• Nucléaire : l’impasse de la puiscience
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1800

    Voici un an, le 10 février 2022, le président Macron annonçait un programme d’emballement nucléaire sans précédent depuis 1974, sous les gouvernements de Pompidou et Giscard d’Estaing. Depuis un an, nous tâchons avec nos amis de raviver la contestation anti-nucléaire qui fut – depuis l’après-guerre – la matrice de l’écologie radicale, mais cela ne plait pas à tout le monde. Notre ami Jean Degoche nous aime bien, mais il nous a envoyé une lettre navrée. Il réprouve notre « fixette sur le nucléaire ». Bien sûr, lui aussi, dans sa jeunesse, a collé sur son combi VW le joli soleil dans la fleur de tournesol avec l’inscription « nucléaire non merci ». Et convenons que c’était un engagement hardi, même s’il n’est pas allé plus loin. Cela reste entre nous, mais jamais, depuis des décennies, nous ne l’avons vu dans (...)

    https://floraisons.blog/face-au-monde-machine #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/nucle_aire_impasse_de_la_puiscience.pdf

    • Que dire à nos congénères, qui vaille la peine d’être dit et que nous ne leur ayons déjà dit et redit depuis 50 ans. C’est vrai. « Les gens », dans leur masse, ne sont ni « écologistes », ni anti-industriels, ni antinucléaires ; ils ne l’ont jamais été ; ne le seront sans doute jamais. Certes, les « Gilets jaunes » ont rappelé qu’ils étaient toujours capables de s’opposer durement ; durablement ; quand ils estimaient ne plus pouvoir faire autrement – le prix de l’essence, le coût de la vie, l’épuisement psychique et physique, une certaine idée de leur qualité de Français, abandonnés et bafoués par l’État. Ils veulent bien obéir, vivre en suivant les règles. Travail, transports, télé, etc. Encore faut-il qu’on leur en laisse les moyens. Reste que le renoncement à la puissance ne figurait pas parmi leurs aspirations, bien au contraire. Et d’ailleurs, fait-il vraiment partie des nôtres ? Voilà le débat que M. Badré et sa commission n’organiseront pas. Une fois posé que la volonté de puissance est le moteur de l’histoire, à quelles conditions et jusqu’où le renoncement à la puissance pourrait-il advenir, individuellement et collectivement ?

      Mesure-t-on le moment que nous vivons. Le sidérant contraste entre cette fin du monde que nos autorités nous annoncent comme prochaine, et la frivole continuation d’un mode de vie suicidaire. Si elles croient à leurs propres discours, elles devraient tout arrêter. Tout de suite. Non seulement la coupe du monde de football au Qatar, les Jeux Olympiques de Paris, ceux d’hiver en Arabie Saoudite, mais toute industrie touristique, des transports, du divertissement, des communications ; et à peu près toute industrie minière et manufacturière, à l’exception de quelques productions vitales. En attendant cette fin du monde annoncée, nous restons nous aussi dans l’impasse de la puiscience.

      #nucléaire #anti-nucléaire #histoire #écologie #France #débat #acceptabilité #mode_de_vie #électricité #CNDP #EPR

  • Maan, capitale de la colère sociale en Jordanie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/01/maan-capitale-de-la-colere-sociale-en-jordanie_6160171_3210.html

    « Tout ce dont Maan a besoin, c’est de développement », assure le maire. Il y a bien des projets économiques proches de la ville, comme une ferme solaire, « la plus grande de Jordanie. Mais cela n’a d’impact ni sur l’économie, car une bonne partie des employés ne sont pas d’ici, ni sur nos factures ».

    #Maan #Jordanie #révolte #carburant #inflation #électricité

  • Quels appareils numériques consomment le plus d’électricité : smartphone, ordinateur portable ou box Internet ?
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/02/02/electricite-que-consomment-vos-appareils-numeriques_6160285_4408996.html

    Sur une année complète, trois heures de jeu quotidiennes sur un ordinateur moyen de gamme coûtent près de 90 euros, écran 24 pouces inclus.

    #électricité #numérique

  • Le compteur prépayé, machine de misère énergétique des Britanniques pauvres Tristan de Bourbon Correspondant de La Libre à Londres

    Quelque 3,2 millions de Britanniques détenteurs de ce type d’appareil ont vu leur gaz ou leur électricité coupés l’an dernier. Ils n’avaient plus les moyens financiers d’approvisionner leur compte.

    Bien que le thermomètre ne dépasse pas deux degrés, Richard Betts sort de chez lui en chaussettes. Ce chauffeur de taxi londonien de 50 ans va inspecter d’urgence son compteur à gaz, situé dans une armoire blanche, à côté de la porte de sa maison. “Il reste… 3,29 livres sterling” (3,75 euros), annonce-t-il après avoir appuyé sur le bouton rouge du compteur. “Cela ne tiendra pas jusqu’à ce soir, il va falloir que je sorte bientôt pour remettre de l’argent.”

    La famille Betts possède un compteur prépayé pour sa consommation de gaz. Ses membres doivent donc se rendre régulièrement dans un commerce voisin pour remettre des crédits sur la carte donnée par l’entreprise SSE, leur fournisseur de gaz. La carte doit ensuite être insérée dans la fente du compteur pour que leur crédit soit comptabilisé. “Cela fait beaucoup pour un jeudi soir, vu que j’ai déjà payé 60 livres (69 euros) depuis lundi”, maugrée-t-il en sortant trois fiches de paiement de son portefeuille. L’inflation navigue entre 9 % et 11,1 % depuis le mois d’avril 2022, avec un tarif du gaz payé par les particuliers multiplié par 3,4 et celui de l’électricité par 2,2 depuis septembre 2021.

    Installation obligatoire pour les ménages endettés
    Avec deux salaires, le couple ne se dit pas à plaindre. “Nous ne partirons pas en vacances cette année et, en raison de la hausse folle des prix de l’alimentation. J’épluche les sites des supermarchés pour savoir lequel fait des promos sur les produits dont nous avons besoin”, précise Kelie, 46 ans, qui travaille à mi-temps comme caissière dans un grand magasin et comme aide-soignante auprès de handicapés. L’inflation des produits alimentaires s’est élevée à 16,8 % en décembre 2022, selon le Bureau national des statistiques. “Néanmoins, les enfants ont de quoi manger et nous pouvons payer nos factures.” Mais pas à n’importe quelle condition : “J’éteins le chauffage pendant la journée et je positionne le thermostat à 18 degrés lorsque nous rentrons du travail ou les enfants de l’école. Et si j’ai froid le soir lorsque je lis sur le canapé, je branche la couverture électrique.”

    Nombre de concitoyens de la famille Betts ne bénéficient pas de telles conditions, aussi spartiates paraissent-elles. En particulier, une grande partie des près de 10 millions de Britanniques qui disposent aussi d’un compteur prépayé, pour le gaz ou l’électricité, parfois les deux. Leur nombre augmente d’ailleurs constamment : 160 000 personnes devraient se faire installer un compteur prépayé contre leur volonté avant la fin de l’hiver par suite de la requête judiciaire de leur fournisseur d’énergie, selon un rapport de l’organisation caritative Citizens Advice. Ils étaient déjà 600 000 dans ce cas en 2022.

    Les fournisseurs d’énergie imposent en effet l’installation, payante, d’un compteur prépayé lorsque leurs clients contractent une dette trop importante vis-à-vis d’eux et qu’ils ne parviennent pas à la rembourser. Ce compteur a une conséquence immédiate : le gaz ou l’électricité de ces foyers s’arrêtent automatiquement peu après que leur crédit est épuisé. “Les clients utilisant des compteurs prépayés sont beaucoup plus susceptibles de rationner leur énergie, en reportant le rechargement de leur carte pour économiser de l’argent au détriment du chauffage et de la nourriture”, explique Peter Hutton, l’un des responsables de l’organisation caritative StepChange.

    Front commun contre les compteurs prépayés
    De fait, 3,2 millions de personnes ont vu leur électricité ou leur gaz coupés en 2022 parce qu’ils étaient financièrement incapables de remettre des crédits sur leurs cartes, dont 600 000 pendant plus de vingt-quatre heures, toujours selon Citizens Advice. Enfin, 860 000 sont coupés au moins une fois par semaine. Concrètement, ils ne peuvent alors plus se chauffer, cuisiner, se laver, garder leur réfrigérateur allumé,... Le rapport de Citizen Advice détaille des exemples concrets, comme celui d’un homme coupé d’électricité pendant une semaine alors que l’insuline nécessaire à son diabète doit être réfrigérée. Ou encore de une femme célibataire et ses deux enfants, restés sans gaz et donc sans chauffage pendant quatre jours.

