work together to change and improve people’s conditions, this knowledge is central.

    There are various examples of successful left-wing politics on the municipal or shop-floor level — for example, in Alentejo in Portugal, where there are communities that have been administered by the Portuguese Communist Party since the 1974 Carnation Revolution, or the [Communist-affiliated trade union organization] PAME in Greece.

    An exciting new development is the success of the Workers’ Party of Belgium. On the basis of their long-standing roots in shop-floor organizing, this party managed to become a force in municipal politics before making the big leap onto the national stage in 2019. This achievement is really quite impressive. But it was also developed on a small scale. It certainly wouldn’t have been possible without local roots.

    #Autriche #Graz #communistes #élections

  • Ein grünes Wahlplakat.

    So soll es sein, oder?

    Hier noch eine Arbeit für Dussmann


    Wie schön.

    Für Uniqlo


    Der Kreis schließt sich. Alle sind glücklich, vor allen Dussmann und Uniqlo.

    Lifestyle-Politik. Gebrauchskunst. Das wollen wir für unser emotionales Gleichgewicht in diesen bedrohlichen Zeiten. Leider ändert das alles nicht an einem ewigen Problem:

    Wir werden alle sterben.

    #Berlin #Friedrichshain-Kreuzberg #politique #verrs #élections

  • Die Linke wählen für Klimagerechtigkeit (neues deutschland)
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1156912.klimastreik-die-linke-waehlen-fuer-klimagerechtigkeit.html


    Carola Rackete s’est faite connaĩtre quand elle a forcé l’entrée dans un port italien avec son bateau de sauvetage transportant plus de cent rescapés en piètre état de santé. La justice italienne disculpa la jeune capitaine. Dans ce texte elle explique qu’il faut en finir avec le système capitaliste si on veut rendre possible une politique efficace contre la catastrophe climatique. Pour elle c’est exclusivement le parti Die Linke qui propose des changements allant dans ce sens. Die Grünen par contre n’utilisent les positions écologistes que comme appât électoral et n’agissent pas vraiment pour les changements nécessaires. Elle appelle donc à voter ce dimanche pour le parti de gauche allemand.

    23.09.2021, von Carola Rackete - Als Teil der von Klimagerechtigkeitsbewegung ist Wählen für mich eher Nebensache. Viel wichtiger erscheint mir, was wir zwischen den Wahljahren als Zivilgesellschaft durch unser politisches Engagement erreichen. Es ist notwendig, dass wir ständig Druck auf die Parteipolitik ausüben, indem wir etwa einerseits die Einhaltung bereits lang beschlossener Verträge einfordern, als auch neue Themen in die Diskussion bringen, so wie letztes Jahr die Verkehrswende durch die Proteste im Dannenröder Wald. Trotzdem, Wählen ist für mich ein Privileg, das viele von deutscher Politik betroffene Menschen nicht wahrnehmen können und es kostet mich alle paar Jahre nur wenige Minuten Zeit. Für viele Menschen in Deutschland scheint klar, wer sich für Klima- und Umweltschutz interessiert, der müsse die Grünen wählen. Das ist für mich keine Option.

    Natürlich sind Umwelt- und Klimaschutz die klassischen Kernthemen der Grünen. Allerdings sind die ökologischen Krisen – das schließt das Artensterben ein – das Resultat ungleicher sozialer Machtverhältnisse. Ökologische Schäden können überhaupt nur entstehen, weil die Betroffenen, etwa Menschen in Bangladesch oder am Garzweiler, gar nicht oder nicht mit dem gleichen Einfluss mitentscheiden können wie etwa Kohlekonzerne. Ohne die Entscheidungsprozesse zu verändern und soziale Gerechtigkeit als Kern von Umweltschutz anzustreben, gehen wir nur Symptome an, nicht aber die Ursachen. Bei Klimaschutz geht es nicht primär um Erfindungsgeist und grüne Technologien, sondern darum, Macht gerechter zu teilen.

    Klima- und Umweltschutz müssen zudem nicht einmal Themen politisch linker oder progressiver Parteien sein. In Finnland oder Frankreich etwa gibt es auch rechte Parteien, die das Thema Klimakrise ernst nehmen, doch die Lösungen, die sie vorschlagen, sind rassistisch und spalten unsere Gesellschaften noch weiter. Für gerechtere Lösungen müssen wir Inklusion von marginalisierten Gruppen stärken und dafür sorgen, dass alle Menschen in Deutschland so gleichberechtigt wie möglich bei allen politischen Themen mitreden und mit entscheiden dürfen. Die Linke etwa fordert die weitreichendsten Wahlrechte für Menschen, die ohne deutschen Pass in Deutschland leben. Andererseits haben einzelne Politiker*innen der Linken marginalisierte Gruppen, wie etwa geflüchtete Menschen, wiederholt durch ihre Aussagen aus der Gesellschaft ausgeschlossen. Das führt etwa dazu, dass migrantische Kandidaten in NRW nicht für die Linke kandidieren wollen, sondern bei den Grünen eingetreten sind. Ich kann das gut nachvollziehen.