    Les fournisseurs ne sont pas autorisés à imposer un compteur prépayé à un foyer où réside un malade de longue durée ou un handicapé et ils se sont engagés à ne pas couper l’accès à l’énergie cet hiver aux familles avec enfants. Ces obligations et ces promesses ne sont pourtant pas respectées. Ainsi, 130 000 foyers incluant un malade ou un handicapé ont vu leur accès à l’énergie coupé au moins une fois par semaine, selon Citizens Advice. Ces abus expliquent les appels de nombreuses organisations caritatives, de plusieurs députés, du parti travailliste, mais aussi du tabloïd The Sun à interdire l’installation forcée de compteurs prépayés cet hiver. Sans que le gouvernement conservateur de Rishi Sunak juge nécessaire de répondre à leurs inquiétudes : le Premier ministre estime que l’État a déjà fait tout son possible après que son prédécesseur Boris Johnson a attribué une aide annuelle exceptionnelle de 400 livres (455 euros) à tous les Britanniques, qui s’élève jusqu’à 1 200 livres (1 365 euros) pour les plus pauvres.

    Source : https://www.lalibre.be/international/europe/2023/01/29/le-compteur-prepaye-machine-de-misere-energetique-des-britanniques-pauvres-D

    #Angleterre #pauvreté #énergie #électricité #gaz #compteur #compteur_prépayé #dette

  • Électricité « 50 ou 100% » gratuite pour les boulangers : la CGT énergie lance une action de solidarité
    https://www.revolutionpermanente.fr/Electricite-50-ou-100-gratuite-pour-les-boulangers-la-CGT-energ

    Ce lundi, les boulangers manifestent contre les conséquences de la crise énergétique et une hausse du coût de l’énergie qui les étouffe et menace de nombreux établissements de fermetures et des travailleurs de licenciement.

    A cette occasion, la CGT énergie a décidé de lancer une opération de solidarité avec les boulangers. Comme l’explique Renaud Henry, secrétaire général CGT Énergie Marseille, à RMC : « Concrètement, c’est une manipulation sur le compteur pour que les boulangers puissent avoir un tarif soit 50% soit 100% gratuit. »

    #boulangeries #cgt #solidarité #électricité

  • Crise de l’énergie : « L’électricité abondante est un fantasme »
    https://reporterre.net/Crise-de-l-energie-L-electricite-abondante-est-un-fantasme

    Le règne de l’électricité s’est fondé sur un mythe d’abondance et d’une électricité non polluante, expliquez-vous dans votre livre. Le risque de pénurie pourrait-il nous faire reprendre conscience de ses limites ?

    Gérard Dubey — J’ai un petit doute. Lorsque je participe à des jurys d’admission aux grandes écoles, je m’amuse à demander aux candidats à quoi marchent leurs téléphones. Ils répondent qu’ils marchent à l’information, aux données, à internet, mais pratiquement jamais à l’électricité. Cette image hors-sol de l’électricité est complètement intériorisée. On a l’impression que l’électricité est comme l’air que l’on respire. C’est une des clés de son pouvoir de séduction.

    Alain Gras — Ce fantasme est très profond. Le terme de « fée électricité », qui a été inventé à l’Exposition universelle de 1889, est très parlant. On appose un masque sur ce vecteur énergétique, qui nous apparaît comme quelque chose de magique.

    Gérard Dubey — Cet effet « magique » innocente l’électricité. C’est ce qui la rend pure à nos yeux, décarbonée, désirable.

    La production d’électricité n’est pourtant pas exempte de pollutions…

    Alain Gras — En apparence, l’électricité nous fait échapper aux énergies fossiles. Ce n’est pas du tout le cas. Nous sommes toujours dans une société thermo-industrielle. En Chine, où sont produites nos voitures électriques, 73 % de l’électricité provenait du charbon en 2021, et 61,8 % de l’électricité était encore produite à partir d’énergies fossiles dans le monde. C’est insensé.

    « Il y a un rapport d’une violence inouïe de l’électricité avec la Terre »

    Nickel, lithium, cobalt… Tous les éléments nécessaires aux systèmes électriques se trouvent par ailleurs dans les entrailles de la Terre. Et certains, comme le cuivre, vont venir à nous manquer. Il y a un rapport d’une violence inouïe de l’électricité avec la Terre. Elle nous emmène à attaquer notre maison terrestre de plus en plus profondément.

    Comment cet imaginaire « extra-terrestre » de l’électricité s’est-il construit, historiquement ?

    Gérard Dubey — Cet imaginaire rejoint une des aspirations profondes de la modernité : une conception de l’existence débarrassée de toutes contraintes, qu’elles soient sociales ou associées à la nature. L’idée d’un individu insulaire, hors-sol, qui s’affirme peu à peu dans la modernité, est l’un des points d’appui de cette illusion.

    Derrière tout cela, il y a également un sentiment de culpabilité par rapport au corps, aux sens, au plaisir que l’on peut tirer de cette existence. On trouve, derrière le développement du numérique une forme de puritanisme, une relation au monde sans contact, avec cette idée que le corps est impur, qu’il est lié à la contamination, la pollution. On met de la distance partout, même là où on n’en aurait pas besoin. Dans les entreprises, on communique par mails ou textos d’un bureau à l’autre, en avançant des arguments fallacieux de gain de temps, alors qu’il suffit très souvent d’échanger deux mots de manière directe pour résoudre des problèmes.

    #nucléaire #dématérialisation #production_électrique #électricité #abondance

  • La Syrie paralysée par les pénuries de carburants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/26/la-syrie-paralysee-par-les-penuries-de-carburants_6155704_3210.html

    « La situation à Damas est désormais comme dans les autres villes du pays : on a une heure d’électricité puis cinq heures de coupure. Il est devenu quasi impossible de se procurer du mazout pour les générateurs ou de l’essence pour les véhicules, sauf à des prix exorbitants au marché noir, ce qui a conduit à une paralysie généralisée. Le gouvernement dit que c’est à cause des sanctions américaines », dit un Damascène qui a requis l’anonymat.
    [...]
    A défaut de recettes, le régime syrien multiplie les mesures d’austérité, alors que 90 % de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté. En février, 60 000 familles ont été retirées du système de carte de rationnement qui permet aux Syriens d’acheter des produits subventionnés – carburants et produits de première nécessité – chez des commerçants agréés. Les rations énergétiques sont de plus en plus contingentées, alors même que le prix des carburants a augmenté quatre fois au cours de l’année. Avec un salaire mensuel moyen d’environ 20 euros, la plupart des ménages syriens n’ont plus les moyens de se fournir au marché noir, où le litre de carburant a doublé à 2 euros le litre.

    La pénurie de carburants a provoqué de rares manifestations contre le régime Assad à Souweïda, dans le sud du pays, le 4 décembre. Leur répression a fait deux morts et des dizaines de blessés. « La crise a éclaté avec la dégradation de la fourniture en électricité et les pénuries de carburants. Cela affecte l’approvisionnement en eau, qui arrive par un système de pompes, et le prix des denrées alimentaires. On n’achète plus de viande ni de fruits », commente un habitant de Souweïda qui a requis l’anonymat. Pour la saison hivernale, le gouvernement a distribué 50 litres de mazout par famille à prix subventionné. « Ce n’est rien, il faut 200 litres à une famille pour se chauffer tout l’hiver. Certaines vont chercher du bois en forêt », poursuit-il.

    Jusqu’à dix ans de prison
    Dans cette région agricole, des exploitants mettent la clé sous la porte. « La culture de blé n’est plus rentable : le prix de production est trop élevé », ajoute l’habitant de Souweïda. Faute de farine, des boulangeries privées ont fermé dans tout le pays. Les commerces et industries tournent au ralenti. « On travaille trois jours par semaine, bientôt deux. Les employés n’ont pas d’essence pour venir et il n’y a pas d’électricité. Si on se procure du mazout au marché noir, le gouvernement nous accuse d’alimenter la contrebande », déplore un industriel de la région de Damas. Les contrevenants s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.

    Les beaux quartiers de Damas ne sont plus épargnés. « Par chance, j’ai reçu mes 50 litres de mazout à prix subventionné, mais ils ont arrêté la distribution il y a deux semaines, certainement parce qu’ils n’ont plus de stock. J’en ai donné la moitié à un ami qui a des enfants. Ni moi ni mes voisins n’avons les moyens d’en acheter au marché noir », confie le Damascène, qui vit dans le quartier de Mazzeh. Début décembre, le ministre du pétrole indiquait que seulement 40 % des Syriens avaient reçu cette allocation.

    L’habitant de Mazzeh fait tout à pied dans la capitale syrienne. « Beaucoup de fonctionnaires, eux, vivent en banlieue. Ils passaient quatre à six heures dans les transports, dépensant des fortunes pour se rendre au bureau. Les bus affrétés par le gouvernement n’avaient parfois plus d’essence », dit-il. Les taxis, qui ne reçoivent plus que 40 litres d’essence à prix subventionné par mois, sont hors de prix. « Bon nombre de gens n’utilisent plus leur voiture et vendent leur part d’essence subventionnée – 25 litres par mois – à un prix inférieur au marché noir pour avoir un revenu stable. Ils peuvent en retirer 250 000 livres syriennes, le double de leur salaire de fonctionnaire », ajoute-t-il.

    Fin du monopole étatique
    « Sans solution politique, la situation va empirer à cause des sanctions américaines. La population en paie le prix, pas le gouvernement et ses profiteurs de guerre. Le gouvernement veut privatiser le secteur énergétique pour augmenter les prix et offrir une solution sur le dos de la population », estime l’habitant de Souweïda. En décembre, l’annonce a été faite de l’ouverture prochaine de stations essence de la société BS Company for Oil Services dans cinq provinces, alimentant ces spéculations. La société privée a été autorisée à doubler les prix de l’essence et du mazout qu’elle vend, pour le moment, en petites quantités hors du secteur subventionné.

    L’arrivée de cette société sur le marché fin 2018 avait mis fin au monopole étatique sur l’importation, la vente et la distribution de produits pétroliers. Enregistrée au Liban, la société, qui est liée, selon le journal économique en ligne Syria Report, aux frères Baraa et Hossam Katerji, a désormais un quasi-monopole sur l’importation de pétrole. Ce clan, originaire de la province d’Alep, a mis la main sur le secteur à la faveur de la guerre, organisant notamment les réseaux de contrebande de pétrole entre le nord-est de la Syrie et les zones du régime, après avoir joué les intermédiaires entre les forces kurdes, le régime syrien et l’organisation Etat islamique.
    Sous sanctions américaines, la fratrie Katerji est aussi associée à une autre société qui gère des raffineries de pétrole et produit des dérivés pétroliers. En décembre, elle a vendu la moitié des parts à une société enregistrée en Russie, propriété d’un homme d’affaires syro-russe dont elle est proche. Selon l’expert Karam Shaar, « il y a des signes indiquant que les Katerji essaient de trouver d’autres routes d’approvisionnement, peut-être la Russie, qui cherche de nouveaux débouchés à son pétrole du fait des sanctions internationales ».

    #Syrie #rationnement #pénurie #électricité #carburant #farine #pauvreté #révolte

  • Test
    Plusieurs quartiers de Paris plongés dans le noir après une coupure de courant - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/plusieurs-quartiers-de-paris-plonges-dans-le-noir-apres-une-coupure-de-co

    Plusieurs quartiers de la capitale ont été plongés dans le noir ce jeudi soir, notamment dans le centre, après des coupures de courant. Selon Enedis, peu après 23 heures, 53 rues restaient encore sans électricité, dans les 3e, 4e 5e et 14e arrondissements. Aux alentours de 23h30, 34 rues en étaient toujours privées

    #électricité #coupure_d'électricité #blackout

    • Si on commence à délester les quartiers où habitent les éditorialistes de la télévision, il va être nécessaire que notre Présipotent nous fasse une grosse colère pour « recadrer » les choses…

  • Inflation : à la cantine d’Agde, une entrée ou un dessert est enlevé à chaque repas
    https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/inflation-a-la-cantine-d-agde-une-entree-ou-un-dessert-est-enleve-a-cha

    Des enfants privés d’entrée ou de dessert à la cantine. Ce n’est pas une punition, c’est le choix difficile qu’ont dû faire certaines communes pour faire face à la hausse des factures de gaz et d’électricité, comme à Agde dans l’Hérault.

  • Quelles sont les villes françaises les plus consommatrices d’électricité ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/quelles-sont-les-villes-les-plus-consommatrices-delectricite-20221206_ZBR

    les villes et les départements les plus consommateurs d’électricité par habitant sont situés dans le sud et l’ouest de la France, alors même qu’Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice, les trois villes de plus de 100 000 habitants en tête du palmarès, ne sont pas réputées pour la rigueur de leurs hivers. A l’inverse, les villes de Saint-Etienne et de Mulhouse, largement exposés au froid hivernal, font partie des « grandes villes » les plus sobres du pays. En regardant le classement des 116 villes les plus peuplées de France (et non plus seulement celles comptant plus de 100 000 habitants), on retrouve cette partition entre le Sud et le Nord. Les cinq villes les plus consommatrices sont Fréjus, Cannes, Antibes, Montauban et Narbonne. Les cinq villes les moins consommatrices étant Nanterre, Belfort, Aubervilliers, Bobigny et Créteil.
    [...]
    seule [la] consommation d’électricité du secteur résidentiel (donc des logements des particuliers) a été prise en compte. A noter aussi qu’il s’agit de la consommation sur toute l’année, intégrant donc aussi bien l’été que l’hiver.

    Le premier facteur d’explication des résultats est le mode de chauffage. Si le chauffage du logement se fait au gaz, au fioul ou au bois, la consommation électrique liée est nulle - alors même que le chauffage représente 66 % de la consommation énergétique d’un logement, selon l’Ademe. Or, le mode de chauffage des bâtiments recoupe globalement la carte de Up Energies : selon une étude commandée par Butagaz et le Synasav (Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique), les bâtiments des régions des façades atlantique et méditerranéenne du pays (bureaux inclus) se chauffaient à 39 % ou plus à l’électricité, contre seulement 21 % dans le Grand Est ou 26 % dans les Hauts-de-France.

    L’autre facteur explicatif majeur tiendrait à la qualité de l’isolation. « Les résidences dans le Sud ne se sont pas focalisées sur la qualité de l’isolation, alors que les maisons dans le Nord gardent plus la chaleur », explique Alexis Beaumont, citant notamment la finesse des murs, l’impact du vent ou la présence de nombreux chauffages d’appoint électriques. La climatisation, à laquelle les habitants de villes du sud de la France ont davantage recours est-elle aussi un facteur d’explication ? « L’impact de la climatisation (plus important dans le Sud, ndlr) existe, mais n’explique pas une telle disparité », ajoute-t-il.

    Ajoutons enfin que la dimension sociale s’ajoute évidemment à ces facteurs géographiques, la consommation électrique étant fortement indexée au niveau des revenus des ménages. Ce qui explique aussi qu’on retrouve des villes « pauvres » au bas du classement, et des villes « riches » à son sommet.