    Der Kernunterschied zwischen den Linken und den Grünen bezüglich Umweltschutz liegt in der Notwendigkeit, die Parteien einer tiefgehenden Transformation unserer Gesellschaft und Wirtschaftsweise zuschreiben. Die Grünen setzen auf grünes Wirtschaftswachstum, welches allerdings ein Märchen ist. Das Europäische Umweltbüro (EEB) und das Umweltprogramm der Vereinten Nationen (UNEP) stellen fest, dass das BIP nicht vom Ressourcenverbrauch abgekoppelt werden kann. Aufgrund des »Rebound effects« führte die Erfindung der Kettensäge nicht dazu, dass Holzfäller kürzere Arbeitsstunden bekamen, sondern es wurde mehr gefällt, mehr Marketing betrieben und es wurden mehr Holzprodukte verkauft. Der UN-Weltbiodiversitätsrat fordert daher ebenso eine Abkehr vom Paradigma des Wirtschaftswachstums. Natürlich müssen wir sofort auf grüne Technologien umstellen, doch um unsere Lebensgrundlagen zu schützen, müssen wir ein Wirtschaftssystem schaffen, das vom Wachstum unabhängig ist und stattdessen gerecht verteilt, was wir haben. Wenn die Linke eine Abkehr von Wirtschaftswachstum fordert, dann steht sie auf dem Boden der wissenschaftlichen Tatsachen, denn wir können Wachstum und Kapitalismus nicht begrünen.

    Ich möchte Menschen ermutigen, die noch zweifeln, ob sie überhaupt zur Wahl gehen sollen, ihr Wahlrecht im Sinne der Menschen auszuüben, die nicht wählen dürfen, aber von den Entscheidungen der Bundesregierung betroffen sind. Vielmehr aber noch müssen wir alle – zu jedem Zeitpunkt – Teil von gesellschaftlichem Wandel außerhalb von Parteipolitik sein.

    #Allemagne #politique #élections #catastrophe_climatique

  • #Canada : « On n’a même pas voté encore, c’est décourageant ! » Radio Canada - Yannick Donahue
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1825790/bureaux-vote-files-attente-scrutin

    L’engouement pour les élections fédérales a occasionné de longues files d’attente dans certains bureaux de scrutin, notamment à Montréal, si bien que certains électeurs n’ont pas pu exercer leur droit de vote.

    Au Québec, les bureaux de vote avaient comme directive de fermer à 21 h 30 (HAE).

    Arrivé à son bureau de vote au Centre communautaire du Plateau, sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal, un homme rencontré par Radio-Canada a raconté avoir rebroussé chemin en raison de la trop longue attente.


    L’attente était longue pour aller voter au Centre communautaire du Plateau à Montréal. Photo : Radio-Canada

    Arrivé à 21 h 15, il a attendu 35 minutes avant de quitter les lieux. Il reconnaît que la COVID-19 a compliqué les opérations et qu’il y a un manque de personnel, mais il estime qu’on aurait dû davantage promouvoir les autres manières d’exercer son droit de vote.

    “Où Élections Canada a manqué, à mon point de vue, c’est qu’il aurait dû insister et pousser les électeurs à aller voter par anticipation – moi, je serais allé par anticipation si j’avais su ça – ou par courrier. Si j’avais su ça, c’est sûr que je l’aurais fait.”

    Sa conjointe s’est découragée devant l’attente interminable et n’est pas venue exercer son droit de vote. “On est septuagénaires. C’est la première fois de notre vie qu’on ne vote pas. C’est sérieux”, a-t-il affirmé.

    La couleur du gouvernement avant même d’avoir voté
    À 22 h 24, lorsque Radio-Canada a annoncé que le prochain gouvernement fédéral sera libéral, des électeurs encore présents ont poussé des soupirs de découragement dans la file. “On n’a même pas voté encore, c’est décourageant !”, a lancé une personne.

    Radio-Canada a parlé avec un électeur qui est sorti du Centre communautaire du Plateau vers 22 h après avoir voté, alors qu’il était arrivé sur place à 20 h.

    Un autre électeur, Sylvain Lacasse, nous a fait parvenir ce message : “Aujourd’hui, j’ai dû renoncer à mon droit de vote dans Laurier–Sainte-Marie. Il y avait au moins deux heures d’attente aux deux moments où je suis passé à mon bureau de votre au Centre du Plateau sur le boulevard Saint-Joseph. Ridicule. J’ai rebroussé chemin.”