    #électricité #énergie #chauffage #sobriété #inégalités_sociales #isolation

    • #climatisation certainement, mais cela recoupe ce facteur clé : la propension à consommer davantage d’une #classe_sociale,
      comme le montre cette carte, ce sont les logements les mieux construits et les mieux isolés, les logements de ceux qui skient, qui consomment allègrement le plus

      En 2020, la consommation par habitant dans le 16e arrondissement était de plus de 10 000 kwh contre moins de 2 000 khw dans le 19e. Apur

      #Versaillais #écologie #riches #bourgeoisie

    • Il y a une ruée vers les pompes à chaleur dans mon entourage proche. Aide de l’état oblige, certains en profitent, non sans avoir été encouragés de manières trompeuses, pour se reconvertir vers ce mode de chauffage. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que, plus la températures extérieure baisse, plus le rendement (COP) de ces pompes à chaleur fonctionnant par aérothermie diminue. Si la température passe en dessous de 0°C, le compresseur qui capte les calories de l’air est obligé de passer en mode dégivrage. Ce qui a pour conséquence d’augmenter fortement la consommation électrique. Et là, le COP peut même devenir négatif !

      https://www.quelleenergie.fr/magazine/pompe-chaleur-efficace-zero

      Le COP ou coefficient de performance d’une pompe à chaleur est un multiple de la puissance électrique consommée. Il détermine la quantité de chaleur produite à partir d’une quantité d’électricité donnée. Plus le chiffre est élevé, plus le système est performant. Exemple : avec un COP de 3, une pompe à chaleur consommera 3 fois moins d’énergie électrique qu’un équipement conventionnel de chauffage électrique direct (convecteur, grille-pain etc.). Ce qui ouvre a priori de substantielles économies par rapport à un mode de chauffage tout électrique.
      Il faut toutefois se garder d’extrapoler trop rapidement le COP nominal d’un appareil avec la consommation réelle d’un logement. En effet, le COP machine d’une pompe à chaleur, ou COP conventionnel, est mesuré par le constructeur entre de 7°C et 35°C. Cet indicateur permet de distinguer les appareils entre eux mais en aucun cas d’estimer la performance en situation réelle. Le COP saisonnier ou annuel de l’appareil, et a fortiori de l’ensemble de l’installation de chauffage (production, distribution, émission et régulation) dépendra, en effet, du climat tout au long de la saison considérée, mais surtout des conditions d’utilisation : écart de température entre sources, régime de fonctionnement de l’appareil tout au long de la période de chauffe.
      Le COP, ensuite, est d’autant plus élevé que l’écart de température entre sources sera faible, en vertu d’un principe physique indépassable. Quelle que soit la machine, la performance sera moins élevée si l’écart de température entre sources augmente. Ainsi il sera bien plus avantageux d’alimenter un plancher chauffant à basse température (25°C) qu’un réseau de radiateurs traditionnel à 60°C.

      En fait, on en revient toujours au même problème, plus la température baisse, plus tu consommes d’électricité. Sans compter que dans mon bled, le parc immobilier est vétuste et les bâtiments très mal isolés. Donc privilégier les travaux d’isolation avant de changer son système de chauffage. Mais ça, les arnaqueurs qui viennent démarcher les personnes âgées ne le disent pas.
      La transition énergétique ? Un système pyramidal soutenu par de l’argent public.

  • Coupures de courant : va-t-on fermer des écoles pendant que les remontées mécaniques seront préservées ? - Basta !
    https://basta.media/Coupures-de-courant-va-t-on-fermer-des-ecoles-pendant-que-les-remontees-mec

    Puisque cette liste des 14 000 sites préservés est à ce jour confidentielle...

    Comment dès lors ne pas avoir l’impression, à nouveau, comme lors de la pandémie de Covid 19, que votre gouvernement tente de masquer ces terribles manquements derrière des décisions technocratiques qui mériteraient d’être débattues et derrière une stratégie politique consistant à faire de chacune et chacun d’entre nous le coresponsable d’une situation énergétique qui nous échappe pourtant ? Que penser de l’application Ecowatt [3], qui, sous couvert de mise à disposition de l’information, laisse 14 millions d’entre nous, en situation d’illectronisme, hors d’un système d’alerte numérisé alors que, dans le même temps, l’accès aux numéros d’urgence n’est pas garanti ?

    • En septembre dernier, à la sortie d’une réunion avec certains membres de votre gouvernement, les maires des stations de ski avaient assuré avoir obtenu l’engagement du gouvernement qu’il n’y aurait « pas de coupures électriques dans les stations de ski ». Les stations de ski font-elles partie de ces 14 000 sites jugés prioritaires ? À quel titre ? Quoi qu’il en soit, comment comptez-vous justifier l’annulation de trains du quotidien et la fermeture d’écoles et de crèches pendant que les remontées mécaniques de Megève ou Courchevel continueront à fonctionner ? Pourquoi ne pas arrêter au contraire l’ensemble des remontées mécaniques en cas de besoin de délestages ?

      La question ne se limite pas aux stations de ski. Les panneaux publicitaires lumineux, aux consommations énergivores, vont-ils continuer à fonctionner pendant que certains d’entre nous n’auront pas de courant pour réchauffer la soupe à 19 heures ? [1] La piscine en plein air chauffée à 28°C du Lagardère Paris Racing dans le 16e arrondissement de Paris continuera-t-elle à distraire ses membres select quand les ascenseurs des tours des quartiers populaires d’Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois ou Grigny seront arrêtés ? L’aéroport du Bourget (aviation d’affaires) continuera-t-il à fonctionner quand la ligne 13 du métro à Paris sera mise à l’arrêt ? Ce que l’on débranche dit beaucoup de la société dans laquelle vous voulez que nous vivions.

    • https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/il-est-sorti-de-ses-gonds-face-aux-risques-de-coupures-d-electricite-la

      Depuis qu’un porte-parole d’Enedis a assuré que les malades sous respirateurs ne seraient pas « prioritaires », le président et la majorité s’agitent pour ne pas faire peur aux Français.
      .../...
      Depuis l’Albanie (!!!) , le chef d’État français a donc délivré un message à tous, et notamment adressé au fournisseur d’énergie et à son propre gouvernement. « Le travail d’EDF, c’est de faire tourner les centrales, le travail du gouvernement, c’est qu’il y ait une planification, le travail de tout le monde, c’est qu’on déroule la sobriété », a-t-il ajouté. « Les scénarios de la peur, pas pour moi ! On reste tous unis et on avance », a conclu Emmanuel Macron, qui a également jugé « stupide » le « débat » qu’il avait « entendu ces dernières heures » sur les risques de coupures d’électricité. Et de conclure que « le rôle des autorités et des entreprises publiques, ce n’est pas de transférer la peur ni de gouverner par la peur ». 

      En coulisses, la Première ministre a été priée d’aller dédramatiser devant l’Assemblée nationale, a appelé à ne pas « agiter de fausses peurs ». « Contrairement à ce que des propos maladroits ont pu laisser penser, nos hôpitaux seront toujours alimentés en électricité et les personnes malades à domicile seront toujours prises en charge », a rassuré Elisabeth Borne. Pour ces patients à hauts risques, un dispositif existe.

      #bouffons_sinistres #abrutis_cosmiques #crétins_abyssaux

    • La consommation énergétique (encore) en baisse en France
      https://www.tf1info.fr/conso/crise-energie-sobriete-la-consommation-energetique-encore-en-baisse-en-franc

      La consommation énergétique en France est à la baisse.
      Selon #RTE, la consommation d’#électricité a observé un recul de 5,8% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019).
      La consommation de #gaz, elle, a baissé en octobre, notamment du fait du temps clément.

      Dans un contexte international de flambée des cours de l’énergie, la consommation de gaz et d’électricité en France comme en Europe est surveillée de près. Pour le moment, une tendance à la baisse est enregistrée. Pour autant, il est encore trop tôt pour déterminer si cela peut s’expliquer par les appels à la sobriété passés par le gouvernement.

      .... Côté électricité, la tendance à la baisse se maintient en France, avec un recul de 5,8% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019), selon des données publiées mardi 22 novembre par RTE. Cette diminution est légèrement plus forte que la semaine précédente où la consommation d’électricité était en recul de 5,4% sur une semaine, ce qui permet à la baisse sur les 4 dernières semaines de se maintenir à - 6,5% de moyenne par rapport à la période 2014-2019.

      Selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, la baisse "est largement concentrée dans le secteur industriel, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie", semblant souligner que les appels à la sobriété passés par le gouvernement à travers la présentation d’un plan sur le sujet, le 6 octobre dernier, ont été en partie entendus. Ces données sont effectivement_ "alignées sur les températures normales pour la période" et sont indépendantes des valeurs exceptionnellement douces relevées dans l’Hexagone aux mois d’octobre et de novembre.

      Pour autant, le gestionnaire du réseau a prévenu que "l’effet baissier" enregistré pourrait se réduire "au cours des prochaines semaines s’il est majoritairement observé dans des secteurs pas ou peu thermosensibles, comme l’industrie"_. Si l’entreprise s’est dite confiante vendredi sur le fait que le réseau tiendrait pour la fin de l’année, elle a prévu des risques de tensions plus élevés en janvier, en raison du redémarrage plus lent que prévu de réacteurs nucléaires d’EDF.

    • Une photo prise le 30 novembre 2022 d’une longue piscine fumante en plein air, alors que les température hivernales s’installent, a fait le tour des réseaux sociaux. Il s’agit de la piscine extérieure chauffée du Lagardère Paris Racing, située dans le très luxueux 16ème arrondissement de Paris. Propriété du marchand d’armes Largardère, cette piscine dont l’eau est à 29°C toute l’année est fréquentée par le gratin de l’élite économique et politique parisienne.

      La coupe du monde du ski a lieu en Haute Savoie du 15 au 18 décembre. Mais la montagne manque de neige. Pour assurer un l’épreuve de biathlon, le site du Grand Bornand a fait venir 24.000 mètres cube de neige artificielle… par camions !

      https://contre-attaque.net/2022/12/07/sobriete-pas-pour-tout-le-monde

  • Quand c’est vert, tout va bien. Quand c’est rouge, ça va être tout noir...

    Coupures d’électricité : les Français se ruent sur Ecowatt pour éviter le black-out | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/coupures-delectricite-les-francais-se-ruent-sur-ecowatt-pour-eviter-le-blac

    Alors que les craintes d’une coupure générale d’électricité sont élevées , les Français se mobilisent pour éviter ce sombre scénario. Ils ont ainsi massivement téléchargé l’application Ecowatt la semaine dernière : plus d’un million de fois ce lundi soir, selon RTE France. « Ça a plus que doublé en cinq jours », avait ajouté ce matin le patron du gestionnaire du réseau électrique national Xavier Piechaczyk.

    Surnommé le « bison futé du système électrique » ou encore la « météo de l’électricité », l’application gérée par RTE est conçue pour informer les usagers sur l’état d’approvisionnement du réseau électrique. Il y a trois niveaux d’information : quand tout est vert, le réseau supporte la consommation électrique. Quand une région passe en orange, le système électrique se trouve dans une situation tendue et les réserves électriques sont faibles.

    Jusque là, tout va bien ... Jusque là, tout va bien ...

    #électricité #délestages #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • Les coupures d’électricité non ciblées, ce sont les inégalités aggravées | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/011222/les-coupures-delectricite-non-ciblees-ce-sont-les-inegalites-aggrave

    J’ai hâte. Oui, j’ai hâte de voir comment seront justifiées l’annulation de trains et la fermeture d’écoles pendant que les remontées mécaniques de Megève ou Courchevel continueront à fonctionner.

    Hâte de voir comment allons-nous accepter de ne pas avoir de courant pour réchauffer la soupe à 19 ou 20 heures pendant que des panneaux publicitaires lumineux continueront à fonctionner dans les gares et nos centre-villes.

    Hâte de voir la piscine en plein air chauffée à 28°C du Lagardère Paris Racing dans le 16ème à Paris (quartiers riches) continuer à distraire ses membres sélectionnés quand les ascenseurs des tours des quartiers populaires d’Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois, Grigny seront arrêtés.

    Hâte aussi de voir l’aéroport de Roissy-CDG continuer à fonctionner quand la Ligne 13 du métro à Paris sera mise à l’arrêt.

    Hâte enfin de voir comment sera justifiée l’absence de courant en début de soirée dans une petite ville pendant que le stade de foot, le gymnase et le cours de tennis de la ville d’à-côté pourront continuer à éclairer des mecs tapant dans un ballon ou une bal

  • Compte rendu du Conseil des ministres du 29 novembre 2022 | Gouvernement.fr
    https://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/compte-rendu-du-conseil-des-ministres-du-29-11-2022#6fc05f79-664d-4c6c-

    Le délestage est une mesure exceptionnelle, mise en oeuvre en dernier recours par les gestionnaires du réseau électrique, pour éviter un déséquilibre du système électrique national. Le 18 novembre, RTE a indiqué qu’il estimait que le risque était faible pour les mois de novembre et décembre, mais qu’il augmentait pour le mois de janvier. Le passage en « rouge » de l’indicateur EcoWatt, qui signifie la possibilité d’un recours à une coupure électrique programmée, fera l’objet d’une communication grand public. Si ces coupures devaient néanmoins intervenir, elles dureraient deux heures consécutives, en affectant alternativement des portions de départements. Les périodes de délestage concerneraient les pics de consommation électrique situés les jours ouvrés, sur des créneaux horaires indicatifs de 8 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures.

  • Trouble Fait  : La disparition secrète des sanctions et l’effondrement de l’UE
    Le suicide organisé de l’euro

    Rarement dans l’histoire on aura vu un suicide collectif de cette ampleur et on pourrait admirer sa brillante exécution, s’il n’était pas involontaire.
    Un système douteux, des dirigeants débiles, de l’égo mal placé, une irresponsabilité générale… tous ces ingrédients on conduit à pourrir l’approvisionnement énergétique de l’Europe et à multiplier le prix de celle qui nous reste par 10, pour le plus grand plaisir des intermédiaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=-o1j3s13SK0

    Les conséquences économiques en cascade réveillent le risque d’un éclatement de l’Euro plus concret que jamais.
    Alors nos gestionnaires de l’année, arborant des visages pâles et des caleçons marrons, retirent discrètement leurs sanctions en espérant désenclencher le bouton d’autodestruction, sur lequel ils ont si vaillamment tambouriner ces derniers mois.

    00 :00 Intro
    00 :53 L’effondrement économique de l’UE
    14 :28 Des critiques contre les sanctions
    17 :53 La disparition des sanctions
    29 :42 L’inévitable récession de 2023
    37 :00 Le risque d’éclatement de l’Euro
    49 :07 Conclusion.

    #euro #bce #économie #ue #union_européenne #suicide #énergie #gaz #charbon #électricité #suicide #approvisionnement_énergétique #banques #réalité #crise #ukraine #sanctions

  • “Berta Soy Yo”: il film sulle lotte di #Berta_Cáceres e sull’Honduras degli ultimi 13 anni

    Intervista a #Katia_Lara, regista del documentario sulla leader indigena assassinata nel Paese nel marzo 2016 per la sua battaglia contro un progetto idroelettrico che avrebbe devastato il #Río_Blanco. Uno sguardo sulla fine della democrazia. L’opera è uscita in estate e ha riscosso successo nonostante i tentativi di boicottarla

    https://altreconomia.it/berta-soy-yo-il-film-sulle-lotte-di-berta-caceres-e-sullhonduras-degli-
    #film #Honduras #documentaire #film_documentaire #résistance #assassinat #barrage_hydroélectrique #peuples_autochtones #eau #électricité

  • Panthère Première » Autonomie électrique, le rêve d’une reconnexion
    https://pantherepremiere.org/texte/autonomie-electrique-le-reve-dune-reconnexion

    Alors que les réseaux électriques qui structurent le monde sont largement invisibles, la chercheuse Fanny Lopez nous invite à plonger dans l’histoire de l’« ordre électrique », centralisé et uniformisé à l’extrême, pour envisager une pluralité de modèles et inverser la perspective : partir du bas, maîtriser la technique, repenser le politique via la réappropriation de la ressource énergétique.

    Enseignante-chercheuse dont les travaux se situent au croisement de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, des techniques et de l’environnement, Fanny Lopez est l’autrice de deux ouvrages consacrés à l’autonomie énergétique. Dans Le Rêve d’une déconnexion, de la maison autonome à la cité auto-énergétique (éditions de la Villette, 2014), elle dresse la généalogie des projets architecturaux qui, au cours de l’histoire, ont intégré cette dimension autonomiste alors que la connexion aux grands réseaux électriques faisait (et fait) œuvre de modèle. Puis elle retrace, dans L’ordre électrique : infrastructures énergétiques et territoires (MétisPresses, 2019), l’histoire matérielle de l’électrification des territoires tout en s’intéressant, grâce à de nombreux exemples puisés en Europe et aux États-Unis, aux enjeux de la relocalisation des ressources en énergie. Traversant son travail de bout en bout, une question : comment les projets locaux d’autonomie énergétique peuvent-ils s’articuler avec des revendications d’autonomie politique ? Discussion.

    PS : En septembre 2022, Fanny Lopez a sorti un nouveau livre, À bout de flux, chez Divergences, qui explore la matérialité de la machine et des câbles du numérique et des objets connectés. Et on adore !