    Denis Rouleau, un électeur, a aussi éprouvé des difficultés à voter au Centre communautaire du Plateau.

    “Il y a des centaines de personnes en ligne. Incapable de voter. J’ai 37 ans. J’ai toujours voté depuis mes 18 ans. Je n’ai jamais eu plus de quatre personnes en ligne devant moi ! J’habite à côté. Je m’y suis rendu à six reprises aujourd’hui pour tenter d’aller voter, dont une fois dès 9 h 30. Toujours des centaines de personnes en ligne et ça n’avance pas. Deux de mes voisins m’ont dit qu’ils ne voteront pas pour ces raisons ! Moi, je vais y retourner une dernière fois après 21 h. C’est aberrant”, a-t-il déploré.

    Il n’y a pas qu’au Centre communautaire du Plateau où l’attente était longue. À l’école Laurier, aussi située sur le Plateau-Mont-Royal, les files s’étiraient.

    “Je souhaitais voter, mais suis tombé sur une file de plusieurs centaines de mètres au 505, rue Laurier Est, à Montréal [l’école Laurier]. Le délai d’attente est d’au moins deux ou trois heures. Ne pouvant attendre, je considère que je me fais voler mon vote”, a affirmé François Chevalier, un électeur.

    En Ontario, la situation était similaire à certains endroits, dont dans la circonscription de Toronto-Centre, où les électeurs ont notamment attendu plus d’une heure pour voter.

     #élections #politique #manipulation #démocratie #vote

    • Il y a pour ces élections de 52 % à 84 % moins de bureaux de vote dans des circonscriptions du Grand Toronto en comparaison aux élections précédentes, ce qui explique en partie les longues files d’attente qui se sont dessinées devant les bureaux de vote à Toronto.
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      Plusieurs heures de retard
      Louis-Éric Mongrain, résident dans la circonscription de Davenport, s’est présenté à son bureau de scrutin désigné sur la rue Queen Ouest, en début de journée, vers 9 h 40. Il s’est toutefois buté à des portes closes. “Au moment d’arriver, on a vu qu’il n’y avait personne, les lumières étaient éteintes et le local était verrouillé”, explique-t-il.

      Il a contacté Élections Canada, qui a admis qu’il y avait un peu de retard et qui lui a mentionné que le local ouvrirait “vers 10 h 30 ou 11 h”.

      En se présentant à nouveau vers 11 h, le bureau était toujours fermé.
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      Une trentaine de personnes faisaient déjà la file une demie heure avant l’ouverture de ce bureau de vote dans la circonscription Spadina–Fort York lundi matin. Photo : Radio-Canada / Myriam Eddahia

      Source : Toujours Radio Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1825566/vote-elections-federales-scrutin-toronto-ontario

    • Rien sur ces élections canadiennes où l’on n’a pas pu voter dans les #merdias.

      A oui, c’est vrai, ils se consacrent aux élections russes et à navalny.
      Pour information, en Russie, les communistes du KPRF arrivent en seconde position avec 19,20% des voix, première force d’opposition là bas.

  • Le groupuscule d’abrutis néonazis « Dritter Weg » n’en est pas à sa première provocation avec ses pancartes appelant à accrocher ses affiches vertes (sous-entendu : pendre les verts) à Zwickau.

    Ainsi ces affiches proclamant : « Rudi Dutschke serait aujourd’hui l’un des nôtres ! » auraient été placardées à Munich, Dachau, Bamberg, Würzburg et Augsburg en 2019. Selon le III. Weg,

    elles étaient principalement placées près des bureaux des partis SPD, DIE LINKE et Bündnis90/Die Grünen, ainsi que dans les clubs de jeunesse de gauche, les institutions culturelles et les universités.

    https://www.bige.bayern.de/infos_zu_extremismus/aktuelle_meldungen/rudi-dutschke-ware-heute-einer-von-uns-der-dritte-weg-provoziert-mit-pla

    #Allemagne #élections_fédérales_2021 #propagande #extrémisme #_völkisch_ #néonazis #Dritter_Weg #Rudi_Dutschke

  • Candidatures pour 2022 : 50 nuances de bourgeoisie
    https://www.frustrationmagazine.fr/bourgeoisie-2022

    Il n’y a plus d’actualité politique en France, il y a l’actualité des déclarations de candidatures pour 2022. Anne Hidalgo annoncera la sienne entre 9h48 et 11h36 le dimanche 12 septembre s’il fait moins de 25 degrés. Aux primaires écologistes, Jadot a été mis en PLS par Piolle qui tente de juguler la hype Rousseau. Arnaud Montebourg y va, même s’il avait dit en juin qu’il n’y allait pas, faute de fric. Entre temps sa levée de fond auprès de ses potes patrons a du marcher. Il nous propose d’ailleurs d’élire le premier président « entrepreneur » (mot bourgeois pour « patron »). On a déjà essayé le président haut fonctionnaire, le président apparatchik et le président banquier. Pourquoi ne pas essayer un président « entrepreneur » au point où on en est ?