    #électricité #énergie #gestion_des_flux #Fanny_Lopez #Panthère_Première

    • Depuis une quinzaine d’années, la coopérative est devenue une forme privilégiée et leur nombre a explosé en zone rurale, urbaine ou périphérique notamment en Europe mais aussi aux États-Unis. Pour la ville, on pourrait citer l’exemple de Co-op City dans le Bronx, un quartier du nord-est de la ville de New York. Co-op City, c’est une coopérative d’habitant·es qui gère, en lien avec le bailleur et soutenue par des financements publics, l’un des plus grands micro-réseaux à usage résidentiel au monde. Les deux turbines à gaz de l’installation électrique, qui produisent 38 MW, permettent de produire de l’électricité à moindre coût pour les résident·es (dont les factures ont baissé) et de vendre de l’électricité excédentaire au grand réseau électrique, même si c’est un bras de fer avec l’opérateur historique5. Les fonds générés par la vente d’électricité permettent de rembourser les prêts liés à la réalisation du projet et d’investir dans d’autres projets collectifs dans le quartier. L’autonomie électrique de Co-op City avoisine aujourd’hui les 90 %. La coopérative prévoit d’ajouter 5 MW de capacité solaire photovoltaïque et une station d’épuration pour convertir les eaux usées en eaux grises. Il y a aussi l’idée de méthaniser une partie des déchets fermentescibles pour transformer la centrale de cogénération gaz en centrale biomasse6. Ici, l’exemple est intéressant parce que c’est une communauté d’habitant·es qui s’est structurée en coopérative pour récupérer la plus-value financière : les bénéfices vont à la communauté. Car relocaliser l’énergie, c’est aussi relocaliser des flux économiques.

      #coopérative #micro-centrale #relocalisation #décentralisation

    • La notion de technologie accessible renvoie à celle de technologie démocratique dont on parlait avec Mumford. Dans mes deux ouvrages, une bonne partie des exemples passe par des « technologies » manipulables, maîtrisables, conviviales. Sous-entendu, si le micro-éolien tombe en panne, la coopérative sait le réparer. En fonction de l’échelle ou de la technologie, soit la tendance est low-tech15, et les solutions techniques sont facilement appropriables, soit la communauté s’appuie sur une société de gestion énergétique (comme Coop-city) qui emploie des gens dont la maintenance et la réparation sont le métier. Dans son anthropologie des projets d’autonomie énergétique, Laure Dobigny montre que quand les habitant·es se sentent copropriétaires et responsables d’une partie de l’infrastructure énergétique qu’ils et elles utilisent, mais aussi des espaces communs collectivement investis, des changements de comportement et d’usages sont observés, au premier rang desquels une baisse de la consommation.

      #autonomie #low-tech #décroissance #Lewis_Mumford #Ivan_Illich #convivialité #outil_convivial

  • Accès à l’électricité des pays en développement : la solution des mini-réseaux ?
    https://theconversation.com/acces-a-lelectricite-des-pays-en-developpement-la-solution-des-mini

    Pendant longtemps, les politiques d’électrification menées dans les pays en développement ont été calquées sur celles des pays développés, à savoir la construction de grands réseaux électriques nationaux, voire continentaux. Cette politique apparaît inadaptée pour les zones rurales des pays en développement, en raison des coûts démesurés de l’extension des réseaux liée à la dispersion de la population mais aussi du fait de la faible qualité de services qu’ils sont à même d’offrir.

    La solution préconisée face à ces défis a été pendant un temps la diffusion de solutions individuelles isolées, dont les plus connues sont les solar home systems (SHS). Mais ces solutions, même parées des mérites de l’utilisation de ressources locales renouvelables, ont trouvé leurs limites, car apportant une puissance électrique trop faible pour soutenir des usages productifs significatifs. L’éclairage électrique apporte du confort, mais ne crée que peu d’impacts favorables avérés.

    #électricité #solaire #mini-réseaux #Afrique #Burkina_Faso

    • En complément voir notamment les travaux de Emmanuelle Guillou dans le cadre du projet Hybridelec, qui souligne aussi les contradictions de l’action publique sur la q° du solaire décentralisé, et les logiques opportunistes des acteurs privés :
      Decentralized electricity solutions : innovation in essential services is no substitute for policy

      The African electricity sector has undergone profound change in recent years. Off-grid solar solutions are now very much part of the new-look industry. But lack of coordination between authorities and, crucially, the uncertainty that persists surrounding the long-term future of off-grid installations in the face of the stated desire to extend national power grids, combine to slow the uptake of off-grid solutions. This situation favors certain intermediaries in the market, such as startups and small-scale resellers of solar-powered items. Whereas some rely on quality of customer service and advanced technologies (modular battery solar home systems, or SHS, and interconnections between individual solar kits), others exist to meet demand for low-cost solar-powered items. Questions arise concerning how public policies and market mechanisms interact. Current regulations lack a holistic vision and joined-up thinking, meaning it is not yet realistic to think in terms of hybridization.

      https://journals.openedition.org/factsreports/6326

  • Etats-Unis : Le bruit des mines à bitcoin couvre celui des chutes du Niagara L’essentiel

    « Bourdonnement lancinant », « bruit aigu » : dans la ville américaine de Niagara Falls, des résidents habitués au grondement apaisant des célèbres chutes d’eau ont récemment découvert un son beaucoup moins agréable : le rugissement des fermes de minage de bitcoins.


    Le doux bruit des chutes du Niagara est remplacé par les fermes à Bitcoin pour certains habitants.

    « Je n’arrive à dormir qu’environ quatre heures par nuit à cause de ce bruit constant », déplore Elizabeth Lundy, 80 ans. « Je peux l’entendre même à travers mes doubles fenêtres », poursuit cette coiffeuse à la retraite, parée de lunettes de soleil et gants de jardinage. Le ronron mécanique s’entend distinctement en cette matinée ensoleillée d’octobre sur le perron de Mme Lundy. Il se transforme en vacarme assourdissant 500 mètres plus loin, sur l’avenue Buffalo où opère l’entreprise US Bitcoin.

    Les fermes de minage de bitcoin se sont multipliées aux Etats-Unis, devenus leaders mondiaux du secteur, depuis que la Chine a mis en 2021 un coup d’arrêt à cette activité sur son territoire. Attirée par l’énergie hydroélectrique bon marché disponible à Niagara Falls, la société Blockfusion y a élu domicile en 2019, suivie par US Bitcoin en 2020 qui s’est implantée dans une ancienne usine de production de sodium.

    Cette dernière a aligné en extérieur des centaines de bruyants ventilateurs, nécessaires au refroidissement des milliers de cartes graphiques qui chauffent en générant la plus connue des cryptomonnaies par la résolution d’équations complexes.


    Des ventilateurs refroidissent les serveurs de l’installation US Bitcoin à Niagara Falls, dans l’État de New York.

    « Bourdonnement lancinant »
    « On dirait le bruit d’un réacteur de (Boeing) 747 », commente Frank Peller qui habite une maison brune à plus d’un kilomètre et demi de ce centre de calcul. « Quand on était assis dans notre jardin – je vis à environ trois ou quatre kilomètres des chutes du Niagara – on pouvait les entendre au loin chaque soir. Maintenant, on ne les entend plus du tout, mais d’où j’habite j’entends le bruit du minage de bitcoins tous les jours », résume auprès de l’AFP le septuagénaire à la crinière argentée. « C’est plus fort le matin, en soirée, s’il y a beaucoup d’humidité et une brise », ajoute-t-il.

    Bryan Maacks, qui réside plus près de cette « mine », décrit lui un « bourdonnement lancinant », une vibration qui traverse sa maison nuit et jour depuis l’hiver dernier. « C’est épuisant mentalement. C’est comme avoir une rage de dents qui dure 24 heures tous les jours », fulmine l’homme de 65 ans. Il explique devoir porter des écouteurs en permanence chez lui et utiliser un ventilateur pour neutraliser le son et parvenir à s’endormir. Excédé, il a lancé une pétition et confectionné un panneau « US Bitcoin Stop au bruit » trônant à l’arrière de son pick-up rouge qu’il a garé plusieurs semaines face à l’entreprise.

    « La pollution sonore de cette industrie ne ressemble à rien de ce qu’on a connu », assène le maire de Niagara Falls, Robert Restaino, dans son bureau décoré de tableaux représentant les fameuses cascades. La ville accueille pourtant de l’industrie lourde depuis des décennies. Face au flot de plaintes, concernant principalement US Bitcoin, la mairie a décrété en décembre 2021 un moratoire sur toute nouvelle activité de minage, puis imposé début septembre aux cryptomineurs de stricts niveaux sonores à ne pas dépasser : 40 à 50 décibels aux abords d’une zone résidentielle.

    Mur antibruit
    « Dès que nous avons eu connaissance de ces préoccupations, nous avons érigé une barrière en plastique », s’est défendu US Bitcoin dans un communiqué à l’AFP. « Nous avions établi des plans pour un mur antibruit » dont la construction a été empêchée par le moratoire, selon l’entreprise. Dans la ville voisine de North Tonawanda, l’entreprise de minage canadienne Digihost, elle aussi confrontée à l’ire des riverains, a entrepris la construction d’un mur d’isolation acoustique de plus de six mètres de haut, pour un coût estimé à plusieurs centaines de milliers de dollars, relate le maire Austin Tylec.

    A Niagara Falls, la mairie a ordonné début octobre la fermeture des deux fermes à bitcoins tant qu’elles ne seraient pas en conformité avec les nouveaux statuts locaux. Si les deux entreprises assurent coopérer avec la ville, seule Blockfusion avait éteint ses processeurs fin octobre et réduit le nombre de ventilateurs en fonctionnement, ceux d’US Bitcoin tournant encore à plein régime, a constaté une journaliste de l’AFP.

    « Si elles continuent à refuser de se plier à notre ordre de fermeture, alors nous devrons aller devant les tribunaux », assure Robert Restaino. Une telle bataille juridique oppose déjà dans le Tennessee la ferme à bitcoins Red Dog Technologies aux autorités locales. D’autres plaintes pour pollution sonore aux abords de centres de calcul ont émergé de la Caroline du Nord à la Pennsylvanie. « Je continuerai à protester jusqu’à ce que le bourdonnement disparaisse. Jusqu’à ce que je récupère le grondement des chutes », conclut Bryan Maacks.

    #pollution_sonore #gaspillage #énergie #numérique #bitcoin #cryptomonnaie #carbone #bitcoins #co2 #électricité #blockchain #monnaie #crypto-monnaie #finance #bruit

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-bruit-des-mines-a-bitcoin-couvre-celui-des-chutes-du-niagara-871498766

  • Se chauffer : les erreurs à éviter (on se chauffe mal !​) — [Chat Sceptique]

    https://www.youtube.com/watch?v=LtOH31LY-KU

    Bambou craint d’avoir froid cet hiver. Heureusement pour elle, la science a trouvé comment se réchauffer sans dépenser des fortunes !

    Le projet slowheat : https://www.slowheat.org

    Toi aussi, apprends à vivre sobrement :)
    tldr : chauffe ton corps, pas ta maison.

    Mais donc #SlowHeat iels font quelques recherches tout de même sur le sujet et vont publier un guide prochainement, si je comprends bien leurs actus.

    – s’adapter au froid et se couvrir (la base)
    – chauffer les corps directement plutôt que l’air ou les murs, avec des petits radiants, des couvertures chauffantes, etc...
    – privilégier des matériaux peu effusifs (bois, tissus, isolant...), là où tu es en contact plutôt que l’inverse (carrelage, cuir, simili-cuir, plastique ...)

    Quelques articles du site SlowHeat :
    – Choisir une couverture chauffante :  https://www.slowheat.org/post/choisir-une-couverture-chauffante
    – Avoir chaud en télétravaillant :  https://www.slowheat.org/post/avoir-chaud-en-t%C3%A9l%C3%A9travaillant (par exemple tapis chauffant pour les mains, et/ou couverture chauffante et/ou petit radiant 300w max...

    Etc. etc.
    Vive les couettes et les bouillottes.

    Oui, je sais là il fait encore 25°C un 30 octobre… mais on va faire comme si ça n’allait pas durer comme ça éternellement

    #chaleur #électricité #isolation

  • EP23 : L’autoconsommation est elle un atout pour l’écologie et pour la société ?

    https://www.youtube.com/watch?v=fJXkzoWRF4g

    Produire son électricité en installant des panneaux solaires sur son toit est en un plus boum. Cela parait une excellente idée pour le climat mais est ce que ça l’est vraiment ? et qu’elles en sont les conséquences ?

    #autoconsommation #pointe_de_consommation #saison et #horaire #électricité_solaire #mutualisation #libéralisme

    –> Privilégier l’isolation pour diminuer les pics de consommation l’hiver

    • et donc :
      – on se fait enfumer
      (complexité accrue = enfumage quasi sûr)
      – par les actionnaires
      (la case en rouge en haut à droite)
      – depuis 20 ans

    • Cet objectif s’est concrétisé par la séparation entre les activités de distribution, de production et de commercialisation, afin que des nouvelles entreprises d’électricité puissent se lancer dans le jeu. Mais à l’approche des années 2010, les concurrents de l’ex-entreprise publique ont protesté : en raison du parc nucléaire français, payé par le contribuable français et désormais amorti, EDF reste l’entreprise la plus compétitive. Impossible donc d’instaurer la concurrence. L’idéologie face aux faits n’avait pas dit son dernier mot : en 2010, la loi NOME instaure le principe de l’Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique (Arenh) qui oblige EDF à vendre à prix coûtant à ses concurrents un quart de sa production. Le fournisseur d’énergie est contraint de céder une grosse quantité de son électricité nucléaire à sa propre concurrence à un tarif régulé s’élevant depuis le 11 mars 2022 à 46,20 euros par mégawattheure, un prix cassé par rapport au marché, où le mégawattheure s’échangeait le 22 août à plus de 600 euros. Cette aberration économique doit s’accompagner d’engagement de la part des fournisseurs alternatifs : par exemple, répercuter ce bon deal sur les prix offerts à leurs consommateurs, et surtout investir enfin dans la production d’énergie… ce qu’ils ne font pas, et ce qui explique en grande partie le manque de capacité énergétique que connaît le pays actuellement : « les concurrents [d’EDF] sont simplement des traders qui achètent et vendent leur électricité sans installer de la puissance de production qui aurait fait d’eux de vrais acteurs du marché », expliquait le secrétaire général de la branche Énergie du syndicat Force Ouvrière, Alain André, à franceinfo en août 2022.

  • Le diesel des data centers pourrait sauver la Suisse du black-out cet hiver RTS - Pascal Jeannerat

    La puissance de production cumulée des 90 data centers commerciaux de Suisse équivaut à celle d’un réacteur nucléaire. La branche est prête à engager ses génératrices de secours pour soutenir le réseau cet hiver et éviter les délestages.

    Entre 300 et 400 Mégawatts : telle est l’estimation que l’Association suisse des data centers a confiée à la RTS pour l’ensemble de ses génératrices installées. « C’est à peu près l’équivalent d’un réacteur comme Beznau », précise son président Sergio Milesi. Cette puissance s’explique par le fait que les data centers, gros consommateurs de courant, sont également équipés de doubles redondances y compris pour leur approvisionnement électrique de secours.

    Déjà opérationnels
    Certains centres de données comme celui de Green à Lupfig (AG) sont déjà reliés et synchronisés au réseau électrique et capables d’y injecter du courant. « C’est un service-système que nous fournissons à Swissgrid, le gestionnaire du réseau qui peut activer lui-même à distance les génératrices. Tout est automatisé », explique son directeur général Roger Süess à la RTS. Au total, sur l’ensemble de ses data centers en Suisse, l’entreprise dispose à elle seule d’un parc de génératrices allant de 2 à 3,5 MW pour un total de 35 MW.

    En Suisse, la plupart des grands data centers sont capables de synchroniser leurs machines sur la fréquence du réseau et d’y fournir leur production. « Certains autres nécessiteraient de s’équiper en conséquence, précise le président de l’Association suisse des data centers, mais c’est techniquement possible ». Sergio Milesi indique que la branche dans son ensemble est favorable à cette contribution, sous certaines conditions qui sont actuellement en discussion avec la Confédération.

    Levée de restrictions
    Selon les normes actuelles, l’utilisation des génératrices de secours est limitée à cinquante heures par an en raison de leurs nuisances sonores. Il faudrait relever ce seuil, argumente Roger Süess, qui en appelle aussi à une exemption de la taxe CO2 : « Si nous aidons comme cela à produire du courant en période de pénurie, il faudrait peut-être nous en dispenser », plaide-t-il, conscient que les émissions de CO2 des génératrices diesel représenteraient une lourde charge.