    Les présidentielles en France, c’est 50 nuances de bourgeoisie. Quand on est un cadre friqué vivant à Paris, le cru 2022 doit être carrément excitant : c’est comme si l’on vous proposait de choisir entre 10 facettes de votre propre personnalité. Car oui, chez le petit et grand bourgeois moyen coexistent des tas de caractères et d’idéologies différentes, ayant toutefois pour point commun le respect de l’ordre capitaliste établi :

    • Le bourgeois écolo des petits gestes du quotidien, qui achète en vrac (pardon, dont la femme achète en vrac), roule en velib et ruine tous ses « efforts » en un seul décollage d’Airbus à destination de Mykonos. C’est le bourgeois « éco-anxieux », qui s’insurge que les pauvres s’achètent encore des télés, lui qui n’en a pas – vous entendez, PAS – même s’il a un Ipad pour le salon et un autre pour la chambre, 5 enceintes connectées dans la salle de bain (Léa Salamé en stéréo bébé) et deux smartphones pour séparer vie pro/vie perso. Cette personnalité bourgeoise a un faible pour Hidalgo ou Jadot.

    • Mais le bourgeois se sent aussi cool, « de gauche », il a déjà voulu être Che Guevara la veille de son entrée à HEC et penche la tête de temps en temps en pensant aux pauvres. Lui veut voter socialiste, s’occuper des petites gens mais avec « pragmatisme » et sans creuser le déficit. Ce caractère bourgeois bien ancré votera Montebourg.

    • Le bourgeois libéral, qui pense quand même que dans la vie quand on veut on peut merde, moi je me suis bougé le cul, j’ai pas attendu que ça me tombe tout cuit dans la bouche moi, mes arrière-arrière-grands parents étaient métayers dans la Somme je crois, je suis un transfuge de classe et pourtant j’ai tracé ma route, donc à-un-moment-donné faut arrêter de se plaindre et chercher une croissance inclusive en prospectant pour sa propre réussite et voter Macron merde.

    • Mais parce que les choses ne sont pas tout noir ou tout blanc, le bourgeois pense aussi qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, comme disait Rocard qu’il estimait beaucoup. Il faut arrêter avec l’angélisme et les sujets tabous. La montée du « wokisme » lui fait peur, on ne peut plus rien dire, on n’ose plus être avec une femme dans l’ascenseur, des hommes ont eu leur vie brisée par les accusations de harcèlement, regardez PPDA… ah non. Juan Branco… ah non. Enfin y’en a, ça arrive, et puis sinon Mélenchon est un danger pour la République, les Gilets jaunes ça suffit faut rentrer chez vous maintenant il n’y a pas d’argent magique, s’il faut choisir entre le chaos ou Marine, ben ça sera Marine, et d’ailleurs Zemmour ne dit pas que des conneries, moi j’aime la France monsieur !

    Les journalistes, qui ne sont jamais les plus riches de leur riche famille et s’estiment donc sous-prolos précaires participent pleinement à ce jeu des 7 familles bourgeoises, tout excités que 2022 arrive. « On va enfin pouvoir ne pas parler des sujets de fond ! ». Soulagement dans les rédactions de France, les commentaires de candidatures politiques nécessitant un minimum de travail pour un maximum de clics. Dans la sphère journalistico-intellectuelle, on s’adonne déjà aux joutes verbales préférées des terrasses parisiennes : la spéculation électorale. « Si Jadot passe, alors Macron baisse, Le Pen monte, mais l’arrivée de Zemmour va rebattre les cartes ». « Si Rousseau gagne, Mélenchon baisse, Macron monte, mon érection aussi ». « Oui mais l’abstention », « L’absten-quoi ? ».

    En cette rentrée, comptez sur Frustration : dernier sur l’actu des présidentielles !

  • #abstention : le rejet d’une #Démocratie devenue formelle ? – par #Eric_Juillot
    https://www.les-crises.fr/abstention-le-rejet-dune-democratie-devenue-formelle%e2%80%89-par-eric-ju

    Et si l’abstention aux dernières élections régionales et départementales exprimait quelque chose de bien plus profond que l’indifférence de l’électorat ? L’abstention qui a marqué les dernières #élections_départementales et régionales a pulvérisé le plafond d’un scrutin pourtant associé au long cours à une faible participation [1] : seul un tiers des inscrits a estimé nécessaire […]

    #elections_régionales #Souveraineté #Union_européenne #Démocratie,_abstention,_élections_départementales,_elections_régionales,_Eric_Juillot,_Souveraineté,_Union_européenne