    Concernant le prix auquel la branche consentirait à vendre ses kilowattheures, la réponse est unanime : à prix coûtant. « L’objectif est simplement de pouvoir couvrir les coûts : carburant, garantie de livraison, frais supplémentaires d’exploitation, pas de faire des bénéfices ! », affirme Roger Süess. Pour lui, face à la pénurie, les data centers font partie de la solution, pas du problème : « C’est une opération gagnant-gagnant », résume Sergio Milesi, qui relève que les génératrices de secours représentent des millions de francs d’investissement qui dorment pratiquement toute l’année. Roger Süess abonde : « Le prix d’une génératrice, c’est un nombre à sept chiffres ! »

    Accord à bout touchant
    Cette réserve de secours intéresse la Confédération. « Leurs groupes de secours sont modernes et remplissent généralement les normes environnementales », répond l’Office fédéral de l’énergie, qui parle de discussions positives. « Nous avons identifié quelques défis à surmonter pour assurer l’exploitation des groupes de secours - à savoir, leur intégration dans le réseau électrique ainsi que leur approvisionnement en carburant ».

    La branche s’attend à voir les conditions de mise en œuvre réglées dans une ordonnance « d’ici deux à trois semaines » pour consultation. Cette capacité de production s’ajoute à la première réserve de secours déjà mise sur pied par la Confédération. C’est à quelques centaines de mètres du data center de Lupfig, à Birr (AG), que cette réserve vient d’être conclue jusqu’en 2026 avec l’entreprise américaine General Electric. Un contrat de location de huit turbines tricombustibles fonctionnant au diesel, au gaz ou à l’hydrogène pour une puissance totale de 250 MW a été signé. Objectif : pallier la potentielle pénurie de courant redoutée dès février 2023.

    Polluant mais transitoire
    Ce recours aux énergies fossiles pourrait être très utile cet hiver, mais il n’enchante pas pour autant le directeur général de Green. « Si on regarde ce que la Suisse innovante offre comme possibilités dans l’hydraulique, l’éolien, le solaire, ou avec les Ecoles polytechniques sur les nouvelles sources d’énergie, j’espère bien que c’est avec ça que nous trouverons les solutions d’avenir, sans devoir encore nous tourner vers ces génératrices », répond Roger Süess.

    Même credo au sein de l’association : « Nous regardons de près les nouvelles technologies concernant l’électricité, qui est un facteur très important pour notre branche. Et je pense que l’hydrogène va jouer un rôle central dans ce secteur, y compris pour le stockage de l’électricité », conclut Sergio Milesi. En attendant, si l’hiver est froid et sec, s’il ne voit pas le retour rapide de la puissance électrique nucléaire française, il risque bien de plomber le bilan CO2 de la Suisse.

    #data_centers #nuisances #bruit #pollution #co2 #pénuries #énergie #réseau_électrique #électricité #Suisse

  • Faut-il réserver un réacteur nucléaire pour alimenter les stations de ski ? (En réalité les seules remontées mécaniques)

    Le risque de pénurie d’électricité et la hausse des prix des énergies forcent les stations de ski à adapter leur plan d’exploitation. Elles promettent d’appliquer des mesures de sobriété comme la réduction de la vitesse des remontées mécaniques, un damage plus précis et des techniques d’enneigement artificiel moins énergivores. Mais quel-est réellement l’impact d’une station de ski sur le réseau électrique ?

    La France est l’un des plus grands pays de ski au monde. Elle possède 350 stations, qui opèrent 3 346 remontées mécaniques d’après France Montagne, une association des acteurs du tourisme en montagne.


    Illustration : Révolution Énergétique - Hugo LARA

    Chaque saison, ces domaines consomment de grandes quantités d’énergie, principalement de l’électricité pour les remontées et le chauffage, mais aussi des carburants pour le damage et les véhicules.

    Le risque de blackout qui plane sur le réseau électrique national et les hausses de prix des énergies ne leur permet plus de dépenser sans compter.
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    Des remontées mécaniques très gourmandes en électricité
    Réunis, les domaines skiables constituent une industrie très gourmande en électricité. Elles appellent une puissance élevée, notamment au démarrage des remontées. D’autant que leur ouverture le matin correspond aux horaires du premier pic de consommation de la journée, entre 8 h et 13 h. Elles n’ont toutefois aucun impact sur le pic de 19 h, le plus délicat pour le réseau, puisqu’elles ferment généralement autour de 17 h.
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    Un réacteur nucléaire monopolisé pour les stations de ski ?
    En considérant une puissance moyenne totalement arbitraire de 200 kW par remontée mécanique, les 3 346 machines installées en France développeraient une puissance cumulée d’environ 670 MW, pas si éloignée d’un réacteur nucléaire de palier CP0/Y (900 MW).

    Un chiffre qui ne tient pas compte des pertes liées au transport et à la conversion du courant sur certaines machines ainsi que des consommations auxiliaires (moteurs des systèmes débrayables, tapis d’embarquement, chauffage…).

    Bien sûr, toutes les remontées ne fonctionnent pas en même temps et à puissance maximale. Si la puissance réellement appelée par les stations de ski est certainement bien inférieure à notre calcul, elle reste significative. Ainsi, les opérateurs prévoient déjà des mesures pour réduire la consommation des leurs remontées.

    #loisirs #ski #remontées_mécaniques #pénuries #énergie #réseau_électrique #montagne #électricité #charbon #nucléaire #France

    Source : https://www.revolution-energetique.com/faut-il-reserver-un-reacteur-nucleaire-pour-alimenter-les-st

    • Reste à alimenter en énergie les logements et restaurants, les canons à neige, les transports, l’éclairage . . . . . des stations de sport d’hiver.

      Un grand merci à la petite bourgeoisie de gôche fanatique des sports d’hiver.

  • Pour la première fois : « Historique », la France livre du gaz à l’Allemagne via la Moselle L’essentiel - afp

    La France a commencé, jeudi pour la première fois, à acheminer directement du gaz vers l’Allemagne, une étape et un symbole dans la solidarité énergétique européenne pour surmonter cet hiver le tarissement des flux venant de la Russie. « C’est historique, la première fois que la France va livrer du gaz directement vers l’Allemagne. Jusqu’ici on envoyait du gaz à notre voisin via la Belgique », a déclaré Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, le gestionnaire du réseau de transport de gaz français.


    Ces premières livraisons concrétisent un accord d’entraide formalisé le 5 septembre entre les dirigeants français et allemand, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, pour faire jouer la solidarité européenne à l’heure où le gaz est très convoité et son prix vertigineux. Après l’invasion de l’Ukraine, la Russie a considérablement baissé ses livraisons de gaz à l’Europe, dont certains pays étaient très dépendants. C’est le cas de l’Allemagne, qui a besoin de cette énergie pour faire tourner ses usines, le nerf de son économie.

    Or la France détient plus de gaz que son voisin car elle bénéficie d’apports massifs venus de Norvège et de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis les Etats-Unis, qui lui ont permis en partie de remplir ses stocks hivernaux à 100%.

    Il a fallu inverser le sens de circulation
    Les deux dirigeants ont donc convenu que la France livre davantage de gaz à l’Allemagne, qui pourrait en retour fournir, si besoin, de l’électricité à son voisin fragilisé par une production nucléaire au plus bas. Dans ce contexte de « forte diminution des livraisons de gaz russe vers l’Europe et dans le cadre de la solidarité européenne sur la sécurité énergétique, GRTgaz s’est mobilisé pour adapter son réseau et formaliser une proposition afin de commercialiser une capacité de transport de gaz de la France vers l’Allemagne », a donc annoncé jeudi le gestionnaire français GRTgaz dans un communiqué.

    Les premières commercialisations de gaz odorisé vers l’Allemagne ont commencé à 6h à hauteur de 31 gigawattheures/jour, en transitant via les communes frontalières de Obergailbach (Moselle) côté français, et Medelsheim en Sarre, au point d’interconnexion du réseau gazier. Le niveau de cette capacité sera « évalué tous les jours en fonction des conditions de réseau », et pourra atteindre au maximum 100 GWh/jour.

    Alors que l’unique point d’interconnexion à la frontière franco-allemande avait été conçu pour fonctionner dans le sens Allemagne vers France, il a fallu inverser le sens de circulation.

    #pénuries organisée à sens unique #escroquerie #vol #énergie #gaz #électricité #charbon #nucléaire #ue #union_européenne #ursula_von_der_leyen #allemagne #macron #emmanuel_macron #olaf_schol #schol

    Sourece : https://www.lessentiel.lu/fr/story/historique-la-france-livre-du-gaz-vers-l-allemagne-via-la-moselle-2775322